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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
L’Ahmadinedjad Show
27 septembre 2007, 14:31
L’Ahmadinedjad Show

Par Caroll Azoulay pour Guysen International News.

Mardi 25 septembre 2007 à 20:21


193 orateurs, dont 99 chefs d’État, doivent s’exprimer tour à tour à la tribune de l’Assemblée générale pendant une semaine, jusqu’au 3 octobre. Le thème officiel pour cette 62e session de l’Assemblée est la lutte contre le réchauffement climatique.
Voila pour le sens propre, car au sens figuré, c’est probablement d’un tout autre réchauffement climatique dont les responsables internationaux débattront. Et celui-ci ne proviendrait non pas des effets de serres, mais plutôt de l’Iran.
Détails.


Attendu comme une véritable star à la 62e Assemblée générale des Nations Unies, Mahmoud Ahmadinejad avait bien l’intention d’exploiter au maximum cette formidable scène médiatique.

Au grès des provocations, le président iranien a appris à a peaufiner les petits trucs susceptibles de déchaîner les manchettes.

Cette année, à l’occasion de sa troisième venue à New York, il a demandé, histoire de chauffer l’atmosphère, à se rendre à Ground Zero, le lieu de l’attentat du 11 septembre 2001.
Peu importe que les autorités locales aient refusé puisque l’objectif principal — faire parler de lui — avait été atteint.

Annoncée comme un moment fort du débat annuel de l’Assemblée générale de l’ONU - l’intervention de Mahmoud Ahmadinejad — était aussi attendue, voir plus, que celle des présidents américains George W. Bush, et Français Nicolas Sarkozy.

Pourtant, avant même de prononcer son discours devant l’assemblée, le président iranien tentait de redorer son blason aux yeux de l’opinion publique américaine en affirmant dimanche 23 septembre à la chaîne de télévision américaine CBS : "Il est faux de penser que l’Iran et les États-Unis se dirigent vers la guerre. Pourquoi dire cela ? Pourquoi devrions-nous partir en guerre ? Il n’y a pas de guerre en vue".

Ne craignant pas de provoquer des incidents cardiaques en série, il se demandait innocemment "Quel besoin avons-nous d’une bombe ?" en affirmant que le programme nucléaire iranien ne vise qu’à produire de l’électricité.

Une déclaration faite quelques heures après avoir dit que ni la "guerre psychologique" ni les sanctions économiques n’arrêteraient "la marche de l’Iran vers le progrès".

Mais c’est probablement lors de son discours prononcé la veille, à l’université de Columbia, que le président Ahmadinedjad a fait le plus bel étalage de son talent de manipulateur de foule.

"Notre programme nucléaire est mis au point dans le cadre de la loi, il est totalement pacifique", a déclaré le président iranien devant les nombreux étudiants la prestigieuse université américaine.

"Nous ne croyons pas en l’arme atomique. Point final" a-t-il affirmé avec assurance.

Des milliers de personnes avaient tenu à protester pour manifester contre la visite du Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, à l’université de Columbia, prévue le 24 septembre.
Parmi elles figurait notamment la ministre des Affaires Étrangères israélienne, Tsipi Livni en personne. ''Ahmadinejad n’a pas sa place parmi les dirigeants du monde'', a t-elle déclaré en précisant que le président iranien devrait intégrer les rangs des étudiants, et non ceux des conférenciers, car ''il a encore beaucoup à apprendre sur l’histoire, et en particulier sur la Shoah''.

Les étudiants juifs se sont, eux aussi, dits "outrés" de voir qu’une telle université invite "un homme qui est à la tête du pays classé numéro un dans le soutien au terrorisme, qui nie l’existence de l’holocauste et veut rayer Israël de la carte".

Le directeur du groupe d’activistes pro-israélien "Stand with us", Dani Klein, avait souligné qu’il ne demandait pas l’annulation du discours, et ce au nom de la liberté d’expression, mais seulement que l’université n’honore pas un tel personnage.
"La liberté d’expression est une chose, honorer un Hitler moderne en est une autre", avait — il ajouté.

Face à ces remous, le président de l’université de Columbia, Lee Bollinger, a dans son introduction, présenté Ahmadinejad comme un dictateur "minable et cruel", avant de poser une série de questions au chef d’État iranien que ce dernier a rapidement éludé pour en revenir à son sujet de prédilection : le négationnisme.

Rappelant que "les Palestiniens payaient le prix des souffrances endurées par les Juifs durant la Shoah" il a en effet demandé "pourquoi l’histoire ne peut pas être remise en cause et des recherches ne peuvent pas être poussées davantage ?".
"Si l’Holocauste est une réalité de notre temps, une histoire qui s’est produite, pourquoi n’y a-t-il pas de recherches suffisantes qui puissent approcher la matière avec différentes perspectives ?" a-t-il poursuivi.

Répondant à la question de savoir si l’Iran aspirait oui ou non à la destruction d’Israël, Ahmadinejad a répondu avec aplomb : "Nous aimons tout le monde. Nous sommes les amis du peuple juif. Il y a beaucoup d’israélites qui vivent en Iran en toute tranquillité et sécurité".

Lors d’une visioconférence de New York avec le National Press Club de Washington, ce dernier, en grand habitué des contradictions, avait cependant déclaré ne pas reconnaître " régime (Israël N.D.L.R.) parce qu’il est basé sur l’occupation et le racisme. Il attaque constamment ses voisins".

Histoire de ne pas faire de jaloux, Ahmadinejad a indiqué être " hostile à la façon dont le gouvernement américain cherche à diriger le monde".
Et de poursuivre : "Nous pensons que cette méthode est mauvaise, elle débouche sur la guerre, la discrimination et l’effusion de sang".

Moins de trois jours après avoir manifesté sa fierté devant le nouvel arsenal militaire dont son pays faisant la démonstration dans une grande parade, le président iranien a par ailleurs rappelé que "parler de guerre constitue un outil de propagande".
"Ceux qui parlent de guerre doivent apporter une justification juridique".

Qualifiant la présence Ahmadinejad à New York de "flétrissure pour l’ONU" Tsipi Livni a indiqué que c’était "une honte que le monde ne comprenne pas qu’Ahmadinejad utilise les valeurs internationales pour porter atteinte à tous. La communauté internationale ne peut pas tolérer un Iran nucléaire".

Si Israël a sévèrement condamné la présence d’Ahmadinejad à New York ainsi qu’à l’université Columbia, certains responsables du ministère des Affaires Étrangères n’en ont pas moins condamné la présence de Tsipi Livni à la grande manifestation organisée par les principales organisations juives des USA devant le bâtiment des Nations Unies.

Selon eux en effet, en apparaissant à leurs côtés, la ministre israélienne aurait affaibli le message constant qu’elle adresse depuis de nombreux mois et selon lequel l’Iran représente une menace pour le monde entier et non pas seulement pour Israël.

"En faisant fi du protocole diplomatique, Tsipi Livni a délibérément fait le jeu de ceux qui tentent de présenter Israël comme un lobby juif désireux de pousser les États-Unis à entrer en guerre avec l’Iran, comme il l’aurait prétendument fait sur le dossier irakien" a indiqué un officiel israélien sous couvert d’anonymat.

"Dénoncer, même agressivement, la présence du président iranien lors d’entretiens diplomatiques ou à l’intérieur de l’ONU est une chose, manifester dehors en est une autre" a-t-il précisé.

Quand Ahmadinejad apprendra qu’il a réussi à diviser l’establishment israélien, il se dira probablement en se regardant dans son miroir : quel talent ce Mahmoud !


La fête de Soukkot sera sucrée !
27 septembre 2007, 14:39
La fête de Soukkot sera sucrée !

Par M. Meyer et H. Mesguishe pour Guysen International News.

Mardi 25 septembre 2007 à 17:56


Chaque année pour Soukkot, la municipalité de Jérusalem étonne les Israéliens par son originalité. Comme de coutume, elle a construit la plus grande Soukka de tout le pays. Et cette année celle-ci est… en bonbons.


Le thème est parti d’un jeu de mots avec le mot "soucca".

En hébreu, 'soukkar' signifie 'sucre', tandis que le mot 'soukka' désigne les cabanes construites lors des fêtes de Soukkot.

C’est pourquoi la nouvelle cabane construite par la municipalité a été appelée 'Hasoukaria', la confiserie.

Construite sur le 'Kikar Safra' — la grande place qui entoure la mairie de la capitale — cette cabane de 1 000 mètres carrés est décorée avec toutes sortes de bonbons, pour le plus grand bonheur des enfants.

Les gourmands pourront notamment y déguster du chamallow grillé, des brochettes de bonbons, des pop-corn et apprécier les nombreuses fontaines de chocolat.

"L’année dernière, la Soukka était ornée de milliers d’ampoules.
Cette année, nous avons choisi les bonbons. Tout le monde aime les sucreries.
Un tel évènement permet de rassembler les gens, et nous pensons que cette Soukka attirera également énormément de touristes" a indiqué Tal Marom Malovec, porte-parole de la mairie.

Elle a également souligné qu’une Soukka en bonbons n’avait jamais été réalisée auparavant.

Les deux tonnes de friandises ont été offertes par la compagnie 'Carmit', la plus grosse entreprise de confiseries israélienne.

David Soussana, conseiller en art et design de la mairie de Jérusalem, est l’architecte et le décorateur de la 'Hasoukaria'.

"Il m’a fallu une nuit pour réaliser les croquis de la future cabane" a-t-il déclaré à Guysen.

Selon lui, près de 40 personnes ont travaillé pendant huit jours pour la construire, et ont mis deux jours à la monter sur la place Safra.

À l’intérieur, des tables, où sont disposés des bouquets de bonbons, sont prêtes à accueillir les visiteurs.

En levant la tête, les petits et les grands seront éblouis par les nombreuses guirlandes et sucettes géantes qui ornent le plafond.

Lors de leur visite, les Israéliens pourront par ailleurs admirer une exposition de peintres de Jérusalem.
Parmi les artistes figurent notamment Lesya Bershev, S. Levin ou encore Meir.

Mais la fête de Soukkot est également l’occasion pour de jeunes talents de participer à un concours organisé par David Soussana.

"J’organise ce concours depuis trois ans. Le but est de construire une maquette de Soukka. Les trois premiers prix reçoivent un chèque de 4000 à 6000 shekels", explique t-il.

Leurs œuvres sont ainsi présentées dans la 'Hasoukaria'.

Chaque soir, celle-ci sera animée par des concerts et des manifestations artistiques.

Elle ouvrira ses portes au public mercredi 26 septembre à 18 heures.

Avis aux amateurs...




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Nicolas Sarkozy et le dossier nucléaire iranien
27 septembre 2007, 19:48
Nicolas Sarkozy et le dossier nucléaire iranien - Par Guy Senbel - Pour Guysen International News - 28 septembre 2007 , 16 Tishri 5768 -

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la question de la nucléarisation de l’Iran qui fut au cœur de l’Assemblée générale des Nations Unies mardi 25 septembre.
Le ton ironique employé par les médias peut laisser pantois ceux qui pensent que quelque chose d’important est en train de se produire au Moyen Orient. Lyrique, gaulliste, flou, humaniste, distant, passe-muraille ou passe-partout…, tout a été dit pour essayer de relativiser l’intervention de Nicolas Sarkozy, quelques jours après avoir essayé de disqualifier les propos d’un Bernard Kouchner que certains attendaient plus dans un costume humanitaire que politique, employant sans complexe ‘’des mots qui choquent’’.

