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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
12 octobre 2008, 09:32
Franchement faudrait aimer avoir des copines avec ce look vachement sexy!!

Pour parler sérieusement, c'est l'interdiction du refus de vente qu'il faudrait modifier.

Parce que, si une star de ce type vient dans ton agence, Elsa, tu n'as pas le droit de lui refuser de lui vendre un voyage, même si tu en as envie.

Albert, cesse de donner des idées aux braqueurs.

NB, j'ai connu une femme qui adoptait cette tenue pour tromper son mari, mais ils devaient changer de garçonnière très souvent à cause de "l'accueil des concierges", mdr.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 octobre 2008, 06:13
Le journal TIMES a publié son classement 2008 des 200 meilleurs établissements d'enseignement supérieur dans le monde.

Les Etats-Unis et le Royaume Uni s'attribuent la part du lion avec respectivement 58 et 29 établissements.

La France place quatre établissements : L'Ecole Normale Supérieure de Paris (28ème rang), L'Ecole Polytechnique (34), L'Ecole Normale Supérieure de Lyon (140) et L'Université Pierre et Marie Curie - Paris VI (149).

Israël en place trois : l'Université Hébraïque de Jérusalem (93), le Technion (109) et l'Université de Tel Aviv (114).

Pour voir le classement : [www.timeshighereducation.co.uk]

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 octobre 2008, 12:16




BAZOULLL YE BAZOUuuuuL...§§§§ OUE NEFNE ÂÂL BEZOUL...§§§§...
Zouz q'ââbét z'arour ââle k'hedi oun neb'qui bél farha ye ness...§§§§
AHHHHHh ye qalbiIIII....Qadech sabar ou qadach at'chen ââl b'azoul zarour...§§§§ Ye meziéne, a'youn'éq i chaq'lou fiyè ouhéni maz'bout ye omri.....§§§§§§....Ahhhh....Y'aini tchouf m'éghir mén douq él m'émou mta el soqor fi fomi...Ye banouta, ghe'dem rou'houq eh'ni nes'dad fiq
qime él sayad oura chej'ra mta m'nemi...§§§§ Ye BazouULLLL...§§§§


O nichons.....Comme ils me plaisent, ces deux jujubes sur mes joues qui larmoient de joie, O mon coeur, combien dois je patienter et combien je suis assoifè par ses nichons, O ma belle, tes yeux me draguent et je suis fou ma chérie, mes yeux voient sans que je puisse goûter à ton suc O jeune fille présente toi, je suis comme le chasseur qui guette sa proie dérrière l'arbre de mes rêves.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
14 octobre 2008, 13:33
Comment dépenser 360 milliards qu'on n'a pas


Quand l'Etat est en faillite, comment fait-il pour garantir 320 milliards de prêts et injecter 40 milliards de capitaux dans le secteur des banques et assurances ? La réponse de Christine Lagarde : en jouant au banquier et en s'endettant un peu plus!

Conférence de presse donnée par Christine Lagarde et Eric Woerth lundi 13 octobre 2008. Crédit : SL

L'Etat a beau être en « faillite », selon le Premier ministre, pratiquer les réductions budgétaires et les économies de bouts de chandelles dans les ministères, le gouvernement a sorti de son chapeau la bagatelle de 360 milliards d'euros dans le cadre du plan de sauvetage du secteur financier présenté par le président de la République lundi 13 octobre. Pour le gouvernement, ce plan, destiné à « assurer le financement de l'économie et restaurer la confiance », ne créera pratiquement pas de déficit public ni de dettes supplémentaires. Voire. D'un côté l'Etat s'endettera bel et bien et de l'autre il jouera au banquier en prenant de très gros risques.

40 milliards pour recapitaliser les banques

Premier mécanisme mis en place : pour sauver une banque en difficulté (comme récemment Dexia) l'Etat pourra lui apporter du capital. Il pourra aussi lui apporter des « quasi-fonds propres », afin de renforcer leurs ratios de solvabilité (le rapport entre les fonds propres et les capitaux prêtés à l'extérieur). Pour ce faire, l'Etat a créé une société de prise de participation de l'Etat. Celle-ci empruntera jusqu'à 40 milliards d'euros sur les marchés, avec la garantie de l'Etat. Ces 40 milliards d'euros seront comptabilisés dans la dette publique. Si en revendant un jour les participations dans les banques, l'Etat ne touche pas au moins 40 milliards (plus l'inflation), ce seront nos enfants qui payeront la différence.

