Re: Le Terrorisme palestinien
25 avril 2011, 22:54
Les Arabes de l’Autorité palestinienne célèbrent le meurtre en profanant le Tombeau de Joseph - Par Tzvi Ben Gedalyahu Pour IsraelNationalNews.com

Traduction française : Hanna

Les Arabes de l’Autorité palestinienne ont mis le feu à Kever Josef, près de Sichem, dimanche matin, après que les policiers de l’AP aient tiré sur des fidèles juifs, en tuant l’un d’eux. Des témoins oculaires ont vu la fumée qui s’échappait de la tombe, que les Arabes ont souvent profanée dans le passé.



La victime assassinée, âgée de 24 ans, Ben Yossef Chai, un neveu du Ministre du Likoud, Limor Livnat, a été enterrée dimanche après-midi, plusieurs heures, dimanche, avant le début de la dernière journée de la fête débutant en soirée le septième jour de Pâque.

La police de l’Autorité palestinienne a tué Livnat et en a blessé quatre autres en ouvrant le feu sur leur voiture, après qu’ils aient prié au Kever Yossef et qu’ils s’apprêtaient à rentrer chez eux.

Le Ministre de la Défense Ehud Barak a condamné l’assassinat et a déclaré que le manque de coordination ne justifiait pas l’attaque par la police de l’Autorité palestinienne. Il a exigé que l’Autorité palestinienne enquête sur la fusillade. La photo montre un trou de balle sur l’un des véhicules visés par l’Autorité palestinienne.

Beaucoup de membres de la coalition de la Knesset sont en guerre contre l’attaque de la police palestinienne. Le Cabinet du Ministre des Sciences, MK Prof. Rabbin Daniel Hershkowitz, Président du parti du Foyer Juif, faisant partie de la coalition, a dit que l’attaque « a démasqué le vrai visage de l’Autorité palestinienne » et a demandé au retour de l’IDF sur le lieu saint, où les accords précédents garantissent le contrôle d’Israël et la liberté du culte aux Juifs.

Israël a depuis abandonné Kever Yosef à l’Autorité palestinienne.

Le Président de l’Union nationale, le Député Yaakov Katz a demandé aux Israéliens de se souvenir que c’était malheureusement, Israël qui avait armé en premier lieu l’Autorité palestinienne avec des fusils dans le cadre des Accords d’Oslo, signé en 1993. Le nom de Livnat est à ajouter à la longue liste des 1.500 Juifs qui ont été abattus par des armes palestiniennes », a ajouté le Député Katz.

Le Comité des résidents du Shomron (Samarie) a déclaré : « L’assassinat ce matin au Tombeau de Joseph, illustre le danger de s’appuyer sur la police palestinienne. Chaque policier palestinien est un terroriste potentiel, dont la haine des Juifs est toujours présente ».

Ze’ev Elkin député du Likoud et Aryeh Eldad de l’Union nationale ont déclaré, « Il ne peut y avoir de place pour aucune concession sur la nécessité d’un contrôle total et la liberté d’action de l’armée israélienne dans toute la région en Judée et en Samarie ».

L’Organisation des droits de l’Homme de Judée et Samarie a déclaré que le meurtre fournit une autre preuve qui contredit un récent rapport stipulant que l’Autorité palestinienne était prête à devenir un pays indépendant.


Source
: [israel-chronique-en-ligne.over-blog.com]
Re: Le Terrorisme palestinien
26 avril 2011, 02:03
Il n’y a aucune crise humanitaire à Gaza’’ affirme la Croix-Rouge



Mathilde Redmatn est la directrice adjointe de la Croix-Rouge à Gaza. Son poste lui a permis d"assister à des scènes auxquelles nombre de télévisions n’ont pas accès. Alors que le soldat Guilad Shalit est toujours aux mains du Hamas dans la bande côtière, elle a accordé une interview au service presse de l’armée israélienne dans laquelle elle a dévoilé la vérité sur la situation à Gaza.

Après être partie en mission pour la Croix-Rouge au Congo et en Colombie, Mathilde Redmatn est venue à Gaza où elle est aujourd’hui directrice-adjointe de l’organisation.

"Evidemment mon travail est différent partout, mais ici le tissu de la vie quotidienne est problématique. Il y a deux catégories de personnes : la première vit sous les verrous et l’autre sous le feu des roquettes", a-t-elle affirmé.

Mme Redmatn s’est longuement exprimé sur le blocus israélien imposé sur Gaza depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007, mais elle a également abordé la normalité surprenante régnant sur le territoire situé au centre de l’une des régions les plus explosives du monde.

"Il n’y aucune crise humanitaire à Gaza. Si vous allez au supermarché, il y a des produits. Il y a aussi des restaurants et une belle plage. Le problème est principalement lié à la maintenance des infrastructures ou encore à l’accès aux biens. Israël a le droit légitime de protéger sa population civile. Ce droit doit cependant être équilibré avec celui des 1,5 millions de personnes vivant dans la Bande de Gaza. En dépit de l’assouplissement du blocus et de la levée partielle des interdictions d’exportations, les restrictions continues sur les déplacements des individus et les difficultés à importer des matériaux de construction ont entravé une reprise économique durable et ruiné les espoirs de mener une vie normale ici", a-t-elle expliqué.

