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Election Présidentielle 2007

Envoyé par Lu_sur_Adra 
Re: Election Présidentielle 2007
23 mars 2007, 01:47
Lapid (Lapid) le vendredi 23 mars 2007 - 10h28:

Bayrou et Israel

S’exprimant à la tribune de l’Assemblée Nationale, François Bayrou ajoutait :

« La France veut l’existence, la paix et la sécurité d’Israël. La France voit un lien entre l’existence, la paix, la sécurité d’Israël avec l’équilibre du monde. Non pas seulement parce que des résolutions diplomatiques ont été prises, depuis 1948, qui ont donné force de loi internationale à cette existence. Mais parce que la France a vécu comme une blessure pour l’ensemble de l’humanité, une blessure pour le visage du monde, le sort fait pendant des siècles à ce peuple d’exilés, à ce peuple sans terre, sort qui a débouché, dans la folie hitlérienne et nazie, jusqu’à une shoah, une catastrophe à l’échelle de l’humanité. C’est une blessure pour l’ensemble de l’humanité qu’une tentative délirante et planifiée, en Europe, sur notre terre, chez nous, et parfois avec l’aide et la complicité de nos compatriotes, ait décidé et réalisé l’extermination des femmes, des enfants, des malades, des filles et des garçons, des sages et des savants, et jusqu’au plus ordinaire des enfants du peuple juif. De cela, nous nous sentons débiteurs. Non pas seulement à l’égard du seul peuple juif, mais à l’égard du peuple humain. »
« C’est pourquoi nous considérons, ajoute François Bayrou, nous la France que la décision qui s’est forgée dans le peuple juif de retrouver une terre, un foyer et une patrie, est une décision dont l’humanité est solidaire. Ceux qui si longtemps avaient enduré, ceux que si longtemps on avait pliés, ceux qui n’avaient pas d’armes et dont les mains étaient nues, se sont levés, à bout de désespoir et d’humiliation et d’infinie douleur et ont dit « plus jamais ». Et ils ont dit « plus jamais » non seulement au nom des victimes de Dachau, d’Auschwitz, de Drancy ou de Gurs, mais au nom des générations humiliées dans la suite des siècles. La France doit être solidaire de ce « plus jamais ».

Pour en savoir plus :

url : [www.crif.org]

ou cliquer sur :

Allocution de Rudy Salles, Député des Alpes-Maritimes, Président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale
28/02/07
Re: Election Présidentielle 2007
24 mars 2007, 14:03
Girelle (Girelle) le vendredi 23 mars 2007 - 16h21:

Dieudonné ne quitte plus la famille Le Pen. Après sa visite, prétendument inopinée, à la fête Bleu-Blanc-Rouge du Front National en novembre dernier, après la poignée de mains échangée avec Le Pen, après le déplacement en masse des principaux responsables du parti d'extrême droite au spectacle du fantaisiste au Zénith de Paris en décembre, cette fois Dieudonné se retrouve au Cameroun en compagnie de Jany Le Pen, l'épouse du leader du FN, et de Jean-Michel Dubois, le responsable des grandes manifestations du parti.

: "Petit détail, Jany Le Pen arbore un T-shirt avec les initiales du LPDR, le parti libéral démocrate de Russie de l’ultra-nationaliste Vladimir Jirinosvki."

Christophe Ficari dans Libération, le 16 mars 2007 Jany Le Pen au Cameroun avec Dieudonné

Petite bio / Wikipédia :

Après avoir fini ses études, Jirinovski rentre au Comité de sécurité de l'État (KGcool smiley, suit en parallèle des études de droit puis se lance en politique en 1990 avec la fondation de son parti, le parti libéral-démocrate.
Ce nom exprime très mal le corpus politique sur lequel est fondé le PLD : xénophobie (essentiellement anti-caucasienne), anti-sémitisme, expansionnisme militaire, retour à un État fort, politique de répression intensive contre les délinquants, homophobie… À ce programme politique d'extrême droite s'ajoutent des revendications territoriales comme le retour de l'Alaska, des anciennes républiques socialistes à la Russie, ainsi que la conquête de l'Iran (Jirinovski était soutenu financièrement par son ami l'ancien président iraquien Saddam Hussein). Jirinovski recommande même l'utilisation de la bombe atomique si nécessaire.

Jirinovski est un admirateur de Pat Buchanan, le chef de la droite religieuse américaine et l'ancien chancelier nazi Adolf Hitler.
Re: Election Présidentielle 2007
24 mars 2007, 14:03
Par Girelle (Girelle) le vendredi 23 mars 2007 - 20h01:

Le Pen a annoncé que s'il était élu, il prendrait Golnisch à Matignon.

France Matin.fr Chat du Monde
Re: Election Présidentielle 2007
24 mars 2007, 14:04
Girelle (Girelle) le vendredi 23 mars 2007 - 20h50:

Sarko et la Presse:

Sur le site de Le temps, quotidien suisse

L’ETAT SARKOZIEN SENT LA PURGE

La mise au pas des media continue

Le temps - Jeudi 22 juin 2006

Sylvain Besson

Le directeur de « Paris-Match » acculé au départ. Une brouille avec Nicolas Sarkozy risque de coûter son poste à Alain Genestar.