Le refinancement : 320 milliards d'euros de dynamite

Le deuxième mécanisme est un peu plus tordu. L'Etat se propose de prêter aux banques à court et moyen terme jusqu'à 320 milliards d'euros. Là aussi, il passe par une société ad hoc, dont l'actionnaire sera l'Etat, qui n'a pas encore de dénomination. Cette société empruntera sur les marchés financiers jusqu'à 320 milliards, là aussi avec la garantie de l'Etat.

Pupitre de Christine Lagarde lors de la conférece de presse du lundi 13 octobre à Bercy. Crédit : SL

Elle prêtera ensuite aux banques afin que celles-ci puissent à leur tour prêter aux entreprises, aux particuliers et aux collectivités. En contrepartie des sommes empruntées, les banques ou compagnies d'assurances gageront des créances: prêts immobiliers, prêts à la consommation, emprunts d'entreprises certifiées, etc.

Sur le papier, l'Etat n'est pas endetté: c'est la société créée pour l'occasion qui fait tampon et absorbe le coût. Si toutes les banques et assurances tiennent bon, tout va pour le mieux. Cela peut même rapporter de l'argent puisque la société tampon emprunte peu cher (grâce à la signature de l'Etat) et prête plus cher aux banques.

Christine Lagarde détaille le plan envoyé par publicsenat

Mais, si un établissement vient à faire défaut et ne peut rembourser quelques millions, voire quelques milliards, la garantie contractée par l'Etat se transforme instantanément en dette. Pour couvrir ses finances, il ne dispose alors que des créances mises à disposition par la banque, pas forcément très fraîches ni faciles à récupérer, le risque potentiel s'élève à 320 milliards, alors que la dette publique est déjà de 1300 milliards d'euros.

Parmi les bons clients de l'affaire, certains ont déjà flairé la Caisse d'épargne : actuellement en difficulté, la banque aurait, selon le Canard Enchaîné, au minimum besoin de 6,5 milliards pour reconquérir les 8,5% de ratio de solvabilité minimum. Nul doute que les Caisses se présenteront au nouveau guichet de l'Etat. Un grand bol d'air pour les aventuriers des fonds perdus

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 octobre 2008, 02:28
Le fisc va-t-il prendre la moitié du magot de Tapie?

Le député Charles de Courson a déposé un amendement destiné à fiscaliser les indemnités pour préjudice moral au-delà de 100 000 euros. Du sur-mesure pour Bernard Tapie…

Après avoir touché le jackpot, Bernard Tapie va-t-il devoir passer à la caisse, et faire une croix sur la moitié de son magot ? Ce sera le cas si le parlement adopte l'amendement déposé par Charles de Courson, député (Nouveau centre) de la Marne, visant à fiscaliser les indemnités dues au titre du préjudice moral au delà de 100 000 euros. Celles qui, justement, ont permis à Bernard Tapie d'encaisser son joli chèque du Trésor de 42 millions d'euros. Cette disposition pallierait l'éventuel échec des cinq recours actuellement déposés contre la décision du tribunal arbitral qui a refait de l'ancien patron d'Adidas un homme riche.

Jusqu'à présent, les indemnités de ce type échappaient à tous les prélèvements, tant fiscaux que sociaux. L'amendement de Courson y mettrait fin : au dessus de 100 000 euros, les indemnités dues au titre du préjudice moral seraient considérées comme des revenus, donc imposables.

Résultat : la loi fiscale s'appliquant pour l'année en cours, entre la CSG, le CRDS (11% en tout) et l'impôt sur le revenu, Bernard Tapie ne devrait conserver de son pactole qu'une moitié. Et encore, uniquement parce que le nouveau riche Nanar profiterait du bouclier fiscal !


