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ADRA DU JOUR

Envoyé par jero 
Re: « NOUS ETIONS L'EXODUS »
01 décembre 2007, 20:22
« NOUS ETIONS L'EXODUS »

Cette projection s'est déroulée en présence du réalisateur, du producteur et de 50 rescapés de l'EXODUS.
Nous avons assisté à une soirée de très grande émotion, une soirée où l'on se réapproprie la véritable histoire de l'Exodus et celle qui a précédée la création de l'Etat d'Israël, une des ces soirées qui vous regonfle le moral à bloc.


Ce film sera diffusé sur France 2 le 13 Décembre, après Envoyé Spécial.


Je vous recommande de voir ce film, en famille, entres amis, dans les associations et centres communautaires.


Faites circuler ce message à tous vos amis de France.
Re: ADRA DU JOUR
06 décembre 2007, 07:27
PARIS (AFP) - L'explosion d'un colis piégé envoyé à un cabinet d'avocats a tué une personne et en a blessé au moins cinq, dont une grièvement, jeudi, au 52 boulevard Malesherbes à Paris (VIIIe), a-t-on appris de sources concordantes.

Dans un communiqué confirmant qu'un colis piégé avait coûté la vie à une personne et fait "un blessé grave" alors que "plusieurs personnes ont également été choquées", la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a "condamné avec la plus grande fermeté cet acte lâche et odieux".

La préfecture de police a confirmé que la section antiterroriste du parquet de Paris avait été saisie et que l'enquête avait été confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle.

Selon une source proche de l'enquête, la personne tuée est la secrétaire d'un cabinet d'avocats destinataire du colis, le cabinet de Catherine Gouet-Jenselme, 60 ans.

Un avocat de ce cabinet, Me Olivier Brane, 58 ans, qui a ouvert le colis piégé adressé à son nom ainsi qu'à celui de Me Gouet-Jenselme, a également été grièvement blessé et hospitalisé, a précisé à l'AFP un proche de l'avocate.

Selon un des collègues de la secrétaire interrogé à proximité, par l'AFP, le cabinet est situé au 4e étage gauche de cet immeuble.

Le cabinet d'avocats dans lequel a exercé le président de la République Nicolas Sarkozy est situé au premier étage, toutefois, selon le parquet de Paris, le cabinet du chef de l'Etat n'était pas visé.

"Ce n'est pas le cabinet de Nicolas Sarkozy qui était visé. Le colis visait un cabinet d'avocats situé au 4e étage et il était adressé à une personne dénommée qui fait partie de ce cabinet", a précisé à l'AFP le parquet.

Cette adresse est également, selon les pages jaunes, celle de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

Un deuxième colis piégé, qui n'a pas été ouvert, a également été adressé au cabinet d'avocat, selon les proches de l'avocate et une source policière.

Le préfet de police Michel Gaudin s'est rendu sur les lieux, ainsi que le directeur de la police judiciaire, le maire PS de Paris Bertrand Delanoë et le procureur de la République, Jean-Claude Marin, a précisé la préfecture de police ajoutant avoir instauré un large périmètre de sécurité autour des lieux.

Le directeur de cabinet de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie est également sur les lieux et celle-ci a écourté un déplacement à Bruxelles à la suite de l'explosion.

L'AFP a tenté de joindre sans succès plusieurs occupants de l'immeuble y compris le cabinet touché, dont les lignes sont interrompues.

L'avocate visée avec son collègue ignore, selon ses proches, le motif de cet envoi car "elle ne s'occupe pas d'affaires sensibles, mais plutôt de conflits d'assurances, d'affaires de divorce et immobilières".
Re: ADRA DU JOUR
07 décembre 2007, 11:25
Sur le Parvis de l'Hôtel de Ville de Paris, il est juste d'avoir apposé le portrait de la citoyenne franco-colombienne Ingrid Betancourt.

Nous demandons que, de la même manière, le portrait du citoyen franco-israélien Guilad Shalit soit apposé, afin, comme pour Ingrid Betancourt, d'exiger avec force sa libération.

