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ADRA DU JOUR

Envoyé par jero 
Re: ADRA DU JOUR
04 octobre 2007, 16:54
Monsieur Lapid,

« Que je constate que tu constates et que nous constatons ! » et alors ? Ce que vous avez affiché n’est pas une immixtion dans les affaires des autres ? Ce n’est pas du « Lachon Haraa ?» Be Erev Chemini Atzeret ? Est-ce que Beber vous a demandé de venir à la défense du BTB ? »

J’ai constaté depuis bien longtemps l’insulte que vous faisiez à l’intelligence des harissiens avec les collages d'articles, et nous ne nous sommes jamais mêlés.

Soyez franc et dites la vérité, ne vous cachez pas derrière les belles paroles ironiques.
Je ne vous connais pas et vous ne me connaissez pas, nous n’avons jamais élevé les cochons ensemble.

Dites-le, mon activité nocturne vous a blessé ou insulté ? Soyons honnêtes et disons les choses comme elles sont, c'est le seul moyen d'atteindre un dialogue fraternel si vous le désirez. Tous les sous-entendus ne sont pas dignes de ce site.
Re: ADRA DU JOUR
04 octobre 2007, 22:28
> **Emile a écrit:**
>
> Monsieur Lapid,
>
> « Que je constate que tu constates et que nous
> constatons ! » et alors ? Ce que vous avez affiché
> n’est pas une immixtion dans les affaires des
> autres ?

????????????????

Ce n’est pas du « Lachon Haraa ?» Be Erev Chemini Atzeret ?

!!!!!!!!!!!!!!!!!

Est-ce que Beber vous a demandé de venir à la défense du BTB ? »

Jusqu'a preuve du contraire, Je n'ai besoin de quiconque, pour exprimer mon opinion. Pourquoi, le PTB a besoin d'etre defendu ?

>
> J’ai constaté depuis bien longtemps l’insulte que
> vous faisiez à l’intelligence des harissiens avec
> les collages d'articles, et nous ne nous sommes
> jamais mêlés.

Et voila que cela recommence ! C'est une veritable obsession chez vous.

Je ne suis pas un specialiste comme vous pour pouvoir me permettre de faire une evaluation de l'intelligence des harissiens ! Mais ce dont, je suis persuade, c'est que beaucoup d'harissiens, beaucoup moins informes que vous par manque de temps, sont bien contents de trouver ces informations et ces copies-colles selectionnes et reunis dans leur site prefere,


Mais si J'ai fait insulte a votre intelligence, je profite de ces fetes de Tichri (qui se sont acheves, hier soir, en Israel) pour vous demander Pardon.

Souvenez vous d'un certain L...., mon cher E.... !

>
> Soyez franc et dites la vérité, ne vous cachez pas
> derrière les belles paroles ironiques.

Il vaut mieux dans certains cas, utiliser l'arme de la derision car, parfois, il n'y a pas d'autre reponse possible a des attaques personnelles.

> Je ne vous connais pas et vous ne me connaissez
> pas, nous n’avons jamais élevé les cochons
> ensemble.

Voila, maintenant les grands mots utilises ! Certainement pas ! A ma connaissance, cela n'est pas valable ni pour vous, ni pour moi. La Halakha nous l'interdit
>
> Dites-le, mon activité nocturne vous a blessé ou insulté ?

Certainement pas. Mais j'avais fait, uniquement un simple constat. Mon seul souhait est que vous continuiez longtemps a avoir une activite productive et nous eclairer de votre sagesse. Ce n'est certainement pas le cas aujourd'hui.

Soyons honnêtes et disons les choses
> comme elles sont, c'est le seul moyen d'atteindre
> un dialogue fraternel si vous le désirez. Tous les
> sous-entendus ne sont pas dignes de ce site.

Je ne sais pas si le dialogue que vous avez amorce est fraternel. Mais chacun de nous deux a largement sa place dans Harissa (chacun avec sa personnalite et ses idees ) et doit pouvoir s'exprimer librement sans pour cela etre soupconne d'intentions nuisantes !

