Re: Le Terrorisme palestinien
28 avril 2011, 02:24
Arrestations à Naplouse - Par TOVAH LAZAROFF ET JPOST.FR - 28 avril 2011

Des dizaines de militants de droite et de "jeunes des collines" (habitant les implantations) ont été arrêtés, mercredi soir, alors qu'ils tentaient de se rendre sur le site de la Tombe de Joseph à Naplouse. Leur visite n'avait pas été coordonnée avec l'armée ou l'Autorité palestinienne, qui contrôle le site.



L'armée, la police des frontières et des officiers des forces de sécurité palestinienne ont été déployés à travers à la ville, à la poursuite des intrus.

"L'armée nous a tourné le dos"

Cet incident se produit seulement quelques jours après la mort de Ben Yossef Livnat, 24 ans, abattu par un policier palestinien, dimanche, alors qu'il quittait la ville de Naplouse. Sans les autorisations adéquates, Livnat était venu prier sur la Tombe de Joseph avec un groupe de hassidim de Breslev.

Le député (Union nationale) Michaël Ben-Ari dit avoir tenté de convaincre l'armée d'escorter le groupe mercredi soir - comme cela est le cas une fois par mois. "Il aurait très facile pour les soldats de le faire, mais ils nous ont tourné le dos", a-t-il poursuivi. Ben-Ari s'est rendu à l'entrée de Naplouse mercredi soir, mais n'a pas participé à la marche.

Plusieurs militants et hommes politiques de droite ont appelé le gouvernement, à plusieurs reprises, à reprendre le contrôle de la Tombe de Joseph, tel que cela est indiqué dans les Accords d'Oslo. Ils demandent également à l'armée d'augmenter le nombre de visites organisées sur les lieux.
Re: Le Terrorisme palestinien
28 avril 2011, 02:28
"Des terroristes circuleront librement en Judée-Samarie" - 28 avril 2011

Avigdor Lieberman dénonce l'accord de réconciliation Hamas-Fatah. Selon le ministre des Affaires étrangères, un tel accord permettra aux terroristes de perpétrer des attaques depuis les territoires palestiniens de Judée-Samarie.



"Une ligne rouge a été franchie et nous devons décider comment nous allons réagir", a-t-il déclaré sur Kol Israël. "Des centaines de terroristes du Hamas circuleront librement en Judée-Samarie... La communauté internationale doit faire appliquer les conditions imposées aux Palestiniens, à savoir : l'abandon de la terreur, la reconnaissance d'Israël et le respect des accords antérieurs."

"L'échec de Netanyahou"

Selon Lieberman, cet accord est né d'une situation de "panique", des deux côtés. De son côté, le Hamas est très concerné par l'avenir de son "parrain" syrien, le président Bashar el-Assad. Quant au Fatah, il ne peut plus compter sur le soutien du président égyptien Hosni Moubarak.

Selon Lieberman, le Fatah a réagi avec panique aux bouleversements dans le monde arabe. Craignant un soulèvement également dans l’AP, c’est ce qui l’a motivé à conclure un accord avec le Hamas. En fin de compte, cet accord va entrainer la prise de contrôle de l’AP en Judée-Samarie par le Hamas.

« Khaled Masha’al constate que son protecteur, le président syrien Assad, fait mitrailler sur des mosquées et manifeste des signes de détresse face aux émeutes » explique Lieberman, « et de l’autre côté, Mahmoud Abbas soutenu toutes ces années par le président égyptien limogé Moubarak, craint que les Frères musulmans, les parrains du Hamas, ne prennent le pouvoir en Egypte, et ainsi, il perdra son plus grand soutien dans le monde arabe. »

Selon le Ministre des Affaires étrangères, l’accord entre le Fatah et le Hamas risque d’ébranler la sécurité en Judée-Samarie. L’une des clauses de cet accord consiste à faire libérer les centaines de membres du Hamas enfermés dans les prisons de l’AP. Cela signifie un flot de terroristes armés qui va inonder la région et Tsahal doit se préparer en conséquence.

