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Israel

Envoyé par ladouda 
Israel
12 janvier 2012, 10:30
Des “préparations majeures” en cours dans tout le Proche-Orient – sources extrêmement fiables


Rédigé par JSS le Jan 7th, 2012 and filed under Scoop JSS. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou un trackback à cet article
Scoop JSSNews : Alors que l’hiver syrien occulte la situation globale du Proche-Orient (on a à peine entendu parler de la peine de mort requise pour Moubarak), que se passe-t-il en coulisse ? Car si « ceux qui en parlent le plus en font le moins » est un proverbe bien connu de tous, le fait de ne pas parler semble au contraire démontrer que quelque chose de stratégique se déroule actuellement.

Un lanceur de missile Arow sur la base de Palmahim
Plus que jamais Israël craint pour sa survie. Le printemps arabe maltraite la paix avec l’Égypte, les Palestiniens refusent toujours de reconnaître l’existence d’un État Juif, la Jordanie est dans une situation tendue (les Bédouins ne veulent plus des Palestiniens), le Liban vit un calme précaire sous la domination du Hezbollah… Reste la Syrie et l’Iran.
Et c’est là que nos informations obtenues de sources “extrêmement fiables” entrent en jeu. Selon des spécialistes et acteurs majeurs de la région, « plusieurs milliers de soldats américains sont en train d’arriver discrètement en Israël ». Ils seraient « répartis sur plusieurs bases dans la région de Be’er Sheva et de Tel Aviv ».
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Nos sources affirment par ailleurs que « plus de 12.000 marines américains sont en cours de déploiement dans le Golfe arabo-persique. Des centaines de soldats seraient en train de sécuriser l’Arabie Saoudite ».
Nos sources ajoutent qu’un « poste de commandement conjoint israélo-américain est en cours de mise en place sur la base américaine de Patch Barracks à Stuttgart en Allemagne ». Une base bien connue des états-majors mondiaux puisque c’est l’État-Major des troupes américaines en Europe. Une de nos sources ajoutera même que c’est « la première fois que des soldats israéliens sont basé en Allemagne »”
Autre information venue d’une troisième source elle aussi extrêmement fiable : « des dizaines d’ingénieurs français et américains sont arrivés en Israël ces dernières semaines ». Il semble que leur mission discrète prenne place principalement dans la base de lancement de missile de Palmahim. Selon nos informations « ces ingénieurs ont été envoyées par les sociétés Boeing, Lockheed Martin Space Systems, BAE Systems, Dassault, Caterpillar Inc., Thales et EADS ».
Nos trois sources, qui ne se connaissent pas, sont basées aux États-Unis et en Israël. Toutes pensent que des « préparations majeures » sont en cours dans tout le Proche-Orient. Nous n’en saurons pas plus.
Rémy Marceau et Jonathan-Simon Sellem – JSSNews
Re: Israel
12 janvier 2012, 10:43
Le Canard Enchaîné découvre AC-12 et prépare ses lecteurs à la guerre de “l’Amérique” contre l’Iran.
Publié le 12 janvier 2012


AC-12 , c’est le plus grand exercice israélo-américain de l’histoire (voir ici). Il doit se dérouler prochainement en Israël, d’où le titre du Canard Enchaîné de cette semaine: “Obama va envoyer 9000 soldats en Israël”.

La nouveauté pour le Canard Enchaîné qui relaie chaque semaine le “off” du quai d’Orsay et d’une partie de l’Etat-Major, c’est le ton. Plus modéré, plus posé que d’habitude, on n’est plus en mode plaisanterie. Il s’agit de faire passer plusieurs message.

Le premier message est que l’alternative à la guerre est un renversement de régime mené à Téhéran par les plus modérés. Le Canard explique que les efforts des services et des diplomates portent aujourd’hui sur le décryptage des conflits au sein des factions religieuses iraniennes. Conclusion: ” on mesure mal l’importance de ces divergences à Téhéran, entre membres de l’exécutif”, regrette un diplomate cité par le Canard.

“On” c’est bien sûr les Américains, les Européens pro-américains, les Arabes pro-américains et les Israéliens. Voilà le décor planté. Si il y a la guerre ce sera la faute aux Yankees et à leurs alliés qui n’ont rien compris aux subtilités de l’Orient (on caricature à peine la pensée du Canard et du Quai). D’ailleurs pour ceux qui n’auraient pas bien compris le Canard rajoute toujours en citant un diplomate : “trop de monde aux États-Unis, en Israël, voire en Arabie Saoudite, estime – un affrontement militaire- inévitable à terme“. Tout est dans le : “trop de monde”.

