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Le boycott d'Israël est une arme indigne

Envoyé par MeYeR 
Le boycott d'Israël est une arme indigne
01 novembre 2010, 07:32
Le boycott d'Israël est une arme indigne

| 01.11.10 |
Une entreprise commence à faire parler d'elle en France, consistant à promouvoir un embargo d'Israël tant dans l'ordre économique que dans celui des échanges universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s'embarrassent pas de détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable, ce qui donne l'impression que c'est le mot même d'Israël que l'on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes.

L'illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient et, donc, à l'avènement d'un Etat palestinien viable et démocratique aux côtés d'Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence - celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées.

La possibilité de critiquer, même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens n'est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés, y compris par certains d'entre nous. Mais la critique n'a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation. Et rien ne saurait autoriser que l'on applique à la démocratie israélienne un type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde, fût-elle une abominable dictature.

D'autant que, de plus, la globalité du rejet et sa bêtise font que l'on emporte dans le même mouvement les forces qui, en Israël, oeuvrent jour après jour au rapprochement avec les Palestiniens en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des saboteurs et des naufrageurs d'espérance.

La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d'origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples. Céder à l'appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective, c'est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n'est plus dans le champ du possible.

Nous n'acceptons pas cet aveu d'échec. Nous pensons que notre rôle est de proposer un chemin de dialogue. C'est pourquoi, nous, signataires, sommes résolument contre le boycott d'Israël et pour la paix - et, précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix.

Yvan Attal, comédien ;
Pierre Arditi, comédien ;
Georges Bensoussan, historien ;
Michel Boujenah, comédien ;
Patrick Bruel, comédien et chanteur ;
Pascal Bruckner, essayiste ;
David Chemla, secrétaire général de JCALL, ;
Bertrand Delanoë, maire de Paris ;
Frédéric Encel, géopolitologue ;
Alain Finkielkraut, philosophe ;
Patrick Klugman, avocat ;
François Hollande, député (PS) de Corrèze ;
Georges Kiejman, avocat ;
Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ;
Bernard-Henri Lévy, philosophe ;
Mohamed Sifaoui, essayiste ;
Yann Moix, écrivain ;
Bernard Murat, directeur de théâtre ;
Jean-Marie Le Guen, député ;
Pierre Lescure, directeur de théâtre ;
Serge Moati, journaliste ;
Daniel Racheline, vice-président de JCALL ;
Arielle Schwab, présidente de l'UEJF ;
Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ;
Gérard Unger, président de JCALL ;
Manuel Valls, député-maire d'Evry ;
Michel Zaoui, avocat.

Article paru dans l'édition du 02.11.10

[www.lemonde.fr]
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
01 novembre 2010, 09:14
Ils ont dit boycott !

Leur préoccupation, c'est l'existence même d'Israël qui les dérange au plus haut point, car le boycott effectif mettrait au chômage nombre de travailleurs palestiniens, qui gagnent leur vie en Israël ! mais de cela ils s'en contrefoutent, leur problème est ailleurs, à priori bien planqué dans leur esprit dérangé.
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
02 novembre 2010, 09:54
Voici, pris sur le site LEMONDE.FR (rubrique : Point de vue), le texte de l’article d'Eric Marty, accomagne d'autres liens sur ce sujet.


Le boycott d'Israël est-il de gauche ?

LEMONDE.FR | 21.04.10 | 17h12 • Mis à jour le 02.11.10 | 12h32


Par Eric Marty, écrivain et professeur de littérature contemporaine à l'université Denis-Diderot, Paris VII

Israël est le seul Etat au monde à être menacé d'anéantissement physique de la part de puissances ou de factions étatiques (Iran, Hezbollah, Hamas…). Ces menaces ont pour arrière-fond dans les pays musulmans en paix officielle ou en paix armée avec lui (Egypte, Liban, Syrie…), une propagande antisémite systématique, soutenue ou tolérée par les gouvernements, et qui vise, avec une rare violence, à faire du "complot sioniste" l'unique responsable de tous les maux intérieurs (la mode du "heavy metal", l'homosexualité, les pénuries de toutes sortes, la crise financière…).

Liens pour les autres articles:

- Le boycott d'Israël a-t-il un sens ?

- Boycotter le juge français ou l'avocat d'Israël ?

