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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
14 novembre 2008, 04:07
Les Casques bleus de l’eau


Franck Galland* (30 mai 2008)

L’année 1953 a été marquée d’un fait nouveau dans l’histoire moderne des conflits. Pour la première fois, au Proche-Orient, l’eau est devenue facteur de guerre. En effet, en septembre 1953, dans la zone démilitarisée avec la Syrie, Israël commença à creuser un canal qui constituait la première étape du projet d’aqueduc national destiné à transporter les eaux du Jourdain vers les terres agricoles du sud d’Israël et du Néguev.

Il fallut une plainte de la Syrie auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies, des mouvements de blindés syriens et l’entêtement apparent de l’État d’Israël pour que le président Eisenhower s’empare du dossier. Les États-Unis menacèrent alors Israël de suspendre l’aide financière qui lui était accordée et imposèrent un plan de développement des ressources en eau du Jourdain : le plan Johnson.

Cet exemple est caractéristique de la résolution de conflits en matière de ressources en eau, qui prévaut encore aujourd’hui. Une fois le seuil de tension politique dépassé, un mécanisme de concertation transfrontalier finit par triompher des escalades verbales et des gesticulations armées. Aaron Wolf, expert international et fondateur de la base de données des conflits sur l’eau douce, a ainsi pu recenser, à travers l’Histoire, plus de 3 600 traités de coopération signés et une seule véritable guerre liée à l’eau qui remonte à plus de 4 500 ans, entre deux cités de Mésopotamie : Lagash et Umma. Il était, à cette époque, question du partage de l’eau issue du Tigre et de l’Euphrate, dans l’actuelle partie sud de l’Irak.

* Directeur de la Sûreté de Suez Environnement. Article paru dans le Bulletin d’études de la Marine, « Quelle coopération civilo-militaire ?

», n° 38, juin 2007.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 novembre 2008, 15:34
[www.guysen.com]
Jérusalem en chiffres

Par Guillaume Borrione pour Guysen International News

10 novembre 2008 19:11

À l’heure des élections municipales, Jérusalem montre un visage contrasté, à l’image de sa population qui conjugue richesse insolente et extrême pauvreté. La capitale éternelle de l’Etat juif a été classée dernière dans une étude du « Marker and Ha’ir » réalisée sur les quinze plus grandes villes du pays et comptabilisant la qualité de vie. Les problèmes sont nombreux : pauvreté largement répandue, manque d’éducation, faible population active, augmentation du poids des ultra-orthodoxes et des prix de l’immobilier ce qui entraine la fuite des Juifs laïcs et de la jeunesse. Toutefois la ville offre un certain dynamisme et jouit d’une bonne image de marque grâce à bon nombre de ses institutions et à sa gestion de l’urbanisme.

La plus grande menace pour les populations pauvres ou à faibles revenus de Jérusalem reste l’augmentation des prix de l’immobilier.
Les prix des appartements entre 2006 et 2008 auraient connu une augmentation de 72%, contrairement à une moyenne de 42,7% sur l’ensemble des villes observées par l’étude.

Les prix des loyers vont de pair, ils ont augmenté de 74%. Cette augmentation fulgurante des prix est due à l’acquisition toujours plus importante de biens immobiliers au centre et à la périphérie de la ville par des étrangers.

Les conséquences ne se sont pas fait attendre. La commission économique de la Knesset a indiqué dans un rapport récent que 30 000 personnes ont quitté la ville durant ces six dernières années.
Les plus touchés sont les jeunes, et en particulier les jeunes couples. En 2007 il y avait 4 000 nouveaux arrivant pour 6 400 émigrants.

Une autre tendance s’affirme, ou plutôt se confirme, à Jérusalem. C’est l’expansion de familles ultra-orthodoxes dans des zones traditionnellement séculières, ce qui engendre parfois des conflits entre les deux groupes de population.

Les laïcs se plaignant notamment du manque d’infrastructures non religieuses aux dépends des écoles orthodoxes qui se multiplient en raison d’une demande toujours plus importante.

