La Shoah
11 avril 2010, 15:00
La Shoah! Plus jamais ça! - Par Freddy Eytan - 11 Avril 2010

Le mouvement sioniste existait depuis Theodore Herzl mais c''est la Shoah qui a rendu la création d'Israël urgente, obligatoire, vitale et immanente. La création de l'Etat juif est le triomphe de la vie sur la mort, la victoire des prières entendues. Juste après la guerre, les Européens, encore troublés et culpabilisés, ont préféré tourner la page furtivement. Le Vatican a fermé ses archives. Les portes du souvenir ont été bouclées à double tour. Personne n'osait franchir les murs d'acier et vérifier les arcanes du monde de l'indifférence, remuer un passé flou et douteux. Derrière le rideau de fer, les camps de la mort gémissaient encore par les cris silencieux des âmes pures et innocentes. Les cendres de nos proches, de nos coreligionnaires, ont été absorbées, englouties dans le sol européen. Les années sombres ont plongé les survivants de la guerre dans la honte et la réflexion pragmatique, matérielle. L'Europe meurtrie et ruinée par la guerre était surtout préoccupée par sa reconstruction, par le plan Marshall et par la réconciliation avec la nouvelle Allemagne du chancelier Adenauer. Le procès de Nuremberg, les condamnations des crimes de guerre et l'emprisonnement des nazis ont fermé la page, le lourd dossier. Le passé était déjà "lointain" et pour certains "mort et enterré". Les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki, par l'arme atomique, ont éclipsé les atrocités de la Shoah.

L'Europe rougit de honte et souillée de sang de la guerre devait d'abord se bâtir sur les ruines des camps de concentration et des champs de bataille, et s'unir pour retrouver la paix et la sécurité. La Shoah des Juifs n'était qu'un "épisode de la guerre" et demeurait pour certains, " l'affaire des Juifs"…

Depuis le procès d'Adolf Eichmann, le monde s'est réveillé de sa torpeur, de son indifférence dormante. Des bibliothèques ont été écrites sur l'holocauste des Juifs durant la Deuxième Guerre mondiale. D'innombrables ouvrages, des documents historiques, des films documentaires et de longs métrages, des albums individuels et collectifs ont raconté avec émotion cette grande catastrophe de l'histoire contemporaine devenue tristement célèbre. Des chercheurs se sont attelés avec acharnement pour découvrir la vérité et des instituts ont été fondés pour la Mémoire de la Shoah en Europe, en Amérique et au Japon. La chasse contre les anciens nazis a été lancée tous azimuts.

Certes, presque tout a été dit et raconté sur la Shoah, et publié avec l'appui de preuves et de documents irréfutables, et pourtant, 70 ans après le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, on demeure perplexe face à l'hécatombe. Les grands comme les petits s'interrogent toujours, posent des questions et se demandent comment cela a pu être imaginé, planifié et exécuté? Pourquoi cette haine féroce contre tout un peuple? Pourquoi la barque de l'humanité a sombré brusquement en Europe? Comment la dignité et les droits de l'homme ont été bafoués au vingtième siècle? Pourquoi cette collaboration avec Satan? Pourquoi le Vatican et de nombreuses nations ont gardé le silence et ont laissé faire ? Pourquoi Dieu miséricorde était absent? Ou était-il à Auschwitz-Birkenau? Pourquoi s'est-il caché? Pourquoi le Roi de l'univers, notre Créateur, a préféré garder le silence? Pourquoi les Juifs et le monde libre n'ont pas sonné, avec force, le cri d'alarme? Ne se sont pas t-ils révoltés en masse et à temps ? N'ont-ils pas refusé la servitude! L'Esclavage! Plus d'un million et demi d'enfants ont été massacrés durant cette guerre dont le seul crime était d'être né de parents juifs. Pourquoi avoir arraché des bébés de leurs berceaux et les avoir jeté par millier dans la gueule des fours crématoires, dans les flambées du diable? Pourquoi avoir enlevé par la force bestiale un enfant des bras de sa mère et l'envoyer dans les feux de l'enfer? Qu'a-t-il fait? Quel crime a-t-il commis? Au nom de quelle justice? De quelle loi? A titre de quelle mission? Au nom de quoi, de quelle doctrine, les bourreaux ont-ils agi?

Aucune explication raisonnable à l'antisémitisme, rien n'explique la Shoah, le but d'exterminer un peuple innocent. L'aveuglement des régimes, la passivité administrative et diplomatique, l'esprit de Munich, a contribué à l'abandon des Juifs et des victimes.

Comment des dizaines de milliers d'adolescents, fébriles et innocents, portant des pyjamas rayés marqués par une étoile jaune, ont-ils vécu ces moments terribles avant de partir dans les trains de la mort, dans les wagons bestiaux de l'enfer? Qui sont ces enfants cachés qui ont échappés à l'abattoir, au massacre ? Qui sont les Justes des nations, Chrétiens, Musulmans, agnostiques et athées, qui ont réussi à sauver de nombreuses vies humaines y compris au Japon, allié d'Hitler? Les questions sont nombreuses et certaines demeurent sans réponses. Notre devoir est de répondre aux jeunes, à toute une jeunesse assoiffée de connaissance, et qui aspire à vivre en paix et en sécurité. Nous devons enseigner aux jeunes l'horreur des atrocités et les crimes commis d'une monstruosité inouïe. C'est notre devoir civique.

