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AMERE VICTOIRE LA MERE DES VICTOIRES ?

Envoyé par kfir 
AMERE VICTOIRE LA MERE DES VICTOIRES ?
07 septembre 2007, 13:18
AMERE VICTOIRE LA MERE DES VICTOIRES ?

Par Claude Bensoussan pour Guysen Israël News

Mercredi 6 juin 2007 à 23:16


Il n’est pas inutile de rappeler à ceux qui ne l’ont pas vécu, et à ceux qui s’en souviennent aussi mais qui font comme s’ils l’avaient oublié, les jours qui ont définitivement marqué le monde et ont changé son cours, ce 5 Juin 1967.


En ces temps là (…), les pays arabo musulmans, tous sans exception, décidèrent une fois pour toutes, une de plus, d’en finir avec ce petit pays d’Israël, à peine né, et déjà mer…ique à souhait.

Des marées humaines, des millions d’hommes et de femmes, dans toutes les capitales arabes, s’apprêtaient à égorger les juifs une fois leurs armées arrivées aux portes de Tel Aviv et Haïfa. Tous les bouchers du Caire ne suffirent pas pour fournir en canifs de Bagdad et autres cimeterres d’Ali, les foules hystériques, les gueux et moins que gueux, se marchant les uns sur les autres (on ne dénombra pas moins de 100 morts en une journée), qui brandissaient leurs lames bientôt rouges du sang juif croyaient-ils, et les appels au meurtre, au génocide dirons nous, se multipliaient sur toutes les ondes du califat moyen oriental.

Dessin : Juifs dans les ruines de Tel-Aviv. Caricature publiée en juin 1967 dans al-Jundi al'Arabi, Syria

[www.sixdaywar.co.uk]

Les speakers à la solde des régimes dictatoriaux rivalisaient en poèmes célébrant leurs raïs et la victoire future de la mère de toutes les batailles. Le vœu le plus cher du grand mufti de Jérusalem, l’homme à la Swastika enturbannée, une « terre arabe sans juifs », était sur le point de se réaliser.

Le monde entier tremblait pour ces quelques 3 millions de juifs isolés, rescapés de la Shoah, à peine sortis de l’enfer, et qui faisait revivre un pays laissé pour mort depuis deux mille ans.

Le miracle de la résurrection d’un peuple, de sa langue et de son génie, défiait l’imagination. On l’admirait presque unanimement, de Lomé à Oslo, mais on craignait pour sa survie.

Les volontaires affluaient du monde entier pour aider et remplacer les hommes au front, assurer les arrières, ou même aller se battre pour défendre ce petit bout de pays, à peine plus grand que l’Alsace- Lorraine, dont on doutait de la capacité de ses soldats à remporter une guerre contre cent millions de musulmans en armes.

Et quelles armes ! La plus grande concentration de chars depuis la bataille d’El Alamein, fantassins en sus comme des essaims de guêpes et avions à recouvrir le ciel d’une nuée de sauterelles.

La suite ? J’en ai fait le récit dans l’un de mes précédents articles. Y’A PLUS UN CHAT AU CAIRE

La guerre éclair, la plus rapide de l’Histoire, enseignée depuis, dans toutes les académies militaires, a valu aux israéliens tous les éloges et les superlatifs du Larousse et Petit Robert réunis…

L’un d’entre eux nous a particulièrement touchés. Un grand homme qui avait du nez, s’est plut à favoriser la résurgence nauséabonde lorsque dans une conférence de presse il nous affubla de tels adjectifs que Maurras n’aurait pas reniés : « petit peuple d’élite sûr de lui et dominateur ».

Dur à avaler de la part d'un leader occidental qui, pendant la Seconde Guerre mondiale et après, n'a jamais eu un mot de compassion pour les victimes de la Shoah !

Le signal était donné qu’il était permis de redevenir antisémite…Les Juifs, responsables de tous les malheurs de la France et éternels apatrides chez Maurras, devinrent alors les israéliens responsables de tous les malheurs du Moyen-Orient, et donc indirectement de la France.

N’ont-ils pas eu droit récemment au prestigieux titre de « plus grand danger pour la paix mondiale » ?

