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Juifs de Tunisie-actualité-publications-réunions-conférences

Envoyé par Victor 
Re: Juifs de Tunisie-actualité-publications-réunions-conférences
08 septembre 2007, 09:08
tunis juive, tunisie juive, nord afrique juive, culture tunisienne juive, musique tunisienne juive, couscous juif, hannibal juif, carthage juive , ellissa juive, terrorisme arabe, ignorants arabes malades arabes , le mal arabe
ena nloum al arab qui disent que tout le mal est juif et tout le bien est arabe, mais dommage je trouve des juifs qui disent que tout le bien est juif et tout le mal est arabe.
comme ca vous allez toujours vous battre jusqu a une race de vous finit.
moi, heureusement je ne suis ni arabe ni juif, je suis tunisien, et qui a cree la culture de mon pays etait un tunisien.
Re: Juifs de Tunisie-actualité-publications-réunions-conférences
08 septembre 2007, 09:35
> **Victor a écrit:**
>
> Un précurseur
>
> 06/09/07
>
> - Thème: Histoire
>
> Le sociologue Claude Sitbon, natif de Tunisie, vit
> à Jérusalem. Il sera l’un des intervenants de la
> manifestation organisée conjointement par le CRIF
> et le Centre Rachi d’Art et de Culture consacrée
> aux Juifs de Tunisie « Et puis un jour…l’exil »,
> qui se déroulera le 17 septembre 2007 à 20h30 au
> Centre Rachi.
> Il a été, avec son ami Robert Attal, de l’Institut
> Ben Zvi, l’un des pionniers de l’histoire des
> Juifs de Tunisie. Leur ouvrage « Regards sur les
> Juifs de Tunisie » (1979) a été un ouvrage
> fondamental et précurseur.
>
> [www.crif.org]
> y/detail&aid=9559&artyd=2


- Appartiendrait il à la famille de Maxiton que nous n'avons plus la joie de voir sur ce site?
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Re: Juifs de Tunisie-actualité-publications-réunions-conférences
10 septembre 2007, 03:15
Rappel

La campagne internationale de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries), relayée en France sous l’égide du CRIF et coordonnée par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif se poursuit. Après la séance inaugurale intitulée « Juifs des pays arabes. Pourquoi sont-ils partis ? » qui s’est déroulée le 27 mars dernier au Centre Rachi suivie, le 14 juin d’une manifestation consacrée aux Juifs d’Egypte, « Juifs d’Egypte. Le second exode », c’est au tour des Juifs de Tunisie d’être à la une de l’actualité.

En effet, le 17 septembre prochain, à 20h30 au Centre Rachi, sera proposée une soirée intitulée :

« Juifs de Tunisie. Et puis un jour…l’exil »


En première partie sera projeté le film de Nedjma Scialom, « Tunis-Paris » (1986. 43minutes) en présence de la réalisatrice.
A travers les témoignages de nombreux personnages originaires de Tunisie et désormais installés en France, tels Henri Tibi ou des membres de sa propre famille, entrecoupés de plans nostalgiques sur la Tunisie des années cinquante, Nedjma Scialom raconte la saga millénaire d’un monde aujourd’hui disparu.


Suivra un débat animé par Jean Corcos qui réunira des spécialistes du sujet : Jean-Pierre Allali, Armand Attal, André Nahum ainsi que Haïm Saadoun et Claude Sitbon qui viendront tout spécialement d’Israël.

Pour s'inscrire téléphoner au 01 42 17 10 10

Re: Juifs de Tunisie-actualité-publications-réunions-conférences
11 septembre 2007, 05:59
Un homme de dialogue


11/09/07

- Thème:

Natif de Tunisie, Jean Corcos, qui anime, depuis de nombreuses années, sur Radio Judaïque FM une émission très suivie : « Rencontre », est un homme de dialogue. Il sera le modérateur du débat qui constituera la deuxième partie de la manifestation organisée conjointement par le CRIF et le Centre Rachi d’Art et de Culture consacrée aux Juifs de Tunisie « Et puis un jour…l’exil », qui se déroulera le 17 septembre 2007 à 20h30 au Centre Rachi. Ce débat réunira Jean-Pierre Allali, Armand Attal, André Nahum, Haïm Saadoun et Claude Sitbon.

