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Election Présidentielle 2007

Envoyé par Lu_sur_Adra 
Re: Election Présidentielle 2007
18 avril 2007, 12:07
Girelle (Girelle) le mercredi 18 avril 2007 - 21h03:

Voici les propres mots de François Bayrou (cet extrait provient du site de campagne, au chapitre "antisémitisme").

"L’antisémitisme n’appartient pas au passé."

Au lendemain du 11 septembre 2001 et des actes de malveillance qui ont suivi, commis contre des synagogues, François Bayrou disait son inquiétude à "Tribune juive".

"Quelle que soit la personne attaquée, que ce soit un musulman, un catholique ou un juif, un Français et une communauté intégrée du peuple français méritent la même attention et la même émotion, le même bouleversement, et la même solidarité.

Il faut toujours se méfier, toujours être vigilant. L’antisémitisme n’appartient pas au passé. Il est prêt à se réveiller, surtout chez les esprits fragiles, surtout dans les moments de tension. C’est comme une malédiction. La vieille dérive antisémite chez les chrétiens a pratiquement disparu et au moment où l’on s’apprêtait à respirer, on voit aujourd’hui grandir un nouvel antisémitisme, aux racines gauchistes, tiers-mondistes, qui reprend les mêmes abjections relookées’. Comme si ce n’était jamais fini !

Le peuple juif a été le bouc émissaire de toute l’horreur et de toute la barbarie du monde. Le sort d’Israël importe non seulement aux Israéliens, ou aux Juifs, mais surtout à l’ensemble de l’humanité ! L’avenir d’Israël, c’est la pierre de touche de notre capacité à refuser la fatalité.
La sympathie qui m’est manifestée dans la communauté juive me touche beaucoup. Je refuse la démagogie et la complaisance, je n’ai pas deux langages. J’ai mis beaucoup de moi-même à réfléchir à l’histoire du peuple juif, à son destin, à sa mission. Je lis beaucoup la Bible.
Je suis moi-même un homme religieux, et c’est pour cela que je crois nécessaire de bien délimiter le domaine de la foi et de la pratique - personnelles, familiales ou communautaires - et le domaine des principes républicains qui nous permettent de tous nous retrouver."

Voici aussi le contenu de "Proche Orient":

"L’Europe a un rôle essentiel à jouer : agir pour la paix, être un modèle de réconciliation"

Pour François Bayrou, la France qui a un lien fort tant avec Israël, qu'avec le peuple palestinien et le Liban peut, avec ses partenaires européens, agir efficacement sur les protagonistes du conflit, et leur proposer par l’exemple un avenir pacifique.

"La France veut l’existence, la paix et la sécurité d’Israël ; elle y voit un lien avec l’équilibre du monde. Car nous considérons que, depuis la Shoah, la décision qui s’est forgée dans le peuple juif de retrouver une terre, est une décision dont l’humanité est solidaire. Et, de ce même mouvement, nous savons qu’il y avait sur cette terre des hommes, le peuple de Palestine, que cette décision a fait souffrir et qui sont aussi des victimes.

C’est pourquoi l’équilibre nouveau à trouver entre l’État qu’ont formé les humiliés juifs d’hier et l’État que doivent former les humiliés palestiniens d’aujourd’hui, cet équilibre importe à l’ensemble de l’humanité.

L’Iran, qui affirme haut et fort qu’il veut en détruire Israël, pose aux démocraties une question extrêmement grave. Les démocraties ne peuvent accepter la prolifération nucléaire. Le peuple iranien ne peut entendre cette détermination que si nous l’exprimons sans ambiguïté.

L’Europe a dans cette région un rôle essentiel à jouer. Tant que les nations européennes joueront la carte du chacun pour soi, notre division nous condamnera à l’impuissance. Les Européens envoient les troupes et l’argent, mais ce sont les Américains qui trop souvent décident ! La France doit proposer d’utiliser la capacité diplomatique de chacun au sein d’une démarche réfléchie et travaillée en commun."