[www.guiladchalit.com]
Re: ADRA DU JOUR
13 décembre 2007, 16:24
COMMEMORER LA RENAISSANCE D'ISRAËL

Discours de Benjamin Natanyahou, ancien 1er ministre d'Israël, lors de la cérémonie de commémoration du vote de l'Onu en novembre 1947

Paru dans FrontPageMagazine du 12/12/07

Traduit par Albert Soued, écrivain www.chez.com/soued pour www.nuitdorient.com

La résolution de l'Onu du 29/11/1947 reconnaissant un état Juif était un moment important dans l'histoire de notre nation, et aussi un moment important dans l'histoire de toutes les nations. Depuis ce jour, nous avons fait la paix avec l'Egypte et la Jordanie, mais élargir le cercle de la paix reste un obstacle qui est toujours là, les ennemis d'Israël refusant de reconnaître l'existence d'un état Juif, quelles qu'en soient ses frontières.

Nos ennemis ne veulent pas d'un état arabe, à côté d'Israël, mais un état arabe à la place d'Israël.

Combien de fois, il leur a été proposé de créer un état arabe à côté d'Israël, d'abord dans le plan de partage de 1947, puis indirectement dans les accords d'Oslo; puis plus tard, et sans équivoque à Camp David en 2000; et finalement dans les innombrables déclarations des dirigeants Israéliens et internationaux, qui ont proposé 2 pays pour 2 nations. Et comment nos ennemis ont répondu à toutes ces propositions? A chaque fois, ils les ont rejetées avec violence.

En 1947, ils ont lancé des attaques terroristes suivies par l'envahissement du territoire de l'état Juif pour l'annihiler. Au cours du processus d'Oslo, ils ont terrorisé Israël avec des bombes-suicide. Après Camp David, ils ont orchestré une 2ème intifada où plus de 1100 Israéliens ont été assassinés. Et depuis, ils ont lancé des milliers de Katiouchas sur la Galilée et lancent des milliers de roquettes Qassam sur le Négev, pour "libérer la Palestine occupée", selon eux, c'est-à-dire Haifa occupée, lAkko occupée, Sdérot occupée et Ashqelon occupée….

En procédant ainsi, le Hezbollah et le Hamas ne font que suivre les propos de Jamal Husseini, cousin du Moufti et membre du Haut Comité Arabe, qui a dit 4 jours avant le vote de partage de l'Onu de 1947 "la Palestine sera remplie de sang et de feu, si jamais les Juifs recevaient même un morceau de cette terre". Il est regrettable que même les modérés d'entre les Palestiniens refusent de faire la paix avec Israël, comme état Juif. Ils veulent 2 états pour un seul peuple, un état palestinien sans Juif et un état binational qu'ils espèrent inonder de Palestiniens selon la "loi du retour" (des réfugiés).

Jusqu'au jour où ils reconnaîtront et intégreront le droit du peuple Juif à avoir un pays à lui, jusqu'au jour où leurs dirigeants auront le courage du Président Anwar al Sadate, permettez-moi de douter que nous ayons un vrai partenaire, pour une paix authentique.

Dans ce contexte, on peut comprendre ce qui s'est passé et ce qui ne s'est pas passé avec l'adoption de la résolution du partage de la Palestine en 1947. La résolution ne fixe pas les contours d'un accord final entre nous et nos voisins. Après tout, les Arabes ont refusé l'établissement d'un état Juif et ils ont cherché à nous détruire. Le lendemain de ce vote, le Moufti lui-même a dit "ce que l'Onu a écrit à l'encre noire, nous l'écrirons dans le sang". Et les dirigeants arabes ne peuvent pas venir 60 ans après nous demander de ramener l'horloge du temps là où elle était, comme si rien ne s'était passé. Ils ne peuvent pas nous demander d'accepter un accord qu'ils ont eux-mêmes déchiré en morceaux, pensant maintenant qu'ayant échoué dans la destruction d'Israël, à travers les clauses de l'accord, ils pourraient trouver le moyen d'amener Israël à sa perte.

Ben Gourion l'a bien compris lorsqu'il a dit lors d'une des premières réunions du gouvernement d'Israël "les décisions du 29 novembre sont lettre morte. Les frontières du partage sont caduques. Jérusalem, ville internationale est une simple fantaisie". Il répéta ces propos dans son discours à la Knesset le 12/12/1949 où il disait que les décisions de l'Onu étaient nulles et non avenues. Ainsi ni les frontières du partage, ni l'internationalisation de Jérusalem ne sont des traits immuables du vote de l'Onu.