Le deuxième message est que les choses se précisent dans le sens d’un affrontement militaire justement. Le Canard fait une rapide recension des paramètres : prochaines grandes manœuvres iraniennes dans le Golfe fin janvier et jusqu’à la mi-février; menace de réponse militaire américaine en cas de fermeture d’Ormuz (où transite 35% du trafic pétrolier mondial); prochaine mise en service du site nucléaire de Fordow (enrichissement de l’uranium); présence de la 5ème Flotte US dans le Golfe; et cerise sur le gâteau envoi de 9000 soldats américains et britanniques en Israël dans le cadre de l’exercice Défi Austère 12 (AC-12) sans parler de l’arrivée prochaine sur les bases de l’armée de l’air israélienne d’une armada d’avions furtifs, les bombardiers B2 et les nouveaux chasseurs F35 (voir les images du F35 et du B2 , avec les explications ici).

On notera juste pour le clin d’oeil la bourde maladroite du Canard (qui fait tout son charme). Le volatile distrait – ou terrorisé par les bruits de bottes- écrit en effet : ” dès les premières manœuvres de la marine iranienne dans le Détroit d’Ormuz, le porte-avions nucléaire américain “John Stennis” accompagné par deux escorteurs a pénétré dans le Golfe afin de surveiller le spectacle”. Hélas trois fois hélas pour le Canard qui suit très mal l’actu et ne lit pas Nanojv, le porte-avion Stennis escorté par bien plus que deux destroyers n’est pas entré dans le Golfe mais en est sorti, c’est toute la différence (voir les images ici et là ou encore là ).

Encore du grand n’importe quoi donc…Mais là n’est pas l’essentiel.
Troisième message: l’Arabie et les Emirats sont à 100% derrière l’Amérique comme en témoigne le contrat de 30 milliards de $ pour la livraison de 80 avions F-15 à Ryad, plus la livraison de 96 missiles antimissiles Thaad aux Émirats et de 210 missiles Patriot au Koweit. (Voir ici l’article de Nanojv en date de…septembre 2010).

Conclusion : le Canard annonce une guerre imminente sous couvert d’une formule toute en litote (dire moins pour suggérer davantage):
Re: Israel
18 janvier 2012, 13:40
Lu sur le site de GO VOYAGES : [www.govoyages.com]

L'ESSENTIEL DE L'INFO POUR PRÉPARER UN SÉJOUR À ISRAËL
INFORMATIONS PRATIQUES POUR UN SÉJOUR EN ISRAËL

Les principales villes d'Israël sont Tel-Aviv Jaffa, Haifa, Ramat-Gan, Holon, Bat Yam, Petah Tikva, Netanya, Jérusalem et Nazareth. La principale ville touristique du pays est Tel-Aviv. Ramallah, Hébron, Naplouse, Jénine et la bande de Gaza sont intéressantes, néanmoins pour le moment les raids aériens israéliens rendent ces destinations plus dangereuses qu'autre chose. Les ressortissants français n'ont nul besoin de visa pour se rendre en Israël si c'est dans le cadre d'un séjour de moins de 90 jours. Notons que si vous envisagez de poursuivre votre voyage dans d'autres pays du Moyen-Orient ou du Proche-Orient, si votre passeport contient un visa israélien, l'accès au territoire de ce pays vous sera refusé, c'est notamment le cas au Liban et dans d'autres pays arabes. Pour éviter que ce désagrément politique ne gâche vos vacances en Israël, exigez des autorités israéliennes que votre visa soit apposé sur un feuillet volant.

Re: Israel
27 janvier 2012, 00:56
Des islamistes qui incendient une mosquée !

Le 3 octobre dernier, une dépêche de l’AFP, publiée entre autres par L’Express, et reprise par de nombreux media français, rapportait l’incendie criminel d’une mosquée dans un village bédouin du nord d’Israël, Touba-Zangariyya.

L’Express l’attribuait, sans nuances, ni réserve ou doute exprimé, à des « colons » israéliens.

Des criminels qui laissaient derrière eux, sur un mur du lieu de culte carbonisé, les inscriptions « price tag », le prix à payer. Des mots qui avaient été employés par des extrémistes des implantations juives, ayant tagué des graffitis sur une mosquée du village arabe de Cisjordanie de Yatma, deux mois plus tôt.

Les premiers soupçons de la police israélienne se portèrent sur des extrémistes au profil identique, sans toutefois parvenir à identifier les coupables.

La Ména avait réagi immédiatement, dès l’annonce de l’incendie, dans une dépêche datée du 3 octobre (Incendie de la mosquée en Haute Galilée : crapuleux !), écrivant qu’il était infiniment peu probable que cet événement soit la résultante d’un acte politique commis par des Juifs des implantations.

Les analystes de l’agence, comme nombre d’habitants de la vallée du Jourdain supérieur, connaissaient en effet suffisamment leur région, ainsi que les particularités du village concerné, pour émettre cette mise en garde.



Touba-Zangariyya est un village situé à mille lieues du conflit israélo-arabe. Les problèmes récurrents de cette localité ont trait au larcinage, par ses habitants, des troupeaux de bétail de leurs voisins, du vol de métaux, ainsi qu’aux règlements de comptes perpétuels entre les différents clans qui la constituent. Mais cette population ne s’intéresse pas au différend nationaliste entre Juifs et Arabes.

La police n’y pénètre d’ailleurs qu’à grands renforts d’hommes, tant les forces de l’ordre ne sont pas les bienvenues à Touba-Zangariyya, où les villageois ont la gâchette facile. Hormis ces inconvénients, les bédouins sont plutôt des nationalistes israéliens, qui, lors de la guerre d’indépendance, en 1948, s’étaient battus dans les rangs du Palmach, l’élite de la Haganah, afin de défendre les villages de Haute Galilée contre l’agression syrienne.

La Ména fut la seule entité à affirmer que l’incendie avait été, plus que probablement, allumé par des délinquants du village. Ce, tandis que la presse nationale et internationale accusait les « colons », sur la base de seules rumeurs, sans prendre le soin d’enquêter sur l’incident et, comme souvent dans de pareils cas, sans la moindre preuve.

La police, qui avait rapidement relâché les suspects qu’elle avait appréhendés, n’avait pas réussi à identifier les auteurs du crime ; mais, pour l’AFP et l’entièreté de la presse française, l’affaire était classée, les coupables étaient des Juifs.

L’Humanité, lorsqu’il s’agit de commenter l’actualité moyenne-orientale, est restée scotchée aux vieux principes de l’antisémitisme stalinien. L’organe du Parti Communiste titrera ainsi, sans états d’âme, « Une mosquée incendiée par des colons israéliens ». Vingt-cinq années après la perestroïka, c’est plus qu’étonnant, c’est inquiétant.

Des journalistes éthiques auraient pris la peine de procéder à une enquête avant de répandre des propos aussi péremptoires. Le cas précis l’illustre, quand il s’agit de stigmatiser Israël et les Juifs, les journalistes francophones, plus que d’autres, font l’impasse sur notre déontologie (obligation de vérité, de rigueur, d’exactitude, d’intégrité, etc.).

Chaque opportunité est exploitée afin d’exprimer de la haine contre Israël et les Juifs, voire de l’inciter. On ne met plus de gants pour déverser ce type de racisme et d’antisémitisme ; c’est inutile, puisqu’à l’exception du gouvernement israélien, des instances et des sites communautaires israélites et de la Ména, personne ne relèvera l’infraction.

On a même dépassé cet état dans la légitimation de l’arbitraire à l’encontre de l’Etat hébreu et de ses sympathisants, dans l’affaire d’ « Un Œil sur la Planète ». A cette occasion, les réalisateurs de ce reportage, les responsables de France Télévisions, la presse française ainsi que tous les syndicats de journalistes, avaient jugé nécessaire de fustiger, de surplus, ceux qui avaient critiqué le parti pris anti-israélien outrancier de l’émission.

Paris MATCH, qui n’est pas l’organe du Parti Communiste, mais qui s’inscrit lui aussi dans cette mouvance condamnable, écrira quant à lui : « L’événement révèle aussi la montée de l’extrémisme israélien ». Répandre de telles conclusions sur la base d’une information non vérifiée, procède non seulement d’une démarche indigne de professionnels, mais, de plus, elle met en danger la paix civile, en France, en général, et les membres de la communauté israélite, en particulier.

Il n’est pas nécessaire d’être un expert dans le domaine de la sécurité pour saisir que les musulmans de France ont pu, fort naturellement, se sentir blessés par la mise à sac d’un lieu de culte de leur religion par des Juifs, et que le risque objectif existait, de voir des éléments extrémistes minoritaires de cette communauté surréagir.

Les media des pays arabo-musulmans, de même que des sites musulmans de France, ne se sont naturellement pas privés d’accuser les Israéliens et de déverser des flots de haine à leur encontre. Difficile, cependant, de leur jeter la première pierre, alors que les media généralistes leur avaient montré la voie. Sur Iran Radio Francophone, on pouvait ainsi lire « Palestine occupée : une autre mosquée incendiée par Israël » ; sur le site francophone Trouvetamosquée.fr : « Mosquée incendiée par les colons juifs – la haine des Palestiniens devient débordante ».

L’AFP et ses perroquets borgnes portent, à n’en point douter, une lourde part de responsabilité dans ces réactions, qui s’ajoute à celle générée par la diffusion, au fil des ans, d’autres informations fallacieuses contre Israël, ainsi que par l’emploi systématique d’expressions inappropriées et de descriptions bidouillées, allant jusqu’à la dénaturation des principes de la langue française.

Les media français et arabes ne sont toutefois pas les seuls à s’être fourvoyés quant à l’identité des coupables de l’incendie de cette mosquée. Ainsi, une grande partie des media israéliens, qui, sans imputer la faute à des extrémistes juifs, pencheront d’avantage vers cette hypothèse plutôt que vers une affaire interne au village de Touba-Zangariyya.

La police israélienne, quant à elle, avait, on l’a déjà signalé, préalablement orienté ses recherches en directions des milieux juifs extrémistes de Cisjordanie. Après avoir effectué les vérifications nécessaires, elle avait toutefois rapidement remis en liberté un jeune étudiant d’une école talmudique, qui n’avait rien à voir avec le crime.

Même les plus hauts représentants de l’Etat s’étaient précipités pour émettre des excuses, exprimées en direction de la communauté arabe israélienne. Le Président Shimon Pérès s’était ainsi déplacé à Touba-Zangariyya, soucieux de ne pas laisser la situation s’envenimer entre les diverses communautés d’Israël, en compagnie des deux grands rabbins de l’Etat hébreu. Le Président et Prix Nobel de la Paix avait déclaré en cette occasion : « Je me sens tout honteux devant ce geste exécrable ».



Exprimer des excuses, avant que les responsabilités ne soient attribuées, relevait pourtant d’une légèreté contestable de la part des institutionnels. La faute aussi au Shinbet – le contre-espionnage –, qui n’est pas parvenu à identifier rapidement les auteurs de l’incendie. Le Shinbet s’est d’ailleurs fait épingler pour sa carence, dans un article d’Haaretz, quelques jours après l’événement. Le journaliste d’Haaretz pensait y voir de la répugnance, de la part de ce service, à poursuivre des terroristes juifs.

Cependant, et c’est une bonne leçon pour tous ceux qui ont manqué de réserve ou de prudence, la vérité finit toujours par éclater ; et les menteurs, que ce soit au terme de quelques jours, de quelques mois ou de plusieurs années, finissent toujours par être dévoilés.

A la Ména, nous pressentions très fortement une nouvelle embrouille, nous disant que tout le monde faisait fausse route. Mais une intuition n’est pas une certitude pour un journaliste, et ne remplace assurément pas la nécessité de conduire une enquête en profondeur. C’est que nous fîmes. C’est dans ce cadre-là que je me rendis à Touba-Zangariyya afin d’y rencontrer un important chef de clan (Visite à Dalton City, Galilée). A la rédaction, nous ne cessâmes de suivre l’évolution des événements.

Et, comme à l’accoutumée, quelques mois après le crime, les langues commencèrent à se délier. Jusqu’à ce qu’un habitant de Touba-Zangariyya, Bassem Souad, un musulman sunnite, ne dévoile des éléments incontournables sur l’identité des criminels.

L’homme, au regard clair, à la carrure très imposante, ne mit que quelques minutes avant de m’accorder l’interview que je venais de solliciter. Quelques heures plus tard, il me fit la démonstration de ce qu’il était impossible que cet incendie ait été commis par des Juifs. Inversement, Souad me démontra que cet acte de pyromanie était le fait de gens de son village.

« C’est la mosquée de Zangariyya qui a été incendiée » (Touba-Zangariyya est le résultat de l’unification des deux villages Touba et Zangariyya), m’explique mon interlocuteur.

« Des individus venus de l’extérieur auraient bouté le feu à la mosquée de Touba, à l’entrée unique des deux villages. Car pour rejoindre celle de Zangariyya, il faut emprunter une longue route qui passe d’abord par Touba, puis, surtout, traverser l’intégralité du village. Des pyromanes juifs, incendiant une mosquée dans ces conditions, avec la tension permanente prévalant dans le village, et les dizaines de fusils mitrailleurs et de grenades qui s’y trouvent, n’avaient pratiquement aucune chance d’en ressortir vivants.

D’autre part, concernant l’impact médiatique que recherchaient les auteurs de ce méfait, il n’existait aucune différence entre détruire la mosquée de Zangariyya, ou celle de Touba, située à quelques pas uniquement de la sortie du village. Personne de sensé n’aurait pris un risque aussi inutile ! », poursuit notre homme.

