Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
28 janvier 2011, 04:34
Pourquoi j’ai annulé un meeting propalestinien
Monique Canto-Sperber, philosophe, directrice de l’Ecole normale supérieure (rue d’Ulm) | Le Monde

jeudi 27 janvier 2011



Il est abondamment question dans la presse, depuis quelques jours, de l’annulation de la réunion que Stéphane Hessel devait tenir le mardi 18 janvier à l’Ecole normale supérieure (ENS), dont je suis la directrice.

Certains déplorent les pressions qu’aurait exercées le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) sur la direction de l’ENS, d’autres croient voir la liberté d’expression bafouée. Dans ce vacarme d’indignation sincère et de mauvaise foi mêlées, peut-on faire entendre les faits et les raisons ?



J’ai décidé d’annuler la réservation de la salle prévue pour ce meeting, dix jours avant la date où il devait se tenir. Je l’ai décidé seule. Si une situation analogue se présentait de nouveau, j’agirais de la même façon. Je n’ai eu aucun contact avec le CRIF. Au moment où j’ai pris cette décision, j’ignorais les démarches entreprises par plusieurs personnalités. Quiconque souhaitait savoir ce qui s’était vraiment passé n’avait qu’à me le demander. Mais les faits ou les explications se sont vite trouvés dépourvus d’intérêt. Une rumeur était lancée, et elle progressait en roue libre sur Internet, et même dans nos journaux d’information.

Voici les faits. A la mi-décembre 2010, une demande de réservation de salle émanant d’un chercheur de l’ENS m’a été soumise. Il s’agissait de réunir autour de Stéphane Hessel des normaliens et quelques personnalités pour débattre de la liberté d’expression. A cette requête, j’ai donné évidemment mon accord. Stéphane Hessel sera toujours accueilli dans notre école pour exposer ses idées et discuter avec nos élèves. J’ai eu maintes fois l’occasion de le lui dire.

Le 7 janvier, des amis m’ont transmis l’annonce de la réunion telle qu’elle circulait très largement sur de nombreux sites. Je regrette qu’aucun des articles qui ont consacré tant de colonnes à commenter ma décision n’ait jugé bon de reproduire cette affiche. Chacun aurait pu constater qu’il ne s’agissait aucunement d’une réunion interne à notre école entre Stéphane Hessel et des élèves, mais d’un meeting organisé par le collectif Paix Justice Palestine.org, qui soutient, entre autres, le boycottage des universitaires israéliens. L’appel largement diffusé laissait prévoir une assistance importante et totalement extérieure à l’école. J’ai aussitôt pris la décision d’annuler la réservation de la salle.

J’avais été trompée sur la nature exacte de cette réunion, ce qui est à soi seul un motif d’annulation. L’Ecole normale supérieure est un établissement de recherche et d’enseignement. Elle est aussi un lieu de débat, de réflexion, et de critique. Elle abrite de nombreux cercles d’études politiques. Y sont souvent organisées des réunions sur des sujets liés à l’actualité, y compris celui du Moyen-Orient, avec le souci d’une pluralité minimale de points de vue et le souhait d’un approfondissement dans la connaissance et la réflexion.

Ceux qui étudient et enseignent à l’ENS sont souvent engagés dans la réflexion politique, en cela ils prolongent la tradition de notre école. Mais ils n’avancent pas masqués, ils annoncent clairement la nature de la réunion qu’ils souhaitent organiser (interne, ou bien ouverte au public) et discutent avec nous de la façon dont nous pouvons, et parfois ne pouvons pas, l’accueillir. En particulier, nous ne souhaitons pas la tenue à l’école de meeting sans débat, où l’on ne fait que confirmer à plusieurs l’énoncé d’un point de vue.

J’ajoute qu’un rassemblement comme celui qui s’annonçait aurait très probablement, du moins c’est ainsi que j’en ai jugé - à tort ou à raison, je suis prête à en débattre -, entraîné des affrontements ; dans un tel cas, nous n’aurions absolument pas eu les moyens d’en assurer la sécurité. Entendre invoquer des motifs de sécurité fait souvent sourire, il est facile d’y voir un prétexte facile à produire. Mais tous ceux qui ont la charge d’un lieu qui accueille le public savent combien le souci de la sécurité est devenu obsédant, et aucun directeur d’établissement ne peut prendre raisonnablement le risque, même minime, d’un incident grave lorsqu’il a des raisons de le redouter.

Nous avons aussitôt fait part de cette décision au chercheur qui avait réservé la salle. Nous lui en avons expliqué les raisons. Nous lui avons proposé notre aide pour trouver rapidement un autre lieu dans Paris afin d’y tenir la réunion. Nous lui avons aussi fourni de nombreux contacts.

Voilà les faits, à première vue bien insignifiants. Cet épisode a toutefois provoqué une cascade d’articles et de prises de position, le plus souvent ignorantes de ce que je viens de rapporter. J’y ai reconnu l’expression des délices éprouvés à adopter la posture de victime et une surenchère de jugements édifiants. C’est ainsi que deux secrétaires nationaux du Syndicat de la magistrature parlent dans un article de "l’annulation, à la demande du CRIF, d’une conférence-débat qui devait se tenir à l’Ecole normale supérieure" (la présomption d’innocence est bien mal-en-point dans notre pays si même des magistrats jugent sans enquêter).

