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ET CA BARDE AUSSI EN EGYPTE ....

Envoyé par elsa 
Re: ET CA BARDE AUSSI EN EGYPTE ....
18 février 2011, 06:35
La Paix après Moubarak.


Par José Maria Aznar, ancien 1er ministre d’Espagne, président de Friends of Israel Initiative Wall Street Journal. Traduit par Albert Soued, pour www.nuitdorient.com

jeudi 17 février 2011, par Desinfos

"Ceux parmi nous qui croient aux sociétés ouvertes, à la démocratie et à la liberté ont l’obligation d’aider à ce que les bouleversements qui se déroulent au Moyen Orient ne tournent pas l’aigre".

Le choix entre la liberté et un dictateur autocratique se fait de lui-même, la liberté finit par l’emporter. C’est pourquoi nous n’avons pas besoin de verser de larmes pour la chute du chef égyptien Hosni Moubarak.

Cependant il serait erroné de penser que son départ apportera automatiquement la démocratie à l’Egypte, car une vraie démocratie ne se limite pas à des élections libres. Elle implique un réseau d’institutions publiques indépendantes et libres de toute ingérence gouvernementale, allant du judiciaire aux médias et profondément ancrées dans une culture de tolérance.

. La liberté dans le monde arabe n’est pas un rêve impossible, pourtant nombreux sont ceux qui souhaiteraient un statu quo, à commencer par les islamistes. Si nous voulons vraiment aider l’Egypte à vivre l’aube d’un régime de liberté d’expression et de tolérance religieuse, il est important pour nous de ne pas faire l’erreur d’accepter au nom de la "tolérance", la présence d’une composante intolérante dans les nouvelles institutions publiques. Et pour éviter que l’Egypte ne devienne un second Liban, les Frères Musulmans ne devraient pas approcher du pouvoir.

Pour commencer, la communauté internationale devrait demander à la nouvelle Egypte de réaffirmer son engagement de respecter ses obligations internationales, notamment le traité de paix avec Israël. Se conformer à ce traité évitera des dépenses militaires coûteuses et le risque d’une nouvelle confrontation dans la région.

En 1974, les dépenses pour la défense d’Israël représentaient 30% du Pnb, aujourd’hui ce pourcentage n’atteint pas les 8%, du fait d’une paix de 30 ans obtenue par les accords de Camp David en 1979. Pendant toutes ces années, aucun des 2 pays n’a eu à se préoccuper de problèmes de frontières.

La meilleure façon pour l’Egypte de se concentrer sur une plus grande prospérité, c’est de se conformer aux termes du traité de paix signé avec Israël.

La meilleure façon pour la Communauté Internationale de garantir la stabilité de la région, c’est de faire en sorte que l’Egypte comprenne juste cela.

En fin de compte, l’Egypte ne pourra jamais devenir une démocratie véritable et paisible si elle ne met pas un terme à la pratique de l’enseignement de la haine du peuple juif et de blâmer Israël pour ses propres erreurs. Comme il n’y a jamais eu à Sharm el Sheikh de requins entrainés par le Mossad, de même Israël n’a jamais été "une puissance impérialiste" cherchant la domination…

La démocratie n’est pas compatible avec la recherche continue d’un ennemi extérieur, qu’on blâme en toute occasion, pour faire diversion des vrais problèmes. Une Egypte démocratique n’est pas compatible avec une culture de la haine qui encourage la violence contre Israël et le peuple juif. La démocratie requiert un changement d’attitude à l’intérieur comme à l’extérieur, et, par conséquent une mentalité différente et une nouvelle approche de l’éducation.

Hosni Moubarak est tombé, mais cela ne signifie pas que l’Egypte aussi doive tomber nécessairement. Si nous voulons vraiment aider l’Egypte, la meilleure chose à faire est de lui montrer un chemin clair vers la démocratie, en lui montrant les ornières.

La première étape est de montrer du respect à la seule démocratie stable de la région, Israël.
Re: ET CA BARDE AUSSI EN EGYPTE ....
21 février 2011, 01:59
Egypte : L’armée offre le Square Tahrir au radical islamisme pour y prêcher le Jihad




DEBKAfile Reportage spécial 19 février 2011, 9:52 PM (GMT+02:00)

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info
[www.debka.com]


Tags: Egypt military junta Muslim Brotherhood Qaradawi US



Youssouf Al-Qaradawi, le prédicateur islamiste sunnite


Pour leur première semaine au pouvoir, les nouveaux dirigeants militaires de l’Egypte ont franchi deux caps qui n’ont strictement rien à voir avec la réforme démocratique. Ils ont autorisé Yousouf al-Qaradawi, le prédicateur radical sunnite, exilé par Hosni Moubarak, à revenir au pays et à y tenir un meeting triomphant, Square Tahrir, vendredi 17 au soir, marqué par son appel à marcher sur Al Aqsa à Jérusalem. Depuis le Qatar, al-Qaradawi justifiait déjà les attentats-suicide contre les Israéliens, de façon obsessionnelle jusqu’à l’hallucination. Leur seconde décision a consisté à donner leur permission à deux navires de guerre iraniens de transiter par le Canal de Suez.

Des voix dans l’Administration Obama ont commenté, depuis que Moubarak a été renversé, que les Frères Musulmans prenant part à une transition politique en Egypte ne devraient pas à être une mauvaise chose. Les responsables américains de la sécurité qui ont fait leurs exposés au Congrès n’ont pas précisément brillé par leur connaissance en profondeur au sujet de la confrérie.

En parfait contraste, le Premier Ministre Benyamin Netanyahou a averti que le rôle d’une forte présence musulmane dans le gouvernement mettrait le traité de paix israélo-égyptien en danger.

Vendredi soir, les évènements au Caire et dans d’autres villes égyptiennes – et l’éclairage qu’ils apportent sur les intentions des dirigeants de l’armée- ont conduit la plupart des observateurs à s’assoir et à y regarder à deux fois quant aux débouchés escomptés de cette révolution populaire.

Jeudi 17 février, les Frères Musulmans ont été autorisés à prendre la responsabilité des manifestations de l’opposition sur l’emblématique Square Tahrir, et ont obtenu la permission de construire une plateforme, alors que les autres partis de l’opposition s'y sont vus interdits. En prévision du grand évènement de vendredi soir, les soldats se sont retirés de l’esplanade du square, et le bras des puissantes brigades des Frères Musulmans ont pris place. Les dirigeants de l’opposition qui ont tenté d’escalader la plateforme aux côtés des porte-parole des Frères Musulmans ont été refoulés et évincés manu-militari du Square sans que l’armée interfère.

En employant ces moyens, les dirigeants du Conseil militaire ont réalisé deux objectifs : laisser les masses d’adhérents, dans le Square, réduire le rôle joué par les autres factions durant le soulèvement de 18 jours ; et deuxièmement, ceci a envoyé un signal d’avertissement à l’Administration Obama, l’incitant à cesser de pousser à une transition rapide vers la démocratie, parce que cela ne pourrait conduire qu’à une prise du pouvoir au gouvernement et au parlement par les Frères Musulmans.

Le sermon prêché par Qaradawi, une personnalité respectée dans beaucoup de cercles sunnites, n’a rien en commun avec les objectifs de liberté, de droits civiques, de réformes, d’une vie meilleure, pour lesquels le peuple a manifesté durant 18 jours sur le Square Tahrir. Non seulement, d’après Qaradawi, le peuple égyptien devrait partir en guerre et conquérir Al Aqsa, mais le Caire devrait ouvrir la frontière égyptienne avec Gaza à « nos frères », du Hamas palestinien. Il a martelé à domicile, des exigences qui renverraient l’Egypte bien au-delà du simple abandon du traité de paix de 1979 avec Israël et ouvrirait la voie au Jihad.

Pour donner toute l’ampleur nécessaire à son discours, les dirigeants de l’armée égyptienne ont offert au prêcheur radical une audience nationale, à travers les écrans de la télévision nationale.

Les sources de Debkafile au Moyen-Orient pensent que l’attitude des généraux à l’égard d’un radical de notoriété publique peut prendre sens dans des termes régionaux : depuis trois décennies, en vivant au Qatar, Qaradawi a apporté une légitimité aux dirigeants de la dynastie Al-Thanis, aux yeux des cercles islamistes. Le régime militaire au Caire espère que sa présence en Egypte contribuera à leur acceptation par la confrérie musulmane.

Le Square Tahrir de ce vendredi était, par conséquent, le terrain d’expérience en vue d’une coopération future [entre l’armée et les Frères Musulmans]. S’il continue de travailler de manière lissée, Youssouf al-Qaradawi apparaîtra, parmi les têtes de l’opposition comme le plus proéminent des candidats civils au pouvoir dans le pays, disposant de la plus vaste influence sur la chaîne de décision du Conseil suprême de l’armée. Un autre secteur de la politique extérieure de Moubarak dont les Généraux ont fait un axe de renversement, durant leur première semaine au pouvoir, concerne l’Iran. Pour la première fois en trois décennies, des navires de guerre iraniens ont reçu la permission de transiter par le Canal de Suez, sur leur route vers la Méditerranée et la Syrie, et à retourner vers la Mer Rouge et leurs bases au pays par la même route.

Les dirigeants militaires doivent avoir réalisé qu’ils offraient à Téhéran la possibilité d’avancer d’une longueur supplémentaire dans ses aspirations expansionnistes et de renforcer l’alliance conduite par l’Iran, avec la Turquie, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. Tous ces alliés possèdent des ports en Méditerranée.


