Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Le Conflit Israelo-palestinien

Envoyé par lapid 
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
26 mai 2011, 14:35
Le Congrès sioniste - Par Nahum Barnéa et Shimon Shiffer – Pour Yediot Aharonot - 26 mai 2011

Le Premier ministre a été accueilli hier au Congrès avec enthousiasme. Durant son discours, il a été applaudi à quarante-cinq reprises et les parlementaires se sont levés trente et une fois en son honneur. Le Congrès américain est familier de ce genre d’événements au cours desquels les parlementaires sont un public chaleureux. Mais l’enthousiasme auquel a eu droit Binyamin Netanyahu est hors du commun. Les dirigeants des deux partis étaient là au complet et les républicains n’étaient pas les seuls à applaudir et à se lever à chaque phrase importante du Premier ministre. Les démocrates ont fait de même.

Lorsqu’il fait le bilan de sa visite à Washington, le Premier ministre estime être parvenu à repousser une vague aux Etats-Unis et dans le monde qui aurait obligé Israël à faire face à des appels à se retirer le long des frontières de 1967 et à des reconnaissances d’un gouvernement palestinien soutenu pas le Hamas. Il aspire à conserver sous contrôle israélien les grands blocs de colonies, des sites qui ont une importance stratégique et, en premier lieu, Jérusalem dans ses frontières municipales actuelles.

La question des aspirations à l’autonomie des Arabes israéliens a elle aussi été évoquée par le Premier ministre lors de ses entretiens. Binyamin Netanyahu a affirmé que l’accord qui sera conclu avec l’Autorité palestinienne sur la fin du conflit engagera aussi les Arabes israéliens qui ne pourront plus revendiquer une quelconque autodétermination. C’est semble-t-il la première fois qu’un Premier ministre israélien « exporte » la question des Arabes israéliens.

Le Premier ministre n’a pas l’intention d’effectuer maintenant une quelconque démarche vis-à-vis des Palestiniens. Il attend tout d’abord qu’Abou Mazen rompe ses liens avec le Hamas et qu’il reconnaisse publiquement Israël en tant qu’Etat juif, même si ce dernier point n’est pas une condition préalable à la reprise des pourparlers.
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
26 mai 2011, 14:45
Plan « Obama » : et qu’en pense le peuple ? - Par Shraga Blum - Pour Israel7 - 25 mai 2011



Que pense la population israélienne des propositions de Barack Obama pour un règlement du conflit israélo-palestinien ?

Un sondage réalisé par l’Institut « Geocartographia »du Prof. Avi Dagani, indique que 61% de la population israélienne se dit « opposé à l’idée d’un retour aux lignes de 1967 assorti d’échanges de territoires », et seuls 27% est d’accord avec cette formule. 12% est sans opinion.

Les tenants des multiples « initiatives de paix » qui claironnent à l’étranger « qu’il existe un consensus en Israël sur un retrait de Judée-Samarie » se trompent donc, ou pis, ils trompent leurs interlocuteurs en fonction de leurs intérêts politiques, car ils transforment la réalité selon leurs propres désirs.

Par ailleurs, le sondage demande « quel est le leader national en qui vous feriez le plus confiance pour mener une guerre, négocier la paix, créer une économie saine, une société solide et une éthique politique élevée ? ».

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou arrive en tête, mais il faut noter que la somme conjointe des réponses « feraient absolument confiance » et « feraient peut-être confiance » n’est pas élevée quelque soit la personnalité politique proposée. Le Premier ministre arrive à peine à 57%, Tsipi Livni à 46%, Avigdor Lieberman 41% et loin derrière, Ehoud Barak avec 7%. Le ministre de la Défense attire sur son nom 70% de réponses « ne feraient confiance d’aucune manière !!)

Enfin, concernant l’état d’esprit actuel de la population quant aux intentions de vote, le sondage donne les résultats suivants, avec entre parenthèses les résultats d’un sondage réalisé par le même institut il y a trois mois : Likoud 33 (27), Kadima 22 (31), Israël Beiteinou 17 (-), Shass 10 (11), Avoda 9 (6), Meretz 6 (6) Yahadout Hatorah 5 (5), Ihoud Leoumi 3 (4), Habayit Hayehoudi 2 (3), partis arabes 11 (11), les Verts 2 (-) et Atsmaout (Barak) 0 !!!