Ce qui est immuable, c'est la reconnaissance internationale du droit du peuple juif à son propre pays, un droit ancré dans la déclaration Balfour (1917) qui reconnaissait le droit aux Juifs d'avoir un foyer national sur la terre d'Israël, droit réaffirmé par la conférence de San Remo de 1920 et par la Ligue des Nations en 1922.

Le partage de 1947 nous reste en mémoire parce qu'aussitôt après le vote, la Grande Bretagne a commencé à quitter le pays, ouvrant la voie à la bataille fatidique qui a failli nous emporter. Le vote du partage de l'Onu de 1947 n'a pas établi l'état d'Israël; il a simplement reconnu le droit historique du peuple Juif à revenir sur sa terre pour y restaurer une existence souveraine.

Mais s'il n'y avait pas eu cet attachement millénaire du peuple Juif à la terre d'Israël, la présence continue de Juifs sur cette terre, à travers les âges, et les 70 ans d'implantation intensive, avant le vote de l'Onu, ce droit historique n'aurait jamais été réalisé.

Et tout cela n'aurait pas suffi si, à la suite de l'horrible Holocauste, les fils de cette petite nation n'avaient pas levé l'épée des Macchabées, et avec un héroïsme incomparable, ont repoussé l'assaut des Arabes qui allait écraser l'état naissant. La foi immuable dans nos droits nationaux historiques, l'effort d'implantation qui a concrétisé ces droits et la lutte armée qui les a défendus sont les forces qui ont installé l'Etat Juif.

Le vote de l'Onu a simplement donné la reconnaissance internationale de l'Etat.

Pourtant ce vote était une décision importante et historique, et il est juste de le commémorer aujourd'hui, avec tous les ambassadeurs des pays qui l'ont soutenu.

Mais il faut que l'on considère ce qu'il serait advenu de cette décision de l'Onu, si nous avions été battu lors de la guerre d'indépendance.

La clé de l'existence d'Israël a toujours été enracinée dans la force du sionisme et dans notre capacité à nous défendre, c'est toujours la clé de notre survie et celle d'une paix authentique avec tous nos voisins arabes. C'est seulement le jour où certains d'entre eux reconnaîtront cette pérennité et cette indestructibilité qu'ils se résigneront à l'idée de faire la paix avec nous. C'est pourquoi j'ai été choqué d'entendre dans les médias que notre 1er ministre a dit "S'il n'y a pas 2 états, Israël est fini!"

Mr le premier Ministre! L'Etat d'Israël ne sera jamais fini! Notre destin sera déterminé par nous-mêmes, et seulement par nous! Notre existence ne dépend pas de la volonté des Palestiniens de faire la paix avec nous. Notre existence est assurée par notre droit à vivre sur cette terre et par notre capacité à défendre ce droit.

Nous avons édifié notre pays pendant 31 ans avant qu'une paix ne soit signée avec l'Egypte, nous avons continué à l'édifier pendant encore 16 ans avant qu'une paix ne soit signée avec la Jordanie et j'espère qu'on n'attendra pas longtemps avant de traiter avec les Palestiniens et d'autres pays arabes. Mais notre existence ne dépend pas de leur accord et c'était la politique de tous les gouvernements d'Israël jusqu'ici et doit le rester pour tous les futurs gouvernements. Je le répète, notre destin sera défini par nous-mêmes et nous seuls.

Au Moyen Orient, la paix et la sécurité vont ensemble. En fait la sécurité qui découle de la force d'Israël, précède la paix et tout accord de paix. Et celui qui n'a pas compris cela restera sans sécurité ni paix. Et c'est seulement un Israël fort, confiant dans la justesse de sa cause et mené par des chefs solides qui pourra conduire à une paix durable avec nos voisins, paix à laquelle tous nous aspirons.


Commemorating Israel's Creation

By Benjamin Netanyahu
FrontPageMagazine.com | Wednesday, December 12, 2007

The UN resolution of November 29, 1947, recognizing a Jewish state was an important moment in the history of our nation, and an important moment in the history of all nations.
Since then, we have made peace with Egypt and Jordan, but the obstacle to widening the circle of peace remains what it has always been: the refusal of Israel's enemies to recognize the Jewish State in any borders.
Our enemies do not want an Arab state next to Israel. They want an Arab state instead of Israel.

Time and again they were offered an Arab state next to Israel: first, in the partition plan of 1947; then, indirectly, in the Oslo accords; later, unequivocally, at Camp David in 2000; and finally, in the countless declarations since then by both Israeli and international leaders which have called for two states for two peoples.