Croyez moi, arretons ces enfantillages. Vous ne croyez pas qu'il y a d'autres sujets plus interessants dont on peut debattre sur Harissa ?
Re: ADRA DU JOUR
05 octobre 2007, 02:32
Lapid. Qui suis-je pour résister à un pardon venu d'un frère. Hazak Veematz !
J'accepte votre pardon et vos arguments.
E S M A H

Essayons de tracer le chemin qui conduit de la paix au bonheur. Amen ! Je vous le dis de tout coeur. AMEN

Oui, nous avons beaucoup à faire de constructif, je n’oublie pas pour une seconde, qu’étant les aînés, notre responsabilité pèse bien sur nos épaules. Chacun à sa façon et chacun selon ses possibilités. Ha Derekh proussa ve arouka. . (Le chemin est étalé et long)

Emile
Re: ADRA DU JOUR
05 octobre 2007, 11:07
Sans compter que, en Israel, l'élevage de cochons, ce n'est pas sûr que ce soit rentable. smiling smiley

La paix, c'est beaucoup mieux. smileys with beer
Re: ADRA DU JOUR
05 octobre 2007, 21:09
Girelle je suis d'accord avec vous, c'est ce que je cherche en vivant loin des miens.
Re: ADRA DU JOUR
06 octobre 2007, 10:49
FAISONS L EFFORT DE NOUS AIMER AU MOINS....

EMILE ET LAPID....EL DOUNI YEMCHI KOBARA ÂÂLIKOM....!!!


Re: ADRA DU JOUR
08 octobre 2007, 09:07
Accepter la paix, et ce qui l’accompagne (info # 010510/7) [Analyse]

Par Sami El Soudi © Metula News Agency



La conférence de paix régionale est fixée, en principe, au 26 novembre et doit se tenir aux Etats-Unis. Chez nous, sur place, la tentative d’Abbas et d’Olmert d’engager un processus de discussions "différent" commence à ressembler aux initiatives précédentes, s’étant toutes soldées par des échecs.



On en revient, petit à petit, aux exigences maximalistes, côté palestinien, et à l’incapacité de fixer les conditions, les frontières et l’agenda de la paix, côté israélien. A ce double titre, le président de l’Autorité Palestinienne voudrait établir un délai de six mois, mutatis mutandis, après la conférence, pour l’établissement de l’Etat de Palestine. Des personnalités de son entourage se remettent à exiger le droit à l’établissement en Israël des réfugiés de 48 et de leur descendance ; de réclamer à l’Etat hébreu la relaxe de tous les terroristes arabes détenus dans ses prisons, à l’issue du même semestre.



Côté Olmert, on craint comme la peste tout ce qui présente les apparences d’un cadre rigide : énonciation des principes de la négociation, énumération des solutions aux problèmes constituant le foyer du différend, et définition d’une période-temps pour la réalisation de la négociation détaillée et sa mise en place.



Hier, jeudi, il semblait que les Israéliens étaient parvenus à convaincre leurs homologues de ne pas "fixer des objectifs que l’on n’est absolument pas sûr de pouvoir tenir", expliquant que l’incapacité à exécuter des objectifs qu’on a annoncés publiquement aurait des conséquences dramatiques sur l’actuel processus de négociations.



"Certes", affirmait l’un des négociateurs palestiniens, dans la limousine qui le ramenait de Jérusalem à Ramallah, "mais si l’on ne fixe aucun objectif, hormis celui de discuter sans se fâcher, on n’arrivera jamais à rien et sûrement pas à un traité de paix". Après un bref éclat de rire, un autre négociateur renchérit : "Sauf à permettre à Olmert de se maintenir sur son trône chancelant, au prétexte qu’il négocie avec nous !".



Quelques heures à peine après le retour au bercail de nos ministres, ceci expliquant sans doute cela, bien qu’ils venaient d’endosser publiquement les propositions israéliennes en matière de "souplesse des négociations", des sources proches de la direction du Fatah réitéraient nos requêtes maximalistes, les une après les autres. "C’est", m’a indiqué l’une de ces sources, la ligne de repli à disposition des deux camps : "lorsqu’on n’avance plus, il suffit à chacun de répéter ses points de vue traditionnels pour contenter sa populace et les contempteurs de son camp. En fait", a poursuivi ma source non autorisée, "en bottant en touche de cette façon, on affiche notre impuissance à l’intention des parrains internationaux, et on se prépare à une négociation classique. ".



Explication : Dans le processus d’une négociation classique, chaque camp accuserait l’autre d’être responsable de la faillite des discussions, chaque camp tenterait de mobiliser ses alliés naturels contre l’adversaire traditionnel, et la conférence américaine se solderait par une constatation polie et médiatique d’impuissance. Ensuite, on attendrait, en jouant la montre, la fin du règne de George W., et on se préparerait à une négociation classique, type Camp David I, sous l’égide du prochain pensionnaire de la Maison Blanche. Il y en aurait pour trois ans, au bas mot, pour autant que le prochain président U.S accepte de risquer sa réputation sur le dossier israélo-palestinien.



En pareille circonstance, mieux vaudrait largement débuter le marchandage le plus haut possible, puisque les semi concessions concédées jusque là, prendraient l’allure de concessions tout court. D’où l’avantage relatif de se réfugier derrière la position de repli que j’ai mentionnée.



Abbas et Olmert peuvent, en fait, se permettre tous les écarts – pour autant qu’ils se donnent l’accolade deux fois par mois devant les caméras – car ils savent parfaitement qu’ils représentent les meilleurs alliés de Washington dans la région et ses piliers les plus sûrs contre l’expansion irano-islamiste. Au moment où l’on parle de plus en plus d’une intervention militaire contre l’industrie nucléaire de Téhéran, il ne viendrait à l’idée de personne d’offenser ces deux leaders.



Evidemment, il vaudrait mieux, si possible, mettre à profit le faisceau d’intérêts concordants pour avancer effectivement dans la négociation. Le point positif que je suis en mesure de relever, c’est que les divers groupes de négociations abattent de la bonne ouvrage. Ces formations mixtes, presque toutes dirigées par des ministres, travaillent sans se soucier des communiqués officiels et des polémiques. Ils suivent, en fait, la trame des dispositions d’Oslo, implémentées par les avancées de Taba. Pour le moment, publiquement en tous cas, Olmert et Abbas ne savent pas ce qu’ils vont faire des rapports de ces commissions, ni même, s’ils leur trouveront un usage effectif. Reste que les deux hommes encouragent ces discussions, qui se déroulent dans un climat fort sérieux et responsable.



Pour faire un pas de plus dans la compréhension du lecteur, je dirai que tout le monde connaît les conditions d’un accord de paix global et définitif par consentement mutuel. Il s’agit "uniquement" de trouver des hommes politiques qui auront la trempe et la poigne nécessaires pour les imposer à leur peuple. Ces conditions sont triviales à en pleurer, car elles représentent le plus grand dénominateur commun objectif que l’on puisse proposer logiquement aux Israéliens et aux Palestiniens :



Jugulation absolue du terrorisme dans les territoires de l’AP.
Adoption d’un statut exceptionnel pour la vieille ville de Jérusalem, imposant le statu quo démographique et le contrôle par chacun de ses lieux saints respectifs.
Création d’un Etat palestinien indépendant sur environ 97-98 % du territoire jordanien d’avant 1967.
Echange de territoires, de manière à ce que les trois grandes zones d’implantations juives – représentant plus de 85 % de leur population - se situent du côté israélien de la frontière.
Démilitarisation de l’Etat palestinien.
Possibilité donnée aux réfugiés de la Diaspora palestinienne de rejoindre l’Etat palestinien.
Réunification de quelques milliers de familles palestiniennes, sur territoire israélien, dans le cadre de cas humanitaires exceptionnels.
Absorption des réfugiés palestiniens dans les Etats où ils vivent.
Réappropriation de Gaza.
Création d’une voie de communication reliant Gaza à la Cisjordanie.
Mise en place d’un plan Marshall en vue de construire une économie palestinienne viable.


Peu importe que cela plaise ou déplaise à certains, ce plan, en onze points, sera l’ossature de l’accord qui enterrera la hache de guerre entre les deux peuples. Mieux vaudrait qu’on s’affaire à en définir les détails et les modalités d’application, que de repartir dans des circonvolutions sans fin. Car, dans l’éventualité où les deux propriétaires de cette sacrée terre ne s’y mettraient pas d’eux-mêmes, on arrivera à un moment, plus ou moins éloigné, où ces onze points seront imposés par les grandes puissances qui régissent la planète. Ce, même si ce n’était que pour retrancher le prétexte principal du programme des islamistes, et même si je suis absolument certain que ce n’est pas la résolution de notre conflit qui les fera renoncer à leur tentative dramatique de s’emparer de la totalité du monde.



Ceci dit, pendant qu’elle négocie avec Israël, l’Autorité Palestinienne déploie de grands efforts pour organiser la résistance armée dans la bande de Gaza sous contrôle du Hamas. Les combats entre les deux courants ont fait une quinzaine de morts palestiniens et une soixantaine de blessés durant la semaine qui s’achève.



Dans un effort de propagande désespéré, destiné à continuer à défendre la mise en scène de l’assassinat d’un adolescent palestinien, en septembre 2000, par l’armée israélienne, Talal Hassan Abou Rahma, le metteur en scène, poussé par ses amis français, a fait parler Jamal Al-Dura. Ce comédien amateur, qui jouait le rôle du père dans la saynète, a reçu pour consigne de limiter son expression à la fausse polémique tendant à savoir "si ce sont des balles israéliennes ou palestiniennes qui ont tué Mohamad Al-Dura". Ceci, pour remplacer le véritable questionnement : l’assassinat de Mohamad Al-Dura est il un fait de guerre ou une mise en scène ?



Comme preuve de sa "bonne foi", Jamal a proposé d’exhumer le corps de son "fils", afin que l’on puisse constater que les balles qui s’y trouvent sont israéliennes.



Moi, de témoigner que nous avons proposé, à de nombreuses reprises, d’exhumer ce corps et que le "clan des imposteurs" a toujours refusé cette suggestion. Aujourd’hui, j’accepte, avec l’aval de la direction de la Mena, la proposition de Jamal ; non pour vérifier l’origine des projectiles, puisque Palestiniens et Israéliens utilisent les mêmes fusils-mitrailleurs et les mêmes balles, mais pour démontrer que l’enfant enterré comme martyr, au bout d’une longue procession hystérique, a été abattu d’au moins deux balles dans le crâne.



Il s’agit de "l’enfant du matin", découvert par Talal Abou Rahma, avant midi, à la morgue de l’hôpital Shifa de Gaza. Un garçon qui n’a rien à voir avec la mise en scène de la télévision française, qui, selon son commentateur, aurait péri entre 15 et 16 heures. L’enfant de l’après-midi, selon les sources médicales palestiniennes qui en ont fait état, serait décédé d’une balle ayant pénétré le faux martyr sous son sein gauche, avant de l’atteindre en plein cœur. Ces sources, qui auraient ausculté le cadavre de l’enfant, ne font aucune mention de blessures à la tête.



Et puisqu’il est de bonne composition, Jamal A-Dura pourrait également montrer les cicatrices de ses blessures – non pas à l’objectif du faussaire et parjure Abou Rahma mais à un médecin légiste, c’est un peu plus sérieux – afin qu’elles puissent être comparées à celles répertoriées sur le rapport médical de l’hôpital de Tel-Aviv, où Al-Dura a été soigné à la fin des années 80 pour des coups de couteaux.



Il en va de notre salubrité mentale de déconstruire ces faux mythes, sur lesquels sont établis les traits témoignant du caractère monstrueux de notre adversaire. Si nous voulons vivre en paix, il est plus que temps que nous ayons de nous-mêmes une image d’hommes responsables et respectables, et non celle des victimes impuissantes du Minotaure !
Re: ADRA DU JOUR
15 octobre 2007, 11:34
AFFAIRE DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSTERNATIONS.......

'...A FOND LA CAISSE...!'
Re: ADRA DU JOUR
15 octobre 2007, 18:15
Breitou, Lapid et moi sommes sincères et honnêtes et nous ne gardons rien au cœur.
Du reste j’aime tous les harissiens quelqu’il soit. Dieu merci nous n’avons aucune tempête ni aux Etats-Unis ni en Israël.
Re: ADRA DU JOUR
16 octobre 2007, 22:41
Vers un cycle de logique suicidaire ? (info # 011410/7) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency


Lors du désengagement de Gaza, voici deux ans, ceux qui s’injectaient à eux-mêmes des doses trop fortes d’optimisme disaient que cela allait constituer une avancée considérable vers la paix. De généreux mécènes ont même donné de l’argent pour préserver des installations agricoles aux fins qu’elles bénéficient aux Palestiniens, qui pourraient ainsi les utiliser après en avoir disposé clés en main.


Les plus pessimistes clamaient que Gaza allait devenir une zone de barbarie et de chaos, ainsi qu’une base arrière du terrorisme.


Force est de constater, aujourd’hui, que ce sont les pessimistes qui avaient raison. La barbarie et le chaos qui se sont abattus sur Gaza, dépassent même les scénarios les plus noirs. Les terroristes les plus fanatiques règnent sur le territoire. Des armes s’amassent, et des roquettes meurtrières sont lancées régulièrement sur Israël. Le gouvernement du pays des Hébreux devrait dès lors en tirer des leçons, affirmer ses positions et dire la réalité au monde entier : ce n’est, hélas, pas ce qui se passe.


Dans le cadre de la préparation de la rencontre d’Annapolis, Ehud Olmert et ceux qui le suivent encore se déclarent prêts à faire pire, incroyablement pire que le désengagement de Gaza. Ils envisagent, semble-t-il, d’abandonner la quasi totalité de la Judée Samarie à l’ennemi. Ils envisagent même de diviser la ville de Jérusalem, voire de confier les lieux saints et la vieille ville à une autorité internationale, à une supervision jordanienne, ou à un mélange des deux.


L’optimisme injecté atteint-il l’overdose ? On pourrait le penser. Imaginer un seul instant que Mahmoud Abbas et son gouvernement ectoplasmique régissent autre chose que Ramallah et quelques zones étroitement délimitées relève du fantasme.



Ne pas voir que le reste des zones palestinienne, en Judée et Samarie, sont aux mains de groupes barbares, qui n’ont que peu à envier à ceux en action à Gaza, implique de se crever soi-même les yeux.



Songer qu’un retrait de l’armée israélienne, qui est aujourd’hui la seule force de modération en Judée Samarie, ferait autre chose que transformer l’ensemble du territoire en l’équivalent catastrophique de Gaza, mais à beaucoup plus grande échelle, appartient au domaine mental du pur délire.



Confier la moitié de Jérusalem à des gens qui ne savent que détruire, piller et tuer équivaudrait à démolir Jérusalem (et je laisse délibérément de côté la définition de lignes de partage, qui auraient un sens si cela se passait entre gens civilisés, ce qui n’est pas le cas).


Confier les lieux saints et la vieille ville à qui il semble que l’équipe Olmert envisage de les confier équivaudrait, tôt ou tard, à un abandon pur et simple des lieux saints au saccage, pour la plus grande joie des islamistes de tous bords. Est-il si difficile que cela de se souvenir de l’état dans lequel les Juifs avaient retrouvé le Mur Occidental du Temple de Salomon, en 1967, lorsque la zone a été reprise à la Jordanie ? A-t-on oublié que les Hachémites avait transformé l’unique lieu saint des Juifs en urinoir public ? Faut-il aussi rappeler que, bien plus récemment, le Tombeau de Joseph à Naplouse, sitôt remis à la garde de l’Autorité Palestinienne, a été transformé en dépôt d’ordures ?


Je pense que, fort heureusement, les négociations en cours n’aboutiront pas. Parce qu’Abbas reste prisonnier de son double discours, mi « ouvert », mi-totalitaire de clone d’Arafat ; parce que la force dominante dans les territoires reste le plus ouvertement abjecte, et parce que le reste du monde arabe est incapable de se désengluer de ses fantasmes « antisionistes ».



Mais voir qu’un gouvernement israélien est prêt, au nom d’une paix illusoire, à des décisions dont tout indique que, si elles étaient suivies d’effet, elles seraient destructrices, meurtrières et suicidaires pour le peuple juif, synonymes d’une victoire accordée à la barbarie absolue, et propres à remettre en cause la survie même de l’Etat d’Israël, ne peut que laisser songeur.


Je sais que Netanyahu a prononcé un discours très clair sur le sujet. Je sais aussi qu’au sein de la coalition gouvernementale, Avi Dichter, Shaul Mofaz, et Ehud Barak ont émis de très vives réserves. Mais tout de même… Si aucun dirigeant israélien au pouvoir ne dit ce qui doit l’être, et si, au contraire, ceux qui dirigent Israël peuvent faire impunément des propositions insensées, qui protégera Israël ? Des « pressions américaines » existent, me dit-on, et je le sais, mais doit-on attendre du gouvernement américain qu’il défende Israël davantage que les dirigeants israéliens au pouvoir se montrent prêts à le faire ? La réponse, bien sûr, est : non.


Dans un article récent, Daniel Pipes constatait que le sionisme était « au point mort ». Un retour vers la vigueur, vers la vérité, vers ce qui a si longtemps fait la force d’Israël, s’impose. D’urgence.





Note :



Le livre que j’ai consacré à l’antisémitisme en France, à l’antisionisme et au conflit israélo-arabe est enfin publié, près de deux ans après sa rédaction. Il est disponible sur le site de l’éditeur : www.underbahn.com


Son titre est : HOUDNA. Antisémitisme, « antisionisme », guerre et paix au Proche-Orient.
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