Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Jeux Olympiques 2012 de Londres

Envoyé par MeYeR 
Jeux Olympiques 2012 de Londres
17 juillet 2012, 06:12
17 juillet 2012
AU-DELÀ – L’homme peut-il courir le 100 mètres en moins de neuf secondes ?

C'est une question qui revient au rythme des grandes compétitions sportives. Quelles sont les limites humaines pour la course reine de l'athlétisme, le 100 mètres ? A l'approche des Jeux olympiques de Londres, la BBC a posé la question à plusieurs scientifiques qui se montrent très prudents sur de telles prédictions.

Toutefois, le phénomène Usain Bolt permet de rêver à de nouveaux records. Ainsi, rappelle la chaîne britannique, de 1991 (date du record de Leroy Burrell en 9 s 90) à 2007 (année du record d'Asafa Powell en 9 s 74), huit athlètes ont amélioré le record du monde de 16 centièmes quand Usain Bolt en a fait autant à lui tout seul, ramenant le record à 9 s 58.

Avant les records de Bolt, le mathématicien Reza Noubary avait estimé que la limite humaine pour un 100 mètres était de 9 s 44. Après 2008 et les exploits du Jamaïcain, il a expliqué que sa prédiction devra sans doute être revue à la baisse. Mais jusqu'où ?

A la BBC, les scientifiques confient leur perplexité et expliquent qu'il est très difficile d'analyser les différentes forces qui permettent à l'être humain de courir plus ou moins vite si l'on écarte les facteurs extérieurs comme les conditions climatiques ou les chaussures du coureur.

L'universitaire Peter Weyand, grand spécialiste de la course à pied, explique : "On peut modifier le poids d'un coureur cycliste, sa position sur le vélo, son aérodynamisme... Et calculer ensuite quel sera l'impact de ces changements sur ses performances. Concernant le sprint, c'est le trou noir. On ne dispose pas de ces relations prédictives."

Toutefois Peter Weyand a montré que la vitesse d'un sprinter provenait davantage de la force avec laquelle le pied foulait le sol que de la rapidité du mouvement des jambes (Lire ici l'étude de M. Weyand en anglais). Ainsi, quand le pied d'Usain Bolt touche terre, il applique une force d'environ 400 kg.

D'autres études, telles que celle du professeur Marcus Pandy sont venues compléter ces avancées indiquant que c'était avant tout les muscles du mollet qui décidaient du poids de l'impact du pied sur la piste. Mais, note Peter Weyand, les connaissances scientifiques sont encore très parcellaires et l'on peut raisonnablement penser qu'il faudra attendre 5 voire 10 ans avant de pouvoir établir une limite humaine au 100 mètres. Le mieux en attendant est donc de revoir la finale de Berlin en 2009 durant laquelle Usain Bolt a affolé les chronos.


Usain Bolt Record du Monde 9.58 !!!! par jcb77


[bigbrowser.blog.lemonde.fr]
Re: Jeux Olympiques 2012 de Londres
22 juillet 2012, 07:45
ISRAELVALLEY EXCLUSIF -

J.O. DE LONDRES : QUE FONT DONC LES FIRMES HIGHTECH ISRAELIENNES POUR SES J.O ? DES REVELATIONS.

Par Youval Barzilaï (Tel-Aviv)

Rubrique: Sport & business

Publié le 22 juillet 2012

Les Français sont fiers des sociétés qui travaillent pour les J.O. Deux exemples : “1. Le groupe informatique Atos, dirigé par l’ancien ministre Thierry Breton, sera le chef d’orchestre du Technology Operations Centre, le centre de contrôle des 94 sites olympiques, dédiés ou non à la compétition. Ce centre supervise et contrôle les systèmes informatiques qui délivrent en temps réel aux médias du monde entier, les résultats de l’ensemble des Jeux Olympiques et Paralympiques. 2. Le groupe GDF Suez a inauguré, en 2010, la centrale énergétique du parc Olympique et conçu, via sa filiale Cofely, le réseau urbain de chauffage et de climatisation du nouveau quartier de Stratford, l’est londonien, et du Parc Olympique”.