Pièces jointes:
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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 octobre 2008, 08:52
Pourquoi béatifier ? Pourquoi Pie XII ?


Depuis 60 ans l’Eglise catholique a fait un énorme travail sur le plan éthique, spirituel et théologique dans sa relation aux Juifs et au Judaïsme. Sur le plan éthique, elle a mené à la fois une enquête historique et un examen de conscience pour désigner ce qui, dans l’antijudaïsme chrétien traditionnel, a pu conduire ou contribuer à cet antisémitisme racial né au 19ème siècle et qui a abouti au nazisme et à la Shoah. Sur le plan spirituel, elle a fait une démarche de repentance et de véritable conversion, par la prière, la rencontre, l’écoute, le dialogue.

La visite de Jean-Paul II à la synagogue de Rome en 1986, sa venue en l’an 2000 à Jérusalem, sont et resteront des faits inoubliables. Enfin l’invitation du Grand Rabbin d’Haïfa, le 6 octobre dernier, à s’adresser au Synode des Evêques réunis à Rome sur le thème de la Parole de Dieu, le soir même où avait lieu à Paris la remise du Prix de l’Amitié Judéo-Chrétienne au Père Patrick Desbois pour son immense travail sur l’extermination des Juifs en Ukraine, est un signe fort, un signe majeur. Et sur le plan théologique, le travail de reconnaissance et de connaissance du Judaïsme entrepris et poursuivi depuis le Concile Vatican II et le document Nostra Aetate témoigne, s’il en était besoin, de la sincérité et de la profondeur de l’engagement de l’Eglise.

Cependant l’Eglise catholique est l’Eglise catholique, c’est-à-dire non seulement cette réalité spirituelle exprimée comme corps du Christ, mais également une Institution, avec sa marche propre, sa cohérence, et un souci à la fois magistériel et pastoral : celui de faire unité autour d’une histoire sainte, d’un corps de doctrines, en tenant compte de la diversité des sensibilités théologiques, spirituelles et liturgiques des fidèles. On l’a vu il y a peu à propos de la question de la liturgie du Vendredi Saint qui a causé une grande émotion dans le monde juif.

Pour l’histoire sainte, celle de la Bible se poursuit à travers celle de l’Eglise, avec notamment la nuée des témoins béatifiés et sanctifiés au cours des siècles. Outre que ce type de démarche et son processus sont très difficiles à suivre pour les Juifs et les Protestants, il n’est pas toujours aisé de comprendre le choix des personnes donnant lieu à de telles distinctions.

Le cas du Pape Pie XII est certainement complexe et la recherche historique doit permettre de nuancer ou d’infirmer les jugements radicaux portés sur son pontificat pendant la Seconde Guerre mondiale à la lumière de son engagement personnel dans le sauvetage de nombreux Juifs à Rome et dans l’ensemble du monde catholique.

Mais quand même ? Comment faire abstraction à ce point de ce qu’il représente pour les Juifs ? Quel sens et quelle cohérence donner à des gages d’amitié si manifestes se conjuguant avec une décision officielle si blessante ?

Dans l’émotion que cela suscite, il est essentiel de rappeler deux choses : l’unité catholique ne signifie pas l’uniformité, et les consciences catholiques peuvent aimer leur Eglise sans approuver forcément toutes ses décisions. Enfin le Christianisme ne se confond pas avec le Catholicisme romain, même s’il est majoritaire en France. Le monde protestant entretient depuis longtemps des relations d’amitié et de travail avec le monde juif, les Eglises orthodoxes sont également en chemin. L’un comme les autres doivent davantage faire entendre leurs voix, non pas dans un esprit de compétition qui n’aurait aucun sens dans l’Amitié judéo-chrétienne, mais pour enrichir les travaux théologiques et les réflexions éthique et spirituelle entre Juifs et Chrétiens.

Lors de la cérémonie du Prix de l’Amitié judéo-chrétienne au Collège des Bernardins, le Grand Rabbin Gilles Bernheim a ouvert devant nous un questionnement d’une telle ampleur et d’une telle importance sur l’identité et la vocation de l’Eglise qu’il y faudra vraiment l’apport de tous les Chrétiens pour commencer à y répondre, aidés par leurs amis juifs, et encouragés par le souffle de l’Esprit de Dieu.

