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ADRA DU JOUR

Envoyé par jero 
Re: ADRA DU JOUR
20 novembre 2007, 01:30
Et voici les paroles:

Oui, je défendrai le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël;
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël;
Je défendrai contre tout ennemi,
Le sable et la terre, qui m'étaient promis

Je défendrai le sable d'Israël,
Les villes d'Israël, le pays d'Israël;
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
Les villes d'Israël, le pays d'Israël;

Tous les Goliaths venus des pyramides,
Reculeront devant l'étoile de David.

Je défendrai le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël;
Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël;

Quitte à mourir pour le sable d'Israël,
La terre d'Israël, les enfants d'Israël;


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Pièces jointes:
G 26.gif
Vols low-cost Corsair T.A.-Paris a 198$ AR
20 novembre 2007, 22:44
Annonce aujourd'hui par Galei Tsahal:

A partir de Mars 2008 des vols low-cost Corsair T.A.-Paris a 99$ l'aller (198$ AR).
La compagnie vient d'obtenir l'autorisation officielle de la Direction de l'Aviation Civile Francaise.

Esperons que Corsair saura offrir a ce tarif low-cost, des vols de qualite a hauteur de ceux que j'ai connus au cours de l'ete 2006 (qualite de service superieure a El Al et Air France reunis, avec SBAM* du personnel de bord sans supplement).

Pour se tenir informe, ca vaut la peine d'aller de temps a autres surfer sur le site: [www.nouvelles-frontieres.fr]

Igiya Zman !

*SBAM: Sourire-Bonjour-Au-revoir et Merci.

Bonne journee a tous.
Re: ADRA DU JOUR
21 novembre 2007, 01:12
c'est bon pour le moral. mais mal ou pas assez diffusé


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PERCEPTION des JUIFS par des NON JUIFS CELEBRES :


" Certains aiment les Juifs, et d'autres non. Mais aucun homme de réflexion ne peut nier le fait qu'ils sont, au-delà de toute question, la 'race' la plus formidable et la plus remarquable qui soit apparue dans le monde ".

-- Winston Churchill

"Le Juif est cet être sacré qui a fait descendre des cieux le feu éternel, et a illuminé avec lui le monde entier. Il est sa source religieuse, son printemps, et la fontaine d'où les autres peuples ont tiré leurs croyances et leurs religions.

-- Leon Tolstoï

" C'est en vain que nous les avons enfermés pendant plusieurs centaines d'années derrières les murs du ghetto. Dès que les portes de leur prison furent ouvertes, ils nous ont facilement rattrapés, même dans les voies que nous avions ouvertes sans leur aide "

-- A. A. Leroy Beaulieu, publiciste français, 1842

" Le Juif nous donne l'intérieur et l'extérieur - notre aspect et notre vie intérieure. Nous pouvons difficilement nous lever le matin ou traverser la rue sans être juifs. Nous rêvons des rêves juifs et espérons des espérances juives. La plupart de nos meilleurs mots, en fait - nouveau, aventure, surprise, unique, individuel, personne, vocation, temps, histoire, futur, liberté, progrès, esprit, foi, espoir, justice - sont des dons des Juifs ".

-- Thomas Cahill, Auteur irlandais

" L'un des apports de la culture juive à la Chrétienté est qu'elle a enseigné aux Chrétiens à penser comme les Juifs, et tout homme moderne qui n'a pas appris à penser comme s'il était un Juif peut à peine être considéré comme ayant même appris à penser ".

-- William Rees-Mogg, ancient rédacteur en chef du journal "The Times" de Londres
et membre de la Chambre des Lords

" Il est certain que dans certaines parties du monde nous pouvons observer un peuple particulier, séparé des autres peuples du monde, et il est appelé le Peuple juif. Ce peuple remonte non seulement à une antiquité remarquable, mais il a aussi persisté pendant une durée longue et singulière… Car alors que les Peuples de Grèce et d'Italie, de Sparte, d'Athènes et de Rome et d'autres venus bien plus tard, ont disparu depuis si longtemps, celui-là existe encore, malgré les efforts de nombreux rois si puissants, qui ont essayé des centaines de fois de les effacer, comme leurs historiens en attestent, et comme on peut facilement en juger par l'ordre naturel des choses sur de si longues périodes. Ils ont cependant toujours été préservés, et leur préservation était prédite… Ma rencontre avec ce peuple me stupéfie…"

-- Blaise Pascal, écrivain et mathématicien français

" La vision juive est devenue le prototype de nombreuses grandes conceptions identiques pour l'humanité, aussi bien divines qu'humaines. Les Juifs, donc, se tiennent au centre de la tentative perpétuelle de donner à la vie humaine la dignité d'un but ".

--Paul Johnson, historien américain contemporain

"Aussi longtemps que le monde durera, tous ceux qui veulent faire des progrès en droiture viendront vers Israël pour l'inspiration en tant que peuple qui a le sens de la droiture le plus radieux et le plus puissant ".

--Matthew Arnold, poète et critique anglais

" De fait, il est difficile pour toutes les autres nations du monde de vivre en présence des Juifs. C'est irritant et très inconfortable. Les Juifs embarrassent le monde parce qu'ils ont fait des choses au-delà de l'imagination. Ils sont devenus des étrangers moraux depuis le jour où leur patriarche, Abraham, a introduit dans le monde les standards éthiques les plus élevés et la crainte de D.ieu. Ils ont apporté au monde les Dix Commandements, que de nombreuses nations préfèrent défier. Ils ont violé les règles de l'histoire en demeurant vivants, contre les probabilités du bon sens et de l'évidence historique. Ils ont survécu à tous leurs anciens ennemis, dot de vastes empires tels que les Romains et les Grecs. Ils ont mis le monde en colère avec leur retour dans leur patrie après 2000 ans d'exil et après l'assassinat de six millions de leurs frères et sœurs.
Ils ont exaspéré le genre humain en construisant, en un clin d'œil, un Etat démocratique que d'autres n'ont pas été capables de créer même en plusieurs centaines d'années. Ils ont construit des monuments vivants tels que le devoir d'être saints et le privilège de servir les fidèles de l'Un.
Ils ont participé dans tous les efforts du progrès humain, que ce soit dans la science, la médecine, la psychologie ou toute autre discipline, et cela dans une disproportion totale avec leur nombre réel. Ils ont donné au monde la Bible et même leur " saveur ".
Les Juifs ont enseigné au monde à ne pas accepter le monde tel qu'il est, mais à le transformer, et pourtant peu de nations ont voulu écouter. De plus, les Juifs ont introduit dans le monde le D.ieu unique, dont pourtant seule une minorité a accepté de tirer les conséquences morales. Ainsi les nations du monde réalisent qu'elles auraient été perdues sans les Juifs. Et pendant que leur subconscient essaie de leur rappeler combien la civilisation occidentale est encadrée en termes de concepts d'abord articulés par les Juifs, ils font tout leur possible pour les supprimer.