Lieberman affirme que l’Etat d’Israël soit se préparer politiquement aux effets de cet accord et il s’attend à ce que la réaction de la communauté internationale sera en conséquence.

Le député (Kadima) Nahman Shaï qualifiait, jeudi, l'accord de réconciliation de "grand échec" du gouvernement de Binyamin Netanyahou. "Netanyahou n'est pas parvenu à saisir les changements stratégiques du monde arabe et leurs effets sur les Palestiniens", a-t-il affirmé dans un communiqué.

"L'union entre le Hamas et le Fatah produit une nouvelle réalité politique et sécuritaire, à la grande surprise d'Israël, désormais forcé de présenter un nouveau programme politique... Par conséquent, les efforts vers une reconnaissance internationale d'un Etat palestinien se précisent."

Re: Le Terrorisme palestinien
28 avril 2011, 06:18
Comment un accord qui serait « parfait » entre Hamas et Fatah pourrait-il être gage de paix ? - Par Hélène Keller-Lind - Desinfos.com - 28 avril 2011

Hamas et Fatah annoncent un accord sur tous les points....Benyamin Netanyahou avertit : un accord avec un mouvement terroriste ne saurait annoncer la paix....

Un parrain égyptien anti-sioniste, exit le Quartet....

C’est en Égypte, sous la houlette du gouvernement égyptien post-Moubarak, dont le ministre des Affaires étrangères qualifiait récemment Israël « d’ennemi, » qu’a été signée la première étape d’une réconciliation entre frères ennemis palestiniens – avec x morts à la clef dans leurs luttes intestines aisément passés à la trappe -.

Et c’est ainsi que « le vice-Président du bureau politique du mouvement du Hamas, le Dr. Moussa Abou Marzouq, » décrivait aussitôt cet accord ainsi : « a également souligné que « des points d’accord ont été signés après avoir été conclus avec le mouvement du Fatah, puis nous avons signé la feuille égyptienne ». Et « il ne reste plus aucune question à discuter, il reste seulement à célébrer l’entente et la formation du gouvernement », assurant que « les portes de Gaza sont ouvertes à tous les Palestiniens ».

Il ajoutait : « « le Quartette international a cessé d’exister, lui et ses conditions. » On pourrait ajouter : sauf comme bailleur de fonds sans qui tout mouvement palestinien cesserait quasi totalement d’exister...

Même enthousiasme côté Fatah : « le chef de la délégation du Fatah et membre de son comité central, Azzam al-Ahmad, a affirmé : « nous offrons à notre peuple cet accord qu’il a tant attendu, et nous disons aux jeunes de Palestine que ce que vous demandiez s’est réalisé aujourd’hui ». Il a ajouté : « nous étions maîtres de la décision nationale palestinienne, et Israël a commencé à mettre en garde Abou Mazen des conséquences de cet accord , mais il a rejeté cet avertissement ».

Il a déclaré qu’a été signé « le compte rendu des points d’accord à propos des termes de la feuille égyptienne, et nous y avons ajouté un accord de former un gouvernement indépendant et nous avons défini une date pour les élections ». Il a souligné que « la Ligue arabe supervisera cet accord et son application ».

Benyamin Netanyahou rappelle ce qu’est le Hamas, mouvement terroriste


Mais, comme il le note, la partie israélienne est loin de partager cette euphorie et avec raison. En effet, Benyamin Netanyahou déclarait pour sa part : « L’Autorité palestinienne doit choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas. La paix avec les deux est impossible parce que le Hamas aspire à détruire l’Etat d’Israël, et le dit. Il tire des missiles sur nos villes, il tire des roquettes anti-char sur nos enfants. Je pense que l’idée même de cette réconciliation montre la faiblesse de l’Autorité palestinienne et pousse à se demander si le Hamas prendra le contrôle de la Judée et la Samarie, comme il a pris le contrôle de la Bande de Gaza. J’espère que l’Autorité palestinienne choisira correctement, qu’elle choisira la paix avec Israël. Le choix est entre ses mains. »