Jean Corcos était récemment, du 7 au 10 mai derniers, l’invité à Gammarth, près de Tunis de la Chaire Ben Ali pour le dialogue des religions et des civilisations dans le cadre d’un colloque sur le thème : « La raison et la foi pour un monde solidaire »

[www.crif.org]
Juifs de Tunisie-actualité-publications-réunions-conférences
08 septembre 2007, 12:50
Le Crif en action


Un précurseur

06/09/07 Thème: Histoire

Le sociologue Claude Sitbon, natif de Tunisie, vit à Jérusalem. Il sera l’un des intervenants de la manifestation organisée conjointement par le CRIF et le Centre Rachi d’Art et de Culture consacrée aux Juifs de Tunisie



« Et puis un jour…l’exil », qui se déroulera le 17 septembre 2007 à 20h30 au Centre Rachi.

Il a été, avec son ami Robert Attal, de l’Institut Ben Zvi, l’un des pionniers de l’histoire des Juifs de Tunisie. Leur ouvrage « Regards

sur les Juifs de Tunisie » (1979) a été un ouvrage fondamental et précurseur.
Re: Juifs de Tunisie-actualité-publications-réunions-conférences
18 septembre 2007, 14:23
Une soirée des Juifs de Tunisie : Nous aimons passionnément notre pays natal »


18/09/07 - - : Histoire

Organisée conjointement par le CRIF et le Centre Rachi d’Art et de Culture, dans de la cadre de la campagne internationale de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries), la soirée « Juifs de Tunisie. Et puis un jour…l’exil » a connu, le lundi 17 septembre un remarquable succès. Plus de trois cents personnes avaient littéralement envahi l’amphithéâtre et il a fallu, hélas, refuser du monde.

En préambule, Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif du CRIF et coordinateur, pour la France, de l’action de la JJAC, a tenu à préciser que cette manifestation n’était en rien dirigée contre la Tunisie. « Nous aimons passionnément notre pays natal, a-t-il dit. Le nombre de Juifs tunisiens qui, chaque été, retourne en Tunisie à la période des vacances, en témoigne. Mais nous avons, vis-à-vis de nous-mêmes et de nos enfants un devoir de mémoire et de justice. Nous devons clairement établir les raisons du départ, en quelques années, de la quasi totalité des 120 ou 130 000 Juifs établis en Tunisie depuis la plus haute antiquité, bien avant l’arrivée des Arabes ».

Après la projection du film de Nedjma Scialom « Tunis-Paris », document nostalgique où l’on voit, sur fond d’apparitions épisodiques pleines d’humour caustique, de Michel Boujenah, les exilés « tunes », raconter leur difficile intégration en France où les frimas ont remplacé le soleil des plages et la brise marine, un débat animé parle journaliste Jean Corcos a réuni Jean-Pierre Allali, Armand Attal, André Nahum et Claude Sitbon.

Au fil des interventions, il est apparu que les causes de l’exil des « Tunes » n’ont pas été uniques. Elles se sont multipliées de 1954, date de l’accession de la Tunisie à l’autonomie interne à 1967, avec les graves incidents antisémites qui se sont déroulés en juin, notamment la mise à sac de la Grande Synagogue.

Des dates importantes ont été relevées et des événement marquants mis en évidence : la dissolution du Tribunal rabbinique en juillet 1957, la parution au Journal Officiel, le 11 juillet 1957 de la loi, portant signature du président Habib Bourguiba, décrétant la dissolution du Conseil de la Communauté Juive de Tunis, l’affaire de Bizerte, en 1961 et, enfin les retombées locales des guerres israélo-arabes, dont celle de 1967. Sans oublier l’expropriation du cimetière juif de Tunis et sa transformation en jardin public ou encore la démolition, pour cause de rénovation urbaine, de la Grande Synagogue de la Hara.

Les orateurs étaient assez unanimes à considérer que par petites touches discrètes et successives : taxations, contrôles fiscaux tatillons, licences commerciales distribuées au compte-gouttes, carrières de fonctionnaires juifs bloquées, on a poussé les Juifs vers la sortie.
Chacun a donné des exemples personnels édifiants. Ainsi, Armand Attal, alors jeune professeur, qui se voit bridé par ce que l’historien, feu Paul Sebag, désignera dans l’un de ses ouvrages comme la « préférence musulmane ».