Une grève à Paris-Match? Ce serait une première pour ce fleuron de la presse magazine française, qui tire à plus de 634000 exemplaires. Mais la possibilité a été sérieusement évoquée mercredi en raison de la rupture entre le groupe Hachette, qui contrôle le titre, et Alain Genestar, le directeur de la rédaction.
Pour les journalistes de Match, l’origine de cette brouille ne fait aucun doute : en août dernier, le magazine a publié des photos montrant la femme de Nicolas Sarkozy, Cécilia, au bras du publicitaire Richard Attias, qui réside partiellement à Genève. Le ministre de l’Intérieur, qui avait fait de son épouse une collaboratrice à temps plein, aurait peu apprécié cette initiative. Et l’aurait fait savoir à son ami Arnaud Lagardère, principal dirigeant de Hachette, lequel se serait plaint de ne pas avoir été prévenu à l’avance de la parution des photos.

Des rumeurs insistantes

Depuis, des rumeurs insistantes annoncent le départ d’Alain Genestar. Ce dernier, qui dirige la réaction de Paris-Match depuis 1999, n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour se rapprocher de Nicolas Sarkozy : les deux hommes se sont rencontrés pour une séance de réconciliation et une interview du tennisman Yannick Noah, qui exprimait sa volonté de quitter la France si Nicolas Sarkozy était élu président, a été écourtée pour ne pas irriter le ministre.
Aujourd’hui, Hachette propose à Alain Genestar un autre poste - la direction des rédactions du groupe - considéré à Paris-Match comme un « placard doré » et une « promotion-sanction ». Alain Genestar a rejeté cette offre, sans pour autant démissionner. « Il crée un bras de fer », commente un collaborateur du titre.

L’issue de la crise n’est pas encore claire : la direction du groupe Hachette devrait s’exprimer sur le sujet ce jeudi. Mais cet épisode illustre parfaitement les problèmes de collusion entre médias, politiciens et hommes d’affaires qui sont récurrents dans la presse française. « Les gens de Match ne sont pas solidaires de Genestar parce qu’ils l’adorent, poursuit le collaborateur précité. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que le groupe cède aux injonctions de Sarkozy. Si le groupe Hachette a des reproches à lui faire, qu’il dise clairement lesquels. »
Certains journalistes voient dans les remous à Paris-Match une forme de purge destinée à préparer le terrain médiatique en vue de la campagne présidentielle de 2007. L’entourage de Nicolas Sarkozy réfute énergiquement : « On n’a rien à voir avec ce qui se passe dans les rédactions, quelles qu’elles soient. »

3) Sur le site d’Agoravox

Le mauvaix choix de J.P. Elkabach

L’information a été révélée par Le canard enchaîné. Les intéressés ont confirmé. J.P. Elkabach, président d’Europe 1, a sollicité l’avis de Nicolas Sarkozy pour choisir le journaliste politique affecté au suivi de l’UMP et de son président.
Nommé conseiller spécial pour la stratégie des médias du groupe Lagardère en 1990, J.P. Elkabach est devenu en avril 2005 directeur général de l’antenne d’Europe 1 et administrateur de Lagardère Active, pôle audiovisuel du groupe industriel Lagardère.

Un groupe puissant (détenu à 20% par le groupe Dassault) propriétaire d’Europe 1 mais aussi d’Europe 2, de RFM et de Paris Match (à travers le groupe Hachette Filipacchi) et de plusieurs chaînes de TV.

Cumulard, M. Elkabach est également président de la chaîne de TV parlementaire Public sénat. Autant de postes en liaison étroite avec les pouvoirs politiques et financiers.

Selon le Canard, la consultation du redoutable ministre de l’intérieur peut être analysée comme relevant d’une stratégie de réconciliation et d’adoubement à l’égard d’un présidentiable qui avait été très courroucé de la parution en une de Paris Match de sa crise conjugale.

En lâchant à dessein l’information, Nicolas Sarkozy fait monter les enchères. Ses bonnes grâces valent un peu plus qu’une simple consultation.

Au-delà de l’anecdote, cette attitude souligne la dépendance d’une majorité de la presse à l’égard de ses annonceurs et/ou de ses actionnaires. A l’inverse, pour se vendre, l’information doit être crédible. La fiabilité des informations tout comme l’investigation assurent à un titre sa notoriété. En oubliant ce principe, en donnant le sentiment de vouloir favoriser un journalisme politique de complaisance, voire d’un publi-journalisme, le patron d’Europe 1 a fait un mauvais calcul. Outre une réputation de flagorneur, il n’aura gagné dans cet épisode que la défiance de sa rédaction et de ses auditeurs.

4) Sur le site du NouvelObs

ISF : Nicolas Sarkozy pique une colère contre Libération

NOUVELOBS.COM | 09.03.2007 | 12:10

Le candidat UMP à la présidentielle aurait appelé l'actionnaire majoritaire du quotidien pour lui dire son mécontentement après la Une du 1er mars titrée:"Impôt sur la fortune de Sarkozy : le soupçon".

Selon une source interne à la rédaction en chef de Libération, confirmant une information du site internet de L'Express, Nicolas Sarkozy aurait téléphoné à Edouard de Rothschild, pour lui faire part de son mécontentement après la Une de Libération le 1er mars.

Le quotidien, revenant sur les informations du Canard Enchaîné sur la déclaration d'ISF de Nicolas Sarkozy, titrait ainsi: "Impôt sur la fortune de Sarkozy : le soupçon". Le candidat UMP à la présidentielle aurait pris son téléphone pour dire directement à Edouard de Rothschild, actionnaire majoritaire du quotidien ce qu'il pensait du journal, le qualifiant de "sectaire de gauche".