Le Premier ministre israélien renvoie à l’analyse de ce que sont les termes de la Charte du Hamas. Qui a une « vision du monde d’un Islamisme radical – conçu par les Frères musulmans égyptiens – qui n’a pas changé en 18 ans d’existence. Concernant Israël, la Charte est sans concessions. Elle voit dans « la question de la Palestine » une question musulmane politico-religieuse et dans la confrontation israélo-palestinienne un conflit entre l’Islam et les Juifs « infidèles. » « La Palestine » est présentée comme étant une terre sacrée islamique dont il est strictement interdit d’en abandonner un seul centimètre parce que personne, dirigeants arabes y compris, n’a le droit de le faire. En ce qui concerne les relations internationales, la Charte affiche une vision du monde extrémiste qui est aussi anti-occidentale qu’Al-Quaïda et autres organisations terroristes. »

Quant aux tirs sur les villes israéliennes, le Premier ministre en donne un récent exemple : 120 roquettes tirées pendant le week-end du 10 avril Et il rappelle qu’un bus scolaire a récemment été délibérément visé depuis la Bande de Gaza sous contrôle du Hamas, blessant deux enfants . L’un d’entre eux, Daniel Viflic, âgé de 16 ans, est mort peu après de ses blessures...

Réponse d’un porte-parole d’Abbas : cela ne regarde pas Benyamin Netanyahou, il s’agit « d’une affaire interne palestinienne. »

« Good cop, bad cop », bon flic, mauvais flic pour « récupérer nos droits »

Ce rapprochement inter-palestinien est-il si étonnant ? Force est de répondre non. En effet, si le Hamas a le mérite de la franchise lorsqu’il dit vouloir rayer Israël de la carte, à l’instar de son mentor Ahmadinejad, le faussement débonnaire Mahmoud Abbas ne dit pas autre chose par le biais de son incitation à la haine et la violence israéliennes. Le ministère des Affaires étrangères israélien répertorie cette incitation dont on trouve d’innombrables exemples collectés par l’ONG Palestinian Media Watch qui en a traduit un certain nombre en français, avec le soutien du CRIF Ainsi, il y a quelques jours et pour la énième fois la télévision officielle palestinienne effaçait tout simplement l’existence d’Israël en douceur

On avait là la version classique du « good cop, bad cop » - bon flic, méchant flic – sur fond de luttes de pouvoir et d’argent intestines. Le site palestine-info, proche du Hamas précise d’ailleurs que le « Dr. Moussa Abou Marzouq, a affirmé que la délégation de réconciliation du Hamas et celle du Fatah ont convenu d’un accord complet, et qu’il est désormais temps de tourner la page de la division « pour ouvrir une nouvelle page de l’harmonie et de la lutte pour récupérer nos droits ». Ajoutant que les factions se réuniront mercredi prochain pour signer l’accord. »

Le but de la manœuvre est donc clair : « récupérer nos droits » Et on sait de quels droits il s’agit dans la bouche du Hamas... Les réactions palestiniennes qui abondent au lendemain de la signature de cet accord sont édifiantes : « Les factions palestiniennes ont apprecié (sic)la signature de l’accord préliminaire (sic)entre le Hamas et Fatah, hier, au Caire, en appelant à son application immédiate, tout en affirmant que l’entité nationale va faire face à l’ennemi occupant israélien et renforcera la résistance. »
Re: Le Terrorisme palestinien
29 avril 2011, 03:31
Lieberman : Abbas devient complice du terrorisme - Par JPOST.FR - 29 avril 2011

Le chef de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas ne peut être le partenaire de terroristes ni un partenaire du terrorisme lui-même. C'est ce qu'a déclaré Avigdor Lieberman, le ministre israélien des Affaires étrangères lors d'une rencontre avec le président chypriote Ametris Christifas. Il commentait l'acord d'unité entre le Hamas et le Fatah.



"Abou Mazen et l'AP doivent comprendre qu'il n'est pas possible d'être le partenaire de terroristes sans être complice du terrorisme", a-t-il indiqué.
"La communauté internationale ne doit pas légitimer le gouvernement dont le visage est celui d'Abou Mazen et dont les mains sont celles du Hamas, qui tirent des missiles sur des civils."