C’est ainsi encore que plusieurs professeurs de philosophie, anciens élèves de l’ENS, dont certains, du moins je le pensais, sont mes amis, s’indignent que le CRIF impose ses vues. Edifiant spectacle que celui de ces professeurs, "Et sur moi le soir tombe", qui, dans un jugement d’autorité que justifie à leurs yeux leur passé d’engagement politique, rappellent à l’ordre la directrice de leur chère école. Lui reprochent-ils sérieusement de n’avoir pas compris que dans la pensée de Stéphane Hessel se tenaient, non une bien-pensance à la fois critique et fort dogmatique, mais le souffle créateur de la pensée et la vision puissante des combats pour la liberté ?

J’ajoute, puisque cette tribune m’en donne l’occasion, que l’Ecole normale supérieure entretient des liens précieux d’un point de vue scientifique avec des universitaires et des équipes de recherche israéliennes. Aucune réunion publique appelant à les rompre n’aura lieu avec mon accord à l’ENS.

Depuis une semaine, on parle de l’Ecole normale supérieure dans la presse, et cela à propos de l’annulation de la réservation d’une salle. Que n’a-t-on plutôt traité des mutations de notre école et du rôle qu’elle veut aujourd’hui jouer dans la réflexion sur les filières d’élite, sur l’ouverture des enseignements à la recherche et à l’innovation et sur la capacité que peut avoir un établissement sélectif de reconnaître les talents ? Pourquoi n’a-t-on pas mentionné le combat que mène l’ENS pour la défense des valeurs liées au savoir, à la recherche et à la qualité de la transmission, aujourd’hui bien malmenées ?

Pourtant, l’enjeu est de taille car il s’agit de remédier à la plus redoutable forme de relégation sociale présente dans notre société et aussi de rappeler que des cultures sans savoir et sans étude deviennent vite des cultures somnambules. Puisqu’on parle depuis plusieurs jours de liberté d’expression, ne devrait-on pas d’abord en défendre la condition la plus sûre : l’accès à une éducation capable de former des esprits libres et critiques et le refus de l’oligarchie du savoir ? Là, ce sont de vraies victimes, mais des victimes sans voix, donc on les ignore.
http://www.lemonde.fr/idees/article...
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
28 janvier 2011, 07:11
UNE TRES BELLE ETUDE FAITE PAR L 'ANCIEN RABBIN MASSORTI DE NICE

Rabbin Yeshaya Dalsace :

DorVador, communauté Massorti de l'Est parisien

[dorvador.org]

[www.massorti.com]

Indignons-nous !

Stéphane Hessel, né à Berlin, résistant, déporté, ancien diplomate français et militant des Droits de l’Homme, vient de lancer un appel à l’indignation et au militantisme en faveur des causes humanitaires. Il dénonce l’indifférence et le repliement égoïste sur notre petit confort et cherche à secouer les consciences occidentales.

Il y a là quelques accents prophétiques et Hessel a raison sur le fond : l’indignation est nécessaire, elle doit nous éveiller et nous pousser à l’action. L’injustice est insupportable vue dans la perspective du discours prophétique et tout Juif quelque peu conscient de son héritage religieux et culturel ne doit pas hésiter à s’indigner.

Là où le discours d’Hessel devient difficile à accepter, c’est quand on constate la place prépondérante du conflit israélo-palestinien dans ses motifs d’indignation. Dans son petit essai de quelques pages « indignez-vous ! », vendu à un million d’exemplaire, il précise que la situation en Palestine est pour lui sa « principale indignation » dans le monde.

Je ne dis pas que la tragique situation du Proche-Orient et particulièrement celle des Palestiniens, ne mérite pas l’indignation, loin de là. Mais avant l’indignation, ce coin du monde mérite réflexion, créativité et audace politique. A écouter Hessel, on a l’impression que la solution à la tragédie est toute trouvée, facile et qu’il faudrait seulement s’indigner de sa non-application par l’une des parties : Israël.

C’est un peu court en réflexion politique ! Pourtant, l’ex-diplomate devrait être conscient des complexités politiques, historiques, stratégiques, démographiques, géographiques, religieuses et culturelles du Proche-Orient. Pour Hessel, le responsable de la situation est assurément Israël et la victime assurément palestinienne. C’est oublier la lourde part de responsabilité des Palestiniens eux-mêmes dans la situation qui est la leur et, sur le plan humanitaire, les centaines de vies israéliennes fauchées par un terrorisme sauvage ou le poids terrible que le conflit fait peser sur une société israélienne, en particulier sur sa jeunesse qui en paye le prix fort sans aucune Gaieté de coeur.

Si nous abordons les causes d’indignation au Proche-Orient, il faut être un peu sérieux et s’indigner tous azimuts. Certes contre les débordements de la politique sécuritaire d’Israël qui ne saurait avoir forcément raison pas plus que forcément tort ; mais aussi contre les régimes dictatoriaux et corrompus des voisins arabes ; contre une autorité palestinienne incapable d’un langage clair et au jeu trouble qui lui a fait perdre tout crédit auprès de la population israélienne et de ses dirigeants politiques de tous bords ; contre un mouvement comme le Hamas qui devrait rappeler, par sa démagogie, ses slogans antisémites haineux et ses sinistres parades paramilitaires, quelques vieux souvenirs à Stephane Hessel… Il ne s’agit pas de dire qu’Israël n’a aucun tort : il a sa part de responsabilité, de lourdeur et de bêtise politique ; il s’agit de s’indigner avec justice et lucidité et d’accepter de dénoncer les violences, égarements et injustices chez tous et non chez l’un en particulier, toujours le même.