La Croix-Rouge est une organisation internationale qui a été fondée en 1863. Elle promeut les lois qui protègent les victimes de la guerre et fournit une aide humanitaire aux personnes vivant dans des régions secouées par les conflits. Les représentants de la Croix-Rouge sont présent à Gaza depuis 1967. Mathilde Redmatn a précisé que les objectifs de l’organisation étaient doubles.

"Nous décrivons les violations des Droits de l’Homme conformément à la loi internationale et nous discutons avec les parties intéressées sur la façon de prendre en charge la question", a-t-elle déclaré. "Nous nous intéressons aux captifs, aux soldats, aux blessés, et finalement à n’importe qui dont le statut est défini dans la Convention de Genève. En outre dans le cadre de l’assistance humanitaire, nous sommes principalement engagés dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. Nous parlons ici d’une population extrêmement dense. La plupart des infrastructures ne peut pas être améliorée en raison du blocus donc nous essayons d’améliorer la situation avec les outils existants. Un exemple : nous avons contribué à la mise en place d’une usine pour nettoyer les eaux usées qui se déversaient dans la mer", a-t-elle expliqué.

Par essence, la Croix-Rouge est une organisation apolitique, à but purement humanitaire. Elle fonctionne à travers des rapports et des dialogues bilatéraux, sans exprimer jamais ses positions, dans une optique de neutralité.

"Notre but n’est pas de négocier la paix mais de nous assurer du bien-être des populations civiles", a-t-elle indiqué. "Nous comprenons et nous reconnaissons le droit d’Israël à la sécurité, mais il doit maintenir un équilibre entre cela et le droit des Palestiniens de Gaza à vivre dans des conditions médicales et sanitaires décentes. Bien évidemment cela relève aussi de la responsabilité du Hamas avec qui nous avons, jusqu’ici, des relations", a-t-elle déclaré.

Lors de l’incident de la flottille du Mavi Marmara l’an dernier, la Croix-Rouge a participé à certaines opérations.

"Nous avons offert notre assistance aux autorités israéliennes au regard des individus qui avaient été arrêtés et qui étaient ressortissants de pays avec lesquels Israël n’a aucune relation diplomatique", a expliqué la responsable. Interrogée par l’armée israélienne sur la question de savoir si la flottille était pacifique ou non elle a affirmé que c’était une affaire dont il fallait discuter "avec les parties responsables". Selon elle, cette flottille a amené l’Etat juif à changer de politique envers Gaza, mais celle-ci n’est pas encore complète.

"Plus de produits entrent, mais il y a toujours de la place pour l’amélioration", a-t-elle estimé. Elle parlait ainsi au regard des exportations et de la liberté de circulations des individus.



Cet objectif est aussi celui d’Israël, mais paraît difficilement atteignable à la lumière des menaces actuelles. Pour la directrice adjointe de la Croix-Rouge, cette question est sensible.

"Les tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza sont contre le droit international parce qu’ils sont dirigés contre des civils. Nous menons un dialogue confidentiel ou bilatéral avec le Hamas sur ce point. Au fur et à mesure du temps, le dialogue se développe", a-t-elle indiqué.

Sur les récents soulèvements dans le monde arabe, Mme Redmatn s’est aussi exprimé. "Le nouveau vent qui soufffle dans le monde arabe ne change rien aux activités habituelles de la Croix-Rouge dans la Bande de Gaza. Il est encore trop tôt pour affirmer ce qui se passera et quel est le besoin de changement. Dans tous les cas, nous répondrons rapidement à ces changements et nous verrons ce que l’avenir nous réserve", a-t-elle déclaré.

En outre elle a précisé que travailler dans la Bande de Gaza inclut de facto une coopération avec l’armée israélienne.

"La relation avec l’armée israélienne s’est développée au fil des ans. L’armée comprend notre mandat. Nous sommes quotidiennement en contact pour coordonner l’entrée de biens dans la Bande de Gaza ainsi que les mouvements de populations. Parfois nous prenons aussi en charge notre personnel et nos patients qui doivent se rendre en Israël pour des traitements médicaux. Le deuxième point a encore besoin de quelques améliorations considérant que le temps pour passer la frontière est toujours long. Nous espérons augmenter l’équipement médical à Gaza afin de réduire le nombre de civils qui doivent sortir pour recevoir certains soins", a-t-elle précisé.

Ces derniers temps, l’objectif de la Croix-Rouge a été de renforcer ses liens avec les soldats de Tsahal. "Tout le monde ne comprend pas ce que nous faisons", a-t-elle cependant affirmé. Travailler avec l’armée israélienne ne concerne pas uniquement les populations civiles, mais touche aussi à la captivité de Guilad Shalit. Les demandes faites par l’organisation de rencontrer le soldat otage des terroristes se sont toujours heurté au refus du Hamas.