"Journal de m*****"

Nicolas Sarkozy aurait expliqué que "cela empêcherait sans doute le quotidien de trouver des gens pour le financer". Contactée par nouvelobs.com, une source interne à la rédaction en chef, qui souhaite garder l'anonymat, indique que le PDG, Laurent Joffrin, aurait confirmé l'information en conférence de rédaction mercredi 7 mars.

L'échange entre Edouard de Rotschild et Nicolas Sarkozy aurait été "musclé". Le candidat de l'UMP se laissant même aller à employer des termes "grossiers", qualifiant, paraît-il Libération de "journal de m*****". D'après une autre source interne au journal, le coup de téléphone aurait "beaucoup fait rire Edouard de Rothschild".[/quotemsg]

Quand Sarkozy pique une colère contre la direction de France 3

NOUVELOBS.COM | 21.03.2007 | 12:39

Obligé de patienter avant de se faire maquiller pour participer à "France Europe Express", le candidat UMP s'en est pris à la direction de la chaîne publique: "il faut la virer".

Selon Le Canard enchaîné paru mercredi 21 mars, le ministre de l'Intérieur et candidat UMP, Nicolas Sarkozy, a piqué une grosse colère, dimanche 18 mars, dans les locaux de France 3.

Invité de l'émission "France Europe Express", animée par Christine Ockrent, Nicolas Sarkozy est arrivé avec "une escouade de garde du corps, de conseillers et sa maquilleuse personnelle". Mais une fois dans la loge, le candidat a été invité à patienter, tous les sièges étant déjà occupés par les autres invités de l'émission.

Au bout d'un moment, le ministre a perdu patience, toujours selon l'hebdomadaire satirique: "Je ne veux pas attendre plus longtemps, je veux me faire maquiller tout de suite". Puis, encore un peu plus tard: "Mais enfin, il n'y a personne pour m'accueillir. La direction n'est pas là? Ce n'est pas normal. Qu'est-ce qu'ils font? Qui suis-je pour être traité ainsi ?".

Nicolas Sarkozy aurait alors fait mine de partir, déclenchant la panique parmi les journalistes, avant de "péter les plombs": "Personne n'est là pour m'accueillir. Toute cette direction, il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder."

[tempsreel.nouvelobs.com] /speciales/medias/medias__pouvoirs/20070321.OBS819 1/quand_sarkozy_pique_une_colerecontre_la_directio n_de_fr.html[/quotemsg]
Re: Election Présidentielle 2007
24 mars 2007, 14:05
Par Lapid (Lapid) le samedi 24 mars 2007 - 08h33:

Chere Girelle,

Nous pourrons toujours apporter des arguments et des contre-arguments pour ou contre tout candidat.
Mais essayons de ne pas tomber dans le piege de la "Diabolisation systematique de tel ou tel candidat republicain". Tous les candidats ont fait et continueront de faire des erreurs durant leur campagne electorale mais essayons de les juger pour le moment sur leurs programmes. Seul l'avenir nous dira si les critiques formulees seront justifiees et si les promesses electorales seront vraiment appliquees! Permettez-moi d'en douter.

Voici des exemples, entre autres, des articles favorables a Sarkozi dans ses relations avec la Presse :

Sarkozy et la presse : Opération séduction par Francois Liandier

"Nicolas Sarkozy aime les médias et les médias le lui rendent bien. Depuis son retour en grâce en mai 2002, le président de l'UMP est omniprésent. Pendant les deux ans de son passage à l'Intérieur, TF1 et France 2 lui consacrent 269 reportages, alors que Dominique de Villepin en compte deux fois moins aux Affaires étrangères sur la même période (en pleine guerre irakienne). Deux ans plus tôt, Daniel Vaillant, qui occupait le bureau de la place Beauvau, devait pour sa part se contenter de 80 reportages. La comparaison est également sans appel dans la presse écrite où l'ancien maire de Neuilly totalise quatre à cinq fois plus d'articles que les autres membres du gouvernement, exceptés Jean-Pierre Raffarin et Jacques Chirac.

Et même ces colonnes paraissent parfois trop étroites pour les larges épaules sarkoziennes tant la prose journalistique déborde dans les librairies en livres plus ou moins complaisants. A tel point qu'on s'arrache la bête (des Hauts) de scène jusque dans les émissions de variétés. Pourtant dans un sondage sur la confiance des Français dans les médias, ils sont près de 60% (dont 44% à droite) à estimer qu'on en parle trop. A croire qu'il irrite autant qu'il fascine. Que la communication soit indissociable de son action. Mais quelle est donc sa botte magique qui ne semble réussir à personne d'autre qu'à lui-même? Et les journalistes dans tout cela? La couverture médiatique du "sarko show" est-elle politiquement justifiée? Peut-on dire au contraire qu'il existe une complicité d'intérêt sans verser pour autant dans une suspicion excessive?
François Liandier

Nicolas Sarkozy aime les médias et les médias le lui rendent bien. Depuis son retour en grâce en mai 2002, le président de l'UMP est omniprésent. Pendant les deux ans de son passage à l'Intérieur, TF1 et France 2 lui consacrent 269 reportages, alors que Dominique de Villepin en compte deux fois moins aux Affaires étrangères sur la même période (en pleine guerre irakienne). Deux ans plus tôt, Daniel Vaillant, qui occupait le bureau de la place Beauvau, devait pour sa part se contenter de 80 reportages. La comparaison est également sans appel dans la presse écrite où l'ancien maire de Neuilly totalise quatre à cinq fois plus d'articles que les autres membres du gouvernement, exceptés Jean-Pierre Raffarin et Jacques Chirac.