Pasteur Florence TAUBMANN
Présidente de l’A.J.-C.F.

Pièces jointes:
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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 octobre 2008, 12:34
ATTENTION L'UTILISATION DU PORTABLE PEUT ËTRE UN DANGER A LA LONGUE.




Enquete tres inquietante publiee aujourd'hui -- la publication officielle est attendue en 2009 -- dans Le Soir et au 13h de France 2, concernant une etude menee dans 13 pays industrialises. Danger particulier par les utilisateurs de plus de 10 ans.
Voir article du Soir poste ci-dessous et sujets du 13h de France 2 en cliquant sur le lien:
[jt.france2.fr]
Puis sur les sujets:
BRUXELLES / F. BEAUDONNET (13h15-13h25)
TELEPHONE PORTABLE CANCÉRIGÈNE (+ mini-sujet filme a l'hopital Sheba Tel Hashomer)
Lesoir.be
Le GSM est cancérigène
CHRISTOPHE SCHOUNE
mercredi 15 octobre 2008, 06:33
LES PREMIERS RÉSULTATS de la plus grande enquête épidémiologique jamais menée à ce jour confirment qu'à long terme, le portable nuit à la santé. Des résultats inquiétants qui doivent encore être confirmés. Le risque cancérigène serait « significativement accru » pour ceux qui utilisent un GSM depuis plus de dix ans.


Thienpont



Une manif à Namur pour durcir les normes
Quatre associations environnementales appellent à manifester, ce mercredi 15 octobre, à 14 heures, devant le parlement wallon, pour réclamer des normes d'exposition aux rayonnements plus sévères ; la mise en place des zones à faible niveau d'irradiation ; la reconnaissance de l'hypersensibilité comme handicap ; l'imposition d'une distance d'au moins 300 m entre antennes et immeubles…




L'usage du GSM peut nuire à la santé »… Ce raccourci paraît aujourd'hui davantage conforté par la publication partielle des nouveaux résultats de l'étude Interphone (1). Conduite par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), l'étude, menée dans treize pays industrialisés, établit la relation entre certaines tumeurs et l'usage régulier des téléphones portables. Ces résultats synthétiques, qui doivent être confirmés et nuancés à la lumière de certains biais probables, sont d'importance. Utilisant un protocole commun pour étudier quatre grands types de cancers, Interphone est la plus grande étude épidémiologique réalisée à ce jour sur le sujet.
Quelque 2.600 cas de gliomes, 2.300 méningiomes, 1.100 neurinomes de l'acoustique et 400 tumeurs de la glande parotide ont été pris en considération dans ce panel qui n'englobe pas la Belgique. À propos du gliome, le cancer du cerveau pour lequel le facteur de risque de mortalité est le plus élevé, l'étude note que « la mise en commun des données des pays scandinaves et d'une partie du Royaume-Uni a permis de dégager un risque de gliome significativement accru en relation avec l'utilisation des téléphones portables pour une période de 10 ans ou plus, du côté de la tête où la tumeur s'est développée ». Selon le récapitulatif des résultats, la probabilité de développer un tel cancer est jusqu'à 60 % plus élevée dans les pays scandinaves, de près de 100 % en France et de 120 % en Allemagne pour les utilisateurs de plus de dix ans.
En ce qui concerne le méningiome et le neurinome de l'acoustique, les résultats sont plus contrastés : « Les analyses d'ensemble des données des pays scandinaves et du Royaume-Uni n'ont mis en évidence aucun risque accru de méningiome lié à une durée d'utilisation à long terme ou intensive, poursuit l'étude, mais un risque significativement accru du neurinome de l'acoustique lié à des durées d'utilisation de dix ans ou plus du côté de la tumeur. »
Pour les tumeurs de la glande parotide, aucune augmentation du risque n'a été observée globalement. En revanche, note la synthèse, « dans l'étude israélienne, où les sujets avaient tendance à rapporter une utilisation plus intense des téléphones portables, les résultats laissent penser qu'il existe un rapport entre cet usage et ce risque de tumeurs… » Des investigations supplémentaires de cette association, avec des périodes de latence plus longue et un grand nombre d'utilisateurs intensifs, sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Résultats définitifs en 2009
« L'utilisateur régulier » ? Encore faut-il s'entendre sur une définition correcte. Et les associations qui militent pour durcir les normes ne manquent pas de relever, sur ce plan, que le profil de l'utilisateur régulier retenu dans l'étude Interphone (au moins une fois par semaine pendant six mois) minimiserait la portée de certains résultats…
Des résultats à prendre avec réserve en attendant la publication définitive, sans doute en 2009, de cette étude clef. C'est notamment sur cette base que les pouvoirs publics européens et belges en particulier devraient ajuster les normes d'exposition aux ondes électromagnétiques.
(1) [www.iarc.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 octobre 2008, 13:46
Article important à lire par les parents de jeunes enfants et par les grands-parents pour qu'ils les informent.