"Lorsque la liberté est enlevée à quelqu’un, il mérite au moins un contact avec sa famille", a-t-elle estimé. "Nous continuerons à demander (de le voir, ndlr) mais nous n’avons pas la capacité de forcer le Hamas à quoi que ce soit. Le refus est basé sur des raisons de sécurité. Le Hamas craint les technologies sophistiquées de l’armée israélienne et pense qu’accorder à Guilad d’avoir des contacts amènerait l’armée à savoir précisément où il se trouve", a-t-elle expliqué.

Mme Redmatn a conclut en appelant les deux parties à s’appuyer sur le droit international. "Il est très important que les organisations et les pays respectent le droit international. C’est là la seule façon pour que les choses aillent mieux".

Guysen
Re: Le Terrorisme palestinien
26 avril 2011, 03:23
Italie : le ''pacifiste'' Arrigoni était un ''ennemi des juifs''

Fiamma Nirenstein, vice-présidente de la commission des Affaires étrangères à la Chambre des députés italienne a qualifié le ''pacifiste'' italien Vittorio Arrigoni, tué par des salafistes à Gaza de ''fan de l'islamisme politique'' et ''d'ennemi des juifs'' qui taxait les sionistes de ''rats'' sur son compte Facebook. Dans un article du quotidien Il Giornale, elle écrit que le soutien d'Arrigoni à l'islam ''ne l'a pas sauvé d'une exécution cruelle''.
Re: Le Terrorisme palestinien
26 avril 2011, 05:35
lapid a écrit:
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Vittorio Arrigoni était un "ennemi des Juifs" - 26 avril 2011



Le militant italien exécuté par des islamistes palestiniens a été qualifié de "fan de l'islamisme politique" par la vice-présidente de la commission des Affaires étrangères à la Chambre des députés italienne.

Fiamma Nirenstein, vice-présidente de la commission des Affaires étrangères à la Chambre des députés italienne a qualifié le ''pacifiste'' italien Vittorio Arrigoni de ''fan de l'islamisme politique'' et ''d'ennemi des Juifs'' qui taxait les sionistes de ''rats'' sur son compte Facebook. Dans un article du quotidien Il Giornale, elle souligne que le soutien d'Arrigoni à l'islam ''ne l'a pas sauvé d'une exécution cruelle''.

L'activiste italien pro-palestinien avait été kidnappé le jeudi 14 avril par un groupe terroriste de la Bande de Gaza appelé Tawhid al-Jihad. Ce mouvement demande la libération de plusieurs de ses membres détenus par le Hamas.

Les ravisseurs du militant ont diffusé une vidéo montrant Vittorio Arrigoni blessé et les yeux bandés et ont déclaré qu'il serait exécuté d'ici trente heures si leurs demandes n'étaient pas satisfaites.

Toutefois, il s'est avéré que les terroristes ont tué le militant pro-palestinien peu de temps après la diffusion de la vidéo.

Le Hamas a condamné l'assassinat, précisant qu'il avait été prémédité et que les ravisseurs n'avaient jamais eu l'intention d'échanger la victime contre des prisonniers.

''Le meurtre ne reflète pas les valeurs, la morale, la religion, et les coutumes du peuple de Gaza'', avait alors assuré le ministère gazaouï de l'Intérieur.


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Vittorio Arrigoni, "ennemi des Juifs" - Par BENJAMIN WEINTHAL - Pour Jerusalem Post edition en francais - 26 avril 2011

Fiamma Nirenstein est vice-présidente du comité des Affaires étrangères à la chambre des députés en Italie, et présidente de la commission d'enquête sur l'antisémitisme. Elle a déclaré, mardi, que l'activiste affilié au Hamas, Vittorio Arrigoni, était un "admirateur de la politique islamique et était un ennemis des Juifs".



Arrigoni a été enlevé par un groupe salafiste radical, en avril, puis assassiné par ce groupe dans la bande de Gaza.

Dans un article publié dans le journal milanais Il Giornale, Nirenstein ajoute que "[le soutien d'Arrigoni à l'Islam] ne l'a pas sauvé d'une exécution cruelle..."

Nirenstein se range du côté du président italien Giorgio Napolitano pour affirmer que ce meurtre est directement lié à l'échec des négociations pour un accord de paix entre Israël et les Palestiniens. "Plutôt que de blâmer le fondamentalisme islamique, il a demandé à ce qu'une solution diplomatique soit trouvée à ce conflit, qui entraîne un bain de sang dans la région", écrit-t-elle.

Selon Nirenstein, Arrigoni a qualifié les sionistes de "rats". Notamment dans un commentaire publié sur Facebook.

L'ISM, supporter du Hamas ?

La mort d'Arrigoni avait secoué les ONG, la blogosphère et les médias, accusés d'avoir caché les idées anti-israéliennes de l'activiste italien.

L'homme était un membre du Mouvement International de Solidarité (ISM), une organisation qui a pour but de "résister à l'apartheid israélien en Palestine, de façon pacifique, et avec des actions et des principes directs".

Pour le Professeur Gerald Steinberg, directeur de l'ONG Monitor, une organisation qui surveille le respect des droits humains : "L'ISM a ouvertement et directement supporté "la résistance palestinienne" - ce qui signifie le terrorisme et les crimes de guerres contre des Israéliens. Ses membres, dont Vittorio Arrigoni - sont des alliés du Hamas. Mais l'organisation les décrit comme des "activistes pour la paix"."