La singularité de la Shoah se distingue non seulement par la dimension quantitative du massacre que dans la désignation des victimes. Des hommes, des femmes et des enfants ont été marqués de l'étoile jaune, déclarés publiquement coupables puis exterminés simplement parce qu'ils étaient nés Juifs.

On assiste aujourd'hui encore à une banalisation de la Shoah. Le mot "holocauste" est devenu trivial, et il est prononcé trop souvent pour définir toutes sortes de situations dramatiques ou catastrophes. Le fléau de l'antisémitisme existe toujours sous différentes formes. Certains groupes et mouvements démentent publiquement la Shoah dans des articles et des tribunes y compris en Allemagne. D'autres, en France, évoquent un "détail" durant la Guerre. Des dirigeants de grands peuples, membres de l'ONU, lancent des appels à la destruction de l'Etat juif. Des écrivains, des intellectuels et des évêques intégristes contestent la véracité de la Shoah. Des leaders religieux incitent à la haine du Juif et au culte de la mort. Lors des crises financières et économiques mondiales, les antisémites se réveillent et relancent leur vague de haine contre "ceux qui détiennent le pouvoir de l'argent, les banques et les bourses". Aujourd'hui encore, en 2010, les Juifs sont toujours sur la sellette et les boucs émissaires. Plus de 30 pour cent en Europe pensent que la crise financière est la faute des Juifs? Pourquoi?!

Nier le passé des peuples c'est nier la vérité. Tout ce qui concerne la Shoah est un devoir sacré. Il a pour but de préserver l'identité de millions d'êtres humains tués sauvagement par des hommes sanguinaires. Nous représentons fidèlement leurs héritages et leurs noms. Nous sommes, respectueusement, les fils et les filles, les porte-parole, les voix, les multiples échos, et leurs tombeaux vivants.

Le syndrome de la Shoah nous hante toujours car les menaces sont omniprésentes. Dans les moments où Israël regardait la mort en face, dans les circonstances terribles que nous avons vécues, avant la guerre des Six Jours en 1967, durant la guerre de Kippour en 1973, pendant la Première guerre du golfe et face à la menace nucléaire de l'Iran, les images de la Shoah resurgissent toujours. Le monde devrait être plus compréhensible à nos souffrances et aux malheurs de notre douloureux passé. Certes, nous réfutons la pitié et le peuple israélien n'est pas malheureux et il se défendra seul pour son existence, mais à chaque menace, devant chaque guerre, nous vivons toujours dans l'angoisse du syndrome de la Shoah. Notre pays se transforme en un ghetto assiégé, et nos frontières en celles des barrières d'Auschwitz. Le repli sur nous-mêmes, nos opinions intransigeantes pour notre défense et notre sécurité sont des phénomènes naturels et devraient être pris en considération dans toutes les négociations de paix avec nos voisins arabes. Cependant, en dépit de la barbarie de la Shoah, le peuple israélien a réussi à garder un visage humain. Sa justice implacable est toujours imprégnée par une morale universelle, celles des valeurs de la bible et du judaïsme. La Shoah ne devrait pas non plus servir de prétexte, une raison alléguée pour dissimuler les problèmes et les conflits, une sorte d'alibi pour ne pas éprouver une solidarité, une compréhension aux malheurs des autres et surtout ceux de nos voisins. Les fils et les filles des survivants de la Shoah sont toujours capables de faire des concessions douloureuses pour aboutir à une paix juste et sincère. La force de notre peuple est de pouvoir, dans la douleur et la souffrance, demeurait généreux, prier pour le bonheur de tous sans distinction et poursuive le chemin de la paix et de la justice contre vents et marées. Il est très important de ne pas faire aussi l'amalgame entre une campagne qui dénonce la politique israélienne dans les territoires avec l'antisémitisme. C'est légitime de critiquer telle ou telle politique gouvernementale. Des pays européens amis, tels que la France, la Grande Bretagne ou l'Allemagne ne sont pas aujourd'hui des pays antisémites, mais il existe hélas dans ces pays des antisémites et des négationnistes notoires que nous devons ensemble combattre.

L'Europe qui a été en juillet 1938, indifférente au sort des réfugiés juifs rescapés de l'Anschluss devrait prendre plus au sérieux le fléau du négationnisme. Des sanctions, des lois sévères, des punitions, une vigilance sans relâche, et surtout un programme éducatif, à tous les niveaux, pourront mettre un terme au négationnisme, à la renaissance de l'antisémitisme et aux nouvelles menaces/

L'ancrage de la morale et notre mémoire rendent hommage aux victimes, pour ne jamais oublier! Mettre un terme définitif à la lâcheté, à la barbarie! Au génocide! Pour ne plus que cela ne recommence! Plus jamais ça!