"L’Europe peut être un modèle pour le Proche-Orient. Pour moi qui aime Israël, qui aime le Liban, qui aime la Palestine, le chemin ouvert jadis par Schuman et Monnet est le seul disponible : l'édification d'une communauté où chacun garderait sa souveraineté. Passer directement de la guerre à la maison commune, dans laquelle chacun a son espace, dans laquelle, épuisés de se faire la guerre pour des choses tellement sensibles qu'il n'y a pas de fin à cette guerre, on décide que ces choses sensibles, on les gérera ensemble : l'eau, les réfugiés, les Lieux Saints. Nous Européens, nous avons géré comme cela le charbon et l'acier, après s'être fait cent ans de guerre pour le charbon et l'acier ! Ou bien on se fait la guerre, ou bien on choisit de vivre ensemble."

Vous constaterez que la diffusion de ce texte tronqué, remanié, dont le message est détourné de son intention initiale est un exemple de malhonnêteté intellectuelle et de manipulation.
Re: Election Présidentielle 2007
21 avril 2007, 14:26
Albert (Albert) le mercredi 18 avril 2007 - 21h49:

Perso, je voterai au troisième tour CHIRAC.
Re: Election Présidentielle 2007
21 avril 2007, 14:27
Victor (Victor) le jeudi 19 avril 2007 - 00h44:

Présidentielles 2007
Quels enjeux pour la France et le Proche-Orient ? (85 mn)
Henri Bourlangue (UDF), Pierre Lellouche (UMP), Alain Finkielkraut, Benjamin Stora,

RCJ - Paris, mars 2007

A voir et à écouter sur

[www.akadem.org]

Présidentielles 2007
Y a-t-il un vote juif ? (123 mn)

Ivan Levaï journaliste et Roger Cukierman, président du CRIF,

MJLF - Paris, mars 2007

A voir et à écouter sur

[www.akadem.org]
Re: Election Présidentielle 2007
21 avril 2007, 14:28
Lapid (Lapid) le jeudi 19 avril 2007 - 02h00:

Nicolas Sarkozy : le moins pire des candidats

"Il n'est incontestablement pas facile pour un liberal de faire son choix lors des elections presidentielles. Les candidats socialistes de diverses obediences abondent, la defense de la liberte d'entreprendre, des droits de l'etre humain, des opportunites offertes par la mondialisation est quasiment aux abonnes absents.

Les responsables de cette situation sont nombreux : on pourrait evoquer ces entrepreneurs qui ne soutiennent pas le combat des idees, et qui ne doivent pas s'etonner, en ces conditions, si entreprendre en France est de plus en plus difficile. On pourrait evoquer la sous-information de la population par des journalistes dont seule une minorite comprend quelque chose a l'economie......."

Pour en savoir plus :

url : [www.les4verites.com]
Re: Election Présidentielle 2007
21 avril 2007, 14:28
Par Victor (Victor) le jeudi 19 avril 2007 - 17h15:

Chez certains musulmans, le vote Bayrou s'impose "pour faire barrage" à Mme Royal et M. Sarkozy

LE MONDE | 19.04.07

Sans déchaîner les passions, le candidat de l'UDF à l'élection présidentielle semble s'imposer comme une option électorale "utile" au sein d'une partie de la communauté musulmane.

Un entretien accordé par François Bayrou à Oumma. com, l'un des principaux sites Internet d'informations consulté par la communauté musulmane suscite, depuis sa mise en ligne le 16 avril, plusieurs dizaines de réactions d'internautes, en grande partie favorables au vote Bayrou.

"Il ne s'agit pas forcément d'un vote d'adhésion au candidat, analyse Saïd Branine, le webmaster d'Oumma. com, mais nos lecteurs semblent vouloir avant tout échapper à Nicolas Sarkozy, et le candidat de l'UDF leur paraît mieux placé que Ségolène Royal pour lui faire échec au second tour." Une tendance qui fait écho au soutien tacite apporté, le 14 avril, par les dirigeants de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) au candidat du centre.