Toutes les analyses ont été faites sur cette Guerre des Six Jours. Et l’ « occupation » de territoires. Aucun grief ne nous a été épargné. On aurait souhaité qu’Israël perde cette guerre et que ce petit pays de m…n’empoisonne plus le long fleuve tranquille de l’Histoire humaine, puisque les juifs auraient disparu de la région, comme les leaders arabes le leur promettaient…

D’autres, et non des moindres, prédirent qu’Israël n’était qu’une « parenthèse de l’histoire ». Ces prophètes de malheur à deux sous ont vu la leur se refermer et le petit pays sûr de lui et dominateur est toujours là. Quant à ceux qui ne voulaient surtout pas d’un génocide, d’un nouvel Holocauste, qui priaient pour qu’Israël l’emportât face aux hordes du nationalisme arabe, mais qui exigèrent qu’il se retire des territoires récupérés par les armes, pour ne pas augmenter encore l’humiliation de la défaite, à ceux là nous disons qu’aucune loi de la guerre n’oblige le vainqueur à jouer au vaincu. Qu’il n’existe pas d’exemple dans l’histoire de l’humanité d’une nation agressée, remportant une victoire éclatante et restituant ses prises de guerre.

C’est ainsi que se sont tracés toutes les frontières.

De Vladivostok à Pretoria.

Aujourd’hui, le vaincu exige, comme s’il était en position de force, la restitution sans conditions de tous les territoires. Pour la paix…
La paix, cette paix que les israéliens ont offerte sur un plateau dès la naissance de leur Etat, deviendrait si proche à la seule condition d’un retour des territoires à leurs soi-disant propriétaires légitimes ?

Une paix à coups de missiles ou roquettes encore plus dévastateurs qu’ils sont plus proches ?

Une paix sur le papier qui vaut ce qu’elle vaut mais en aucune façon plus chère que celui dont on se sert après être passé par les waters closed…

Pourquoi ? Pour la simple raison que les arabes s’y connaissent en accords de papier. Pas un seul des milliers signés entre eux depuis que le monde arabe est arabe, n’a été respecté. Sitôt signé, sitôt jeté. Et que l’on ne vienne pas nous parler du traité de paix avec l’Egypte. Il n’a de nom que le nom.

Les arabes doivent prendre eux-mêmes en charge leurs réfugiés qui ne sont pas plus réfugiés que vous et moi dans nos pays respectifs.
Les seuls depuis 60 ans à végéter, avec la bénédiction du machin qui se nomme l’UNWRA, dans des camps que l’on ne veut absolument pas détruire et dans lesquels quatre générations ont vu le jour, que l’on a maintenu ainsi comme un abcès de fixation pour une revendication qui n’est jamais la même d’un jour à l’autre.

Il ne faut non plus pas perdre de l’esprit que ces « réfugiés », lorsqu’ils étaient sous administration israélienne ont eu un niveau de vie de loin bien meilleur que celui de toutes les populations arabes à 4000 kilomètres à la ronde.

Bien supérieur à celui de monarchies maffieuses multimilliardaires en dollars.

Alors cette victoire, si chèrement acquise, aurait été le prélude à une quarantaine d’années d’occupation et de répression, que d’aucuns ont comparées à celles d’autres populations dans un passé pas très lointain, sous la férule de bourreaux et tortionnaires bruns…

Certains esprits chagrins et malsains ont volontairement oublié que ce n’est que depuis la révolte fomenté par Arafat, neveu du grand mufti de Jérusalem, grand ami de Himmler, que les mesures de sécurité ont imposé des contrôles lourds et indispensables pour assurer la sécurité des civils israéliens menacés par les bombes humaines du Fatah, du Hamas et du Djihad islamique. Sans parler des multitudes d’autres sous groupes de sous groupes de terroristes tous à la solde du chef maffieux et de son successeur Abbas. Le même Arafat, auquel le monde reconnaissant doit les contrôles aux portiques des aéroports et les heures d’attente avant un vol. Arafat… créateur d’emplois pérennes…

Quarante ans durant lesquels on nous a resservi la même soupe fade, de l’oppression israélienne et des « génocides » perpétrés par Tsahal. Le plus fameux restant « Jeningrad », la plus grande mystification, s’il en est, de l’histoire de ce coin du monde que l’on dit à l’Est d’Eden.