"L'incapacité de la communauté internationale à au moins prendre une décision déclarative au Conseil de sécurité condamnant la Syrie pour le meurtre de citoyens innocents par le régime d'Assad soulève une question en Israël. Jusqu'à quel point peut-on compter sur la communauté internationale pour considérer de manière équilibrée et honnête la situation entre Israël et les Palestiniens ?", s'interroge-t-il face à Christifas.

"Ce sentiment est renforcé par l'approche conciliante, en opposition à la décision du Quartet, prise par certains pays vis-à-vis du Hamas, organisation terroriste dont l'objectif est la destruction d'Israël", a expliqué Lieberman.

Le ministre des Affaires étrangères est en voyage pour discuter des relations entre l'Etat hébreu et Chypre, des événements au Moyen-Orient et de l'accord entre le Fatah et le Hamas et ses effest sur les relations israélo-palestiniennes.
Re: Le Terrorisme palestinien
29 avril 2011, 03:39
Le logo de l’Union des écrivains palestiniens : un fusil sur une carte de « la Palestine » qui raye Israël - Par Itamar Marcus et Barbara Crook - 28 avril 2011


Al-Hayat Al-Jadida, le 19 avril 2011

PMW ( ) suit la diffusion des cartes officielles de l’Autorité palestinienne (AP) – présentées dans ses bureaux, dans les événements de l’AP et du Fatah, et dans ses cahiers d’école – qui rayent tout Israël et le remplacent par "la Palestine".

Des syndicats professionnels et des organisations privées présentent également des cartes qui définissent tout Israël comme « la Palestine ». Lors d’une rencontre de l’Union générale des écrivains palestiniens la semaine dernière, le logo de l’union était très visible. Sur le logo, un fusil et une plume au centre d’une carte de « la Palestine » qui englobe tout Israël (en photo ci-contre).

Le président Barack Obama a déjà critiqué ces cartes qu’il a qualifiées de « menace sécuritaire pour Israël » – les classant dans la même catégorie que la menace provenant de groupes terroristes dont l’objectif est la destruction d’Israël :

« Je ne ferai aucun compromis en ce qui concerne la sécurité d’Israël. Pas lorsqu’il existe encore des voix qui nient l’Holocauste. Pas quand des groupes terroristes et des dirigeants politiques sont engagés dans la destruction d’Israël. Pas lorsque circulent des cartes à travers le Moyen-Orient qui ne reconnaissent même pas l’existence d’Israël. »

[Conférence de l’AIPAC, le 4 juin 2008]
Re: Le Terrorisme palestinien
29 avril 2011, 13:39
Hanyeh met les points sur les « i » - Par Shraga Blum - Pour Israel7.com - 29 avril 2011



Pour ceux qui se posaient encore des questions, le chef terroriste du Hamas à Gaza, Ismaïl Hanyeh a appelé l’OLP « à revenir sur la reconnaissance de l’Etat d’Israël ». Alors que le Hamas n’a jamais caché son refus catégorique d’un Etat juif au Proche-Orient, Hanyeh, de manière fourbe comme à son habitude justifie cette demande « du fait de la réaction négative d’Israël à la réconciliation inter-palestinienne ». « Leur présence (aux Juifs) sur cette terre est illégale et il est impossible de reconnaître cet Etat », a rajouté Hanyeh, qui a précisé « que la réconciliation entre le Fatah et le Hamas est en marche, et que l’avis d’Israël sur cette question ne l’intéresse pas ». On attend les réactions de Tsipi Livni, Shlomo Ben-Ami, Ami Ayalon et consorts…
Re: Le Terrorisme palestinien
29 avril 2011, 14:19
L’Egypte met fin au blocus de Gaza - Par Shraga Blum - Pour Israel7.com - 28 avril 2011



Un point supplémentaire sur lequel le Hamas sortira gagnant depuis l’annonce de la « réconciliation historique » avec le Fatah : le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil Al-Arabi a déclaré jeudi soir dans une interview à la chaîne « Al-Jazeera », « que l’Egypte mettra fin d’ici quelques jours au blocus de la Bande de Gaza au niveau du passage de Rafiah’ ».