"L'histoire parle à leur place : en 2002, des membres de l'ISM ont tenté d'aider des terroristes en cachant certains de leurs membres dans l'Eglise de la nativité de Bethléem. En 2003, le meurtre de citoyens israéliens, dans un bar de Tel-Aviv, avait également révélé des liens entre les terroristes et des activistes d'ISM. Enfin, en 2010, l'organisation a joué un rôle majeur dans les affrontements mortels avec la flottille pour Gaza. Quelles qu'aient pu être les motivations d'Arrigoni, il n'était clairement pas ici pour promouvoir la paix."

Noah Pollak, directeur adjoint de la commission d'Urgence pour Israël, une organisation basée à Washington, a également réagi à la mort de l'Italien. "Arrigoni s'est engagé avec le Hamas pour détruire Israël. Il était un militant de la guerre, un antisémite et un supporter de la répression des Palestiniens par le terrorisme à Gaza. Les tentatives d'activistes anti-israéliens de le décrire comme un militant pour la paix ou pour les droits de l'Homme, ne sont que des manipulations", écrit-il dans un mail au Jerusalem Post.

Un condensé de haine aveugle

Amnesty International a également réagi, par la voix du directeur de la communication de l'organisation en Irlande. Justin Moran, a critiqué l'attitude du blog pro-israélien "Elder of Ziyon". Ce dernier a en effet révélé que la compagne d'Arrigoni, Claudia Milani - employée d'Amnesty International - avait milité pour des campagnes contre des évènements israéliens.
Selon Elder of Ziyon, Milani serait "la coordinatrice de la section Israël/Territoires occupés pour Amnesty International en Italie" et aurait promu l'évènement de "la semaine de l'apartheid israélien", soutenu par Amnesty le mois dernier.

Sur sa page Facebook, on peut voir qu'elle est "amie" avec des détracteurs connus d'Israël, comme Greta Berlin, Adam Shapiro, Max Ajl ou encore Ken O'Keefe.

Moran, membre du bureau d'Amnesty International en Irlande, écrit : "Je pense que le site tente d'une manière déplorable d'utiliser la mort tragique de M. Arrigoni afin de cibler sa compagne, une femme qui doit désormais faire face à la perte de son ami dans de tragiques circonstances."

Steven Plaut, professeur à l'école de gestion des entreprises de l'Université de Haïfa, a trouvé des photos de nature anti-israéliennes sur le profil Facebook d'Arrigoni et les a communiquées à un magasine américain. Ce dernier les a publiées en Une.

Plaut a par ailleurs déclaré que "la page Facebook d'Arrigoni est un condensé de haine aveugle. Cela inclut de nombreuses références sanglantes à l'Histoire, affirmant que les "sionistes" arrêteraient Jésus s'il revenait aujourd'hui... Une photo d'Arrigoni montre également une pancarte dans un magasin qui indique que les chiens et les Israéliens ne peuvent pas entrer".

Mais lorsque le Jérusalem Post a tenté de joindre Moran et Amnesty International, afin de connaître les positions exactes d'Arrigoni sur les Juifs et Israël, personne n'a souhaité répondre.

Re: Le Terrorisme palestinien
26 avril 2011, 05:42
Attaque au Tombeau de Joseph : l'enquête se poursuit - Par Itaï Smadja - Pour Guysen International News - 26 avril 2011



Deux jours après le meurtre et l'enterrement de Ben Yossef Livnat, ce Jeune juif venu se recueillir sur le tombeau de Joseph, à Shehem (Naplouse), les enquêtes se poursuivent côté israélien, et côté palestinien. Les versions s'opposent et la ministre israélienne de la Culture, Limor Livnat, tante de jeune israélien assassiné, qualifie l'événement de "crime de sang froid".

Selon Tsahal, il ne s’agit pas d’un acte terroriste mais d’un meurtre de sang froid. Ainsi a qualifié l’armée israélienne le meurtre de Ben Yossef Livnat, venu se recueillir sur le tombeau de Joseph, dans la ville de Shehem, en Samarie.

Une enquête a été ouverte, par les forces de sécurité de Tsahal et par les forces de police palestiniennes. Selon les premières pistes, le groupe de pèlerins n'avait pas obtenu les permissions militaires nécessaires pour se rendre sur la tombe de Joseph.
Une absence de permis qui ne justifie en rien, d’après Tsahal que la police palestinienne ait ouvert le feu et tué un Juif venu se recueillir.

La victime est âgée de 24 ans. Marié et père de 4 enfants, il s'agit du neveu de la ministre de la Culture et des Sports, Limor Livnat. Lors des funérailles qui se sont déroulées le jour même du meurtre, Limor Livnat a expimé son effroi face à ce meurtre.

''Mon neveu et ses amis ont été mitraillés de sang froid, bien qu'ils n'étaient pas armés, uniquement parce qu'ils sont venus prier au tombeau de Joseph'', a-t-elle affirmé. ''Le ministre de la Défense Ehoud Barak a également qualifié l'attaque de crime'', a-t-elle également souligné.

