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Nouvelle flottille "humanitaire" en préparation pour Gaza

Envoyé par MeYeR 
Nouvelle flottille "humanitaire" en préparation pour Gaza
13 avril 2011, 12:59
Voici les objectifs pseudo-humanitaires de la flottille de Gaza

13/04/11 - - : Flottilles
Lors d´une manifestation dans la ville côtière méridionale turque d´Alanya, Bulent Yildirim, président de l’ONG IHH (Organisation islamique pour les droits de l´homme et la liberté), à l´origine de l´initiative de la Flottille de la liberté pour Gaza (mai 2010), a évoqué devant un auditoire de plus de 1000 personnes le projet de l´organisation d´envoyer une deuxième flottille à Gaza, composée de 15 à 20 bateaux, ainsi que des convois terrestres et un avion. Ci-dessous des extraits de l´allocution (1) :

"Tant que notre marche vers Al-Aqsa ne sera pas achevée, cette Intifada de mer et de terre se poursuivra !"

"Nous nous préparons... Il y aura des bateaux en partance de tous les pays... d´Europe. Notre propre Mavi Marmara partira également d´Europe... Les bateaux arriveront de partout dans le monde... "

"Israël apprendra ceci : La Méditerranée ne lui appartient pas... Ce n´est pas parce que nous avons eu des Shahids que nous avons peur... Nous ne reculerons pas... "

"Que tous sachent ceci : tant que le blocus de Gaza ne sera pas levé... et tant que notre marche vers Al-Aqsa n´aura pas abouti, cette Intifada de mer et de terre se poursuivra !

"Et pas seulement par voie maritime. Nous nous préparons également à des convois terrestres"

"Et pas seulement par voie maritime. Nous nous préparons également à des convois terrestres. Et avec la permission d´Allah, notre projet pour l´achat d´un avion sera bientôt réalisé. De cette façon, nous rejoindrons également Gaza par voie aérienne. "

"Que disons-nous aux dirigeants du monde ? N´attendez pas de nous que nous vivions en paix, alors que les gens meurent à Gaza... Et ne comptez pas sur nous pour garder le silence quand la mosquée d´Al-Aqsa est prisonnière... "

"Nous disons ceci : Nous n´avons pas de problème avec les chrétiens ou les juifs. Il y avait [des chrétiens et des juifs] avec nous dans nos bateaux. Nous avons un problème avec un lieu [donné] ! Et nous l´affirmons avec courage… sans crainte… Nous déclarons sans aucune hésitation : Notre problème, c´est le sionisme - qui, tel un virus, a infecté toute l´humanité !"

Notes:
1. Dha, Zaman, Turquie, le 7 avril 2011.

Source : MEMRI Middle East Media Research Institute - Dépêche spéciale n° 3748

Re: Nouvelle flottille "humanitaire" en préparation pour Gaza
14 avril 2011, 00:09
Comment Israël se prépare à une nouvelle guerre


L’exaspération des Israéliens est à son comble. Depuis Gaza, les missiles du Hamas sont capables d’atteindre Tel-Aviv.

Les guerres civiles qui s’éternisent en Libye et en Côte d’Ivoire, les éruptions qui peinent à déboucher sur des changements au Yémen et en Syrie, ont temporairement relégué au second plan un conflit latent, bien plus grave par ses conséquences : la guerre qui couve entre Israël et le Hamas palestinien agissant en faux nez de l’Iran. Car depuis quelques semaines, une situation nouvelle existe, conséquence des bouleversements intervenus en Égypte.

Avec le renversement de Moubarak, Israël et l’autorité palestinienne de Mahmud Abbas ont vu revenir dans les allées du pouvoir, au Caire, des gens qui ne leur sont guère favorables. Ainsi les autorités égyptiennes ont-elles fermé les yeux cette semaine sur une rencontre entre un dignitaire du Hamas et un envoyé spécial de Téhéran. Un rendez-vous quasi officiel, impensable il y a quelques mois.