Cosmétiques bébés sous surveillance

LE MONDE | 14.10.08 |

Notre environnement serait-il de plus en plus délétère dès la naissance ? "Le cancer en couche-culotte", "Contaminés dès le biberon", des titres chocs ont relayé, mi-septembre, l'alerte lancée par le Comité pour le développement durable en santé (C2ds) qui dénonce un "cocktail toxique" après avoir analysé la composition des cosmétiques pour bébés.

Cosignées par des chercheurs et des médecins, parmi lesquels André Cicolella, toxicologue, Dominique Belpomme, cancérologue, le professeur Charles Sultan, pédiatre et endocrinologue, les conclusions de l'étude menée par cette association apparaissent anxiogènes pour les mères qui utilisent quotidiennement ces lingettes si pratiques pour nettoyer les fesses de leur bébé et qui les lavent de la tête au pied avec des "fluides nettoyant" ou autres "gels doux corps et cheveux".

Depuis quelques années, les rayons des cosmétiques pour bébés n'ont plus grand-chose à envier à ceux des adultes. Crèmes pour le corps ou le visage, gels lavant, shampooing "relaxant", pommades pour le change, "eaux de senteur", lingettes "sensitive", "soft and care"... tous ces produits affichent de multiples promesses : "protège la peau des bébés", "testé cliniquement", "formulé sous contrôle médical"... Il faut quasiment une loupe pour lire la liste des ingrédients utilisés et, lorsqu'on y parvient, il faut être chimiste pour décrypter des mots tels que phénoxyéthanol, méthylparaben, propylparaben, butylparaben, isobutylparaben, EDTA, etc., dont la présence permet la conservation, la stabilisation et l'absorption du produit. "Bon nombre des substances chimiques utilisées sont des perturbateurs endocriniens", explique M. Cicolella, susceptibles, à terme, "de contribuer à des problèmes de stérilité, de malformation congénitale, de maladies du système nerveux, voire de cancers". Bien que ces différentes substances aient fait l'objet d'évaluations, bien que les doses utilisées soient très faibles, les chercheurs dénoncent la non-prise en compte des effets combinés, c'est-à-dire des coexpositions. "Dans le cas de ces cosmétiques, ce n'est plus la dose qui fait le poison mais la répétition et la durée d'exposition", estime M. Delpomme.

"SECRET DE FABRICATION"

La réaction des industriels ne s'est pas fait attendre. "Nous n'utilisons que des ingrédients autorisés et dans des conditions d'utilisation fixées par les autorités françaises et européennes." Dont acte. "A l'exception des mélanges, les substances sont bien évaluées et les doses utilisées ont un facteur de précaution très important", estime Fabrice Nesslany, toxicologue à l'Institut Pasteur de Lille. De son côté, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), chargée de faire respecter la réglementation, n'a réagi que le 7 octobre à l'alerte lancée par le C2ds en promettant "de renforcer le contrôle du marché des produits cosmétiques destinés aux moins de 3 ans". Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps, reconnaît que "la question des mélanges est une nouvelle approche probablement intéressante. Il faut que l'on traite le sujet".

Contrairement aux médicaments, les cosmétiques ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché. Leur commercialisation s'effectue sous la responsabilité du fabricant. Ce dernier a l'obligation de constituer un "dossier technique". Mais l'accessibilité aux données n'est pas totalement transparente. A cause du "secret de fabrication", "nous n'avons pas accès aux formules intégrales et notamment aux niveaux de concentration", explique Catherine Desmars, directrice de l'évaluation des produits cosmétiques à l'Afssaps. "Nous ne pouvons pas suspendre un produit en l'absence de tout signal délétère", explique-t-elle. Ainsi, c'est à la suite de plusieurs cas d'effets indésirables graves (convulsions, absences...), que l'Afssaps a interdit, en août, l'introduction du camphre, de l'eucalyptol et du menthol dans les produits cosmétiques destinés aux moins de 3 ans. La problématique soulevée par le C2ds est tout autre puisqu'elle pose la question d'éventuelles conséquences sur le long terme. Ce serait l'accumulation des substances chimiques dans l'organisme qui entraînerait une toxicité sournoise. "Il n'est pas acceptable d'attendre trente ou quarante ans pour s'apercevoir que les substances chimiques ont des répercussions sur la santé humaine, mais agir au nom du principe de précaution", réclame M. Cicolella.

Actuellement, l'exposition à un ingrédient acceptée pour l'homme est cent fois inférieure à la plus forte dose considérée comme sans effet chez l'animal. Professeur de toxicologie au laboratoire de physico-toxicochimie (CNRS-Bordeaux-I), Jean-François Narbonne regrette que les agences sanitaires se basent toujours sur des doses journalières admissibles (DJA) "anciennes". "Le développement des outils de biologie moléculaire fait apparaître des dangers que l'on ne voyait pas avant ; il faut revoir les critères d'évaluation des risques et s'appuyer sur des tests de toxicologie modernes", insiste-t-il. "Je suis davantage préoccupé par le problème de la multiexposition", confie M. Marimbert. "Certaines substances utilisées dans les cosmétiques peuvent aussi être présentes dans notre environnement."

Sandrine Blanchard


L'instructive lecture des étiquettes

Le C2ds appelle les maternités à "refuser de distribuer des boîtes naissance". Ces jolies mallettes remplies d'échantillons de produits cosmétiques pour bébé sont offertes depuis longtemps aux jeunes mamans. Faut-il revenir au gant de toilette et au savon de Marseille pour la toilette des bébés ? Sans tomber dans le manichéen tout ou rien, le toxicologue Jean-François Narbonne en appelle au "bon sens" : "Limiter les expositions en changeant les comportements ou en achetant des produits alternatifs." Un regard attentif sur les étiquettes permet de trouver, par exemple, des lotions ou des lingettes sans paraben. Et le prix ne change rien à l'affaire. Vu dans un hypermarché : 80 lingettes premier prix à 0,95 euro et 63 lingettes de marque renommée à 3,47 euros. Composition en parabens ? Identique !

Article paru dans l'édition du 15.10.08

[www.lemonde.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
21 octobre 2008, 00:49
Un élu néonazi chassé d'un parlement pour propos monstrueux



MONDE - EUROPE ven 17 oct, 20:21
Un élu régional allemand d'extrême droite a été expulsé provisoirement du parlement de Saxe (est) vendredi après avoir estimé que seules les grenades étaient encore efficaces "contre les sionistes, les francs-maçons, les bellicistes et autres psychopathes".
Klaus-Jürgen Menzel, 68 ans, a aussi plaidé pour l'usage de bazookas pour lutter contre le "front rouge et antifasciste", des paroles prononcées "au nom de la résistance nationale".

Ces appels à la violence n'ont pas été du goût du président du parlement régional, le chrétien-démocrate (CDU) Erich Iltgen, qui a aussitôt demandé et obtenu de l'assemblée l'exclusion pour dix séances de cet ancien membre du parti NPD néonazi. "Ce sont des appels à la haine monstrueux" et "insupportables", a estimé M. Iltgen, cité par un porte-parole du parlement. Il a par ailleurs demandé au parquet d'ouvrir une enquête judiciaire pour incitation à la haine.

Klaus-Jürgen Menzel est coutumier d'éclats. Il y a trois semaines, il s'était distingué par des propos antisémites. Le NPD, d'ordinaire peu gêné par l'emphase de ses adhérents, avait exclu de ses rangs parlementaires en novembre 2006 ce membre encombrant après qu'il eut tenté d'introduire en catimini dans l'enceinte du parlement saxon un revolver de calibre 38 et multiplié les tirades pro-Hitler.

Mais le NPD restait encore en bons termes avec Menzel, désormais sans étiquette. Vendredi toutefois, le parti néonazi qui compte huit élus au parlement de Saxe a coupé les ponts et annoncé qu'il ne traiterait plus "à l'avenir le député Menzel en camarade".

Après l'affaire du revolver, l'immunité parlementaire de l'élu avait été révoquée et il a écopé en mars dernier de neuf mois de prison pour détention illégale d'arme. Le jugement a été cassé pour vice de forme.

Pièces jointes:
kl.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
22 octobre 2008, 11:59
Sœur Emmanuelle : descendante d’un juif prénommé Emmanuel
Connait-on vraiment les racines de la "petite sœur des chiffonniers" ? De registres paroissiaux en registres d'état civil, Jean-Louis Beaucarnot a retrouvé la trace de ses ancêtres.

Soeur Emmanuelle se nommait à l’état civil Madeleine CINQUIN et était née à Bruxelles le 16 novembre 1908. Elle était la fille d’un couple franco-belge : Jules CINQUIN et Berthe LENSSENS (patronyme belge, variante des plus fréquents Lensen et Lenzen).
Son père, qui s’était noyé sous ses yeux sur la côte d’Ostende lorsqu’elle avait six ans – une circonstance qui a dit-on beaucoup compté dans sa vocation – avait importé en Belgique une affaire familiale de lingerie, que sa propre mère avait dirigée à Saint-Omer, d’où la famille était originaire, avec toutefois des ramifications très diverses.

Cette grand-mère maternelle qui, une fois veuve, avait assumé la direction de l’affaire, se nommait Laure Mélanie DREYFUS. Née à Saint-Omer en 1851, elle était issue, par sa mère, née Clémence Catherine TARTAR, de familles implantées dans cette région (Saint-Omer, Blendecques…) depuis la nuit des temps, tout en ayant pour ancêtres paternels des Juifs alsaciens, avec les familles DREYFUS, STERN LOEBEL, LEVI…
L’arrière-grand-père de sœur Emmanuelle, nommé Emmanuel Moïse Augustin Dreyfus, qui avait sans doute créé l’entreprise de lingerie, était quant à lui natif de Wissembourg, dans le Bas-Rhin, où son père avait été commerçant et aubergiste et où son arrière grand-père Herz-Löwel Dreyfus, né au début du XVIIIe siècle, avait été "prévôt des Juifs", autrement dit représentant de la communauté juive.

Du côté paternel, le grand-père de sœur Emmanuelle, Jules Antoine CINQUIN, venu se marier à Saint-Omer, était natif de Lyon : il était le fils d’Antoine CINQUIN, ouvrier boisselier, qui avait épousé dans cette ville en 1837, Catherine BELINGARD, ouvrière sur soie. En remontant l’arbre généalogique, on trouve ensuite Charles CINQUIN, bennier (synonyme de boisselier), fils d'un certain Benoît CINQUIN ; il épousa Claudine GUILLERMET (ou GUILLERMAIN) en 1805 à Charentay.

CINQUIN : patronyme porté par environ 350 foyers, peut-être monophylétique, ayant son berceau aux confins du Rhône (nord du Beaujolais : Beaujeu, Quincié-en-Beaujolais, Saint Didier-sur-Beaujeu, Les Ardillats, Ouroux…) et de la Saône-et-Loire (Germolles-sur-Grosne, Tramayes, Saint Léger-sous-la-Bussière…). La branche dont est issue sœur Emmanuelle est originaire du village de Vernay, à une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Beaujeu, où l’on peut la remonter jusqu’au couple Claude CINQUIN / Benoîte AUGRIS, mariés vers 1680.

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