Depuis l’attaque, des affrontements autour du tombeau de Joseph ont depuis été signalés. Les forces de Tsahal se sont confrontées aux gaz lacrymogènes, aux pneus brûlés, et à des pierres lancées par des Palestiniens.

Enquête à suivre donc sur l'une des régions les plus sensibles d'Israël, et qui compte déjà de nombreuses victimes, tant parmi les civils qui étaient simplement, venus se recueillir, que parmi les soldats de Tsahal, sur place pour les protéger.
Re: Le Terrorisme palestinien
26 avril 2011, 21:26
Les palestiniens ont tué Ben Yossef Livnat – Par Michel Garroté - Pour Drzz.fr - 26 avril 2011

Si vous consultez les médias français, vous apprendrez – je schématise à peine – qu’un « juif ultra-orthodoxe » a été tué en « Cisjordanie ». Vous apprendrez que ce « juif ultra-orthodoxe » – évidemment – n’avait rien à faire là où il a été tué. Ce qui revient à dire que c’est – naturellement – sa faute à lui, s’il s’est fait tuer. Et ce qui revient à dire que de toute façon, dans la mesure où il était un « juif ultra-orthodoxe », et qu’il n’avait donc rien à faire en « Cisjordanie », le fait qu’il ait été tué est tout à fait normal ; et ce fait n’a donc aucune importance.

En clair et en résumé, en avril 2011 – nous sommes donc au 21e siècle – un Israélien n’a pas le droit de prier au Tombeau de Joseph à Shehem, puisque c’est de cela, en fait, qu’il s’agit. Et si cet Israélien prend ce droit malgré tout, alors la police palestinienne le tue et c’est bien fait pour lui.



Je suis toujours fasciné par le fait que la propagande palestinienne est systématiquement relayée dans les médias français et que ce fait est devenu chose normale. Et qu’à contrario, toute information « d’origine juive » est forcément suspecte et donc indigne d’être reproduite ou même simplement citée. C’est cette même France qui fiche actuellement le bazar en Libye et en Côte d’Ivoire, si je puis me permettre de rappeler ce détail juste en passant.

De son côté, le site juif.org (je cite donc une information « d’origine juive »...) informe (extraits adaptés) que quelques heures après la fusillade meurtrière au Tombeau de Joseph à Shehem, hier matin dimanche, le cortège funèbre de Ben Yossef Livnat, qui a été tué par des tirs de la police palestinienne, était en marche. Le cortège a commencé à la maison de la mère de Ben Yossef Livnat dans le village d’Elon Moreh avant de continuer vers Jérusalem, où Ben Yossef Livnat sera enterré au cimetière du Mont des Oliviers. La ministre de la culture et des sports, Madame Limor Livnat, qui est la tante de Ben Yossef Livnat, a fait l’éloge de la victime en disant : « le fils de mon frère a été assassiné par un terroriste déguisé en policier palestinien, pour aucune autre raison que son désir de prier, il était innocent ».-

Juif.org précise que cinq autres personnes ont été blessées dans l’attaque. Le conseil de la Yesha a publié la déclaration suivante : « le meurtre de ce matin par des policiers palestiniens ne peut être toléré. Les récents meurtres de juifs sont le résultat des incitations de l’autorité palestinienne, c’est donc un assassinat commis par l’autorité palestinienne elle-même, comme à l’époque d’Arafat ».-

Juif.org ajoute que selon des sources palestiniennes, des jeunes palestiniens se sont ensuite rassemblés autour du complexe de la tombe peu de temps après l’attaque et y ont mis le feu. Un groupe de jeunes palestiniens brûlait des pneus dans l’enceinte de la tombe qui a été rénovée, il y a quelques mois. Une fois de plus, les musulmans palestiniens prouvent leur animosité envers un site saint du judaïsme, une animosité qu’ils expriment aussi de plus en plus contre des sites chrétiens et la population chrétienne qui n’a pas encore fuit les territoires contrôlés par l’autorité palestinienne », conclut Juif.org.


Source :

Michel Garroté [drzz.fr]

[www.juif.org]
Re: Le Terrorisme palestinien
27 avril 2011, 12:09
Le Tombeau de Joseph, source de conflit - Par JONAH MANDEL - Pour Jerusalem Post edition en francais - 27 avril 2011

Le site du Tombeau de Joseph, situé dans la banlieue de Naplouse, est l'un des tous premiers mentionnés dans la Genèse. Il y est écrit que Jacob a acheté un lopin de terre à l'un des fils de Hamor, le père de Shechem.



Plus loin dans le livre, Joseph, fils de Jacob, explique à son frère, depuis son lit de mort égyptien, qu'il souhaite que ses os soient ramenés de l'exil et enterrés sur ce lopin de terre. La tradition juive affirme que les frères de Joseph, Ephraïm et Menaché, sont également enterrés ici.

Voyageurs et pèlerins se sont donc toujours retrouvés sur le Tombeau, depuis des siècles. Le lieu est également vénéré par les Musulmans et les Samaritains.