En termes de blocs, la droite et les religieux se renforceraient encore en étant crédités de 70 sièges, Kadima et le reste de la gauche suivraient à distance avec 39 sièges. Dans ce cas de figure, Ehoud Barak ne serait plus membre de la Knesset !! Pour l’Institut « Geocartographia », la chute de Kadima dans ces intentions de vote est due principalement au comportement de Tsipi Livni, qui est mal perçu par la population.
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
27 mai 2011, 21:32
L'Amérique et Israël sont inséparables, ce que l'Europe ne comprend pas - Philosemitisme blog - Vendredi 27 mai 2011

Ci-dessous le texte de David Harris publié dans le quotidien allemand Der Tagesspiegel [Amerika und Israel sind untrennbar verbunden]. David Harris évoque le fait que l'Amérique et Israël sont inséparables car les deux nations partagent les mêmes valeurs et la sympathie mutuelle est profonde - partagée par les deux peuples et leurs élites. Les Européens ont beaucoup de difficulté à comprendre ce fait - encore hier un ami français, lecteur du Monde, parlait du "lobby juif" aux États-Unis ... pour expliquer le merveilleux accueil réservé à Netanayu (interrompu 26 fois par des applaudissements) par le congrès américain - démocrates et républicains confondus. En Europe la situation est différente et nous ne cessons, exemples à l'appui, de le rappeler: Le Parlement européen applaudit Mahmoud Abbas et le Congrès américain applaudit Benjamin Netanyahu.

I've had the privilege of writing for Der Tagesspiegel, one of Germany's leading newspapers, on several occasions. This time, I was asked to write on the different reaction in the United States and Europe to Prime Minister Netanyahu's visit to Washington. AJC, including our office in Berlin, has grown increasingly concerned about Europe's general drift away from understanding Israel's yearning for peace and profound security dilemmas. -- David .[/i]


America and Israel are Inseparable, by David Harris (26/05/2011)

Six days of high-profile Middle East drama have just ended in Washington. Framed by President Obama's speech on the region, on May 19, at the State Department and Prime Minister Netanyahu's remarks to Congress on May 24, observers were taking careful note of words, temperature and body language in the complex interplay between the two leaders.

But the overarching story remains the same as always: The United States and Israel have forged a unique relationship, supported by the overwhelming majority of Americans. Whatever the occasional differences in policy, normal even for the closest of friends as we have seen between Washington and Berlin, the key point is what unites, not divides, the two countries. The rousing ovation by the Congress for the prime minister said it all – shared values, outlook and threats.

Some observers in Europe see it differently. They scratch their heads when Democrats and Republicans alike give repeated standing ovations to an Israeli prime minister they view with suspicion. They despair that Israel, in their eyes the main obstacle to "perpetual peace" in the region, is lauded for its pursuit of peace and right to defend itself in the Congress. And they offer theories of "Jewish power" in a vain attempt to explain America's identification with the Jewish state.

Those observers are missing the bigger story. America does not support Israel just because of American Jews, who comprise only two percent of the population. Rather, it is because Americans of many backgrounds identify with Israel as a liberal, democratic society in a sea of tyrannies; understand Israel's struggle, from day one, to defend the Jewish people's right to self-determination in a tough neighborhood; and grasp that Israel seeks peace and a two-state solution, but its main problem today is the absence of peace-seeking partners.

But then again some of those observers missed earlier stories.

They believed in Yasser Arafat long after it became clear that he was a corrupt, duplicitous leader.


They refused to see the change in Prime Minister Ariel Sharon, whom they despised, when he came to power in 2001 and that later led him to withdraw Israel from Gaza.

They insist that the core of the Israeli-Palestinian conflict is settlements, thus putting the entire onus on Israel, when, in reality, the crux has always been the right of the Jewish people to a state of their own.

And they won't give Prime Minister Netanyahu the benefit of the doubt, though it will take someone with his credentials to persuade Israel to take risky steps for peace, if peace is possible.

Meanwhile, Americans see a country, Israel, seeking peace and, with committed partners, as in the case of Egypt and Jordan, ready to pay the territorial price. They also see a country faced with existential threats to which there are no easy answers, no alluring "soft-power solutions." Hamas seeks Israel's elimination. Its charter makes that amply clear. So does Hezbollah. So does Iran. And the Palestinian Authority sends mixed messages – peace one day, glorification of terrorists the next; compromise one day, reconciliation with Hamas the next.

On June 1st, Israel will mark ten years since a terrorist attack on a Tel Aviv discotheque. Twenty-one Israeli youngsters were killed. Joschka Fischer, then Germany's foreign minister, happened to be near the scene. He rushed over and saw the carnage. He understood what Israel faces when suicide bombers want to kill Israelis anywhere, anytime.

No country desires peace more than Israel. No other country faces calls for its destruction from another UN member state. No other country has its right to defend itself so microscopically challenged.