Mais que font donc les israéliens ? IsraelValley a fait quelques recherches. C’est avec une discrétion absolue que de nombreuses firmes israéliennes participeront aux Jeux Olympiques d’été. Selon une enquête d’IsraelValley plus d’une quinzaine de leaders israéliens seront actifs durant cet évènement majeur (Impossible de citer tout les noms car les firmes ne le souhaitent pas).

La sensibilisation à la sécurité et le niveau élevé de préparation sont les forces motrices de l’industrie de sécurité d’Israël. C’est l’une des industries exportatrices israélienne à la pointe de la technologie. Israël utilise du matériel sophistiqué de détection, de CCTV, de senseurs, de solutions biométriques, de systèmes de rayons X, d’armes non mortelles, etc. Le site d’Ubifrance a diffusé recemment un article qui démontre d’un cas de firme de sécurité israélienne particulièrement innovante : "Un nouveau système de détection des incendies à distance et de capacité d’alerte est maintenant intégré aux caméras de sécurité de périmètre à imagerie thermique

Opgal Optronic Industries, l’un des leaders mondiaux de l’imagerie thermique et des solutions d’illumination proche infrarouge pour les applications de protection et de sécurité, vient d’ajouter un système de détection des incendies à distance et d’évaluation de risques d’incendies à certains modèles de sa gamme de caméras thermiques non refroidies de pointe EyeSec™. Grâce à cette option intégrée, Opgal est le seul fabriquant de caméras à pouvoir offrir un algorithme de compression vidéo spécialement dédié à la détection des incendies et capable de détecter un feu et de fournir une notification automatique de l’incident pour la protection et la sécurité.

Disponible dans une vaste gamme d’objectifs et disposant d’une interface facile à intégrer, le système de détection des incendies et d’évaluation des risques EyeSec offre une solution inégalée à ses clients. Les locaux contenant des matériaux inflammables, les tunnels de transport, les zones de stockage de combustibles, et les sites de périmètre situés à proximité des forêts et zones boisées sont tous sujets aux risques d’incendies. Ces sites peuvent maintenant utiliser un nouvel outil de détection des incendies et d’alerte automatique et économique qui viendra s’intégrer à leur système de sécurité et de surveillance existant".Les opportunités à saisir pour les israéliens concernaient de nombreux domaines: sécurité des jeux, stades et infrastructures diverses, aéroports, médecine d’urgence, ordre public, communication cellulaire et par satellite, gestion de véhicules, solutions logistiques, etc.

Parmi les entreprises israéliennes qui ont montré un grand intérêt pour le marché des JO de Londres, on peut citer: Nice, Elbit, ISDS, Beit-Alfa Technologies, Magal Security Systems, Verint Systems, LR Group, IDO eVigilo, Septier Communications, ECI, Controp, etc.Ehud Olmert est en Chine et va inviter les représentats de ECI aux différentes réunions d’affaires.

ECI avait été active aux derniers JO (mise en place d’un réseau de transmissions optiques). La solution optique XDM de ECI Telecom avait été déployée pour "augmenter les capacités du réseau et fournir à Pékin une capacité additionnelle de largeur de bande afin d’anticiper la forte demande exigée pour les Jeux. Le Président d’ECI Telecom Pacifique, Aviel Tenenbaum d’unité d’affaires d’ECI Asie avait déclaré : “nous sommes fiers que nos solutions optiques aient été choisies de nouveau par une entreprise de service public importante en Chine et pour un événement aussi important que les Jeux Olympiques”.

Selon un blog tout a fait sérieux, des firmes israéliennes sont actives dans la mise en place d’une arme acoustique : "il est question que les Royal Marines mettent en oeuvre une arme acoustique, dite à « létalité réduite ». Il s’agit du Long range acoustic device (LRAD) 1000 xi. Selon le ministère britannique de la Défense (MoD), ce LRAD, qui est une sorte de mégaphone très puissant, sera utilisé en premier lieu pour diffuser des messages aux bateaux évoluant sur la Tamise. Mais ce système peut aussi servir à disperser des foules, comme cela a été le cas lors du sommet du G-20 de Pittsburgh, en septembre 2009, ou encore comme l’a fait l’armée américaine en Irak.