Et même ces colonnes paraissent parfois trop étroites pour les larges épaules sarkoziennes tant la prose journalistique déborde dans les librairies en livres plus ou moins complaisants. A tel point qu'on s'arrache la bête (des Hauts) de scène jusque dans les émissions de variétés. Pourtant dans un sondage sur la confiance des Français dans les médias, ils sont près de 60% (dont 44% à droite) à estimer qu'on en parle trop. A croire qu'il irrite autant qu'il fascine. Que la communication soit indissociable de son action. Mais quelle est donc sa botte magique qui ne semble réussir à personne d'autre qu'à lui-même? Et les journalistes dans tout cela? La couverture médiatique du "sarko show" est-elle politiquement justifiée? Peut-on dire au contraire qu'il existe une complicité d'intérêt sans verser pour autant dans une suspicion excessive?"

Pour en savoir plus :

url : [www.iut.u-bordeaux3.fr]

[www.iut.u-bordeaux3.fr]

[www.iut.u-bordeaux3.fr]

ou cliquer sur :

Sarko et la Presse

Sarkocommuniquer

Nos confrères français se sont laissés piéger
Re: Election Présidentielle 2007
24 mars 2007, 14:06
Girelle (Girelle) le samedi 24 mars 2007 - 17h04:

Cher Lapid,

Vous avez tout à fait raison et je comprends que la presse soit très à l'écoute d'un candidat qui bouge beaucoup et qui peut fournir aux journalistes des "papiers" intéressants et divers, et c'est bien comme cela.

Toutefois, il faut savoir que deux types de pressions peuvent s'exercer sur les journalistes:

1 - Les sondages qui, donnant tel ou tel gagnant peuvent éventuellement influencer des responsables de chaînes de télé dont la nomination pourrait dépendre du pouvoir.

2 - Les pressions "mondaines" qui se font aisément lorsque de réceptions en réceptions on rencontre les patrons de presse.

Et c'est en cela qu'il n'est pas inutile, quand on en est informés, de montrer quelles pressions s'exercent, cela permet de lire ou d'entendre les messages avec plus de recul.

Je vous remercie de m'avoir donné l'occasion de préciser cela.

Cela permet de mieux comprendre que ma publication n'était pas une charge contre Sarkozy, mais une mise en garde du lectorat et des auditeurs.

Voyez vous, la liberté de la presse est aussi une chose à laquelle je suis très attachée, et penser que des journalistes peuvent être amenés à dire le contraire de ce qu'ils pensent pour ne pas perdre leurs postes me parait intolérable.

Mais, je vous remercie encore, cela nécessitait une explication.
Re: Election Présidentielle 2007
26 mars 2007, 02:32
Nao (Nao) le lundi 26 mars 2007 - 03h59:

Chere Girelle,

Voila l'article du Monde dt le lien etait defecteux.. Guere flatteur...

François Bayrou et son double
LE MONDE | 20.03.07 |

Compte trop sur ses dispositions naturelles" (Bulletins scolaires)

La remarque est revenue souvent dans la bouche de ses professeurs. C'est ensuite ce que ses amis lui ont répété. Enfant, le jeune François Bayrou était bègue, mais il discourait tout de même au point d'être appelé ironiquement "l'orateur". Doué, convaincant, il est pourtant longtemps passé pour un parfait dilettante. Parfois même, il semble tenir le travail pour une mauvaise manie. "Pendant des années, il n'a pas bossé, témoigne Pierre-Christophe Baguet, député UDF qui soutient aujourd'hui Nicolas Sarkozy, mais son culot, sa culture lui permettaient de s'en sortir." On l'a vu dîner tard, avec sa bande, dans des bistrots au coeur de Paris ; jouer au tarot jusque tard dans la nuit ; écrire ses discours aux petites heures du matin dopé à l'adrénaline de l'improvisation. Deux ou trois fois, il a effacé par inadvertance le texte qu'il venait de rédiger sur son ordinateur, a dû monter à la tribune les mains dans les poches... et s'en est sorti.