If any part of the world should understand Israel and its journey, it is Europe. If any part of the world should understand the Jewish people's vulnerability, it is Europe. And if any part of the word should understand the need to support liberal, democratic societies as a foundation for peace, it is Europe.


David Harris
is executive director of the American Jewish Committee (AJC).

Source : [philosemitismeblog.blogspot.com]
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
29 mai 2011, 12:42
Les leçons du triomphe de Netanyahou - Par Caroline B. Glick - Jerusalem Post - 27 mai 2011

Adaptation française de Sentinelle 5771

Dans les semaines et les mois à venir, les menaces sur Israël ne feront sûrement que croître. Et avec ces menaces croissantes, viendra aussi le besoin croissant d’une direction forte et assurée.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou espérait éviter un affrontement avec le président des USA Barack Obama la semaine dernière à Washington. Quatre jours avant sa confrontation à la Maison Blanche avec le dirigeant américain, Netanyahou s’adressa à la Knesset. Son discours a été le plus ‘pacifiste’ qu’il ait jamais fait. Il y fixait les paramètres des concessions territoriales qu’il est prêt à faire aux Palestiniens, dans le cas où ils décideraient un jour qu’ils sont intéressés par la négociation d’une paix finale.

Entre autres choses, Netanyahou a parlé pour la première fois des « blocs d’implantation », et signalé par là qu’il aurait la volonté d’évacuer les communautés juives les plus isolées en Judée et Samarie. Il a aussi parlé d’une présence militaire à long terme dans la Vallée du Jourdain plutôt que de la souveraineté israélienne de nature vitale militairement.

Aussi bien stratégiquement et idéologiquement, le discours de Netanyahou a constitué une concession massive à Obama. Le Premier ministre avait une bonne raison de croire que son discours préviendrait toute exigence des USA pour de nouvelles concessions israéliennes pendant sa visite à Washington.

Hélas, il ne devait pas en être ainsi.

Au lieu de faire bon accueil aux concessions sans précédent de Netanyahou, Obama les a écartées comme insuffisantes alors qu’il attaquait vicieusement Netanyahou jeudi dans son discours au département d’Etat. Là, quelques heures seulement avant que Netanyahou ne s’envole pour le rencontrer dans le Bureau Ovale, Obama adopta la position de négociation palestinienne en appelant Israël à accepter que les futures négociations soient basées sur les lignes d’armistices indéfendables – et à vrai dire suicidaires – de 1949.

Ainsi, au moment où il montait à bord de son avion, Netanyahou réalisa que sa mission dans la capitale des USA avait changé. Son travail n’était pas d’y aller pour s’entendre. Son travail était d’arrêter Obama conduisant au précipice les relations d’Israël avec les USA.

Netanyahou n’allait plus à Washington pour expliquer d’où Israël s’écartera. Il allait à Washington pour expliquer ce à quoi Israël s’en tient. Obama avait jeté le gant à terre. Netanyahou devait le relever en ralliant aussi bien le Peuple israélien à son bord et en ralliant le Peuple américain du côté d’Israël. Il mesurait que les deux objectifs ne pouvaient être accomplis qu’en présentant sa vision de ce que Israël est et de ce à quoi il tient.

Et Netanyahou a fait son travail. Il l’a fait brillamment.

Israël est aujourd’hui la cible d’une campagne toujours croissante pour le diaboliser et le délégitimer. Seulement cette semaine, nous avons appris qu’une dizaine de villes en Ecosse ont décidé d’interdire les livres israéliens dans leurs bibliothèques publiques. Une ville écossaise a décidé d’afficher des posters appelant ses résidents à boycotter les produits israéliens et à mettre une marque distinctive (une étoile jaune peut-être ?), sur tous les produits israéliens vendus dans les magasins locaux pour en tenir les résidents à l’écart.

Des Israéliens hochent la tête en se demandant : qu’avons-nous fait aux Ecossais ?

A San Francisco, une proposition de vote sur l’interdiction de la circoncision est prévue pour les élections d’automne. Cette proposition rendrait criminel de réaliser le plus ancien rituel religieux juif. Les contrevenants seront punis jusqu’à une année de prison et d’une amende jusqu’à mille dollars.

Des Israéliens hochent la tête en se demandant : qu’avons nous fait aux habitants de San Francisco ?

Il semble que partout où nous regardons, on nous dit que nous n’avons pas le droit d’exister. Depuis Ramallah jusqu’à Gaza, en passant par l’Egypte, l’Ecosse, la Norvège et San Francisco, on nous dit que nous sommes le mal et que ferions mieux de céder la boutique. Puis Obama s’est emparé de la scène jeudi et nous a dit que nous devons céder notre capacité à nous défendre nous-mêmes de façon à faire de la place à un Etat palestinien dirigé par des terroristes engagés dans notre destruction.