En effet, ce canon acoustique directionnel peut émettre un son strident à une fréquence comprise entre 2.000 et 3.000 hertz pouvant dépasser le seuil des 150 décibels à un mètre. En clair, cela devient vite insupportable pour des manifestants qui y sont exposés et une exposition prolongée peut provoquer une sensation d’étouffement et, au pire, des dommages auditifs".

[www.israelvalley.com]

Re: Jeux Olympiques 2012 de Londres
31 juillet 2012, 10:59
Le Monde daté du 1er juillet
Pièces jointes:
Plantu-Hollande-JO-natation-LM-010812.jpg
Re: Jeux Olympiques 2012 de Londres
01 août 2012, 08:56
Le blog de Martin Vidberg
31 juillet 2012
JO 2012 : le judo expliqué à mon fils


Pièces jointes:
Vidberg-judo-LM-020812.jpg
Re: Jeux Olympiques 2012 de Londres
02 août 2012, 02:03
Le CIO a tenu une minute de Silence pour les musulmans Bosniaques mais l’a refusé pour les athlètes israéliens assassinés !
août 1st, 2012 Europe-Israel.org

Le CIO a tenu une minute de Silence pour les musulmans Bosniaques mais refuse de le faire pour des Juifs assassinés par des terroristes musulmans…L’extraordinaire Dhimmitude du CIO (et par extension l’UE) continue d’étonner même le plus cynique.

Par Jean Vercors

Donc ils ont tenu aux jeux de 1992 un mémorial pour les Musulmans bosniaques et pas pour les athlètes israéliens abattus de sang-froid aux Jeux olympiques de Munich de1972 . Des Musulmans bosniaques ?

Et les Serbes Chrétiens abattus par les Musulmans bosniaques ?

Ces femmes âgées sont là pour le rappeler pravoslavie (en anglais)

Mr Jacques Rogg Président du CIO , ou est le mémorial des 1.5 millions de victimes Chrétiennes du génocide arménien ? Ces mécréants amoraux qui n’ont pas gagné votre compassion.

Jacob Heilbrunn, du National Interest (en anglais) déclare « le silence lâche des jeux de Munich »

Le président américain Barack Obama et Mitt Romney , soutiennent « la minute de silence pour les victimes de Munich ou 11 athlètes israéliens ont été assassinés par des terroristes palestiniens lors des Jeux olympiques en 1972.

une pétition pour la mise en place d’une minute de silence lors des Jeux est en ligne munich11 (en anglais)

Jacques Rogge, président du CIO a déclaré «Nous avons le sentiment que l’ambiance de la cérémonie d’ouverture n’est pas compatible avec le souvenir d’un événement aussi dramatique.»

Le président du comité olympique palestinien, Djibril Rajoub, a salué la décision du Comité olympique international (COI) de ne pas observer une minute de silence à la mémoire des 11 athlètes israéliens tués par des terroristes Palestiniens à Munich en 1972, a indiqué jeudi l’organisme israélien Palestinian Media Watch (PMW).

Lire : J.O. de Londres : Une minute de silence pour les athlètes israéliens assassinés à Munich, c’est trop?

« Le sport constitue un pont pour la paix entre les peuples et ne doit pas servir de vecteur pour le racisme « , a déclaré M. Rajoub.

Il a oublié de préciser que les dirigeants de l’autorité Palestinienne sur Al Hayat al Jadida et la TV palestinienne font les éloges de tous les auteurs du massacre.

Le Globe de Boston lui rappelle, que le CIO n’a pas résisté aux cérémonies pour la Bosnie en 1992 ou les victimes du 11/9 mais le massacre de juifs Munich reste le tabou.

Les Jeux olympiques ont une obligation morale de mieux faire. Souvenez-vous des jeux de Berlin en 1936, quand les Nazis l’ont exploité pour présenter un visage plus amical au monde.