Les problèmes économiques ne sont pas non plus en reste. Jérusalem jouit des plus mauvaises statistiques selon l’échelle socio-économique du Bureau Central des Statistiques.
Le salaire moyen par exemple est de 5647 shekels dans la capitale, comparé à 6653 shekels pour la moyenne de toutes les autres villes. Le salaire moyen de la capitale régresse même de 0,3% chaque année.

La population active n’était que de 44,7% en 2007. La moyenne nationale est de 56,3% à titre de comparaison. Certains changements se font toutefois sentir.
De plus en plus d’ultra-orthodoxes, en particulier des femmes, prennent des cours destinés à l’insertion professionnelle et entrent sur le marché du travail.

La population arabe dénonce pour sa part un délabrement des services municipaux, réduits au strict minimum, des problèmes liés à l’eau, aux égouts et à l’infrastructure routière, et d’une manque de plan d’urbanisation cohérent.

L’éducation est un enjeu majeur pour la ville.
Le niveau d’éducation secondaire est le plus bas des 15 villes soumises à l’enquête. Seulement 35,6% des lycéens ont été diplômés de l’enseignement secondaire entre 2003 et 2006, bien en dessous de la moyenne de l’enquête qui s’établie à 60%, elle-même en dessous de la moyenne nationale à 67%.
Cela s’explique notamment par le fait que de nombreux habitants de la capitale sont inscrits dans des lycées arabes ou des lycées ultra-orthodoxes privés ne sollicitant pas de diplômes nationaux.

Toutefois Jérusalem possède des établissements de prestige. L’Université Hébraïque, la Bezalel Academy of Art and Design et le Sam Spiegel Film and Television School sont des établissements d’excellence en matière d’éducation supérieure. L’Université hébraïque, par exemple, a été récemment classée 65e meilleure université du monde.

La ville tente également d’attirer des étudiants afin d’enrayer la fuite des cerveaux. Le centre ville a été redynamisé, avec des subventions allant jusqu’à 5000 shekels pour certains étudiants afin qu’ils puissent y vivre. Un autre projet, lancé par l’Université Hébraïque, vise à construire un complexe universitaire pour accueillir les étudiants.

Jérusalem est également la ville qui dépense le plus en infrastructures avec 758 shekels par habitant entre 2004 et 2006, contre une moyenne de 601 shekels pour la globalité des autres villes soumises à l’étude.
La capitale est aussi dotée d’impressionnants quartiers centrés sur le shopping et le divertissement, tel que le marché Mahane Yehuda ou les allées de Mamila. Il y a aussi le complexe sportif de Malha, achevé après quatre ans de retard et d’incertitudes…

Néanmoins, malgré cette modernisation constante des infrastructures, beaucoup de vieux immeubles sont sévèrement délaissés et des habitations historiques sont démolies ou vendues aux enchères.
Le projet de construction du tramway a pris quant à lui un retard considérable. Il aurait dû être terminé en 2006. On annonce aujourd’hui que les premiers trains ne seront sur les rails qu’à moitié 2010.
Enfin l’absence de parkings gratuits n’aide en rien à la décongestion de la circulation urbaine.

La municipalité est par ailleurs confrontée à de sérieux problèmes de trésorerie. Malgré des revenus chiffrés à 3 milliards de shekels en 2006, le déficit public ne cesse de s’alourdir, atteignant cette année 414,4 millions de shekels.

La dette publique est quant à elle estimée à 1,1 milliards de shekels. La municipalité a alloué 7,6% de son budget à son remboursement. La ville dépense 3 642 shekels par habitant chaque année, le score le plus bas des 15 autres villes soumises à l’étude dont la moyenne globale est de 4 761 shekels.