Tout comme l’Arabie Saoudite a accueilli ces mêmes navires de guerre iraniens à Jeddah, pour faire comprendre à l’Administration Obama que Riyad tournait ses regards vers Téhéran et loin de Washington, ainsi fait le régime militaire au Caire, signalant à Washington et Jérusalem que la politique de Moubarak consistant à boycotter l’Iran et à maintenir les révolutionnaires chi’ites de Téhéran à bonne distance de l’Egypte, du Sinaï et du Canal de Suez, est de l’histoire ancienne.
Re: ET CA BARDE AUSSI EN EGYPTE ....
23 février 2011, 02:33

La marine israélienne élève son niveau d'alerte.


Par Marc Henry

23/02/2011 | Mise à jour : 08:26

L'un des deux bateaux iraniens en transit sur le canalde Suez pour rejoindre la mer Méditer­ranée. AFP PHOTO/STR
Deux navires de guerre iraniens sont entrés mardi en Méditerranée après avoir emprunté le canal de Suez.

«Qui sera le patron du Moyen-Orient ?» : telle est la question que posait Sylvan Shalom, le vice-premier ministre israélien, en faisant allusion à l'apparition, mardi, pour la première fois depuis plus de trente ans, de deux bateaux de la marine de guerre iranienne en Méditerranée.

Un patrouilleur et un navire de ravitaillement ont franchi le canal de Suez avec l'autorisation des autorités égyptiennes et se dirigeaient vers les côtes de la Syrie, un autre pays hostile à l'État hébreu. «L'Iran entend ainsi exploiter les révolutions qui se produisent dans la région au Moyen-Orient pour élargir son influence avec comme objectif de contrôler un jour la grande majorité des exportations mondiales de pétrole», a ajouté Sylvan Shalom. Auparavant, Avigdor Lieberman, le chef de la diplomatie, avait qualifié l'initiative de l'Iran de «provocation», tandis que Benyamin Nétanyahou, le premier ministre, s'était empressé d'annoncer une prochaine augmentation du budget de la Défense. Malgré l'aspect martial de ces déclarations et l'élévation par la marine israélienne de son niveau d'alerte afin de pouvoir «répondre immédiatement» à toute «provocation» , les médias estiment qu'Israël ne réagira pas dans l'immédiat. «La présence de ces deux bateaux iraniens n'a aucune signification militaire et ne change en rien l'équilibre des forces face à la marine israélienne et à la 6e flotte américaine, qui patrouille en permanence dans toute la Méditerranée» , prévoit Yakoov Amidror, un général de réserve, ancien patron du service d'analyse des renseignements de l'armée. Les menaces provenant des missiles iraniens susceptibles un jour d'être équipés de têtes nucléaires constituent un danger bien plus tangible.

Hasard du calendrier : quelques heures après l'arrivée en Méditerranée des deux bateaux iraniens, Israël et les États-Unis ont annoncé un test réussi du Hetz, un système de missiles antimissiles au large des côtes de Californie. Cette arme, développée conjointement par les deux pays, est censée permettre de protéger le territoire israélien ainsi que les bases américaines dans le Golfe contre des attaques de missiles iraniens de type Shahab 3. Lors de l'essai, un missile «ennemi» a été ainsi repéré à temps par un radar, puis détruit en vol.

Répondre aux défis des islamistes palestiniens
Une semaine auparavant, l'armée israélienne a procédé à l'un des derniers essais de «Dôme de fer», un système de défense antiroquettes. Cet équipement, qui doit être déclaré officiellement opérationnel dans les prochaines semaines, est lui aussi destiné à répondre aux défis lancés par les islamistes palestiniens qui contrôlent la bande de Gaza et le Hezbollah.

Israël n'est en effet pas parvenu à empêcher la fourniture d'armes iraniennes au Hezbollah. «Le matériel militaire ne sera pas acheminé par bateaux, il continuera à l'être par des avions qui atterrissent chaque jour sur les aéroports syriens avant d'être transporté par camions vers le Liban», affirme le général Amidror, en soulignant qu'Israël ne peut se permettre «d'attaquer chaque convoi» sans déclencher une guerre avec la Syrie.

Re: ET CA BARDE AUSSI EN EGYPTE ....
05 mars 2011, 15:42
La classe selon Moubarak

Hosni Moubarak n'a plus le pouvoir en Egypte, mais il n'a pas tout perdu : cette semaine, les internautes ont redécouvert le costume que portait l'ex-chef d'Etat en octobre 2009 lors d'une visite en Slovénie. Les rayures de sa veste étaient en fait composées du nom du leader égyptien. Selon Rue 89, le vêtement aurait pu être réalisé par Tom James qui propose des costumes aux rayures personnalisables. Prix : entre 9.300 et 18.000 euros pièce.

[next.liberation.fr]

Pièces jointes:
Moubarak-costume.jpg
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