Le responsable du Comité Olympique américain était un certain Avery Brundage devenu plus tard le responsable du CIO. Brundage s’est avec succès opposé à un boycott américain.

Brundage déclara « le Comité olympique américain combat ardemment en faveur de la tenue des Jeux, considérant que la politique ne doit pas interférer avec le sport. Il faut permettre à l’Allemagne d’intégrer les autres nations au lieu de la marginaliser ».

Avery Brundage, le président du Comité Olympique des USA, pour qui le débat semble n’être qu’un conflit local entre Juifs allemands et nazis, pèse de toute son influence pour conduire à l’échec le mouvement de boycott. De retour d’un voyage en Allemagne, ce dernier déclare qu’il n’existe aucune discrimination contre les athlètes juifs (alors que les lois anti juives ont déjà suivi le boycott des commerces Juifs en 1933…).

Il pensait même qu’Hitler était un grand ami. L’esprit Brundage refait surface en 1972 en tant que président du CIO. Les jeux ont été suspendus pendant trente-six heures. « Les Jeux doivent continuer, » a déclaré le président Brundage. Et ils ont fait.

En d’autres mots, le CIO reste silencieux sur l’importance du silence, la mémoire et la morale.

Nb/ Les différentes chaînes de France Télévisions qui diffuseront quelque 300 heures de direct des compétitions olympiques de Londres ne diront rien sur cette minute de silence demandée

Jean Vercors (Israël) – rédaction israel-flash


*Propriété du site www.europe-israel.org

Re: Jeux Olympiques 2012 de Londres
02 août 2012, 02:07

Pourquoi le CIO ne commémorera jamais le massacre de Munich en 1972

par Guri Weinberg


De nouvelles informations sur le massacre de Munich aux Jeux Olympiques de 1972 ont récemment été rendues publiques par la police allemande, suite à des pressions exercées par des journalistes d’investigation. Il a été révélé que les terroristes de « Septembre noir » ont été aidés par un groupe nazi en Allemagne qui leur a permis d’obtenir de fausses cartes d’identité, des armes, et l’accès au village olympique.

Cette nouvelle n’a pas été très surprenante, puisque se trouvait à la tête du CIO en 1972 Avery Brundage, un antisémite, sympathisant des idées nazies. Son protégé, Juan Samaranch, lui a succédé et est resté président du CIO très longtemps, et son soutien envers le dictateur espagnol Francisco Franco et envers le nazisme a été un secret un peu sale qui a duré des années. La plupart des membres du CIO savaient la vérité, mais ils se sont tus, parce que Samaranch leur permettait un mode de vie royal en détournant de l’argent consacré normalement au sport.

On doit noter que Abu Iyad, l’un des co-fondateurs de l’OLP, a déclaré publiquement que la raison pour laquelle « Septembre Noir » a choisi les Jeux olympiques de 1972 pour perpétrer sa prise d’otage est que l’OLP avait demandé au CIO l’admission d’une délégation palestinienne aux Jeux Olympiques, et que cette demande est restée sans réponse. Cette rebuffade du CIO est survenue à un moment où la tension était très forte au Moyen-Orient. Sachant le mécontentement de l’OLP, le CIO n’en a pas moins rejeté la demande du gouvernement israélien de voir renforcée la sécurité de ses athlètes.

En 1996, j’ai, avec d’autres orphelins touchés par la tuerie de Munich et trois veuves de personnes assassinées, été invité pour la première fois aux Jeux Olympiques à Atlanta. Avant la cérémonie d’ouverture, nous avons rencontré Alex Gilady. Gilady était membre des services audiovisuels du CIO depuis 1984 et vice-président de NBC Sports.

Je connais Alex Gilady depuis que je suis enfant : j’étais en classe avec sa fille. Il avait soutenu dans le passé notre demande d’une minute de silence pendant les cérémonies d’ouverture des Jeux, et nous sommes arrivés avec de grands espoirs en nous. Gilady nous a déclaré que notre demande ne pouvait aboutir, car si le CIO faisait respecter une minute de silence pour les athlètes israéliens, il devrait faire la même chose pour les Palestiniens morts lors des Jeux olympiques en 1972.