53 morts dont 29 terroristes, 1 civil, et surtout 23 de nos meilleurs hommes, des hommes hors du commun, qui n’étaient là que pour défendre leurs familles et assurer la sécurité de civils qui périssaient sous les bombes humaines envoyées par celui auquel la France, bien malgré elle, par la volonté d’un président pas au dessus de tout soupçon, rendit des honneurs militaires et nationaux qui finirent de la traîner dans la boue, quelques mois plus tard.

Et cette « occupation » de nos territoires (comble de l’ironie si ce n’est de l’ignominie), n’apporta, disais-je, que prospérité à des populations qui avaient vécu jusque là sous les dictatures successives, monarchiques ou nationalistes, sans jamais réclamer un Etat alors qu’aucune armée étrangère ne les en empêchait.

Des dirigeants israéliens, et non des moindres, cédèrent aux pressions venues de l’extérieur, et signèrent des accords que tout le monde aujourd’hui s’accordent à qualifier de calamiteux, pour le plus grand malheur de notre peuple. Des milliers de morts, des dizaines de milliers de blessés, pour avoir serré la main d’un assassin.

Non contents de s’être laissés bernés, ils ont récidivé, pour offrir encore et encore plus de territoires, nous gratifiant de slogans tels « Gaza d’abord, les Qassams ensuite »…

Sdérot sous les bombes et bientôt Ashkelon, voilà ce qu’il en coûta d’expulser des familles entières qui avaient fait de ce désert une oasis.

Et qui redevint un désert, une fois les envahisseurs arabes et barbares sur place.

Et aujourd’hui, alors qu’ils s’entretuent, maigre consolation, que nous apprend la bonne vieille désinformation ? Je vous le donne en mille : les éliminations ciblées de Tsahal auraient fait 56 morts côté « activistes » du Hamas et Djihad islamique.

Pas un mot, des centaines de victimes des luttes fratricides entre factions terroristes !

200 zigouillés en quelques jours, dont certains de façon tellement atroce, que vous les décrire m’indignerait. Un génocide quoi, puisque Jenine fut un massacre.…

Je tiens à souligner le mot « activistes ». L’information française, soucieuse de précision, oublie de dire que l’Europe a reconnu, malgré le veto tenté de Chirac, la spécificité terroriste du Hamas. Et que tous ses « ministres », ne sont qu’un ramassis de racailles, qui continuent de berner leur monde et nous la jouer « décrétons une trêve de 3 mois avec l’ennemi », sachant ce qu’il en coûte en éliminations ciblées à chaque fois qu’une roquette tombe sur Sdérot. Et le pire, c’est qu’encore une fois, les responsables israéliens du désastre de l’été dernier au Liban (nous y reviendrons), semblent croire à cette comédie d’accords signés au Caire ou à la Mecque, qui nous assureraient un semblant de quiétude, par le bon vouloir de dirigeants arabes magnanimes et subitement nimbés dans un désir de paix forcément nauséabond si on le regarde de plus près.

Alors quarante ans après, faisons leur grâce d’avoir vu juste pour une fois : n’ont-ils pas claironné sur toutes leurs chaînes de télévision, des années durant, que les arabes avaient une patience infinie ? Que tous les envahisseurs, depuis 14 siècles ont fini par partir de gré ou de force ?

Les Juifs, aussi, savent patienter, antériorité oblige : sur cette terre d’Israël, aucun peuple, aucune civilisation depuis que le Temple fut détruit, il y a bientôt deux mille ans, n’a perduré jusqu’à nos jours. Ils ont tous fini par partir ou disparaître.

Le retour des réfugiés est la plus judicieuse proposition de ce que l’on appelle pompeusement, l’initiative de paix arabe : que chacun revienne chez lui : les juifs en Israël, de la rivière à la mer (…), et les arabes qui occupent Eretz Israël dans des camps indignes de leurs origines, retournent d’où ils sont venus, c'est-à-dire de Syrie, d’Irak, du Liban et de l’Arabie. Venus pour trouver du travail chez les Juifs qui pouvaient leur en fournir au début du siècle dernier.

Et si D.ieu le veut, tout pourrait se faire en Six Jours.

Une Paix éclair…
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