Ce passage avait été fermé selon une entente entre de l’ancien Président Hosni Moubarak avec Israël, dans l’intérêt bien compris des deux pays d’empêcher à la fois l’acheminement d’armement depuis le Sinaï vers la Bande de Gaza et l’incursion de terroristes d’Al-Qaïda vers l’Egypte. Cette décision représente un coup dur pour Israël, car une fois le passage de Rafiah librement ouvert, les ennemis d’Israël pourront acheminer ce qu’ils veulent vers la Bande de Gaza sans être inquiétés par Tsahal. Voilà ce que valent des accords conclus avec des pays arabes « modérés », qui les remettent en question au moindre changement de régime. Cela indique aussi que la position de l’Egypte par rapport à Israël doit faire l’objet d’une réflexion urgente et approfondie de la part des stratèges militaires et géopolitiques israéliens.

L’accord de réconciliation entre les factions terroristes ayant été signé sous l’égide de l’Egypte, il est fort probable que l’une des conditions posées par le Hamas ait été la levée du blocus par l’Egypte.
Re: Le Terrorisme palestinien
29 avril 2011, 15:20
Fatah-Hamas: le baiser Lamourette* Menace réelle ou matzah bénie pour Bibi ? - Par Luc Rosenzweig, journaliste - Publié le 29 avril 2011 dans Monde



Les piliers de zinc du café du commerce proche-oriental sirotent leur anisette et jouent les sceptiques blasés : l’accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas qui doit être signé solennellement début mai au Caire n’est pour eux qu’un épisode supplémentaire d’un jeu de dupes entre deux factions palestiniennes cherchant mutuellement à s’éliminer. Et d’égrener la liste des accords précédents, dûment signés et paraphés depuis dix ans, dont la durée de vie n’a pas excédé quelques semaines. Peut-être ont-ils raison, mais supposons que ce nouvel accord survive grâce à l’un de ces miracles dont les parages furent coutumiers il y bien longtemps, si l’on en croit nos amis chrétiens.

Un bon accord, disait Talleyrand, est celui qui harmonise non seulement les pensées des parties, mais également leurs arrière-pensées. J’ajouterai à cette maxime du « Diable boiteux » que si les arrière-pensées des protagonistes consistent à ce que chacun d’entre eux estime qu’au bout du compte, il va rouler l’autre dans la farine, ça marche aussi.

Le « deal » élaboré grâce à l’entremise de Nabil al-Arabi, le nouveau ministre égyptien des Affaires étrangères, prévoit la constitution d’un gouvernement « d’experts », dont les membres seront choisis d’un commun accord, l’organisation d’élections présidentielles et législatives dans un an, la réunification des forces de sécurité du Hamas et du Fatah, la libération des prisonniers politiques à Gaza et en Cisjordanie.

Pourquoi des négociations enlisées depuis plusieurs années ont-elles finalement abouti ? Le remplacement de l’ancien chef du renseignement égyptien Omar Suleiman, viscéralement hostile au Hamas, comme médiateur entre les factions palestiniennes, a été un facteur important. Les nouveaux dirigeants du Caire doivent tenir compte de l’opinion publique égyptienne et du poids des Frères musulmans, dont le Hamas est la branche palestinienne.

Mahmoud Abbas, de son côté, a fondé sa nouvelle stratégie sur la reconnaissance par l’Assemblée générale de l’ONU d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. En se présentant en septembre à New York comme le représentant de l’ensemble des Palestiniens, il estime accroître ses chances de rallier le maximum de pays à cette résolution.
Le Hamas, de son côté, sans rien renier de ses principes (pas de reconnaissance d’Israël, pas d’acceptation des accords antérieurs signés par l’OLP et l’Autorité palestinienne), se verrait bien rafler la mise en remportant, l’an prochain les élections prévues par l’accord.