Ma mère a dit, « Mais aucun athlète palestinien n’est mort ».

Gilady a répondu: « Oui, mais des Palestiniens sont morts lors des Jeux olympiques de 1972 ».

J’ai entendu l’une des veuves dire à Gilady, « Mettez vous sur le même plan mon mari assassiné et les terroristes qui l’ont tué? ».

Gilady n’a pas répondu.

Puis Ilana Romano a laissé éclater un cri qui me hante jusqu’à ce jour. Elle a jeté à Gilady, « Comment osez-vous! Vous savez ce qu’ils ont fait à mon mari! Ils l’ont laissé pendant des heures, blessé, en train de mourir lentement, puis ils l’ont achevé en le castrant et lui enfonçant les organes génitaux dans la bouche! ».

J’ai regardé le visage de Gilady. C’était un visage froid, immobile, sans aucune émotion. Cet homme connaissait ces athlètes personnellement. Il dirigeait la délégation des médias israéliens aux Jeux olympiques de 1972 et il a été témoin des atrocités commises. Il a vu mon père se faire tuer, et son corps nu se trouver jeté devant le village olympique sous les regards de tout le monde.

Gilady a quitté la pièce, sans la moindre empathie.

C’est à ce moment que j’ai compris que le CIO ne répondrait jamais à notre demande, non pas parce qu’il ne fait pas de « politique », mais en raison de positions politiques bien précises que le CIO apparemment embrasse encore.

Le CIO a un passé de soutien au nazisme, de cupidité, et de complicité avec l’OLP, il ne peut en aucun cas soutenir des Israéliens.

J’ai dès lors un message pour tous les membres du CIO. Les tortures infligées par « Septembre noir » à 11 athlètes et entraîneurs israéliens et à leurs familles ont duré 48 heures. La torture que vous avez infligée aux familles de ces athlètes et entraîneurs dure depuis 40 ans.

Je ne demande plus seulement une minute de silence lors d’une cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Je veux que vous démissionniez tous, et que vous soyez remplacés par des gens qui se soucient vraiment des athlètes quels qu’ils soient, et qui adhèrent vraiment à la charte olympique.

Les menaces que le CIO peut faire peser sur moi ne me font plus peur.

Lorsque vous avez perdu ce que j’ai perdu, vous n’avez rien à perdre. Messieurs les membres du CIO, mon nom est Guri Weinberg, et je suis le fils de Moshe Weinberg, entraîneur de lutte assassiné aux Jeux olympiques de 1972.

Et je ne baisse pas les yeux.

Publié le 27 Juillet 2012
FoxNews.com
[www.foxnews.com]

[www.dreuz.info]
Re: Jeux Olympiques 2012 de Londres
02 août 2012, 15:09
Un tatouage fait du nageur Fabien Gilot une star en Israël

Alain Mercier | Alinea (agence de presse sportive)
01/08/2012

Avec ses trois potes du 4x100 m, Fabien Gilot a fait les gros titres des médias français, lundi, au lendemain de la victoire olympique du relais. Normal.

Plus surprenant : la photo du nageur a aussi illustré les unes de la presse israélienne. Pleine page.

Un honneur rarement réservé à un sportif étranger, surtout en natation. Sur les photos, on le voit au bord de la piscine, à l’arrivée de la finale, levant les bras en signe de victoire, entre ses deux équipiers, Clément Lefert et Amaury Leveaux. Sur l’intérieur de son biceps, un tatouage.

Journaux et sites israéliens l’ont cerclé de rouge, pour le mettre en évidence. Ses deux lignes, l’une au-dessus de l’autre, sont écrites en hébreu.

En Israël, la photo de Fabien Gilot et son étrange histoire ont buzzé tout au long de la journée de lundi. L’un des plus grands quotidiens du pays, Yediot Ahronot, a lancé l’un de ses reporters à Londres sur la piste de Fabien Gilot. Yaniv Halily raconte :
« Je cherche à rentrer en contact avec lui pour connaître l’histoire de ce tatouage. Nous avons appelé sa famille en France. Mais j’ai besoin de lui parler. Je veux savoir.

