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Le Terrorisme palestinien

Envoyé par lapid 
Re: Le Terrorisme palestinien
30 avril 2011, 06:08
Etat de Palestine : alerte rouge ! - Analyse - Par Stéphane Juffa - Pour Metula News Agency - 23 avril 2011

Source : [www.menapress.org] Etat de Palestine : alerte rouge ! (info # 012304/11)

EXTRAIT :

Il faut le redire clairement : le moment stratégique est extrêmement mal choisi pour décréter la création de l’Etat de Palestine. Il suffirait, en effet, qu’une vague verte – et pas forcément une prise de pouvoir proprement dite – balaye l’Egypte, la Syrie et d’autres Etats de la région, pour voir la Palestine suivre le mouvement, et Israël, se retrouver voisine d’un régime type Hamas à Gaza, à 15 kilomètres du centre de Tel-Aviv.

Et les convenables Mahmoud Abbas et Salam Fayyad seraient emportés par la lame, tandis que Barack Obama pourrait être chassé de la Maison Blanche par les électeurs, de même que Sarkozy, Fillon et Juppé, qui viennent d’assurer le Président palestinien, à Paris, que 2011 "devrait être l’année durant laquelle un Etat palestinien serait créé".

Les Israéliens pourraient ainsi se voir imposer, disons dans un laps de deux ans, une guerre pour leur survivance, sur les lignes de départ de la Guerre des Six Jours.

Face à cette perspective hautement inconfortable, et devant la frénésie de presque toutes les capitales occidentales, de procéder à l’accouchement de la Palestine sans perdre une seconde de plus, même sur la base d’un traité bâclé, il est raisonnable d’énoncer quelques vérités.

Et plutôt que les dire nous-mêmes, de laisser le Président Shimon Pérès, la personnalité la plus appréciée des Israéliens, toutes époques confondues, le faire à notre place : c’est hier (vendredi) que Pérès a déclaré qu’ "Israël doit faire la paix et non (se contenter de) suggérer des plans de paix".

Le Président, qui fêtera ses 90 ans à la tête d’Israël en août 2013, et qui a visiblement conservé toute sa clairvoyance, a ajouté : "(…) si nous ne voulons pas (qu’on nous impose) des plans étrangers, la meilleure solution consiste en un plan de notre cru, et si nous en produisons un, les autres ne poursuivront pas avec les leurs".

Ajoutons à ces sages paroles, que l’on peut mettre les axiomes de Pérès au passé, et reformuler la chose ainsi : si Israël avait énoncé un plan cohérent d’arrangement avec les Palestiniens, elle ne serait pas à redouter la reconnaissance internationale de la Palestine à l’ONU en septembre.

Si Netanyahu n’avait pas brutalement interrompu les négociations de paix commencées sous Olmert et Livni, et qui s’acheminaient en direction d’un traité viable pour l’Etat hébreu, Israël n’en serait pas à combattre quasi seule et le dos au mur.

Ce, quand de toute façon, ce seront, au mieux pour Israël, les principes des pourparlers Livni-Erekat qui seront appliqués dans n’importe quelles circonstances, tandis que les Palestiniens, se sentant le vent dans le dos, ont, depuis deux ans, rehaussé le seuil de leurs exigences.

Comment en irait-il autrement, quand la France, cent pays du monde et l’administration Obama, sont tout près de reconnaître la Palestine sur les frontières de 1967.

Certes, la proposition européenne (Grande-Bretagne-France-Allemagne), quant à elle, parle des frontières de 1967, aménagées de quelques rectifications, obtenues dans le cadre d’échanges d’autres territoires...
LIRE LA SUITE...
[www.menapress.org] Etat de Palestine : alerte rouge ! (info # 012304/11)
Re: Le Terrorisme palestinien
30 avril 2011, 14:11
L’heure de vérité - ParArmand Mangeant - Pour Israel7.com - 30 avril 2011

L’accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah sous l’égide de l’Égypte a provoqué une réponse claire et immédiate de Netanyahu : « Entre la paix et le Hamas, il faut choisir. »

Voilà qui est vite et bien dit. Malheureusement ce n’est pas suffisant. Il faut conclure et passer aux actes.

La politique de Netanyahu sur le conflit est dans l’ensemble théoriquement satisfaisante.