La situation en Syrie, jusque-là principal soutien du Hamas, l’incite également à améliorer ses relations avec une Egypte en pleine mutation. Enfin, l’ouverture probable de la frontière sud de la bande de Gaza devrait lui valoir la gratitude d’une population qui n’en peut plus des conditions de vie auxquelles elle est soumise.

Tout cela est bel et bon, mais place les autres acteurs de la scène proche-orientale dans une profonde perplexité. À l’heure où nous écrivons ces lignes, la Maison Blanche n’a pas réagi, mais on peut gager, sans grand risque d’erreur, que l’administration Obama exigera du Hamas qu’il accepte les conditions posées par la Communauté internationale pour lever l’ostracisme où il est tenu : renonciation au terrorisme, reconnaissance d’Israël et des accords antérieurs. L’Union européenne, par la voix de Catherine Ashton, a dit qu’elle allait « étudier » la nouvelle situation, une manière polie de constater qu’elle est bien enquiquinée.

Quant à Benyamin Netanyahou, qui est à la veille de prononcer un discours très attendu devant le Congrès américain, et qui était jusque-là menacé d’une Bérézina diplomatique devant l’ONU en septembre, il a accueilli cette nouvelle comme le meilleur cadeau de Pessah possible. Il se voit déjà acclamé au Capitole par une standing ovation pour avoir fustigé la compromission de Mahmoud Abbas avec la branche palestinienne du terrorisme international. De plus, il observera avec gourmandise les fractures qui déchireront une Union européenne déjà secouée par les l’affaire libyenne. En effet, si le Hamas campe sur ses positions, on peut d’ores et déjà prédire qu’il n’y aura pas de vote unanime des pays de l’UE sur la reconnaissance de l’Etat palestinien …

De plus, le pavé de l’ours lancé par le ministre iranien des Affaires étrangères, qui a salué cet accord comme le prélude à une grande victoire sur le sionisme, fait plutôt le jeu de Bibi.

En attendant, si l’accord entre réellement en vigueur, cela signifie sur le terrain la fin de la coopération sécuritaire entre Israël et l’Autorité palestinienne. Les services de sécurité israéliens ne voudront plus communiquer d’informations à leurs homologues de Cisjordanie s’il existe le moindre risque qu’elles parviennent au Hamas. Or, cette coopération qui s’est mise en place avec la fin, en 2007 de la deuxième Intifada a été déterminante dans le démantèlement des cellules terroristes. Ça, ce n’est pas une bonne nouvelle.


* Pour ceux dont les souvenirs sur l’histoire de la Révolution française se sont quelque peu estompés, voici une piqure de rappel : [www.dicoperso.com]
Re: Le Terrorisme palestinien
30 avril 2011, 04:02
Le repentir de Goldstone : trop peu, trop tard - Par EHOUD OLMERT * - Jerusalem Post - 29 avril 2011

Les récents événements à Gaza, les dizaines de missiles longue portée lancés sur nos villes, les civils innocents pris pour cibles, comment le tolérer ? L'Etat d'Israël n'a d'autre choix que de prendre les mesures nécessaires pour y mettre un terme au plus vite.


Missiles sous Olmert et Netanyahou, des situations qui se ressemblent.

Les organisations terroristes palestiniennes récidivent, et répètent leurs actions de fin décembre 2008, lorsqu'elles avaient lancé une attaque massive, faisant pleuvoir plus de 60 missiles par jour sur la population civile du sud du pays.

En tant que Premier ministre israélien, j'ai dû agir contre les organisations terroristes de Gaza afin de mettre un terme aux agressions contre nos civils. Voyez en cela la preuve manifeste de la prise de responsabilité de mon gouvernement. Je suis sûr que le gouvernement actuel, confronté au même dilemme, parviendra à la même conclusion.

Nous avions donné l'ordre à l'armée de lancer l'opération "Plomb durci", destinée à assurer la sécurité de nos citoyens. Les commandants et soldats de Tsahal ont manœuvré dans des conditions presque impossibles, traquant sans relâche les sources des tirs, nichées au sein des installations civiles, et mettant tout en œuvre pour que nos villes soient hors de portée des missiles ennemis.