Fabien n’est pas juif. Mais en Israël, il est déjà une star. Comme nous n’avons pas beaucoup de chances de médailles aux Jeux, nous allons l’encourager comme l’un des nôtres. »

Le tatouage en question est un hommage familial. Il signifie : « Je ne suis rien sans vous. » Fabien Gilot l’a fait graver sur son bras deux ans plus tôt.

Un grand-père juif, survivant d’Auschwitz

Selon son amie, la brasseuse Anne-Sophie Le Paranthoën, il voulait adresser un message à son grand-père juif, survivant du camp d’Auschwitz, disparu cette année. Il aurait aussi été séduit par l’esthétique des caractères hébreux.

Comme beaucoup d’autres nageurs, Fabien Gilot aime les tatouages. Il porte sur la peau les cinq anneaux olympiques, en couleur. Sur son estomac, il a fait marquer trois étoiles sombres, une pour chacun de ses frères.

Engagé sur 100 m, le nageur du CN Marseille s’est remis à l’eau ce mardi, à l’Aquatics Center de Londres. Séries le matin, demi-finale dans la soirée. Yaniv Halily promet : « S’il remporte une médaille, il fera à nouveau les gros titres en Israël. Je vais le suivre. L’histoire de sa famille est un peu la nôtre. »

Gilot a perdu mais tant pis. Star en Israël, sans le savoir. Un autre miracle de la natation française.

[www.rue89.com]

Fabien Gillot, en mars 2012, à Dunkerque (Denis Charlet/AFP)


Pièces jointes:
Gilot-tatouage-JO-2012-b.jpg
Re: Jeux Olympiques 2012 de Londres
05 août 2012, 13:18
Pourquoi nage-t-on plus vite sous l'eau ?

LE MONDE SPORT ET FORME | 30.07.2012 • Mis à jour le 01.08.2012

Par David Larousserie

Je pense qu'en nageant sous l'eau avec un mouvement d'ondulation, à la manière des dauphins, on peut aller plus vite qu'en crawl", assure Stefan Hochstein. Cet arrogant n'est pas un nageur du 50 m nage libre, opposé aux Cesar Cielo, James Magnussen et autres Amaury Leveaux. Il est simplement chercheur à l'université de Jena en Allemagne (et triathlète à ses heures perdues). Sa confiance, il la tire d'un modèle de robot nageur qu'il développe pour améliorer les performances des athlètes. "Une meilleure flexibilité des membres et des articulations, des ongles jusqu'aux doigts de pied, permettrait de se rapprocher des meilleurs animaux sous l'eau", précise le spécialiste. Le but est notamment d'éviter la formation de tourbillons parasites lors des mouvements d'oscillation.
En 2009, l'Américain Taylor Hill a nagé 50 mètres sous l'eau en 23 secondes et 10 centièmes, battant, irrégulièrement certes, ses concurrents nageant sur le dos. Il s'est ainsi approché du record du monde, détenu en crawl par le Brésilien Cesar Cielo (20'' 91). Son temps est flatteur, car il a réussi cette performance en se jetant à l'eau sans plonger mais en partant du bord de la piscine !

Nager sous l'eau pour aller plus vite - à la manière de l'acteur Patrick Duffy dans la série "L'Homme de l'Atlantide" - ne date pas d'hier. Dans les années 1980, l'Américain David Berkoff (4 médailles olympiques), un autre homme-dauphin, était devenu le grand spécialiste de cette nage en ondulation. Il avait même battu plusieurs records. Mais, depuis, la fédération internationale a fixé des règles : seuls 15 m sous la surface sont autorisés au départ et après les virages.