"Je ne suis pas centriste, témoigne Masseri sur Oumma. com, mais pour faire barrage aussi bien à Royal qu'à Sarkozy, je voterai Bayrou en espérant qu'il fera évoluer le système politique." "Je suis convaincu que lui seul offre une alternative réelle pour contrer le Kärcher de France", estime encore Oumi.

Karim votera "aussi Bayrou", mais comme beaucoup d'internautes, il relativise son engouement : "C'est le candidat le "moins pire" mais n'oublions pas qu'il a également apporté son soutien au journal Charlie-Hebdo concernant les caricatures de notre Bien-Aimé."

JOSÉ BOVÉ "PLUS SINCÈRE"

Les positions de François Bayrou sur le foulard islamique - il fut le premier ministre de l'éducation à réglementer le port de signes religieux dans les établissements scolaires - lui valent aussi une certaine méfiance.

"Et ses réponses sur ce point ne sont pas claires", estiment les internautes. "Je pense toujours qu'une démarche rectorale plus souple et qui ne laisse pas les chefs d'établissements en première ligne doit être privilégiée", indique simplement M. Bayrou.

S'ils votaient "avec leur coeur", beaucoup d'internautes d'Oumma. com lui préféreraient d'ailleurs José Bové, jugé "plus sincère". "Que ce soit pour ses positions contre la loi sur le voile ou pour son soutien à la cause palestinienne, le candidat altermondialiste tient la corde dans la communauté", confirme M. Branine.

Dans cet entretien accordé à Oumma. com, M. Bayrou, seul des trois principaux candidats à s'être prêté à l'exercice, se dit par ailleurs "révulsé" par l'islamophobie. Il assure qu'en cas de victoire à l'élection présidentielle il fera "un plan de lutte contre les discriminations".

Interrogé sur la représentation des musulmans en France, M. Bayrou estime que "l'islam doit être visible" et déplore que le Conseil français du culte musulman (CFCM) n'ait pas rempli son rôle ; il propose donc une révision de son fonctionnement.

Interrogé, comme Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, dans un autre média communautaire, Actualité juive daté du 19 avril, M. Bayrou confirme qu'il souhaite "un espace de dialogue qui permette à notre République de parler avec les représentants de l'islam".

Ayant pris ses distances avec la communauté musulmane au cours des derniers mois, Nicolas Sarkozy revendique dans ce même numéro de l'hebdomadaire "un regard fier" sur la création du CFCM, une institution "devenue incontournable" et dont "personne ne remet en cause la composition".

Stéphanie Le Bars
Article paru dans l'édition du 20.04.07

[www.lemonde.fr]
Re: Election Présidentielle 2007
21 avril 2007, 14:29
Par Victor (Victor) le jeudi 19 avril 2007 - 17h22:

Point de vue
L'eugénisme au service du libéralisme, par Jacques Testart

LE MONDE | 18.04.07

Avant de s'illustrer récemment dans la rubrique "eugénisme" en affirmant le caractère inné de certains troubles de conduite, Nicolas Sarkozy affichait son ostracisme à l'égard des immigrés. Pourtant, ce serait une erreur de croire que Sarkozy est d'abord raciste, il est viscéralement ultra-libéral. Là où les attardés de la France profonde s'entêtent à séparer le bon sang du sang étranger, Sarkozy, porte-parole de la "droite décomplexée", ne juge les hommes que par leur utilité. Sa loi relative à l'immigration et à l'intégration promulgue l'étiquetage de produits humains venus d'ailleurs, parce qu'il est de bonne pratique économique de qualifier les ingrédients de la machine à produire, afin de valider la planification pour obtenir la compétitivité.

De même, l'égalité des chances et la discrimination positive induiront davantage de concurrence entre de nombreux postulants à l'exploitation, et la carte de séjour temporaire indiquant la raison retenue pour importer chaque étranger est une façon enfin sérieuse de gérer le capital humain : les scientifiques ou footballeurs acceptés à l'import dans la case "compétences et talents" mériteront bien une carte de trois ans renouvelable "pour le développement et le rayonnement de la France".