Après une série d’interventions des orateurs répondant aux questions du modérateur, un échange, souvent très animé, s’est fait avec la salle.
Le président du CRIF, Richard Prasquier, qui honorait de sa présence la soirée, a évoqué sa vision des choses, parlant de la différence de proximité et d’attachement au territoire natal entre le Polonais de naissance qu’il est et ces « Tunes », si viscéralement amoureux, un demi-siècle après l’exil, de leur chère Tunisie. Puis, le président du CRIF a posé une question essentielle : « Peut-on considérer ces Juifs qui ont quitté la Tunisie comme des réfugiés ? » Pour Jean-Pierre Allali, il convient d’abord de distinguer entre ceux qui disposaient de la nationalité française ou d’une autre nationalité européenne, qui ont bénéficié de toute l’aide logistique et financière de leurs pays et ceux, la majorité, qui étaient des citoyens tunisiens qui n’ont été autorisés à transporter que leurs valises soigneusement fouillées et l’équivalent d’un euro actuel. Parmi ceux-là, il y a qui ont choisi Israël et dont on peut supposer que la fibre sioniste a prévalu et les autres, ceux qui, cinquante mille environ, ont opté pour la France. « Ceux-là, souvent des petites gens, qui ont connu l’humiliation des queues interminables à la préfecture pour l’obtention de titres de séjour et de travail, qui ont vécu pendant des années dans des chambres de bonne ou par terre, entassés dans des chambres exiguës prêtées par des familles ou des amis, à Belleville, Sarcelles ou Montmartre, qui ont subsisté misérablement et qui, avec courage, ont refait patiemment leur vie, oui, ils ont été des réfugiés ». Pour Claude Sitbon, venu tout spécialement d’Israël, « Pour ceux qui ont choisi Israël, les larmes de l’exil ont cédé la place aux lumières de l’exil ». André Nahum a fait un subtil parallèle entre les réfugiés palestiniens et les réfugiés juifs originaires des pays arabes, considérant qu’il y a eu là un échange historique de fait entre deux populations et cela, a-t-il martelé, « il faut que nos amis, nos frères arabes le comprennent et l’admettent ».
Autre constatation unanime, le gommage, dans les esprits des jeunes générations tunisiennes, jusqu’à une période très récente, de l’existence d’une communauté juive ancestrale, dynamique et prospère.

Minoritaires dans le public, certains ont voulu témoigner d’opinions divergentes : telle personne qui, dans les années soixante, quoique juive, a été recrutée comme hôtesse de l’air dans une compagnie tunisienne, alors que son époux, sportif de haut niveau, représentait la Tunisie dans des compétitions internationale, telle autre, qui vit toujours en Tunisie et qui s’y trouve bien ou encore cette troisième, signalant aux personnes disposant encore de biens dans le pays, qu’elles peuvent facilement les vendre et récupérer leurs avoirs.

Autour du stand libraire, les « Tunes » ont continué à évoquer chaleureusement leurs souvenirs au delà de minuit.

Une très belle manifestation mêlant les retrouvailles à la culture. La soirée du 20 novembre sera consacrée aux Juifs du Yémen et celle du 5 décembre aux Juifs de Libye. Nous y reviendrons.

[www.crif.org]
Programme-2007-2008 de la SHJT
18 octobre 2007, 13:49
Voici le programme pour la nouvelle année universitaire de la

SOCIETE d'HISTOIRE DES JUIFS DE TUNISIE

Pièces jointes:
Programme-2007-08-bis.jpg
Re: Programme-2007-2008 de la SHJT
18 octobre 2007, 13:59
Présentation et bulletin d'adhesion de la


SOCIETE d'HISTOIRE DES JUIFS DE TUNISIE
Juifs de Tunisie-publications
26 octobre 2007, 06:10
Lectures

L’Histoire du con qui marche


Par Roland Bijaoui (*)