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[www.terredisrael.com] La Shoah
Re: La Shoah
11 avril 2010, 15:45
Eichmann, le secret se lève peu à peu… - Par Yehouda Marks - Pour Hamodia - 11 Avril 2010

L’Allemagne tente d’empêcher la publication de documents sur la manière dont Adolf Eichmann a réussi à s’enfuir en Amérique du sud.

Le BND (Bundesnachrichtendienst), les services de renseignements allemands, semblent vouloir bel et bien sauver l’honneur du Vatican et du régime nazi en empêchant que soient ouvertes certaines archives sur Adolf Eichmann rassemblées dans un impressionnant document de quelque 4 500 pages.
Ces archives, qui selon certains spécialistes contiendraient tous les noms de ceux qui ont aidé de nombreux nazis à fuir après la guerre, ont été récemment " mises au secret " et interdites d'accès pour cinquante années supplémentaires. En fait, certains de ces documents capitaux démontreraient comment l’Allemagne et le Vatican ont ensemble organisé la fuite à l'étranger des responsables nazis. Mais si le BND assure avec tant d'insistance que ces archives ne renferment " aucune preuve de ce genre ", alors pourquoi ce nouveau décret adopté par le gouvernement de Berlin allongeant d'un nouveau demi-siècle le secret planant sur la mémoire si douloureuse et gênante relative à cette époque… ?

« Une grande partie des renseignements contenus dans ces archives proviennent de sources étrangères et s'ils sont publiés un jour, explique un officiel allemand, les agences de renseignements étrangères ne voudront plus partager leurs informations avec l’Allemagne de peur que leurs propres sources soient divulguées ». Or, la plupart des historiens, journalistes et juristes connaissant cette affaire ne sont pas convaincus par cet argument… Et ce, alors que le tribunal administratif de Leipzig étudie leur requête demandant la levée immédiate du secret pesant sur ces archives..

Ainsi, selon le journaliste Gabriele Weber, ces dossiers montreraient clairement qu’Eichmann, “ l’architecte de l’Holocauste ”, n’a pas du tout fui en Amérique latine par ses propres moyens : beaucoup de fonctionnaires auraient été soudoyés en Allemagne et à l'étranger, et ces documents montreraient en détail le rôle précis joué par le Vatican.

« Il y a de bonnes raisons de croire qu’Eichmann a reçu l’aide de l’Allemagne, de certains hauts fonctionnaires italiens et du Vatican », prétend-il.

Cette évidente responsabilité du Vatican ne constitue guère une surprise pour rabbi David Skolsky, le directeur des Archives de la Shoah à Bné-Brak (Ginza'h Kiddush Hachem : « Après tout, nous savons tous que le Vatican a commis des crimes pendant toute cette période, et il n’est pas surprenant d’entendre que le soutien se soit étendu aussi aux chefs nazis en fuite », remarque-t-il. Et d'ajouter que le rabbin Moché Prager, z”l - le fondateur de " Ginza'h Kiddush Hachem ", a lui-même écrit plusieurs articles sur le rôle du Vatican.

Esther Farbstein, qui est conseillère aux archives de Bné-Brak, a précisé quant à elle qu’il était important de faire la différence entre le Vatican " en général ", qui avait pour politique de ne pas aider les Juifs persécutés, et les églises qui ont souvent agi seules ici et là : « En France et en Belgique, les églises ont ainsi parfois organisé des plans de sauvetage de Juifs pourchassés par les S.S., la gestapo et les forces nazies ». Selon elle, le Vatican n’est pas intervenu pour arrêter les massacres, et c’est justement dans les régions les plus profondément catholiques comme la Slovaquie, qu'on a enregistré la plus vaste collaboration locale avec les nazis.

Au Vatican, on répète à ce sujet que le " Saint Siège " et le fameux pape Pie XII n’avaient aucune influence sur les nazis. Mais en Hongrie par exemple, l’opposition du Vatican aux massacres de masse a eu un effet certain, même si cet appel a été prononcé bien trop tard…

Comment Eichmann s’est enfui…

On sait qu'Adolf Eichmann était le responsable en chef de toute la logistique de la " Solution finale ". C'est en 1946 qu'il fut arrêté par l’armée américaine sous le faux nom d'Otto Eckmann. Mais il a pu ensuite s'échapper et il est parvenu à se cacher un certain temps en Allemagne même. Puis Eichmann a quitté l’Allemagne en 1950 pour l’Italie, se présentant comme un " réfugié " sous le nom de Riccardo Klement.