"C'est un bordélique", reconnaissent ses amis. Il débarque systématiquement en retard à ses rendez-vous, ne s'excuse pas et peut même vous engueuler. Marielle de Sarnez, sa principale conseillère, a pourtant considérablement réorganisé son équipe, parfois en tranchant dans le vif et en se faisant beaucoup d'ennemis. Mais François Bayrou a fait sienne la devise d'Henri IV, dont il écrivit la biographie : "Ce qui doit arriver ne peut pas manquer."
"Un jour, il pétera de vanité" (Jacques Chirac)
Il se juge beau, séduisant, intelligent, formidable stratège. Les élus, les journalistes, ses amis, ses adversaires en savent quelque chose : François Bayrou a parfois la tête comme une montgolfière. Il a longtemps assuré : "Je suis le nouveau Mitterrand." Lorsqu'il obtint le secrétariat général de l'UDF, alors présidée par Valéry Giscard d'Estaing, il expliqua tranquillement devant tout le bureau politique du CDS : "Giscard a trouvé en moi quelqu'un à sa mesure." Au moment où le premier ministre anglais était la coqueluche de la droite, il répétait partout : "J'ai un avantage sur tous les autres : je ressemble physiquement à Tony Blair." On l'a vu admirer longuement sa photo dans des magazines, en soulignant : "J'ai un regard profond." A la journaliste sportive Estelle Denis qui lui demandait il y a quelques semaines ce que sa femme préférait en lui, il a répondu sans sourciller "ma virilité". Jacques Chirac, qui en a beaucoup ri, s'en est aussi très souvent agacé : "Un jour, il pétera de vanité."
Une chose est sûre : le candidat UDF s'est toujours vu en haut de l'affiche. Son ami le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle l'entendit expliquer en 1983, alors qu'ils n'étaient tous deux que conseillers généraux : "Dans trois ans, je serai député. Ensuite, je serai un ministre important." Dans les années 1990, tous ceux qui l'ont côtoyé l'ont vu dresser ses plans : "Je me présente en 2002, je fais un score à deux chiffres en 2007, je suis élu en 2012." A sa biographe, Violaine Gelly, il expliquait en 1996 : "Entre ce que j'étais et ce que je suis, il y a moins qu'entre ce que je suis et le sommet." Bernard Bosson, qui fut son rival malheureux chez les centristes et le soutient aujourd'hui, assure pourtant gentiment : "Son immodestie a considérablement diminué."
"Dans les moments de choix, il se confie à Dieu" (Un ami)
Longtemps, chaque 15 août, la famille Bayrou a fait à pied le pèlerinage qui mène de Bordères, son berceau béarnais, jusqu'à Lourdes. Etudiant, le jeune François a consacré son mémoire de maîtrise au Mystère de la charité de Jeanne d'Arc, de Charles Péguy. Nommé pour la première fois ministre en 1993, il donna une fête à Bordères, précédée d'une messe. L'église est attenante à la maison, ses vitraux ont été rénovés en partie sur ses deniers. "Dans les moments de choix, il se confie à Dieu", assure l'un de ses amis. Bayrou a indéniablement la foi. Pratiquant régulier, il assure ne "fréquenter que le côté sombre de la paroisse", mais les Ecritures lui sont un secours. Le 11 septembre 2001, il répéta vingt fois à son équipe : "C'est l'Apocalypse !", avant de mettre sa campagne présidentielle entre parenthèses, persuadé que plus rien n'avait d'importance. S'il a appris à distinguer la foi du militantisme politique, ce ne fut pourtant pas sans mal. En 1990, il explique lors d'une convention centriste : "Mon engagement chrétien est plus important que mon engagement politique. Et je ne tiens pas à ce qu'ils se mélangent."
Pour l'avoir oublié, il connaît trois ans plus tard son plus gros échec gouvernemental. Nommé ministre de l'éducation nationale par Edouard Balladur, il entreprend de réviser la loi Falloux pour permettre le financement public des dépenses d'investissement des écoles privées. Valéry Giscard d'Estaing l'a pourtant prévenu : "Méfiez-vous, c'est une bombe." François Bayrou réplique avec superbe : "Il y aura 200 000 personnes dans la rue." Près de 1 million de manifestants défilent le 16 janvier 1994 pour la défense de l'école de la République. Les catholiques le soutiennent du bout des lèvres, le cardinal Decourtray regrette tout haut qu'il ait rallumé "la guerre scolaire". A sa biographe, Bayrou lâchera : "Il faut beaucoup aimer le bon Dieu pour supporter les curés."
"Etre étiqueté démocrate-chrétien vous empêche d'être entendu" (François Bayrou aux cadres du CDS)
La leçon sera retenue. C'est lui qui va entreprendre la déconfessionnalisation du Centre des démocrates sociaux (CDS). En 1995, il explique devant les patrons de fédération du petit parti centriste : "Etre uniquement étiqueté démocrate-chrétien vous empêche d'être entendu. Parce que, dans la société française, il y a une séparation entre les ordres, tradition que pour ma part je trouve heureuse et approuve. Nous allons être le mouvement des humanistes, chacun avec sa tradition." Lorsqu'il marie le PSD, Parti social-démocrate, mouvement laïque largement fourni en francs-maçons, et le CDS, André Santini s'amuse : "Le triangle est tombé dans le bénitier." Dix ans plus tard, François Bayrou se bat contre une partie de l'Eglise pour que la Constitution européenne ne fasse pas référence aux racines chrétiennes de l'Europe.

Cette déconfessionnalisation ne va pas sans heurts. A la mort de Jean Paul II, en avril 2005, Bayrou juge haut et fort que "la République en fait trop" en mettant ses drapeaux en berne. L'UDF reçoit aussitôt une avalanche de courriels désapprobateurs de la part de ses cadres, au point que son équipe imagine d'envoyer son président dare-dare à Rome pour les obsèques. Bayrou optera finalement pour une messe discrète, organisée à Paris pour les députés. Non sans avoir copieusement insulté Le Monde, coupable d'avoir rapporté sa tentative d'expiation... Il n'empêche. En privé, il ne croit pas que l'on puisse ne pas croire. Un jour, à un ami socialiste qui affirmait son athéisme, il expliqua tranquillement : "Tu verras, toi aussi tu écriras finalement comme Mitterrand dans ton testament : une messe est possible."

