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ADRA DU JOUR

Envoyé par jero 
Re: ADRA DU JOUR
05 mai 2008, 02:12
Israël entre croissance et inégalités

Par Nina Levy-Strauss pour Guysen International News

Jeudi 1 mai 2008 à 18:19

Selon un rapport publié par le centre Adva sur l’Egalité et la Justice sociale, les inégalités auraient considérablement augmenté en Israël ces dix dernières années. Un bilan plutôt négatif qui contraste avec la diminution conséquente du taux de chômage dans le pays.

"Le revenu national des employés s’est réduit ces deux dernières décennies, et ce que les travailleurs ont perdu, les employeurs l’ont gagné", rapporte un des auteurs du rapport, faisant aux grandes différences de salaires enregistrées en Israël.

Ainsi, le revenu horaire des employés n’a augmenté que de 0.20 shekels entre 2003 et 2006 mais le salaire annuel moyen d’un directeur d’entreprise a augmenté de 500000 shekels au cours de la même période.

Si les salaires les plus hauts atteignent en moyenne 32000 shekels, les plus bas s’élèvent à 3515 shekels. Les disparités touchent par ailleurs particulièrement les femmes.

Ces dernières se font en effet très rares dans la catégorie 'gros salaires'. Ainsi, si 1,7 % des employés masculins y sont représentés, ont ne compte que 0,2 % de femmes.

Des inégalités que l’on retrouve également entre Arabes et Juifs. Tandis que 1,1 % des Juifs sont au sommet de la pyramide des salaires, seuls 0,1 % des Arabes s’y trouvent.

Au sein même de la population juive, les salaires différents, au profit des ashkénazes. 2,6 % d’entre eux auraient de très bons salaires, contre 0,7 pour les Juifs séfarades.

Cependant, tout n’est pas négatif dans le bilan dressé par le centre Adva. Parmi les bonnes nouvelles figure notamment la diminution conséquente du chômage au cours de ces dernières années.

Plus de 100000 employés ont ainsi trouvé un travail en 2007. Et dans 70 % des cas, il s’agit d’un plein-temps.

Autre nouvelle encourageante : les travailleurs à temps partiel ont diminué de 10 % comparés à 2001. Malheureusement, aucune amélioration n’a été enregistrée au niveau des chômeurs de longue date qui sont de plus en plus nombreux.

En 2007, 40 % des personnes au chômage cherchaient du travail depuis plus de 6 mois. A noter enfin que le ministre des Finances, Roni Bar-On envisagerait de réduire certaines taxes dans les mois à venir.

La TVA pourrait donc baisser de 0,5 à 15 %, ce qui provoquerait une perte de 1,5 milliard de shekels pour le gouvernement mais un petit bonus dans le porte-monnaie des consommateurs.

[1 euro = 5,3 shekels]
Re: ADRA DU JOUR
07 mai 2008, 22:48
La Nakba des losers (info # 010705/8) [Analyse]

Par Sami El Soudi © Metula News Agency

En cette veille de l’anniversaire de l’Etat d’Israël, je suis, comme chaque année, divisé entre deux sentiments : l’amertume d’avoir perdu ma terre et l’amertume d’être incapable de constituer un Etat. Dans mon esprit, ces deux sensations demeurent distinctes, et mon ressentiment s’adresse plus à moi-même et aux dirigeants de la cause palestinienne qu’aux Juifs.

Certes, il y eut la première guerre, celle que mes camarades israéliens de la Ména appellent la Guerre d’Indépendance, et que nous nommons la Nakba, le désastre. D’un point de vue historique, il est clair que les Juifs se sont emparés de plusieurs villes cent pour cent arabes, telles Haïfa, Jaffa, ou encore Beer Sheva. Paradoxalement, leur enracinement historique était plus dense à Gaza et Hébron que dans ces villes devenues israéliennes.

Ces conquêtes ont-elles donné lieu à des massacres, comme des historiens arabes et plusieurs néo-sionistes l’affirment ? Difficile de trancher. Il y eut des morts, assurément, mais des deux côtés, les Juifs perdant un centième de leur population lors de ce conflit. Est-ce que la Haganah a perpétré des assassinats de sang froid contre des civils sans armes ? Selon des anciens de Galilée, que je juge dignes de foi, les combattants juifs auraient effectivement abattu quelques hommes désarmés, à l’issue d’affrontements. Combien ? Quelques dizaines tout au plus, ce qui nous laisse loin de la présentation propagandiste de la Haganah sous les traits d’une seconde Waffen SS.

Ceci dit, les crimes de guerre demeurent des crimes de guerre, et ils ont été perpétrés des deux côtés, avec une férocité que je qualifierai toutefois de relativement retenue. A ce propos, il est peut-être utile de mentionner que le différend israélo-arabe, depuis ses origines durant le dernier tiers du 19ème siècle, n’a pas fait plus de 80 000 morts, civils et militaires de tous les belligérants et de tous les conflits confondus. Dans ce chiffre, environ 22 500 des victimes étaient juives ou israéliennes, ce qui met un peu de plomb dans l’aile des statisticiens instrumentalistes de l’agence de presse française AFP. Proportionnellement, n’en déplaise à ces messieurs, Israël a payé sa part de la tragédie.