- "'Boycott, désinvestissement, sanctions', une campagne pour la justice"

- Le boycott d'Israël est une arme indigne

- Edition abonnés Archive : Boycotter Israël ou l'écouter ?


Désormais, et avec une nouvelle intensité depuis la guerre de Gaza, s'ajoute le projet d'un boycott d'Israël en Europe, idée qui est devenue à ce point familière qu'elle trouve un écho favorable tantôt passif, tantôt actif dans des partis politiques français, comme le Parti communiste ou les Verts. Le mot d'ordre, il est vrai, n'est pas toujours assumé, mais, d'une manière peut-être plus dangereuse, l'idée s'est transformée en une sorte de lieu commun, latent à une certaine opinion de gauche, toujours avide de nouveaux objets susceptibles de satisfaire son aspiration à la sainteté.

Notons que, tout comme pour les menaces d'anéantissement militaire ou pour le flot paranoïaque d'imputations criminelles, Israël est, à l'heure actuelle, le seul pays au monde, à bénéficier, en Europe, du projet de sa mise au ban des nations, et de son exclusion radicale des échanges économiques, commerciaux, culturels, techniques, universitaires. Ni la Chine, ni la Russie, ni l'Iran, ni tous ces autres pays où règne l'oppression la plus extrême, où la liberté d'expression est soit totalement bannie, soit trop dangereuse pour être pratiquée, où l'exploitation économique des masses est sans limite, où la discrimination raciale, sexiste, ethnique, politique est la norme naturelle aux yeux des gouvernants et des castes majoritaires, ne font l'objet d'un mouvement militant du genre de celui qui aujourd'hui vise Israël. La lecture d'Internet montre à quel degré de criminalisation systématique Israël est aujourd'hui porté, et pose une question. Qu'est-ce que la gauche a à voir avec un boycott qui est essentiellement l'otage de mouvements pour qui le mot "émancipation", le mot "liberté", le mot "égalité" sont des mots bannis ?

Il n'est pas vrai que l'Etat d'Israël pratique l'apartheid de près ou de loin à l'égard des Israéliens d'origines musulmane, druze, bédouine, chrétienne. Ceux-ci ont les mêmes droits politiques, sociaux, sanitaires, économiques, éducatifs que les juifs. S'il y a des inégalités, celles-ci sont conjoncturelles et démenties par de nombreux contre-exemples. Et bien sûr, et contrairement à ce qui se passait en Afrique du Sud, Arabes et juifs prennent les mêmes transports en commun, se transfusent le même sang, et ont des rapports sexuels qui ne sont soumis qu'aux préjugés culturels, familiaux et claniques qui règnent sans doute moins chez les juifs que dans les autres communautés. Il n'est pas vrai que la barrière, ou le mur, de séparation relève d'une politique de discrimination : les faits parlent d'eux-mêmes ; depuis sa construction, les attentats criminels commis par des kamikazes fanatisés sont désormais impossibles ; et c'est dans cette heureuse impossibilité que le "mur" trouve son unique fondement. Il n'est pas vrai qu'Israël ait commis des crimes contre l'humanité à l'égard des populations palestiniennes lors de la guerre de Gaza : aucun soldat israélien n'a commis de viols, de meurtres délibérés de civils, d'assassinats de masse comme il s'en est fait au Congo, en Tchétchénie, au Soudan, pour ne parler que d'exemples récents.

Et si les pertes civiles israéliennes se sont révélées bien moindres que les pertes civiles palestiniennes, c'est tout simplement que les responsables israéliens, soucieux de la vie de leurs compatriotes, ont mis en place des systèmes d'alerte et d'abris, tandis que, de l'autre côté, les miliciens du Hamas, dans la logique de leur conception terroriste du combat politique, ont sciemment exposé les populations civiles en s'abritant derrière elles. S'il y a eu des crimes de guerre, c'est que la guerre est criminelle, et qu'aucune armée, même l'armée israélienne, qui la plupart du temps a pris mille précautions pour prévenir les civils des bombardements, par SMS, par radio, ne peut éviter les crimes.