"C'était un ministre qui avait reçu une bonne gifle" (Monique Vuaillat, ex-numéro un du SNES)
Il a raté Normale Sup, mais réussi l'agrégation de lettres, en 1974, l'année de la mort de son père. "C'est un pédagogue-né", assure son ami Philippe Lapousterle. De ce métier de professeur, il a d'ailleurs gardé des habitudes. Celle de se lever parfois au cours d'une table ronde, comme si la place de l'élève n'était décidément pas la sienne. Celle de féliciter un journaliste pour "un papier bien écrit". Il s'est passionné pour la défense de l'orthographe, l'apprentissage du français, la préservation des cours d'histoire, la lutte contre l'illettrisme. En 1990, son livre La Décennie des mal-appris (Flammarion) s'ouvre sur une longue déclaration d'amour aux enseignants : "J'aime leurs lectures et leurs photocopies, les cours qu'ils préparent et leurs corrections lentes."
Tout de même, après l'échec de la loi Falloux, il aurait bien abandonné l'éducation nationale. Jacques Chirac, élu en 1995, l'oblige à rempiler. Pire, il lui donne pour mission d'organiser un référendum sur l'éducation dont François Bayrou ne veut à aucun prix. Le ministre réussira une double gageure : enterrer la promesse chiraquienne et, profitant de l'éclatement de la Fédération de l'éducation nationale (FEN), se réconcilier avec les syndicats. Tout cela a un prix : il n'a pas laissé le souvenir d'un ministre réformateur. Pis, on l'accuse de s'être laissé ficeler par les syndicats. "C'était un ministre qui avait reçu une bonne gifle avec la loi Falloux, explique aujourd'hui Monique Vuaillat, l'ancienne secrétaire générale du SNES, le Syndicat national des enseignements de second degré. Cela a facilité le dialogue." Il y a gagné une image parmi les professeurs. "Autrefois, ils ne nous étaient pas hostiles, assurent ses conseillers. Et maintenant, c'est François qu'ils préfèrent."
"Bayrou ? C'est le Sarkozy de l'UDF" (Alain Juppé)
En politique, les ambitieux se reconnaissent entre eux. Secrétaire général du RPR quand Bayrou était celui de l'UDF, Juppé est aux premières loges pour voir Bayrou négocier en 1995 son entrée dans son gouvernement. A l'époque, il a compris : "Bayrou, c'est le Sarkozy de l'UDF."
Sarkozy-Bayrou ? Ils n'ont en commun que leur évidente rivalité. François, fils de Calixte Bayrou, paysan lettré, mort en tombant d'une charrette ; Nicolas, fils de Pal Sarkozy de Nagy Bosca, père élégant, volage et absent. François tour à tour admirateur de Jean Lecanuet, de Raymond Barre, de Valéry Giscard d'Estaing ; Nicolas qui, comme tous les gaullistes, imagine que les centristes sont généralement des "couilles molles". François, qui croit aux petites formations politiques, souples et réactives ; Nicolas, qui ne jure que par la puissance des grands partis.
Mais François Bayrou a très vite analysé : "Nous sommes de la même génération, nous serons donc bientôt face à face." Leur premier heurt a lieu dès 1999, lorsque le RPR investit Philippe Séguin en tête de liste aux élections européennes. Chirac veut convaincre Bayrou de faire liste commune. Le passé anti-maastrichien de Séguin révulse le centriste. Quand ce dernier jette l'éponge en pleine campagne, laissant sa place à Sarkozy, Chirac revient à la charge. " Tu n'as plus de raison de faire ta liste, menace le président. Sinon, je te casse les reins et ta carrière est derrière toi." Nouveau refus. Sarkozy menace à son tour : "Il y aura du sang sur les murs." Rien n'y fait. Bayrou se mue en résistant, balayant la maxime de Giscard : "On ne se fait pas d'ennemi au-dessus de ses moyens."
En 2002, il se présente à la présidentielle. Depuis, il n'a jamais cessé de défier Jacques Chirac, même s'il feint de le regretter aujourd'hui. Ensuite, alors qu'il a toujours navigué dans les eaux de la droite, il paraît vouloir s'en émanciper. Le 16 mai 2006, il vote la motion de censure contre le gouvernement Villepin, sur fond d'affaire Clearstream. Depuis, il attend chaque faux pas du candidat de l'UMP. Et explique à qui veut l'entendre : "Ce type-là, s'il a tous les pouvoirs, se conduira comme Chirac : les copains que l'on case, les médias que l'on tient, l'argent public dont on use." Sarkozy, qui ne l'a pas vu venir pour l'avoir trop méprisé, continue de répéter contre l'évidence : "Il n'y a pas d'effet Bayrou."
"L'UDF est devenue une secte" (Gilles de Robien)
En refondant l'UDF, Bayrou avait assuré : "Le centre n'est pas une chapelle. Ce sera une cathédrale ouverte à tous les vents." Mais les centristes, élus avec des voix UMP, regimbent, de peur d'être sacrifiés à l'aventure personnelle de leur leader. "Je ne céderai pas à l'obsession maroquinière et aux couilles-molles qui ont des vapeurs !", cingle François Bayrou fin 2001. Au lendemain du 21 avril 2002, il est le premier des chefs de parti à aller voir Jacques Chirac. "Tu vas être élu avec 80 % des voix, lui dit-il. Tu dois ouvrir et faire un gouvernement d'union nationale." "Je vais faire le parti unique", tranche le chef de l'Etat. Bayrou refuse d'en être, et les deux hommes ne se reverront pas. Aux législatives de 2002, il ne sauve que 30 députés sur 369 élus à droite. Commence une lente hémorragie. Il la subit avec colère, sanguin et menaçant. Au départ de Pierre Méhaignerie et Philippe Douste-Blazy, il jette avec mépris : "Bon débarras !" Mais au fur et à mesure que le doute s'installe, il tempête, menace ceux qui faiblissent d'un "je te casserai la gueule", encaisse les départs de Christian Blanc, Pierre-Christophe Baguet, André Santini. "Je ne suis pas un coupeur de têtes", disait-il. Il apprendra. "L'UDF est devenue une secte", se désole Gilles de Robien, qui tente de rester à l'UDF et au gouvernement.
Même si le succès agrandit aujourd'hui le cercle de ses proches, c'est une petite équipe qui mène campagne : une vingtaine de personnes à tout prendre, dont trois députés européens (Marielle de Sarnez, Jean-Louis Bourlanges et Jean-Marie Cavada), une poignée de parlementaires (Hervé Morin, Maurice Leroy, Jacqueline Gourault, Charles-Amédée de Courson), d'élus locaux (Michel Mercier, Anne-Marie Comparini), son fils, des neveux et nièces... François Bayrou a toujours eu pour modèle la campagne giscardienne de 1974 : "Il a gagné en quelques semaines, avec une vingtaine de types déterminés. Et cette esthétique-là n'a jamais été égalée." Small is beautiful.