En 1970, les Juifs ont commencé à s'y rendre de façon régulière. Dans les années 80, la yeshiva Od Yosef Haï (Joseph est toujours vivant), dirigée par le Rabbin Yitzhak Ginsberg, s'est établie sur ces terres.

Dégradations palestiniennes en 2000

Les accords d'Oslo de 1995 donnent le contrôle total de Naplouse à l'Autorité palestinienne mais classe le site juif comme une enclave israélienne, tout comme le Tombeau de Rachel à Bethléem ou celui d'Abraham à Hébron.
En octobre 2000, pourtant, des affrontements éclatent, durant lesquels décède le policier druze Madhat Yusuf. Ces évènements incitent le ministre de la Défense, Ehoud Barak, à retirer les troupes israéliennes du Tombeau.

Quelques heures après, des Palestiniens entrent sur le site et des dégradations ont eu lieu. La yeshiva est alors déplacée à Yitzhar.

Ces dernières années, le Conseil régional de Samarie a fait pression afin que l'armée et le gouvernement restaurent la structure profanée et réaffirment la souveraineté d'Israël sur ce site.

Depuis novembre 2007, des visites nocturnes - sécurisée par l'armée - permettent aux pèlerins juifs de visiter la tombe. Des car entiers amènent ainsi les fidèles sur le lieu sacré.

En septembre dernier, un nouveau dôme et une nouvelle pierre tombale ont été installés sur le site, et les travaux de rénovation, mis en place par le Conseil de Samarie (sous la surveillance de l'armée et en coordination avec l'Autorité palestinienne) avancent rapidement.

Cependant, en parallèle de ces voyages organisés, des visiteurs clandestins et sans protection continuent de se rendre sur le site, guidés par de petits groupes de fidèles juifs.
Re: Le Terrorisme palestinien
27 avril 2011, 12:18
Livnat : « Il y en a assez de s’auto-flageller ! » - par Shraga Blum - Pour Israel7.com - 27 avril 2011



La ministre de la Culture, Limor Livnat, a prononcé un émouvant discours devant la Knesset à l’occasion d’une séance spéciale consacrée à l’attentat de Sichem lors duquel son neveu Ben-Yossef Livnat z.l. a été tué par des « policiers » de l’AP.

Depuis dimanche matin, des commentaires se font entendre, dans Tsahal y compris, pour tenter d’expliquer les raisons de ce meurtre, et pour attribuer une partie de la responsabilité à la victime elle-même dans ce qui lui est arrivé. C’en était trop pour la ministre qui s’est écriée : « Jusqu’à quand allons-nous à chaque fois tenter de trouver des justificatifs aux assassins et chercher où nous avons pu fauter ??!! Ils tuent un fidèle qui allait prier, et nous sommes là à nous dire que nous sommes coupables de ne pas avoir coordonné la visite, ils assassinent un bébé, ses frères et ses parents, et nous cherchons ce qui a pu les pousser à faire cela ou pire, nous demandons pourquoi cette famille a eu besoin d’aller habiter à Itamar!!! » Elle s’est ensuite adressée au Premier ministre en lui demandant « de permettre aux Juifs de prier librement auprès du Tombeau de Yossef comme ils le font à Hebron et comme le prévoyaient les accords d’Oslo ».

Le député Ouri Orbach (Habayit Hayehoudi) est monté à la tribune est a fustigé le langage pervers utilisé par les médias qui rendent indirectement responsables de leur sort ceux qui vont prier sur le Tombeau de Yossef : « Il faut dire les choses comme elles sont : ce n’est pas le Tombeau de Yossef qui est dangereux, ce n’est pas non plus Sichem qui est dangereuse, ce sont les Arabes qui sont dangereux. C’est celui qui tient une arme qui peut décider ou non de devenir dangereux ! »
Dans un vif débat sur la chaîne de télévision de la Knesset, le député Nahman Shaï (Kadima) et l’animatrice de l’émission se sont ligués contre Prof. Aryeh Eldad (Ihoud Leoumi) pour lui « faire comprendre » qu’il n’était pas sûr que le « policier » de l’AP ait eu des intentions criminelles, et pour qu’il admette que Ben-Yossef Livnat z.l. n’aurait pas dû se rendre au Tombeau de Yossef sans demander l’autorisation…
Re: Le Terrorisme palestinien
27 avril 2011, 12:25
Visites officielles au Tombeau de Yossef - par Shraga Blum - Pour Israel7.com - 27 avril 2011



Après l’assassinat de Ben-Yossef Livnat z.l., qui n’a entraîné aucune réaction de la part d’Israël, de nombreux députés ont annoncé leur intention de se rendre prochainement au Tombeau de Yossef à Sichem, en plein jour, pour « manifester haut et fort la souveraineté juive sur cet endroit ».

