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Election Présidentielle 2007

Envoyé par Lu_sur_Adra 
Re: Election Présidentielle 2007
27 mars 2007, 13:37
Nao (Nao) le mardi 27 mars 2007 - 12h26:

C'est Besson qui le dit...

Eric Besson: Nicolas Sarkozy est "plus préparé et plus qualifié pour présider la France" que Ségolène Royal

PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy est "plus préparé et plus qualifié pour présider la France" que Ségolène Royal, estime l'ancien secrétaire national à l'économie du Parti socialiste Eric Besson.

Dans un entretien publié mardi dans "Le Figaro", Eric Besson, qui a démissionné du PS après un désaccord sur le chiffrage du programme présidentiel de Ségolène Royal, estime que la candidate socialiste "élude" les vraies questions et "va aggraver" la "crise larvée du PS".

Il écarte toutefois l'idée de rejoindre Nicolas Sarkozy, rappelant qu'il a décidé "de retourner à présent vers le monde de l'entreprise.
Re: Election Présidentielle 2007
27 mars 2007, 13:38
Cacouboulou (Cacouboulou) le mardi 27 mars 2007 - 18h26:

Merci Nao de votre réponse, et bravo de ne vous faire aucune illusions,,,

Son long flirt avec le traditionnel gaullisme comme vous dites, n'est en fait pas un flirt, mais plutôt un simili flirt, car il ne peut pas faire autrement vis à vis de ses potes de l'UMP, ceux qui se gargarisent à tout vent de la doctrine gaulliste.

Mais le gaullisme est par essence : " Le rassemblement de tous les Français, au-delà du clivage gauche/droite, source de division et donc de déclin, par le lien direct entre le chef, le peuple et la politique sociale ".

Vous voyez donc bien qu'il y a loin de la coupe aux lèvres, ce que ni Ségo, et que ni Sarko, ne veulent à tout prix, car il préfèrent et de loin envisager l'avenir de la France comme un match de foot perpétuel, que d'adopter des objectifs de rassemblement, comme le prone Bayrou.

Vous dites que c'était un geste républicain d'homme d'état qui a à coeur les valeurs de la démocratie [même si LP ne nous plaît pas et est montre du doigt]. Et bien non, c'est le geste d'un apparachik, pour qui le plan de carrière qu'il se prépare, vaut bien mieux que les intérêts supérieur, et à l'avenir de sa propre Nation.

En apportant son appuis à LP mais aussi à son adversaire dvextreme gauche, Sarko ne prend pas un gros risque, mais il se fait passer pour populiste afin de mieux s'alimenter des électeurs lepénistes, qui de toutes façon seront les cocus de la république, de même que les propres électeurs de Sarko, et cela pour un type qui se voudrait être un futur homme d'état, c'est plutôt abjecte.

Voilà.
Re: Election Présidentielle 2007
28 mars 2007, 13:30
Girelle (Girelle) le mardi 27 mars 2007 - 19h46:

Pour le coup, il n'a pas de chance Sarko: juif pour les antisémites et pas juif pour les juifs. mdr

Que personne n'oublie le score du FN, si les fondateurs miliciens ou waffen ss ont dû mourir depuis le temps, leur langage a été banalisé par Le Pen, c'est ce qu'ils appellent: "dire tout haut ce qu'ils pensent tout bas".

Sur ce site nous trouverions honteux de penser tout bas, ce qui voudrait dire que nos pensées sont sales. Nous préférons le "haut et fort" et c'est très bien.

C'est vrai que le raz le bol peut pousser des gens vers Le Pen, mais ces gens là ne sont quand même pas très regardants et sûrement malentendants et dépourvus d'odorat parce que le révisionniste Golnisch dont JMLP ferait son premier ministre ne sent pas la rose et les propos de Le Pen n'ont pas douce musique.
Re: Election Présidentielle 2007
28 mars 2007, 13:31
Nao (Nao) le mercredi 28 mars 2007 - 12h10:

Bon puisque on est famille et que on s'aime tous bien, alors pr qui vous allez voter Cacouboulou?

Moi ce sont les emeutes de la gare du nord qui ont titille mon esprit. Comme par hasard (?) des que Sarko a quitte le Ministere de l'interieur la veille, ca se castagne avec les flics le lendemain? c'etait pas un coup monté par les "djeunes"??