A chacun sa morale

Les groupuscules terroristes de leur côté n'ont pas hésité à faire un usage cynique de leurs propres frères, faisant d'eux des boucliers humains. Ils ont trouvé refuge dans des écoles, des mosquées et des hôpitaux, sachant pertinemment que l'armée israélienne, de réputation si morale, ne frapperait pas de sites civils et humanitaires. Ce qu'ils attendaient de Tsahal, ils ne l'ont pas respecté eux-mêmes, et ont abusé de leur propre peuple.

Aujourd'hui, rien n'a changé.

La population gazouie est une fois de plus prise en otage par les terroristes et subit encore les conséquences de la victoire du Hamas aux dernières élections internes. Ce peuple mérite un avenir meilleur, qui ne peut être envisagé qu'avec un changement de régime.

La dure réalité des Gazaouis est imputée à Israël, à tort. Nous avons toujours fait la distinction entre les terroristes et la population non impliquée dans le terrorisme. Notre politique consiste à ne prendre aucune mesure punitive et nous n'avons jamais adopté de plan d'action contre la population civile en guise de punition collective. Et pourtant, nous avons été accusés du contraire.

Aujourd'hui, comme en 2008, la communauté internationale dénonce fermement les tirs de roquettes sur nos civils et, si elle fait preuve d'empathie pour leur souffrance, elle n'a jamais pris de mesure pour y mettre un terme. J'ai parlé avec les dirigeants qui m'ont assuré que, s'ils étaient face à la même réalité, ils réagiraient avec force et pugnacité. Publiquement, ils ont appelé Israël à faire preuve de retenue. Il ne fait aucun doute que cette réaction ajoute de l'eau au moulin des organisations terroristes.

Au regard des récentes évolutions au Moyen-Orient - en particulier les attaques militaires aériennes et les tirs de missiles en Libye, approuvées par les forces de l'ONU et de l'OTAN, au nom de la défense de civils innocents - je me demande pourquoi, lorsque de pauvres civils israéliens sont la cible d'actes terroristes violents, la position de la communauté internationale n'est pas aussi explicite et directe. Pourquoi le destin des Israéliens et l'attitude à leur égard diffèrent-ils de
celle envers la population libyenne en détresse ?

Une commission bien déguisée

Après l'opération Plomb durci, le secrétaire général des Nations unies m'avait contacté et demandé de coopérer avec une mission d'enquête qui examinerait aussi les dommages des installations onusiennes de Gaza. J'ai immédiatement accepté, car j'estimais que la création d'une telle commission était chose raisonnable, le but étant la recherche de faits et non la condamnation prédéterminée d'Israël.

Mais je me trompais. Initiée par le Conseil des droits de l'homme de Genève et présidée par le juge Richard Goldstone, ses conclusions avaient été anticipées. Mon gouvernement a alors décidé, à juste titre, de ne pas coopérer avec une mission qui avait reçu l'instruction d'agir sur de telles bases. Une mission tolérante envers les activités des organisations terroristes palestiniennes et leur utilisation de la population civile. Nous voyons bien les résultats d'un tel favoritisme aujourd'hui.

Par la suite, le rapport a sali Israël et lui a causé un préjudice grave. Les soldats israéliens envoyés en mission justifiée et morale, celle de défendre des citoyens, sont devenus, suite au rapport, des criminels recherchés dans de nombreux pays. Est-ce moral ou justifiable ?

Aucun pardon n'est de mise pour un tel rapport à sens unique. Aucune pitié pour ceux qui ont causé ces dommages à l'Etat d'Israël, à son statut, à sa réputation et à son image. Israël se contrôle lui-même et rectifie ses erreurs. Nous tirons les conclusions nécessaires et traînons en justice ceux qui violent les règles. Tels sont les fondements moraux de nos principes.

M. Goldstone, qui a récemment publié un article où il regrettait les conclusions de sa commission, ne peut être démis de sa responsabilité personnelle pour sa description totalement fausse et vicieuse de ce qui s'est réellement passé à Gaza. Sa vague déclaration est une piètre tentative de purification de sa conscience. C'est trop peu et trop tard.