Quant à savoir si les miliciens hébreux de la Nakba ont pratiqué des massacres à proprement parler, je crois qu’il faille honnêtement répondre à cette interrogation par la négative. Il y eut bien des massacres réciproques, comme à Deïr Yassin et au Goush Etzion, mais ils furent limités dans l’espace et le temps, réalisés par des extrémistes des deux bords ou des irréguliers excités par l’odeur du sang. Ils ne furent en aucun cas symptomatiques de ce conflit.

Ce qui le fut, en revanche, c’est la volonté de la direction du pré-Etat d’Israël de pousser mes frères et mes parents hors des frontières de la Palestine mandataire. Il est historiquement certain, qu’en plusieurs endroits, les miliciens hébreux ont incité les habitants à délaisser leurs maisons. Ces incitations ont été à la fois verbales et l’objet d’actes d’intimidation, dont les quelques exécutions sommaires, que j’ai évoquées précédemment, ont constitué les manifestations les plus violentes. Des dizaines de villages arabes ont été ainsi réduits à l’état de ruines.

Mais la direction du Foyer national juif, à la tête duquel officiait David Ben Gourion, et ses hommes armés, n’ont pas été les seuls à inciter les Arabes à quitter leurs villages et leurs quartiers. Il est également historiquement avéré que les Etats arabes, ainsi que des organisations panarabes, ont invité les populations à trouver un refuge temporaire dans les pays limitrophes "pendant que les armées régulières d’Egypte, de Transjordanie, de Syrie et du Liban écraseraient militairement l’entité sioniste à peine formée".

Les entités arabes dont je fais état ne se sont pas contentées de la parole : à diverses reprises, comme à Haïfa et dans les villages côtiers, elles ont envoyé des bateaux afin de recueillir les Palestiniens et les amener dans des lieux de refuge, principalement au Liban. Dans plusieurs cas, des villageois, constitués en milices d’autodéfense, se sont heurtés aux ordres arabes d’évacuation. Dans certains villages, une partie de la population est montée dans les navires, alors qu’une autre est demeurée sur place pour combattre les Juifs. Fréquemment, les milices constituées s’en furent acquérir des armes en les payant de leur poche.

Aujourd’hui, dans les deux camps, on amplifie naturellement les faits qui renforcent les ethos nationaux et ont tait ceux qui ne parlent pas en leur faveur.

Reste que ce sont des décisions arabes, qui ont à la fois acculé le tout jeune Etat d’Israël à la mer, et qui lui ont donné l’occasion de judaïser des parties du territoire afin de constituer une continuité géographique liant les différentes zones de forte implantation juive.

Car le fait le plus marquant de cette page d’histoire, que les historiens antisionistes omettent scrupuleusement de mentionner, réside en ce que le 29 novembre 1947, l’ONU vota le "Plan de partage", qui divisait le pays en deux Etats distincts, l’un arabe, l’autre juif. Avant cela, il n’y avait pas d’Etat en Palestine, il n’y eu que des occupations étrangères.

Les puissances arabes, persuadées de leur supériorité militaire, rejetèrent à l’unisson la décision onusienne, alors que la direction sioniste l’accepta sans conditions. A consulter la carte issue du Plan de partage, on se rend compte qu’Israël, dans ces frontières, était à la fois ingérable et indéfendable, morcelée et noyée dans un environnement hostile. Si nous n’avions pas commis l’impair de rejeter la résolution de l’ONU, nous aurions eu, dès 1947, un Etat de Palestine, et les Juifs auraient été, à brève échéance, pour survivre, contraints d’accepter l’idée d’une fédération, l’itinéraire le plus court vers l’Etat multiconfessionnel dont on a tant parlé ensuite.

Une lointaine occasion manquée

A noter que, bien entendu, la Guerre d’Indépendance/Nakba n’aurait pas eu lieu si les Arabes avaient accepté le partage, et les violences dont j’ai traité auparavant ne se seraient pas produites. Causalement, on est amené à déduire que c’est le refus arabe qui a conduit à l’exil une bonne part des Palestiniens et à l’essor d’Israël.

Depuis, chaque fois que s’ouvre une fenêtre de négociation, la partie de territoire qui nous est proposée pour y établir un Etat est plus restreinte. Réduite à la fois par l’extension naturelle de l’Etat constitué qu’est Israël et par sa la posture de suprématie que lui confère sa puissance économique et militaire.

C’est le sujet de ma plus grande amertume : nous nous sommes montrés incapables de saisir notre chance et de fixer notre destin national en établissant un Etat. Nous sommes, quelque part, restés collés en 1947, nous persuadant nous-mêmes que nous parviendrions un jour à éradiquer Israël. Dans l’entre-temps, la Palestine juive, étatisée, est devenue une puissance à la pointe de la technologie mondiale, et nous, sous bien des aspects, nous n’avons guère évolué depuis que les armées des grands frères arabes se firent toutes éconduire par quelques brigades de partisans, à peine armés, portant l’étoile de David.