Mais alors Netanyahou est arrivé à Washington et a déclaré : « C’en est assez, nous en avons eu largement assez de cette dangereuse absurdité ».

Et nous avons senti des choses que nous n’avions pas ressenties depuis longtemps. Nous nous sommes sentis revigorés. Nous avons senti que nous avions une voix. Nous nous sommes sentis fiers. Nous avons senti que nous avions un chef. Nous nous sommes sentis soulagés.

Le Peuple américain, dont l’immense soutien à Israël a été démontré par leurs représentants dans les deux Chambres du Congrès mardi, se sont aussi sentis revigorés, fiers et soulagés. Non seulement parce que Netanyahou leur a rappelé éloquemment pour quoi ils se tiennent aux côtés d’Israël, il leur a rappelé pourquoi tous ceux qui aiment vraiment la liberté se tiennent aux côtés de l’Amérique.

Il est vrai que les législateurs américains, qui ont interrompu les remarques de Netanyahou des dizaines de fois pour applaudir, voulaient user de sa présence dans leur Parlement pour adresser un message de solidarité au Peuple d’Israël. Mais pendant son discours, il est apparu que ce n’était pas seulement leur désir de montrer leur solidarité qui les faisait se dresser et applaudir de si nombreuses fois. Netanyahou est parvenu à les soulager aussi.

Depuis qu’il occupe son poste, Obama a voyagé à travers le monde en s’excusant de la direction du monde par l’Amérique. Il a fait des conférences au peuple américain sur le besoin de subordonner les intérêts nationaux de l’Amérique aux organisations mondiales comme les Nations Unies qui sont contrôlées par des dictatures qui le méprisent.

Soudain, voilà un dirigeant allié qui leur rappelle pourquoi l’Amérique est une grande nation qui dirige le monde par le Droit, et pas du fait d’un hasard historique.

Ce n’est pas par hasard que beaucoup d’observateurs américains et israéliens ont décrit le discours de Netanyahou comme « Churchillien ». La capacité de direction de Winston Churchill était un exemple classique de direction démocratique. Et Netanyahou est l’élève le plus fervent de Churchill. Le modèle de direction démocratique nécessite un dirigeant pour montrer sa vision de la direction où le pays doit aller et convaincre le public de le suivre. C’est ce que fit Churchill. Et c’est ce que Netanyahou a fait cette semaine. Et comme Churchill en juin 1940, le succès de Netanyahou cette semaine a été éblouissant.

Tellement éblouissant que cela été éclairé par un sondage [du journal de Gauche, NdT] ‘Haaretz’ conduit auprès du public israélien après le discours de Netanyahou devant le Congrès. Le sondage a trouvé que les taux d’approbation de Netanyahou ont augmenté d’un étonnant 13 %, de 38 à 51 % en une semaine. Les deux tiers des Israéliens qui ont observé son discours ont déclaré qu’il les rendait fiers.

De même pour la réponse des USA, le fait que les Démocrates majoritaires sur la Colline du Capitole [siège du Congrès], que le dirigeant minoritaire de la Chambre Steny Hoyer, et le dirigeant de la majorité du Sénat Harry Reid aient ressenti la nécessité de prendre leurs distances par rapports aux déclarations d’Obama sur les frontières finales d’Israël montre clairement que Netanyahou a rallié avec succès le public américain au côté d’Israël.

Ce point a été aussi démontré chez nous avec la requête intéressante de la présidente du Comité national Démocrate Debbie Wasserman Shultz aux Républicains pendant leur réunion conjointe avec Netanyahou. Devant le dirigeant israélien, Wasserman Shultz a demandé à ses homologues Républicains de ne pas utiliser le soutien à Israël comme question dans la campagne [électorale]. Sa demande montre clairement qu’après le brillant triomphe de Netanyahou à Washington, les Démocrates réalisent que le mauvais traitement du président envers Israël est un problème qui leur nuira politiquement si les Républicains décident de le soulever dans les élections de l’an prochain.

Alors que le modèle de direction démocratique est certainement le modèle que les fondateurs de la majorité des sociétés démocratiques ont à l’esprit quand ils établissent leurs programmes démocratiques, ce n’est pas le seul modèle de direction qui guide les dirigeants dans les sociétés démocratiques. Cette semaine, alors que Netanyahou démontrait la force du modèle de direction démocratique, les deux autres modèles de direction ont été aussi en démonstration proéminente. Le premier a été démontré par Obama, le second a été exhibé par la chef de l’opposition Tzipi Livni.

Le modèle de direction d’Obama est le modèle de la direction subversive. Les dirigeants subversifs de démocraties ne disent pas à leurs citoyens où ils veulent mener leurs sociétés. Ils cachent leurs objectifs à leurs concitoyens parce qu’ils comprennent que ceux-ci ne partagent pas ces objectifs. Puis quand ils sont parvenus à leurs objectifs tacites, ils les présentent à leur peuple comme un ‘fait accompli’ et annoncent qu’ils sont compétents pour guider leur société à travers le changement radical qu’ils ont entrepris dans le dos du public.

Avant Obama, l’exemple le plus flagrant de direction subversive a été Shimon Peres. Comme ministre des affaires étrangères sous le précédent Itzhak Rabin, Peres a négocié son accord avec l’OLP dans le dos du public, et dans le dos de Rabin – et contre leur claire opposition. Puis il a présenté l’accord que personne ne soutenait comme un fait accompli.

Et comme architecte de l’accord qui a placé les forces terroristes de l’OLP à la périphérie des villes importantes d’Israël, Peres a mis en avant qu’on ne pouvait faire confiance qu’à lui pour mettre en oeuvre l’accord qu’il avait réalisé. 18 ans et deux mille victimes israéliennes du terrorisme plus tard, Israël n’est toujours pas parvenu à comprendre comment se titrer de cet héritage subversif. Et il est le président [d’Israël].

Aujourd’hui, Obama reconnaît que le public américain ne partage pas son antipathie envers Israël, et donc alors qu’il a adopté une stratégie politique à l’antithèse de la sécurité d’Israël, il utilise un langage poétique sur son engagement pour la sécurité d’Israël. Jusqu’à présent, sa stratégie politique a conduit à la quasi-désintégration de la paix entre Israël et l’Egypte, à l’établissement d’un gouvernement d’unité Fatah – Hamas dans l’Autorité Palestinienne, et au progrès permanent, et rien moins qu’entravé, de l’Iran vers la bombe atomique.

De même pour Livni, son modèle de direction est de diriger par derrière. Bien que les conseillers d’Obama aient déclaré que c’est son modèle de direction à lui, c’est en réalité celui de Livni. Un dirigeant qui dirige par derrière est un suiveur. Elle observe où ses électeurs se trouvent et elle y va.

Dans le cas de Livni, ses partisans sont à Gauche et leur principaux porte-parole dans les media. Aussi bien la Gauche et les media s’opposent à tout ce que Netanyahou fait et à tout ce qu’il est. Ainsi, de la façon dont Livni voit les choses, son boulot de chef de l’opposition est de donner une voix à leur façon de voir.

Alors que Netanyahou a fait baissé les yeux d’Obama dans le Bureau Ovale et rappelé pourquoi Israéliens et Américains, nous avons une relation particulière, Livni déclarait devant des auditoires à Washington et en Israël que Netanyahou est un va-t-en guerre qui nous conduira à la dévastation si nous ne l’élisons pas, elle, pour le remplacer bientôt. Avec Obama adoptant la position de négociation des Palestiniens et avec le Fatah adoubant le Hamas plutôt que d’admettre honnêtement que tout espoir de paix est mort durablement, Livni a déclaré que Netanyahou nous conduit à la guerre, alors qu’il défend le pays.

L’extraordinaire capacité de direction de Netanyahou cette semaine a démontré que quand il est bien utilisé, le modèle démocratique de direction bat tous les autres modèles. Il nous a aussi montré qu’il a la capacité d’être le dirigeant de notre époque.

Dans les semaines et les mois à venir, les menaces sur Israël ne feront sûrement que croître. Et avec ces menaces croissantes, viendra aussi le besoin croissant d’une direction forte et assurée.

Netanyahou doit réaliser ce que son succès stupéfiant signifie pour lui et pour Israël. Le Peuple d’Israël et nos nombreux amis à travers le monde continueront de se tenir fièrement derrière lui s’il continue de nous diriger aussi bien et merveilleusement qu’il l’a fait cette semaine. Et nous l’admirerons. Et nous le remercierons.


Source : [www.jpost.com]
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
29 mai 2011, 13:40
Ils participent à la préparation d’un nouveau génocide - Par Guy Millière - Pour Metula News Agency - 29 mai 2011

Chacun de mes séjours aux Etats-Unis me donne l’occasion de mesurer davantage le gouffre qui sépare l’Amérique réelle de celle qu’en décrivent les media français. L’Amérique dont parlent les media français n’existe pas, et il est triste de penser que ceux qui se croient informés par les media français croient que ceux-ci traitent de l’Amérique réelle, alors qu’ils parlent de fantasmes de journalistes, emboîtés dans d’autres fantasmes de journalistes.

Ce que je viens de noter concernant mes séjours en Amérique se retrouve à chacun de mes séjours en Israël. Venant juste de rentrer d’Israël, je mesure, entre la société israélienne réelle et ce qu’en disent les media français, bien plus qu’un gouffre, voire bien plus qu’un océan.

Non seulement Israël décrit par les media français n’existe pas, mais cet Israël décrit par les media français ressemble à une ignoble caricature, digne de celles qui figuraient dans les journaux antisémites des années nazies en Europe. Il est révoltant de penser que ceux qui se croient informés par les media français croient que ceux-ci leur parlent d’Israël, alors qu’ils parlent de leurs propres fantasmes, pathologiques et pathogènes. Il est, surtout, révoltant de penser que ceux qui produisent les fantasmes, et ceux qui s’en abreuvent, ne semblent pas se rendre compte qu’ils procèdent les uns et les autres comme les Européens au temps des années nazies.

A l’époque, on décrivait les Juifs d’une certaine façon, et cela a conduit à certains comportements qui restent symbolisés par un mot : Auschwitz !

Aujourd’hui, on décrit Israël d’une certaine façon, et cela conduit à des comportements certains : les petites nuits de cristal, organisées par des mouvements tels qu’Europalestine, dans les boutiques qui vendent des produits juifs israéliens ; les interdictions de livres juifs israéliens destinés à rendre des bibliothèques Judenrein, comme ces derniers jours en Ecosse. L’Ecosse, où un nombre croissant de bibliothèques publiques ont décidé de retirer des rayonnages tous les livres dont les auteurs sont juifs israéliens, et tous les livres traduits de l’hébreu. Cela se nomme un autodafé et c’était une activité très prisée des SA et des SS. Il ne leur reste qu’à brûler les ouvrages retirés des rayonnages en place publique…

On pourrait ajouter les décisions d’artistes frelatés, qui prennent la posture « courageuse » de ne pas se rendre en Israël, celle de cinéastes, qui se disent « antisionistes » pour ne pas avoir à se dire antisémites, et qui se refusent à participer à des festivals où l’on présente des films israéliens...


LIRE LA SUITE... [www.menapress.org] Ils participent à la préparation d’un nouveau génocide (info # 012905/11)
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
29 mai 2011, 14:11
Brillant discours, vérités historiques et union nationale - Par Freddy Eytan - 26 mai 2011

Benjamin Netanyahou est un orateur inné et sans doute le meilleur porte parole de l'Etat juif. Fils d'historien, il lie toujours la situation actuelle avec l'Histoire de notre peuple. Le passé est devant lui et l'avenir n'est jamais assuré.

Le lien entre la terre d'Israël et la nation juive est inséparable depuis la nuit des temps, mais seuls les Arabes le contestent. Les faits historiques sont limpides et irréfutables, et pourtant, on assiste à une réécriture de notre propre Histoire selon les désirs et les convenances de nos adversaires et nos détracteurs. Netanyahou a prouvé qu'il a évolué dans ses pensées et a cessé de rêver du Grand Israël. C'est un réaliste et un pragmatique qui a déjà fait des concessions importantes.

Elu au suffrage universel pour un deuxième mandat et en une seule décennie, il agit contre son propre électorat pour aboutir à la paix. Il est prêt à partager la terre des ancêtres, à faire des compromis substantiels et généreux au risque de sacrifier des atouts sécuritaires et perdre le pouvoir. Les Palestiniens, eux, rêvent toujours, se bercent d'illusions, ratent les rendez-vous de l'Histoire, et s'obstinent à jouer le va-tout en s'éloignant à chaque fois de la paix et en risquant la ruine totale.

Les Israéliens et le peuple juif, et qu'on soit de droite ou de gauche, devraient être fiers que leur représentant ait réussi à expliquer avec brio les fondements de la cause israélienne devant un Congrès américain en délire. Contrairement à l'opinion européenne et particulièrement française, la majorité écrasante des Américains approuve chaleureusement les grandes lignes de cette politique. C'est un atout considérable et un gage de sécurité que nous devons sauvegarder. Le voyage du Premier ministre à Washington a été un succès malgré les prédictions négatives, le président Obama a parfaitement compris le message israélien. Il s'oppose farouchement au Hamas et à la proclamation d'un Etat palestinien à l'ONU, et agit contre la déligitimation de l'Etat juif.

Toutefois, Il est étonnant qu'une certaine presse et les leaders de l'opposition israélienne continuent à critiquer violemment Netanyahou et brossent un tableau apocalyptique de la situation en affirmant sans ambages que le Premier ministre est " dangereux" pour Israël!

En fait, que veulent-ils? Souhaitent-ils offrir sur un plateau d'argent un Etat palestinien? Ignorent-ils que les lignes rouges de Netanyahou forment un consensus général. Ne savent-ils pas que l'acceptation des revendications palestiniennes serait suicidaire pour l'Etat juif! Leur comportement est donc clairement destiné à des raisons de politique intérieure. Cette politique politicienne n'est pas clairvoyante et elle profite à la stratégie palestinienne qui refuse de s'asseoir à la table des négociations pour pouvoir renvoyer le dossier à l'ONU et ainsi internationaliser le conflit pour longtemps encore.

Enfin, la meilleure manière de tester les véritables intentions de Netanyahou est de le mettre à l'épreuve. Le critiquer c'est bien facile et cela n'engage à rien. Par contre, la responsabilité du Premier ministre de l'Etat juif est immense face aux menaces et aux défis et dans ces moments difficiles que nous traversons, nous sommes dans l'obligation de le soutenir.
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
31 mai 2011, 16:36
Le Conflit au Moyen-Orient

Re: Le Conflit Israelo-palestinien
02 juin 2011, 23:38
ISRAEL - Réalités du terrain - Cartes pour mieux comprendre ! - Par Aschkel - 22 mai 2009


Pour SARKOZY


Pour OBAMA


Tel Aviv vu de Judée-Samarie

Les Besoins securitaires d'Israel













Lire aussi :

Videos : Quelles sont les lignes de 1967 ? [www.aschkel.info]

"Les frontières de 1967" ou comment faire avaler des couleuvres au monde entier [www.aschkel.info]

Les lignes indéfendables de 1967 et le protectorat américain d’une souveraineté d’Israël sous caution "révolutionnaire" arabe [www.aschkel.info]


Source : [aschkel.over-blog.com]
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
03 juin 2011, 00:10
Pierre Rehov is back : Pierre Rehov, le retour, avec le nouveau réseau social « Territoires Interdits » - Par Hélène Keller-Lind - 3 juin 2011

C’est en images et grâce à des enquêtes en profondeur menées sur le terrain que le réalisateur Pierre Rehov avait décidé de faire connaître les réalités proche-orientales depuis Paris. Installé aux États-Unis il poursuit ce combat pour l’information avec un nouveau film en cours de réalisation et le lancement d’un nouveau réseau social en anglais et en français : « Territoires Interdits. »

Les documentaires de Pierre Rehov

Pour le rejoindre sur le réseau social qu’il lance

[territoiresinterdits.com]

Profondément choqué par la présentation éhontée faite par France 2 de ce qui devait devenir l’affaire al-Dura – la chaîne publique française avait accusé des soldats israéliens d’avoir tué l’enfant Mohamed al-Dura sans la moindre preuve et au mépris de toute vraisemblance, ce qu’avait fini par reconnaître la directrice de l’information d’alors, Arlette Chabot – et ses répercussions épouvantables – ces images et commentaire données gratuitement aux télévisions qui en faisait la demande, ont provoqué une vague d’antisémitisme sans précédent -, le réalisateur Pierre Rehov avait alors décidé de lutter contre la désinformation si répandue dans ce domaine et de se consacrer à la réalisation de documentaires vérité sur des grands thèmes au cœur de la situation de conflit au Proche-Orient.

[www.pierrerehov.com]

Ce qui nous a donné une série de films essentiels. A commencer par ce que disait Arafat aux Palestiniens et au monde arabe. On était bien loin de l’attitude convenue du dirigeant palestinien en Occident, le double langage ayant été et restant une constante du discours palestinien [www.pierrerehov.com]. Puis il évoquait, bien avant que cela ne fasse récemment les gros titres des médias , le sort peu enviable des chrétiens d’Orient. Il démontait les rouages de ce qui s’était passé dans l’église de la Nativité de Bethlehem, où des Palestiniens armés s’étaient installés, avaient pris des religieux en otage, s’étaient conduits en soudards.

Avec la « Route de Jénine » [www.pierrerehov.com] il mettait à mal le mythe palestinien d’un massacre qui aurait été commis par les soldats israéliens dans la ville de Jénine. Autre vérité ignorée qu’il mit en lumière : l’exode forcé des Juifs vivant dans dans pays arabes [www.pierrerehov.com] devenus en grande partie Judenrein Il oppose cet « l’exode silencieux » à un exode très médiatisé et instrumentalisé qui ne s’est pourtant pas déroulé dans les mêmes circonstances de Palestiniens et perpétué par l’UNWRA avec « Les Otages de la Haine » où il montre ce que représente réellement la « Palestine » pour les dirigeants palestiniens, à savoir toute une région débarrassée de ses Juifs et donc la fin d’Israël... [ Mahmoud Abbas ne dit pas autre chose, nous montre quasi quotidiennement Palestinian Media Watch... 31 mai dernier [palwatch.org] ].