Pourtant, les ‘’guerres humanitaires’’ existent bel et bien : au Kossovo, en Afghanistan, dans l’Est de l’Afrique, voire en Irak, les démocraties occidentales déploient des moyens énormes, non sans risques pour les responsables politiques qui les conduisent, pour que cessent les massacres, l’injustice des dictatures, le malheur des plus démunis. Il était bien cohérent que Nicolas Sarkozy propose son New Deal à lui : ‘’une meilleure répartition des richesses mondiales’’.

Les politiques de la terreur menées par les organisations extrémistes ou les dictatures trouvent toujours un écho favorable auprès de ceux qui n’ont plus rien à perdre, et pour lesquels l’espoir ne veut plus dire grand-chose. Le 20 septembre 2007 par exemple, Ayman al-Zawahiri, le numéro deux d’Al-Qaïda appelait la branche maghrébine de son organisation à ‘’nettoyer le Maghreb islamique des fils de la France et de l’Espagne qui ont fait leur retour en Algérie’’. Le lendemain, la dénonciation absurde et à peine voilée par Al-Qaïda d’un post-colonialisme incarné par la présence d’entreprises occidentales au Maghreb se traduisait par un attentat en Algérie contre un car transportant des techniciens d’une entreprise française de travaux publics… Le seul mort fut l’auteur de l’attentat… Si ‘’l’opération’’ n’avait pas échoué, le carnage prévu se serait produit.

L’idée d’un New Deal est belle, mais sa réalisation risque de prendre du temps, et en attendant qu’elle s’inscrive dans les mentalités des dirigeants de ce monde, et ce sera sans doute le rôle majeur de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI, l’Iran aura accumulé suffisamment de matière fissile en 2009 pour fabriquer une bombe… Les deux résolutions du Conseil de sécurité, la 1737 et la 1747, adoptées à l’unanimité en décembre 2006 et mars 2007 ont légèrement affecté l’économie iranienne… Mais ni la Russie ni la Chine ne sont favorables à une troisième résolution.

Alors, n’en déplaise à ceux qui auront cherché à exploiter les différends entre un Bernard Kouchner engagé dans sa réflexion sur les dangers de la nucléarisation de l’Iran et un Président français tout autant déterminé à inquiéter le régime iranien, dont le Président Ahmadinejad a fait une nouvelle fois la preuve d’un cynisme angoissant en remerciant les travaux réalisés par l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique, en confirmant les travaux très avancés du nucléaire iranien et en le décrétant ‘’clos’’… Voilà pourquoi Paris s’acharne à contourner l’ONU par des sanctions prises dans un cadre européen.

Promesse présidentielle tenue, la France a été cette semaine au rendez-vous de l’histoire. Au cours de la 62ème assemblée générale de l’ONU, Nicolas Sarkozy a montré qu’il ne mégote pas avec les risques de conflit et de prolifération nucléaire. Si Téhéran se dote de l’arme nucléaire, cela fera ‘’courir un risque inacceptable à la stabilité de la région et du monde’’.

Parce que l’Iran menace de rayer Israël de la carte, la seule démocratie moyen orientale, et parce que l’Iran nucléaire sera suivi par une Arabie saoudite nucléaire, une Egypte nucléaire, des pays du Golfe atomiques, une Turquie atomique. Parce que l’Iran et ses dirigeants, comme tous les dirigeants qui organisent leur pouvoir pour échapper au système démocratique sont imprévisibles, et refusent de prendre au sérieux les menaces occidentales.

Parce que le danger est réel, il était important que Sarkozy parle plus fort que le Président Bush sur le sujet, il était important que la principale puissance européenne montre aussi que le danger n’est pas régional mais global.

Israël aura réussi à passer avec efficacité un message que de trop nombreux chroniqueurs considéraient par trop alarmiste il y a six mois à peine. Le nucléaire iranien n’est pas le seul dossier vital pour l’avenir d’Israël, mais l’Iran constitue sans aucun doute le principal maillon d’une chaîne de la terreur qui maintient en otage les trois soldats enlevés par le Hamas et le Hezbollah il y a quinze mois.

Ce soir, en pleine fête de Souccot qui célèbre l’unité du peuple juif, nos pensées vont vers Guilad Shalit, Eldad Reguev et Ehoud Goldwasser. Nos pensées vont aussi vers tous les hommes d’influence, épris de justice et de liberté, qui n’en n’ont peut-être pas encore fait assez pour que le monde libre n’oublie pas qu’une résolution de l’ONU a été votée pour qu’ils recouvrent, il y a plus d’un an déjà, leur liberte.
INFO IMPORTANTE

Les "Gardiens de la révolution" et la brigade al Qods devenus "Organisations Terroristes" après le vote du Congrès américain. Si le gouvernement suit ces votes, on s'achemine vers de fortes pressions économico-financières de la part des Etats-Unis à l'encontre de l'Iran, avec comme horizon probable des frappes ciblées

www.nuitdorient.com



US Senate brands Iran Guard "terrorist organization"



Senate votes 76-22 in favor of amendment placing Iranian Revolutionary Guard Corps on US terrorist blacklist, a move that could lead to harsh economic sanctions on corps. Amendment says Guards arm Shiite militias in Iraq, provide them with weapons to use against US soldiers

YnetNews.com 27sept 07



The US Senate has called for Iran's Revolutionary Guards to be officially designated a "foreign terrorist organization," a day after the House of Representatives passed a similar measure.