Bien sûr, la stratégie de prise du pouvoir peut aussi amener à faire plaisir aux électeurs sensibles à la démagogie anti-immigrés. Mais ces concessions tactiques cachent la philosophie de libre concurrence qui fonde le projet de société de Sarkozy. Car, au-delà des niaiseries racistes, les carences innées ou acquises sont à risque économique si elles créent des handicaps ou des dysfonctionnements qui entravent la compétitivité.

Finies les sottises criminelles en vogue au siècle dernier sous le nom d'eugénisme. Les tolérances de Sarkozy pour les communautarismes religieux montrent qu'il ne hiérarchise pas les héritages culturels. Et si les femmes sont encore moins bien rétribuées que les hommes, c'est la rançon de pesanteurs historiques aujourd'hui indéfendables.

Ainsi, l'ultralibéral accepte l'égalité biologique entre catégories humaines parce qu'elle multiplie les occasions compétitives en jetant dans le même sac (le même marché) tous les sexes, races, origines. En revanche, la proclamation d'inégalités innées entre individus d'une même catégorie permet de justifier les échecs, malgré tous les efforts d'un pouvoir bienveillant et démocratique...
C'est une des pesanteurs de la social-démocratie que de fonctionner avec le même moteur libéral et le même carburant scientiste que le capitalisme, mais sans avoir ni le goût ni l'audace d'assumer les exclusions...

Par là s'explique peut-être la relative passivité qui a accueilli les propos récents de Nicolas Sarkozy sur le caractère inné de certains comportements. Des responsables politiques de gauche se sont débarrassés du vilain bébé eugénique en le remettant aux scientifiques. Comme si l'enjeu était de démontrer une vérité définitive plutôt qu'affirmer des convictions pour une société capable de gérer humainement les différences.

Grâce à la science on pourra faire mieux dans l'identification et la sélection. Selon le souhait du gouvernement où siégeait Sarkozy on pourrait connecter ensemble tous les fichiers informatisés pour accéder à des éléments de la vie privée que le travailleur ou le chômeur auraient préféré dissimuler. Mais voilà que l'informatique se marie avec la génétique : Google veut créer une base de données qui mettrait en ligne toute l'information disponible sur les génomes pour l'avènement de "la médecine personnalisée", laquelle permettrait à chacun de gérer son existence en fonction de son capital génétique... et aussi à chaque employeur d'évaluer "scientifiquement" son personnel.

"IMMIGRATION CHOISIE"

Nous n'en sommes qu'à l'"immigration choisie" mais, comme prévu il y a un demi-siècle par le généticien progressiste Hermann Muller (Prix Nobel en 1946), "l'eugénisme de la société future, libéré des traditions de caste, d'esclavage, de colonisation, pourra être une eugénique véritable et radicale". Comme à Singapour où on récompense le mariage entre diplômés aussi bien que la stérilité des couples sans diplômes. Comme en Europe où, encore récemment, la stérilisation forcée ne visait pas tant la dissémination d'une "tare génétique" que l'incapacité du porteur à "assurer la subsistance de ceux qu'il pourrait engendrer".

Le philosophe américain Peter Singer a tiré profit des récentes connaissances génétiques : puisqu'il y aurait davantage de différences entre le génome d'un trisomique et celui d'un homme "normal" qu'entre le génome du même homme et celui d'un chimpanzé, il faudrait utiliser des "mongoliens" plutôt que des singes dans l'expérimentation... Le futur des hommes sans qualités s'illumine avec les propositions des "transhumanistes" pour enrichir le corps humain en nanoprocesseurs afin d'"optimiser" les performances du muscle ou du cerveau.