Bien sûr, les Palestiniens ont des quantités de circonstances atténuantes du fait de leur manque de structure étatique et des difficultés de leur histoire. Mais cela ne justifie pas la gabegie aussi bien politique qu’économique qui a mené Gaza à la situation dans laquelle elle est aujourd’hui. Pourquoi ne pas s’indigner que, dans un monde ou près d’un milliard d’humains subissent de graves souffrances, 1/1000e de ces humains aient été aidés sans interruption depuis 60 ans comme aucun autre groupe et soutenus à bout de bras et de subventions sans jamais chercher à obtenir autre chose que l’entretien éternel du conflit et de revendications politiques irréalistes ?

Pourquoi Hessel ne va-t-il pas plus loin dans son indignation à propos de Gaza et ne pose-t-il pas la question du bien fondé d’une politique occidentale hypocrite et sans résultats probants sur le terrain ? Pourquoi ne s’indigne-t-il pas du manque total de main tendue par les dirigeants de Gaza à l’encontre de son si détestable voisin ? Pourquoi le sort de l’activiste Salah Hamouri, franco-palestinien emprisonné en Israël pour tentative d’assassinat mérite-t-il plus son soutien public que celui du soldat franco-israélien Guilad Shalit détenu par le Hamas depuis cinq ans en cachot sans jugement ni visite d’une quelconque organisation humanitaire, contrairement à Salah Hamouri ? Ce dernier sortira vivant des prisons israéliennes, le sort de Guilad Shalit est, hélas, autrement incertain…

J’en arrive ici à la question de la raison de cette fixation sur le drame de Gaza ? Indignons-nous, certes, avec raison, mais pourquoi particulièrement de la situation à Gaza ? Gaza n’est sûrement pas le meilleur endroit pour vivre, mais, du fait qu’Israël fournit directement ou indirectement eau, électricité, vivres, médicaments et produits divers, on n’y meurt pas de faim, cela même avec la sévère politique de blocus actuelle et contrairement à des zones entières de l’Afrique ; du fait que Tsahal reste une armée occidentale qui se veut morale et disciplinée, qui fait tout pour éviter les victimes collatérales y compris en avertissant à l’avance des bombardements sur des cibles militaires habilement et cyniquement mêlées aux civils par le Hamas, on n’y est pas massacré systématiquement comme dans tant de coins du monde ; les bavures de Tsahal, certes critiquables, notamment celles de l’opération « Plomb durci » en 2009, restent des bavures et non le fruit d’une politique d’éradication systématique ; on n’y est ni violé, ni pillé… contrairement à ce qui se passe sur tant de scènes de conflits épouvantables de par le monde. Pourquoi Gaza, systématiquement Gaza, quand les sujets d’indignation sont si nombreux ?

Le Soudan, par exemple, entre son conflit contre les chrétiens au sud et les massacres de civils au Darfour (en tout au moins 600.000 personnes tuées cette dernière décennie, des millions de réfugiés) vit un véritable génocide pour des raisons ethniques et religieuses sous la responsabilité d’un gouvernement identifié et facile à conspuer. Le centre de l’Afrique est plongé dans une véritable anarchie faisant des centaines de milliers de victimes civiles dans la zone d’influence des puissances occidentales dont la France. Le Nigéria est exploité par les compagnies de pétrole occidentales et dans cette zone d’exploitation, comme par hasard, l’ordre règne, « miracle » économique pour nous, mais désastre pour la population locale qui voit piller son sous-sol sans réelle contrepartie. Les responsables directs ou indirects de toute cette barbarie sont à portée de main et de voix de l’indignation de Stephane Hessel et des militants européens de la gauche radicale… Sans parler du Tibet, des Indiens d’Amazonie, de la Tchétchénie, des réfugiés en tout genre qui parcourent la planète en quête d’un havre quelconque et pour qui Gaza ressemble, sinon au pays de cocagne, du moins à un endroit viable et autrement meilleur que le leur ; la preuve en est qu’aucune embarcation de boat people ne cherche à fuir Gaza.

Mais la manne de l’indignation ne parvient pas jusqu’à eux, ou si peu, et leur visibilité médiatique n’arrive pas à la cheville de la couverture journalistique du malheur de Gaza.

Stephane Hessel est revenu choqué par sa visite des bidonvilles de Gaza. On le comprend et il faudra apporter un jour des solutions véritables à cette situation. Mais Gaza, lieu de pauvreté parmi tant d’autres, est pourtant aidé jusqu’ici comme aucun autre. En quoi, dans l’échelle des misères humaines, le sort des Gazaouis vivant de l’aide internationale mérite-t-il d’être la cause de la « principale indignation » de Stephane Hessel ? Quelle est la part de responsabilité des dirigeants palestiniens, plus particulièrement ceux du Hamas pour qui le conflit est la raison de vivre et l’apocalypse messianique une partie intégrante de la foi religieuse ? Pourquoi ne pas s’indigner du
lavage de cerveau subventionné par l’Occident que subissent les enfants de Gaza élevés dans la perspective d’égorger un jour le plus de Juifs possibles ?

Indignons-nous ! D’accord, mais avec raison et justice.

L’origine juive et une certaine mauvaise conscience par identification personnelle auraient-elles à voir dans les préférences et focalisations du glorieux indigné ? On peut comprendre un besoin psychologique de se dédouaner et de critiquer un Etat dont on pourrait être citoyen de droit par la Loi du retour, mais en quoi cela légitime-t-il une indignation si partiale et systématique ?