The Senate on Wednesday voted 76-22 for the non-binding amendment sponsored by Republican Jon Kyl and independent Joseph Lieberman to place the Iranian Revolutionary Guard Corps, or Pasdaran, on the US terrorist blacklist.

Such a designation if adopted by the US government would open the corps and affiliated companies to economic sanctions.

The measure is a "sense of the Senate" amendment, which means it cannot impact the president's foreign policy, but is an important symbolic measure expressing will of lawmakers.

It says that senators agree it is in the critical national interest of the United States to prevent Iran turning Shia extremists in Iraq into a "Hizbullah type force."

The amendment says that senators believe that "inside Iraq" US economic, military, diplomatic economic and intelligence "instruments" should be used to back US policy against the government of Iran and "its proxies."

US military officials and lawmakers have accused the Revolutionary Guard of arming Shiite militias in Iraq, and supplying sophisticated roadside bombs used to kill US soldiers in the war-torn nation.

The US administration also accuses Iran of seeking to build an atomic bomb under the cover of a civilian nuclear program, a charge Tehran denies.

During a debate among Democratic presidential hopefuls on Wednesday night, the amendment was criticized as helping lay the foundation for President George W. Bush to take possible military action against Tehran.

"I have no intention of giving George Bush the authority to take the first step on a road to war with Iran," said former senator and presidential hopeful John Edwards at the debate at Dartmouth College.

Long-shot candidate Mike Gravel blasted front-runner Senator Hillary Clinton for supporting the amendment. "And I am ashamed of you, Hillary, for voting for it."

Clinton defended her vote, saying by designating the Revolutionary Guard as a terrorist organization "gives us the options to be able to impose sanctions on the primary leaders to try to begin to put some teeth into all this talk about dealing with Iran."

The Bush administration said in August it would designate all or part of the Guard as a terrorist organization.



The US blacklist, which already includes al-Qaeda and Hizbullah, bars named groups from gaining access to the US financial system.
Lettre à un ami juif


Guy Bouthillier, Ex-président de la SSJB de Montréal et du Comité de la Fête nationale et professeur honoraire au département de science politique de l'Université de Montréal


Ce texte est publié dans un numéro spécial de Tribune juive consacré aux 25 ans de cette revue.



Je t'écris à l'occasion de la Fête nationale. Je ne sais pas comment tu fêteras, cette année, ni même si tu le feras. Car je sais que tu n'as plus le coeur à la fête et que l'inquiétude s'est emparée de toi. Cela fait pas mal de temps déjà que tu cherches à me le faire comprendre en me signalant ici un fait, là une phrase, et que tout ça mis bout à bout donne un tableau peu reluisant. Et si je t'écris ce matin, c'est pour te dire que, moi aussi, je m'inquiète, pour toi mais aussi pour nous tous.

Rappelle-toi, en avril 2004, j'étais là sur place avec d'autres «dignitaires», dans cette école de Saint-Laurent dont on venait, quelques heures plus tôt, d'incendier la bibliothèque. [Nous étions là pour] exprimer notre solidarité, dire notre effroi. L'inquiétude -- et le mot est faible -- se lisait sur le visage des parents accourus sur place autour de cette petite école d'une paisible banlieue, une école comme toutes les autres mais qui, tout d'un coup, ce jour-là, a cessé de l'être, à jamais marquée dans sa différence par l'acte d'un incendiaire qui, pour être sûr de faire mal, s'est attaqué non pas simplement aux murs mais bien au coeur même de l'école, c'est-à-dire à la bibliothèque et à ses livres porteurs de tradition et garants de fidélité.

Acte isolé d'un jeune en mal de sensations fortes? Peut-être, en tout cas, nous l'espérions tous ainsi, jusqu'au jour de l'automne dernier, en septembre 2006, où une autre école juive, dans un autre quartier, était à son tour frappée. Même scénario, me diras-tu. Certes, avec toutefois une différence, et aggravante me semble-t-il, que ce qui s'est fixé dans l'attention des médias: cette fois, c'était moins l'incendie lui-même que l'interrogation à laquelle certains se livraient soudainement sur les écoles hassidiques et sur ce qu'on y enseignait (ou n'enseignait pas). Cette interrogation était d'autant plus malvenue dans les circonstances qu'elle semblait être proposée comme explication de ce qui venait de se produire.

Acte isolé? Une fois n'est pas coutume, je le sais bien, mais deux fois? Quoi qu'il en soit, la danse du feu a continué depuis, non plus à Montréal mais à 100 kilomètres au nord, cette fois dans une colonie de vacances, où furent attaqués non pas un ni deux mais bien trois «chalets» appartenant à des juifs hassidiques de Montréal, dont un rabbin. Geste isolé? Cette fois, hélas, sans doute non.

Et sur cette toile de fond noircie à gros traits par ces allumeurs de feux, que voit-on sur le devant de la scène? Tu m'as signalé plusieurs faits au cours des derniers mois, mais trois en particulier te sont restés en travers de la gorge. Rappelons-les dans l'ordre où ils se sont produits.

Juste pour rire?

Été 2004, c'est-à-dire trois mois à peine après le premier incendie, voici qu'on nous amène à Montréal, à grands frais, et qu'on fait parader ici, à l'avant-scène justement d'un festival apparemment fait «juste pour rire», ce Dieudonné venu de France. Je sais bien que dans les milieux officiels, au Congrès juif, on a estimé que son spectacle n'était pas à proprement parler «antisémite», mais je sais bien, pour l'avoir éprouvé moi-même jadis en tant que Québécois de la bouche d'humoristes anglo-saxons, que ce genre d'humour, toujours assené du haut vers le bas, peut faire très mal.