Pour aller plus vite sous l'eau, il faut s'inspirer des dauphins. Ces mammifères ont une nage certes efficace, mais ils "savent" aussi qu'ils font moins d'efforts en allant en profondeur plutôt qu'en surface. Des biologistes ont également observé que les saumons font de même. Pour comprendre cette technique, il faut rappeler que le corps dans l'eau est soumis à différentes forces de freinage. L'une est liée au frottement de l'eau sur le corps. La deuxième, la traînée de forme, est liée à sa géométrie (dans l'air, on parlerait d'aérodynamique). C'est à cause d'elle qu'avancer sous l'eau en crawl est impossible : la résistance de l'eau étant mille fois plus grande que celle de l'air ! D'où le mode privilégié de locomotion en ondulation.

La dernière force de freinage, la traînée de vague, est liée à l'énergie dissipée en créant des vagues. "Plus on s'enfonce dans l'eau, moins cette traînée est forte, rappelle Adrien Benusiglio, étudiant à l'Ecole polytechnique. Dès qu'on est enfoncé d'une hauteur équivalente à l'épaisseur d'un corps, cette force disparaît."

Michael Phelps (déjà seize médailles olympiques) semble l'avoir compris : il nage plus profondément dans l'eau que ses concurrents, notamment après ses virages réglés au millimètre. Reste à savoir si on assistera un jour au retour des compétitions de nage sous-marine, comme au début du XXe siècle aux JO.

David Larousserie

[www.lemonde.fr]
Re: Jeux Olympiques 2012 de Londres
05 août 2012, 13:20
Sur les traces de l'homme le plus rapide de tous les temps

Le Monde.fr | 05.08.2012

Par Pierre-Jean Vazel, entraîneur de la sprinteuse Christine Arron

Depuis cent ans que l'IAAF reconnaît officiellement les records du monde, leur comparaison dans le temps a conduit à s'interroger sur les limites de la performance humaine. Archibald Hill, Prix Nobel de physiologie ou de médecine, se pencha le premier sur la question de la vitesse maximale de course des hommes les plus rapides. D'après ses recherches de 1927, les limites étaient déjà pratiquement atteintes alors que le record du 100 m était à 10 s 4 : plus on court vite, plus les résistances sont grandes, et la nature aurait doté les sprinteurs d'une soupape de sécurité afin de ne pas faire surchauffer la machine.

LA FOUDRE DE KINGSTON

Puis les statisticiens ont publié une surabondance de modèles censés calculer le record absolu : de 9 s 77 à 8 s 99, seul l'avenir nous dira qui avait raison. Manifestement, certains se sont déjà trompés. Quand il y a trois ans le Jamaïcain Usain Bolt porta le record à 9 s 58, on mit cet exploit sur le compte de ses mensurations hors normes : 1,96 m pour 93 kg. L'exception qui confirme la règle. Mais voilà, la courbe de progression de son compatriote Yohan Blake, le sprinteur normal (1,80 m et 80 kg), indique qu'il pourrait dépasser Bolt. Problème de la méthode statistique : si l'on prolonge la courbe des records non pas vers le futur, mais vers le passé, on obtient des chronos de plus en plus lents, à tel point que l'on doit se demander comment, avec de si faibles capacités physiques, nos ancêtres ont pu s'adapter dans le monde préindustriel quand leur corps était leur principal outil de subsistance.

LE MERCENAIRE DE LONDRES

Or, les premières performances répertoriées peu après l'invention de mécanisme permettant de mesurer des durées, sont loin d'être ridicules. Le plus ancien record de sprint que nous ayons trouvé date du 4 mars 1757, il s'agissait d'un duel sur 100 yards chronométré en 11 s qui opposaient deux marchands londoniens sur un terrain de cricket. Encore avant que le sport amateur ne se fédère, un autre mercenaire du sprint, George Seward, sévissait dans les rues de Londres. Le 30 septembre 1844, l'Américain expatrié remporta un duel en 9 sec 1/4 sur 100 yards – aussi vite qu'Owens un siècle plus tard ! – pour la somme considérable de 500 $ (plus de 10 000 $ d'aujourd'hui, soit le gain d'une victoire en Diamond League !). Les techniques approximatives de chronométrage nous obligent à douter de cet exploit, mais sur la quantité de résultats sous les 10 secondes datant du XIXe siècle, certains devraient être authentiques et soutenir la comparaison avec les sprinteurs modernes mieux équipés.