"Voir tous ces ministres à genoux devant l'argent, c'est dégueulasse" (François Bayrou après la lecture de Paris Match)
Sur les problèmes de société, c'est un classique. Son modèle familial ? Le sien : six enfants et Elisabeth, son épouse, qui les a élevés souvent seule à Bordères, pendant que François faisait de la politique à Paris avec Marielle de Sarnez. Ce n'est certes pas un féministe acharné, mais s'il est contre l'avortement à titre privé, il s'est toujours montré un défenseur sans ambiguïté de la loi Veil. En 1999, alors qu'il se préparait à débattre face à Daniel Cohn-Bendit, ses conseillers l'alertèrent : l'ex-soixante-huitard risquait de l'entraîner sur des terrains difficiles : dépénalisation des drogues douces, nouveau modèle familial... Sa réponse fut immédiate : "Faites pas chier ! Je dirai ce que je suis ! Je suis contre la dépénalisation et pour l'autorité de la famille." Depuis, son ambition politique l'a poussé à évoluer et Marielle de Sarnez a joué le rôle de modernisatrice. Friande de sondages, c'est elle qui lui a montré combien la société, même à droite avait changé sur des sujets autrefois tabous. En 2006, Bayrou s'est désolidarisé du manifeste signé par 174 députés UMP et UDF contre le mariage gay et l'homoparentalité et accepté de se prononcer pour l'union civile et l'adoption simple pour les homosexuels.
Malgré ce corpus de valeurs conservatrices, il a su se forger une image d'homme révolté. Découvrant, le 22 septembre 2005, les 22 pages que Paris Match consacre au mariage de la fille de l'industriel Bernard Arnault, auquel la moitié du gouvernement assiste en smoking et robe du soir, il cingle : "Voir tous ces ministres à genoux devant l'argent, c'est dégueulasse." Bien qu'il soit loin de vivre modestement, grâce notamment à ses droits d'auteur, il n'aime pas ce qu'il appelle "le fric". Il possède des pur-sang et l'UDF n'est pas précisément une assemblée de petits choses. "C'est bien simple, autour de lui, on ne trouve que des éleveurs de canassons", rit un de ses amis. Jean Arthuis est driver, Jacqueline Gourault et Hervé Morin élèvent des trotteurs, Philippe Augier préside l'Agence française du pur sang et a fait entrer François Bayrou - qui ne s'en vante pas - à France galop. Marielle de Sarnez, elle, lui a fait pénétrer les réseaux du Paris chic. Mais il sait que cette collusion entre la politique et l'argent révulse les Français.
Consultant abondamment les sondages, quoi qu'il en dise, il a vu monter la défiance des Français à l'égard des élites. Toute sa stratégie en découle. Les journalistes qui l'entourent - Jean-François Kahn, directeur de Marianne, Philippe Lapousterle, ancien de RMC, et Christophe Lagarde, qui fut journaliste au Figaro avant de se faire élire député - connaissent bien la culpabilité des médias. Si l'on attaque "au coeur du système", c'est-à-dire TF1, en mettant en cause les liens entre Sarkozy, l'industrie et la télévision, on enfoncera un coin dans le concert politique. Le reste relève de l'observation. "A 75 ans, a compris Bayrou, Le Pen ne peut plus être le candidat anti-système."
A l'automne 2006, il a surveillé la campagne interne du PS. Le charisme et le succès de Ségolène Royal l'ont impressionné, mais il continue d'affirmer : "Elle aurait un vrai talent et jamais personne ne l'aurait remarqué ?" Depuis, celui qui a participé en 1989 à l'aventure des rénovateurs aux côtés de Philippe de Villiers, dirigé l'éducation nationale avec un directeur de cabinet nommé Nicolas Dupont-Aignan - le gaulliste-souverainiste vient de rallier le fédéraliste François Bayrou - et participé à un gouvernement avec Nicolas Sarkozy se veut un homme neuf et sans passé. Il n'a jamais cessé de répéter à ses fidèles : "Je sais que c'est le moment, vous verrez."

Raphaëlle Bacqué et Philippe Ridet
Article paru dans l'édition du 21.03.07
Re: Election Présidentielle 2007
26 mars 2007, 02:35
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 26 mars 2007 - 10h33:

Le Monde, dont si mes souvenirs sont exacts, il était de bon ton de qualifier sur ADRA, du sobriquet " de l'Immonde ", ne fait pas le printemps.

Chaque journal, en fonction de sa tendance, est capable de découvrir des poux dans la tête, de l'adversaire, ou de tous les adversaires.

Mais pour un futur élu de la république, ce qui compte le plus, c'est le bilan, et le projet, mis à nu sur le tapis.