And how did our enemies respond to these offers? Time and again they violently rejected them. In 1947, they launched terror attacks and then an all out war to annihilate the Jewish state. During the Oslo peace process, they terrorized Israel with suicide bombers; after Camp David, they orchestrated the Second Intifada in which over 1,000 Israelis were murdered; since then they have fired thousands of Katushya rockets on the Galilee and thousands of Kassam rockets on the Western Negev in order, they say, "to liberate occupied Palestine" in other words, "occupied" Haifa, "occupied" Acre, "occupied" Sderot and "occupied" Ashkelon.

In doing so, Hezbollah and Hamas are merely following the words of Jamal Husseini, a cousin of the Mufti and a member of the Arab High Committee, who said four days before the UN partition vote: "Palestine will be filled with blood and fire if the Jews receive even a part of it."

Regrettably, even the more moderate Palestinians refuse to support making peace with Israel as a Jewish state. They support two states for one people: A Palestinian state cleansed of Jews, and a bi-national state that they hope to flood with Palestinians according to what they call the "right of return."

Until they truly recognize and internalize the right of the Jewish people to a state of their own and until their leaders show the courage of President Anwar Sadat of Egypt and King Hussein of Jordan, it is doubtful that we will have a real partner for a genuine peace.

In this context, we can understand what happened and what didn't happen with the adoption of the UN partition resolution in 1947.

The resolution did not fix for all time the contours of a final settlement between us and our neighbors. After all, the Arabs rejected the establishment of a Jewish state and sought to destroy it. The day after the vote the Mufti himself said, "what the UN wrote in black ink, we will write in red blood."

Arab leaders cannot come today, 60 years later, and demand to turn back the clock as if nothing happened. They cannot demand that we accept an agreement that they themselves tore to shreds because, having failed to destroy Israel, they have now concluded that its provisions would spell Israel's doom.

Ben Gurion understood this well when he said in one of the first meetings of the government of Israel: "The decisions of November 29 are dead. The borders of partition are dead. Jerusalem as an 'international city' is a mere fantasy." He repeated these ideas in his speech to the Knesset on December 12th, 1949 when he said that the UN decision was null and void.

Thus, neither the borders of partition nor the internationalization of Jerusalem are the enduring features of the UN vote.

What is enduring is the international recognition of the right of the Jewish people to their own state, a right anchored in the Balfour Declaration which recognized the right of the Jews to a national home in the Land of Israel and which was reaffirmed by both the San Remo conference in 1920 and by the League of Nations in 1922.

But the UN partition vote is seared in our memory because immediately following the vote Britain began to leave the country, opening the way to the fateful battle that almost snuffed out our existence.

The UN partition vote did not establish the state of Israel. It merely recognized the historic right of the Jewish people to return to their homeland and restore their sovereign existence.

But had it not been for the millennial longing of the Jewish people for the land of Israel, the continuous presence of Jews here across the centuries and the seventy years of intensive Jewish settlement in the land that preceded the UN vote, this historic right would never have been realized.

And even these would not have sufficed had not the sons of a tiny nation, in the wake of the horrific Holocaust, raised the sword of the Macabees and with incomparable heroism repelled an Arab onslaught that was about to overwhelm the fledgling state.

The enduring belief in our historic national rights, the settlement effort that realized those rights and the military struggle that defended them these are what established the Jewish state.

The UN vote merely gave international recognition to this. Yet the UN vote was an important and historic decision, and it is right that we commemorate that vote today with the distinguished ambassadors of the nations that supported it.

But consider this: What would have happened to the UN decision if we would have been defeated in the War of Independence?

The key to Israel's existence has always been rooted in strengthening Zionism and our ability to defend ourselves - and this remains the key to our existence and the key to forging a genuine peace with all our Arab neighbors. Only when some of them recognized Israel's permanence and indestructibility did they reconcile themselves to making peace with us.

That is why I was shocked to hear in the press that the prime minister said: "If there will not be two states, Israel is finished."

Mr. Prime Minister: The state of Israel will never be finished! Our fate will be determined by us, and us alone!

Our existence does not depend on the willingness of the Palestinians to make peace with us. Our existence is secured by our right to live in this land and our capacity to defend that right.

We built up our country for 31 years before the peace agreement with Egypt, we continued to build it for another 16 years before the peace agreement with Jordan, and I hope we will not wait long before we can achieve a peace agreement with the Palestinians and with others in the Arab world.