Enfin, parmi les nombreux autres problèmes auxquels devra s’atteler le futur maire de la capitale, la pollution, de l’air, ou due à la saleté et au stockage d’ordures dans les rues.
Le recyclage des déchets n’est que de 4% à Jérusalem, contrairement à 13% pour les quinze autres villes. Jérusalem est quand même classée 6e dans cette étude en ce qui concerne la qualité de l’environnement. La capitale peut remercier la qualité de son eau.
Les tests effectués n’ont montré aucune anomalie.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
18 novembre 2008, 12:31
Merci de transmettre ce message à tous vos amis médecins


L’Alyah de médecins français a, par le passé, buté sur des nombreux obstacles. Aujourd’hui, alors que l’Etat d’Israël connait paradoxalement une période de carence relative en médecins, cette Alyah est plus que jamais à l’ordre du jour. Le présent projet vise à faciliter l’insertion en Israël de médecins nouveaux immigrants d’origine française, en leur apportant, ainsi qu’à leur famille, un suivi professionnel et communautaire personnalisé tout au long de leurs deux premières années en Israël, et en leur assurant un emploi décemment rémunéré dès la fin de leur période d’apprentissage de l’Hébreu.

Dans le cadre de ce projet de postes de médecins, des emplois dans des centres médicaux régionaux des Forces de Défense sont disponibles pour des médecins, généralistes ou spécialistes, ayant une expérience poussée de la pratique ambulatoire. Ces postes sont des emplois, à plein ou à mi-temps, de médecins civils employés sous contrat du ministère israélien de la défense. Les contrats sont d’une durée d’un an, renouvelables. Les candidats retenus pourront recevoir un contrat conditionnel du Ministère Israélien de la Défense, dès la période précédant leur Alyah.

Cette offre s’adresse à tous les médecins, hommes et femmes, âgés de 35 à 55 ans, envisageant de faire leur Alyah en 2009 ou 2010, et remplissant les critères leur permettant d’obtenir la citoyenneté israélienne. Priorité sera donnée aux médecins mariés par rapport aux célibataires, d’autres options restant ouvertes à ces derniers dans le cadre d’un projet parallèle destiné aux médecins de moins de 35 ans. Dans le cas d’un couple de médecins, seule la candidature d’un seul des conjoints sera retenue.

Ce projet est le fruit d’une initiative conjointe des ministères israéliens de la Santé et de la Défense, de l’Association ''Alyah de groupe'', de l’association AMI (Alyah et Meilleure Intégration) et de l’Agence Juive pour Israël.

Les candidats intéressés doivent, avant le 7 décembre, adresser, leur candidature ainsi qu’un curriculum vitae détaillé, par email à la direction du projet : project.eretz@gmail.com, ou contacter : Daniel au : 00 972 2 623.57.88

Le processus de sélection comporte:
- une série d’interviews préliminaires (en France)
- un séminaire d’orientation (en France)
- un voyage d’études en Israël
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
19 novembre 2008, 12:45
juste une question ??

EST CE QUE CA MARCHE AUSSI POUR LES PSYCHIATRES ,,,????
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
19 novembre 2008, 12:47
Elsa tu connais '..PARTOUT OU TU SERAS, J'IRAIS...!

Foq ok...!!
Reste dans ton domaine là où tu excelles peu.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
21 novembre 2008, 02:20
Le Figaro ôte la bague au doigt de la ministre de la Justice Rachida Dati


PARIS | Le Figaro a retouché une photo de Rachida Dati, parue mercredi en Une, faisant disparaître une bague de prix qu'elle avait au doigt, a reconnu la responsable de la photo du journal, parlant d'une "erreur d'appréciation" et confirmant une information de lexpress.fr.

"C'est une erreur d'appréciation, on l'a fait dans le feu de l'action pour éviter que l'attention se focalise sur elle (la bague, ndlr)", a déclaré jeudi à l'AFP Debora Altman, rédactrice en chef du service photo du Figaro, ajoutant: "on trouvait qu'on ne voyait que ça (...) alors qu'on parlait vraiment de la grognes des juges".

D'après le site internet de L'Express qui publie les deux photos, la bague "disparue" est signée Chaumet (en or gris pavé de diamants) et d'une valeur de 15.600 euros.