Ils nient que les Juifs leur rappellent un but plus élevé de la vie et la nécessité d'être honorable, et ils font tout leur possible pour échapper à ses conséquences. C'est simplement trop à gérer pour eux, trop embarrassant à admettre, et par-dessus tout, trop difficile de vivre avec.

Ainsi, les nations du monde ont décidé de nouveau de quitter 'leur' voie de manière à trouver un bâton pour frapper les Juifs. Le but : prouver que les Juifs sont immoraux et coupables de massacre et de génocide, comme certains d'entre eux le sont.

Tout cela de façon à cacher et à justifier leur propre échec à simplement protester quand six millions de Juifs furent conduits au massacre d'Auschwitz et de Dachau, pour effacer la conscience morale que les Juifs leur rappellent, et ils ont trouvé un bâton.

Rien ne pouvait être plus gratifiant pour eux que de trouver les Juifs en lutte avec un autre peuple (complètement terrorisé par ses propres dirigeants) contre qui les Juifs, malgré leurs vœux les plus chers, doivent se défendre pour survivre. Avec grande satisfaction, le monde permet et initie la réécriture de l'histoire pour alimenter la rage d'un autre peuple contre les Juifs. Cela malgré le fait que les nations comprennent très bien que la paix entre les parties pourrait être intervenue depuis longtemps, si seulement les Juifs avaient disposé d'une chance équitable. Au lieu de cela, ils ont sauté avec joie dans le train de la haine pour justifier leur jalousie des juifs et leur incompétence à prendre en charge leur propres problèmes moraux.
Quand les juifs observent le jeu bizarre qui se tient à La Haye, ils ne peuvent que sourire alors que ce jeu artificiel prouve une fois encore combien le monde admet paradoxalement le caractère unique des Juifs. C'est leur besoin de miner les Juifs qui les fait en réalité les élever.

L'étude de l'histoire de l'Europe au cours des siècles passés nous enseigne une leçon uniforme : que les nations qui ont reçu et d'une certaine manière ont traité avec justice et clémence les Juifs ont prospéré, et que les nations qui les ont torturés et opprimés ont tracé eux-mêmes leur propre fléau. "

--Olive Schreiner, romancier sud-africain et militant social

" S'il existe un seul honneur dans le monde entier que je devrais apprécier, ce serait d'être un citoyen juif honoraire. "

-- A.L Rowse, spécialiste de Shakespeare


Re: ADRA DU JOUR
21 novembre 2007, 03:23
Re: ADRA DU JOUR
21 novembre 2007, 21:36
LA PREUVE PAR L'AMBASSADEUR



Quand Saëb Erekat, le négociateur en chef palestinien à Annapolis, propose de "déjudaïser" Israël, c'est-à-dire de l'islamiser…

PAR MICHEL GURFINKIEL
le 20 novembre 2007



Dis-moi quel ambassadeur tu m'envoies, et je te dirai quelle paix tu me proposes.

En 1995, au lendemain des accords d'Oslo, Yasser Arafat avait nommé un certain Saëb Erekat à la tête de l'équipe chargée de négocier un règlement final avec Israël. Cet homme alors âgé de quarante ans présentait trois qualités : c'était un journaliste – il occupait les fonctions de rédacteur en chef au journal nationaliste palestinien Al-Quds – ; il parlait parfaitement l'anglais, ayant fait des études supérieures en Californie et en Angleterre ; enfin, il manifestait une docilité politique absolue. Ce profil ne faisait pas nécessairement de lui un bon diplomate, ni a fortiori l'homme d'Etat qui pouvait trouver et imposer des solutions aux nombreux problèmes encore en suspens entre la république juive et le mouvement palestinien. Mais telle n'était pas, en réalité, sa mission. Ce qu'Arafat attendait de lui, c'était de mener, sous prétexte et sous couvert de négociation, une offensive médiatique contre Israël qui, à plus long terme, allait justifier la rupture du processus de paix et une nouvelle offensive terroriste. Dans ce rôle, Erekat fut en effet efficace pendant cinq ans, et quelquefois brillant. Dispensant tour à tour le chaud et le froid, il préserva le concept de pourparlers bilatéraux jusqu'au sommet de Camp David, pendant l'été 2000, où Arafat rejeta le plan de paix extrêmement généreux présenté par le premier ministre Ehud Barak, et même au-delà, jusqu'au déclenchement de la « Seconde Intifada » au début de l'automne.

La suite fut moins convaincante. Au printemps 2002, alors qu'Israël, saigné à blanc par les attentats suicide palestiniens, réoccupait la Cisjordanie, il consacra beaucoup de temps à promouvoir la thèse d'un « massacre de civils » perpétré par Tsahal à Djénine, au nord du territoire : affirmant le 10 avril que les Israéliens avaient tué 500 civils palestiniens; faisant état, le 12 avril, de 300 victimes, enfouis dans des fosses communes ; le 15, de « crimes de guerre », sans plus de précisions ; revenant, le 17, au chiffre de 500 morts dans une interview à CNN. Visiblement, Erekat s'oubliait, et laissait le propagandiste qu'il était supplanter, en lui, le négociateur qu'il était censé être. Qui plus est, en s'obstinant dans des accusations fluctuantes et sans fondement.

En 2003, Erekat fit semblant de rompre avec le système Arafat. Il démissionna de ses fonctions de négociateur au mois de mai. Mais accepta de le reprendre au mois de septembre de la même année. En succédant au raïs, fin 2004, Abbas s'empressa de confirmer Erekat à son poste. Le mouvement islamiste Hamas fit de même en 2006, quand il prit le contrôle du gouvernement de l'Autorité palestinienne.