But we do not condition our existence on their agreement. That was the policy of all Israeli governments until now, and it must be the policy of all Israeli governments in the future. Let me repeat: Our fate will be determined by us and us alone!

In the Middle East, peace and security go hand-in-hand. In fact security, which stems from Israel's strength, precedes peace and peace agreements. Whoever does not understand this will be left without security and without peace.

Only a strong Israel, confident in the justice of its cause and led by a strong leadership, will be able to achieve the lasting peace with our neighbors for which we all yearn.
Re: ADRA DU JOUR
17 décembre 2007, 23:19
PALESTINIENS - LE DESHONNEUR ET LE BONNET D'ANE
Aider l'Autorité palestinienne ? Après quinze ans de tromperie et de piraterie ? Un peu de bon sens, SVP.



PAR MICHEL GURFINKIEL
[michelgurfinkiel.com]

Un maire socialiste du Val d'Oise a tenu dans l'hebdomadaire Le Point, le 6 décembre dernier, des propos surprenants sur ce qu'il est convenu d'appeler « la politique de la ville ». Le mieux est de les citer tels quels : « Pendant vingt ans », dit le magistrat, « ma commune a reçu des subventions pour soutenir le travail des associations ou pour aider l'emploi, mais en 2002, quand Jean-Louis Borloo est arrivé au ministère de la Ville et de la Rénovation urbaine, il a fait une croix sur tout ça. L'argent est allé au logement et au système éducatif. Les associations se sont retrouvées asséchées».
A première vue, ce reproche est incompréhensible. Le logement et l'éducation ne sont-ils pas des priorités absolues ? Comment le maire peut-il tenir rigueur au ministre de les avoir prises en considération ? Il le fait pourtant. Et d'une certaine façon, il a raison. En homme de terrain, il sait en effet qu'on ne fait pas régner l'ordre en améliorant les conditions de vie de ses administrés, mais en s'assurant le soutien des divers réseaux communautaires, religieux ou professionnels, qui les encadrent, c'est à dire des fameuses « associations ». Cela ne se dit pas, en général. Mais c'est le secret de Polichinelle.

Ce qui est vrai du Val d'Oise l'est aussi du tiers-monde et singulièrement du Proche et du Moyen-Orient. Il est question, là aussi, d'une aide économique, d'un « nouveau plan Marshall », qui permettrait à ces régions de « décoller ». Les Etats-Unis avaient lancé cette idée pour le Proche-Orient à la conférence de Madrid, en 1991. L'Union européenne l'a reprise à son compte en 1994, dans le cadre du « processus de Barcelone ». La France propose aujourd'hui une troisième variante : l'Union méditerranéenne. Mais au-delà des propos officiels, chacun sait que les crédits destinés au développement finissent entre les mains des féodaux locaux. Et tel est bien le but véritable de l'opération : payer ceux qui maintiennent un minimum de paix et d'ordre. Ou qui passent pour le faire.

Bien entendu, ce calcul n'a de sens qu'à court ou moyen terme. A long terme, il se retourne contre ceux qui s'y complaisent. Une banlieue sans habitations décentes ni écoles dignes de ce nom finit par flamber. Et les chiens de berger auxquels on a cru pouvoir abandonner le tiers-monde se révèlent un jour être les loups qu'ils n'ont jamais cessé d'être.

La France va accueillir le 17 décembre une conférence internationale pour l'aide économique aux Territoires palestiniens. Quatre-vingt-dix délégations sont attendues. Le but, selon le Quai d'Orsay, est « d'aider l'Autorité palestinienne à se doter des capacités de construire un Etat viable ». Notez bien la progression : aider, se doter, capacités de construire, Etat viable. Cela ressemble beaucoup au rocher de Sisyphe. Ou à la tapisserie de Pénélope.

Voici presque quinze ans que les accords d'Oslo ont été signés, quatorze ans que l'Autorité palestinienne est en place. Une aide internationale aussi importante que généreuse a été octroyée aux Territoires palestiniens. On en est pourtant toujours à aider à se doter des conditions de construire quelque chose de viable. Pendant le même laps de temps, la Catalogne est devenue un Etat quasi-indépendant et l'une des régions les plus riches d'Europe, l'Irlande a rattrapé la Grande-Bretagne, la Chine est passée du XVe siècle au XXIe, l'Inde a émergé. Cherchez l'erreur.

