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Eyal, Juif Tunisien assassiné en France a coups de hache

Envoyé par Gozlan 
Eyal, Juif Tunisien assassiné en France a coups de hache
30 août 2022, 08:35
Un homme juif assassiné en Seine-et-Marne, rapporte le BNVCA


Un homme juif, Eyal Haddad, âgé de 34 ans, aurait été assassiné le 20 août dernier à Longperrier (Seine-et-Marne), ont rapporté le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme et le Collectif des vigilants.

La victime serait originaire de Djerba, en Tunisie, et sa famille vivrait à Beer Sheva, en Israël, a rapporté le BNVCA. « L’assassinat aurait été commis par un suspect de confession musulmane [l’homme se nommerait Mohammed Dridi]. L’inquiétude est avivée par le silence qui entoure cette affaire », a indiqué l’association juive.
Message de Meyer Habib
30 août 2022, 10:19
Message de Meyer Habib
·
Quel drame, quelle tragédie, Yvan Eyal Haddad, juif d’origine tunisienne et possédant la nationalité israelienne a été massacré à coup de hache par un voisin un ami , qu’il connaissait. Son visage a été brûlé et son corps dissimulé. L’assassin a été arrêté. Il semble encore une fois que le meurtrier , un jeune musulman d’origine algérienne, peut être radicalisé, ai agit aussi par motif antisémite, l’enquête le confirmera.

J’ai ete contacté par la cousine la plus proche de Yvan Eyal . Elle me racontait qu’Yvan Eyal pesait près de 130 kilos et que, selon elle, l’assassin n’a pas pu agir seul. L enquête le dira .

Yvan Eyal devait voyager voir sa famille en Tunisie à l’occasion des 5 ans de la commémoration de la mort de son père. C’était un garçon d’une immense hospitalité et d’une immense gentillesse.
Il y a encore beaucoup de zones d’ombres dans cette histoire . Malgré les traces de l’affaire Halimi dont j’ai présidé la commission d’enquête, j’essaie d’avoir confiance en la justice de mon pays pour faire lumière dans cette terrible affaire.

La famille me demande d’agir à ce stade pour que le corps soit rapatrié et inhumé le plus vite possible en Israël.
Elie Korchia, président du consistoire de France, avec qui je suis en contact permanent, a été mandaté pour représenter la famille.

Après le DJ Sellam , Ilan Halimi, Sarah Halimi, Mireille Knoll, René Hadjaj , Myriam Monsonego, Jonathan, Arié et Gabriel Sandler, Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab, Francois-Michel Saada, encore un meurtre, encore un juif tué par un musulman, c’est le triste destin d’une France du 21e siècle où l’antisémitisme et son nouveau visage, l’antisionisme, est plus vivant que jamais.

Je suis en contact avec les autorités et vous tiens informé.
Pièces jointes:
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Le grand rabbin de Tunisie réclame justice suite au meurtre de Liyahou Haddad
04 septembre 2022, 10:29
Le grand rabbin de Tunisie réclame justice suite au meurtre de Liyahou Haddad

La famille a été "choquée d'apprendre le discrédit jeté sur la mémoire de leur proche, supposée entendre que le mobile" serait "lié à des faits d'ordre sexuel", selon le BNVCA

Par Judah Ari Gross

Le grand rabbin de Tunisie a exigé mardi que les autorités françaises jugent l’homme musulman qui a assassiné Liyahou Haddad (aussi nommé Eyal/Eliahou/Yvan), Juif d’origine tunisienne tué en Seine-Et-Marne le 19 août.

« Nous avons été horrifiés d’apprendre le meurtre d’un fils de notre ville de Djerba, Liyahou [Haddad], fils de Michael, qui a été assassiné par un monstre en France. Nous demandons au gouvernement français de traduire le meurtrier en justice, de mener une enquête transparente et d’engager des poursuites totales contre ce meurtrier misérable afin d’éviter des incidents similaires », a déclaré le grand rabbin de Tunisie, Chaim Bitan, qui siège également à la Conférence des rabbins européens.

Haddad, 44 ans, a été assassiné à Longperrier, en Seine-et-Marne, par un homme musulman qu’il hébergeait, identifié comme étant Mohamed Dridi. Celui-ci a avoué l’avoir tué avec une hache et un couteau et tenté d’enterrer le corps, selon un communiqué du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA).

Le BNVCA a déclaré que le suspect s’était rendu à la police et avait déclaré aux policiers que Haddad lui devait 100 euros et qu’il ne les avait pas donnés.

Bien que Haddad soit originaire de Djerba, sa famille vit maintenant à Beer Sheva, en Israël. Haddad avait également la nationalité israélienne.

Les enquêteurs examinent la possibilité que l’attaque ne soit pas de nature fondamentalement antisémite, mais le résultat d’un conflit entre les deux hommes, qui se connaissaient apparemment bien.

Dans un communiqué publié ce mardi, le BNVCA explique que les relations entre les deux hommes étaient de nature professionnelle, et que le meurtrier, ressortissant tunisien, effectuait du gardiennage dans la maison de la victime, handicapé.

L’association rapporte également que la famille proche de M. Haddad avait été « très choquée d’apprendre le discrédit jeté sur la mémoire de leur proche, supposée entendre que le mobile de ce crime serait lié à des faits d’ordre sexuel ». Selon le BNVCA, les éléments qui viennent étayer des motifs crapuleux et d’ordre sexuel auraient néanmoins été fabriqués afin d’échapper à la qualification d’antisémitisme.

« Ces éléments se retrouvent dans une vidéo postée par le tueur, déjà connu des services de police, ce qui n’est pas du tout le cas de sa victime. Pour le BNVCA ce meurtre a été prémédité. La barbarie subie, meurtre à la hache, visage brûlé et tentative d’ensevelissement confirmant le caractère haineux et antisémite. »

Le BNVCA indique aussi avoir trouvé dans le Facebook du tueur des éléments donnant à penser que cet homme « s’est auto-radicalisé, crachant sa haine sur la France ‘à maudire’ et sur les ‘sionistes' ».

« Il ne pouvait qu’être fortement irrité par la vue de M. Haddad qui, très impliqué dans la religion, allait très régulièrement au cimetière de Pantin pour y faire la prière en complétant les dix hommes nécessaires, le Mynian, pour lire le Kaddich, la prière des morts », est-il ajouté. « Le BNVCA, au vu de ces diverses informations et de son expérience trop grande de tels cas, estime que le caractère antisémite de ce meurtre ne pourrait être passé sous silence. »

Le député français Meyer Habib a déclaré qu’il y avait encore « de nombreuses zones d’ombre dans cette affaire » mais que le meurtre faisait l’objet d’une enquête par les autorités françaises, et qu’il « faisait confiance à la justice du pays pour faire la lumière sur cette terrible affaire ».

Habib a déclaré que la famille de Haddad lui avait demandé d’aider à rapatrier son corps en Israël pour qu’il y soit enterré dès que possible.

Suite aux protestations de la communauté juive face à la brutalité du meurtre et à l’apparente motivation antisémite, les autorités françaises ont fini par réagir officiellement – tardivement – par un communiqué du procureur de la République.

« L’homicide aurait été commis par un suspect musulman. L’inquiétude est renforcée par le silence entourant cette affaire », a déclaré le BNVCA.

Les autorités françaises ont fait l’objet de nombreuses critiques ces dernières années pour ne pas avoir reconnu la nature antisémite de crimes commis contre des Juifs dans le pays et ne pas avoir poursuivi les agresseurs de façon appropriée.

Yonathan Arfi, président du CRIF, a tweeté que son organisation « exprimait sa pleine solidarité à la famille de [Liyahou] Haddad ».

Arfi a déclaré espérer que davantage d’éléments soient rapidement mis à disposition et a exhorté à ce que « toutes les pistes soient explorées à ce stade, y compris la possibilité du facteur aggravant de l’antisémitisme ».

Joël Mergui, président du Consistoire de Paris, a tweeté que le « meurtre épouvantable [de Haddad] nous bouleverse. L’enquête devra rechercher avec soin et lucidité les motivations de ce crime y compris l’éventuelle circonstance aggravante d’antisémitisme ».

Manel Msalmi, conseiller aux affaires internationales du Parlement européen, a tweeté : « Ce n’est pas la première fois qu’un Juif est assassiné par son voisin. Nous condamnons cet acte barbare et criminel et nous appelons à la justice pour [Liyahou]. »

Le Congrès juif européen a appelé les autorités françaises « à enquêter et à faire la lumière sur les véritables motivations de l’agresseur [de Haddad] ».

Le député Yamina Yomtob Kalfon a exprimé sur Twitter son « indignation suite à ce nouveau meurtre antisémite d’un Juif en France ».

« Des années d’incitation à l’antisémitisme parmi les dirigeants musulmans en France entraînent de plus en plus d’incidents d’attaques contre des Juifs », a écrit Kalfon, un natif de France qui a immigré en Israël en 2004.

Deux Juifs ont été tués en France plus tôt cette année, dans de possibles attaques antisémites.

Vers la fin du mois de mai, un procureur français a déclaré que René Hadjaj, 89 ans, qui avait été poussé par la fenêtre du 17e étage par un voisin, avait peut-être été tué parce qu’il était Juif. Le 17 mai, son voisin de 51 ans a été arrêté, mais les enquêteurs ne l’ont pas initialement inculpé de crime raciste.

En février, des proches de Jeremy Cohen, un Juif français de 31 ans décédé après avoir été renversé par un tramway dans la ville de Bobigny, près de Paris, ont déclaré que sa mort n’était pas un accident, mais le résultat d’une agression, alors qu’il fuyait.

Initialement, sa mort avait été signalée comme celle d’un « piéton écrasé », mais des séquences vidéo diffusées par la famille de Cohen ont montré les instants qui ont conduit à sa mort et ont indiqué que l’incident aurait pu être déclenché par une agression. Dans la vidéo, Cohen est vu être agressé par plusieurs membres d’un large groupe avant de s’enfuir et d’être heurté par un tramway venant en sens inverse.

La France fait face à une forte augmentation de la violence visant ses quelque 500 000 Juifs, la plus grande communauté d’Europe, en plus des attaques djihadistes de ces dernières années.

Le meurtre de Sarah Halimi, une femme de 65 ans jetée par sa fenêtre en 2017, avait déclenché un tollé national.

Le meurtre de Halimi a suscité une indignation particulière après que le tueur, drogué, qui avait crié « Allahu akbar » (« Dieu est le plus grand » en arabe), ait évité le procès après qu’un juge a déterminé qu’il n’était pas pénalement responsable de ses actes.

Cela a incité le président français Emmanuel Macron à demander une modification de la loi pour garantir que les individus soient responsables des crimes violents qu’ils commettent sous l’influence de drogues. Cet amendement a été adopté en décembre 2021.

En 2018, Mireille Knoll, 85 ans, a été brutalement poignardée lors d’une attaque par deux hommes qui auraient recherché des « trésors cachés » dans son appartement parisien.
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