Car comme par hasard aussi (?), aux reportages montrés sur les JT des diverses chaines, il y avait a cette heure la que des jeunes cagoulés (qui rentraient chez eux apres le dur travail d'une journee n'est ce pas!!) blacks et beurs???? bizarre vous avez dit bizarre.On a pas vu un seul blanc se faire interroger par les journalistes...

Enfin les rafles, bon c'est vrai que c'est pas elegant (et pour une fois c'etaient des chinois et pas des africains qui se faisaient attraper..) mais la GROSSE difference c'est que les autres rafles elles envoyaient les gens dans les fours. Ceux la ont les renvoit chez eux! et d'ailleurs ne croyez pas que cette pratique n'est en vigueur que dans la mechante France terre des droits des humains (pr reprendre la nunuche).. Les autres pays ne se genent pas non plus...

Si on est illegal, on se risque a etre arrete et renvoye dans son pays d'origine.. c'est la regle du jeu! sinon c'est l'anarchie!

Il faut regler le probleme a la base: l'inscription a ecole pour tous meme pour les illegaux. Ca devrait pas etre autorise.
Je n'ai pas supporte les methodes des bobos gauchos des collectifs de soutien des sans papiers. Genre "je defends les camarades de classe de mes enfants. Les enfants sont innocents." Bullshit!
C'est vraiment pas un grand service qu'ils rendent a leurs enfants. Qu'ils ne viennent pas nous pleurer apres que leurs descendants soient devenus des dhimmis...

Oui je sais je suis facho.. comme la chanson de renaud (avec un petit r)!
Re: Election Présidentielle 2007
30 mars 2007, 06:07
Victor (Victor) le mercredi 28 mars 2007 - 15h32:

Ségolène Royal, invitée spéciale de la rédaction de «Libération»

Nation, sans-papiers, éducation, emploi, banlieues : face à notre équipe, la candidate a détaillé ses propositions et stigmatisé ses adversaires.

QUOTIDIEN : mercredi 28 mars 2007

Pourquoi vous être emparée du thème de la Nation à ce moment précis de la campagne ?

Ce thème est par définition présent dans une campagne présidentielle, le candidat ou la candidate ayant pour vocation et ambition d'incarner la République, donc la Nation. Il est normal de pouvoir préciser sa vision des choses sur le sujet et sur la façon dont le lien national doit s'incarner. Le candidat de la droite a donné sa vision des choses, en proposant un ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration. Le candidat UDF, lui, se moque de tout cela. Il a tort. Il est tellement pris dans son filon ni droite ni gauche qu'on ne sait plus ce qu'il pense de rien et donc, pas davantage, de la Nation. Ce qui est d'ailleurs cohérent avec ses positions, puisqu'il n'a pas de programme et donc, ne dit rien. Quant au candidat du Front national, il confond nation et nationalisme. Il y a donc une vraie confrontation des points de vue. Pour moi, c'est très clair. Je suis une Européenne résolue. Je suis partisane d'une France ouverte au monde, internationaliste et généreuse et je considère que la Nation a un autre nom qui est celui de la République. La Nation telle que je la conçois ne demande pas aux gens d'où ils viennent, mais où ils veulent aller ensemble. Elle n'est pas fondée sur les racines, l'ethnie, que sais-je, mais sur une idée. Elle est une idée et c'est ce qui la distingue de ce qu'en ont fait nos adversaires.

L'affirmation de la Nation est-elle compatible avec l'internationalisme de gauche ?

Evidemment, la gauche est internationaliste. Mais il faut donner une réassurance sur l'identité nationale, qui a besoin d'être consolidée au moment où les Français s'inquiètent de la dilution de la Nation dans la mondialisation. Jaurès lui même a réconcilié l'idée de Nation et celle d'internationalisme. Au point, d'ailleurs, d'en mourir ! La Nation, je vous le répète, n'est pas incompatible avec l'ouverture. Ni du côté du local, et je suis de ce point de vue la seule candidate à proposer une régionalisation. Ni de l'autre côté, avec le fait européen. Mais cet enjeu-là est considérable au moment où on observe une confusion des valeurs, une montée des désordres, un doute sur les marges de manoeuvre de la politique.