Simple fait isolé? Cette fois, la réponse est claire: c'est à répétition maintenant, comme pour narguer, qu'on nous sert du Dieudonné, maintenant devenu un incontournable des festivals d'humour. On voudrait dire non seulement aux juifs de Montréal mais aussi à tous les autres que notre ville est devenue un haut lieu du rire antijuif qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Du Liban à Montréal

Été 2006, guerre au Liban. Ce qu'on en a vu à la télé n'était assurément pas beau à voir -- ce ne l'est jamais --, et à toi aussi, ces scènes ont fait mal. Mais ce que tu retiens par-dessus tout de ce mois trop long, c'est la grande manifestation organisée dans les rues de Montréal, non pas tellement à cause de ses accents pro-arabes et ses couleurs pro-Hezbollah (de cela, tu as malheureusement l'habitude) que parce qu'y ont participé, sachant bien qu'ils en seraient les vedettes, les deux dirigeants des deux grandes formations politiques, le Parti québécois et le Bloc québécois, qui sont porteuses, plus que toute autre, de l'identité québécoise et du projet de l'indépendance.

Simple étourderie estivale de leaders ingambes en mal de bains de foule? En tout cas, assurément, aveuglement inconséquent de la part de chefs qui, entre deux belles phrases sur le-nationalisme-civique-de-tous-les-Québécois-et-Québécoises, pourraient réfléchir sur ce fait incontournable que rien de sérieux et de solide ne se fera dans la voie de l'indépendance nationale sans que soit inscrite dans les esprits de tous la conviction que, de ce projet, aucun groupe n'est exclu ni même n'est fondé à se croire exclu.

Le cercle de M. Dumont

Juin 2007. Troisième fait, encore tout chaud. Un dirigeant politique d'une grande formation, Mario Dumont, a récemment rencontré les dirigeants d'une «communauté culturelle», comme on dit par ici. Ces prises de contact sont monnaie courante dans notre vie politique, si fortement marquée au coin des identités et des organisations ethniques, et elles passent généralement inaperçues. Qui, en effet, veut vraiment savoir que tel de nos dirigeants politiques a devisé, hier avec les Haïtiens, aujourd'hui avec les Grecs, et qu'il rencontrera demain les musulmans?

Mais comme, en l'espèce, il s'agissait de la communauté juive, il s'est trouvé un journal -- et pas des moindres, un grand, celui qu'on lit dans les beaux quartiers et que subventionne le gotha des affaires, La Presse pour ne pas l'appeler par son nom -- qui s'est amusé à faire de cette «nouvelle», autrement courante et banale, la matière de ses gros titres à la une, les ponctuant d'une caricature dans laquelle l'ensemble de la communauté juive, pourtant multiple, diverse et moderne entre toutes, se trouvait soudain rapetissée à la seule dimension de son élément hassidique. Méchanceté organisée? En tout cas, insensibilité caractérisée.

Inquiétude partagée

On nous répondra que tu as la sensibilité à fleur de peau et que ton inquiétude est infondée. Si je t'écris aujourd'hui, c'est pour te dire que, moi en tout cas (et je sais que je ne suis pas seul et j'attends qu'une voix autorisée se fasse entendre), je te comprends et que je partage ton inquiétude, parce que je commence à mieux te connaître et que je sais par ailleurs que, pour achever de te faire désespérer du Québec, certains s'emploient à te rappeler un passé, malheureusement pas si lointain, où des choses se sont passées ici, qui n'étaient pas belles.

Je ne m'étendrai pas ici là-dessus, sauf à dire que, de ce passé, il faut aussi connaître, à côté des zones d'ombre, les rayons de soleil, et savoir qu'à côté des coups de gueule qui se sont échangés entre nous, il y eut aussi parfois des paroles qui méritent d'être rappelées. Et puisque nous sommes aujourd'hui au faîte de l'été, regardons un peu côté soleil et rappelons-nous que s'il s'est trouvé un Mordecai Richler pour tenir les propos que l'on sait sur les «séparatistes», il s'est trouvé par ailleurs d'autres écrivains, qui ne sont pas moins chers au coeur des juifs de Montréal, pour tenir un discours plein d'espoir pour l'avenir.

Je pense ici notamment à Leonard Cohen qui confiait à un journaliste du Monde l'idée qu'il se faisait du Québec, qui commençait alors à s'affirmer: «Je me sentais proche d'eux parce qu'ils ne se résignaient pas à voir disparaître toute trace française en Amérique du Nord... Et puis, ce qui m'a séduit à l'époque, c'était l'isolement de ces gens qui tentaient de donner forme à ce petit coin de continent américain. Pour le garder. Pour résister. Contre quoi? Contre l'Amérique. Pas tant l'impérialisme yankee et tout cela. Mais pour maintenir sur le sol américain une autre culture, une autre option.» (Le Monde, 6 juin 1970, page VII.)

Voilà, pris au hasard car il y en a d'autres, un petit rayon de soleil pour la Fête nationale. C'est peu, et je sais qu'il reste tant à faire et à dire. Nous y reviendrons, si tu le veux bien. Mais une chose en particulier m'apparaît importante dans ces années de conflit au Proche-Orient: comprendre qu'il ne s'agit pas, pour nous ici à Montréal, d'une simple affaire de politique étrangère, qui ne concernerait que les chancelleries et les gouvernements et sur laquelle par conséquent nous ne pourrions guère agir, mais qu'il s'agit d'abord pour les juifs de Montréal, nos voisins, nos amis, d'une affaire de patriotisme, ce sentiment qu'ils ressentent pour ce pays à la fois si lointain et si proche de leur coeur, dont ils tirent une immense fierté, celle d'avoir tenu, de l'avoir fait si longtemps et au travers de tant d'obstacles, et d'avoir bâti un pays moderne entre tous.

Et que ce sentiment, cet attachement, les Québécois peuvent le comprendre, et d'autant plus naturellement qu'eux aussi veulent continuer, tenir et réussir. Cela, qui est du domaine des rapports humains bien plus que la politique étrangère, nous est accessible. À cet égard, permets-moi de rappeler ce qu'écrivait en 1961 Marcel Chaput, qui fut un des premiers à défendre l'idée de l'indépendance du Québec. Relisons-le, il y a là peut-être pour nous une bonne méthode pour la suite des choses entre nous: «Les Canadiens français ont dans le passé dit beaucoup de mal des Juifs; nous pourrions peut-être ici en dire un peu de bien. Car nous avons beaucoup à apprendre d'eux. Par exemple que ce peuple disséminé de par le monde, ayant perdu depuis vingt siècles sa mère patrie, ayant oublié sa langue maternelle, a finalement décidé, à notre époque, de fonder son pays, Israël, l'ancienne Palestine.» (Marcel Chaput, Pourquoi je suis séparatiste?, 1961, Éditions du Jour, page 56.) Bonne idée, n'est-ce pas?

Bonne Fête nationale!
La France bascule alors que le Congrès bouge
29 septembre 2007, 05:58
La France bascule alors que le Congrès bouge - Par Charles Krauthammer - Vendredi 28 Septembre 2007
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Source : [www.washingtonpost.com]

Adaptation française de Sentinelle 5768

Ahmadinejad à Columbia a fourni le spectacle, mais Sarkosy aux Nations Unies a fourni la substance. Sur la plus grande scène imaginable, l'Assemblée Générale de l'ONU, le président Nicolas Sarkosy a donné un avertissement à l'Iran. Son prédécesseur, Jacques Chirac, avait déclaré que la France pouvait vivre avec une bombe nucléaire iranienne. Sarkosy a dit que la France ne le peut pas. Il a déclaré que les ambitions nucléaires de l'Iran constituent " un risque inacceptable pour la stabilité de la région et du monde ".

Son ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait déclaré auparavant que le monde fait face à deux choix - soit la réussite de la diplomatie pour arrêter le programme nucléaire de l'Iran, soit la guerre. Et Sarkosy lui-même n'a pas grand espoir avec le Conseil de Sécurité, où la Chine et la Russie bloquent toute action efficace contre l'Iran. Il espère obtenir de l'Union Européenne qu'elle se joigne aux Etats Unis pour imposer des sanctions sérieuses.

" La faiblesse et la renonciation ne conduisent pas à la paix " a-t-il averti. " Elles mènent à la guerre. Cet avertissement sur la conciliation était destiné en particulier à l'Allemagne, qui, pour des raisons commerciales, a résisté à la pression des USA dans le soutien à des sanctions efficaces.

Sarkosy n'est pas un 'toutou' des Américains. Comme tout président de la Cinquième République, il commence par la notion d'exception française. Mais alors que le Gaullisme traditionnel tendait à définir la grandeur en se posant en contrepoids de la puissance américaine, Sarkosy n'est pas opposé à voir l'affirmation française exercée en conjonction avec les Etats-Unis. Comme Kouchner le formule, " l'anti-américanisme permanent est une tradition que nous oeuvrons à dépasser ".

Cette volte-face française crée un mouvement crucial dans l'équilibre des forces en Europe. Les Européens de l'Est sont naturellement pro-américains pour des raisons historiques (souvenirs tout frais du rôle de l'Amérique dans la défaite de leurs occupants soviétiques), et géographiques (proximité physique d'une Russie récemment revivifiée et agressive). L'Europe occidentale est intrinsèquement méfiante à l'égard de la puissance américaine et culturellement anti-américaine par réflexe. Le changement de la France de Chirac à Sarkosy, du ministre des affaires étrangères Dominique de Villepin (qui avait fait une campagne de propagande active auprès des pays du tiers monde pour s'opposer à l'Amérique en Irak) à Kouchner (qui a soutenu l'invasion des USA sur des fondements humanitaires) représente un immense mouvement dans la relation de l'Europe avec les Etats Unis.

La Grande Bretagne est un allié naturel ; l'Allemagne, étant donnée son histoire, est plus un suiveur qu'un meneur. La France peut définir une politique européenne, et Sarkosy en a l'intention.

La bascule française n'est qu'une partie du changement de paysage qui a conféré une nouvelle vie à l'Iran de Bush et à la politique en Irak dans les derniers mois de son administration. L'humeur du congrès a aussi évolué significativement.

Cette semaine précisément, le Congrès* a adopté massivement une résolution appelant à des sanctions très fortes contre l'Iran, et pressé l'administration de qualifier d'entité terroriste le 'Corps des Gardes Révolutionnaires d'Iran'. Une mesure similaire est passée au Sénat mercredi, par 76 voix contre 22*, déclarant que " il est dans le plus haut intérêt des USA " d'empêcher l'Iran d'utiliser des milices chiites à l'intérieur de l'Irak, pour renverser le gouvernement soutenu par les USA à Bagdad.

Il y a quelques mois, la question était : le Congrès à majorité Démocrate va-t-il contraindre à un retrait d'Irak ? Aujourd'hui, la question au Congrès est : Que peut-on faire pour parvenir au succès en Irak - plus particulièrement en contrant l'Iran qui veut nous voir échouer ?

Cette modification d'humeur et de sujet est totalement le résultat des changements sur le terrain. La réalité a pris du temps pour s'infiltrer dans le débat à Washington. Mais après le témoignage de Petraeus et Crocker, la réalité du succès relatif de notre nouvelle stratégie de contre-insurrection - et la possibilité renouvelée d'un ultime succès en Irak - sont devenues indéniables.

Et cette réalité est reflétée même dans la rhétorique d'Hillary Rodham Clinton, la plus sophistiquée des candidats présidentiels du Parti Démocrate**. Elle a bien voté contre le financement de la guerre de façon à modifier la politique du Président (et pour se concilier la Gauche), mais cela en tant que sénateur. Interrogée sur ce qu'elle ferait comme Présidente, elle esquive prudemment. Elle répond que cela dépendrait de la situation et du moment, et par exemple, si notre alliance avec les tribus sunnites sera parvenue à vaincre al Qaïda en Irak. Mais interrogée par ABC News pour savoir si elle aura ramené les soldats à la maison d'ici janvier 2013, elle refusa de " se livrer à des hypothèses ou à faire des promesses ".

Le bulletin de décès de la présidence de Bush - et sa politique étrangère - ont été notifiés le matin suivant l'élection de 2006. Pas tant que cela. La France s'apprête à nous rejoindre dans un effort ultime pour trouver une solution non militaire à la question iranienne. Et sur l'Irak, le succès relatif de la montée en puissance*** a redonné au Président Bush la liberté de manoeuvre pour poursuivre la stratégie de contre-insurrection de Petraeus jusqu'à la fin de son mandat. Le Congrès, et les Démocrates réalistes, commencent finalement à penser sérieusement à assurer la réussite de cette stratégie, et à prévoir ce qui viendra après.

letters@charleskrauthammer.com

Notes du traducteur

* Le sénat américain compte un total de 100 membres, soit deux par Etat, quelles que soient sa taille et sa population ; le Congrès américain est la " Chambre des Représentants " : il correspond à notre Assemblée nationale.

**Hillary R. Clinton, épouse de l'ex-président Bill Clinton, élue sénatrice de l'Etat de New York en 2000, et réélue en 2004, est donnée comme la plus probable des candidats du Parti Démocrate aux futures présidentielles des USA qui se tiendront en novembre 2008 ; elle représente la " Gauche libérale " au sens américain de ces termes, non transposables directement selon nos critères politiques français.

***Stratégie de montée en puissance ('Surge'), préconisée par le Général en chef des troupes US en Irak, David Petraeus, les faisant passer de 120.000 soldats au début 2007 à 160.000 en quelques mois, pour mater, avec succès, " l'insurrection ", alimentée par l'Iran et la nébuleuse al Qaïda en Irak. Celles-ci ont semé le chaos et la mort dans toutes les communautés irakiennes (chiites majoritaires ; sunnites, écartés des revenus pétroliers ; et Kurdes au Nord, enclins à préserver leur autonomie) pour y déclencher la guerre civile.
"Je brûle la toge que vous m'avez donnée"
29 septembre 2007, 12:58
"Je brûle la toge que vous m'avez donnée"

Source : [wiadomosci.onet.pl]

Traduit de l'italien en anglais par Sylvia Wysicka, de l'agence de presse PAP
Traduction française de Sentinelle 5768


L'ancien président italien écrit aux racistes " vieux jeu ". Rome, Italie, - 27 septembre 2007 -

Pour protester contre l'invitation du président de l'Iran Mahmoud Ahmadinejad à l'Université Columbia de New York, l'ancien président italien Francesco Cossiga a renvoyé son titre de Docteur " Honoris Causa " décerné par l'Université. Le sénateur Cossiga écrit qu'il était indigné par la mise en scène par le chancelier de l'Université Columbia d'une conférence du chef iranien, qu'il a appelé " un néonazi menaçant et un terroriste islamiste ".

L'ancien président italien a rappelé dans une lettre sèche au recteur de l'Université Columbia que Ahmadinejad avait exprimé sa soif de destruction d'Israël…

Sans respect pour les six millions de Juifs assassinés pour lesquels vous n'en n'avez montré aucun - vous, racistes vieux jeu, et aujourd'hui aussi défenseurs des terroristes islamistes, moi le catholique, je vous retourne le titre Honoris Causa décerné, et je brûle la toge que vous m'avez donnée ", a déclaré Cossiga.

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Sa lettre s'est terminée par ces mots : " Sans respect. Francesco Cossiga ".

Adressé par Pamela Geller jeudi 27 septembre 2007.

COSSIGA: PICCONATE E DINAMITE - Giovedì, 27 Settembre 2007 -

[www.congedatifolgore.com]

Restituita la toga e la laurea alla columbia university americana - 27 settembro 2007 -

ROMA, - L'ex-capo dello Stato senatore a vita Francesco Cossiga ha restituito la laurea honoris causa della Columbia University, in polemica con la decisione del presidente dell'università americana di invitare il presidente iraniano Ahmadinejad.

"Indignato per aver voi fatto parlare nella Columbia University il bieco neo-nazista e terrorista islamico Mahmoud Ahmadinejad, presidente dell'Iran, che auspica la distruzione di Israele, per rispetto ai sei milioni di ebrei sterminati che voi -argomenta Cossiga - razzisti di vecchia data e oggi anche filo terroristi islamici, dimostrate di non avere, e per amicizia, io cattolico, per il popolo ebreo e per lo Stato d'Israele, restituisco la laurea da voi conferitami e brucio la toga da voi donatami. Senza alcun rispetto".