Ou est-ce parce qu’Israël demeure perçu par l’Europe comme une partie d’elle-même et de son mode de fonctionnement pacifié après la Deuxième Guerre mondiale et plus encore avec la chute du mur de Berlin, mode de fonctionnement que l’on voudrait bien voir exporté au Proche-Orient et appliqué par Israël, mais dont on sait qu’il n’a rien à voir avec le passé, la réalité actuelle et la mentalité du Proche-Orient.

Il s’agirait alors d’une bien mauvaise lecture de la carte géopolitique et donc d’une mauvaise leçon de diplomatie.

Stephane Hessel s’est enfin distingué par ses appels au boycott d’Israël. Que veut dire un tel appel au boycott des produits israéliens ? Voilà matière à s’indigner ! Discussions, débats ouverts sur la situation proche-orientale, d’accord, mais appel au boycott ? Le boycott veut dire clairement que les torts sont d’un seul côté, que toute la responsabilité pèse sur Israël. Mais cela veut dire aussi autre chose de plus symbolique : derrière un tel appel, il y a des relents de systématisation, de mise au ban contre une nation qui endosse si bien et si souvent le rôle du bouc émissaire et pour qui le boycott rappelle un passé bien réel et si douloureux.

L’appel au boycott est un peu facile, mais surtout dangereux dans un climat où la haine anti-juive focalisée sur Israël est monnaie courante dans bien des lieux et milieux de par le monde. Hessel, du haut de sa trop bonne conscience et de l’aura de son glorieux passé, joue avec le feu et gratte des allumettes susceptibles de causer quelques dégâts. Cela lui donnera sûrement alors un nouveau sujet d’indignation, mais en attendant le mal et la haine seront semés sur un terrain déjà beaucoup trop fertile.

Il faut souligner l’inefficacité économique d’un tel boycott dans le commerce globalisé actuel et donc l’ineptie pragmatique d’un tel appel.

Il faut souligner également son aspect contre-productif sur le plan politique même, dans la mesure où elle conduit la société israélienne à se braquer et à camper sur des positions défensives toujours plus fermes. Il s’agit donc bien avant tout d’une mesure symbolique qui doit être jugée comme telle. Hessel devrait comprendre qu’au niveau symbolique un tel appel est inadmissible et profondément injuste, en particulier venant des Européens.

Indignons-nous et boycottons ! Dans cette perspective, Hessel devrait proposer de stopper tout achat de gaz russe, de pétrole des différentes dictatures et régimes corrompus, de produits manufacturés en Chine, de minerais et autres matières premières en provenance d’une série d’Etats problématiques.

Je propose de prendre comme instrument de sélection de notre indignation et de nos mesures de boycott les rapports d’Amnesty International qui, au moins, contrairement à Hessel, a le mérite d’apporter des rapports détaillés et des faits avérés sur tous les endroits possibles de la planète. Hessel connaît les rapports d’Amnesty et il sait très bien que chaque page soulève l’indignation et que les quelques pages consacrées à Israël, pays en guerre mais pays de droit aux critères de fonctionnement politiques et juridiques occidentaux, ne justifient en rien le lynchage médiatique facile et systématique qu’il subit et encore moins d’être l’objet de la « principale indignation » de Stephane Hessel et ses amis.

Israël est un pays qui a ses défauts, sa part d’ombre, et qui a commis des erreurs, mais c’est un pays qui ne manque ni de dignité, ni de droit, ni de liberté et encore moins d’esprit critique et de sens du débat.

Indignons-nous donc, contre tous les salopards de la planète et toutes les injustices de l’Histoire, mais aussi contre le prêchi-prêcha facile de la bonne conscience d’Occidentaux nourris, chauffés, transportés, habillés et consommant les produits les plus divers au prix de la souffrance de déshérités répartis de par le monde. Heureux Occidentaux pour qui Gaza, telle une icône douloureuse, sert d’exutoire facile à une mauvaise conscience européenne qui ne passe pas. Heureuses âmes appelant à bon compte au boycott, donc à la haine, contre un pays clairement identifié à un petit peuple « dominateur » et beaucoup trop « sûr de lui » du fait d’une histoire tellement simple et tranquille, petit peuple agressif confronté à des ennemis tellement sympathiques et pacifistes comme le Hamas et le Hezbollah…

On peut critiquer la politique et les défauts d’Israël, je n’y vois pas de problème, mais le faire invariablement, sans recul, sans analyse au point de faire de cet Etat un paria et un coupable systématique auquel on reproche jusqu’à son existence (le boycott veut bien dire cela), que la dignité d’homme libre de Stephane Hessel permette que je m’en indigne !

Yeshaya Dalsace
(Rabbin, franco-israélien, rédacteur du site juif [www.massorti.com])
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
09 février 2011, 02:01
Du Vel d’Hiv’ au boycott : Une réflexion.

mardi 8 février 2011,

Les arguments, les attitudes et les poses des boycotteurs ne font pas illusion auprès de tout le monde. Si la rafle du Vel d’Hiv’ n’était pas le problème des "gens très bien" sous l’Occupation, Israël est devenu celui d’autres gens "très bien" d’aujourd’hui. Doit-on s’en étonner ?

