Lettre ouverte de François Léotard à Mahmoud Ahmadinejad - à lire et diffuserPartager. lundi, à 01:49
Lettre ouverte de François Léotard à Mahmoud Ahmadinejad
François Léotard; Ancien Ministre de la Culture; Ancien Ministre de la Défense
Monsieur le Président,
Franchement, en commençant cette lettre, je n’avais pas envie de vous appeler de cette manière.
Ce titre implique en effet un minimum de respect.
Je le fais néanmoins parce que c’est vous qui vous exprimez au nom des Iraniens.
Sur les photos, je vous vois devant des foules, des visages, des mains levées.
Sans doute peut-on y deviner une forme d’enthousiasme, en tout cas d’adhésion.
Nous avons, en Europe, connu ces foules. C’était un mauvais moment pour nous. Une période tragique dont nous continuons a porter la honte et l 'angoisse.
L’un des peuples les plus cultives du monde, un peuple qui avait élevé à un haut degré la philosophie, la musique, la poésie, la science, un peuple qui avait étonné ses voisins par son rayonnement, avait sombré dans la haine, la folie raciale, I' ignominie. Des dizaines de millions d’individus ont subi, dans leur chair, leur culture, leur dignité, cette étrange barbarie qui se voulait un ordre nouveau.
Ce furent d’abord les propres ressortissants de cet Etat, des Allemands, puis peu à peu les autres, tous les autres… On appela cette folie une guerre mondiale. Mais ce fut surtout une guerre contre ce qu’il y avait d’humain en nous.
Les livres furent brûlés, les enfants déportés et assassinés, les intelligences brisées. Tout ce qui faisait I 'honneur de I 'homme fut piétiné.
Et puis…
Et puis, j’en viens a vous : une partie de l’espèce humaine, le peuple juif, fut destiné à l’enfer. Oh, je vous le concède: une petite partie. Ce n’était ni les plus nombreux ni les plus riches, ni même les plus influents. C’étaient des hommes et des femmes qui avaient porté très longtemps et très loin leur foi, leurs questions sur le monde, sur Dieu, sur la nécessité de vivre ou de souffrir, sur le bonheur d’aimer.
Généralement ils fréquentaient les livres. Ils réfléchissaient beaucoup. Ils ne comprenaient pas bien pourquoi on ne les aimait pas, pourquoi on les appelait des «sous-hommes », des "Untermenschen", pourquoi on les considérait comme des insectes… Ils furent pourchassés dans toute l 'Europe, pendus, fusilles, brulés…
Vous savez parfaitement tout cela. Mais je l 'évoque devant vous pour trois raisons au moins :
La première, c’est que nous (je dis « nous », c’est une façon parler) n’accepterons pas que ça recommence. Je ne suis pas juif mais les Juifs sont, comme les Perses, mes frères en humanité.
La seconde, c’est qu’ils ont le droit, comme vous, comme moi, d’avoir une patrie. Que ce soit la France ou Israël ne change rien à I 'affaire.
La troisième raison ne vous plaira pas. Mais tant pis : ce qu’ils apportent au monde (et probablement c’est cela que vous voulez rayer de la carte), c’est une conception de I 'homme et de son destin, qui a enrichi plusieurs siècles de civilisation, et qui fait honneur au peuple juif comme l'Etat d’Israël.
Monsieur le Président, vous avez le droit d’être nationaliste. Vous avez le droit d’être fier de l 'histoire du peuple perse. Vous avez le droit d’être croyant et de prier le Dieu « clément et miséricordieux », comme il est dit au début de chaque sourate du Coran.
Vous pensez avoir le droit de voiler les femmes, de torturer les opposants, d’emprisonner les journalistes qui
vous contredisent, de condamner à mort des enfants mineurs, de persécuter vos minorités. Mais vous n’avez pas le droit de porter sur Israël le regard trouble, imbécile et haineux qui accompagne vos discours. Car il me semble que vous haïssez dans cet Etat la libre parole, la diversité des partis, le rôle de l’opposition, I'indépendance de la justice, la recherche universitaire et sans doute aussi… le courage. C’est-à-dire tout ce que nous sommes en droit d’admirer.
Les hommes qui ont organisé la réunion de Wannsee ou fut décidé l’anéantissement des Juifs d’Europe sont tous morts aujourd’hui. Naturellement, comme chacun d’entre nous, vous suivrez ce destin. Je souhaite seulement que pour vous-même, pour le peuple perse, pour les
jeunes enfants d’Iran ou d’Israël qui vous survivront, il ne vienne à personne l’envie d’aller cracher sur votre tombe.
François Léotard
Ancien Ministre de la Culture
Ancien Ministre de la Défense
CHAPEAU LEO ...
Défense de toucher à Arthur. Par Yann Moix pour le Figaro. (article refusé par Libération)
Lisez cet article, il est impressionnant de vérité !
Prenez deux minutes pour lire cet article bouleversant et criant de vérité écrit par Yann Moix
(qui n’est pas juif), et sachez qu’il a d’abord été refusé par LIBERATION, puis publié dans Le Figaro.
Défense de toucher à Arthur ,
Par Yann Moix pour le Figaro.
A chacun de ses spectacles, l’humoriste Arthur, comme il en a témoigné
dans un article bouleversant publié dans Le Monde, est insulté par des
manifestants pro- palestiniens.
Parmi les insultes proférées, il en a retenu quelques-unes.
Exemple : « Arthur sioniste, Arthur complice ! »
Ça y est, donc. C’est arrivé.
Nous sommes dans un pays, la France, où le mot « sioniste » est devenu une insulte .
Pourtant, la véritable insulte, c’est bien que le mot« sioniste » soit devenu une insulte.
Le sionisme est un idéal politique, devenu ( ce qui est rare dans l’humanité) une réalité.
Le sionisme, c’est une forme politique possible ( pas exclusive) du judaïsme.
Le sionisme fut l’utopie de quelques-uns qui, au XIXe siècle, ont décidé
que les Juifs avaient eux aussi le droit non seulement d’exister, mais de
vivre ; et non seulement de vivre, mais de vivre quelque part. Non plus n’importe
où, non plus partout : non plus seulement sur la Terre, mais sur leur terre..
Le sionisme est une idée qui peut être discutée, mais au sein du judaïsme
lui-même ( et elle l’est !). Seuls les Juifs ont le droit de se poser la
question de savoir si le judaïsme est traduisible, ou pas, dans la langue du
politique, de l’histoire, et si le sionisme est, ou non, la meilleure
traduction, le meilleur avatar possible de la foi des Pères. Quant au reste
du monde, il n’a qu’une chose à faire : respecter le sionisme comme une
manière sûre, et on l’espère définitive, de ne plus reléguer le peuple juif
à son nomadisme infernal qui, plus d’une fois, a failli le détruire.
En aucun cas le mot « sionisme » , le mot « sioniste » ne sauraient être honteux.
L’ antisémitisme n’a jamais reculé devant rien ( il a même toujours avancé
devant tout) : un des coups de génie, un des coups tordus qu’il est
parvenu à réaliser, c’est cet amalgame systématique entre sionisme et
nationalisme, puis, tranquillement, avec l’air de ne pas y toucher, entre
nationalisme et national-socialisme :
Arthur est traité, sur les banderoles, de « complice » , comprenez, mes
amis : de collaborateur. De collabo.
Les manifestants essaient, c’est très clair, de faire passer dans les
mœurs l’équivalence Israël-Allemagne nazie. Retournement insoutenable,
symétrie axiale diabolique où le nazisme, ramenant les fils d’Abraham dans
son camp, colle encore au destin des Juifs mais, cette fois, en tentant d’en
faire des associés, des jumeaux, des semblables : Hitler avait plus d’un
tour dans son sac, et le diable sait que la vérité doit sans cesse changer de
vérité pour se perpétuer dans les siècles. abomination est un des visages
nouveaux ( il y en a plusieurs, c’est très ramifié, très fin) de l’antisémitisme
qui, pour exister, doit muter à mesure que le monde mute, doit muer à mesure
que le monde mue.
Sionisme, donc, égale nationalisme, égale aussi colonialisme, évidemment :
tout le monde sait que le destin d’Israël est de conquérir le monde ! De
s’étendre ! De se répandre !
Les « antisionistes » , traduction « politiquement correcte » du mot «
antisémites » , ne sont pas très cohérents : d’un Arthur vient de faire
l’expérience fondamentale que tout Juif fait dans sa vie, tôt ou tard :
celle de l’irrémissibilité de l’être-juif.
Quand on est juif, on est toujours juif d’abord. Et français, canadien ou
marocain, ensuite .
C’est cela que les juifs paient tous les jours. Tel est leur destin.
C’est de cela, aussi, qu’ils doivent être fiers à côté, ils passent leurs
journées à fustiger le communautarisme juif, sa propension à rester fermé
sur lui-même ; et, de l’autre, ils entendent faire accroire que les Juifs sont
des colons prêts à faire n’importe quoi pour agrandir leur espace vital
(terme nazi, bien entendu).
On « accuse » Arthur de « financer l’armée d’Israël » . Il s’en défend.
Mais j’ajoute : il aurait parfaitement le droit de la financer. Arthur est juif.
Ce qui signifie que, quand les nazis futurs reviendront (car sous une
forme encore inédite, peut-être moyen-orientale, ne doutons pas une
seconde qu’ils feront tout pour revenir ), lui et les siens seront, comme jadis ses
ancêtres, les premiers, oui, les tout premiers sur la liste des suppliciés .
Arthur s’inscrit, comme tous les Juifs du monde, dans une famille dont l’humanité,
depuis qu’elle existe, veut la peau.
Alors Arthur, même s’il ne le fait pas, même s’il a choisi de ne pas le
faire, aurait parfaitement le droit, aurait humainement le droit, sans en rougir,
d’aider un État qui, bien que critiquable ( car une défense aveugle de la
politique d’Israël n’aurait évidemment aucun sens), est le résultat, le fruit
d’une histoire tragique dont la mémoire ne se négocie pas . la question
suivante : pourquoi s’en prendre à lui, lui Arthur, humoriste, présentateur de
télévision ( dont on peut par ailleurs, là n’est évidemment pas la question,
n’être pas très fan) ?
Regardons la logique antisémite à l’oeuvre, voyons comment elle procède :
1) L’armée israélienne a fait des victimes civiles dont des femmes et des enfants.
2) L’armée israélienne, c’est Israël.
3) Israël ? Ce sont les Juifs (ou sionistes, tout ça c’est pareil).
4) Comme ce n’est pas une guerre, l’armée israélienne, autrement dit Israël,
autrement dit les Juifs ne sont pas des combattants, des belligérants;
mais des assassins.
5) Les Juifs ont tous le même sang, par conséquent les Juifs et un Juif c’est
la même chose : on dira donc le Juif pour dire les Juifs .
6) Ce qui signifie que n’importe quel Juif pris au hasard est strictement
équivalent à tous les autres Juifs, ses semblables. Tout Juif est sosie de
tout Juif.
7) Conséquence : Olmert égale Nétanyahou égale Elie Wiesel égale Arthur.
Conclusion : Arthur est un assassin.
Mais pourquoi lui ?
Parce qu’il a réussi et qu’il est riche, qu’il est célèbre, qu’il a une
jolie fiancée (comme Djamel, non ?) et surtout parce que, humoriste, il est
inoffensif.
Pour un antisémite, c’est toujours l’inoffensif qui représente le plus grand danger.
On se souvient de Hitler et des enfants juifs : toute l’Allemagne braquée
contre des petits enfants !
Je crois bien que jamais je n’oublierai, de ma vie, ces quelques lignes d’Arthur
qui, en 2009 ( je répète : en 2009) s’est vu contraint, dans un
quotidien national de premier ordre, d’écrire :
« Je m’appelle Jacques Essebag. Je suis né le 10 mars 1966 à Casablanca.
(…) Je suis français. Je suis juif. » Arthur vient de faire l’expérience
fondamentale que tout Juif fait dans sa vie, tôt ou tard : celle de l’irrémissibilité
de l’être-juif.
Quand on est juif, on est toujours juif d’abord. Et français, canadien ou
marocain, ensuite. C’est cela que les Juifs paient tous les jours.
Tel est leur destin. C’est de cela, aussi, qu’ils doivent être fiers. Le
monde comprendra-t-il, demain, que sans les Juifs il court à sa perte ?
Oui : sans les Juifs, nous sommes perdus.
Et l’humanité suicidaire le sait.
C’est pourquoi, inventant sans cesse des tortures nouvelles, elle continue
de les persécuter.
Merci de le diffuser à vos contacts !!
Pièces jointes:
Paris: agression antisémite dans un lycée juif
Jeudi 17 juin, les examens du baccalauréat démarrent avec l'épreuve de philosophie.
Le lycée Yabné de Paris est transformé en centre d'examens où se côtoient donc des élèves de l'établissement et des candidats convoqués par l'académie.
Parmi ces derniers, une jeune fille de 18 ans, de type africain, qui passe son bac en candidate libre.
Stupéfaite, semble-t-il d'avoir atterri dans une école juive, elle se plaint ouvertement «qu'il y a trop de Juifs ici». Puis elle attrape une des surveillantes de l'école, lui demande si elle aussi est juive et, sans attendre la réponse (affirmative), lui décroche un coup de poing au visage.
La candidate au bac décide ensuite de quitter les lieux, en toute impunité, et renonce ainsi à passer son premier examen.
Quant à la surveillante, fortement ébranlée par cette agression, elle est conduite à l'hôpital, où l'on constate une contusion de sa mâchoire et un déplacement d'une de ses dents. Deux jours d'ITT lui sont délivrés.
La jeune femme a bien entendu porté plainte et, en toute logique, l'auteur de l'agression, dont l'identité était naturellement connue, devait donc être convoquée au commissariat.
A l'école, les élèves ne s'attendaient donc pas à la voir revenir pour la suite de ses épreuves.
Stupeur pourtant le lundi 21 juin au lycée lorsque celle-ci est revenue librement passer ses examens. Il semblerait en effet que, à la faveur du principe de présomption d'innocence, l'académie et les services de police aient décidé de la laisser passer l'intégralité de son baccalauréat.
Malgré la stupéfaction des parents et des élèves de l'école, la direction de l'école Yabné s'est refusée à faire tout commentaire sur cette affaire. Une chose semble néanmoins certaine: majeure et ayant commis son agression devant témoins, l'intéressée ne devrait pas échapper à une condamnation.
Source: Actualité Juive - jeudi 24 juin 2010
Hélas !il ne reste plus qu'a prier , pour le retour de Charles Martel.
Dieudonné Mbala :
BEN ALI m'interdit de séjour en Tunisie mais cela est une grande victoire pour l'afrique et les africains.La marionnette de l'Empire a peur d'un clown.Une révolution est en marche,Mahmoud Ahmadinejad en est le leader.
Ni BEN ALI ,ni son pitoyable gouvernement ne pourront empécher le peuple tunisien de s...e libérer!merci aux tunisiens,je vous aime!Vous survivrez à Zine El Abidine Ben Ali ;je reviens BIENTOT!Inch'Allah.
ENFIN, EN VOILA UN QUI VEUX EVITER LES EMMERDES !!
Jolies entrées Elsa, bravo,je commençais à désespérer de ne plus te lire et là tu déchires...!!!
Par Arié
L’acteur américain Jon Voight a joué dans des films tels que Macadam Cowboy,Délivrance et Le retour, pour lequel il a obtenu un Oscar; il est plus connu par le public français comme le père d’Angelina Jolie. L’acteur a adressé une lettre ouverte au président Obama qui est parue dans le Washington Times, et reproduite sur le site de Maariv. Dans cette lettre il attaque avec des mots très durs le comportement d’Obama envers Israël: « Vous mettez en danger Israël et vous faites progresser l’antisémitisme à travers le monde ».
Je me suis contenté de vous traduire cet article à partir de l’hébreu. L’acteur introduit une nouvelle notion : celle de l’Underdog , où Obama se présente en martyr des juifs qui lui font mauvaise presse. Le pauvre. Difficile d’être plus clair que ne l’est Voigt.
« Jon Voigt est l’un des rares acteurs d’Hollywood qui ne soit pas Démocrate et n’a jamais caché son opinion négative à l’égard d’Obama, depuis son élection. Lors de manifestations organisées par le parti Républicain et dans les média, il a attaqué sans répit la politique d’Obama. Dans la lettre publiée dans le Washington Times il exprime son inquiétude devant l’attitude de la Maison Blanche vis à vis l’État d’Israël. Voigt soutient Israël et participe à de nombreuses manifestations en faveur de l’Etat juif.
Vous êtes le premier président des Etats-Unis qui a menti au peuple juif ainsi qu’au peuple américain lorsque vous avez dit que que vous protégeriez Israël, la seule Démocratie du Proche-Orient, contre ses ennemis. Vous avez fait exactement l’inverse. Vous avez renforcé la propagande contre Israël afin qu’il apparaisse comme l’ennemi de tous, de sorte à ce que cela fasse écho dans le monde entier. Vous mettez en danger Israël et favorisez l’antisémitisme à travers le monde.