Insister sur la nation, c'est nécessaire pour ramener à gauche les catégories populaires ?

Je ne fais pas de calcul. Je ne parle pas de la nation pour plaire à telle ou telle catégorie, il s'agit de convictions de longue date. Ministre de l'Enseignement scolaire, j'avais déjà mis l'éducation civique au brevet des collèges. J'ai toujours beaucoup travaillé sur cette question : qu'est-ce qui fait la France ? Je l'avais évoqué à Vitrolles, dans lors de ma déclaration de candidature. Puis lors de l'investiture. Ce n'est donc pas une question de tactique politique.

Quelle importance attachez-vous à l'électorat populaire, dont la fuite avait causé la défaite de la gauche en 2002 ?

La mobilisation des catégories populaires est un des enjeux de cette élection. Non pas pour des motifs partisans mais parce que ces catégories se sont éloignées du vote et qu'il est essentiel pour la santé de notre démocratie qu'elles retrouvent la confiance dans la politique. La crise démocratique, et je suis la seule candidate à en avoir fait le diagnostic précis, a engendré un éloignement du vote, des votes de colère, un sentiment de ne plus compter pour rien, du repli sur soi. Ces sentiments frappent les catégories populaires, et maintenant les classes moyennes. C'est très dangereux : il peut y avoir soit une fuite vers l'individualisme, soit un repli vers des communautarismes et rejet des autres. Plus largement, les catégories populaires ont, comme les autres, besoin d'une réflexion sur l'identité nationale, d'une politique internationale digne de ce nom, de participer au débat sur la culture, l'énergie ou les enjeux de la santé Et je considère que c'est le devoir de la gauche de répondre à ces attentes des catégories populaires, tout comme à la fraction des classes moyennes qui aujourd'hui nourrissent un sentiment de déclassement.

Quelle est votre position sur les régularisations de sans-papiers ?

Quand Nicolas Sarkozy a convoqué dans les préfectures tous les sans-papiers pour leur faire croire qu'ils auraient des papiers et qu'ils ont finalement été fichés, il a trompé les gens. Il est responsable d'une politique qui a grossi le nombre des étrangers sans papiers et pourtant non expulsables. Il a créé des zones de non droit. Aujourd'hui 26 000 parents d'élèves ne sont pas régularisés malgré les promesses et ne peuvent non plus être reconduits à la frontière. C'est scandaleux dans un Etat de droit, et inhumain. Pourquoi ce problème qui empire depuis plusieurs années n'a-t-il pas été réglé ? Pour ma part, je veux que l'ensemble de ces situations soient examinées sur la base de critères objectifs, et non pas de façon aléatoire ou statistique, avec le sens de la responsabilité et l'humanité nécessaire.

Vos relations sont-elles apaisées avec les profs ?

Je n'ai jamais été fâchée avec les enseignants. Il y a eu la diffusion sur Internet de la fameuse vidéo, et on sait dans quelles conditions elle a été tournée et diffusée : je ne suis bien sûr pas d'accord avec ce type de méthode, car on doit pouvoir participer sereinement à des réunions de réflexion. Mais peu importe. Ce qui compte, ce sont les conditions de travail des enseignants et d'apprentissage des élèves. Les adolescents ont changé, et la formation des enseignants n'a pas suivi cette mutation. Je pense que les enseignants, qui sont gênés par l'accumulation des réformes de l'Education et qui ont un vrai sentiment de déclassement, ont d'abord besoin de reconnaissance. Mais s'ils regardent ce qui a été fait avec la gauche entre 1997 et 2002, et ce qui s'est passé depuis cinq ans, je pense qu'ils voient clairement la différence. Si je suis élue, la prochaine rentrée scolaire se fera en rétablissant les emplois supprimés. Une liberté pédagogique sera donnée aux équipes, des solutions apportées aux élèves décrocheurs qui perturbent les classes et des moyens seront donnés pour développer le travail en équipe.

Concrètement, comment «desserrer» la carte scolaire, comme vous le préconisez ?