Depuis l’attentat de dimanche, la droite israélienne tente de mettre le sujet du contrôle de ce site par Israël à l’ordre du jour, avec en tête la députée Tsipi Hotoveli (Likoud). Elle s’est adressée au président de la Knesset Reouven Rivline pour lui demander sa « bénédiction » pour une visite organisée et officielle d’un important groupe de parlementaires dans les jours qui viennent. Rivline a accédé à sa demande. Il a d’ores et déjà contacté l’Officier de la Knesset afin qu’il coordonne cette visite qui se déroulera dans un secteur de la « Zone A » cédée par Israël à l’entière responsabilité de l’Autorité Palestinienne. Le président de la Knesset va également s’adresser au ministre de la Défense Ehoud Barak afin d’obtenir son accord à une telle visite ! Il est d’ailleurs fort possible que Rivline se joigne au groupe qui se rendra sur le Tombeau.

Malgré les vacances parlementaires, une séance spéciale aura lieu ce mercredi à la Knesset à propos de l’attentat de dimanche. La ministre Limor Livnat, tante de la victime, devrait y prononcer un discours.
Re: Le Terrorisme palestinien
28 avril 2011, 01:33
LE TERRORISME PALESTINIEN

Paul Giniewsky
GENOCIDE, CRIMES CONTRE L'HUMANITE ET CRIMES DE GUERRE


Le monde civilisé ne dispose pas encore de système judiciaire international auquel (hors d'Israël) des Juifs, des Israéliens, l'Etat d'Israël lui-même, victime des actes de terrorisme commis par l'OLP dans le passé comme dans le présent, pourraient s'adresser pour exiger la punition des coupables et réparation de leurs forfaits, et être entendus.

Ce qui existe aujourd'hui, c'est le projet d'une " Cour pénale internationale ", mis en chantier par un certain nombre d'Etats et sur l'initiative des Nations Unies. Son statut a été promulgué à Rome en juillet 1998, mais ce tribunal n'est pas encore entré en fonction, faute d'un nombre suffisant (61) de ratifications.

Mais surtout, on peut craindre légitimement que cette Cour internationale, au cas où elle verrait le jour, sera de peu de secours contre les ennemis d'Israël. Etant l'émanation de l'ONU, elle pourrait en être le fidèle reflet et le bras judiciaire des Etats partis " qui l'auront instituée. Les Nations unies ont traditionnellement traité Israël avec partialité : le tribunal qui en émanerait pourrait s'avérer aussi politisé que la "communauté internationale " dont il serait né. Ce n'est pas faire un procès d'intention à la future juridiction que d'imaginer que les Etats, les organisations et les individus "politiquement corrects " aux yeux des Etats partis, ne seront pas plus inquiétés sur le plan judiciaire qu'ils ne l'ont été jusqu'à ce jour sur le plan politique et diplomatique. Souvenons-nous de Yasser Arafat apparaissant à l'assemblée générale de l'ONU, le pistolet à la ceinture, des innombrables et injustes résolutions anti-israéliennes et de la réaction quasi nulle contre le terrorisme. Des définitions exemplaires

Néanmoins, et précisément à cause de la politisation probable de l'éventuelle cour pénale, il est intéressant de voir quels faits sont retenus par le Statut de Rome en tant que génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Nous allons voir que ces faits constituent un véritable catalogue des actions commises et (ou)revendiquées par l'OLP, le Hamas, le Jihad islamique, le hezbollah, le fatah et d'autres organisations terroristes.

Génocide.-

Le crime de génocide est défini par l'Art. 6 du statut. Il s'entend des "actes commis dans l'intention de détruire, en tout ou partie, un groupe national, ethnique ou religieux ", notamment : "meurtre de membres du groupe " et atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres de groupe ".
Crime contre l'humanité.-

Le crime contre l'humanité est défini par l'Art. 7 § 1, et s'entend des "actes commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile ", notamment le "meurtre ", la "torture ", les "disparitions forcées de personnes ".
Il est précisé (§ 2) que ce crime s'entend de la " commission multiple d'actes " en application " de la politique d'un Etat ou d'une organisation ".

On notera que les enlèvements de civils israéliens par des organisations terroristes et leur séquestration par des Etats voisins d'Israël (on songe au Liban) seraient visés. Le § 2, I, de l'Art.7, définit par " disparitions forcées de personnes ", les cas " où des personnes sont arrêtées, détenues ou enlevées par un Etat ou une organisation politique ou avec l'autorisation l'appui ou l'assentiment de cet état ou de cette organisation ".

L'Art. 33 précise que l'ordre de commettre un génocide ou un crime contre l'humanité est manifestement illégal ", ce qui semble prévoir que les exécutants ne sauraient se prévaloir de leur obéissance à des ordres criminels.

Crimes de guerre.-

Les crimes de guerres sont définis par l'Art. 8. Ce sont des actes s'inscrivant " dans le cadre d'un plan ou d'une politique ", et notamment " l'homicide intentionnel ", " la prise d'otages ", " le fait de tuer ou de blesser par traîtrise des individus appartenant à la nation ou à l'armée ennemie ", en infraction aux Conventions de Genève du 12 août 1949.

D'autres "violations graves des lois et coutumes applicables aux conflits armés internationaux " sont énumérées, notamment : " Le fait de diriger intentionnellement une attaque en sachant qu'elle causera incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens de caractères civils " (Art. 8,b, IV). Et "le fait d'attaquer ou de bombarder, par quelque moyen que ce soit, des villes, villages, habitations ou bâtiments qui ne sont pas défendus et qui ne sont pas des objectifs militaires " (Art. 8, b, V).