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Former president writes to " old-fashioned racialists" Rome, Italy - September 27 2007 -

In protest against the invitation of the president of Iran Mahmud Ahmadinezhad at New York University of Columbia, former president Italian Francesco Cossiga returned the title of the doctor Honoris Causa from this University. Senator Cossiga wrote that he was indignant at the staging by the chancellor of UC of a lecture by the Iranian leader, whom he called "a threatening neonazi and an Islamic terrorist".

The former Italian president reminded in a sharp letter to the rector of the University of Columbia that Ahmadinejad had expressed thirst for the destruction of Israel. .

"Out of respect for the six millions of murdered Jews for whom you - old-fashioned racists, and today also apologists for Islamic terrorists, have shown you have none, I - a Catholic , return the title of Honoris Cause bestowed on and I burn the toga which you gave me"
- declared Cossiga.

His own letter ended with the words: "with no respect. Francesco Cossiga".
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
29 septembre 2007, 13:35
COL HACAVOD !
Pièces jointes:
bravoCossiga.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - Ahmadinejad - Il est temps d’agir
29 septembre 2007, 13:54
Ahmadinejad - Il est temps d’agir - 28 septembre 2007 - Infolive.tv


Olivier Rafowicz, le directeur d’Infolive.tv vous appelle à vous mobiliser suite aux discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à l’Université Columbia à New York



voir sur : [www.infolive.tv]
REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS -
29 septembre 2007, 14:32
Ces vérités qui dérangent - Extraits du bloc-notes d'Ivan Rioufol - Publié le 28 septembre 2007 dans Le Figaro -

Extraits du bloc-notes d'Ivan Rioufol

Merci ! Merci à Christine Lagarde, à Bernard Kouchner, à François Fillon. La première a osé parler de « plan de rigueur », le deuxième a admis que le pouvoir iranien faisait courir un risque de « guerre », le troisième a expliqué que l'État était « en situation de faillite ». Trois aveux généralement sifflés. Jean-Pierre Raffarin a jugé ces mots « maladroits ». Il est vrai que, premier ministre, il voyait la société « en mal d'amour » et lui susurrait des mots doux. Pas de quoi se vanter.

Ceux qui n'ont jamais trouvé à redire aux berceuses déplorent, ces jours-ci, ces mots crus. Sans doute regrettent-ils ce bon vieux temps des slogans orwelliens (« Le modèle social est exemplaire », « L'islam est une religion de paix et de tolérance », « L'école est une réussite », etc.). Évoquer un déclin de la France y était défendu. La faillite est celle de ce système déphasé, protégé par un aveuglement collectif.

Pourtant, malgré son parler vrai, Nicolas Sarkozy n'aime pas non plus ces rudesses. « Je ne crois pas à la politique d'austérité », dit-il. Sur la déclaration de son ministre des Affaires étrangères : « En ce qui me concerne, je n'utilise pas le mot»guerre*. » Sa réticence à désigner de pesantes réalités signifierait-elle qu'il n'entend pas les affronter ? Pour la croissance, son pouvoir de conviction ne peut avoir de prise sur un mécanisme bloqué.

Le président ne veut être ni Thatcher ni Reagan. Encore moins Churchill promettant du sang, du labeur, de la sueur et des larmes. Cependant, son désir de plaire pourrait être sa faiblesse, si son pari d'un « choc de croissance » tardait à venir. « Plus la situation sera difficile, plus on fera des réformes », explique Henri Guaino, son bras droit. Comment pourraient-elles éviter des sacrifices, quand l'État emprunte pour financer ses dépenses de fonctionnement ? L'exemple allemand est dans les esprits. Fillon, dans Le Figaro, a rendu hommage « aux courageuses réformes menées depuis 2000 ». On en sait le coût : gel des salaires, réduction des allocations-chômage, assouplissement des conditions de licenciement, allongement du temps de travail sans compensation, etc. Les Français qui voient leur pays s'affaiblir seraient-ils, à l'image de la gauche la plus bête du monde, incapables de comprendre ? Ce serait leur faire injure..............

Coup de maître

Quant à l'Iran : Bernard Kouchner a eu évidemment raison d'évoquer le risque de guerre que fait courir le président Ahmadinejad soutenu par des illuminés. Ces islamistes radicaux, qui croient en l'homme supérieur et veulent rayer Israël de la carte, caricaturent un peuple subtil et cultivé, bien décrit par Sara Yalda dans un livre qui sort la semaine prochaine (Regard persan, Grasset). Nicolas Sarkozy a placé l'enjeu en déclarant, mardi, qu'un Iran avec la bombe ferait « courir un risque inacceptable à la stabilité de la région et du monde ».

La France des droits de l'homme, qui soutient cette semaine la révolte birmane contre la tyrannie d'une junte issue du communisme, a heureusement refusé hier de prêter sa voix à celle des Munichois qui font crédit à Ahmadinejad lorsqu'il assure : « Nous ne croyons pas aux armes nucléaires. » Selon les experts, deux mille centrifugeuses seraient en action pour produire, d'ici deux à quatre ans, le combustible utile à une bombe. Le déni des pacifistes est une manière de capituler devant ce régime sectaire, possiblement capable d'un acte suicidaire contre Israël.

Face à ce risque, des destructions préventives ciblées ne peuvent être exclues en cas d'échec de la diplomatie. Le peu de commentaires sur le raid effectué par l'armée israélienne en Syrie, le 6 septembre, illustre une gêne à admettre le danger : un commando des forces d'élites aurait saisi du matériel nucléaire nord-coréen (destiné à l'Iran ?) avant que Tsahal ne bombarde des sites sensibles. Un coup de maître, que peine à démentir une Syrie penaude..........

merci !

irioufol@lefigaro.fr.
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