Quand à Bayrou, de lui au moins, toute la police de la République ne chante pas, à tue tête, comme pour l'autre minus : " Il est COCU le chef de gare,,, ",

Votez si ça vous chante pour le chef de gare, mais alors ne pleurez pas, si vous devenez comme lui,,, A bon entendeur !
Re: Election Présidentielle 2007
26 mars 2007, 02:36
Girelle (Girelle) le lundi 26 mars 2007 - 11h02:

Chère Nao, chère Bazooka,

Je n'ai pas le temps ce matin de répondre ligne par ligne à ce papier du Monde.

Cependant, il est certain que si l'on interroge les adversaire politiques d'un homme, ils auront toujours quelque chose à dire.

1 - Son ambition: Je rêve, connaissez vous un seul homme politique qui se présente aux présidentielles et qui n'ait pas d'ambition?

Le tout est de savoir ce que l'ambition fait faire à un homme: celui là a refusé le ministère de toute première importance que lui proposait Chirac en 2002, parce que celui ci ne tenait pas compte du résultat du 2ème tour des présidentielles,en faisant un élargissement qui eut été logique pour représenter les français dont les suffrages s'étaient portés sur lui, au lieu de cela Chirac voulait concentrer tous les pouvoirs dans un parti unique et a créé l'UMP faisant à coup de porte-feuilles ministériels, une OPA sur l'UDF.

C'est ainsi que la France a hérité aux affaires étrangères de l'inénarrable Douste Blazy.
Quand à Gilles de Robien, il pense qu'il devrait se trouver à la place de Bayrou...aller "à la soupe" méritant sans doute une timbale.

Il a résisté, quasi seul, entouré de quelques parlementaires courageux qui risquaient ainsi d'être battus aux législatives qui suivaient.

Dans la liste de ses fidèles cités par le Monde, il est curieux que l'on ait oublié Rudy Salles, président de France Israel qui a réussit à créer le Parlement de la Méditerranée, imposant Israel aux pays musulmans riverains et là, tout le monde siège cote à cote.

La religion: oui Bayrou est un catholique convaincu, ne le disait il pas dans l'article que Lapid a publié concernant Israel?
Sa foi est un des mobiles profonds qui l'engagent auprès d'Israel. Sa conviction dans ce domaine est totale et n'a rien à voir avec une recherche de voix.

La loi sur l'avortement: Ce n'est pas une loi qui oblige à avorter, mais une loi qui permet de ne pas faire appel à une faiseuse d'ange quand on n'avait (à l'époque) pas les moyens de payer le prix fort ou d'aller à Londres - C'est d'ailleurs avec cet argument là que j'avais convaincu un autre parlementaire très chrétien de voter cette loi.

C'est bien, là la démonstration du respect de la loi de séparation de l'église et de l'état qui, alors que l'on est à titre privé adversaire de l'avortement, on laisse aux autres la liberté du choix.

La loi Falloux: Bayrou regrette amèrement ce qu'il considère comme une erreur, il le dit, parce qu'il sait reconnaitre ses erreurs, ce qui n'est pas si mal.
Il faut dire que l'enseignement privé en France met à la disposition des enfants des batiments qui parfois se dégradent faute de moyens. Si ces établissements fermaient leurs portes, cela couterait combien à l'état de scolariser tous ces enfants?

Vous le savez bien, amies tunisiennes, la plupart d'entre vous n'ont elles pas été élevées à Notre-Dame de Sion?

Il n'était en aucune façon question de revenir sur la Loi de 1905, mais de faire jouer la possibilité offerte par les associations culturelles et non pas cultuelles.

Quant au choix d'élever des pur-sang plutôt que des poulets, c'est une question de goût, j'aurais choisi la même chose. Il faut admettre que l'argument est stupide. Gabin avait fait le même choix!

Je n'ai pas le temps de continuer, mais je constate l'intérêt que vous portez au Monde qui fut bien malmené en ces lieux.

Il fut un temps ou nous n'étions pas convaincus que nous défendions les mêmes valeurs.

Libre à vous de changer d'avis, si vous le faites en toute conscience.

Quant à moi, depuis deux ans, j'examine, je réfléchi, je pèse, je crois qu'il faut un changement dans notre pays et qu'il faut absolument sortir d'un manichéisme stérile.
Re: Election Présidentielle 2007
26 mars 2007, 12:38
Par Lapid (Lapid) le lundi 26 mars 2007 - 21h10:


"Quand à Sarko,........ sans oublier son copain Le Pen, à qui il a fourni les signatures qui lui manquaient ?

Et Olivier Besancenot ?

Une fois de plus, des abus de langage pour montrer son hostilite (a tort ou a raison !) contre certains candidats....

Par Cacouboulou (Cacouboulou) le lundi 26 mars 2007 - 20h49:


Bonjour Nao,

Je réponds au message que vous m'adressez,,,

Quand vous dites : Ce type c'est le ventre mou de la campagne. Il veut faire feu de tout bois et est un opportuniste de dernière minute qui veut plus contenter son ego que son désir de diriger un pays devenu ingouvernable.

Pourriez vous donner les arguments qui vous permettent de le juger ainsi ?

Quand à Sarko, lui se permet de propulser les islamistes en voulant financer, mosquées et écoles coraniques, afin de récupérer leurs voix, quitte s'allier avec le diable, ce que nombre d'Harissiens ont décrié en temps utiles, sans oublier son copain Le Pen, à qui il a fourni les signatures qui lui manquaient ?

Est ce type de régime que vous souhaitez pour la France ?
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