Désormais, ce n’est pas de savoir si nous allons construire notre Etat sur 93 ou sur 97% du territoire gagné, en 1967, par Israël sur l’armée du roi Hussein qui compte, c’est ce que nous allons y faire ; ce qui importe, c’est avoir un Etat. Un lopin de terre qui s’appelle Palestine, sur lequel nous pourrons commencer à nous construire et à inverser la courbe des calamités et des effets du temps, lorsqu’il est inutilisé.

L’Allemagne et le Japon, entièrement détruits à l’issue du second conflit mondial, on créé des économies parmi les plus dynamiques de la planète. La Palestine, quant à elle, n’a jamais connu des situations de destruction comparables, mais elle est restée bloquée par le désir d’anéantir Israël plutôt que la nécessité de se bâtir et d’assurer la prospérité de ses habitants.

A regarder l’histoire, on en vient à douter que nos dirigeants aient jamais ressenti la ferme intention d’établir notre Etat. Ou peut-être ont-ils manqué des ressources énergétiques et visionnaires indispensables à quitter leurs chimères pour devenir Etat. Peut-être n’ont-ils pas eu – n’ont-ils toujours pas – le courage indispensable de prendre les décisions briseuses de mythes. Peut-être, pour en finir de cette énumération, ont-ils craint les échecs de l’accomplissement d’une société civile, et de ne plus pouvoir en rejeter toutes les raisons sur le voisin sioniste.

Car depuis 1948, la Nakba se poursuit. Nous sommes devenus un peuple de pillards et de corrompus, un peuple de violents et de grandes gueules, toujours prompt à pendre des traîtres présumés à nos lampadaires. Le califat de Gaza est l’aboutissement de tous nos mauvais choix, s’illustrant par un pouvoir de losers islamistes, incapables de produire le moindre projet de survivance pour un million trois cent milles de nos frères. Car, pour autant que je le comprenne, lancer des roquettes sur les habitants d’une paisible région reculée d’Israël ne remplace pas un projet d’avenir. En revanche, il l’enterre bien.

Si j’en veux historiquement à Israël, je ne la hais plus. Elle n’est pas la cause de notre incapacité à nous tenir debout. Je dirais, au contraire, qu’elle est notre voisine la moins hypocrite. Aujourd’hui, je dis que nous avons besoin de nous entendre avec les Juifs et de demander à partager le savoir faire qu’ils ont développé pendant que nous jouions à la guerre. Comme les Européens de l’Est pour ceux de l’Ouest, à nous de procurer à Israël un réservoir de main-d’œuvre à meilleur prix, jusqu’à ce que nous comblions nos retards et que nous phagocytions, à notre tour, la Jordanie, la Syrie et l’Irak. Ainsi fonctionne la finance du monde.

Je vois la présence des Israéliens dans notre proximité immédiate comme un bienfait et refuse de passer soixante années supplémentaires à tenter de les pousser à la mer. D’ailleurs, la plupart de ce qui fonctionne plus ou moins correctement, dans notre "autonomie", est inspiré de leurs modèles.

Israël fête ses 60 ans d’indépendance, la Palestine, elle, pleure soixante ans de Nakba. Et non : soixante ans depuis la Nakba.
Re: ADRA DU JOUR
07 mai 2008, 23:54
C'est toujours avec un très vif intérêt que je lis les "papiers" de Sami El Soudi, son désir affiché d'objectivité est remarquable.
Re: ADRA DU JOUR
09 mai 2008, 09:56
MESSAGE DU WEBMASTER

Vous etes pries de ne pas repondre aux provocateurs et surtout de ne pas repondre aux insultes par d'autres insultes.

Si vous voyez un message a caractere provocateur et/ou insultant, veuillez cliquer sur le bouton "Signaler ce message a un moderateur".

Si vous choisissez quand meme de repondre par des insultes, vous encourrez egalement le risque de sanctions.

Merci de respecter cette consigne et l'integrite de ce forum.

Jero, webmaster
Re: ADRA DU JOUR
12 mai 2008, 04:04
Bonjour a tous je m'appelle Îlita, j'ai 25 ans, je suis née en tunisie à Tunis, je suis venue en France a l'âge de cinq. En israel j'ai beaucoupe de famille, j'ivais tous les deux pratiquemet, voire mes grands parents, qui habite, a Tel-Aviv. Voila voila.smileys with beer
Re: ADRA DU JOUR
12 mai 2008, 04:20
Bienvenue Ilita


Pièces jointes:
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Re: ADRA DU JOUR
12 mai 2008, 04:23
Merci girelle. Tu habite en tunisie?
Re: ADRA DU JOUR
12 mai 2008, 04:32
J'habite Nice, ma belle, Nice ou aujourd'hui il fait beaucoup moins beau qu'à Paris.

Et Toi?

Re: ADRA DU JOUR
12 mai 2008, 04:34
Ben tout près de chez toi, enfin tout prês, à st-raphael.
Re: ADRA DU JOUR
12 mai 2008, 11:46
Benvenuta Ilita...Il tuo nome canta L'Italia signorina.
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