Le phénomène des « terroristes suicide » [www.pierrerehov.com] fait l’objet de son dernier film en date Comme pour tous ses documentaires Pierre Rehov s’est rendu sur place. Il a interviewé, entre autres, des bombes humaines qui ont survécu...ce qui lui permet de conclure que « le paradis, c’est l’enfer »...[www.suicidekillers.com] Pierre Rehov vient de poster sur ce même thème des images qui n’avaient jamais été montrées. On y voit un imam terminer l’endoctrinement d’un aspirant au « martyre » lui décrivant sa vie à venir faite de cueillette de fruits, de vierges à sa disposition et de palabres avec les prophètes...
Un nouveau réseau social pour la vérité au Proche-Orient

Cette vidéo est diffusée à l’occasion du réseau social qu’il lance en anglais et français, « Territoires interdits ». Résumant l’essence même de la désinformation dans la région, il explique ainsi le nom choisi : « Officiellement "territoires disputés", mais "territoires occupés" selon les Musulmans, ce sont des "territoires interdits" pour la presse. »


Source : [www.desinfos.com]
Re: Le Conflit Israelo-palestinien
03 juin 2011, 00:23
Chronique de Michael Bar-Zvi - Pour Radio J - 2 juin 2011

Boker tov amis auditeurs de radio j, pour ceux qui avaient le moindre doute sur l’évolution de la situation à Gaza après la révolution en Egypte et l’accord entre l’Autorité palestinienne et le Hamas, les développements de ces derniers jours apportent une réponse claire et nette. Des sources militaires israéliennes ont annoncé cette semaine que les terroristes possédaient plus de 10.000 roquettes et missiles entreposés dans des dépôts situés dans la bande de Gaza.

Malgré le blocus israélien, l’armée égyptienne laissait passer en moyenne une trentaine de roquettes par jour, et depuis l’ouverture du poste de Rafah, ce chiffre va augmenter rapidement. La signification de la présence d’une telle armada est la suivante : le Hamas est en mesure de lancer 150 missiles par jour pendant plus de deux mois, sans avoir besoin de se réapprovisionner.

Rappelons que le 9 avril, le Hamas avait lancé une attaque massive de 130 roquettes en une seule journée sur plusieurs villes du sud d’Israël. Si l’on se souvient qu’au nord le Hezbolla dispose également d’une quantité impressionnante de missiles, cela veut dire que plus de 50% du territoire israélien est sous la menace directe de bombardements, et près de deux millions d’habitants risquent de devenir des cibles civiles privilégiées pour une stratégie de harcèlement ayant pour objectif final l’embrasement de la région.

La politique du Hamas et du Hezbollah a toujours été la même : essayer de précipiter Israël dans une guerre imprévue et d’entraîner des représailles contre Israël, pour l’affaiblir politiquement dans les institutions internationales qui condamnent son action disproportionnée, son emploi démesuré de la force, et ses victimes collatérales.

On connait ce scénario catastrophe, répété à maintes reprises, et dans lequel Israël a perdu à chaque fois des points et terni son image. Pourtant jusqu’à présent, Israël a, comme on dit vulgairement, réussi à limiter la casse. Mais en sera-t-il de même dans les semaines à venir ?

Pour l’heure les dirigeants israéliens ont essayé de proposer aux Egyptiens le modus vivendi suivant : Israël n’attaque pas la bande Gaza de manière massive, verse l’argent des transactions contrôlées par son administration, et surtout ne renforce pas son dispositif militaire ; en échange les Egyptiens s’engagent à contrôler les transferts d’armes, empêchent l’envoi de missiles et relancent la négociation sur la libération de Guilad Shalit.

Le gouvernement israélien espérait que cet accord serait respecté par l’Egypte, mais malheureusement la récente ouverture du point de passage de Rafah contredit cet accord et les récentes déclarations d’Abou Mazen à des médias arabes sur la nécessité de supprimer l’Etat juif ne sont pas des signes encourageants

Il serait irresponsable et déraisonnable de ne pas être inquiet aujourd’hui pour les semaines à venir, et cela bien avant le mois de septembre. Ne soyons pas dupes. L’éventuelle déclaration d’indépendance de la Palestine ne sera pas le point de départ d’une série d’événements graves, mais son aboutissement.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved