Le drame Jérémie Cohen : La république des salauds

La république des salauds*

1. Le 17 février à Bobigny, le jeune Jérémie Cohen, marchant dans la rue, est pris à partie par une bande de voyous. En cherchant à leur échapper, il se fait percuter par un tram et en meurt.
2. Le parquet saisi, un juge d’instruction est désigné.
3. Certains témoignages évoquent la présence d’une kippa avec Jérémie.
4. On apprend les faits 2 mois après la mort du jeune.
5. Sur le décès. Il revient au juge d’instruction de déterminer si la mort de Jérémie est accidentelle ou meurtrière.
5.1 Dans le 1e cas, l’accident est retenu sans liaison avec la fuite et il sera question de la responsabilité du conducteur.
5.2 Dans le 2e cas, l’accident est lié à la nécessité vitale pour Jérémie de fuir ses agresseurs. Sans l’agression, il n’aurait donc pas percuté le tram.
6. Sur le délai entre le décès et l’information. Ce délai de 2 mois est exceptionnel. Après la publicité de l’information, des journalistes "prétendent" n’avoir pas été informés ou n’avoir rien voulu cacher... Bizarre !
7. Quant aux politiques, la proximité de l’élection les incline à des indignations pour le moins suspectables...
8. Sur l’interrogation du caractère antisémite de l’agression. En France, la détestable habitude des juges est de s’interroger sur le caractère antisémite, même dans les cas les plus évidents. La mort de Jérémie n’y fait pas exception. La présence d’une kippa devrait être un élément principal du dossier.
9. Comme le cadre géographique de la Seine-S-Denis, bassin antisémite à agressions antisémites récurrentes, bien connues de police, justice, parlementaires et medias. L’absence de responsabilité de l’Etat a conduit à une telle insécurité que la quasi-totalité des résidents juifs ont dû déménager.
10. L’expérience judiciaire en matière d’antisémitisme, déjà ancienne en France hélas, n'exonère la justice d’aucune anomalie procédurale (cf. assassinat Halimi). Il appartient au conseil de la famille de s’en préoccuper avec la plus extrême vigilance.
11. Sur la notion de république, pas un jour ne passe sans que des politiques et des journalistes n’évoquent ad nauseam la République. Pourtant, rien ne semble plus éloignée de la notion républicaine leurs pratiques...
Si ces principes républicains étaient respectés, il y a de fortes chances que Jérémie soit encore en vie. C’est la béance entrevpratique et évocation de la République qui cause tant d’injustices, de décès, de haines...
Il faut rétorquer à ces adeptes du grand écart que, plutôt que de procéder par incantations, ils feraient mieux d’appliquer les principes constitutifs de la République. Leur responsabilité est immense.
12.1 Quand un magistrat est seul à ne pas constater l’antisémitisme manifeste dans un crime, il “dirait le droit” et doit hélas être respecté!
12.2 Quand la police stationne inactive, à quelques arpents des tortures infligées à une dame respectable par un djihadiste antisémite, elles “attendraient les ordres”!
12.3 Quand des journalistes affirment n’avoir pas été informés de la mort de Jérémie, il faudrait les croire...
12.4 Quand la période électorale incite les politiques à "s’indigner avec circonspection", alors que les mêmes se taisent régulièrement à chaque agression antisémite soulevée, il faudrait l’accepter!
13. Pendant ce temps, des Juifs meurent, sont agressés en toute quiétude et impunément.
C’est la république des salauds !
*adapté de Pierre Saba par F. Perez
Pièces jointes:

Décès de Jeremy Cohen : selon Éric Zemmour, "il y a eu volonté d’étouffer cette affaire"

Le candidat à la présidentielle, de Reconquête !, Éric Zemmour, a évoqué l’affaire Jeremy Cohen, lors de son passage dans l’émission 7/9 de France Inter.

Pour rappel, Jeremy Cohen est mort percuté par un tramway le 16 février dernier à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Ce jeune homme d’une trentaine d’années de confession juive, et également handicapé, était happé par un train après avoir été tabassé par plusieurs personnes.

"Le parquet a tout fait pour étouffer cette affaire", fait remarquer Éric Zemmour sur le plateau de 7/9 de France Inter mercredi 6 avril. "Il a fallu que ce pauvre père éploré m’écrive pour que ça prenne ces proportions-là", a encore poursuivi le candidat de Reconquête ! à la présidentielle. "C’est la vie des petits Français aujourd’hui qui est en danger constant dans tous ces quartiers", s’est aussi insurgé le polémiste, rapporte Francetvinfo.fr.
Explication

Éric Zemmour a également déclaré qu’il n’a jamais dit que "c’était absolument antisémite". "Ce n’est pas parce qu’un gamin est attaqué alors qu’il est handicapé, juif, qui se balade dans la rue -il aurait pu ne pas être juif, il aurait eu le même sort- je me serais scandalisé et ému de la même façon, c’est une évidence", a-t-il encore poursuivi.