LE HÉROS D'ALEXANDRIE

La vitesse de l'homme a de tout temps fasciné, et il est significatif que le premier événement historique authentiquement daté, point de départ de la chronologie de la Grèce antique, soit la victoire d'un sprinteur lors des premiers Jeux olympiques, en juillet 776 avant J.-C. Le Stadion, course d'environ 180 m, fut la seule épreuve des treize premiers Jeux antiques et restera au programme durant un millénaire. En l'absence de chrono – seule la victoire comptait et procurait au héros une gloire immense – on ne sait rien des progrès en vitesse entre le premier vainqueur, Corèbe d'Elis, et le dernier en 217 après J.-C., Héliodore d'Alexandrie. Durant les cent dernières années, la vitesse moyenne sur 100 m a progressé de 33,96 à 37,58 km/h. A supposer qu'il nous reste aussi neuf cents ans d'olympisme, à quoi ressemblera le lointain successeur de Bolt ?

LE CHASSEUR DE WILLANDRA

On en a néanmoins une idée pour l'un de ses prédécesseurs, dont une équipe de paléontologues a retrouvé des traces vieilles de 20 000 ans dans la région des lacs Willandra en Australie. La vitesse de déplacement de vingt-trois Homo Sapiens pieds nus a pu être estimée d'après les dimensions des empreintes de course conservées dans du sable argileux stratifié. Le meilleur, "T8", a rétroactivement été flashé à 37,3 km/h. Le plus vieux sprint du monde ? "Ces hommes étaient probablement en train de chasser le kangourou, la vitesse atteinte par T8 était un pic sur une des onze foulées après une embuscade", nous explique le Dr Steve Webb, coauteur de l'étude parue en 2006 dans le Journal of Human Evolution. "Il n'y avait pas d'épreuves sportives, cela aurait été une perte d'énergie excessive, surtout à l'âge de glace. Mais nous sous-estimons souvent les capacités physiques de nos ancêtres. Il faut comprendre qu'ils devaient attraper de la viande sur pattes, sans quoi ils crevaient de faim !"

QUI EST LE PLUS RAPIDE ?

Il a toujours été question d'améliorer les capacités physiques. Les mangeurs de kangourou suivaient une sorte d'entraînement spécifique à raison de trois chasses par semaine. T8 mesurait 1,94 m pour 65 kg, stature qui rappelle celle de Bolt (à ses débuts) qui s'entraîne trois à six fois par semaine. Philostrate, contemporain d'Héliodore d'Alexandrie, décrivait le sprinteur idéal comme étant "plus grand que la moyenne" avec "un système musculaire solidement bâti". L'athlète était soumis à dix mois minimum d'une préparation déjà qualifiée de scientifique et à un stage terminal de trente jours. Le musculeux Seward (1,74 m et 72 kg) connaissait les manuels de coaching très complets édités dès le début de son siècle. Tous cultivaient donc la fibre du sprint, mais s'est-elle améliorée à l'échelle des millénaires ? Au regard de l'évolution de l'espèce, pourquoi conserver la faculté de sprinter alors que l'humain a créé des techniques lui permettant de se déplacer plus vite qu'avec ses propres jambes ?

Alignés sur un lac asséché, un stade en herbe, une rue pavée ou une piste synthétique, le chasseur de Willandra, le héros d'Alexandrie, le mercenaire de Londres et la foudre de Kingston. Qui serait le plus rapide ?

Pierre-Jean Vazel, entraîneur de la sprinteuse Christine Arron

[lemonde.fr]
Re: Jeux Olympiques 2012 de Londres
06 août 2012, 15:15
On rejoue la finale du 100 m hommes.

Usain Bolt wins gold in 100m final – brick-by-brick video

Usain Bolt seals his status as the world's fastest man by winning the 100m gold in the most keenly-anticipated event of the tournament. Bolt, 25, crossed the line in 9.63 seconds. Seven out of eight competitors finished in under 10sec, with Bolt's Jamaican team-mate Yohan Blake taking silver and American Justin Gatlin winning bronze.


[www.guardian.co.uk]

Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved