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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 octobre 2008, 09:22

L'argent public au secours des apôtres du marché
Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. Les chantres de la dérégulation, ces adorateurs du « marché qui a toujours raison », réclament aujourd'hui une intervention publique pour renflouer les banques déficitaires. Autres temps, autres mœurs ?




En ces temps de panique boursière et financière, les thuriféraires du marché, les chantres de la dérégulation, les apôtres du laissez-faire et les adorateurs « du marché qui a toujours raison » sont un peu plus discrets, et certains même en appellent à de nouvelles règles, et dénoncent les excès de la finance folle. Et les mêmes qui se réjouissent de dégraisser l'Etat et de baisser les impôts réclament des interventions publiques et des nationalisations. Parmi les plus dogmatiques en Europe, Monsieur Barroso (président de la Commission européenne, NDLR), le grand évangéliste de la concurrence toujours bienfaisante et de l'Etat toujours malfaisant. L'Union européenne s'est dotée de règles extrêmement strictes concernant les participations publiques ou les fusions acquisitions.

Par exemple, les Anglais nationalisent la banque Bradford and Bingley, les Belges et les Néerlandais nationalisent la banque Fortis, et l'Etat fédéral allemand nationalise la banque privée Hypo Real Estate en mettant au pot, excusez du peu, 35 milliards d'euros. Et les Belges et les Français avancent quelque 6 milliards pour sauver Dexia. Et pour la Banque Fortis comme pour la banque allemande Hypo Real Estate, la Banque centrale européenne, l'intouchable BCE, sourde de par son statut aux chants des sirènes politiques, (vous savez qu'il est statutairement interdit à Monsieur Trichet de recevoir tout avis politique de quiconque) a mis la main à la poche.

M. Barroso, ventriloque des milieux d'affaires européens inquiets ?
Apparemment, Monsieur Barroso est d'accord pour ne plus dire la messe en latin. Je cite : « Vous avez vu comme les règles de concurrence n'ont pas été un obstacle à des mesures d'urgence ? Les règles que nous avons en Europe nous permettent d'avoir la flexibilité nécessaire. » A bon entendeur salut : quand il s'agira d'appliquer la concurrence à La Poste française, on lui rappellera sa flexibilité. Et si Monsieur Barroso, héraut de la concurrence, n'était que le ventriloque des milieux d'affaires européens, inquiets soudain pour leurs patrimoines ?

Il y a quelques jours, Monsieur Seillière, patron des patrons européens, grand riscophile tantôt et pourfendeur des riscophobes, peureux, fonctionnaires, assistés et planqués de l'arrière, tandis que lui se battant au grand vent de la compétition, réclamait une énergique intervention publique pour renflouer si besoin était nos braves banques qui avaient été... trop riscophiles précisément... Il faut rassurer les marchés. Et le marché, c'est toute l'histoire du capitalisme qui n'est jamais tant rassuré que par l'argent public.

La phrase : « C'est quand la mer se retire que l'on voit ceux qui nageaient tout nu. » Warren Buffet, milliardaire et génie de la finance.


Jeudi 02 Octobre 2008 - 17:31

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
03 octobre 2008, 08:33
BE Israël 65 >> 29/09/2008

Santé - Médecine - Pharmacie

Les fleurs de jasmin révèlent leur pouvoir contre le cancer

[www.bulletins-electroniques.com]

Dans une course entre laboratoires au meilleur médicament anti-cancéreux, la société israélienne Sepal vient de développer une nouvelle molécule. Les atouts du jasmonate, issu du jasmin et fruit des recherches du professeur Eliezer Flescher de l'école de médecine de l'université de Tel Aviv, ont été dévoilés début août. Pas moins de 3 millions de dollars provenant d'agences gouvernementales israéliennes et de 7 millions de dollars investis par Coronis Partners, une société israélienne d'investissement, ont alimenté les recherches menées à l'université de Tel Aviv.

Le jasmonate est la principale molécule odorante du jasmin et également une hormone de stress qui protège la plante. Ce sont ses propriétés chimiques particulières que Sepal met en avant pour améliorer l'efficacité des médicaments anti-cancer, avant éventuellement d'utiliser la molécule seule comme médicament à part entière. La phase II des essais cliniques commencera en France dans quelques mois, sur des patients atteints de leucémie.

Le mécanisme d'action du nouveau médicament repose sur l'interaction particulière entre le jasmonate et l'hexokinase. L'hexokinase est une enzyme qui se couple avec les mitochondries dans les cellules malades et dont l'action augmente le métabolisme, engendrant une prolifération des cellules cancéreuses. Le jasmonate est capable de se lier à cette enzyme et de l'extraire des mitochondries, facilitant la mort des cellules prises pour cible et épargnant les cellules saines. Autre qualité de la molécule : on ne lui connaît que peu d'effets secondaires indésirables, contrairement à de nombreux médicaments couramment utilisées en thérapie cancéreuse.

Quant aux développements futurs possibles, la société Sepal aurait déjà été en contact avec les dix principaux groupes pharmaceutiques mondiaux, en vue d'élaborer des partenariats ou même d'envisager une d'acquisition. L'intérêt de ces grandes entreprises est compréhensible puisque le jasmonate représente à lui seul une nouvelle classe de médicaments, impliquant l'absence de concurrence et une position dominante en terme de propriété intellectuelle.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 octobre 2008, 01:51
Claude Guéant et Henri Guaino en prophètes de malheur


Dans son discours de Toulon, Nicolas Sarkozy avait averti que la crise financière aurait des conséquences sur l'économie française. Ses conseillers Claude Guéant et Henri Guaino vont plus loin et jouent les Cassandre. Comme s'il fallait faire comprendre aux Français qu'ils devaient s'attendre au pire.


« Le pire n'est pas assuré mais le pire est possible ! » Pour son grand retour médiatique, Henri Guaino n'y est pas allé de main morte ! Invité sur France 2 le 29 septembre au matin, le conseiller spécial du président de la République a continué une étrange campagne médiatique lancée la veille sur France Inter par Claude Guéant. L'objectif : préparer l'opinion au pire.

Guéant : on n'a rien vu venir !
Invité de Dimanche Soir Politique (France Inter-i Télé-Le Monde), le secrétaire général de l'Elysée a porté le premier coup au moral des Français le 28 septembre au soir : « Nicolas Sarkozy n'est pas un devin : il n'avait pas prévu les conséquences de cette crise, pas plus que les économistes », a expliqué Claude Guéant avant de comparer de façon un peu cavalière le paquet fiscal (le fameux volet Tépa) de l'été 2007… au plan Paulson de sauvetage de l'économie américaine ! « Nicolas Sarkozy a eu un an d'avance », a-t-il affirmé avant d'insister lourdement sur le fait qu'il n'avait rien vu venir !


Henri Guaino, prophète de la récession. Capture vidéo Marianne2.fr
Contrairement à Christine Lagarde et Eric Woerth évitant tout mot plus haut que l'autre, Guéant se lâche en soulignant que la loi de finances a été conçue pour intégrer un plus grand déficit.

Guaino : « nous sommes en quasi récession »
Mais les plus belles envolées sont à mettre au compte d'Henri Guaino, invité des Quatre vérités lundi 29 au matin. « Est-ce que le plan américain réussira à juguler la crise ou pas ? s'interrogeait la « plume » de Sarkozy. Personne n'en sait rien : tout ça est très grave ! » Etonnante appréciation de la part de l'inspirateur du discours de Toulon, exercice visant aussi et surtout à rassurer les Français dans la crainte de la crise.

Durant la semaine qui avait précédé l'intervention présidentielle, l'Elysée résonnait surtout de la plus grande prudence : il ne fallait en aucun cas donner de signe qui puisse influencer les marchés. Le Président s'étant exprimé, la consigne semble s'être totalement inversée, à croire même qu'Henri Guaino avait pour mission de troubler les esprits quand il a déclaré en direct que la France était en « quasi récession ».

Le vrai «discours de vérité» : celui des conseillers
Coïncidence gênante, le marché a suivi de près les prophéties d'Henri Guaino : dans la journée du 29 septembre, les banques françaises ont subi un violent choc de défiance suite à l'opération de sauvetage par le Bénélux de Fortis. A 16 heures, Natixis accusait une baisse de 21,96%, le Crédit Agricole dévissait de 9,55% mais surtout Dexia reculait de 26,55%, le site du Figaro faisant même état d'une rumeur de recapitalisation.

La réunion des responsables des principales banques françaises à l'Elysée mardi matin passe dès lors pour une simple formalité dans le tableau catastrophiste peint par les deux Cassandre du Palais. Le «discours de vérité» n'est pas celui du Président mais bien celui de ses conseillers. Le locataire de l'Elysée se rendant sans doute compte que sa politique ne donne pas les résultats escomptés, ses deux fidèles collaborateurs sont chargés de la lourde tâche d'expliquer ces défaillances par la bourrasque économique internationale.

Les quatre Cavaliers de l'Apocalypse par Victor Vasnetov, 1887.

Pièces jointes:
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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 octobre 2008, 05:16
Il y a 70 ans, le monde voulait (qu’on lui foute) la Paix, et qu’il ne faut pas deranger les fous, surtout pas les facher.

La Paix maintenant, il y aura toujours certains qui paieront l’addition.

Reveillez nous apres la Sieste, ou la Catastrophe !.
.

Lire sur le site yerouchalmi

Munich 1938 – Téhéran 2008 ..... Inédit Félix Perez et Jacques Rachi

[yerouchalmi.web.officelive.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 octobre 2008, 12:59
BE Israël 65 >> 29/09/2008

>> Sommaire

Technologies de l'information
Google Maps couvre enfin Israël

[www.bulletins-electroniques.com]

Google Maps a récemment mis en ligne sur Internet les cartes des différentes villes d'Israël. Pour l'instant seule la version hébreu est disponible (sur [maps.google.com]) elle répertorie donc non seulement les routes israéliennes mais aussi les autoroutes, les rues, les quartiers, les parkings, les stations service, les lieux de vie culturelle, les écoles, et même des photos des panoramas marquants...

Nous devrions bientôt avoir accès à la version anglaise et à la possibilité de projeter un itinéraire de voyage dans le pays.

[maps.google.com]


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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 octobre 2008, 13:46
Pour ceux qui aiment les deux (n'en deplaise au General) pour leurs qualites et leurs defauts: c'est dimanche soir sur France 2.

Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy sont les invités de Laurent Delahousse dans le journal de 20h du dimanche 5 octobre pour la sortie du livre "Ennemis publics" (Flammarion Grasset).

Liste des brèves AFP

Houellebecq et BHL "Ennemis publics", le coup éditorial de la rentrée Par Dominique CHABROL


C'est le coup éditorial de la rentrée. Un livre à quatre mains signé Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy concocté dans le plus grand secret, dans lequel l'écrivain et l'intellectuel jouent les "Ennemis publics" (Flammarion Grasset) et livrent quelques confidences.
Du point de vue du marketing, c'est une première. Depuis des semaines, la publication annoncée d'un livre tiré à 150.000 exemplaires, dont on ne connaissait ni le titre ni les auteurs, agitait le monde de l'édition.
Jusqu'à ce que l'éditeur ne révèle mi-septembre la composition du mystérieux tandem : Michel Houellebecq, romancier provocateur, nihiliste, convaincu que tout le monde lui en veut, et Bernard-Henri Lévy, philosophe en chemise blanche, attaqué, dit-il, "comme peu d'écrivains le sont". "Bonnes feuilles" et extraits "en avant-première" dans la presse huit jours avant la parution de l'ouvrage (le 8 octobre) ont lancé cette semaine le plan média.
Houellebecq/BHL: a priori, tout les oppose. BHL, grand bourgeois défenseur des droits de l'homme. Houellebecq, l'apôtre du désastre qui revendique ses origines prolétariennes. Mais les "ennemis publics" autoproclamés se révèlent complices en privé et ces six mois de correspondance, échangée de janvier à juin 2008, ne manquent ni d'émotion, ni de sincérité.
Le duo joue les têtes de Turcs : "Pourquoi nous ?" "Pourquoi tant de haine?" "Tout, comme on dit, nous sépare - à l'exception d'un point, fondamental : nous sommes l'un comme l'autre des individus assez méprisables", écrit Houellebecq.
L'exercice serait vite grotesque si les auteurs ne livraient rapidement quelques confidences, des souvenirs d'enfance, pour éclairer leurs personnalités. BHL, endurci sur "ce champ de bataille qu'est concrètement, dans le détail, la scène littéraire ou philosophique". Houellebecq, fragile, facilement blessé, qui s'emporte bassement contre les "cloportes", les "micro-parasites" (tous journalistes connus) qui l'attaquent.
Les plus belles pages sont celles qu'ils consacrent à leurs pères respectifs. Deux hommes "en retrait", qui préféraient rester dans l'ombre, et dont les fils râlent aujourd'hui contre les retours de flamme d'une notoriété qu'ils ont passionnément cherchée.
Quand les duettistes prennent la plume, l'échange prend forcément une tournure philosophique et chacun y va de ses références littéraires (Flaubert, Baudelaire, Malraux, Romain Gary...). La posture des écrivains maudits s'effrite rapidement et laisse place au dialogue de deux érudits, parmi les rares intellectuels français du moment prisés à l'étranger.
Un livre qui, comme le note Houellebecq, parle aussi de l'époque : "Lorsqu'un pays est fort, et sûr de lui même, il accepte sans broncher de la part de ses écrivains n'importe quelle dose de pessimisme. La France des années 1950 supportait sans broncher des gens comme Camus, Sartre, Ionesco ou Beckett. La France des années 2000 a déjà du mal à supporter des gens comme moi".
("Ennemis publics" de Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy - Flammarion Grasset - 330 p. - 20 euros)

Correspondance.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 octobre 2008, 15:12
The Nakba of Arabic Jews...من [جو] [أربيك] النكبة


Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
05 octobre 2008, 03:09
Censure par mes soins.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
06 octobre 2008, 10:07
Oded Schramm

LE MONDE | 04.10.08 |

Le mathématicien israélien Oded Schramm a fait une chute mortelle, lundi 1er septembre, lors d'une randonnée en solitaire sur le site de Guye Peak (Etat de Washington). Il avait 46 ans. Né le 10 décembre 1961 à Jérusalem, installé depuis 1999 aux Etats-Unis où il avait effectué une partie de ses études, il travaillait depuis cette date pour Microsoft Research. Chercheur polyvalent, il ne travaillait pas sur une "niche" précise des mathématiques.
Il avait réussi en 2000 à relier géométrie et probabilités dans une démarche qui allait être riche de conséquences.
En partant d'une équation développée dans les années 1920 par le mathématicien américain d'origine tchèque Charles Loewner et en y ajoutant des variables aléatoires, il obtint ce qu'il appela le processus stochastique de Loewner - connu sous l'acronyme anglais SLE (Stochastic Loewner Evolution), abréviation qui, pour rendre hommage à l'apport de Schramm, désigna rapidement la "Schramm-Loewner Evolution".

Cette connexion entre deux domaines auparavant séparés ouvrit de nouveaux horizons tant en physique - apportant par exemple une base rigoureuse au phénomène de la percolation - qu'en mathématiques.

Oded Schramm avait reçu de nombreuses distinctions : prix Salem (2001), Henri Poincaré (2003), Loève (2003), Polya (2006) et Ostrowski (2007).
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
06 octobre 2008, 14:04
Il peut repartir de son île d'Elbe politique.


A Antibes, tout près du lieu où Napoléon, son modèle en héroïsme, entama ses épiques Cent Jours, les journées parlementaires de l'UMP n'ont cessé de bruisser de son nom. Villepin par ci, Villepin par là, à Bercy pour remplacer l'imprévisible Lagarde, au Quai d'Orsay pour redonner du lustre à notre politique étrangère, voire à la tête de la liste européenne de la majorité pour recouvrir les grincements contradictoires que l'Europe attise dans la Sarkozie sous le tintamarre de l'emphase.

Flatté, l'ex-Premier ministre dément doucement toute envie de retrouver les ors du pouvoir mais n'insulte pas l'avenir : « On verra bien de quoi demain sera fait. » L'atmosphère de crise dans laquelle baigne le monde occidental profite au sabreur du chiraquisme, qui connut sa plus belle période en faisant « la guerre à la guerre » d'Irak.

Même s'il a revêtu la robe d'avocat au début de l'année, l'auteur du « Soleil noir de la puissance » préfèrerait sans doute, en ces temps troublés, réchauffer de sa poésie la raison d'Etat plutôt que tarifer son éloquence sur des feuilles d'honoraires.

Voisin du Prix de l'arc de Triomphe depuis qu'il s'est installé dans son appartement de l'avenue Foch, se posera pour lui une seule question une fois levée l'hypothèque de l'affaire Clearstream :
revenir au trop ou au galop ?

Pièces jointes:
villepin.jpg
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