Le message d'Hermann Muller est en bonne voie pourvu qu'on ne perçoive pas l'eugénisme par la lunette étroite du racisme ou de l'antisémitisme : dès qu'on saura produire les oeufs humains en abondance et sans instrumentaliser les femmes, le tri des pontes au laboratoire sera intensifié pour la sélection du meilleur bébé possible. Cette mise en compétition de leurs embryons permettra à chaque couple, et hors de toute suspicion de racisme, de remplir efficacement la case sarkozienne "compétences et talents"... avec confirmation grâce à des tests pratiqués dès l'âge de 3 ans.

La "cérémonie d'accueil dans la citoyenneté", baptême tardif aujourd'hui exigé pour les immigrés élus, fera alors place au combien plus précoce et scientifique Diagnostic génétique préimplantatoire (DPI), concours médical d'entrée dans la jungle compétitive. Et ce tri biologique promettra encore l'égalité des chances pour tous les géniteurs, quelle que soit leur origine.

Décidément, le libéralisme économique est bien l'ennemi de l'humanisme, et le scientisme est toujours son allié.

Jacques Testart est directeur de recherches à l'Inserm.

Article paru dans l'édition du 19.04.07

[www.lemonde.fr]
Re: Election Présidentielle 2007
21 avril 2007, 14:30
Claudia (Claudia) le jeudi 19 avril 2007 - 17h30:

Jean-Marie Le Pen multiplie les flèches contre Nicolas Sarkozy


PARIS (Reuters) - A l'approche du premier tour, Jean-Marie Le Pen concentre son tir sur Nicolas Sarkozy, dont il met en exergue les origines, les sympathies pro-américaines et pro-juives, ainsi que la relation avec son épouse Cécilia.

Tout en se défendant de tirer la campagne vers le bas, le candidat du Front national multiplie les flèches et allusions visant son adversaire de l'UMP, auquel il reproche en particulier de chercher à capter son électorat.

"Jean-Marie Le Pen est le spécialiste des dérapages", a répliqué jeudi matin Xavier Bertrand, l'un des porte-parole de Nicolas Sarkozy.

Interrogé sur les déclarations du dirigeant du FN concernant le couple Sarkozy, Xavier Bertrand a répondu: "Il a choisi résolument d'être dans le registre de la provocation".

Jean-Marie Le Pen a attaqué à maintes reprises, depuis dix jours, le candidat de l'UMP sur ses origines, roumaine et grecque, jugeant qu'il n'était pas "de bon goût" pour un homme qui n'a "qu'un seul grand parent français" de briguer l'Elysée. Il a également invité la presse à se pencher sur les "rumeurs" concernant Cécilia Sarkozy.

Devant l'Association de la presse étrangère, jeudi, Jean-Marie Le Pen a invoqué la "totale transparence" dont doit faire preuve, selon lui, un candidat à la présidence de la République, pour justifier ce harcèlement.

A la question "Pensez-vous que les Français sont prêts à élire un président avec des origines juives ? Dans un quotidien israélien, Maariv, ce matin, on rappelait que Nicolas Sarkozy a toujours été en faveur des organisations juives ?" Jean-Marie Le Pen répond : "Oui, il n'a jamais caché ses sentiments de sympathie très particulière à l'égard d'Israël, comme à l'égard des Etats-Unis. Chacun assume la responsabilité de ses choix."

"JUIF PAR SA MERE"

Dans le quotidien israélien Maariv, cité jeudi par Le Monde, Jean-Marie Le Pen appelle "les juifs qui sont Français et liés à la France" à "voter en bloc" pour lui, estimant que ses propos sur la shoah "n'auraient pas dû provoquer la colère" en 1987.

Prié de dire pourquoi son rival de l'UMP est aimé par les juifs, le dirigeant du FN explique que son adversaire est "juif par sa mère". "Cela joue un peu en sa faveur, le fait qu'il soit juif du côté grec", ajoutant: "mais il n'est pas juif du côté hongrois."

"Sarkozy est toujours en faveur des organisations juives et d'Israël. Il est pro-américain, très pro-américain, mais tous les juifs ne sont pas pour lui", ajoute-t-il, précisant avoir lui-même "des amis juifs et des juifs dans mon parti."