Il est intéressant de noter que le Statut de la cour pénale prévoit expressément le " cas de conflit ne présentant pas un caractère international " et qualifie de crime de guerre " les attentats à la vie et à l'intégrité corporelle, notamment le meurtre sous toutes ses formes, les mutilations, les traitements cruels et la torture " (Art. 8, c, I).

Sans que le mot terrorisme ne soit prononcé, l'Art. 8, f, précise que ces dernières attaques s'appliquent aux "conflits armés qui opposent de manière prolongée sur le territoire d'un Etat les autorités du gouvernement de cet Etat et des groupes armés organisés ou des groupes armés organisés entre eux " et que "rien n'affecte la responsabilité d'un gouvernement de maintenir ou rétablir l'ordre public dans l'Etat ou de défendre l'unité et l'intégrité territoriale de l'Etat par tous les moyens légitimes " (Art. 8 § 3).

Enfin, le Statut de Rome souligne la responsabilité pénale individuelle des personnes.

Sera pleinement responsable et punissable toute personne qui aura commis l'un des crimes visés, " soit individuellement, conjointement avec une autre personne ou par l'intermédiaire d'une autre personne ", ou " apporte son aide, son concours ou toute autre forme d'assistance à la commission ou à la tentative de ce crime ", ou " en fournit les moyens " et, s'agissant du crime de génocide, si " elle incite directement et publiquement autrui à le commettre " (Art.25, § 3).

Des réparations en faveur des victimes et leurs ayants-droit sont prévus (Art.75).

Des criminels ou des " militants " ?

Ces définitions du statut de Rome (qui sont encore théoriques, puisque la Cour pénale n'existe pas) appellent plusieurs réflexions.
Toutes les actions passées et présentes des terroristes palestiniens tombent dans les catégories de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre : les enlèvements prises d'otages, assassinats, bombardements, détournements d'avions et séquestration de passagers et d'équipages, destructions de biens, bombardements, assassinats, emploi d'enfants dans la belligérance, etc.

L'incitation à la violence, les campagnes de haine antisémite par les médias et dans l'enseignement scolaire de l'administration palestinienne, répondent clairement aux définitions de l'encouragement et de la sollicitation au crime. L'assistance à la commission implique tous les Etats qui arment les groupements terroristes et permettent leur action (Iran, Irak, Syrie, Liban, etc.)

Les hommes, les organisations, les individus qui ont commis ou commettent ces actes (y compris les chefs d'Etat, qui ne sont pas exonérés) sont donc des criminels et il est odieux que des médias, des hommes politiques, continuent de les appeler "manifestants ", "militants ", "activistes ". Les même qui refusent de leur donner la qualification correcte, n'hésitent cependant pas à appeler " terroristes " les hommes de l'IRA ou de l'ETA ou d'autres mouvements.

Il est tout aussi odieux de voir mis sur le même pied la violence criminelle des auteurs d'un génocide, de crimes contre l'humanité et de crime de guerre d'une part, et d'autre part, la violence légitime des forces de l'ordre. On est allé jusqu'à qualifier "d'emploi excessif de la force " les moyens limités et la retenue d'Israël affronté à des terroristes utilisant des moyens de lutte d'une rare bestialité (lynchage de soldats déchiquetés et démembrés, assassinat ciblé d'enfants par des tireurs d'élite etc.)

Il est dramatique qu'Israël ait à traiter avec des hommes qui, selon les critères retenus par le Statut de Rome, sont des criminels. On attend le moment où Israël aura pour interlocuteurs des démocrates, des hommes politiques et de paix.

Enfin, on aurait souhaité que la lecture du statut donne à réfléchir aux hommes d'Etat occidentaux et leur serve de "grille de lecture " du conflit israélo-arabe, pour réaliser qui lutte contre qui, et comment.

Certain pays, notamment la Belgique, se sont dotés de législations nationales qui permettent la poursuite de crimes de guerre commis par n'importe qui, n'importe où. Dans le cadre de cette législation, le système judiciaire belge avait accepté en juin 20001 d'instruire des plaintes contre le Premier ministre d'Israël, Ariel Sharon, accusé par des survivants du massacre de Sabra et Chatila d'y avoir été impliqué. Rappelons qu'en 1983, les Phalangistes chrétiens libanais avaient massacré des combattants et des civils palestiniens dans ces camps.

Nous n'évoquerons pas davantage cette affaire, sauf pour rappeler que l'innocence d'Ariel Sharon avait été établie sans ambiguïté par des procédures judiciaires (comme nous l'avons montré dans des études précédentes, notamment notre article dans la Rivista di studi politici internazionali, N° 271 de juillet-septembre 20001.

Si nous faisons allusion à cette affaire, c'est pour souhaiter que la Belgique, se fondant sur sa législation et inspirée par le Statut de Rome, traîne devant ses tribunaux les dirigeants, les exécutants et les complices des organisations criminelles qui agressent Israël depuis plus de cinquante ans.


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