Aujourd'hui, Erekat prépare la conférence d'Annapolis au nom de Mahmoud Abbas et de son nouveau premier ministre, le libéral Salem al-Fayed. Le 13 novembre, il a fait savoir que les Palestiniens ne signeraient aucun accord avec Israël tant que celui-ci se définirait comme un « Etat juif », dans la mesure où « la religion et la politique doivent être séparées ». Pour un représentant de l'Autorité palestinienne, où l'islam est la religion officielle, ce n'est pas trop mal. Pour un négociateur mandaté par une entité membre de la Ligue arabe, dont vingt-et-un membres sur vingt-deux se définissent comme « islamiques », ce n'est pas mal non plus.

Dis-moi quel ambassadeur tu m'envoies, et je te dirai quelle paix tu me proposes. Si Abbas – et al-Fayed – se font représenter par Erekat en 2007, et si celui-ci tient de tels propos, cela signifie quelque chose. Exiger d'Israël qu'il renonce à son identité juive, c'est formuler en fait deux nouvelles revendications, activables dès la signature éventuelle d'un traité de paix :

1. Un Israël qui ne serait plus défini comme « juif » devrait abolir la Loi du Retour, qui permet à tous les Juifs du monde, et même aux non-juifs pouvant établir une ascendance juive partielle, d'y immigrer ou d'y bénéficier d'un asile.
2. Un Israël « déjudaïsé » devrait accéder à toutes les revendications de sa minorité arabe et se transformer en Etat binational judéo-arabe. Les Palestiniens disposeraient ainsi de leur Etat proprement dit, régi par la chariah, et d'un Etat bis, une sorte de second Liban où une laïcité de façade couvrirait une islamisation rampante.

Revendications habiles. La faiblesse idéologique structurelle dont Israël fait preuve face au nationalisme palestinien, depuis la « révolution constitutionnelle » de 1992 – qui a placé la Cour suprême au dessus du parlement - et les accords dit « d'Oslo » de 1993, a favorisé l'émergence d'un formidable mouvement sécessionniste chez tous les Arabes israéliens : en Galilée, à Gaza, dans le Néguev, chez les paysans sunnites, mais aussi chez les Bédouins et même les Druzes, jusqu'ici plutôt fidèles à l'Etat. Près de 20 % de la population israélienne aujourd'hui, 25 % demain. Il n'y a guère que les Arabes chrétiens, à faible démographie et peu à peu instruits par le sort de leurs frères du Liban et de Cisjordanie, pour adopter un profil plus bas dans cette affaire.
Le 14 novembre, les étudiants arabes des universités israéliennes ont célébré le « Jour du keffiyeh » en arborant cette coiffure pour mieux défier leurs professeurs et camarades juifs. Au nom des droits de l'homme, la démocratie israélienne leur garantit 17 % au moins de toutes les admissions universitaires, et leur en accorde en fait plus : de 30 % à Haifa ou près de 25 % à Jérusalem (1).

Un Comité arabe de veille politique, toléré par les autorités israéliennes au nom des droits de l'homme et de la liberté d'expression, chapeaute le mouvement sécessionniste. Le 16 novembre, il votait à l'unanimité une résolution soutenant la revendication palestinienne sur la déjudaïsation de l'Etat.

Le 19 novembre, un professseur arabe israélien refusait d'admettre à ses cours au Collège Sapir, une faculté de science économique et de management, un étudiant réserviste qui s'était présenté en uniforme.

Tsipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères, a fort justement remarqué le 18 novembre, en recevant son homologue français Bernard Kouchner, que la création d'un Etat palestinien en Cisjordanie et à Gaza devait éteindre toute revendication irrédentiste palestinienne ou arabe, tant à propos des frontières d'Israël que de sa politique intérieure. « On ne peut pas gagner sur les deux tableaux », a-t-elle observé.

Le fait est malheureusement que Mahmoud Abbas et même l'honorable Salem al-Fayed montrent, en conservant Erekat à son poste et en encourageant les sécessionnistes arabes israéliens, que c'est exactement leur intention.

© Michel Gurfinkiel, 2007



Note de www.nuitdorient.com

Certains responsables Israéliens font preuve d'une prodigalité "irresponsable".

A l'occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Eliezer ben Yehouda, père de l'hébreu moderne, l'UNESCO l'a honoré comme un des hommes qui ont contribué le plus à la culture mondiale.

Israël a aujourd'hui une académie de la langue hébraïque qui poursuit l'œuvre de E ben Yéhouda, grâce à une subvention d'Etat de 7,5 millions sheqels.

Or le ministre de la culture vient d'obérer cette subvention de 2,5 millions sh. Pourquoi? Pour créer la 23ème Académie de la langue arabe et lui octroyer un budget de fonctionnement de 2,5 million sh !! Cette Académie s'ajoute à toutes celles qui existent dans les pays arabes. Il faut savoir qu'aucun autre pays ne subventionne la langue hébraïque.
Re: ADRA DU JOUR
22 novembre 2007, 01:02
Emile a écrit:
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> J'appelle à nos chers amis anciens de ce site, qui
> est très précieux pour nous.
> Je trouve que faire du collage d’articles de
> journaux est une insulte à notre intelligence

> Chacun de nous sait bien lires les journaux en
> choisissant la langue et le thème qu’il désire
> lire. Certains de nos aimables harissiens étalent
> à longueur du jour des articles qui à mon avis
> nous intéressent peu ......///.....
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"Je trouve que faire du collage d’articles de
> journaux est une insulte à notre intelligence"


entièrement d'accord , je l'ai dénoncé du temps de l'ancien ADRA
( en y mettant moins de formes ) , et j'ai eu droit a un mail d'engueulade grinning smiley
Re: ADRA DU JOUR
24 novembre 2007, 22:27
LES STRATEGIES DE L’AMERIQUE POUR LA VICTOIRE ET LA DEFAITE

Par Caroline Glick,

The Jerusalem Post, 13 Novembre 2007

Traduit par Stéphane Teicher pour www.nuitdorient.com

La guerre d’Irak est presque terminée. Et les Américains ont presque gagné. Leurs ennemis sont en fuite. Les forces d’Al-Qaeda ont perdu ou sont sur le point de perdre leurs bases d’opérations. Le nombre de leurs combattants tués ou capturés ne cesse d’augmenter. Les citoyens Sunnites d’Irak qui, il y a encore peu de temps refusaient de participer au régime post Saddam, rejoignent l’armée et les groupes de vigilance citoyenne par milliers.