La question de la mixité scolaire se définit dans la politique de la ville, dans la politique de l'habitat et dans la politique urbaine. Ce n'est pas l'école qui doit porter seule la question de la mixité. C'est la politique de la ville qui, en amont, accompagne ou pas la mixité. Je souhaite répondre au voeu des parents d'un peu de souplesse dans la sectorisation.

Les jeunes s'intéressent à la campagne mais restent sceptiques. Comment comptez-vous les convaincre de s'engager ?

Je pense que l'ampleur de la crise sociale, économique, écologique, culturelle est telle que le choix est clair. Le prochain scrutin doit leur permettre de choisir dans quelle France ils veulent vivre demain. Moi, je les invite à inventer la France dans laquelle nous allons vivre. A mener la bataille pour l'emploi des jeunes, l'amélioration de leur qualification, la reconnaissance de la France dans sa diversité, dans son métissage, contre toutes les formes de discrimination. Et je les appelle à participer au rééquilibrage entre les pays du Nord et du Sud, car ils ont compris que leur avenir dépendait aussi de la réduction des inégalités Nord-Sud.

Suffit-il, pour la gauche, d'expliquer que Bayrou, c'est la droite ?

Non. Son «ni droite, ni gauche» masque l'immobilisme le plus absolu, le refus de dire clairement quelles sont les solutions qui seront apportées aux problèmes qui se posent au pays. Et l'immobilisme, c'est la poursuite de la situation actuelle dont les Français ne veulent plus. Pour ma part, j'explique dès maintenant comment je vais m'y prendre, et à quelles priorités je vais m'attaquer. Je suis persuadée que les choses vont se clarifier. Je ne veux pas que les Français soient privés d'un vrai choix entre deux visions clairement identifiées de l'avenir de la France.

A propos de Nicolas Sarkozy, pensez-vous que l'on peut être élu président de la République si l'on ne peut aller en banlieue ?

C'est difficile d'incarner l'unité de la Nation si certains espaces du territoire sont inaccessibles. Mais cela fait partie de la question de la responsabilité politique. La crise des banlieues a été très mal traitée. Depuis, rien n'a changé. Les choses se sont même dégradées. Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur jusqu'à lundi, il a quand même eu tous les pouvoirs entre les mains pour pouvoir régler cette question-là... C'est un échec sur toute la ligne. Et on ne voit pas davantage de solution, dans son programme présidentiel. Il n'est pas capable de résoudre ces problèmes. Il y a une rupture profonde de confiance entre les jeunes de ces quartiers et lui. Pour ma part, j'ai dit que les banlieues n'étaient pas un problème mais une part de la solution aux problèmes de la France, parce que je veux mobiliser tous les talents qui aujourd'hui n'ont pas les moyens de se révéler.

Que répondez-vous aux critiques sur le financement de votre projet présidentiel ?

Mon projet comporte bien sûr des dépenses, mais il est financé par des économies, des redéploiements, et toutes ces dépenses sont des investissements et non pas des dépenses inertes. Elles permettront de relancer la croissance. On n'est pas dans l'arithmétique. Si on n'investit dans rien, on meurt à petit feu. Moi je veux investir dans les filières du futur. En Suède, on a investi massivement dans l'innovation, dans la matière grise. La France est très en retard sur un certain nombre de domaines : le dialogue social, le développement durable, les questions énergétiques. C'est là qu'il faut que les pouvoirs publics soient présents. Il y a aussi des marges de manoeuvre sur la réforme de l'Etat : la baisse de son train de vie, et la réforme de l'action publique, surtout par la décentralisation.

Avec la réforme de l'Etat, vous vous emparez d'un thème cher à la droite...

Mais la droite n'a pas accompagné les fonctionnaires dans cette mutation ! Elle leur a imposé des politiques arithmétiques, avec la moitié de fonctionnaires non remplacés. Cela veut-il dire que la moitié des fonctionnaires ne compte pour rien ? Ce n'est pas digne d'un candidat à la présidentielle de désigner à la vindicte publique une catégorie de la population. Les fonctionnaires doivent être associés aux mutations des services publics. Il faut leur dire : on va vous accompagner dans ces mutations, on va redéployer les services publics là où les citoyens en ont le plus besoin et, en échange, vous serez mieux formés et mieux rémunérés.

Comment procéderez-vous pour la conférence salariale que vous avez annoncée ?