La politique actuelle du gouvernement israélien n'est pas une bonne politique, même si, il ne faut pas l'oublier, jamais la Cisjordanie n'a connu une évolution politique et économique aussi prometteuse. Pour autant le gouvernement israélien ne fait aucun crédit à la paix. Ce n'est pas seulement la pression de tel ou tel minuscule parti religieux qui en est la cause, c'est à l'évidence le manque de vision du premier ministre israélien. Israël mérite-t-il pour autant une politique de boycott ? Non. Car boycotter Israël serait non seulement en faire un Etat criminel, ce qu'il n'est pas, mais l'unique Etat criminel de la région. Ce serait sanctionner de manière démesurée un peuple et un Etat au prétexte d'une politique gouvernementale ponctuelle, quand bien même ce peuple et cet Etat ont su, par le passé, montrer, en restituant le Sinaï et Gaza, qu'aucun projet colonial ne pouvait leur être imputé comme fait de structure. Le boycott relève, si l'on se place d'un point de vue politique responsable, d'une profonde myopie politique : c'est, en fait, livrer Israël aux forces et aux Etats criminels qui l'entourent, sous le seul prétexte qu'il se défend trop maladroitement ou trop agressivement face aux menaces de destruction.

Lors des dernières élections régionales, certains ont été choqués de voir qu'un mouvement d'extrême gauche, le NPA, présentait une candidate qui portait le voile, affirmant par là sa foi musulmane. Mais personne n'a apparemment prêté attention au fait qu'elle portait également un keffieh autour du cou et qu'elle avait expliqué que son adhésion au NPA avait pour origine la campagne "antisioniste" de boycott à l'égard d'Israël. En votant pour cette candidate, votait-on pour le voile ou pour le keffieh ? Pour l'égalité entre les peuples ou pour la stigmatisation du seul Israël ? Pour les deux en même temps ? Un tel fait est profondément allégorique. Le boycott, c'est cela. C'est prendre avec le keffieh, le voile, ou inversement le voile avec le keffieh. C'est, dans une sorte de pure adhésion à un clan, se refuser à penser politiquement une situation qui est essentiellement politique. C'est en s'identifiant par le boycott à un acte symbolique massif et grégaire, faire d'Israël l'unique bouc émissaire d'un conflit qui, ne l'oublions pas, a entre autres pour enjeu son élimination de la surface de la Terre.
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
02 novembre 2010, 10:22
Voici trois des cinq liens cités dans l'article précédent publié par Braham.

Boycotter le juge français ou l'avocat d'Israël ? par Etienne Tête
LEMONDE.FR | 26.02.10 |
[www.lemonde.fr]

"'Boycott, désinvestissement, sanctions', une campagne pour la justice"
LEMONDE.FR | 31.03.10 |
[www.lemonde.fr]


Le boycott d'Israël est une arme indigne
Le Monde | 01.11.10
[www.lemonde.fr]
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
02 novembre 2010, 15:09
L’embarras cause dans le groupe JCall par leur Kamarade D. Cohen-Bendit

Quelques paragraphe de l’article sur Juif.org

[www.juif.org]

-----------------------------------------

.........Là où, cependant, le bât blesse le bureau de JCall, c’est lorsque l’on retrouve son nom sur une pétition soutenant ‘’la liberté d’expression’’ de ceux qui boycottent l’état israélien.

-Une ‘’liberté’’ qui encourage sciemment le viol de la loi française.

-Un soutien du député aux boycotteurs qui entrave et met à l’index la seule démocratie du Proche et Moyen-Orient et embarrasse fortement cette soi-disant association de ‘’citoyens Juifs européens indéfectiblement attachés à l’avenir et à la sécurité de cet État’’.

Un texte intitulé « Le boycott d'Israël est une arme indigne » cependant signé par un très petit nombre de comédiens, d’écrivains ou encore de politiques…..mais pas par Daniel Cohn-Bendit.

Est-il imaginable, en conséquence, que les membres dirigeants de JCall, à l’origine de ce texte et suite à la querelle autour de cet élu, n’aient point imaginé de quémander sa signature ? L’oubli, dans ce cas de figure ne paraît pas plausible.

Ne reste plus vraisemblablement que l’hypothèse de son refus de signer.