Sur LCI, Jean-Marie Le Pen avait répété dans la matinée "qu'un Français de vieille lignée est probablement mieux placé pour incarner le passé, le présent et l'avenir de la France que quelqu'un qui n'a pas participé à son passé."

Prié de préciser ce qu'il entendait par vieille lignée, le dirigeant du FN a estimé qu'il fallait "au moins deux" générations, sans pour autant juger nécessaire de modifier la Constitution.

"C'est une question de bon goût, c'est une question d'élégance morale", a-t-il insisté.

La veille, Jean-Marie Le Pen avait reproché à la presse de ne pas s'intéresser à l'épouse de Nicolas Sarkozy. Il n'a pas voulu préciser sa pensée sur LCI, expliquant : "Vous êtes mieux placés que moi pour le savoir. Vous savez bien que, dans cette période-là, les puissants savent faire régner l'omerta."

Jean-Marie Le Pen a ajouté que son objectif était de montrer aux Français "le maximum de vérités" parce que "la personnalité compte pour le président de la République", qui doit avoir des "qualités morales" et "un passé garanti."
Re: Election Présidentielle 2007
21 avril 2007, 14:30
Cacouboulou (Cacouboulou) le jeudi 19 avril 2007 - 17h55:

Publié sur ADRA : "Sarkozy, porte-parole de la "droite decomplexee", ne juge les hommes que par leur utilite. Sa loi relative a l'immigration et a l'integration promulgue l'etiquetage de produits humains venus d'ailleurs",

Si pour Sarko, l'Humain est un produit, l'Homme est une marchandise.

Pour boire ses paroles juteuses, cliker sur :

[www.dailymotion.com]
Re: Election Présidentielle 2007
21 avril 2007, 14:31
Victor (Victor) le jeudi 19 avril 2007 - 19h58:

Recherche : la revue "Nature" teste trois candidats à l'Elysée

LE MONDE | 19.04.07

Publication de référence dans les milieux scientifiques, l'hebdomadaire britannique Nature consacre la couverture, l'éditorial et le dossier de son numéro du jeudi 19 avril à la recherche française en tant qu'enjeu de l'élection présidentielle. Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et François Bayrou y répondent à une série de questions posées par la revue, qui touchent également à l'enseignement supérieur et à l'environnement, mais aussi à la dissuasion nucléaire et à la politique agricole commune.

"C'est la première fois que nous consacrons une telle place à la recherche française, explique Declan Butler, correspondant de Nature à Paris, qui a coordonné le dossier. Trois raisons à cela : le changement de génération des principaux candidats, le fait que la recherche est devenue un enjeu important de l'élection, et le sentiment que celle-ci constitue un moment fort pour la science française, dont son résultat peut déterminer l'avenir."

L'hebdomadaire n'a pas interrogé Jean-Marie Le Pen, qui ne possède pas, à son avis, de "chances sérieuses" de figurer au second tour de l'élection.

"Le sentiment que la recherche française connaît un déclin rapide est devenu un thème récurrent du discours politique, des éditoriaux des journaux et des émissions de télé", constate Nature, qui s'interroge sur le bien-fondé de ce sentiment. La revue dresse un tableau plutôt rassurant de la situation, opposant cependant la "décennie dorée" consécutive à l'élection de François Mitterrand, en 1981, à la baisse relative des dépenses consacrées à la recherche sous les deux mandats de Jacques Chirac.

"La France tient son rang", assure Declan Butler, qui attribue ce sentiment de déclin à la montée en puissance des pays asiatiques et à un goût hexagonal pour l'autodénigrement davantage qu'à un recul réel de la recherche française. "Le pays a une faiblesse chronique dans le secteur de la recherche privée", note cependant Nature, qui ajoute : "Les faibles performances des universités françaises sont sans doute exagérées."