Cette photo, prise le 17 juin dernier à l'Assemblée par un photographe du Figaro, était destinée à illustrer une interview exclusive de la ministre de la Justice.

"Mme Dati n'a absolument rien à voir là dedans, c'est quelque chose qui ne reproduira plus", a ajouté la rédactrice en chef du quotidien.


Pièces jointes:
bague.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
21 novembre 2008, 02:32
ben !!!elle l'a peut etre retiré !! parce qu'une alliance etait en cours de préparation !!! et allait remplacer celle la

c'est fréquent chez nous les femmes !! ca

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
24 novembre 2008, 06:23
Information du Ministère de l'intérieur
A l'attention de tous les détenteurs de téléphone portable
Un correspondant laisse un message afin que vous le rappeliez au 06 07 74 52 41.
N´appelez surtout pas ce numéro ou vos factures augmenteront sans commune mesure.
Cette information communiquée par l´Office Centrale de Répression du Banditisme est à diffuser le
plus largement possible.
Depuis quelques temps, des escrocs ont trouvé un système pour utiliser frauduleusement vos
portables. Ils vous appellent sur votre GSM, et se présentent comme le "Provider" Orange, SFR,
Bouygues, auquel vous êtes abonné; ils demandent ensuite de composer un code qui est le 09 # en
vous expliquant qu'il s'agit de vérifier le bon fonctionnement de votre portable.
NE COMPOSEZ SURTOUT PAS CE CODE ET RACCROCHEZ IMMÉDIATEMENT.
Ils disposent de l´outillage permettant grâce à ce code de lire votre carte SIM.
Il ne leur reste alors plus qu'à créer une nouvelle carte.
Cette fraude se pratique à grande échelle, il est donc nécessaire de faire suivre cette information très
rapidement au plus grand nombre de personnes de votre entourage, particuliers, entreprises, etc.
Et aussi ATTENTION !
A transmettre.... URGENT
Si vous avez un appel téléphonique sur votre téléphone portable et que "A C E" s'affiche, ne
répondez pas, annulez l'appel. C'est un virus qui détruit la carte SIM, et endommage le
portable. Ceci a été confirmé par Motorola, Sagem et Nokia...
N’HESITEZ PAS A TRANSMETTRE CE MESSAGE S.V.P.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
26 novembre 2008, 12:51
Elle va bientôt mourir et laisse ses enfants à une famille d'accueil: "Je veux qu'ils gardent le sourire"

le 26/11/2008, Marie-Laure, 36 ans, souffre d'un cancer généralisé. Pour ses 4 enfants, elle a choisi une famille d'accueil et se sent "soulagée".

"La durée de vie de ma cliente a encore été réduite, nous venons de l'apprendre. Selon les médecins, elle n'en aurait plus que jusqu'à fin décembre" confie au Post Maître Isabelle Raoul ce mercredi.

Julie, Thibaud, Matthieu, et Margaux ont entre 2 et 11 ans. Et ces enfants-là s'apprêtent à vivre des semaines bien particulières.

Leur mère, Marie-Laure, 36 ans, est atteinte d'un cancer généralisé qui la condamne à très court terme. Elle leur a expliqué... "Quand je suis rentrée des derniers examens, je leur ai dit 'maman va mourir', je leur ai parlé comme à des adultes", raconte-t-elle sur RMC.


"Mais je ne veux pas qu'ils perdent le goût de rire", assure cette mère-courage. Alors elle a tout prévu. Elle a choisi une famille d'accueil, dans son village de Puiseaux (Loiret) pour que ses enfants continuent à vivre "comme à la maison, garder leur école, le judo, leurs copains, leurs parrains et marraines".

"Je les confie les yeux fermés à cette famille. Ils les ont rencontrés et ça s'est très bien passé", raconte Marie-Laure qui s'est séparée de son mari à l'annonce de sa maladie. Ce dernier, chauffeur-routier, a signé une décharge parentale pour que ses enfants puissent vivre ensemble. Le conseil général a même, devant cette situation, accordé une dérogation à la famille d'accueil qui ne pouvait prendre à charge que 3 enfants.

"On a agi au plus vite" explique au Post le conseiller général du canton de puiseaux Christian Blumenfled.

"Maintenant, c'est géré. Je suis soulagée", avoue Marie-Laure. Et pour les semaines à venir, elle a également tout prévu. "J'ai vendu mon véhicule pour offrir des fêtes extras à mes enfants, leur acheter des cadeaux sans regarder mon budget, leur faire plaisir... Bientôt, on part ensemble pour plusieurs jours à DisneyLand. C'était ça que je voulais faire... me retrouver seule avec les enfants..."


Penser que ces 4 enfants vont vivrent ces derniers mois dans l'angoisse !! pourquoi ?
Preparer sa mort .. avec des innocents.. qui a mon avis ne comprennent pas grand chose pour l'instant .. sauf ce tourbillon médiatique ..
hé bien si le mal du siecle rend la chose aussi banale, c'est trop triste ...

triste pour la mourrante .. triste pour les enfants .. triste pour le progres !!!!
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
29 novembre 2008, 12:41
Pour ceux qui aiment Serge Gainsbourg, un article en anglais

L'Homme avec l'Etoile Jaune : la Vie Juive de Serge Gainsbourg

The Man With the Yellow Star: The Jewish Life of Serge Gainsbourg
Music
By Benjamin Ivry
Wed. Nov 26, 2008


[www.forward.com]

Visitors to Paris may have noticed, in an otherwise ritzy neighborhood in the posh seventh arrondissement, a small building at 5 bis Rue d e Verneuil that is abundantly covered in garish multicolored graffiti. It is the home of the late French singer/songwriter Serge Gainsbourg (1928–1991), born Lucien Ginsburg in Paris’s humble 20th arrondissement. His Russian-Jewish parents fled the 20th arrondissement after the 1917 revolution. In France, for what would have been the year of Gainsbourg’s 80th birthday, public concerts and CD box set reissues from Universal Music France abound, while “Gainsbourg 2008,” a vast new exhibit at Paris’s Cité de la Musique, runs until March 2009, the year in which a feature film biopic directed by artist Joann Sfar is scheduled to premiere. “Monsieur Gainsbourg Revisited” a 2006 English-language tribute album starring such celebrities of today as Beck, Michael Stipe, Jarvis Cocker, Marianne Faithfull and Carla Bruni (now better-known as Madame Sarkozy), mainly emphasizes Gainsbourg’s notorious chic decadence, dissipated nocturnal revels and drunken behavior in public and private, yet the new commemorations situate him more as a creative spirit stuck in a particular history.

For Gainsbourg, his role in that history was undoubtedly affected by his impoverished origins. Another current museum exhibit, displayed at Lille’s Maison Folie Moulins until December 21, is devoted to a single Gainsbourg song, “Le Poinçonneur des Lilas,” (“The Ticket-Puncher at the Porte de Lilas Métro Station”) written 50 years ago about the dismal life of a downtrodden subway ticket puncher. In this song, Gainsbourg depicted a soulless cityscape in a tone that the weekly Nouvel Observateur has compared to that of Walter Benjamin, Charlie Chaplin and even Baudelaire. Yet, Gainsbourg’s most enduring personal influence was doubtless his childhood experiences during the Nazi occupation of France.

In his 1975 album, “Rock Around the Bunker,” the song “Yellow Star” (Gains–bourg was obsessed by Anglophone culture, from Hollywood films to Gershwin tunes) recalls how it felt to be a young Jew wearing the obligatory Yellow Star in the streets of wartime Paris. Alluding ironically to the badge’s resonance as a prize (“I’ve won the yellow star”) and a badge as sported in Western movies by a “sheriff or marshal or big chief,” this bittersweet recollection concludes that the “law of struggle for life is difficult for a Jew.”

This tone veers suddenly into the raucously sardonic in other songs on “Rock Around the Bunker” like “Tata Teutonne” (“Teutonic Auntie”), about a transvestite named Otto, and especially “SS in Uruguay,” describing Nazis hiding in postwar South America. Using a lyricist’s prerogative, Gainsbourg selected Uruguay as the refuge for his song’s Nazis, apparently because of the sound of the country’s name, since other South American destinations, especially Argentina, were even more notorious for shielding Germany’s war criminals.

Following World War II, Gainsbourg, who eventually escaped with his family to Limoges, in France’s free zone, seems to have suppressed his memories of these events for decades. His first job after returning to Paris was at Villa Champsfleur, a suburban Jewish school for the surviving children of murdered deportees at Mesnil-le-Roi, run by a local rabbi under the auspices of the Jewish Labor Bund. There, Gainsbourg gave the children lessons in music and drawing and began to write songs. The survivor stories he heard there were recalled fully three decades later, and after years of producing pop songs about Harley Davidson motorcycles and Bonnie and Clyde composed for his then-girlfriend, Brigitte Bardot, Gainsbourg suddenly returned to the theme of Judaism.

In 1967, on the eve of the Six Day War, a cultural attaché at Paris’s Israeli Embassy contacted Gainsbourg to commission a military march to a text that was to be translated into Hebrew. Gainsbourg recorded the brief, dirge-like “Le Sable et le Soldat” (“Sand and Soldier”) to organ accompaniment and sent the tape to Tel Aviv, where, unused, it slumbered for 35 years in the archives of Kol Israel radio. Rediscovered only a few years ago by a fan, the recording, still officially unpublished and unreleased, has become a YouTube favorite, with its atypically serious lyrics: “Yes, I will defend the sand of Israel, the land of Israel, the country of Israel….” Gainsbourg adds, with a rhetorical flourish: “Tous les Goliaths venus des pyramides/Reculeront devant l’étoile de David” (“All the Goliaths emerging from the pyramids/will back away from the Star of David”).

Gainsbourg, however, never actually visited Israel, and usually referred to his parents’ Russia as his spiritual homeland. His 1981 song “Juif et Dieu” (“Jew and God”) lists Russian-Jewish revolutionaries, like Grigory Zinoviev (1883–1936), Lev Borisovich Kamenev (1883–1936) and Leon Trotsky (1879–1940). The song also notes the Judaism of Karl Marx and Albert Einstein, but seems to particularly relish pointing out in rhyme that Jesus “n’avait rien d’un Aryen” (“had nothing Aryan about him”).

“Juif et Dieu” offers a catalog of creative and revolutionary Jews, a group to which Gainsbourg clearly felt he belonged. Given the ambient antisemitism in postwar France, even if Gainsbourg had not felt his Judaism so acutely, it would have been pointed out to him by critics. Indeed, this kind of showdown occurred in 1979, after Gainsbourg recorded “Aux Armes et Cætera,” a reggae version of “La Marseillaise,” France’s national anthem. Noted journalist Michel Droit furiously claimed in an article that Gainsbourg’s irreverent song might cause a new rise in antisemitism. Though Gainsbourg’s references to his own Judaism usually were ironic jests, as when he would repeat old riddles — “You know what sank the Titanic? Iceberg! Once again, a Jew is to blame!” — he reacted quite seriously to Droit’s diatribe, accusing the journalist of “latent anti-Semitism.” Undauntedly facing jeering crowds of right-wingers and soldiers when Gainsbourg sang “Aux Armes et Cætera” in public was probably his finest hour.

Gainsbourg certainly could be pointlessly rude in public, especially when inebriated. His songs could be salacious, like the overheated 1969 love duet “Je T’aime, Moi Non Plus” (“I Love You; Neither Do I”), or the bizarre and icky “Lemon Incest” (1984), the latter recorded with his then-pubescent daughter Charlotte, who is now a major film star and wants to make her father’s Rue du Verneuil home into a museum. At 80, the yellow star of Gainsbourg, albeit still replete with decadent chic, shines forth more brightly than ever.

Benjamin Ivry is a frequent contributor to the Forward.

Pièces jointes:
Gainsbourg-serge-112608.jpg
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