Je reviens ce matin sur ce livre d’Alexandre Jardin, “Des gens très bien”, que je vous ai présenté lundi dernier à mon émission “ L’Etoile et le Jardin”. Dans cet ouvrage qui a fait scandale l’auteur ne craint pas de mettre à mal l’image de son grand-père Jean Jardin, qui fut directeur de cabinet de Pierre Laval premier ministre du Maréchal Pétain , condamné à mort et fusillé à la libération. Ce grand-père, était considéré par sa famille et son entourage comme un homme “très bien”. Mais le petit-fils réalise un jour que par ses fonctions, il ne pouvait pas avoir ignoré la rafle du Vel d’Hiv des 15 et 16 juillet 1942 qui permit l’arrestation de près de 15.000 juifs de tous âges et de toutes conditions qui furent déportés vers les camps de la mort. Il ne pouvait pas ignorer que son patron, Pierre Laval avait participé à l’élaboration de ce projet et qu’il avait même demandé comme une faveur aux Allemands de déporter aussi 4.000 enfants dont il ne savait pas quoi faire.

Mais ce n’était pas son problème. Pour ces “gens très bien”, que dénonce Alexandre Jardin, l’extermination de six millions de juifs dans les chambres à gaz était vraiment un “détail de l’Histoire” qui n’a jamais fait partie de leurs préoccupations. Les Allemands en déniant aux juifs la qualité d’êtres humains et en leur imputant toutes les tares et tous les crimes possibles en ont donné l’image de monstres malfaisants qui pour mieux tromper leur monde s’étaient déguisés en hommes. L’élimination de telles bêtes sauvages devenait donc une indispensable opération de salubrité publique. Pourquoi dans ces conditions ces “gens très bien” s’en formaliseraient-ils ? Se formalise-t-on de la mort des cafards ou de rats ?

Or, que se passe-t-il aujourd’hui ?

Nous assistons à une formidable offensive pour appliquer à l’état juif la méthode qui a si bien réussi pour éliminer l’homme juif.. La déligitimation, la diabolisation, l’accumulation d’accusations ignobles, de calomnies, permettent aux Islamistes, droit-de-l’hommistes, gauchistes en tous genres , parti anti-sioniste, comité BDS (boycott, désinvestissement, sanctions ) et leur cohorte d’idiots utiles, de convaincre les “gens biens” qu’on ne peut accorder la qualité “d’état” à ce qui n’est qu’une “entité sioniste” , un non-état, incarnation diabolique du mal, dont l’élimination devient ainsi nécessaire, tout comme hier la “vermine” juive d’Europe.

Et le cas échéant, si, à Dieu ne plaise, les ennemis du peuple juif arrivaient, à leurs fins, ces “gens biens”, comme le grand-père d’Alexandre Jardin, détourneraient la tête et fermeraient les yeux pour ne pas voir et garder une bonne conscience et il se trouverait des négationistes pour décréter que le peuple juif n’a jamais existé.

Lisez ce livre. Il vous fera réfléchir.

André Nahum
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
15 février 2011, 15:04
ISRAELVALLEY TOULOUSE -
LA REGION MIDI-PYRENEES VA SOUTENIR UNE MISSION EXPORT VERS ISRAËL.
SEULE OBLIGATION : PAS DE VENTES D'ARMES.
LES MILITANTS ANTISIONISTES ONT PERDU.

Publié le 14 février 2011
Par IsraelValley Desk

Selon Le Parisien : “Une cinquantaine de militants pro-Palestiniens, syndicalistes ou extrémistes de gauche, ont manifesté la semaine dernière à Toulouse pour dénoncer le versement d’une subvention du conseil régional de Midi-Pyrénées à une mission économique franco-israélienne, a constaté une journaliste de l’AFP. La Région indique que cette subvention s’inscrit dans le cadre d’une politique de soutien aux PME de Midi-Pyrénées qui veulent conquérir des marchés à l’étranger.”

“Des aides à 27 missions semblables sont soumises jeudi à l’approbation du conseil régional. La subvention de la mission en Israël est de 33.000 euros et aucune des PME concernée n’est liée au secteur de l’armement, a précisé le conseil régional. Sivan, un militant du comité Palestine de la Haute-Garonne, a manifesté pour “dire stop à la compromission du conseil régional avec la politique illégale, criminelle et coloniale de l’Etat d’Israël”. Des élus ou militants du Parti communiste, du NPA et du Parti de gauche ont également dénoncé le versement de la subvention.

[www.israelvalley.com]
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
20 février 2011, 08:28
NEWS: ISRAELVALLEY -
LE MANS - INTIMIDATION D'UN GROUPE DU BDS :
CARREFOUR ENCORE UNE FOIS ATTAQUE PAR DES MANIFESTANTS QUI HURLENT "BOYCOTT ISRAËL".

Par IsraelValley Desk - Rubrique: Boycott

Publié le 20 février 2011

Source Presse Régionale (1) : Boycott des produits israéliens : manifestation éclair au magasin Carrefour.

Aux cris de « Boycott, désinvestissement, sanctions », une quarantaine de personnes, portant des tee-shirts verts « Boycott Israël », et agitant des drapeaux palestiniens, ont investi les allées du magasin Carrefour du Centre sud, au Mans, samedi, à 15 h 30. Ils ont rempli cinq chariots de produits importés d’Israël : cageots d’avocats et lingettes pour bébés principalement.

Cette manifestation éclair était une initiative du collectif BDS en Sarthe, constitué de plusieurs associations : Génération Palestine, association France Palestine, Europe Écologie-les Verts, le NPA, le Parti de Gauche, Solidaires, l’Unef et la FSU. Ils dénoncent le fait que sous l’appellation « en provenance d’Israël », « 70 % des produits viennent en fait des colonies situées dans les territoires palestiniens occupés».