Regretter les conclusions et les reconsidérer n'est pas assez et ne peut pas être assez. La situation d'aujourd'hui résulte de ce rapport irresponsable, et les événements actuels prouvent à quel point le document était biaisé.
Le gouvernement israélien continuera à défendre ses citoyens et fera tout le nécessaire pour cela. Une nouvelle dimension sécuritaire a été atteinte avec le programme de défense aérien lancé par le gouvernement en 2007.

Nulle organisation hypocrite ou rapport fallacieux ne limitera le droit de l'Etat juif à défendre ses citoyens. Ces commissions doivent comprendre que critiquer Israël, dans toutes les circonstances renforce les organisations terroristes, affaiblit les modérés, aggrave les souffrances des civils innocents des deux parties et éloigne les perspectives de paix.

L'Histoire jugera la commission Goldstone et ses motivations. L'Histoire jugera le rapport. L'Histoire jugera également Israël et Tsahal. Je sais où se cache la vérité et je connais le verdict d'avance.


*EHOUD OLMERT a été Premier ministre de 2006 à 2009.


Source : [fr.jpost.com]
Re: Le Terrorisme palestinien
30 avril 2011, 05:51
Une semaine malheureuse et terrible : Analyse - Par Sami El Soudi - Pour Metula News Agency - 29 avril 2011

Source : [www.menapress.org] Une semaine malheureuse et terrible (info # 012904/11)

Extrait :

Précieuse analyse que celle que Stéphane Juffa a proposée avant-hier, à chaud, dans ces colonnes, au sujet de l’accord entre le Fatah et le Hamas. L’essentiel y figurait : le changement d’alliances, la victoire politique de la "République" Iranienne, l’entrée de la nouvelle Egypte, très islamisée, sur la scène internationale, et son changement de camp.

A mon tour d’ajouter les éléments dont j’ai connaissance. Le plus important d’abord : pour le peuple palestinien, son espoir de fonder un Etat, de mener une vie respectable dans un environnement pluriculturel, le projet de traité du Caire représente un cataclysme, une nouvelle Naqba, un terrible désastre.

Les lecteurs de la Ména doivent également savoir qu’il n’y a pas eu de négociations à proprement parler, cette semaine, dans la capitale égyptienne. Moussa Abou Marzouk, le no. 2 du politburo du Hamas à Damas, flanqué de Mahmoud Al-Zahar, se sont vu resservir par les Egyptiens le contrat qui avait été présenté au Hamas, déjà pré-signé par le Fatah, en octobre 2009.

A cette occasion, les maîtres iraniens et syriens avaient intimé aux chefs de leur milice islamiste palestinienne de s’abstenir de parapher ce texte. Mercredi, pour les raisons que Juffa a exposées, Téhéran et Damas avaient changé d’avis ; aussi, quand le remplaçant d’Omar Suleiman à la tête du renseignement égyptien, Mourad Mouafi, et le ministre des Affaires Etrangères du pays hôte, Nabil Al-Arabi, ont tendu le document aux délégués du Hamas, ceux-ci l’ont endossé sans même le feuilleter.

Et Mahmoud Al-Zahar ment comme un islamiste, quand il affirme que "plusieurs clauses du deal de 2009 ont été amendées, ce qui a permis au Hamas d’y apposer sa griffe". En réalité, à part des points de détails, dénués de la moindre importance, la version de 2009 n’a subi aucune modification.

Mercredi prochain, le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du politburo du Hamas, Khaled Mashal, signeront officiellement le traité de "réconciliation", sur les rives du Nil.

Sauf retournement ou retour à la raison, en exécution de la nouvelle entente, on devrait assister à la formation d’un cabinet apolitique composé par des "technocrates" à la tête de l’Autorité Palestinienne, ainsi qu’à la mise sur pied d’un "Comité de Défense conjoint", censé prendre le commandement des forces de sécurité palestiniennes...
LIRE LA SUITE... :
[www.menapress.org] Une semaine malheureuse et terrible (info # 012904/11)
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