26/10/07 - Histoire

En découvrant l’autobiographie du Juif tunisien le plus exotique et le plus étonnant de Paris, je n’ai pu m’empêcher de penser à un livre lu il y a bien longtemps, une autobiographie, lui-aussi, d’une grande galeriste, juive ashkénaze, Marcelle Berr de Turique qui avait choisi, pour raconter son parcours extraordinaire dans l’entourage de Chagall, Valadon ou Dufy un titre qui ne l’était pas moins : « Une vie de travers » (1). L’itinéraire de Roland Bijaoui, on va le voir, n’a rien de commun avec le marché de l’art. Mais ce qui est sûr, c’est que le personnage a vécu une vie de travers, au bon sens du terme, comme voulait le dire celle qui régna sur « Le Portique », c’est-à-dire une vie complètement invraisemblable, faite de hauts et de bas, de réussites mirobolantes et d’échecs cinglants, de rencontres inespérées et de déceptions terribles.

« Le Portique » de Bijaoui, c’est « La Barge » un café restaurant hyper branché, haut lieu de rencontre du Tout-Paris, un univers kitch flottant amarré au quai de la Rapée. De Gabès, dans le Sud profond de la Tunisie aux bords de la Seine, quel parcours, quelle aventure !
Quand je repense à l’enfant que j’ai été, raconte Roland Bijaoui, les mots qui me viennent immédiatement à l’esprit sont rien moins qu’élogieux : « Fripouille, vaurien, filou, voyou, crapule… »

A Gabès, non loin de l’île de Djerba, où son père est fonctionnaire, la situation, depuis l’Indépendance du pays en 1956, est devenue difficile pour les Juifs. « Depuis les événements d’Algérie, la proclamation de l’indépendance en 1956 et l’élection de Bourguiba, mon père, comme beaucoup de ses compatriotes, n’a plus confiance en son avenir dans ce pays ». La famille quitte Gabès, son soleil mirifique et ses palmiers, la grande maison du bord de mer pour la grisaille parisienne. Plus exactement pour le vieux Saint-Maur où six personnes dorment dans une seule pièce. Plus tard, ce sera Thorenc, dans les Alpes-Maritimes, puis Nice. Roland à 8 ans et se prépare un bel avenir de cancre indiscipliné. Quant à la religion « Nous sommes juifs et tunisiens, et nos parents n’en font pas tout un tajine ».
Au grand désespoir du père qui aurait bien vu son fils en médecin ou en avocat, les deux professions les plus prisées des parents juifs tunisiens dans les années cinquante, Roland entreprend des études de…maçon. Mais sa vraie vocation est ailleurs, il sera « flambeur ». Et c’est vrai qu’il va, au cours des années, brûler ses jours et ses nuits dans les aventures les plus folles, négociant des affaires en millions de francs avec un compte en banque complètement à sec, côtoyant les grands de ce monde, notamment dans le domaine du show-biz. Avec des réussites inouïes et des échecs cinglants. Avec, en toile de fond, une capacité incroyable à trouver des idées neuves et à les vendre : l’ « Apoplexie », c’est lui, le management des restaurants des frères Blanc, c’est lui, l’idée d’associer cinéma et Hippopotamus, encore lui. « Monsieur Roland » qui se décrit comme « le roi du plaisir », propose ses inventions et ses services partout : au « Procope » ou à Robert Hossein, à l’Olympia ou à la Michodière. « Tu montes une pièce ? Je fais une bouffe » devient son leitmotiv.
Une vie de travers, oui, vraiment, mais quelle vie ! Une lecture agréable pour une détente et un dépaysement garantis.

Jean-Pierre Allali

(*) Editions du Cherche Midi. Septembre 2007. 300 pages. 17€
(1) Marcelle Berr de Turique. Une vie de travers. Editions JML. Lyon. 1982.

[www.crif.org]
Re:Contes des Juifs de Tunisie
28 octobre 2007, 22:36
Je parlerai de mon livre "Contes des Juifs de Tunisie" (Editions Flies France paru en septembre 2007) le lundi 29 octobre à 21h30, sur judaïque fm (94.8) dans l'émission d'André Nahum, "L'étoile et le jasmin", bonne soirée à tous !

Sonia Koskas
Conteuse
www.zanzibart.com/soniakoskas
koskas.sonia@wanadoo.fr
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