Après une demi-heure à sillonner les rayons sous l’œil médusé des clients, les manifestants ont quitté les lieux, en abandonnant les chariots. Non sans avoir demandé aux représentants du magasin de «ne plus commercialiser les produits made in Israël ».

[www.israelvalley.com]

Boycott des produits israéliens : manifestation éclair au magasin Carrefour

Aux cris de « Boycott, désinvestissement, sanctions », une quarantaine de personnes, portant des tee-shirts verts « Boycott Israël », et agitant des drapeaux palestiniens, ont investi pacifiquement les allées du magasin Carrefour du Centre sud, au Mans, samedi, à 15 h 30. Ils ont rempli cinq chariots de produits importés d’Israël : cageots d’avocats et lingettes pour bébés principalement. Cette manifestation éclair était une initiative du collectif BDS en Sarthe, constitué de plusieurs associations : Génération Palestine, association France Palestine, Europe Écologie-les Verts, le NPA, le Parti de Gauche, Solidaires, l’Unef et la FSU. Ils dénoncent le fait que sous l’appellation « en provenance d’Israël », «70 % des produits viennent en fait des colonies situées dans les territoires palestiniens occupés». Après une demi-heure à sillonner les rayons sous l’œil médusé des clients, les manifestants ont quitté les lieux, en abandonnant les chariots. Non sans avoir demandé aux représentants du magasin de «ne plus commercialiser les produits made in Israël».



[www.ouest-france.fr]
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
24 février 2011, 12:50
Le célèbre écrivain italien Umberto Eco s’en prend aux partisans du boycott d’Israël.


Umberto Eco a déclaré aux journalistes qu'il n’avait pas subi de pression pour se retirer de la foire du livre d'Israël, contrairement à l'écrivain britannique Ian McEwan qui a été encouragé par ses collègues à refuser un prix littéraire israélien.

Par Sela Maya

Le célébre romancier italien Umberto Eco, a contesté hier ceux qui prônent le boycott culturel et a déclaré que censurer les artistes en raison des actions commises par leurs gouvernements était assimilable au racisme.
Eco, un invité de la 25e Foire internationale du livre de Jérusalem, a fait ces commentaires lors d'une conférence de presse.

Published 24.02.11

Prominent Italian author lashes out at Israel boycott proponents

Umberto Eco told reporters that he faced no pressure to stay away from the Israeli book fair, unlike British writer Ian McEwan whose colleagues encouraged him to reject an Israeli literary prize.

By Maya Sela

Celebrated Italian novelist Umberto Eco yesterday challenged those who advocate cultural boycotts and said that censuring artists because of actions committed by their governments was akin to racism.

Eco, a guest of the 25th Jerusalem International Book Fair, made the comments at a press conference.

Last week, British writers called on prominent British novelist Ian McEwan to reject an Israeli literary prize in protest at Israel's treatment of the Palestinians.

McEwan, whose 11 novels include "Atonement" and "Amsterdam," accepted the prestigious Jerusalem Prize at the opening ceremony of the book fair earlier this week. His acceptance speech was peppered with tough criticism of Israeli policy toward Palestinians in the West Bank and East Jerusalem.

Eco told reporters that unlike McEwan, he faced no pressure from colleagues to stay away from the Israeli book fair and that he opposes boycotts. "I consider it absolutely crazy and fundamentally racist to identify a scholar, a private citizen, with the politics of his government," Eco said.

Asked about his opinion of the Israeli government, Eco would only comment that he has too much to say against the Italian government to speak about the Israeli government.

Eco, 79, the author of "The Name of the Rose" and "Foucault's Pendulum," is one of Italy's most popular novelists. His most recent historical novel, "The Cemetery of Prague," has attracted criticism from both the Vatican and the chief rabbi of Rome, for what some argued was an overly convincing presentation of the arguments of modern anti-Semitism - though the author clearly had the opposite intention.

At the press conference, Eco said he had a very Talmudic mind and once even suspected he was of Jewish heritage, since his grandfather was adopted, although his grandmother was Christian, which by Jewish religious law makes him a Christian. He said his fascination with Jewish culture is evident in his books, and when asked to name his favorite Israeli authors, he said he particularly enjoys reading A.B. Yehoshua.

Even before becoming acquainted with Israeli literature, Eco said, he had ties to the country. In this connection, he mentioned his relationship with Professor Moshe Idel, whom Eco described as "my personal kabbalist."

[www.haaretz.com]


Pièces jointes:
Eco Umberto.jpg
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
24 février 2011, 14:51
UMBERTO ECO CONTRE LE BOYCOTT.

AUTRES LEADERS ANTI-BOYCOTT :
FILLON, VALLS, AUBRY, HOLLANDE, ANNE HIDALGO, DELANOË, J-M LE GUEN, M. ALLIOT-MARIE, B. KOUCHNER ...


Par IsraelValley Desk

Publié le 24 février 2011

Umberto Eco, l’écrivain auteur notamment du “Pendule de Foucault” et de “Au nom de la rose”, participait mercredi à un Salon du livre à Jérusalem. Il a estimé que le boycott des universitaires ou des citoyens israéliens en raison de la politique de leur gouvernement “était une forme de racisme”. Il s’est exprimé en ces termes au sujet d’Ian Mac Ewan, écrivain britannique récipiendaire, il y a quelques jours, du prix de Jérusalem, qui subit les pressions des groupes britanniques favorables au boycott pour renoncer au Prix. (Copyrights : Gérard Fredj)

Caroline YADAN PESAH : "De très nombreuses voix s’élèvent en France et dans le monde pour condamner la campagne de boycott. 1. François Hollande, député (PS) de Corrèze, signataire de la Déclaration du 1er novembre 2010 parue dans Le Monde. 2. Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : " Je n’accepte pas que des personnes, responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au boycott de produits au motif (…) qu’ils proviennent d’Israël".