Ce rendez-vous est très important. Il va falloir nouer un nouveau dialogue social pour aborder un ensemble de questions : comment augmenter les bas salaires ? Comment investir mieux dans la recherche et l'innovation ? Comment met-on en place ce qu'on appelle dans les pays du Nord une «flexsécurité» ?

Vous êtes pour davantage de flexibilité ?

Je préfère parler d'agilité. Jusqu'ici, la flexibilité a été supportée par les salariés, jamais par les patrons. Quand une entreprise va mal et qu'un patron part avec un parachute doré, ça a un impact symbolique insupportable. L'agilité que je veux donner aux entreprises a sa contrepartie dans des sécurités nouvelles pour les salariés : c'est par exemple la sécurité sociale professionnelle.

Le marché, donc, est accepté ?

Le marché est accepté, pas le système libéral. Mais il faut un marché régulé, qui permette de faire converger l'intérêt de l'entreprise et du salarié. Le rétablissement du lien de confiance passe par le développement d'une culture de compromis dans les entreprises. D'où ma proposition de sécurité sociale professionnelle, qui permet au salarié de conserver un revenu, avec une formation, sans passer par la case chômage. Le salarié peut même garder un lien juridique avec son entreprise. En fait, il s'agit d'utiliser différemment les indemnités chômage et les crédits de la formation professionnelle. Cela donne de la liberté aux salariés, mais aussi des devoirs : le salarié ne pourra pas toucher 90 % de son salaire et rester chez lui. Il devra suivre une formation ou se reconvertir. C'est donnant-donnant.

Comment envisagez-vous de soutenir les entreprises ?

Je veux réorienter un certain nombre de choses. Je me suis d'abord engagée à ce que le taux de l'impôt sur les sociétés soit modulé à la baisse si les profits sont réinvestis. Les propositions faites par les deux candidats de droite sont inopérantes. Quand l'un d'eux (François Bayrou, ndlr) propose de supprimer les charges sociales pour les entreprises embauchant deux personnes, c'est inadmissible. On ne donne pas les mêmes aides aux banques, à la grande distribution ou aux PME ! Le temps est venu des politiques sélectives ; il faut mettre fin au saupoudrage des fonds publics et faire du sur mesure. D'ailleurs, si je suis élue, les banques prendront leur part de l'effort. Nous sommes le seul pays où les banques s'entendent entre elles pour ne pas prendre de risque à l'égard des PME, alors que, grâce aux tarifications bancaires, elles gagnent de l'argent sur les pauvres et font des profits insolents. On doit imaginer des mesures pour amener les banques à se consacrer davantage au financement des PME. C'est ce qui est fait à l'étranger.

Vous qualifiez votre projet de socialiste ?

Il l'est.

Votre campagne semble avoir retrouvé de l'allant depuis que vous avez retrouvé votre «liberté». Moins y a d'éléphants mieux c'est ?

Les responsables du Parti socialiste tiennent tous leur rôle dans la campagne. Ils sont tous en mouvement. Lors de l'élection présidentielle précédente, la mobilisation des militants avait faibli. Cette fois, jamais, avec 300 000 militants qui, dans cette dernière ligne droite, se battent. Le parti, dans ses profondeurs, est totalement en ordre de marche.

Mais c'est vous qui tentez de le révolutionner...

C'est moi la candidate, c'est sur moi que reposent les responsabilités. Je serai responsable de ce qui arrivera. Je ne ferai porter la responsabilité sur personne d'autre.


[www.liberation.fr]
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Re: Election Présidentielle 2007
30 mars 2007, 06:07
Cacouboulou (Cacouboulou) le mercredi 28 mars 2007 - 15h34:

Mais pas du tout Chère Nao, vous êtes très loin d'être facho, voyons,,,

Qui donc pourrait vous accuser de l'être, rassurez vous en tout cas pas moi.

Merci quand même de me tendre à nouveau la perche,

Voyez vous, c'est peut-être une déformation professionnelle, que de se poser la question : " A qui profite le crime "?

Vous remarquez d'une façon très judicieuse, la concordance ou la coïncidence, entre ces évènements et le fait que Sarko laisse sa place à l'autre petit nabot, et oui vous avez bien raison de le remarquer !

Alors il faudrait préciser plus avant, votre remarque.

Questions :

1. Comment se fait-il, que ces évènements aient eu lieu, dans une France où une politique à la Sarko se disait si parfaite, j'ose espérer que vous ne le pensez pas tout de même, à l'heure et la lueur d'un bilan et d'un testament BouleItik, si catastrophique.

2. Comment se fait-il, que les casseurs de service habituels, soient présents et prêts à frapper, exactement au moment où le passager sans billet se faisait plaqué au sol, quand on sait le temps qu'il faut pour se rendre des banlieues à la Gare du Nord, si ça ne ressemble pas à l'exécution d'un ordre de mission, et de service commandé, auquel la droite nous a si bien habitués, depuis tant d'années ?

3. Comment se fait-il également, que toutes les caméras de TV, soient présentes, pour filmer les
évènement en question, s'il n'avaient pas été planifiés.

A qui donc profite le crime? ce n'est pas sorcier de conclure, si ce n'est aux Sarko et à ses potes lepénistes.

Quand à Madame Bokobza, qui s'est faite placer en garde à vue, alors qu'elle ne s'est seulement indignée, qu'un escadron de police, qui avait pour ordre de contrôler un vieil asiatique, à fait usage d'armes et grenades lacrymogènes, au milieu de petits enfants et des mères de familles qui se trouvèrent ainsi en plein champ de bataille, qu'auriez vous dit si vos propres enfants se seraient, par la faute unique de l'escouade, trouvés pris au milieu de cette mêlée ?

Une intervention plus discrète après la sortie de l'école, dans une rue adjacente, aurait fait bien moins de dégâts, mais alors le Sarko n'aurait pas bénéficié, d'une page de PUB aussi @#$%&.

Quand à la Nunuche, elle ne représente nullement, l'élue de mon vote, mais pour d'autre raisons,,,

Et pour ce qui est de mon vote, vous le connaissez déjà, rien ne vaut la Béarnaise qui fait la paire avec l'Harissa, bien de chez nous, celle là.

Bien à vous,
Re: Election Présidentielle 2007
30 mars 2007, 06:08
Nao (Nao) le mercredi 28 mars 2007 - 17h14:

Ah non moi je prefere l'harissa a la bearnaise.. Trop grasse!!

L'emeute d'hier, c'est LP qui recupere les voix pas Sarko.. LP il boit du petit lait. C'est comme Nostradamus. Tout ce qu'il a predit se deroule exactement comme prevu...

Alors ne revons pas: Le bearnais tout peteux sur son petit nuage et qui a la grosse tete il est ni le 3eme homme et encore moins le second qui ne sera autre que le borgne..

Si duel Sarko-LP, ca va gicler...
Re: Election Présidentielle 2007
30 mars 2007, 06:08
Par Girelle (Girelle) le mercredi 28 mars 2007 - 17h27:

Nao,

Je reconnais bien là votre finesse, oui c'est bizarre cette émeute de gare télévisée, juste après le départ de Sarkozy.

Ces émeutes là rapportent plus de voix à Le Pen et Sarkozy (de Villiers est dans les choux) qu'aux autres incontestablement.

En 2002 l'incendie de la maison d'un petit vieux avait amené Le Pen au 2ème tour: beaucoup plus efficace qu'une série d'affiches!

Peut être que les djeunes en question regrettent Sarkozy au ministère de l'Intérieur? Qu'en pensez vous?
Re: Election Présidentielle 2007
30 mars 2007, 06:08
Maurice (Maurice) le mercredi 28 mars 2007 - 17h49:

mes amis en 2002 le Pen contre Chirac Qui est passe??
Ce qui se passe c'est Le Pen contre Sarko ou Bayrou ENFIN Bonnet blanc contre Blanc bonnet

A QUI PROFITE quand meme cette realite ensurrectionelle,,,,,,???? il faudra empecher
cette ambiance archaique
Re: Election Présidentielle 2007
30 mars 2007, 06:09
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mercredi 28 mars 2007 - 19h29:

Cette realite ensurrectionelle,,,,,,???? C'est claire au moins, se voudrait ne peut profiter qu'à Sarko ! sans oublier les fachos.
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