« Pour le surplus », précise Bassem Souad, « les inscriptions dessinées sur les ruines de la mosquée l’ont été à l’aide d’un morceau de charbon. C’est un moyen communément utilisé par les Arabes, à la différence des Juifs, qui, lors de tous les price tag de Cisjordanie, ont eu recours à des sprays.

Ce crime », conclut l’homme de 43 ans, « a été perpétré pour des raisons politiques. Il est l’apanage d’une petite faction islamiste de Touba, récemment constituée, dont l’objectif consiste à provoquer des troubles entre les Juifs et les Arabes. Tout le monde, dans le village, sait pertinemment de quel groupe il s’agit, mais personne n’informera la police, car la délation, dans notre tradition, participe d’un crime encore plus grave que celui qui a été commis. Reste que ce groupuscule a tenté, maladroitement, d’imiter la manière d’agir des extrémistes juifs afin de les faire accuser de cet acte ».

En avançant de tels propos, Bassem Souad sait qu’il risque sa vie. Mais cela n’empêche pas les hommes de sa trempe de faire ce qu’ils considèrent juste et nécessaire. Il faut préciser que, comme d’autres bédouins, Souad est lieutenant-colonel de réserve dans l’armée israélienne, qu’il a passé plus de douze ans au Liban à ce titre, la plupart de ceux-ci à la tête de commandos spéciaux.

Reste que le risque est bien tangible. Ainsi, quelques heures après la diffusion d’une interview sur la deuxième chaine de télévision israélienne, malgré les mesures de sécurité déployées autour de son domicile, des hommes ont tiré sur sa maison et ses occupants à balles réelles. Ils n’ont manqué la tête de sa fille de 16 ans que de quelques centimètres.

Son fils de 17 ans, qui s’apprête lui aussi à rejoindre les rangs de Tsahal dans un mois, a failli être assassiné. Un homme cagoulé, probablement l’un de ces islamistes, s’est jeté sur le jeune homme dans l’intention de le poignarder. Fort heureusement, des villageois qui se trouvaient à proximité sont parvenus à repousser l’assassin en puissance.

A Touba-Zangariyya, on ne règle pas ses différends devant la justice, mais à coups de poignards, de fusils mitrailleurs, de grenades et de bombes incendiaires. Ce sont là quatre bonnes raisons qui poussent les habitants des lieux à garder le silence, même si, en privé, ils se déclarent révulsés par le crime des islamistes.

Des islamistes, qui risquent eux aussi de faire prochainement les frais de ces lois de western, même si rien, dans les propos de Souad, n’évoque cette éventualité.



Bassem Souad, un témoin honnête et très courageux Photo Sandra Ores © Metula News Agency

Le colonel conservera tout au long de l’interview un regard dur mais aussi honnête et souriant. Il dit préférer que la vérité soit révélée devant les tribunaux, et renseigne les inspecteurs dans leur enquête, qui progresse. Souad appartient lui aussi à un clan respecté du village ; il est lui-même le fils d’une tribu de douze enfants.

Sa famille, son épouse en particulier, ne cache pas ses craintes pour elle et leurs six enfants. Elle exprime, sans regret, son souhait de quitter le village, une éventualité qu’écarte encore Bassem, confortablement installé dans sa maison de trois étages, s’avouant fortement attaché à son village d’origine, et entretenant d’excellentes relations avec la plupart des habitants. A en croire Souad, Touba-Zangariyya serait un authentique paradis, sans les criminels et les délinquants qui y sévissent.

Principalement le groupuscule d’islamistes, désireux d’amorcer la « guerre sainte » du Djihad à l’intérieur d’Israël, et non plus uniquement en Cisjordanie et à Gaza, et qui, selon Souad, n’en resteront pas à leur dernière frappe. L’embrasement de la mosquée de Zangariyya recelait, en réalité, deux objectifs : le premier, ébranler les relations entre Juifs et Arabes, dans le pays et dans la vallée, en surfant sur les actes anti-arabes commis par les extrémistes juifs en Cisjordanie ; ensuite, en réglant l’un de leurs nombreux différends, avec les clans adverses de Zangariyya.

Attiser les tensions entre les Juifs et les Arabes s’avère, pour ces fondamentalistes, une action d’une dévotion extrême, et le Djihad, une guerre encore plus sacrée que leur propre lieu de culte, qu’ils n’ont pas hésité à réduire en cendres dans la réalisation de leur objectif.

Ils n’ont pourtant pas réussi à mettre le feu entre les Juifs et les Arabes de Galilée. Dans le pays, en effet, et en dépit de l’image sombre et controuvée qu’on en rapporte souvent en France, les relations entre les deux communautés demeurent assurément descentes. Les individus continuant à travailler de concert et à vivre en bon voisinage.

Certains professionnels ont cependant fait de l’incitation à la haine entre les Juifs et les Arabes leur fonds de commerce. Aux dépens de la déontologie de notre profession, à l’instar des journalistes ayant écrit noir sur blanc que l’incendie de la mosquée était le fait de Juifs. Leur haine viscérale à l’encontre de ces derniers saute aux yeux et a cessé, depuis longtemps, de ne constituer qu’une simple hypothèse.

Le personnage remarquable de Bassem Souad, d’autre part, un bédouin sunnite parvenu au grade de colonel au sommet de Tsahal, démontre que l’Etat d’Israël ne ferme aucunement ses portes à ses citoyens non israélites. Encore, le cas de Souad n’est pas isolé, des musulmans israéliens étant officiers supérieurs dans l’armée et la police, grands reporters à la télévision, footballeurs adulés, ou juges à la Cour Suprême. Vous parlez d’un apartheid !

Par Sandra Ores © Metula News Agency

Re: Israel
29 janvier 2012, 22:25
Jacques Tarnero, qui vit à Paris donnera une conférence sur son dernier livre: "LE NOM DE TROP: ISRAEL ILLEGITIME" publié par Armand Colin et qui a paru en France en Novembre '11.

Comme il sera à Lausanne le 23 Février au Centre Communautaire de la CILV, on a pensé que cela pourrait intéresser. Merci de faire suivre cette invitation à qui d’autre pourrait être intéressé.

C’est dommage que Genève n’ait pas pu lui trouver un espace pour le présenter aussi là-bas. Peut-être à travers de la CICAD?


hebergeur d'image
Re: Israel
22 avril 2012, 07:29
[Traduction d'un article du journal The Telegraph.
Israël est classé au 14ème rang, la France n'est pas dans les vingt premiers.
]

Le peuple britannique est plus malheureux que les Costariciens et les Israéliens, constate l'ONU

4 avril 2012

La Grande-Bretagne a été classée après les pays comme le Costa Rica, Israël et les Emirats arabes unis dans le tableau du classement mondial du bonheur de vivre.

Bien qu'étant l'une des nations les plus riches dans le monde, un rapport des Nations Unies trouve que le Royaume-Uni n'est que le 18ème pays où la population est la plus heureuse.

Arrivent en tête du tableau les riches pays scandinaves, le Danemark, la Finlande et la Norvège étant les trois plus heureux respectivement.
Les pays d'Afrique subsaharienne, y compris la Sierra Leone et le Togo tiennent le bas du classement.

En dépit d'une corrélation générale entre la richesse d'un pays et son tempérament, Jeffrey Sachs, l’économiste et auteur du rapport du bonheur mondial, a déclaré que les deux facteurs ne sont pas intrinsèquement liés.

M. Sachs, de l’Université Columbia de de New York,, a établi que le bonheur pouvait être réalisé indépendamment de la performance économique d'un pays. Il a fait valoir: "Les Etats-Unis a triplé son produit national brut par habitant depuis 1960, mais l'aiguille du bonheur n'a pas bougé."

Le rapport inclut plusieurs études britanniques qui ont trouvé que le mariage et l'auto-emploi sont des facteurs clés menant à une augmentation des niveaux de bonheur au Royaume-Uni.

M. Sachs a ajouté que le développement économique a conduit à des problèmes tels que les troubles alimentaires, les problèmes d'obésité, le diabète, le jeu compulsif et les maladies liées au tabac.

Il a également averti qu'il y avait un plus large éventail de problèmes sociaux associés à la croissance économique, y compris "la perte du sens communauté, le déclin de la confiance sociale, et les niveaux d'anxiété croissants liés aux aléas de l'économie moderne mondialisée".

Une raison pour laquelle la Grande-Bretagne est si loin de l'échelleserait due au niveau relativement élevé de rupture familiale.

Le tableau a été créé par l'ONU, qui a compilé les réponses au sondage à travers le monde à partir de 2005 jusqu'à la mi-2011 afin de déterminer le niveau de bonheur des 156 pays différents.

L'idée de compter le bonheur national afin de fixer la ligne politique a été utilisée en Grande-Bretagne.

L'année dernière, une enquête controversée de 2 millions de livres, ordonnée par David Cameron, a conclu que les trois quarts de la population se sont déclarés à 75% sur une échelle de bien-être. Les détracteurs de l'enquête ont fait valoir qu'elle était coûteuse et inutile.

Le Bureau National des Statistiques, qui a effectué la recherche, a déclaré que ce rapport était la première étape pour aider les gouvernements à fonder leurs politiques sur ce qui rend les électeurs heureux.

L'article original en anglais

British people are more miserable than Costa Ricans and Israelis, UN finds

Britain has been ranked behind the likes of Costa Rica, Israel and the United Arab Emirates in a global league table of happiness.
[www.telegraph.co.uk]

World Happiness Report

The Top 20


1. Denmark

2. Finland

3. Norway

4. Netherlands

5. Canada

6. Switzerland

7. Sweden

8. New Zealand

9. Australia

10. Ireland

11. USA

12. Costa Rica

13. Austria

14. Israel

15. Belgium

16. Luxembourg

17. United Arab Emirates

18. United Kingdom

19. Venezuela

20. Iceland

Last on the list is Togo

Re: Israel
09 mai 2012, 06:17
Une championne paralympique israélienne chante la Hatikvah a capella

par Tanja Lemans - Mardi 8 mai 2012 à 11:12

C’est la vidéo qui fait le buzz en ce moment : lorsqu’une championne paralympique israélienne d’aviron ne reconnait pas l’hymne de son pays, elle prend le micro et chante a capella la Hatikvah.

C’est passé complètement inaperçu, mais une sportive israélienne handicapée, Moran Samuel a remporté une médaille d’or dans une des trois disciplines paralympiques d’aviron, il y a deux semaines, lors d’une régate, à Gavirate en Italie.

La sportive a remporté le skiff (un seul rameur) féminin, adapté pour les personnes souffrant d’un handicap : sièges fixes, les rames sont disposées de façon à ce que seuls les bras et les épaules puissent bouger pour les activer.

Sur le podium, la championne israélienne s’attend à entendre retentir l’Hatikvah, l’hymne israélien, mais à sa grande surprise elle ne reconnait pas la musique qui est diffusée par les organisateurs. On la voit hocher la tête de désapprobation et faire signe à la régie, qui comprend que quelque chose ne va pas et stoppe la musique.

Finalement, Moran Samuel demande qu’on lui donne le micro, elle chante alors son hymne national, a capella et d'une très belle voix, repris par quelques israéliens présents dans le public.



Mais alors qu’en est-il de cette musique que l’on entend, qui passe, semble-t-il à la place de l’Hymne israélien ? L’affaire, largement reprise sur de nombreux sites et blogs, a donné lieu à une rumeur selon laquelle les organisateurs n’auraient pas voulu diffuser l’hymne israélien, par antisionisme ou par engagement politique.

Un jugement hâtif puisque l’hymne israélien n’a en fait pas été remplacé par une autre chanson. Il s’agissait en réalité bel et bien de la Hatikvah, et plus précisément, la version d’Enrico Macias, qui comporte une introduction musicale de sa composition, d’une durée d’environ 30 secondes, avant le début de l’air original de l’hymne. Une version probablement plus connue en France, mais inconnue de la sportive.

Cet épisode, qui se révèle finalement n’être qu’un malheureux malentendu, aura au moins eu le mérite d’attirer l’attention sur une belle victoire, les compétitions de sports paralympiques ne faisant l’objet que de très peu de publicité.

Après avoir perdu l’usage de ses jambes suites à un accident vasculaire cérébral, à l’âge de 24 ans, Moran Samuel est aujourd’hui championne paralympique d’aviron, et un des espoirs israéliens pour les jeux paralympiques de Londres.

[www.guysen.com]

[signalé par Braham]
Re: Israel
18 juin 2012, 14:19
Israël s'apprête à réguler le marché du livre

LE MONDE | 18.06.2012

Par Laurent Zecchini

S'il semble incongru d'associer littérature et lobbying, comment décrire autrement le phénomène ? Le 5 juin, dix auteurs israéliens de renom ont publié une déclaration qui avait les accents de la vertu pour défendre leurs droits et, fallait-il comprendre, les intérêts de la littérature. Avec à leur tête David Grossman, Amos Oz, Yoram Kaniuk, Ronit Matalon et Meir Shalev, ils ont interdit à leurs éditeurs de vendre leurs ouvrages à prix bradés, tout spécialement à l'occasion de la Semaine du livre hébreu, qui s'est ouverte le 6 juin.

"Nous ne voulons pas participer plus longtemps à l'humiliation de nos oeuvres en particulier et de la littérature hébraïque en général", écrivaient-ils. Deux éléments ont nourri cette révolte : tout d'abord la décision de Steimatzky, la chaîne de distribution qui contrôle 50 % du marché, de proposer quatre livres au prix de 100 shekels (20,5 euros). Immédiatement, l'autre géant du secteur, Tzomet Sfarim - à eux deux ils contrôlent 80 % du marché -, s'est aligné sur ce prix discount.

LES ÉCRIVAINS À SUCCÈS SONT GAGNANTS

L'autre facteur a été l'annonce par Menachem Perry, directeur de l'éditeur Nouvelle Bibliothèque, qu'il refuserait dorénavant de nouveaux manuscrits tant que durerait la crise du livre en Israël, c'est-à-dire tant que le projet de loi de 2005 visant à protéger à la fois les auteurs et les petits éditeurs et libraires, victimes des géants de l'édition et de la distribution, ne serait pas adopté. Ce projet est directement inspiré de la loi Lang de 1981 qui a instauré un prix unique du livre en France, à tel point qu'il fut longtemps connu sous le nom de "loi française".

La mobilisation très médiatisée de David Grossman et Amos Oz a-t-elle fait la différence ? Toujours est-il que, dès le 10 juin, la commission ministérielle pour la législation a adopté le projet, ce qui devrait lui assurer un passage sans difficultés à la Knesset, le Parlement israélien.

A première vue, les écrivains à succès sont gagnants : pendant les dix-huit premiers mois de la publication d'un livre, aucun rabais ne pourra être pratiqué. Au cours de la même période, les auteurs toucheront des royalties à hauteur de 8 % sur les 6 000 premiers exemplaires, puis au moins 10 % au-delà. Enfin, au cours des sept années suivantes, les éditeurs devront leur verser au moins 16 % de royalties sur leurs bénéfices.

PARADOXE

Pour Steimatzky (141 magasins en Israël) et Tzomet Sfarim (90 magasins), accusés de ne songer qu'à leurs profits au risque d'asphyxier lentement les librairies indépendantes, cette perspective est négative. Le paradoxe est que la loi va entériner une intervention autoritaire de l'Etat dans un pays qui professe une orientation économique ultralibérale : plus question que le marché du livre se régule lui-même. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a trouvé des accents populistes : "Le peuple du Livre doit être encouragé à lire, à la fois pour le plaisir et la connaissance", a-t-il expliqué.

Mais le pourra-t-il ? Rien n'est moins sûr. Pour les consommateurs israéliens, les prix discounts sont une aubaine. Or, au moins dans un premier temps, la loi va entraîner un renchérissement du prix des livres.

De même, si les auteurs de best-sellers vont retrouver le sourire, il y a peu de chances que les jeunes auteurs en fassent autant. On peut craindre que les éditeurs, qui subiront un manque à gagner avec cet encadrement de leurs marges bénéficiaires, proposeront des conditions financières plus drastiques

Laurent Zecchini

[lemonde.fr]
Re: Israel
20 juin 2012, 13:12
Evénement très rare, un rhinocéros blanc est né en captivité au safari de Ramat Gan.

White rhino born at Ramat Gan Safari

Viva Sarah Press June 18 2012

Zoos across the globe sent congratulatory messages on the birth of the new calf.

Terkel the white rhino is just days old but he’s already a big star of the animal world. Born on June 15, at the Ramat Gan Safari just outside of Tel Aviv, the calf is being hailed as a success in the battle to keep his species off the endangered list.

Terkel was the second successful birth for his mother, 20-year-old Tendra. His four-and-a-half year old brother, Timor, is the only other white rhino born in the Ramat Gan Safari in the past 20 years.

Shortly after the announcement of the new addition to the rhino family at the Israeli safari park, zoos from around the world sent congratulatory messages on the birth.

Terkel was named for Dr. Amelia Terkel, a zoologist who is retiring at the end of the year after 30 years at the Safari.

White rhinos are considered difficult to breed in captivity. Tendra gave birth three times in captivity but only two of the births were successful.

Safari officials said Tendra, who came to Israel from South Africa, would likely be a good mother to Terkel judging from her experience in raising Timor.

The Ramat Gan Safari is part of a global conservation effort to save the white rhino. Some 300 white rhinos are killed every year by poachers who hunt them for their prized horns.

[israel21c.org]

credit: Tibor Yager/Ramat Gan Safari


Pièces jointes:
rhino-baby-Ramat Gan-israel21c-180612.jpg
Re: Israel
21 juin 2012, 06:13
Video de la naissance du rhinocéros blanc au safari de Ramat Gan, le 15 juin.


2012_06_15_Newborn_White_Rhino.f4v


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