Voigt accuse Obama d’avoir d’avoir apporté tout cela sur les hommes qui ont donné à l’Humanité les Dix Commandements ainsi que le mode de vie selon lequel nous vivons aujourd’hui. Le peuple juif adonné au monde les plus grands savants et philosophes, ainsi que les médicaments qui soignent la plupart des maladies. Aujourd’hui vous menez un jeu terriblement dangereux afin d’apparaitre comme un martyr par ceux que vous qualifiez d’Underdog (victime de discrimination sociale ou injustement accusé) . Mais en fait lesUnderdog que vous protégez sont les assassins et les criminels qui veulent qu’Israël soit exterminé. »
Le jour du soixantième anniversaire de l’État, Voigt s’est rendu en Israël, et a déclaré: « je viens saluer, encourager et soutenir le peuple israélien face à des terroristes qui le menacent de destruction nucléaire. Les Palestiniens sont le mal et Israël veut nous guérir du mal ». Il se rendra ensuite au chevet de victimes de roquettes israéliens, puis rendra visite aux troupes israéliennes. Rappelons que Jon Voigt est chrétien.
BON MAINTENANT SI CE N'ETAIT PAS LE PERE D'ANGELINA !!!
Pièces jointes:
UN VISIONNAIRE
Une très bonne analyse de Marc Knobel
Editorial
A la pêche aux voix,voix, voix, j’irai, j’irai … par Marc Knobel
29/06/10 - - : Crif
Le 19 juin 2010 dernier (lendemain du 70e anniversaire de l’appel du général de Gaulle), Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin -plus couramment appelé Dominique de Villepin- lançait en grande pompe son mouvement politique : « République solidaire ». A cette occasion, Villepin prenait une posture très gaullienne afin de conquérir les voix des banlieues et de tous « les orphelins de la République » délaissés (dit-il) par Nicolas Sarkozy.
Voix des banlieues ? Dominique de Villepin est perçu comme un ami des Arabes lorsque Nicolas Sarkozy est soupçonné de complaisance avec Israël. Et, en banlieue, Villepin est considéré avant tout comme l’orateur du discours de l’ONU en 2003, lorsque la France chiraquienne refusa de suivre les Etats-Unis dans sa guerre contre l’Irak de Saddam Hussein.
Alors, le 1er juin 2010, invité par la communauté maghrébine au Val Fourré (Yvelines) Villepin s’est violemment insurgé contre l’attaque par l’armée israélienne de la flottille en route pour Gaza qui s’était déroulée la veille. « Il faut faire en sorte que le peuple palestinien puisse enfin avoir une terre », s’est-il ému. Succès garanti, rapporte Marianne du 26 juin au 2 juillet 2010. Quelques jours plus tard, il enfonce le clou et en rajoute une couche : « J’ai été très surpris de ne pas entendre suffisamment la France, dans les heures qui ont suivi ce drame de la flottille pour Gaza, comme je n’avais pas assez entendu la voix de la France au moment de l’intervention israélienne à Gaza ».
Décidemment, le nouveau Héraut des banlieues n’a que ce mot à la bouche : Israël, Israël, Israël ! Il est vrai que Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin a -depuis 2003- une réputation à défendre et, à la pêche aux voix, il se pose de toute sa hauteur pour bouter le « méchant ». Que ne ferait-on pas pour séduire ?
Autre exemple. Connaissez-vous Bernard Genin ? Maire PCF de Vaulx-en-Velin, conseiller communautaire du Grand-Lyon, Genin a décidé, le 30 juin à 19h, en présence du Maire palestinien de Beit Sahour et d'une représentante de la Délégation Générale de la Palestine en France, d’hisser, sur le fronton de l'Hôtel de Ville, les couleurs du drapeau palestinien à côté des drapeaux européen et français. « En signe de solidarité, ce drapeau restera hissé jusqu'à la création de l'Etat palestinien souverain », précise-t-il.
Là encore, les élus communistes ont fait de la cause palestinienne la cause par excellence (d’essence quasi religieuse ?). Il est vrai qu’au PCF, on ne représente plus rien. Alors, Place du Colonel Fabien (à défaut de défendre la défunte Union soviétique et d’autres RDA), on défend le Palestinisme en grande pompe. Peu importe les outrages et la bêtise manichéenne : à la pêche aux voix, voix, voix, j’irai, j’irai, j’irai, maman…
Allen West colonel de l'armée US à la retraite, candidat républicain, se présente aux élections du congrès en Floride en Novembre 2010 et peut-être aux futures présidentielles Américaines .
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