Gageons, alors, que dorénavant il sera mis à l’écart discrètement de toute autre manifestation publique. Ce qui vaudra aveu de cette mauvaise relation
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
02 novembre 2010, 15:15
Cohn-Bendit, le boycott et JCALL,
Par Patrick Klugman, membre du bureau de JCALL

29/10/10 - - : Crif

C’est bien connu, les procès d’intention sont ceux auxquels il est le plus difficile de répondre. En l’occurrence, l’acte d’accusation était présenté de manière tellement évidente qu’il aurait pu égarer même les mieux intentionnés. Je le résume: Daniel Cohn-Bendit est un « animateur de JCALL » ; Daniel Cohn-Bendit appelle au boycott d’Israël donc Jcall est favorable au boycott d’Israël.

Le syllogisme est séduisant et il aurait été pertinent si tout n’avait pas été faux dans son énoncé : Non, Cohn-Bendit, n’est pas un animateur de JCALL, il n’appelle pas au boycott d’Israël, lequel boycott est clairement rejeté par JCALL.

Il est vrai que la position de DCB sur cette épineuse question n’est pas d’une grande netteté. Elle consiste à soutenir la liberté de se prononcer sur le boycott sans toutefois endosser cette conviction. C’est flou, pas franchement courageux, éminemment contestable, mais cela ne peut s’assimiler à un appel au boycott. Par comparaison, les éminentes personnalités qui réclament l’abrogation de la loi Gayssot au nom de la liberté de l’enseignement ne sauraient être confondues avec des négationnistes.

Quoi qu’il en soit, l’expression du leader d’Europe Ecologie dans cette affaire, qu’on l’approuve ou qu’on la réprouve, lui est tout à fait personnelle. Signataire comme 7.500 autres de JCALL, mais ne faisant pas partie de ses instances, il n’a ni la qualité ni la prétention d’engager cette organisation. A JCALL, la cause est entendue et elle ne fait pas débat : nous n’admettons pas qu’une punition collective d’un autre âge soit infligée à Israël.

D’ailleurs, dans mon dernier billet je développai la thèse selon laquelle cette violente campagne antisioniste devait être combattue par la gauche au nom des idéaux de gauche. Ayant un peu de suites dans les idées, je suis fier d’annoncer que Le Monde publiera sous peu la première condamnation d’envergure du boycott d’Israël, sous la signature commune de personnalités de premier plan du monde politique, culturel et artistique. Nos procureurs seront ravis d’apprendre que cet appela été lancé à l’instigation de JCALL et signé par tous les membres de son bureau. Qu’ils n’en tirent cependant aucune gloire : l’initiative est plus ancienne et a des visées autrement plus importantes que mettre un terme à une polémique que l’on a tenté d’instruire sans succès en inventant à Israël des ennemis qui n’en sont pas.

(RCJ 29 octobre)

[www.crif.org]
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
03 novembre 2010, 02:50
Que de mots pour couvrir la Breche dans la muraille d'un groupe d'intellectuels Juifs qui avaient gagne l'admiration de presque tous les Amis d'Israel, mais qui avaient eu la faiblesse de se faire manipuler par une Gauche en declin (Shalom A'khshav et ses clones).
On assiste a un reveil de la majorite de JCALL et a des tentatives de detachement envers certaines brebis galeuses, dont le but principal a toujours ete LA UNE DES MEDIAS et a n'importe quelle sauce.
.
Je sais que notre Luron ne sera pas impressionne par ce palmares, mais voici un article pris sur le site Juif.org :
[www.juif.org]

-------------------------------



38 lauréats du prix Nobel contre le boycott académique d'Israël

2 Novembre 2010 - Juif.org



Dans une tentative de renverser la tendance des boycotts contre Israël, 38 lauréats du prix Nobel ont signé une déclaration condamnant les tentatives internationales de désinvestissement, de sanction ou de boycott des institutions académiques israéliennes et des centres de recherche du pays, selon un communiqué du Congrès juif mondial (CJM) publié mardi.

Suite a une initiative des chercheurs pour la paix au Proche Orient (SPME), les lauréats du prix Nobel ont accordé une attention particulière à la menace constante de boycott de l’université ben Gourion en Israël par l’université d’Afrique du Sud de Johannesburg, et des efforts des étudiants des universités californiennes.