Opération israélienne

C’est dans cette ambiance de tension de nouveau exacerbée que s’est produit, mardi 5, au Soudan, un événement qui n’a fait que quelques lignes dans la presse et qui constitue pourtant à la fois une opération militaire d’une précision étonnante et un signal d’alarme directement adressé à l’Iran : ce matin-là, à une dizaine de kilomètres de l’aéroport de Port-Soudan, sur la mer Rouge, quatre grosses voitures noires roulent à vive allure vers la ville. Soudain, venu d’on ne sait où, mais sans doute d’un avion ou d’un drone, un missile vient frapper l’un des quatre véhicules. Or, non seulement celui-ci est détruit par le tir, mais il explose en un spectaculaire feu d’artifice. Une déflagration qui ne peut s’expliquer que par la présence à son bord d’une quantité importante de munitions. Les trois autres voitures continuent leur course vers Port-Soudan, sans demander leur reste.

Pour tous les experts de la guerre secrète, il est clair que le tir, probablement guidé par un bateau au large des côtes soudanaises, était parfaitement ciblé sur le véhicule qui contenait des munitions et sans doute des missiles. Et il est tout aussi évident pour eux que cette opération, exécutée avec une remarquable précision est l’oeuvre des Israéliens.

18 Palestiniens tués

D’ailleurs, si, le lendemain, Tsahal et le Mossad refuseront de commenter l’incident, la presse israélienne fera des titres sur la mort d’un chef du Hamas dans une opération destinée à montrer que Jérusalem n’acceptera jamais le trafic d’armes entre l’Iran et le mouvement qui a la maîtrise de Gaza.

Le mois dernier, l’arraisonnement par les commandos marines israéliens d’un cargo battant pavillon panaméen qui faisait route vers Port-Soudan, avec 50 tonnes d’armes dans ses cales, avait confirmé la filière dont on connaissait déjà les principales étapes : les armes sont embarquées dans le port iranien de Bandar Abbas, destination le Soudan. De là, une noria de camions les achemine vers le Sinaï où les tribus bédouines se sont trouvé un business beaucoup plus rentable que celui de l’élevage des moutons : les tunnels par lesquels on fait passer vers la bande de Gaza toutes sortes de marchandises de contrebande. Et de plus en plus d’armes et, en particulier, de roquettes. De plus en plus performantes et sophistiquées et capables d’atteindre Tel-Aviv. Des engins comme les quelque 70 qui ont été tirés sur Israël depuis trois jours. Et dont le premier avait atteint un autobus scolaire israélien. Provoquant des ripostes ciblées et quasi immédiates qui ont tué 18 Palestiniens.

Lors d’une récente réunion avec ses chefs militaires dans la Situation Room de la Maison-Blanche où il était en principe question de la Libye, Barack Obama aurait dit que la vraie préoccupation du moment était moins le renversement de Kadhafi que la façon d’éviter que tout le Proche-Orient ne s’embrase à la suite d’un dérapage entre Israël et l’Iran par Hamas interposé. On n’en est pas loin.

Michel Colombès

Le Point.fr
Re: Nouvelle flottille "humanitaire" en préparation pour Gaza
14 avril 2011, 13:08
Israël exhorte la Turquie à ne pas laisser partir la nouvelle flottille de Gaza

14/04/11 - - : Turquie

Israël a exhorté la Turquie à ne pas autoriser l’IHH à envoyer une nouvelle flottille vers la bande de Gaza, ont rapporté lundi 11 avril les médias turcs.