L'erreur, c'est que depuis 1993, on a méprisé le peuple palestinien et on lui a préféré les pirates de la soi-disant Organisation de libération de la Palestine. Et que ceux-ci, selon leur logique de pirates non repentis, n'ont pas construit une Catalogne autonome palestinienne, en attendant une Catalogne indépendante, mais transformé les Territoires palestiniens en base barbaresque. Imaginons qu'en 1945 on ait méprisé le peuple allemand et traité avec les "modérés" issus du IIIe Reich, comme certains le souhaitaient. Aurions-nous eu depuis soixante-trois ans la paix en Europe ? Telle fut l'erreur fatale – je pèse mes mots - commise par Yitzhak Rabin et Shimon Peres - et aussitôt endossée par un Occident englué dans ses proches lâchetés.

Dans l'Autorité palestinienne actuelle, il y a un homme honorable qui n'y a rien à faire : le premier ministre Salim al-Fayyed. Les autres, à commencer par le président Mahmoud Abbas, furent des hommes-liges d'Arafat, loup travesti en berger par la grâce d'Israéliens égarés.

Vous voulez la paix au Moyen-Orient ? Exigez l'épuration, comme en 1945 après la chute du Reich de mille ans. Ou si le mot vous paraît trop fort, la lustration, comme en République tchèque après 1991. Sinon vous aurez la guerre, le déshonneur et - en prime - le bonnet d'âne.
Re: ADRA DU JOUR
22 décembre 2007, 06:42
A tous les amis, de Harissa, de confession musulmane et specialement a Slim et a Toufiq, tous les meilleurs voeux.
Pièces jointes:
AideqSaid.jpg
Re: ADRA DU JOUR
22 décembre 2007, 11:47
Aidqom moubaraq chers amis.
Qol snei deimen....
Re: ADRA DU JOUR
22 décembre 2007, 19:51
MA PRIERE POUR LE PEUPLE JUIF

Par le Sheikh Abdel Hadi Palazzi, directeur de l'Institut Culturel Italien de la Communauté musulmane, co-fondateur musulman et co-président de l'Amitié Israël-Islam, Root & Branches Ass. Ltd.

Paru dans www.IsraelNationalNews.com du 21 décembre 2007

Traduit par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued/conf.htm

En tant que sheikh Musulman sioniste et ami du peuple Juif, je ne peux pas me taire. Je sens un besoin moral de déclarer que les Nations du Monde sont encore une fois en train de préparer de mauvais jours au peuple Juif.

L'Administration Américaine qui se dit être en faveur d'une supposée guerre contre la terreur est prête à accepter une terreur islamique financée par l'Arabie saoudite, ainsi qu'un diktat Saoudien obligeant les Juifs à se retirer de la Terre d'Israël. Par ordre venant de "ses amis Américains", le peuple Juif risque d'être ramené aux "frontières d'Auschwitz", selon l'expression d'Abba Eban (1).

Les peuples sont rarement satisfaits de leurs hommes politiques et, aujourd'hui, les Israéliens sont dans cette situation. La plupart d'entre eux se sentent trahis aussi bien par les politiciens de gauche qui tentent de faire passer la reddition devant Abou Mazen comme "un pas vers la paix" que par les politiciens nationalistes connus qui déclarent s'opposer à la déportation des juifs hors de Judée-Samarie, mais qui ne lèvent pas le petit doigt pour l'empêcher.

Plus le temps passe, plus on constate que la direction morale du peuple Juif est limitée à une minorité impuissante. Le cauchemar d'Oslo est récurrent et il est devenu plus sombre à Annapolis. C'est la raison pour laquelle on a créé récemment à Jérusalem un Nouveau Congrès Sioniste, une fédération d'organisations diverses, authentiquement sionistes, bénies par le nouveau Sanhedrin (2) et par les rabbins Israéliens qui font le plus autorité. Ce Congrès a de plus le soutien de 30% du public laïc concerné. J'ai regretté de n'avoir pas pu assister à cette réunion d'installation, qui s'est déroulée le 27/11/07 à Jérusalem. Mais je suis reconnaissant à Allah le Sublime de m'avoir donné l'opportunité de remercier Pr Hillel Weiss pour l'honneur qu'il m'a fait en m'invitant et en transmettant mes vœux aux participants.