VOLONTÉ DE RÉFORME AFFICHÉE

Les trois candidats interrogés réfutent également l'idée de déclin et affirment leur volonté de réforme. Ils rappellent les mesures qu'ils comptent prendre, s'ils sont élus, pour relancer la recherche et réformer l'université (Le Monde du 12 avril). Nicolas Sarkozy évoque "la constitution d'universités puissantes et autonomes", "la revalorisation des carrières" et le renforcement de "la culture d'évaluation des travaux scientifiques". "Les grands organismes comme le CNRS, l'INRA ou l'Inserm (...) devront se repositionner clairement sur leurs missions d'agences de moyens finançant sur projets les meilleures équipes de recherche dans les universités", estime-t-il.

Ségolène Royal insiste sur "une reconnaissance du diplôme de docteur", sur le "regroupement d'universités", ainsi que sur la nécessité de "développer la culture scientifique". La candidate socialiste appelle de ses voeux un "débat sur les questions de science au sein de la société".

Quant à François Bayrou, il se propose "d'exempter d'impôts les revenus des brevets des chercheurs installés en France" et de faire en sorte que "la recherche devienne une compétence partagée entre l'Union (européenne) et les Etats". Tout comme Ségolène Royal, et à la différence du candidat de l'UMP, il réclame "un moratoire immédiat sur les OGM" et l'ouverture d'un débat sur la construction de l'EPR, le réacteur nucléaire de 3e génération.

Dans un éditorial intitulé "Plus ça change ?" (en français dans le texte), Nature juge les trois candidats. "Sarkozy articule le besoin de réforme plus clairement", estime l'hebdomadaire, qui relève que toutes les majorités de droite du dernier quart de siècle avaient fait de la recherche une priorité nationale, sans en tirer les conséquences une fois au pouvoir. "Royal semble vouloir tenir ses promesses. Elle a placé la science et l'éducation au coeur de sa campagne", poursuit la revue. Elle note que François Bayrou a adopté un discours de "consensus non partisan", un "ton juste", mais s'interroge sur sa capacité à trouver une majorité.

"La France a besoin de changements pragmatiques, bien ciblés et durables dans des domaines comme la politique de recrutement et les grilles de rémunération, conclut Nature. La science française a de grandes forces, quoi qu'il en soit : les réformateurs potentiels doivent faire attention de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain."

Gilles van Kote

Chiffres

Les dépenses publiques consacrées à la recherche ont augmenté en France de 20,5 % sous la présidence de François Mitterrand et diminué de 7,0 % pendant les deux mandats de Jacques Chirac, selon des chiffres de l'Observatoire des sciences et techniques.

De 1993 à 2003, l'apport du secteur privé aux dépenses de recherche a connu une hausse de 8 % (contre 9 % en Allemagne et une baisse de 15 % en Grande-Bretagne), pour atteindre 51 % du total.

[www.lemonde.fr]

L'article en anglais

[www.nature.com]
Re: Election Présidentielle 2007
21 avril 2007, 14:32
Victor (Victor) le jeudi 19 avril 2007 - 21h18:

Ségolène Royal : Il faut mettre l’Iran face à ses responsabilités
19/04/07

Interviewée par Actualité Juive, Ségolène Royal revient sur son voyage au Proche-Orient. « J’ai senti lors de cette visite toute l’énergie, la soif de vie et de justice d’Israël. » « Les objectifs de la France dans la région seront la paix, la sécurité pour les Etats, mais aussi la justice pour les peuples et le développement pour tous », précise la candidate socialiste. Inquiète de la situation dans la région, Ségolène Royal assure que « la France s’engagera dans la recherche d’un règlement d’ensemble en lançant l’initiative d’une conférence internationale de paix au Proche-Orient ». « Mon action, ajoute t-elle, reposera sur les principes qui peuvent permettre de progresser vers une paix durable : la sécurité pour Israël et le droit des Palestiniens à un Etat indépendant et viable ».

Seule candidate à avoir fermement pris position contre l’accès de l’Iran au nucléaire civil, Ségolène Royal fera en sorte de mettre « l’Iran face à ses responsabilités ».