"Nous avons expliqué notre point de vue (sur le nouveau convoi) au gouvernement turc," a affirmé l'ambassadeur israélien en Turquie Gaby Levy, selon ces sources. Gaby Levy aurait transmis ce message de vive voix à Halit Cevik, sous-secrétaire adjoint du ministère des Affaires étrangères de la Turquie. "Israël n'a aucun problème avec le transport d'aide humanitaire vers Gaza par des moyens légaux", a-t-il affirmé.
[www.crif.org]

Source :Haaretz

Israel to Turkey: Help us thwart upcoming Gaza flotilla (haaretz.com)
[www.haaretz.com]
Re: Nouvelle flottille "humanitaire" en préparation pour Gaza
15 avril 2011, 00:06
Une flottille pour Gaza se prépare en France - Par Astrid Ribois et Roxane Tran-Van - Mercredi 13 avril 2011



Un an après le Mavi Marmara, une nouvelle flottille s'apprête à tenter de violer le blocus imposé sur la Bande de Gaza. ‘‘Un bateau pour Gaza’’, une initiative française, entend ainsi rejoindre les côtes du territoire du Hamas le 15 mai 2011. Interrogés par Guysen, les différents protagonistes nous ont fait part de leurs motivations.

La campagne française, ‘‘Un bateau pour Gaza’’, qui s'inscrit dans une initiative internationale de lancer une nouvelle flottille, partira du port de Marseille le 15 mai prochain. L'objectif affiché et simpliste de la flottille est de briser le blocus sur la Bande de Gaza, dirigé par les terroristes du Hamas. Aux yeux du site internet de l’organisation, ce blocus vise à "étrangler la population de Gaza". Certains participants entendent même ‘‘amener la paix dans la région’’. Plus précisément, ‘‘un Bateau français pour Gaza’’ s'est donné pour mission de faire parvenir du matériel médical et de construction à la population palestinienne. Toutefois aucun matériel n'a encore été acheté, la majeure partie des fonds ayant déjà servi à l'acquisition du bateau.

La campagne de récolte de fonds a connu un véritable succès dans l'Hexagone. 90% des fonds sont en effet le résultat de donations individuelles, comme nous a expliqué un responsable des relations avec la presse, en charge de celle-ci. Lancée dès novembre 2010, la campagne a rapidement mobilisé les Français, s'organisant autour de différentes initiatives, dont de nombreux concerts et des collectes de dons. Les comités locaux des grandes associations comme l'Association France-Palestine Solidarité ont joué un rôle non négligeable dans la collecte. À l'heure actuelle les fonds s'élèvent à 320 000 euros. L'objectif est donc presque atteint puisque la somme nécessaire est de 500 000 euros. À l'initiative d'organisations locales, d'importants concerts se sont tenus dans les villes de France. Le site internet de l’association précise que la récolte s'est intensifiée tout au long du mois de février, après seulement quatre mois de campagne.

Divers acteurs se sont joints au mouvement soutenant avec plus ou moins d'intensité l'initiative. On retrouve donc des associations pro-palestiniennes, telles que l'Association France-Palestine Solidarité, des syndicats, tels que la CGT, et des partis politiques, le Parti Communiste Français et Europe Ecologie Les Verts – qui a d'ailleurs refusé de répondre à nos questions. Plus étonnant encore, l'Union Juive française pour la paix, s'est également lancé dans la campagne.

Le Mouvement contre le Racisme et l'Amitié des Peuples (MRAP), l’Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC), le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) et la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté ont également soutenu l'action d‘‘Un bateau pour Gaza’’. Pour la plupart ces associations ne sont donc concernées par la situation proche-orientale, ni de près ni de loin, et ne disposent d'aucune légitimité pour s'ingérer dans ce conflit.

En outre, dans un courrier adressé à Guysen, M. Claude Goasguen, président du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée Nationale et maire du 16ème arrondissement de Paris, a tenu à attirer l’attention de l’opinion publique sur un fait particulièrement perturbant : le Comité d'Entreprises des cheminots de la Région Provence Alpes Côte d'Azur (PACA) a en effet accordé des fonds au bateau français pour Gaza, engageant avec lui le nom de la SNCF. Guillaume Pépy, président de la l’entreprise. Réponse de Pépy.

Selon la vice-présidente de l'Association France-Palestine Solidarité, Claude Leostic, le ‘‘Bateau français pour Gaza’’ est une initiative citoyenne, sans aucun but sinon humanitaire. Elle entend donc mettre en œuvre une coopération avec la population gazaouie et non avec les dirigeants du Hamas. De son côté, M. G. a affirmé qu'il s'engageait dans "une démarche non violente et pacifique", souhaitant à tout prix se détacher de l'image qu'ont laissées les armes retrouvées sur le Mavi Marmara.



Malgré tout derrière cette initiative citoyenne se cache des motivations clairement politiques, visant à décrédibiliser les Israéliens. En effet Israël contrôle uniquement les relations commerciales de l'enclave palestinienne avec l'extérieur, afin d’empêcher que des armes ne parviennent aux mains du Hamas. Il laisse donc entrer quotidiennement les biens médicaux et de constructions. Les organisateurs de la flottille estiment de leur côté que l'Etat juif ne remplit pas ses obligations et qu'il "étrangle les Gazaouis". Alors qu'ils sont loin de la réalité de terrain, les organisateurs de la flottille s'estiment plus qualifiés que les autorités israéliennes – lesquelles étudient fréquemment les besoins des Palestiniens de l'enclave – pour satisfaire la population.

Peut-être serait-il nécessaire de rappeler à ces militants pro-palestiniens que la situation intérieure désastreuse de la Bande de Gaza ne relève que de la responsabilité du Hamas, qui dépense la majeure partie des fonds dont il dispose à des fins terroristes. Si l'organisation terroriste utilise une partie de ses fonds dans un dessein caritatif, c'est surtout pour s'attirer la sympathie de la population et enrôler de nouveaux soldats pour le Jihad islamique.

Depuis l'incident du Mavi Marmara, Israël s'est efforcé de convaincre les gouvernements étrangers de faire leur possible pour empêcher le départ des flottilles vers Gaza. Dans ses déclarations l'Etat juif a souligné à de nombreuses reprises qu'il n'utiliserait la force qu'en dernier recours, après avoir essayé de convaincre les flottilles de rebrousser chemin. D’ailleurs, lors de l’incident du Mavi Marmara, cinq autres bateaux, qui eux avaient bien des intentions pacifiques, ont été détournés sans aucun heurt par l’armée israélienne, vers le port d’Ashdod. Seuls les passagers du Mavi Marmara, pour beaucoup des membres armés du groupe terroriste IHH, étaient décidés à en découdre.

Désirant passer outre les avertissements des Israéliens les participants du bateau français pour Gaza considèrent qu'ils sont dans leur bon droit en brisant le blocus prévoyant de ne prêter aucune intentions aux appels de l'Etat juif. En ignorant délibérément ces recommandations, les participants s'exposeront de facto à une arrestation physique menée par la marine israélienne.

Arrivant à point nommé, en pleine escalade de la violence entre le Hamas et Israël, la flottille apparaît comme une nouvelle opération médiatique visant à décrédibiliser l'Etat juif. En aucun cas Israël ne s'oppose à l'entrée de matériel humanitaire sur le territoire gazaoui à condition que l'embarcation soit contrôlée au préalable. Le risque de voir s'accroître les livraisons d'armes au Hamas est bien trop important pour que l'Etat juif puisse se permettre de laisser passer sans aucune vérification les bateaux à destination de Gaza.

L'interception du Victoria, qui transportait à son bord cinquante tonnes d'armes – dont des missiles de types C-704, c'est-à-dire des missiles qui peuvent cibler des navires de guerre mais également des cargaisons civiles–, le mois dernier est un exemple flagrant de la nécessité de ce contrôle préalable.

La flottille pour Gaza pourrait donc tout à fait se plier aux exigences sécuritaires de l'Etat d'Israël, qui lui permettrait d'arriver sans incident à bon port. Cependant il semble que les organisateurs en aient décidé tout autrement, préférant passer en force afin de contraindre Israël à faire usage de la force. Ce geste peut donc être perçu comme une tentative de blâmer une fois de plus l'Etat juif.
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