J'étais heureux d'avoir eu l'opportunité de répéter que les territoires de Judée-Samarie sont le foyer qu'Allah a donné au peuple Juif et que toute tentative de voler les propriétaires légitimes est une déclaration de guerre contre le décret divin. Selon mon humble avis, chacune de mes sœurs juives et chacun de mes frères juifs est moralement obligé de lutter pour maintenir l'intégrité de la Terre d'Israël, afin de faciliter la mission du peuple Juif d'être "la lumière des Nations" et d'ouvrir la Voie de la Rédemption.

Les "lobbies" du pétrole imposent leur volonté de poursuivre Oslo et ils obligent tout le monde civilisé à s'incliner devant un maître de la kleptocratie, tel que Abou Mazen, et à financer la terreur anti-juive. En ces jours tragiques, mon cœur est avec les Juifs en Israël, avec ces familles juives qui risquent d'être déportées de Judée-Samarie pour apaiser les princes du pétrole et leurs homologues occidentaux.

Je prie pour que cette épreuve soit surmontée et défaite par de nouveaux dirigeants Juifs, qui montreront que le rêve sioniste est encore vivant. Dans le passé, le rêve du peuple Juif de vivre en paix et en sécurité dans la Terre d'Israël n'a pas été effacé par des gouvernements puissants, et aujourd'hui ce rêve ne sera pas non plus effacé, malgré les tentatives des dictateurs Arabes, des politiciens Américains qui cèdent à leurs exigences, et des politiciens Israéliens corrompus qui se sont soumis à Annapolis. On pourrait facilement entrevoir que le cauchemar qui a commencé à Oslo va maintenant atteindre un niveau terrifiant, avec une ascension probable des gangsters du Hamas, dans les régions évacuées par Israël, incluant même Jérusalem.

Le président Bush prétend lire la Bible tous les jours, mais il semble oublier qu'il y est écrit que la Terre d'Israël est un cadeau de D. aux enfants d'Israël, les descendants d'Abraham, Isaac et Jacob. Ce territoire n'a pas été donné à quelqu'un d'autre, en particulier les descendants d'Ismaël, du fait que ceux-ci ont hérité d'immenses territoires ailleurs. Ainsi, celui qui cherche à voler l'héritage divin du peuple juif déclare la guerre non seulement à une nation particulière, mais à D. et à sa volonté. Aussi longtemps que les Etats-Unis ont défendu le droit d'Israël sur sa terre, Allah les a gratifiés d'une manne d'abondance et de bénédictions, alors que l'Empire Soviétique – qui a nié les droits nationaux du peuple juif (3) – a été effacé de la carte du monde.

Aujourd'hui, il y a un risque que l'Administration Américaine imite l'Union Soviétique. Je prie pour que vienne une nouvelle Administration Américaine plus respectueuse des droits du peuple Juif sur sa terre.

Notes de la traduction

(1) Un des premiers ministres des Affaires Etrangères d'Israël, d'origine sud-africaine

(2) Un Sanhedrin vient d'être élu le 17/12/07 à Jérusalem, avec le rabbin Adin Steinstaltz comme "Nassi" (chef). Le Sanhedrin est constitué de 71 personnalités religieuses et il a pour but d'amender la "halakha" ou loi juive.

(3) L'union Soviétique a été un des premiers pays à reconnaître l'état d'Israël. Par la suite, ne s'alignant pas sur la politique russe, Israël a été mis à l'index au profit d'une politique agressivement pro-arabe.


My Prayer for my jewish People

By Sheikh Abdul Hadi Palazzi, Director of the Cultural Institute of the Italian Islamic Community, Muslim Co-Founder and Co-Chairman of the Islam-Israel Fellowship, Root & Branch Association, Ltd

IsraelNationalNews.com | Friday, December 21, 2007

As a Zionist Muslim clergyman and a friend of the Jewish people, I cannot keep silent. I feel a moral urge to declare that the nations of the world are once again preparing bad days for the Jewish people.

A US Administration, which pays lip service to a supposed "war on terror," is ready to bow to Saudi-funded Islamist terror and to accept the Saudi diktat compelling Jews to withdraw from the Land of Israel. The Jewish people is at risk of getting restricted by order of its American "friends," ever closer to what Abba Eban used to call "the Auschwitz borders."

People are rarely satisfied with their politicians, and the case of contemporary Israelis is no different. Most of them feel betrayed by both leftist politicians who try to introduce surrender to Abu Mazen as a "step toward peace," and by reputed nationalist politicians who declare they oppose Jewish deportation from Judea and Samaria, but who do not move an inch to prevent it.