3. Bernard Kouchner, ex-Ministre des Affaires étrangères, co-fondateur de Médecins Sans Frontières : « Je rejette les appels au boycott. J’ai accepté de venir ici ce soir en tant que soutien de toujours de la cause palestinienne et comme ami des Palestiniens, pour vous dire que nous sommes opposés aux appels au boycott. Ne vous y trompez pas, les appels au boycott ne sont pas dirigés uniquement contre les produits, les sociétés ou les investissements. Ils sont également dirigés contre vos partenaires, ceux avec lesquels vous devez dialoguer et construire la paix.”

4. Bertrand Delanoë, maire de Paris, signataire de la Déclaration du 1er novembre 2010 parue dans Le Monde.

5. Jean-Marie Le Guen, député, signataire de la Déclaration du 1er novembre 2010 parue dans Le Monde.

6. François Fillon, Premier Ministre : « la démarche insidieuse qui consiste à utiliser le boycott au nom des droits de l’homme contre certains secteurs économiques marchands mondiaux n’a pas de sens. Il s’agit en réalité d’un contre effet économique et politique, puisqu’au nom de la solidarité le procédé contribue en fait à augmenter un peu plus les difficultés d’une région du monde déjà parcourue par la violence et le terrorisme, aggravant les conditions de vie économiques de ceux, Israéliens ou Palestiniens, que l’on fait semblant de défendre. Nous n’aurions pas relevé cette manipulation classique si elle n’était une occasion supplémentaire de conforter des idées racistes et antisémites dont la France ne parvient pas à se débarrasser. On peut ne pas être d’accord avec la politique de l’Etat d’Israël, mais l’amalgame commis entre Sharon, Israël, les juifs et le capitalisme international à des consonances historiques trop fortes pour qu’on le laisse se développer en toute impunité ».

7. Manuel Valls, député-maire d’Evry signataire de la Déclaration du 1er novembre 2010 parue dans Le Monde.

8. Martine AUBRY, Secrétaire Générale du PS : « Je pense que ceux qui prônent le boycott se trompent de combat : au lieu de porter la paix, ils portent l’intolérance, ils portent la haine. Et quand on veut un chemin de paix, on ne commence pas par porter cela. ».

9. Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, signataire de la Déclaration du 1er novembre 2010 parue dans Le Monde.

10. Tony Blair, Premier Ministre Grande-Bretagne :“Délégitimer Israël constitue une insulte non seulement aux Israéliens mais à tous ceux partagent les valeurs d’un esprit humain libre. » .

11. Michaël Martin, Ministre Irlandais des Affaires Etrangères : “Le gouvernement n’approuve ni soutient quelque forme de boycott que ce soit qui constituerait une atteinte inamicale au dialogue franc et honnête que nous avons toujours maintenu avec le gouvernement israélien. ».

12. Barack Obama, Président des Etats-Unis : « Personne n’a souffert plus que les Palestiniens /le peuple palestinien de l’échec du leadership palestinien à reconnaître Israël, à renoncer à la violence, et à envisager sérieusement une négociation pour la paix et la sécurité dans la région. »

PARMI LES SYNDICATS ET LES ASSOCIATIONS

La CGT : le boycott est une « punition collective à l’encontre des citoyens israéliens » et cette campagne « affaiblit et isole le camp de la paix en Israël ».

Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, signataire de la Déclaration du 1er novembre 2010 parue dans Le Monde.

Arielle Schwab, présidente de l’UEJF, signataire de la Déclaration du 1er novembre 2010.

Paul Howes, leader syndical australien, Président d’UNI Global Union : « Il s’agit d’une tentative de diaboliser Israël, de saper sa légitimité en suggérant que parmi sa population composée des familles de travailleurs, du personnel des entreprises qui cherchent à exporter, des universitaires qui veulent participer à la vie intellectuelle avec des collègues partout dans le monde, aucun d’entre eux ne devrait être traité équitablement, honnêtement ou équitablement dans le marché mondial. Sur cette base, je ne vois pas comment un syndicaliste peut soutenir le mouvement international BDS…

La réalité est que, malgré les titres des journaux : le mouvement syndical, en Australie et à travers le monde, n’a pas soutenu BDS. La majeure partie du mouvement syndical international, et en particulier au sein des syndicats de pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne et l’Autriche, reste solide comme un roc dans son soutien à Israël » Shaher Sa’ed, Secrétaire Général de la Fédération des Syndicats des Travailleurs Palestiniens (PFGTU)."

Caroline YADAN PESAH
Avocat à la Cour et Secrétaire Générale de Connec’Sion

[www.israelvalley.com]
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
03 mars 2011, 01:06

La justice marche sur la tête....!

Un autre exemple : si la personne agressée par Galiano lui avait mis son poing en pleine figure elle aurait sûrement "t"condamnée par ces juges que le monde nous envie....



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Débat Israël/Palestine

L'ENS condamnée pour "atteinte grave à la liberté d'expression"
Par Adeline Journet, publié le 02/03/2011 à 12:00

Le tribunal administratif de Paris a donné raison au collectif "Palestine ENS" à qui la direction de l'Ecole normale supérieure avait refusé la réservation d'une salle pour une conférence dans le cadre de "la semaine contre l'apartheid israélien". Explications.