Interrogée sur le principe de laïcité, la candidate PS se dit « opposée à toute remise en cause de la loi de 1905 » et « propose de la consacrer par une Charte de la laïcité. »
Sur la question de l’antisémitisme et du racisme, elle estime « que la bataille doit se mener à l’école par l’éducation à la citoyenneté et l’indispensable devoir de mémoire ». Lors de sa visite au camp des Milles, elle s’était « engagée à aider ces lieux de mémoire indispensables ». « Cette pédagogie de la mémoire, c’est aussi, pour la France, avoir le courage de regarder son histoire en face, avec ses ombres et ses lumières », précise Ségolène Royal.

François Bayrou : Je suis admiratif de la démocratie israélienne
19/04/07

Dans une interview accordée à Actualité Juive, François Bayrou présente l’essentiel de son programme centriste basé sur « une majorité élargie comprenant des gens venant du centre, de gauche et de droite mais aussi issus de la société civile, où chacun conservera ses convictions, où chacun respectera l’autre mais où tous ensemble, ils travailleront au redressement de notre pays ». Interrogé sur la lutte contre l’antisémitisme, le candidat UDF estime que « l’antisémitisme est totalement inacceptable » et rappelle que « quand on touche à un juif parce qu’il est juif, on touche à la République ». Il veillera à ce que la loi soit « appliquée avec toute la rigueur nécessaire ». « C’est plus qu’une affaire de justice, c’est une affaire de principe et de valeurs », ajoute t-il.

Sur le principe de laïcité, François Bayrou est très claire. Il s’agit d’ « une règle invariable quelle que soit le poids démographique des religions dont on parle ».

S’agissant du Proche-Orient, il se dit « admiratif de la démocratie israélienne ». Selon lui, « la France doit être plus présente » dans la région. « Parce que la France entretient de bonnes relations avec Israël mais aussi les pays arabes, elle doit mettre à profit cette amitié pour aider à la recherche d’accord de paix », ajoute t-il. François Bayrou souhaite aider Israël à entrer dans l’organisation mondiale de la Francophonie et pense que « l’Europe peut aider les Israéliens et les Palestiniens à trouver des solutions pour pouvoir vivre en paix ».

Nicolas Sarkozy : L’immense majorité des peuples ne veut que la paix et la réconciliation
19/04/07

Nicolas Sarkozy s’est entretenu avec Actualité Juive sur son programme électoral. Le candidat UMP est revenu sur ses actions en tant que ministre de l’Intérieur. Il rappelle sa détermination dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme et certifie que contre ce fléau, « il n’y a qu’un axe d’action possible : éduquer, condamner, réprimer ».

Etablissant un constat noir de la situation au Proche-Orient, « terrorisme et extrémisme violent, conflits civils, ambitions de puissance, prolifération balistique et nucléaire », Nicolas Sarkozy est favorable à un engagement avec les partenaires européens pour faciliter la résolution des crises. Plus spécifiquement sur conflit israélo-palestinien, il signale « deux réalités fondamentales: d’un côté, le terrorisme dont est victime la population israélienne, qui est inacceptable, de l’autre, un peuple occupé, qui ne renoncera jamais, quoi qu’il endure ». D’après le président de l’UMP, « dans ce conflit, la France doit adopter une position équilibrée et un discours de franchise ». Il lance un message aux protagonistes du conflit. : « À nos amis palestiniens, je veux dire que l’existence et la sécurité de l’État d'Israël ne sont pas négociables et que rien ne peut justifier la violence. Les terroristes qui prétendent agir en leur nom et pour leur bien sont en fait les véritables ennemis des Palestiniens car ils les privent d’une paix à laquelle ils aspirent et ont droit. Et à nos amis israéliens, je à nos amis israéliens, je veux dire qu’Israël doit se tenir prêt à faire les concessions nécessaires pour permettre aux Palestiniens d'établir un État viable. Je défendrai avec la même énergie le droit d’Israël à vivre en sécurité et le droit des Palestiniens à disposer d’un Etat ».

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