Mais les prises de position ne suffisent pas et nos ennemis jouent à un jeu pervers où nous nous laissons empêtrer. Les Arabes sont, ne l’oublions pas, d’excellents diplomates, et, avouons-le, bien plus habiles que les Israéliens.

Leur technique est classique et proverbiale : ne pas arracher la barbe d’un barbu mais lui arracher les poils un à un. C’est exactement la méthode qu’a choisie Abbas, bien plus habile qu’Arafat. Avec la régularité d’un métronome, il a arraché les poils jour après jour, concession après concession, sans rien donner en échange.

Le ressort psychologique des dirigeants israéliens est leur volonté d’obtenir la paix à tout prix, ce qu’Abbas a compris : il joue donc au chat et à la souris, évite les questions qui l’obligent à des concessions et renverse le cours de la partie : donnez d’abord telle concession. Celle-ci accordée, il invente une raison spécieuse qui l’oblige à demander une concession de plus. Et on repart pour un tour. C’est pour cela qu’il refuse un entretien direct avec Netanyahu : il a besoin d’un écran, en l’occurrence Obama, qui lui permette l’esquive et offre une nouvelle condition. On comprend fort mal qu’Israël tombe dans un piège aussi grossier.

Pourtant n’importe quel commerçant connaît fort bien le jeu du marchandage, autre spécialité orientale. L’acheteur essaie de marchander le prix. Si le vendeur fait la moindre concession, l’acheteur se trouve devant une énigme : comment être sûr que le vendeur dévoile son dernier prix ? Il n’a qu’une solution : renchérir à la baisse. Il connaît ainsi le dernier prix qui est celui où le vendeur renonce à la transaction.

Ainsi fait Abbas et Israëll essaie de nouveau d’offrir une autre concession. Or on en est arrivé à l’heure de vérité.

Puisque Israël a commis l’erreur d’entrer dans ce jeu, il ne reste qu’une seule solution avant la déroute : dire qu’à ce prix là, il n’est plus vendeur.

Si Netanyahu ne répond pas à Abbas que dans ces conditions aucun accord n’est possible et que nous renonçons à la paix en nous préparant à la bataille inévitable.

Il faut cependant que ce ne soit pas qu’un jeu de rôle. Il faut en tirer les conséquences, dire à Obama, au Quartet et tous les autres que le rideau est tombé et le spectacle terminé. Alors bien sûr, avec le bâton d’une main et la carotte de l’autre, ils feront semblant de jouer les bons offices pour renouer le dialogue. Netanyahu doit tenir et resté inébranlable malgré les menaces ou les promesses. Le prétendu « processus de paix » est terminé. Israël doit alors mettre la barre très haut : aucun débat avant le reconnaissance d’Israël comme État juif; non à la division de Jérusalem. Seule concession possible : la propriété et l’inté­grité d’al-Aqsa mais non du sol. Des frontières sûres et recon­nues et le renoncement aux prétendues frontières de 1967 qui ne sont que des lignes de cessez le feu. Reconnaissance des Arabes israéliens comme une minorité d’Israël et en contrepartie, droit d’une minorité juive dans le futur État arabe de Cisjordanie, ce qui implique l’abandon de la scandaleuse prétention d’un État judenrein.

Il faut que nos exigences soient consolidées par un référendum ou une loi de la Knesset.

Bien sûr, l’explosion la plus violente sera celle de l’Occident plus encore que celle, habituelle, du lobby arabe. Et c’est là qu’il faut comprendre que notre véritable ennemi, notre plus dangereux ennemi est l’Occident. Il ne faut surtout pas en avoir peur. Il n’est pas en mesure de nous faire la guerre ou s’y ridiculisera comme au Vietnam, en Libye, en Yougoslavie et ailleurs non qu’il ait peur ou qu’il ne soit pas assez puissant mais seulement parce que l’Occident ne peut supporter les pertes humaines, prévisibles si, par aventure, il attaquerait Israël.

Il ne faut pas avoir peur car nos exigences celles de la justice et de la vérité. Mais si Netanyahu n’enterre pas le processus à nos conditions c’est le processus qui nous enterrera.
Re: Le Terrorisme palestinien
30 avril 2011, 14:27
Hamas-Fatah: les dessous d’un accord fragile - Par Hélène Prudhon - 29 avril 2011

Les deux factions palestiniennes ont signé un accord historique de réconciliation au Caire. Quels sont les facteurs qui ont débouché sur ce règlement surprise que plus personne n’attendait? En quoi l’édition 2011 est différente du «ratage» de 2009?

Les pourparlers entre le Fatah et le Hamas commençaient à passer aussi inaperçus que les réunions du Quartet pour le processus de paix. Peu de médias ont relevé les récents allers-retours au Caire des délégations des deux frères ennemis. L’affaire n’est en effet pas nouvelle: depuis des années, elles tentent sous le patronage égyptien de régler leurs différends.

Un accord de réconciliation avait même failli aboutir en octobre 2009 mais le Hamas s’était retiré au dernier moment. L’accord surprise signé par les deux délégations, le 27 avril, a donc pris de court l’ensemble des observateurs. Malgré les récents bouleversements au Moyen-Orient, personne ne pariait sur un règlement aussi rapide.

En janvier dernier, la diffusion des «Palestine Papers» (ces documents secrets sur les dessous des négociations de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne) avait rappelé la profonde fracture qui divise le Fatah et le Hamas. Dans un papier publié sur le site de la chaîne qatarie Al-Jazeera, le diplomate britannique Alistair Crooke qualifiait même d’ «impossible» l’optique d’une réconciliation nationale:

«L’inimitié (à Ramallah) à l’égard du Hamas a été si systématisé, si “construit” dans chaque parcelle de la vie quotidienne et des institutions qu’il faudrait casser tout ce qu’Abbas et les Américains ont construit durant la dernière décennie pour faire de la “réconciliation” autre chose qu’une coquille vide.»

Les membres des forces de sécurité de la police palestinienne de Ramallah seraient recrutés sur preuve d’une «hostilité personnelle» à l’égard du Hamas. Les «Palestine Papers» confirment le constat de nombreuses ONG sur le terrain: harcèlement, arrestations arbitraires, voire même des cas de torture, notamment sur les journalistes accusés de travailler à la solde de l’autre camp.

Alors comment expliquer l’accord surprise signé entre les délégations du Fatah et du Hamas le 27 avril au Caire? Qu’est ce qui a changé depuis la réconciliation avortée d’octobre 2009, surtout du côté du Hamas qui avait enterré l’accord?

Pressions de la rue palestinienne

Les jeunes de la «Coalition du 15 mars» pour la fin des divisions veulent voir leur empreinte dans l’accord qui vient d’être signé au Caire. Suite aux mouvements tunisiens et égyptiens, des jeunes de Gaza et de Ramallah ont occupé épisodiquement le pavé pour exiger une réconciliation de leurs leaders. Les deux factions palestiniennes n’ont jamais été très sensibles à l’expression de la rue, surtout que celle-ci est restée trop fragmentée pour réellement peser.

Quelques heures après la signature de l’accord de réconciliation le 27 avril, la police du Hamas est même allée jusqu’à disperser, matraques à la main, les quelques Gazaouïs venus se rassembler pour exprimer leur joie. Les manifestations anti-division n’ont certainement pas été l’argument le plus décisif dans la récente volteface des deux frères ennemis.

L’affaiblissement de la Syrie

Des deux factions palestiniennes, le Hamas est assurement celle qui exprimait le moins ouvertement sa volonté de se réconcilier avec le Fatah. Il y a quelques semaines encore, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas accusait le mouvement islamique de bloquer ses demandes de visite à Gaza. Mais les troubles actuels en Syrie agissent comme un facteur de déstabilisation pour le Hamas. La direction exilée du mouvement islamique est l’hôte de Damas depuis 1999, suite à son expulsion de Jordanie.

Aujourd’hui, le leader du groupe, Khaled Meshaal, est pris entre deux feux. Politiquement, le mouvement est allié avec le pouvoir syrien alaouite de Bachar el-Assad mais, idéologiquement, le Hamas est issu de la mouvance des Frères musulmans, réprimée par le pouvoir syrien et pleinement associée aujourd’hui à la révolte de la rue. Dans l’hypothèse d’une chute de Bachar el-Assad, le Hamas pourrait payer son soutien affiché à un régime qui a tué des centaines de manifestants et être forcé de quitter les lieux. Un dilemme qui l’a rendu certainement plus attentif aux propositions de la nouvelle Egypte.

L’habilité de l’Egypte

La diplomatie «post-Moubarak» signe un coup d’éclat. Exit le chef des renseignements honni par le Hamas Omar Souleimane, le nouveau ministre des Affaires étrangères Nabil Al-Arabi, est apprécié par le mouvement islamique. Plus critique à l’égard des accords de paix avec Israël, il veut faciliter le transport de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, y compris des matériaux de construction interdits du côté israélien de la frontière. Par ailleurs, il s’est récemment prononcé pour l’ouverture permanente du point de passage de Rafah.

Son numéro 2, le nouveau chef des renseignements Murad Muwafi a, de son côté, accéléré le cadence de l’examen du dossier «réconciliation», au point mort durant les dernières heures de Moubarak. Une efficacité qui a été immédiatement remarquée par les diplomates israéliennes qui auraient envoyé, ces dernières semaines, pas moins de cinq délégations pour le mettre en garde contre un accord entre les deux factions palestiniennes.

L’émergence de nouveaux acteurs suite à la révolution égyptienne a contribué à débloquer la situation du côté du Hamas. De son côté, le Fatah ne se trouve plus en position de force depuis la chute d’Hosni Moubarak, son plus fidèle allié.

La perspective d’un Etat palestinien pour fin 2011

Mahmoud Abbas tenait à une réconciliation avec Gaza avant de porter le dossier de l’Etat palestinien devant l’ONU. Difficile, en effet, pour lui de proclamer la naissance de la « Palestine » dans les frontières de 1967 alors que la bande de Gaza fait toujours chambre à part. Du côté du Hamas, l’échéance de septembre 2011 a-t-elle contribué à infléchir ses positions vers une réconciliation palestinienne? «Pourquoi y aurait-il des discussions? Abbas n’a rien à offrir.»

C’était le constat des «Palestine papers» en janvier dernier. S’il reste opposé à toute négociation avec Israël, le mouvement islamique désire rompre l’isolement de Gaza sur la scène internationale. «Le Hamas est beaucoup plus pragmatique que les mouvements salafistes qu’il combat», explique Naji Shourab, professeur à l’université Al-Azhar de Gaza. La première étape était de se faire adouber par l’Egypte post-Moubarak, pays le plus peuplé du monde arabe.

Jeu de dupes?

L’accord de réconciliation est beaucoup moins ambitieux que le texte avorté d’octobre 2009. C’est aussi l’une des explications de son succès si rapide. Le Hamas et le Fatah semblent en effet avoir abandonné l’idée d’une grande réconciliation sur le fond, comme cela avait été tenté en 2009 sous l’égide de Moubarak. A l’époque, le Fatah avait exigé du Hamas qu’il reconnaisse l’ensemble des accords signés avec Israël.

De son côté, le mouvement islamique voulait imposer dans le texte l’obligation de «lutte contre l’occupation sioniste». Des exigences refusées par les états-majors des deux camps. L’accord du 27 avril semble exclure le sac de nœud idéologique pour consacrer le pragmatisme: un gouvernement transitoire de technocrates pour gérer les affaires courantes et surtout des élections d’ici un an.

«Ce gouvernement est autorisé à faire deux choses: fixer une date pour les élections et reconstruire Gaza. La politique est du domaine de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et nous continuerons à suivre ma politique», a averti le président Mahmoud Abbas lors d’une conférence de presse le 28 avril.

En d’autres termes: pas question de gouverner main dans la main. Chacun conserve son pré-carré: Abbas a répété que les négociations de paix avec Israël restaient «son» dossier. En échange, le Hamas n’est pas «obligé» de reconnaitre Israël. Par ailleurs, le mouvement islamique garde le contrôle de la bande de Gaza. L’accord avorté de 2009 prévoyait le déploiement d’une force commune Hamas-Fatah de 3.000 hommes sur le territoire. Il semble que cette idée ait été abandonnée aujourd’hui. En revanche, les deux factions ont convenu de libérer les prisonniers politiques et de mettre en place un Haut comité pour les questions de sécurité, un organisme qui tend à n’être rien d’autre qu’une coquille vide.

Plus qu’une réconciliation, c’est surtout un pacte fragile de non-agression qui a été décidé au Caire en attendant les futures élections. «Reste à savoir si le fossé idéologique qui perdure entre les deux mouvements permettra d’arriver jusqu’à-là», tempère Naji Shourab, professeur à l’université Al-Azhar de Gaza.

Les élections permettront de réellement déterminer qui sortira vainqueur sur l’autre. Une question laissée en suspens depuis 2006. La profonde inimitié soulignée par Alistair Crooke à travers les «Palestine Papers» n’a certainement pas disparu avec la poignée de main du Caire.
Re: Le Terrorisme palestinien
03 mai 2011, 02:12
Réconciliation palestinienne : le casse du siècle - Par Michel Lévy - 1 mai 2011



La soudaine réconciliation palestinienne surprend. Après tant de haine et de tueries, les factions palestiniennes auraient subitement fait table rase du passé douloureux pour s’unir et former un gouvernement de transition. Dans un si long conflit, la spontanéité des sentiments n’a pas sa place à moins d’un évènement particulier… Et l’évènement de ces derniers jours, c’est une promesse de 5 milliards de dollars…

''Tous les points de divergence sont aplanis''


Youssef est fixeur pour les journalistes étrangers dans la bande de Gaza. ''La réconciliation, personne n’y croit ici, ça doit encore être une combine'', laisse-t-il échapper lorsque je lui demande, au téléphone, son sentiment sur l’annonce surprise de la signature prochaine d’un accord entre le Hamas et l’Autorité palestinienne. Il n’a ''sincèrement'' pas d’explication et pense que ça durera deux trois mois au plus. ''Les frères''s’entretuent, se pourchassent, se haïssent depuis des années, comment pourraient-ils ''avoir aplani tous les points de divergence'' comme le déclare Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas. Si rapidement…

Expliquer ce soudain revirement

Avec un peu de recul et en écartant l’effet d’annonce spectaculaire, il faut observer quelques évènements récents et actuels pour expliquer ce soudain revirement. Tout d’abord, la situation des soutiens du Hamas s’est gravement détériorée depuis quelques temps. La Syrie, en premier lieu, voit l’autorité de Bachar Al Assad grandement remise en cause par la contestation populaire. La terrible répression qui s’ensuit n’arrive plus à étouffer l’aspiration des Syriens à un véritable changement et Khaled Meshaal, le chef du bureau politique du Hamas, qui vit à Damas, sent le vent tourner. La Syrie devient un pourvoyeur de moins en moins fiable de fonds et d’armes pour le Hamas et les tenants d’un nouveau régime syrien ne seraient pas tendres avec ceux, comme le Hezbollah, qui a envoyé ses hommes aux côtés de l’armée syrienne et le Hamas qui entretient des liens si étroits avec le pouvoir actuel. Et l’Iran… Malgré les déclarations de son président Mahmoud Ahmadinejad, les conflits personnels entre dirigeants iraniens sont à son comble, la situation intérieure très incertaine, la situation économique en déliquescence. Le fameux axe Iran-Syrie-Hezbollah-Hamas est au bord de l’implosion du fait des difficultés internes de chaque partenaire.

Le dernier coup du Hamas

Pendant que l’Autorité palestinienne engrange les succès diplomatiques, le Hamas tente un coup, il y a quelques semaines. Il fait envoyer une pluie de missiles sur le sud d’Israël, tire au missile anti-char sur un bus scolaire israélien et attend une réaction massive des Israéliens. Une réaction où des civils seraient massacrés sous les bombes israéliennes provoquant une réprobation internationale, un point de focalisation de l’opinion qui détournerait l’attention des révoltes arabes et surtout redonnerait au Hamas ''son statut de victime des crimes de guerre israéliens''. Et avec lui son lot d’aide internationale et surtout de fonds… Mais les choses ne se passent pas comme prévu. La réponse israélienne n’est pas à la hauteur des attentes, bombardements de quelques tunnels de contrebande, frappes sur des lanceurs de roquettes avec la mort de quelques Palestiniens dont deux adolescents mais surtout les médias internationaux font peu cas de cette nouvelle flambée de violence sur la bande de Gaza, trop occupés avec les révoltes arabes et le tremblement de terre au Japon. Autre coup dur pour le Hamas, l’assassinat de Vittorio Arragoni, un militant italien pro palestinien par un groupe salafiste. Alors que se prépare une nouvelle flottille ''de la Liberté'' pour Gaza, le coup est rude et trouble ceux, dans le monde, qui mobilisent une partie de leur temps et de leur argent pour ''la libération de la Palestine aux mains des agents sionistes''. Et leur argent…

Vers la reconnaissance ''de facto''

Pendant ce temps, Mahmoud Abbas et Salam Fayyad continuent leur stratégie de reconnaissance ''de facto'' d’un Etat palestinien. Plus de 110 pays ont déjà reconnu ''la Palestine'', plus que la majorité requise à l’ONU, les Européens s’apprêtent eux aussi à reconnaître cet Etat, ce qui aurait un écho sans précédent aux Nations-Unis. Barack Obama, allié d’Israël, semble ne pas vouloir impliquer l’Amérique dans une opposition radicale au projet, souhaitant lui aussi la création d’un Etat palestinien. Les dirigeants palestiniens veulent demander en septembre à l'Assemblée générale de l'Onu de reconnaître un Etat palestinien en Cisjordanie et aussi dans la bande de Gaza. Alors tout va bien pour l’Autorité palestinienne. Sauf le financement du projet et son autorité dans la bande de Gaza…

5 milliards de dollars…

Le 13 avril, Salam Fayyad présente la facture devant la conférence des donateurs réunis à Bruxelles. 5 milliards de dollars… Un plan de développement en trois ans. "Nous avons distribué ce plan aux donateurs et ils l'ont bien accueilli", se réjouit le ministre palestinien de la Planification, Ali al Djarbaoui. Les détails du plan seront présentés de manière plus formelle aux pays donateurs en juin lors d'une conférence internationale. En Juin… Et nous sommes en Mai…

Inquiétude du Hamas qui sent ses soutiens financiers s’effondrer et l’éventualité de se partager un pactole de 5 milliards de dollars. L’Autorité palestinienne qui pour obtenir le pactole se doit de régner sur la bande de Gaza, condition incontournable pour un soutien financier des pays donateurs… Alors, comme dirait Youssef, il faut trouver une combine…

Les dirigeants du Hamas ont déjà laissé entendre qu’une trêve de 20 ans serait possible avec l’ennemi sioniste. Pour les islamistes, tout n’est qu’une question de temps, les Croisés ont bien régné deux siècles sur la Palestine alors les Sionistes finiront un jour par partir…

Le casse du siècle
Oubliant soudainement ses diatribes guerrières et ''tous les points de divergence'' avec l’Autorité palestinienne, le Hamas accepte un accord de réconciliation avec ses frères et se prépare à rejoindre un gouvernement de transition. Et n’oublie pas que des élections seront organisées bientôt, des élections qui d’après sondages et spécialistes, pourraient les voir sortir grands vainqueurs des urnes… Et garder pour eux les 5 milliards de dollars ! Le casse du siècle ! Quant à Mahmoud Abbas et Salam Fayyad, ils n’ont pas le choix… ''Les Palestiniens n’avaient d’autre choix que de s’unir s’ils veulent être crédibles sur la scène internationale. C’est un accord de circonstance'', analyse Nuha Musleih, une journaliste palestinienne.

Les ''pays donateurs'' ont-ils lu le livre d’un certain Mosab Hassan Yousef, fils d’un fondateur du Hamas ? Dans ''Le prince vert'', il décrit le fonctionnement des responsables palestiniens. Pas du peuple palestinien, mais de ses responsables… L’argent est souvent la première motivation de ses chefs… Les ''pays donateurs'' ont-ils en tête les sommes pharaoniques versées au peuple palestinien depuis 1948 ? Pour le peuple palestinien ? Ou dans les poches des dirigeants palestiniens ? Mais où est donc l’argent versé depuis tant d’années, des sommes qui auraient dû largement permettre au peuple palestinien d’améliorer sa condition ?
N’en déplaisent à tous les grands analystes et idéologues du Proche-Orient, l’argent est la principale source du conflit et en continuant dans cette attitude, ''les pays donateurs'' sont les artisans du malheur des peuples de la région.

Une longue période de souffrance attend Palestiniens et Israéliens et dans 20 ans, les fils du Hamas continueront encore de prier et de provoquer le départ et la fin des Sionistes… Et les ''pays donateurs'' continueront à donner pour au moins avoir la paix… pour eux !
Re: Le Terrorisme palestinien
03 mai 2011, 14:23
Ismaïl Haniyeh : « Un acte terroriste américain » - Par Amit Cohen – Pour Maariv - 3 mai 2011

Le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui doit signer demain au Caire l’accord de réconciliation avec le Fatah, a vivement condamné hier la mort du chef d’al-Qaïda, Oussama Ben Laden. « C’est un acte terroriste américain qui, s’il est avéré, prouve que les Etats-Unis poursuivent leur politique qui consiste à réprimer et à verser le sang des Arabes et des Musulmans », a déclaré Haniyeh.

Ismaïl Haniyeh a rejeté les affirmations d’Israël selon lesquelles le Hamas et al-Qaïda partageraient une même idéologie et a souligné qu’entre les deux organisations existent des différences substantielles. « Toutefois, malgré les divergences, nous condamnons le meurtre d’un combattant du Jihad arabe », a-t-il ajouté.

Suite à ces propos, l’ambassadeur d’Israël aux Nations-Unies, Meron Reuben, a publié une déclaration dans laquelle il affirme : « Les déclarations d’Ismaïl Haniyeh témoignent des positions problématiques de son organisation et confirment le fait que le Hamas est une organisation terroriste qui soutient et encourage des attaques contre des civils innocents. C’est une organisation avec laquelle Israël n’est pas prêt à dialoguer, à moins qu’elle ne subisse un changement substantiel et profond en reconnaissant Israël, en supprimant l’article de la charte du Hamas qui appelle à la destruction d’Israël, en mettant fin aux violences contre Israël et en respectant les accords signés entre Israël et les Palestiniens. Ces déclarations prouvent une nouvelle fois que la réconciliation entre le Hamas et le Fatah doit inquiéter la communauté internationale. Israël félicite les Etats-Unis pour l’élimination du terroriste Oussama Ben Laden et soutient pleinement la lutte sans compromis de la communauté internationale contre le terrorisme ».

Du côté de l’Autorité palestinienne, en revanche, on félicitait hier les Etats-Unis pour l’élimination. « C’est la fin d’un homme qui était impliqué dans des actes de terrorisme et de destruction », a déclaré le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad. Le porte-parole du gouvernement, Rassan Hatib, a quant à lui déclaré que l’élimination d’Oussama Ben Laden contribuera à la paix dans le monde.
Re: Le Terrorisme palestinien
03 mai 2011, 14:43
Le ’Hamas demande à l’OLP de mettre fin à la reconnaissance de "l’entité sioniste" et de mettre l’accent sur la "résistance" - Par Aschkel - 3 mai 2011

Source : www.aschkel.info sources -alqassam. et elderofziyon

Dans un éditorial des presses gazaouies Ismaël Haniyeh demande à l’OLP de clore le dossier des prisonniers politiques et de mettre fin aux discussions et aux accords avec Israël pour faire avancer le consensus national de réconciliation. Lors d’une réunion avec un nombre d’éditeurs de journaux et de chaîne par satellite de la Bande de Gaza Lindi 02.05,

il a confirmé que le gouvernement du ’Hamas est prêt à payer les droits de la réconciliation palestinienne pour les prochaines élections Il a mis l’accent sur l’arrêt par l’OLP de toute reconnaissance de l’entité sioniste et mettre l’accent sur la résistance "résistance". La signature de l’accord est un nouveau départ, et nécessite des efforts et la disponibilité de toute bonne foi pour réaliser les aspirations du peuple palestinien.
Re: Le Terrorisme palestinien
03 mai 2011, 15:30
Oraison funèbre de Ben Laden - par Meir Ben-Hayoun - Pour Israel7.com - 3 mai 2011

Après que le leader du Hamas dans la Bande de Gaza a condamné l’élimination de Ben Laden, les voix qui pleurent le chef du réseau d’assassins d’Al Qaeda se multiplient au sein des Arabes d’Israël.

Dans un reportage vidéo révélé au public ce soir sur la chaine israélienne de télévision Aroutz 10, on y voit un prêcheur musulman en état d’hystérie faire l’oraison funèbre de Ben Laden sur dans la mosquée Al Aqsa qui se trouve sur le site le plus sacré du judaïsme à Jérusalem, le Mont du Temple. Preuve pour qui en a besoin que les mosquées sur le Mont du Temple sont des foyers d’incitation terroriste par seulement contre Israël, mais contre tout ce que ce qui est civilisé sur cette planète. Dans le plus beau langage d’imprécation musulman, le prêcheur n’a évidemment pas omis de promettre ce qui ne peut être tenu, à savoir « qu’Obama et Bush seront pendus sur une corde ». Et pour préciser sa pensée pour qui ne l’aurait pas compris : « les chiens ne se réjouiront pas longtemps pour avoir tué des lions ».

Pour bien comprendre cet état de deuil et de tristesse, il est à préciser que la dernière fois que la mosquée d’Al Aqsa a été en état de liesse, ce le fut en réaction au massacre lorsque les cinq membres de la famille Fogel, dont les trois enfants en bas âge ont été sauvagement assassinés le 12 mars dernier dans l’implantation d’Itamar.
Re: Le Terrorisme palestinien
04 mai 2011, 02:15
Pourquoi protestes-tu contre Israël ?

Dans cette vidéo très pédagogique, tout ce qui est reproché à Israël est passé au crible. Rien n’est omis, ni la surdité bornée de celui qui choisi de « protester contre Israël »...

JForum.fr

Voici le clip :








1 Message
Pourquoi protestes-tu contre Israël ?

2 mai 16:26, par kouky
encore une fois un bon article (video).il y a souvent de bonnes choses...mais a chaque fois,je m’enerve. tu me l’envois, je l’envoi à yakov, qui l’envoi à yossef, qui l’envoi à .... etc etc, ça tourne entre nous. les convaincus se convainquent entre eux ! super ! pas moyen d’exterioriser ? je propose la mise a la retraite antisipée (c’est la mode) de tous les fonctionnaires d’israel chargés de la communication (propagande,pub etc).que les journalistes (VOUS) se posent la question"à quoi ils servent" ? il est de temps que tout ce joli monde se remette en question....ils disent que la presse, media,com, sont aux mains des juifs ? donnez leur raison,faites pression sur tous ceux qui peuvent intervenir, il est dejà tard mais peut etre pourriez vous passer a la contre offensive ???? cordialement en colère...... smiling smiley
Re: Le Terrorisme palestinien
04 mai 2011, 07:59
Les États-Unis scandalisés par le Hamas - Le Figaro - 4 mai 2011

Les États-Unis ont jugé aujourd’hui que la condamnation par le mouvement palestinien Hamas du raid américain mené dimanche au Pakistan pour tuer Oussama Ben Laden était scandaleuse. "Ils sont scandaleux", a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Mark Toner, à des journalistes, faisant référence aux dirigeants du Hamas. "Ben Laden était un criminel et un terroriste", a-t-il ajouté.

Le chef du gouvernement du mouvement palestinien Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a condamné hier le raid américain qui a tué le chef du réseau al-Qaida, y voyant "la poursuite de la politique d’oppression américaine fondée sur l’effusion du sang des Arabes et des musulmans"
Re: Le Terrorisme palestinien
04 mai 2011, 08:04
Terrorisme : les organisations terroristes (Hezbollah, Hamas...) pleurent Oussama Ben Laden - 3 mai 2011

Après le Hamas palestinien, qui avait dès lundi 2 mai fait part de sa tristesse quant à « la perte d’un combattants de l’islam et un moudjahid contre les ennemis de Dieu », l’ancien secrétaire général du Hezbollah, Sobhi Toufaïla, a également pleuré le chef d’Al-Qaïda, ce mardi, qualifiant Ben Laden d’un « héros sincère qui a abandonné les richesses et le confort de cette vie pour défendre la cause de Dieu et son idéal jusqu’au martyre... ».

Le journal « al-Akhbar », organe de presse du Hezbollah, avait également regretté mardi la perte d’un grand homme, un grand moudjahid qui a terrorisé le monde entier. Concernant l’immersion du cadavre de Ben Laden dans la Mer d’Oman, « al-Akhbar »a titré : « une rose dans l’océan ! »

Omar Bakri, un autre islamiste radical sunnite (du parti interdit Hizb Tahrir), soutenu et financé par le Hezbollah, avait lui aussi estimé que « la région (arabo-musulmane, NDLR) a perdu un grand chef et un véritable commandant, espérant qu’il sera bientôt vengé en Europe ».

Ces prises de positions confirment, si besoin était, que le Hezbollah, le Hamas et toutes les organisations qui gravitent autour d’eux, qu’elles soient sunnites ou chiites, sont affectés par l’élimination du chef d’Al-Qaïda, preuve supplémentaire sur l’étroite coopération et la complémentarité entre les deux ailes du radicalisme islamiste, l’Iran ayant établi la connexion entre ces groupes terroristes, et la Syrie les a exploités en Irak, en Palestine et au Liban. Cliquez ici [mediarabe.info] pour lire à cet égard : « Entre le Hezbollah de Hassan Nasrallah et Al-Qaïda de Ben Laden et Al-Zawahiri : complémentarité ou concurrence ? ».


Source : [www.mediarabe.info]
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