Les sheikhs locaux de Bagdad, suivant l’exemple des précédents sheikhs Sunnites de la province d’Anbar, ordonnent à leur population de combattre avec les Américains contre al-Qaeda. De leur côté, les milices Shiites savent qu’elles seront les prochaines à être défaites. De ce fait, Moqtada al-Sadr a ordonné à ses milices Shiites de cesser leurs attaques.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le mois dernier, près de 46,000 réfugiés Irakiens sont retournés chez eux. Depuis Mai, le nombre de victimes civiles a diminué de 75%. Les victimes militaires US ont également diminué soudainement, après une montée du taux de mortalité, consécutive aux durs combats des derniers mois. Les banlieues de Baghdad qui ne fonctionnaient plus sous le règne de la terreur d’al-Qaeda reprennent vie. Les affaires reprennent. Les gens reconstruisent leurs maisons. Même les églises rouvrent leurs portes. Voilà à quoi ressemble la victoire.

Et pourtant, les promesses de Baghdad sont un simple rayon de lumière dans le champ par ailleurs bien sombre des échecs de la politique américaine. Au moment où le Président George W. Bush se prépare à entamer la dernière année de son mandat, l’Amérique se trouve à un niveau bien bas sur le plan international.

Les forces du jihad, tout en étant défaites en Irak, se dressent partout ailleurs. Le prix du pétrole s’envole vers un niveau qu’on pensait inconcevable de 100 $ le baril. De nouvelles mosquées jihadistes s’ouvrent tous les jours dans le monde. Le Pakisatan est un désastre. L’Iran se rapproche de la bombe.

Pour comprendre les multiples aspects des échecs de l’Amérique, il n’est pas inutile de commencer par examiner en quoi l’Irak est différent. Parce que la stratégie fructueuse des Américains en Irak n’est pas seulement différente de ce qui l’a précédée dans ce pays. Elle est aussi différente de la stratégie américaine qui échoue partout ailleurs. La nouvelle stratégie en Irak est fondée sur une affirmation assez simple: le but de l'Amérique en Irak est de battre ses ennemis, et pour battre ses ennemis, les Américains doivent s’attaquer à eux pour vaincre. C’est une stratégie de bon sens.

Malheureusement, le bon sens semble être la notion la plus rare dans les cercles américains de politique étrangère. En dehors de l’Irak, et encore récemment en Irak, les Etats-Unis ont fondé leur politique sur l’idée qu’ils peuvent faire plier leurs adversaires à leur volonté, en se montrant d’un côté menaçants à leur égard, et de l’autre côté, en essayant de les calmer dans la mesure du possible. Et c’est là le cœur de l’échec.

Dans l'affaire Irakienne, il était évident pour les stratèges américains que des trois états - Irak, Iran et Corée du Nord - que Bush désignait comme membres de "l’Axe du Mal", l’Irak était le moins dangereux. Il soutenait moins que l’Iran le terrorisme. Ses programmes d’armes de destruction massive étaient moins développés que ceux de l’Iran et de la Corée du Nord.

De ce fait, certaines voix s’élevèrent – notamment en Israël – pour suggérer que puisque les US n’étaient pas intéressés à s’attaquer à plus d’un pays en plus de l’Afghanistan, mieux valait qu’ils dirigent leurs feux sur l’Iran plutôt que sur l’Irak. Mais pour des raisons qui leur sont propres - notamment l’échec des sanctions de l’ONU contre le régime Irakien, le fait que seul l’Irak était sous l’autorité du Conseil de Sécurité, et la faiblesse relative de l’Irak – les Américains choisirent de poursuivre Saddam (1).

Ils pensaient que l’invasion à elle seule renforcerait la capacité de dissuasion américaine et agirait donc à l’avantage des Américains pour traiter de l’Iran et de la Corée du Nord. Nous voyons donc bien ici que la décision d’envahir l’Irak était en partie fondée sur une confiance constante des Etats-Unis en une stratégie de menace et non de confrontation avec l’Iran et la Corée du Nord. Si cela n’avait pas été le cas, l’Irak aurait probablement été mis de côté.

Au début, la stratégie américaine rencontra un succès étonnant. L’Iran, la Corée du Nord, la Syrie et en fait tout le monde Arabe furent terrifiés par l’assaut victorieux des Américains sur Saddam. Malheureusement, au lieu de capitaliser sur cette dynamique, les Américains ont fait tout leur possible pour assurer à ces états qu’ils n’avaient aucune raison de craindre de subir le même sort. Au lieu de maintenir l’offensive – en scellant les frontières de l’Irak et en allant ensuite à la poursuite des bases d’insurgés en Iran et en Syrie - les Américains se sont mis sur la défensive. En agissant ainsi, ils ont permis à l’Iran, à la Syrie et à l’Arabie Saoudite de soutenir et de diriger l’insurrection. Le résultat de cet étalage de faiblesse des Américains fut que la leçon tirée par leurs ennemis de la campagne Irakienne était que pour dissuader les Américains, ils devaient intensifier leur soutien au terrorisme et à leurs programmes d’armes de destruction massive.

Après que la dissuasion eut échoué, les Américains ont opté pour un mélange d’apaisement et de menaces, sans date limite. Les tests nucléaires et les missiles balistiques de la Corée du Nord, la guerre du Liban, la prise de Gaza par le Hamas, et l’intensification du programme nucléaire Iranien, sont tous intervenus l’an dernier, et sont le résultat de l’échec de ce modèle de politique étrangère américaine. Cette politique est partie intégrante de l’attitude générale des Etats-Unis face à leurs adversaires. Et cette attitude est malheureusement fondée sur une vision colossalement gonflée des capacités de dissuasion de l’Amérique et sur l’incapacité de Washington à définir une politique adaptée à ses intérêts et à ses buts.

Aujourd’hui, l’exemple le plus frappant de cette situation est le Pakistan. L’Amérique y a deux objectifs prioritaires.

Premièrement, elle cherche à éviter que les armes et les technologies nucléaires du Pakistan prolifèrent ou tombent entre les mains des jihadistes.

Deuxièmement, elle cherche à battre al-Qaeda et les Talibans.