Avec l’aide de Rome et de l’évêque allemand Aloïs Hudal, qui était connu pour aider les nazis à échapper à la justice européenne, Eichmann obtint ensuite du Comité international de la Croix Rouge un " passeport humanitaire " et un visa pour l’Argentine. Il passera donc dans ce pays une quinzaine d'années, parfois même sous son vrai nom : il y fondera même une famille et travaillera à l’usine VW. Or en 1960, une équipe du Mossad fut envoyée à Buenos Aires avec l’ordre de le kidnapper et de le ramener en Israël pour y être jugé. Il sera pendu le 31 mai 1962 après avoir été condamné pour " crimes contre l’humanité ".

Les " ratlines "…

L’évêque allemand Aloïs Hudal avait joué un rôle-clé pour aider les nazis à se procurer des passeports afin de s’enfuir par les " ratlines ", ces fameuses routes et autres " voies d'évacuation " vers des lieux sûrs en Amérique du sud, comme l’Argentine, le Paraguay, le Brésil et le Chili. D’autres trouvèrent aussi refuge aux États-Unis, au Canada ou dans tout le Moyen-Orient.

Aloïs Hudal était le recteur de l’Institut " Pontificio Istituto Teutonico Santa Maria dell Anima " à Rome, un séminaire pour prêtres autrichiens et allemands. Or après la fin de la guerre, il sera nommé en 1944 comme représentant du Vatican pour s’occuper des " détenus civils " parlant allemand en Italie. C'est sous les instructions personnelles transmises par le pape Pie XII qu'il a ensuite fait transférer de nombreux responsables nazis en Amérique du sud, grâce notamment à " Caritas ", une organisation catholique de charité couverte par la Croix Rouge…
Hudal était un ami proche de Walter Rauff, l'inventeur des chambres à gaz mobiles. Il l’aurait aidé personnellement, ainsi que 30 000 autres criminels nazis - dont Eichmann et Franz Stangl, le sinistre commandant du camp d'extermination de Treblinka - à fuir l’Europe avec des passeports du Vatican.

Après la guerre, Franz Stangl - qui s’était fait remarquer et désigner comme le " meilleur commandant de camp " pour son efficacité barbare en Pologne - a été capturé par les Américains après la guerre. Il fut remis aux Autrichiens et transféré, fin 1947, vers une prison civile ouverte à Linz d’où il est sorti. Il s’est ensuite retrouvé en Italie avec Gustav Wagner, l'un des commandants du camp de Sobibor, justement grâce à Hudal et son réseau du Vatican qui leur auraient fourni de faux passeports pour se rendre au Brésil.

Le " Saint-Siège " s'obstine à nier tout cela, mais de l’aveu même de Stangl recueilli par Gitta Sereny, une historienne de la Shoah, c’est Hudal en personne qui l’a aidé. Stangl a ainsi expliqué qu’il était allé chercher lui-même l’évêque Hudal, dont il avait entendu qu’il aidait efficacement les responsables allemands en fuite. Et de fait, Hudal lui a trouvé un logement à Rome, puis des papiers, de l’argent et un passeport de la Croix Rouge avec un visa pour la Syrie, où l’évêque a continué à lui envoyer de l’argent et lui a même trouvé un emploi dans une usine textile.

Un autre nazi, Erich Priebke - l'un des responsables des massacres des grottes Ardeatine à Rome en 1944 où 335 Italiens, dont 75 Juifs, furent assassinés de sang froid -, a lui aussi explicitement mentionné ce prêtre.
En 1946, Priebke a réussi à s’enfuir d’un camp anglais de prisonniers au nord-est de l’Italie et a rejoint Rome. Il a raconté à la journaliste du quotidien italien " La Repubblica ", Emanuela Audisio, que Hudal lui avait fourni un faux visa pour gagner Buenos Aires, ce qui a été reconnu par l’historien du Vatican, le père Robert Graham SJ…

Hudal a également aidé le sinistre " docteur de la mort " du camp d’Auschwitz, Josef Mengele, et aussi les chefs nazis Aloïs Brunner, Klaus Barbie - entre autres responsable du camp de détention de Drancy près de Paris - et aussi Edward Roschmann, surnommé " le boucher de Riga ". Grâce à ses services zélés, d’autres nazis ont pu trouver refuge en Italie. Dans ses mémoires, Hudal raconte d'ailleurs sans aucune gêne comment il leur a fourni à tous des faux papiers !

Dans leur fort intéressant livre intitulé " Unholy Trinity " (" Une Trinité fort peu sainte "), les historiens Mark Aarons et John Loftus écrivent que Hudal a été le premier prêtre catholique à s’occuper de si près des criminels nazis. Selon eux, c'est suite à des articles très critiques parus au début des années 50 dans la presse nationale italienne qu'il a été ensuite forcé à démissionner de ses fonctions ecclésiastiques en 1953.

Le réseau croate…

Un autre réseau était celui qu'animaient des prêtres de Croatie dirigés par le père Krounoslav Draganovic. Cette organisation était très sophistiquée avec un QG. établi à Rome au séminaire " San Girolamo degli Illirici ".
À ses débuts, cette " ratline " devait fournir de l’aide aux membres du mouvement pronazi des Oustachis de Croatie, dont Ante Pavelic, le cruel dictateur croate, avait lui-même bénéficié. Rappelons que les collaborateurs directs des nazis que furent les Oustachis ont commis des atrocités innommables pendant la Shoah, comme l’assassinat de plus d’un demi-million de Juifs et de Serbes en Croatie.

L'existence et le mode de fonctionnement de cette " ratline " de Draganovic étaient en fait un " secret de polichinelle " au sein de la communauté des services internationaux de renseignements, tout comme à Rome… Mais quand le délégué spécial britannique dépêché au Vatican, Francis Osborne, demanda à Domenico Tardini, un haut fonctionnaire du Vatican, d’autoriser la police militaire britannique à fouiller les institutions de Vatican installées même en dehors du territoire du Saint-Siège à Rome, Tardini a refusé en niant obstinément que l’Église catholique ait protégé des criminels de guerre…
Cependant en 1947, l’agent spécial de la CIA, Robert Clayton Mudd, devait rapporter que des membres du cabinet oustachi de Pavelic Ustacha habitaient encore soit à San Girolamo, soit au Vatican même. Après avoir réussi à infiltrer un agent dans le monastère de San Girolamo, Mudd a pu confirmer la présence de nombreux membres oustachis qui attendaient leurs papiers et des visas pour l’Amérique du sud.

Précisons enfin que cette " ratline " du père Draganovic a chaque fois été mentionnée par tous les historiens sérieux du Vatican.

Qui payait ces réseaux ?

En fait, les historiens de la Shoah ont prouvé que le coût de cette fuite organisée des criminels nazis avait été payé… par leurs victimes !
En effet, le fameux " trésor " d'or des Oustachis - évalué à 80 millions de dollars - était constitué par les biens que les membres de cette milice avaient volés à leurs victimes avant de les assassiner. Les traces de cet argent ont été retrouvées au grand camp de concentration croate où environ 700 000 Juifs et Serbes ont été massacrés.

Cet or fut conservé dans la Banque du Vatican et a servi à payer les circuits d'évacuation de ces " ratlines ". William Bill Dorich, un journaliste américain qui a déposé une plainte contre la Banque du Vatican, déclare à ce propos : « Les nazis se sont enfuis en Argentine avec l’or qu’ils ont arraché des dents de ma famille ! ».

D'autres témoins ont raconté que l’or oustachi avait été transporté dans dix gros camions vers Rome au monastère franciscain Saint Jérôme, où le leader croate Ante Pavelic, s’était lui-même caché après la guerre.

D'ailleurs courant 1986, le gouvernement américain a dévoilé que le Vatican avait lui-même organisé la fuite en Argentine de Pavelic et de 200 de ses proches conseillers. Avant de fuir ainsi l'Europe, ces fascistes se cachaient dans des églises en se déguisant en prêtres - Pavelic s’est ainsi enfui déguisé en prêtre catholique, d'autant que de nombreux prêtres catholiques croates furent eux-mêmes des membres des Oustachis. On sait aussi que les aumôniers de l’armée croate incitaient à la violence contre les Juifs et que pendant toute la guerre, l’Église a appuyé le gouvernement fasciste de Pavelic.

Au sein du monastère franciscain de Sirkoï Brijeg, des journalistes ont pu filmer un sanctuaire secret en l’honneur des Oustachis. Une plaque dédiée aux moines qui avaient été membres de cette organisation pronazie a été filmée dans un grand sanctuaire aux murs recouverts de photos de soldats oustachis, certains habillés en uniformes nazis. Ce sanctuaire a certes disparu par la suite, mais la preuve de son existence est restée sur les cassettes vidéo tournées sur place, ce qui a servi comme preuve pour déposer une plainte contre la Banque du Vatican concernant la curieuse " disparition " de l’or oustachi…

Peu à peu toutes sortes de preuves historiques apparaissent les unes après les autres pour montrer le rôle réel que jouèrent le Vatican et l'Église catholique pendant la guerre. Reste à savoir si l’Allemagne acceptera à présent d’ouvrir au public les 4 500 pages capitales de documents relatifs à cette période.
Re: La Shoah
11 avril 2010, 21:37
Re: La Shoah
12 avril 2010, 03:22
Le Journal du Dimanche soir 11 Avril 2010 - GuysenTV

Reportages sur Yom Hashoa

[www.guysen.com] (partie 1)

[www.guysen.com] (partie 2)
Re: La Shoah
12 avril 2010, 08:58
Le Journal de la mi-journée du 12 Avril 2010 - GuysenTV

Reportages sur Yom Hashoa

[www.guysen.com] Part 1
Re: La Shoah
12 avril 2010, 11:35
Shoah, un diaporama réalisé par Robert Serge Hanna

Re: La Shoah
13 avril 2010, 14:24
Discours du Premier ministre Netanyahu, à la cérémonie du Jour du Souvenir des Martyrs et Héros de la Shoah.

[www.youtube.com]

Ce soir, en cette veille du Souvenir des Martyrs et Héros de l’Holocauste, nous nous souvenons de nos frères et sœurs qui ont été assassinés dans les camps de la mort, dans les forêts et dans les champs meurtriers. Nous écoutons la voix des survivants, qui est la voix de millions de morts.

Avant leur décès, beaucoup de tués ont supplié ; "Ne nous oubliez pas. Racontez notre histoire – dites au monde, dites aux générations suivantes – quelle a été notre souffrance, comment l’horreur a été terrible, combien a été grand notre sacrifice."

Nous avons une dette envers les survivants, pour leur courage d’être revenus à la vie, d’avoir créer des familles, et d'avoir contribuer à l’édification du pays, et aussi pour leur courage de parler et raconter leurs histoires. Ce n’est qu’au cours de ces dernières années que nous avons fait davantage pour aider et faciliter les choses pour les survivants, et nous continuerons à le faire.

Chers invités,
Il y a quelques mois, j’ai dirigé la délégation israélienne à la cérémonie marquant le 65ièmeanniversaire de la libération des camps de la mort d’Auschwitz –Birkenau. La veillée aux chandelles a eu lieu à l’extérieur devant le monument. La température était de 15 degrés Celsius en dessous de zéro, mais il faisait encore plus chaud que le terrible hiver de 1944-1945, lorsque la température varie de 30 à 35 degrés en dessous de zéro. Nous sommes restés environ 30 minutes lors de la cérémonie, bien habillés à cause de la météo, mais néanmoins nous étions gelés. Soudain, j'ai compris la simple vérité, ce que fit le froid sur des millions de mes frères et sœurs, qui étaient là dans ce lieu maudit ; Ceux qui n’ont pas été brûlés, ont été gelés, et ceux qui n’ont pas été gelés ont été brûlés.

Plusieurs mois avant, j’avais visité la Villa Wannsee à Berlin. Quand j’y étais, j’ai vu l’original de l’appel d’une réunion de hauts responsables nazis, au cours de laquelle ils ont décidé de la destruction du peuple juif. Sur l’invitation qui a été envoyé par le chef adjoint de la SS, il était écrit : "Le chef du bureau de sécurité du Reich, Reinhard Heydrich, vous invite cordialement à une discussion sur la solution finale au problème juif. Le petit déjeuner sera servi à 09:00."
C’est ainsi que, dans une élégante villa sur la rive d’un lac pastoral, au cours d’un déjeuner et verres de cognac, que 15 hommes étaient assis et ont décidé de détruire notre peuple. Nulle possibilité de réagir, personne n’a exprimé aucun doute quant à la mission, soit de sa nécessité ou de sa justesse. Immédiatement après le repas, ils ont commencé leur travail pour effacer la descendance d’Abraham de la Terre.

Comme je marchais dans la villa, me déplaçant d’un document à l’autre, je me suis senti devenir rempli de rage impuissante, et ce sentiment a continué de croître jusqu’aux larmes. A la fin de la visite, mon hôte allemand m’a demandé d’écrire quelque chose dans le livre d’or. Je me suis assis dans le fauteuil et la tristesse, la colère croissaient en moi, au point de m’envahir. Et, à cause de cette déferlante d’émotions j’ai écrit trois mots : Am Israël Chai. [Le peuple juif vivant, et debout].
Ce soir, au mont Herzl, je le répète : Am Israël Chai. Le peuple continuera à vivre. Il a rétabli son pays, a rassemblé ses exilés, construit son armée, s’est installé dans sa patrie et retrouver sa capitale, Jérusalem "  La Terre d’Israël est la patrie du peuple juif. " C’est ainsi que David Ben Gourion a débuté la Déclaration d’Indépendance". L’Etat d’Israël est né sur les ruines et les cendres, et aujourd’hui, il impressionne le monde entier avec la force de sa créativité et son innovation, ses recherches et ses connaissances avancées, avec l’élan de son économie et sa société libre et démocratique.

En plusieurs décennies, l’Etat d’Israël est devenu, l’un des pays le plus avancé dans le monde, les produits israéliens aident à guérir des maladies et nourrissent des millions de personnes, le développement israélien aide à irriguer les champs et les vergers sur tous les continents, les idées israéliennes aident à économiser de l’énergie dans tous les coins de la planète. Israël est un nid de source d’innovations pour le monde qui se tourne vers l’avenir.

Néanmoins, aujourd’hui, nous devons nous poser la question : Qu’a-t-on appris des leçons de l’Holocauste ? Je crois qu’il y a trois leçons : Fortifier notre force, enseigner les bonnes actions, et combattre le mal.
.La première leçon – fortifier notre force, [autorité] – cela nous concerne tous, le peuple d’Israël, a été abandonné et sans défense face à des vagues de haine meurtrière qui se sont dressées contre nous, à maintes reprises.

"A chaque génération, il y a ceux qui se tiennent debout avec haine contre nous. " Et, notre génération, doit renforcer son autorité et son indépendance de sorte que nous soyons en mesure d’empêcher l’ennemi actuel de réaliser son plan.

Fortifier notre puissance est la première condition de notre existence.

Puis, il est également nécessaire, pour boucler la boucle, de faire la paix, avec les voisins qui acceptent notre existence.

La deuxième leçon – C’est d’enseigner les bonnes actions – ou plutôt, c’est puiser de ces enseignements, l’acceptation de l’autre avec ses opinions divergentes. C’est la reconnaissance qui est le fondement du dessein du peuple juif, que tout homme a été créé à l’image de D.ieu et que tout homme a droit à la liberté, à la vie et choisir sa propre vie.

C’est l’essence même d’une société libre. C’est à la base, empêcher la croissance d’une idéologie nazie ou toute autre idéologie fanatique qui prêche le génocide et l’exécute.

C’est ce que nous enseignons aux enfants d’Israël, Israël, qui est un pays magnifique, un modèle de tolérance dans une région sombre et fanatique.

Mais, Mesdames et Messieurs, enseigner les bonnes actions, a un côté complémentaire, et c’est la troisième leçon à tirer de l’Holocauste : Se battre contre le mal. Il ne suffit pas de simplement faire le bien et être tolérant. Une société libre doit se demander ce qu’elle va faire face à des forces destructrices du mal qui cherchent à détruire l’homme et piétiner ses droits.

Il n’y a pas de tolérance sans limites, et la limite de la tolérance, doit être signalée. C’est la réponse que tous les pays libres, doivent se fixer.

L’échec historique de la société libre face à l’animal nazi, c’est qu’ils n’ont pas résisté à temps face à lui, alors qu’il y avait encore une chance pour l’arrêter.

Nous voici aujourd’hui, encore les témoins de l’incendie de la nouvelle haine, la haine des Juifs, qui est exprimée par les organisations et les régimes associés à l’islam radical, dirigé par l’Iran et ses mandataires.
Les dirigeants iraniens s’activent pour développer des armes nucléaires et ils déclarent ouvertement leur désir de détruire Israël. En face de ces déclarations répétées pour détruire l’Etat juif de la surface de la terre, dans le meilleur des cas, nous entendons une faible protestation, qui a tendance à s’estomper.
La protestation ferme requise, [que nous sommes en droit d’attendre], n’est pas entendue – pas une ferme condamnation, pas un cri d’alerte.

Le monde continue comme à son habitude, et il y en a même qui nous haissent, qui haissent Israël.

Aujourd’hui, 65 ans après l’Holocauste, nous devons dire en toute honnêteté que ce qui est si bouleversant est l’absence de toute forme d’opposition. Le monde accepte progressivement les déclarations de l’Iran visant à détruire Israël, et nous ne voyons toujours pas la ferme détermination internationale nécessaire pour empêcher l’Iran à se doter de l'arme nucléaire.

Nous avons tiré des leçons de l’Holocauste, et nous ne devons pas garder le silence et nous décourager en face du mal.

J’appelle tous les pays éclairés à s'ériger avec force et condamner fermement les intentions destructrices de l’Iran, à agir avec de réelles déterminations, pour l’empêcher de se doter d’armes nucléaires.

Ce sont les trois leçons de l’Holocauste : Le mal doit être combattu, il faut enseigner les bonnes actions et fortifier notre puissance.

Mes amis, d'où notre force vient-elle ? De notre unité, de notre héritage, de notre passé et futur commun. Nous chérissons notre passé et forgeons le sentier de notre avenir.

Nous ne sommes pas ici par hasard. Nous sommes revenus à cette terre parce que c’est notre terre, nous sommes revenus à Sion [Jérusalem], car c’est notre ville. Nous pavons des routes au Nord et au Sud et transformons une terre stérile en un jardin prospère. C’est notre réponse à ceux qui cherchent notre destruction.Comme le prophète Isaïe dit:

Au lieu de l'épine s'élèvera le cyprès, Au lieu de la ronce croîtra le myrte ; Et, ce sera pour l'Éternel une gloire, Un monument perpétuel, impérissable.


Traduction et adaptation par Hanna pour sionisme.xooit.com
Re: La Shoah
30 avril 2011, 14:39
LA SHOAH - PAR THERESE ZRIHEN-DVIR - 29 avril 2011


Destruction du ghetto de Varsovie, avril 1943.

Immédiatement après les festivités de la Pâque, suivent les jours sombres des commémorations de l’Holocauste (Yom Hashoah). La télévision et la radio commentent les mobiles incompréhensibles et les desseins impénétrables qui poussent l’ensemble d’une nation à souhaiter l’extermination silencieuse de tout un peuple. Puis, sur le petit écran, l’horrible défilé des squelettes ambulants, des enfants décharnés, des fours crématoires et des humains parqués comme du bétail, font brutalement revivre le cauchemar. Les hurlements des sirènes exhortent la nation entière à se mettre au garde-à-vous, recueillie à l’unisson autour de la mémoire des six millions d’âmes innocentes, mortes sur l’autel de la barbarie nazie.

Quelques jours plus tard, c’est le Yom Hazikaron qui est célébré en commémoration des soldats israéliens tombés pour la défense de leur patrie. Des débats sur le thème du sacrifice de ces courageux soldats sont organisés dans les écoles et dans les différentes institutions nationales, quelques-uns offrent même des descriptions détaillées de leur vaillance. Les cimetières militaires, littéralement envahis par les proches des soldats défunts, évoquent alors des tapis de fleurs printanières d’où émergent laconiquement, les froides pierres tombales. À Givat-Brenner, les membres du kibboutz, les volontaires et les nouveaux immigrants se groupent autour d'une sculpture commémorative géante qu’ils couvrent de fleurs et au pied de laquelle, ils déposent un parterre de bougies. Quelqu’un récite un poème, d’autres louent la bravoure du soldat israélien. Tous ont les larmes aux yeux.

“Il n'y a pas de victoire ou de défaite dans les guerres, sur lesquelles ne plane que l'ombre inévitable de la mort. Elle est l’ultime vainqueur. Je me demande toujours qui est le plus chanceux: le soldat mort à la fin de son périple sur notre terre tourmentée et qui trouve finalement le repos au paradis, ou le combattant, perpétuellement aux aguets, défiant les éléments déchaînés contre lui afin de pouvoir survivre?” Songe Marie.


Source : [therese-dvir.com]

[therese-zrihen-dvir.over-blog.com]
Re: La Shoah
30 avril 2011, 15:04
50 ans depuis le Procès Eichmann à Jérusalem - Par rachelsamoul - 27 avril 2011

Yad Vashem et les Archives de l’Etat d’Israël mettent en ligne plus de 200 heures du procès Eichmann sur Youtube à l’occasion des 50 ans, le procès avait débuté le 11 avril 1961. Le 31 mai 1962, Adolf Eichmann était pendu. Deux chaines, l’une EichmannTrial présentant les films dans les langues originales, hébreu, allemand, yiddish et une chaîne avec une voix-off en anglais EichmannTrialEN. Ce procès a changé la perception du monde et des Israéliens sur la destruction des Juifs qui ne s’appelait pas encore Shoah. Avant le procès Eichmann, la Shoah était un sujet presque tabou en Israël. Personne ne parlait et surtout pas les survivants.



A noter la sortie du livre d’Annette Wieviorka aux Editions André Versaille, Eichmann de la traque au Procès



Et une exposition au Mémorial de la Shoah à Paris: JUGER EICHMANN, JERUSALEM, 1961 jusqu’au 21 septembre 2011

Voici aussi le témoignage d’époque d’un journaliste français:

[www.ina.fr]

Un documentaire « Le bourreau » de Netalie Braun et d’Avigail Sperber qui présente le témoignage de Shalom Nagar, un juif yéménite qui a poussé la trappe lors de la pendaison d’Eichmann. Plus tard, Shalom a quitté son emploi, s’est tourné vers la religion et est devenu abatteur rituel. (Le film est sous-titré en anglais)

[www.megavideo.com]

C’est pas du tout kef mais c’est aussi le quotidien israélien à l’approche de Yom HaShoah qui débute dimanche 1er mai au soir et se termine lundi 2 mai à la tombée de la nuit. Le dimanche soir tous les lieux de loisirs seront fermés, bars, restaurants, théâtres, cinémas.


Source : [kefisrael.com]
Re: La Shoah
30 avril 2011, 15:09
Yom HaShoah au Mémorial - 29 avril 2011



À l’occasion de Yom HaShoah, date retenue par l’État d’Israël pour la commémoration en mémoire des victimes de la Shoah et des héros de la Résistance juive pendant la Seconde Guerre mondiale, le Mémorial de la Shoah organise, pour la sixième année consécutive, en partenariat avec le CRIF, le Mouvement juif libéral de France (MJLF) et l’Association des fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF), qui sont à l’initiative de cette cérémonie, et le Consistoire de Paris, la lecture des noms des déportés juifs de France devant le Mur des Noms.

Au cours de cette lecture publique ininterrompue de 24 heures, de jour comme de nuit, sont prononcés, un à un, les noms de chaque homme, femme, enfant déporté. Des 76 000 noms inscrits sur le Mur, sont lus les noms des personnes déportées par les convois n°67 à n°16. Quelques 200 personnes, anciens déportés, parents, bénévoles, enfants… liront à tour de rôle, à partir des listes issues du Livre mémorial de la Déportation de Serge Klarsfeld, (éd. Association des FFDJF), les noms de « ceux dont il ne reste que le nom », Simone Veil.

Manifestation réalisée sous l’égide de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Lecture des noms du dimanche 1er mai 2011, 20 h 30 au lundi 2 mai 2011, 18 h 45

Entrée libre
Lieu : Parvis du Mémorial
17, rue Geoffroy-l'Asnier
75004 Paris
01 42 77 44 72
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