Le rapport du CJM contient la déclaration suivante faite par les lauréats : « le boycott universitaire et culturel, les désinvestissements et les sanctions académiques sont l’antithèse des principes de la liberté académique et scientifique, l’antithèse des principes de la liberté d’expression et de recherche, et peut ainsi constituer une discrimination en vertu de l’origine nationale. Au lieu de promouvoir la paix, ils sont susceptibles d’êtres contre-productifs pour la dynamique de réconciliation qui mène à la paix. »

« Nous, les soussignés lauréats du prix Nobel, lançons un appel aux étudiants, professeurs, collègues et responsables universitaires pour défaire et dénoncer les appels et les campagnes de boycott, les désinvestissements et les sanctions prises contre les universités israéliennes, les institutions académiques et les centres universitaires et instituts de formation et de recherche affiliés à Israël, » poursuit le communiqué.

La déclaration se poursuit en disant que « nous, et beaucoup comme nous, nous sommes consacrés à l’amélioration de la condition humaine en faisant un travail souvent difficile et insaisissable pour comprendre des phénomènes complexes et apparemment insolubles. Nous croyons que l’université doit servir d’ouverture, être une communauté tolérante et respectueuse, de coopération et de collaboration pour résoudre les problèmes complexes, » dit le rapport du CJM.

Le SPME est un réseau de plus de 60 000 enseignants et chercheurs repartis sur plus de 4 000 campus.

L’initiative a pour but de créer la paix au Proche Orient, et s’efforce également d’obtenir un monde dans lequel Israël peut avoir des frontières sûres et obtenir la paix avec tous ses voisins.

Cette récente déclaration a été coordonnée par les prix Nobel Steven Weinberg de l’université du Texas, et Roger Kornberg de l’université de Stanford.
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
03 novembre 2010, 14:23
Pétition

Déclaration des Prix Nobel en réponse à la campagne BDS d'appel au boycott académique

03/11/10 - - : Solidarité

Convaincus que l’appel au boycott, au désinvestissement et aux sanctions des institutions académiques et culturelles :

-·Vont à l’encontre des principes de liberté académique et scientifique
-·Contreviennent aux principes de liberté d’expression et de recherche
-·Sont susceptibles de constituer une discrimination en vertu de l’origine relative à un Etat nation

Nous soussignés, Lauréats du Prix Nobel, appelons les étudiants, les enseignants et administrateurs de facultés à vaincre et dénoncer les campagnes d’appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions à l’encontre des institutions académiques, universitaires ou affiliées à des centres de recherche et de formation israéliens.

De plus, nous encourageons les étudiants, les enseignants et administrateurs de facultés à promouvoir et fournir des opportunités au débat académiques citoyen pour que les parties s’engagent vers une résolution des conflits et des problèmes plutôt que de servir d’incubateurs à la défiance polémique, la propagande et l’incitation à la haine.

Nous nous sommes dévoués, comme beaucoup d’autres, en faveur de l’amélioration de la condition humaine en consacrant notre tâche souvent difficile et insaisissable à la compréhension de phénomènes complexes et insolubles en apparence. Nous sommes convaincus que l’Université oeuvre en sa qualité de communauté coopérative et collaborative à la fois ouverte, tolérante et respectueuse, dédiée aux pratiques de résolution de problèmes complexes.

Signataires :

Sidney Altman
Yale University
Prix Nobel de Chimie, 1989

Kenneth Arrow
Stanford University
Prix Nobel d’Economie, 1972

Robert J. Aumann
Hebrew University of Jerusalem
Prix Nobel d’Economie, 2005

Mario Capecchi
University of Utah
Prix Nobel de Médecine, 2007

Aaron Ciechanover
Technion
Prix Nobel de Chimie, 2004

Claude Cohen-Tannoudji
École Normale Supérieure
Prix Nobel de Physique, 1997

Robert Curl
Rice University
Prix Nobel de Chimie, 1996

Edmond H. Fischer
University of Washington
Prix Nobel de Médecine, 1992

Jerome Friedman
Massachusetts Institute of Technology
Prix Nobel de Physique, 1990