Après le 11 Septembre, les Américains ont donné au dictateur militaire du Pakistan un choix: les aider à battre les Talibans et al-Qaeda, ou perdre le pouvoir. C’était un bon début, mais ensuite les Américains ont commencé à s’éloigner de leurs priorités. Après que le Général Pervez Mousharraf eut accepté l’ultimatum de Washington, les Américains ont mis tous leurs oeufs dans ce panier. Et ils ont ainsi perdu la possibilité de le dissuader et d’influencer sa conduite. Assuré du soutien inconditionnel des Américains, Musharraf a joué un double jeu. Il a aidé les Etats-Unis en Afghanistan et a ensuite laissé les Talibans et al-Qaeda s’échapper et reconstruire leurs bases au Pakistan.

Mousharraf n’a pas non plus réussi à être prévoyant sur les questions nucléaires. Il a empêché les enquêteurs Américains d’interroger le proliférateur nucléaire en chef, A.Q. Khan, et leur a donc refusé des renseignements essentiels sur les programmes nucléaires d’autres pays, soutenus par le Pakistan. Et pourtant, ayant établi leur politique sur l’hypothèse que Mousharraf était irremplaçable, les Américains prétendirent que rien n’allait mal.

Et les voila maintenant confrontés à une situation désastreuse. D’un côté, grâce à l’hospitalité de Mousharraf, al-Qaeda et les Talibans contrôlent de larges zones du Pakistan et ont déclaré le jihad contre leur hôte, mettant ainsi l’arsenal nucléaire du Pakistan en grand danger. En même temps, ils se servent de leurs bases Pakistanaises pour intensifier leur insurrection en Afghanistan. De l’autre côté, fidèle à sa politique constante depuis qu’il a pris le pouvoir en 1998, Mousharraf continue à ne pas prendre au sérieux la menace des Talibans et d’al-Qaeda. Le but de sa récente promulgation de la loi martiale et de la suspension de la constitution du Pakistan n’était pas de lui permettre de mieux combattre les jihadistes. C’était de briser son opposition libérale, dont les membres demandent la démocratie et la fin du régime militaire.

Et au milieu de tout cela, les Américains se trouvent dépourvus de moyens de pression sur le toujours irremplaçable Mousharraf.

Une situation similaire existe en Arabie Saoudite. Là aussi, les Américains ont gaspillé l’influence qu’ils avaient gagnée après les attentats du 11 Septembre, en apportant un soutien inconditionnel à la famille royale Saoudienne.

Les Saoudiens ont tout de suite compris que le meilleur moyen de s’assurer un soutien continu des Américains était de développer leur soutien au terrorisme et le financement de mosquées pro-jihad, tout en augmentant le prix du pétrole. Comme au Pakistan, plus la situation empirait, plus les Américains les soutenaient.

Et puis bien sûr, il y a les Palestiniens. Nous avons ici un double échec de la politique Américaine. Tout d’abord, elle a détruit toute dissuasion à l’égard du monde Arabe.

Pour détourner l’attention des Américains de leur soutien au terrorisme jihadiste, les leaders du monde Arabe ont cherché à les convaincre que le seul moyen de mettre fin à leur soutien au terrorisme et au jihad était de résoudre le conflit Palestinien avec Israël.

Au lieu de s’arrêter à la question de la validité de l’étrange assertion des Arabes, les Américains les ont crus. Avec le temps, cette conviction les a amenés à négliger leurs objectifs actuels :

- mettre fin au soutien du monde Arabe au terrorisme,

- empêcher la prolifération des armes de destruction massive,

- et maintenir les prix du pétrole autour de 30 $ le baril,

au profit d’un sujet secondaire et sans rapport.

Ceci mis à part, il faut noter que c’est largement à cause du renforcement des forces jihadistes dans le monde Arabe qu’il n’y a pas de possibilité de parvenir à la paix entre Israël et Palestiniens. Au lieu de comprendre cela, les Américains ont laissé les Arabes les envoyer faire une chasse au gibier qui ne finira jamais.

Le seul fait que cette semaine, la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice ait pensé qu’il était plus important d’aller en Israël pour la neuvième fois de l’année que de s’occuper de la crise du Pakistan montre clairement à quel point les Américains ont "internalisé" cette fiction Arabe.

Et puis, il y a les Palestiniens eux-mêmes. Comme Bush l’a annoncé en 2002, le principal objectif des USA en ce qui concerne les Palestiniens est de les forcer à s’arrêter de s’engager dans le terrorisme et le jihad. Toute autre politique Américaine vis-à-vis des Palestiniens devait être conditionnée à la réalisation de cet objectif.

Et pourtant, comme au Pakistan, avec le temps, les Américains ont négligé cet objectif au profit d’un autre, plus facile – soutenir Mahmoud Abbas et le Fatah. Pour renforcer Abbas et le Fatah, les Américains ont mis de côté leur objectif de mettre fin au terrorisme Palestinien. Le résultat est qu’aujourd’hui, ils n’ont aucun moyen de pression sur Abbas. Comme avec Mousharraf au Pakistan, renforcer Abbas est la seule politique des Américains vis-à-vis des Palestiniens, et de plus en plus, vis-à-vis d’Israël. Et comme au Pakistan, la réalité menaçante sur le terrain est une conséquence du fait que leur politique ignore les objectifs d’actualité.

Deux conclusions peuvent être tirées du contraste entre la victoire de l’Amérique en Irak et ses échecs dans tant d’autres zones.

Premièrement, le seul moyen de vaincre nos ennemis est de les combattre effectivement.

Et deuxièmement, fonder sa politique en prétendant dissuader des leaders qui ne sont pas dissuadés, est une recette vouée à l’échec.

Tant que les Américains n’accepteront pas ces leçons, mis à part l’Irak, l’environnement international deviendra encore plus menaçant.


AMERICA'S STRATEGIES FOR VICTORY AND DEFEAT

By Caroline Glick,

The Jerusalem Post, 13 November 2007

The Battle of Iraq is nearly over. And the Americans have nearly won. Their enemies are on the run. Al-Qaida forces have lost or are losing their bases of operations. Its fighters are being killed and captured in ever increasing numbers. Iraq's Sunni citizens, who, until recently, refused to take any part in the post-Saddam regime, are joining the army and citizens' watch groups by the thousands.

Local sheikhs in Baghdad, following the example set earlier by Sunni sheikhs in Anbar province, are ordering their people to fight with the Americans against al-Qaida. For their part, the Shi'ite militias know that they are next in line for defeat. As a result, Muqtada al-Sadr ordered his Shi'ite militiamen to cease their attacks.

The numbers speak for themselves. Over the past month, some 46,000 Iraqi refugees returned home. Since May, the number of civilian casualties has decreased by 75 percent. US military casualties have also dropped precipitously after the death rate rose in recent months of hard fighting. Neighborhoods in Baghdad that had ceased to function under al-Qaida's reign of terror have come back to life.

Businesses are reopening. People are rebuilding their homes. Even churches are reopening their doors. This is what victory looks like.

Yet the promise of Baghdad is a lone ray of light in an otherwise darkened field of failed US policies. As President George W. Bush prepares to enter his last year in office, America's international standing is at a low point.

The forces of jihad, while being defeated in Iraq, are rising everywhere else. The price of oil races toward the once inconceivable price of $100 a barrel. New jihadist mosques open daily throughout the world. Pakistan is a disaster. Iran is closing in on the bomb.

To understand America's manifold failures, it makes sense to begin with a look at why Iraq is different. For the new, successful American strategy in Iraq is not only different from what preceded it there. It is also different from the US strategy that is failing everywhere else.

The new American strategy in Iraq is based on a fairly simple assumption: The US goal in Iraq is to defeat its enemies, and to defeat its enemies the US must target them with the aim of defeating them. This is a strategy based on common sense.

Unfortunately, common sense seems to be the rarest of commodities in US foreign policy circles today. Outside of Iraq, and until recently in Iraq as well, the US has based its policies on the notion that it can bend its adversaries to its will by on the one hand signalling them in a threatening way, and on the other hand by trying to appease them where possible. And this is the heart of the failure.

In the lead-up to Iraq, it was clear to US strategic planners that of the three states - Iraq, Iran and North Korea - that Bush labeled as members of the "Axis of Evil," Iraq was the least dangerous. It sponsored terror less than Iran. Its weapons of mass destruction programs were less developed that those of Iran and North Korea.

As a result, there were some voices - particularly in Israel - which suggested that given that the US was uninterested in targeting more than one country in addition to Afghanistan, the US should direct its fire at Iran rather than Iraq. But for their own reasons - among them the collapse of the UN sanctions regime on Iraq, the fact that Iraq alone was under UN Security Council authority, and Iraq's relative weakness - the Americans chose to go after Saddam.

They assumed that the invasion itself would strengthen America's deterrent capability and so work to America's advantage in its dealings with Iran and North Korea. Here, then, we see that the decision to invade Iraq was based in part on a continued American reliance on a strategy of signaling rather than confronting Iran and North Korea. If this hadn't been the case, Iraq probably would have been cast to the side.

Initially, the American strategy met with stunning success. Iran, North Korea, Syria and indeed the Arab world as a whole were terrified by the victorious American assault on Saddam. Unfortunately, rather than build on their momentum, the Americans did everything they could to assure these states that they had no reason to worry that a similar fate would befall them. Rather than maintain the offensive - by sealing Iraq's borders and then going after insurgents' bases in Iran and Syria - the US went on the defensive. And so it allowed Iran, Syria and Saudi Arabia to support and direct the insurgency. As a result of America's show of weakness, the lesson that its enemies took from its campaign in Iraq was that to deter the Americans, they should intensify their support for terror and their weapons of mass destruction programs.

Once deterrence collapsed, the Americans chose a mix of appeasement and threats that had no expiration date. Last year's North Korean intercontinental ballistic missile and nuclear tests, the war in Lebanon, the Hamas takeover of Gaza and Iran's intensification of its nuclear program are all the result of the failure of this model of US foreign policy making.

These policies are of a piece with the US's general posture toward its adversaries. And that posture is unfortunately based on a hugely inflated view of America's deterrent capabilities and Washington's failure to craft policies that are suited to its interests and goals.

Today, the most glaring example of this state of affairs is Pakistan. America has two primary goals there.

First, it seeks to prevent Pakistan's nuclear weapons and technologies from proliferating or falling under the control of jihadists.

Second, it seeks to defeat al-Qaida and the Taliban.

After September 11, the Americans gave Pakistan's military dictator a choice: he could help them defeat the Taliban and al-Qaida in Afghanistan or he could lose power. That was a good start, but then the Americans began losing track of their priorities. After Gen. Pervez Musharraf agreed to Washington's ultimatum, the Americans put all their eggs in his basket. And they thereby lost their ability to deter him and so influence his behavior. Certain of unconditional American backing, Musharraf played a double game. He helped the US in Afghanistan and then allowed the Taliban and al-Qaida to escape and re-base in Pakistan.

Musharraf also failed to be forthcoming on nuclear issues. He barred American investigators from interrogating Pakistan's chief nuclear proliferator, A.Q. Khan, and so denied them key intelligence on other countries' Pakistani-supported nuclear programs. Yet having based their Pakistan policy on their assumption that Musharraf was irreplaceable, the Americans pretended nothing was wrong.

And now they are confronted with a disastrous situation. On the one hand, thanks to Musharraf's hospitality, al-Qaida and the Taliban control large swathes of Pakistan and have declared jihad against their host, thus placing Pakistan's nuclear arsenals in greater danger. At the same time, they use their Pakistani bases to intensify their insurgency in Afghanistan.

On the other hand, as has been his consistent policy since seizing power in 1998, Musharraf continues to ignore the seriousness of the Taliban-al Qaida threat. The purpose of his recent declaration of martial law and suspension of the Pakistani constitution was not to enable him to better fight the jihadists. It was to break his liberal political opposition whose members demand democracy and an end to his military rule.

And in the midst of this, the Americans find themselves with no leverage over the still irreplaceable Musharraf.

A similar situation exists in Saudi Arabia. There, too, the US squandered the leverage it gained after the September 11 attacks by giving unconditional support to the Saudi royal family.

The Saudis immediately understood that the best way to ensure continued American support was to extend their support for terrorism and funding of radical, pro-jihad mosques while raising the price of oil. As in Pakistan, the worse the situation

became, the more the Americans supported them.

And then of course there are the Palestinians. Here American policy has been a double failure. First of all, it has destroyed American deterrence toward the Arab world.

To divert American attention away from their support for jihadist terrorism, the leaders of the Arab world sought to convince the Americans that the only way to end their support for terror and jihad was by resolving the Palestinian conflict with Israel.

Rather than stop to question the validity of the Arabs' strange assertion, the Americans believed them. Over time, this belief led them to neglect their actual goals - ending the Arab world's support for terror; preventing the proliferation of weapons of mass destruction; and maintaining oil prices at around $30 a barrel - in favor of a secondary and unrelated issue.

Aside from that, it bears noting that it is largely because of the strengthening of jihadist forces in the Arab world that there is no possibility of achieving peace between Israel and the Palestinians. Rather than understand this, the Americans have allowed the Arabs to send them on a wild goose chase that will never end.

The very fact that this week US Secretary of State Condoleezza Rice thought that it was more important to come to Israel for the ninth time this year than to deal with the crisis in Pakistan shows clearly just how deeply the Americans have internalized this Arab fiction.

Then there are the Palestinians themselves. As Bush announced in 2002, the US's main goal regarding the Palestinians is to force them to stop engaging in terror and jihad. All other American policies regarding the Palestinians were supposed to be conditioned on the accomplishment of this goal. Yet as in Pakistan, over time the Americans neglected this goal in favor of an easier one - supporting Mahmoud Abbas and Fatah. To strengthen Abbas and Fatah, the Americans have cast aside their goal of ending Palestinian terror. As a result, today they have no leverage over Abbas. As with Musharraf in Pakistan, strengthening Abbas is the only policy the Americans

have toward the Palestinians, and increasingly, toward Israel. And as in Pakistan, the threatening reality on the ground is a consequence of the fact that their policy ignores their actual goals.

Two conclusions can be drawn from contrasting America's victory in Iraq with its failures in so many other theaters.

First, the only way to successfully fight your enemies is to actually fight them. And second, basing policies on pretending to deter leaders who are not deterred is a recipe for failure.

Until the Americans accept these lessons, Iraq aside, the international environment will grow ever more threatening.
Re: ADRA DU JOUR
26 novembre 2007, 08:43
Quand on a des amis (info # 012411/7) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

A l’heure de clôturer ce cycle de conférences européen, je pense à tous ces authentiques amis de la Mena, dans chacune des villes traversées, qui nous ont accueillis à cœur ouvert et donné l’impression sans pareille que nous sommes partout chez nous. A mon tour de les emmener précieusement dans mon bagage, de leur dire qu’ils participent largement à nous procurer la force nécessaire à livrer notre combat perpétuel pour la sauvegarde de la mission sacrée des journalistes. Il ne fatigue jamais, celui qui sent autant de chaleur et d’intelligence autour de lui. Son encre ne sèche jamais, à celui qui sait que ses articles, ses enquêtes et ses analyses sont attendus par autant d’esprits curieux et affamés de connaissance, d’information libre, variée et indépendante.

Je n’oublie pas, - comment le pourrais-je ? -, ces gens qui, partout, nous ont abordés, pour nous glisser un message à l’oreille, ou uniquement nous serrer la main. Ces centaines d’yeux qui nous obligent, ces centaines de regards qui nous ont approchés, pour nous dire, le plus souvent, "merci" ou "merci d’exister", ou encore "merci pour votre travail". Pas question, impossible de décevoir la chaleur de leur poignée de main, ni la confiance de leur appel à la persévérance.

A Bruxelles, un homme de radio m’a dit que nos textes étaient "didactiques", qu’ils aidaient non seulement à comprendre une situation, mais encore à l’expliquer à d’autres. Au palais de justice de Paris, deux femmes m’ont assailli pour me demander de transmettre aux autres journalistes de l’agence que nous leur avions rendu la confiance en elles et l’envie de lire la presse. Même message à Colmar et à Bordeaux, avec le motif dominant de la crédibilité retrouvée dans la chose lue, la considération pour le travail au fond – par contraste avec les articles superficiels et partisans -, et le rétablissement du rapport de loyauté et de respect entre l’informateur et la personne qui s’informe.

Beaucoup de professions libérales parmi le public naturel de la Ména, avec un engouement particulier et difficile à expliquer des cardiologues, dans toute la francophonie. Des avocats, en nombre, des confrères journalistes, des enseignants du supérieur, des députés, entre autres hommes politiques, et une foule de gens sans grade, mais non sans jugeote, qui sait exactement ce qu’elle attend de nous, et les manipulations, qu’elle ne veut plus voir dans les media.

Parmi les milliers de personnes que j’ai croisées cet automne, à peine un ou deux excentriques, tel cet "autre" franco-israélien, qui s’adressa au public de la Mena à Bordeaux, pour lui dire qu’il trouvait légitime que l’Iran se dotât de l’arme atomique ; il ne précisa pas s’il lui semblait également normal que l’Iran lui promette de le rayer de la carte du monde, à l’instar d’un gnome moustachu durant les années trente. Simple inattention, probablement ! Le même "nouvel historien", de juger excessif notre engagement à démontrer la vérité, à savoir que quinze militaires de son pays n’avaient pas tiré, quarante-cinq minutes durant, sur un enfant, noyé dans une foule de centaines d’adultes, de sang froid et avec l’intention achevée de le tuer. Cet adepte probable de Pappé, de Morin, de Vidal, de Cypel, de Chirac, de Villepin, de Haas, de Gidon Lévy et de Shamir affirma ne pas comprendre en quoi cette accusation sortait du moule des accusations de meurtres rituels juifs, propagées par la police secrète tsariste. Nous, nous comprenons, pour la déveine de Charles Enderlin et de France 2.

Mais j’allais revenir à la politique, alors que ce n’est pas le thème de mon papier de ce jour. Son thème : les gens et nos amis, et la face éclairée de la lune. Comme dimanche dernier, lorsque Nicolas Burgy, ce vieux complice, journaliste multi-talents de la Télévision Suisse Romande, me fit tant l’éloge d’un bistro où il avait fait pitance le même midi, qu’il alluma en moi une curiosité urgente.

Si bien que, le dimanche soir, accompagné d’un autre complice, Jean-Michel Carrat, grand professionnel du théâtre genevois, je me présentai à la porte du Caveau des Dix Vins, dans le bourg d’Hermance, situé sur la rive sud du Lac Léman, à quelques kilomètres de la cité de Calvin. Pour s’y rendre, rien de plus simple, il suffit d’emprunter la route du bord du lac en direction de Thonon. Les Dix Vins, c’est le dernier restaurant avant la frontière française, à une centaine de mètres d’icelle environ.

Manque de chance, la porte est close, les chaises sont retournées sur toutes les tables sauf une. Autour de cet objet d’exception, Jean-Claude Piuz, sa femme et leur fille Elodie-Ambre ont l’air de se régaler de ce qu’ils consomment. Fermé du dimanche soir au mercredi, c’est trop bête. Piuz se lève et entrouvre la porte pour s’excuser de manger devant nos estomacs affamés. De derrière son épaule, on entend Elodie dire à sa mère "tu vas voir qu’il va le faire", et la mère, une psy canadienne exilée à Hermance, qui répond "évidemment qu’il va le faire".

Vous connaissez beaucoup d’aubergistes qui vous accueillent lorsque leur resto est fermé, vous ? Jean-Claude rit, nous aussi, on ne va plus cesser jusqu’à tard dans la nuit, comme si nous venions rendre visite à des compagnons que nous connaissons depuis toujours.

D’abord la surprise, nous sommes tombés sur des humanoïdes genevois exceptionnels, que nous croyions d’ailleurs disparus : les Piuz, dans l’univers hyper-internationaliste, mercantiliste et banquier qui prévaut dans la région du bout du lac sont des perles rares. Eux sont viticulteurs, restaurateurs et s’affichent fièrement agriculteurs. De plus, Jean-Claude est œnologue, tout ce que l’on boit au Dix Vins est d’ailleurs le résultat de ses récoltes : dix mille bouteilles par année, dix cépages ou aligots différents, qui donnent son nom à la place.

Trois jours après être allé déguster le Gewurzt 2006 dans la grotte de Maître Gérard Schueller, à Husseren-les-Châteaux, près Colmar, me voici à goûter au Gewurztraminer hermançois de Jean-Claude Piuz. Je suis aux anges, dans l’un de mes éléments favoris. J’hume, je le respire : bel arome, superbe typicité, assez rare, hors de son terroir naturel alsaco-sarrois.

Elodie intervient, on est là depuis à peine une demi-heure et on se retrouve à se tutoyer : "en 2005, la grêle a pratiquement détruit toute la récolte, mon père a sauvé tout ce qui restait et l’a pressé ensemble, il en a fait un vin". Jean-Claude tient déjà devant nous l’étrange breuvage composé de Merlot, Gamay, Goron, Gewurzt, Aligoté etc. qu’il a rempli dans des bouteilles d’un litre, fermées par une capsule. Glou-glou-glou… goût étrange, bataille de toutes les saveurs et mêlée indescriptible, introduction Piuz. Jean-claude a intitulé cela "Le vin de la grêle", pas un vin à boire à table mais une expérience papillaire unique, moment d’étonnement.

On mange. La salade n’a fait que traverser la route jusqu’aux assiettes, elle croque. Tout vient de l’exploitation, tout est fait avec amour, précision, recherche de la sapidité authentique. C’est simple et c’est bon, et ça détonne dru dans le paysage de la cuisine genevoise, généralement fort chère, fort snobe et fort quelconque.

On n’a pas bu la soupe de courge, Burgy l’avait finie à midi, mais son fumet trônait encore dans la salle. Terrine de chevreuil et terrine de sanglier : petites merveilles. On poursuit avec une fondue bourguignonne : rustique, certes, mais de la très bonne viande, et, surtout, chacune des sauces d’accompagnement a vraiment du goût et de la particularité. L’échalote, parfaitement hachée, possède vraiment le goût de l’échalote, qui semble revenir de loin, idem pour l’ail, les oignons etc. On redécouvre. On arrose avec le rouge préféré du patron, les "Trois G", qui descend, ma foi, fort droit.

Desserts magnifiques. En semaine, les Piuz proposent un plat du jour à 18 francs suisses ou 11 euros : les fous ! Jean-Claude avoue ne pas gagner sur ces menus qu’il appelle sa "carte de visite". On n’est pas dans une pompe à fric, c’est évident, mais chez des artistes. Elodie, Mademoiselle Piuz, m’impressionne ; elle nous parle du choix qu’elle a fait : pendant que ses copines d’école allaient griller chaque samedi 350 euros en fringues dans les magasins, elle préférait marcher dans la boue, "profiter de la nature", pour citer précisément son verbe. Je dis à Jean-Luc qu’il a de la chance d’avoir une fille comme Elodie, "qui sait ce qu’elle se veut et qui a choisi de le suivre".

Elodie répond du tac au tac que les voies de son père sont impénétrables, qu’il est inattendu et pas "suivable". Qu’il faut juste lui faire confiance et pas se poser trop de questions, "alors c’est cool".

Jean-Claude est aussi un baroudeur inspiré. Il rêve de faire un long voyage en voilier ; il s’entraîne régulièrement sur le lac, distant de cinq cents mètres. Il est déjà parti au pôle voir les aurores boréales. Une autre fois, il s’est rendu au cœur de l’Afrique, afin de vérifier que les femmes Peuhles étaient réellement les plus belles du monde. Moi, je maintiens que ce sont les Tutsies et les Juives du Yémen, comme le croyait également Joseph Kessel.

Peu importe, les fenêtres des Piuz ont la vue sur le monde, et ça sent bon chez eux, ça donne envie de s’attarder. Tout ici résulte de choix et de l’envie de faire partager ses passions et ses connaissances. C’est juste une autre forme de Mena.

Jean-Claude était Maître aux échecs et il était à deux doigts de passer Grand-Maître ; il a abandonné parce que ça commençait à lui monter à la tête.

Yalla, il faut qu’on s’arrache. Nous laissons derrière nous de nouveaux amis, belle façon de ponctuer une nouvelle tournée en Europe. Décidément les gens et la terre sont beaux lorsque l’on prend la peine de les regarder.


Notes :

Le Caveau des Dix Vins, famille Piuz, 521, route d’Hermance à Hermance, canton de Genève. Tél. (+41) 022 751 34 90
Re: NOUVELLES EMEUTES A PARIS - Villiers-Le-Bel
27 novembre 2007, 12:13
Re: ADRA DU JOUR
28 novembre 2007, 13:16
POUR LA MENA....

VOIX JUIVES DU YEMEN...


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