L'Ecole Normale Supérieuse a été condamnée, samedi 26 février, pour atteinte grave à la liberté d'expression alors que la direction avait refusé la réservation d'une salle au collectif Palestine ENS dans le cadre d'un débat sur la situation israélo-palestinienne. Le 4 février, le collectif d'étudiants et de professeurs de l'ENS "Palestine ENS", faisait une demande de réservation de salle pour un débat dans le cadre de "la semaine contre l'apartheid israélien". Etaient invités à cette réunion, Omar Barghouti, analyste politique et initiateur de la campagne de boycott des produits israéliens, la réalisatrice franco-israélienne Simone Bitton ainsi que des étudiants israéliens et palestiniens. Omar Barghouti est depuis quelque jour l'objet d'une polémique, le consulat américain lui refusant son visa, alors qu'il est attendu aux Etats-Unis début avril pour la promotion de son livre Boycott, Désinvestissement, Sanction.

Le 21 février, la direction refusait la réservation de la salle prétextant que "les thèmes retenus troublaient l'ordre public", que l'utilisation du terme d' "apartheid" concernant Israël n'était pas légale, et ajoutant que le collectif avait "la possibilité d'organiser des réunions en dehors de l'école, ce qui éviterait à celle-ci de s'attacher l'image d'un message univoque, partial et de propagande".

Le 24 février, le collectif déposait une requête auprès du tribunal administratif de Paris afin de faire annuler le rejet de la direction, requête à laquelle le tribunal donnait raison, deux jours plus tard, le 26 février. Le juge a estimé que la directrice, Monique Canto-Sperber, avait "porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion qui constitue une liberté fondamentale". Monique Canto-Sperber avait jusqu'à hier, mardi 1er mars, pour étudier de nouveau la demande de Palestine ENS. Bien que le collectif se soit engagé à revoir l'organisation de la réunion en y instaurant un réel débat entre opposants et défenseurs, la direction campe sur ses positions et a rejeté de nouveau la demande du collectif.

Palestine ENS rapporte dans un communiqué que Maître Patrick Klugman, l'avocat de l'école qui est intervenu dans l'affaire, est également un membre du comité directeur du CRIF. Selon le collectif, la direction de l'école a convoqué lundi 28 février, un Conseil d'Administration extraordinaire visant à "faire adopter un texte restreignant la liberté d'organiser des conférences publiques à caractère politique" dans les murs de l'école.

Le 18 janvier dernier, une conférence sur le boycott des produits israéliens, à laquelle était convié Stéphane Hessel, avait été annulée par la direction de l'ENS, "pour des raisons de sécurité". Dans un article des Inrocks, Stéphane Hessel s'en était indigné, s'affirmant convaincu que l'annulation était due à des pressions du CRIF. Cette dernière polémique semble donc conforter l'hypothèse de l'ancien résistant. Palestine ENS contactée par LEXPRESS.fr, se déclare prêt à saisir le Tribunal administratif de nouveau, "puisque la réponse donnée par la Direction est identique à la précédente et est motivée par les mêmes arguments présentés par son avocat lors de l'audience".
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
04 mars 2011, 08:39
Israël fabrique un vaccin révolutionnaire contre l’Alzheimer et les AVC

Espérons que les antisémites qui boycottent les produits fabriqués par les juifs israéliens changent un jour d’avis. Un pareil médicament pourrait sauver leurs vies !



Israël a apparemment mis au point un vaccin contre la maladie d’Alzheimer… Qui agit également de protection contre les Accidents Vasculaires Cérébraux. Il s’agit d’un spray nasal.

Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, qui travaillent sur un vaccin nasal deux-en-un depuis plusieurs années, viennent de confirmer que leur médicament pourrait protéger contre la maladie d’Alzheimer et les accidents vasculaires cérébraux. Le vaccin semble réparer les dommages vasculaires dans le cerveau en s’attaquant directement aux problèmes sur système immunitaire du corps.



Selon un article à paraître dans les prochaines semaines dans la revue Neurobiology of Aging, le vaccin n’a pas seulement une fonction préventive, mais pourrait aussi aider à combattre les symptômes d’Alzheimer qui sont déjà présents.

Cette percée est d’un intérêt extraordinaire pour des dizaines de millions de personnes à travers la planète. Rien qu’aux Etats-Unis, une personne sur 8 développe la maladie d’Alzheimer et sa perte de mémoire dévastatrice.

“Nous avons découvert ce médicament alors que nous testions un produit nouveau contre la grippe. Et avec succès, nous avons introduit une réponse immunitaire contre les protéines amyloides dans les vaisseaux sanguins” explique le Dr Dan Frenkel, responsable de la découverte avec le professeur Howard Weinger de Boston.
Re: Le boycott d'Israël est une arme indigne
04 mars 2011, 14:23
Israël fabrique un vaccin révolutionnaire contre l’Alzheimer et les AVC

Espérons que les antisémites qui boycottent les produits fabriqués par les juifs israéliens changent un jour d’avis. Un pareil médicament pourrait sauver leurs vies !


Alors là non Elsa, à la guerre comme à la guerre,,, il faut absolument qu'ils boycotte à grande échelle ces vaccins qui ne sont surtout pas pour eux, et qu'ils nous débarassent le plancher,,, Ha! Ha ! Ha!


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