The more time passes, the more moral leadership of the Jewish people at home is restricted to a powerless minority. The nightmare of Oslo returned and became even darker in Annapolis. That was the reason for the recent creation in Jerusalem of the New Jewish Congress, a federation of different authentic Zionist groups and organizations, blessed by the New Sanhedrin and by the most authoritative Israeli rabbis, and supported by 30% of concerned secular Israelis. I regretted being unable to attend the founding session, held in Jerusalem, Israel, on November 27, but I was thankful to Allah the Most High for giving me the opportunity to thank Prof. Hillel Weiss for the honor of the invitation and to send the participants my greetings.

I was glad to have been given the opportunity to reiterate that the territories of Judea and Samaria are the home Allah granted to the Jewish people, and that any attempt to steal them from their legitimate owners is a declaration of war against a Divine decree. In my humble view, each of my Jewish brothers and sisters is morally obligated to struggle for the integrity of the Land of Israel, in order to ease the task of the Jewish people to be a "light unto the nations" and to pave the way for Redemption.

The oil lobbies are imposing the follow-up of Oslo, and compelling the whole civilized world to bow to a leader of kleptocracy like Abu Mazen and to again fund his anti-Jewish terror. In these tragic days, my heart is with the Jews in Israel, with all those Jewish families at risk of deportation from Judea and Samaria to appease oil-sultans and their Western counterparts.

I pray that hardship is overcome and defeated by a new Jewish leadership, which will prove that the Zionist dream is still alive. The dream of the Jewish people to live in peace and security in the Land of Israel was not crushed by strong governments in the past, and will not be crushed even today, despite the attempts of Arab dictators, the American politicians who cave in to their demands, and the corrupt Israeli politicians who bowed down in submission in Annapolis. One might easily envision that the nightmare that began in Oslo will now reach its most terrific level, with a possible ascendancy of Hamas gangsters over the areas to be vacated by Israel, including even Jerusalem.

President George Bush claims he reads the Bible daily, but seems to forget that it is written there that the Land of Israel is G-d's gift to the Children of Israel, the descendants of Abraham, Isaac and Jacob. It was not given to anyone else, including the descendants of Ishmael, since they received plenty of territory in other locations. Even so, whoever attempts to steal any of the Divine inheritance of the Jewish people declares war not only on a particular nation, but on G-d and His decree. As long as the US stood up for the rights of Israel in her land, Allah rewarded them with a flow of abundance and blessings, while the Soviet Empire - which denied the national rights of the Jewish people - was canceled from maps. Now, the risk is that the US Administration wants to emulate the Soviet Union. I pray for a new US Administration, more respectful of the rights of the Jewish people over its land.
Re: ADRA DU JOUR
25 décembre 2007, 12:41
A l'occasion du Aïd, j'ai envoyé à tous mes amis de confession Islamique, qui ne passent pas souvent Harissa, une carte de Vœux.

Une des réponses que j'ai reçues m'avait profondément touché.

Apres avoir reçu la permission de mon ami Hassen, de la publier, et il le dit si gentiment:
" Je suis heureux de te livrer ce message et, même, fier de le voir publié, dans un site, que nous considérons le notre, ou, du moins, celui de nos frères."

Voici donc son message:

- " A toute notre Chère Communauté Juive Tunisienne à l'étranger

A toute la famille de "Harissa"

Merci infiniment et jamais cette carte, ainsi que ce geste virtuose, de votre part, au nom de toute la Communauté Juive Tunisienne à l'étranger et même en Tunisie, ne pourra quitter mon esprit.


Ce que je pourrais t'échanger comme geste c'est que tu demeures invité à Sfax, pour rendre visite, avec ma compagnie.

Vous avez été, vous demeurez et vous êtes, pour toujours, et pour jamais, nos cousins, nos frères.
Jamais est ce que le sang de fraternité ne pourra dégénérer en eau.

Fleurs de Jasmin et d'oranger de votre terre natale.


De la part de Maître GARGOURI Hassen
"

Je voudrai joindre ce Yasmine a son message.
Pièces jointes:
Yasmin.jpg
Re: ADRA DU JOUR
25 décembre 2007, 13:23
Magnifique message, Cher Braham, merci de nous le faire partager.
Pièces jointes:
G 26.gif
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