Andre Geim
Manchester University
Prix Nobel de Physique, 2010

Sheldon Glashow
Boston University
Prix Nobel de Physique, 1979

David Gross
University of California Santa Barbara
Prix Nobel de Physique, 2004

James Heckman
University of Chicago
Prix Nobel d’Economie, 2000

Avram Hershko
Technion
Prix Nobel de Chimie, 2004

Roald Hoffman
Cornell University
Prix Nobel de Chimie, 1981

Russell Hulse
University of Texas Dallas
Prix Nobel de Physique, 1993

Tim Hunt
London Research Institute
Prix Nobel de Médecine, 2001

Daniel Kahneman
Princeton University
Prix Nobel d’Economie, 2002

Eric Kandel
Columbia University
Prix Nobel de Médecine, 2000

Lawrence Klein
University of Pennsylvania
Prix Nobel d’Economie, 1980

Walter Kohn
University of California Santa Barbara
Prix Nobel de Chimie, 1998

Roger D. Kornberg
Stanford University
Prix Nobel de Chimie, 2006

Harold Kroto
Florida State University
Prix Nobel de Chimie, 1996

Finn Kydland
University of California Santa Barbara
Prix Nobel d’Economie, 2004

Leon Lederman
Fermi National Accelerator Laboratory
Prix Nobel de Physique, 1988

Tony Leggett
University of Illinois Urbana-Champaign
Prix Nobel de Physique, 2003

Robert Lucas, Jr.
University of Chicago
Prix Nobel d’Economie, 1995

Rudolph A. Marcus
California Institute of Technology
Prix Nobel de Chimie, 1992

Roger Myerson
University of Chicago
Prix Nobel d’Economie, 2007

George A. Olah
University of Southern California
Prix Nobel de Chimie, 1994

Douglas Osheroff
Stanford University
Prix Nobel de Physique, 1996

Martin L. Perl
Stanford University
Prix Nobel de Physique, 1995

Andrew V. Schally
University of Miami
Prix Nobel de Médecine, 1977

Richard R. Schrock
Massachusetts Institute of Technology
Prix Nobel de Chimie, 2005

Phillip A. Sharp
Massachusetts Institute of Technology
Prix Nobel de Médecine, 1993

Steven Weinberg
University of Texas at Austin
Prix Nobel de Physique, 1979

Elie Wiesel
Prix Nobel pour la Paix, 1986

Torsten Wiesel
Rockefeller University
Prix Nobel de Médecine, 1981


[www.crif.org]

Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
04 novembre 2010, 01:22
LAUREATE ABSENTE

L'absence de la savante Israelienne, de l'Institut Weizmann a Rehovot, Mme YONAT E ADA, (Prix Nobel de Chimie,2009), de ce palmares, est inexplicable a mon avis.

Je voudraiS croire que les initiateurs de cette petition n'avaient pas pu la contacter a temps.
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
07 novembre 2010, 09:48
Ada Yonnat

Un ami à qui j’ai parlé de ma surprise de ne pas voir le nom de ADA YONAT, parmi les lauréats du Prix Nobel, au bas de la Pétition qui dénonce l’appel de BDS (au boycott d’Israël), n’était pas du tout étonné de cela.
Il me raconta que Mme Yonat a souvent soutenu des groupes d’extrême gauche et s’était exprimée, il y a quelques mois sur les médias électroniques pour la libération inconditionnelle des prisonniers palestiniens, voici une citation telle qu’elle a été reprise par Yossef Elgazi (journaliste de Haarets) :
‘ Professeur Ada Yonat a dit, « Tous ceux qui sont dans nos prisons, qui ne sont pas des criminels ordinaires, mais sont ceux que nous appelons Terroristes, qu’ils aient versé du sang ou pas (d’ailleurs ces définitions là ne me sont pas claires du tout), ils ne doivent pas être prisonniers chez nous »
[www.defeatist-diary.com]

Il me dit aussi que le soutien de Mme Yonnat pour la cause palestinienne était moins activiste que celui de sa cousine Dr Rouchama Marton, présidente et fondatrice del'association Médecins pour les Droits de l’Homme-Israël.
Elle avait préféré, lors de la 2e Intifada, porter ses secours dans des hôpitaux à Jénine et à Gaza plutôt que d’aider ses frères Juifs qui subissaient les explosions et les crimes perpétrés par les parents de ceux qu’elle soignait. Elle ne rate pas l’occasion d’accuser Tsahal (depuis la Campagne de 1956 jusqu’à la flottille pseudo humanitaire de nos jours) de tous les crimes possibles et imaginaires.
Elle, par contre, avait donné son support à BDS qui a initié le Boycott d'Israel.
Elle avait reçu le Prix The Right Livelihood Award, 2010, pour ce qu’il a appelé sa « Charité Mal Soignée qui commence par...." aider ses Ennemis et calomnier son Peuple.
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