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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
30 novembre 2008, 11:14
Folle journée pour Lévi-Strauss
LE MONDE | 29.11.08 | 20h45 Mis à jour le 29.11.08 | 20h45

Pour un homme qui dit détester la surpopulation, Claude Lévi-Strauss a été servi, le vendredi 28 novembre, jour de ses 100 ans. Le Musée du quai Branly, à Paris, qui lui offrait une journée d'hommage en cadeau d'anniversaire, a enregistré une affluence de 12 123 visiteurs. En milieu d'après-midi, la queue serpente à l'extérieur du musée ; à l'intérieur, couloirs et galeries sont noirs de monde.

Le musée affichait ses airs des grands jours : entrée @#$%&, visite des collections, lectures de textes de Lévi-Strauss par 100 personnalités, projections de photos et de films. Plan en main, comme un touriste au Parthénon, on déambule à la recherche d'un heaume tsingit d'Alaska ou d'une trompe latérale bororo du Brésil, des objets ayant appartenu à l'anthropologue français.

Il faut jouer des coudes et vite passer devant les vitrines pour s'asseoir par terre dans les coins-lecture imaginés par le metteur en scène Daniel Mesguisch.

Du côté des Amériques, le chroniqueur Alexandre Adler lit un extrait de Tristes tropiques : coincé en 1938 à Campos Novos, en territoire nabikwara, l'ethnologue cherche un sens à son voyage en Amazonie brésilienne. "Un après-midi, alors que tout dormait sous l'écrasante chaleur, accroupi dans mon hamac et protégé des "pestes" - comme on dit là-bas - par la moustiquaire dont l'étamine serrée rend l'air encore moins respirable, il me sembla que les problèmes qui me tourmentaient fournissaient la matière d'une pièce de théâtre."

L'ethnologue Françoise Héritier, qui a succédé à Lévi-Strauss au Collège de France, lectrice d'un jour au quai Branly, affirme que les écrits du chercheur permettent de vérifier "la justesse, l'exactitude de cette pensée qui touche à l'essentiel de l'humain". Elle se réjouit du côté "disparate" de cette folle journée.

En bas, à l'entrée de l'auditorium qui porte déjà le nom de Lévi-Strauss, deux ministres, Christine Albanel (culture et communication) et Valérie Pécresse (enseignement supérieur et recherche) dévoilent une plaque offerte au centenaire, retenu chez lui par son grand âge. Valérie Pécresse annonce que, à l'heure où elle s'exprime, Nicolas Sarkozy est en train de rendre visite à l'anthropologue, explorateur des "peuples sans écriture". La ministre annonce encore la création d'un prix Claude Lévi-Strauss, doté de 100 000 euros, qui distinguera chaque année un chercheur en sciences humaines et sociales travaillant en France. "Le monde a commencé sans l'homme et s'achèvera sans lui", écrivait le savant, en 1955, dans le dernier chapitre de Tristes tropiques.

Véronique Mortaigne


Article paru dans l'édition du 30.11.08.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
01 décembre 2008, 11:13

Un ex-PDG de Libération en garde-à-vue: "Je me suis retrouvé en slip"
libération, Vittorio de Filippis, Free, interpellation, Médias, Faits-divers


Par La rédaction du Post
le 28/11/2008, vu 17135 fois, 392
Vittorio de Filippis raconte ses 5 heures de garde-à-vue dans le cadre d'une affaire qui l'oppose au fondateur de Free.


C'est quoi cette histoire ?
Libération publie en Une le témoignage du journaliste Vittorio de Filippis, ancien directeur de la publication et ex-PDG du quotidien. Ce vendredi, il a été placé pendant 5h en garde-à-vue, après avoir été "brutalement interpellé", explique le site Internet.

Que s'est-il passé ?
"Vers 6h40, j'ai été réveillé par des coups frappés sur la porte d’entrée de ma maison", raconte le journaliste qui détaille heure par heure son interpellation à son domicile, son arrestation devant son fils, son transfert au tribunal de grande instance de Paris, son placement en garde-à-vue et les heures passées dans une cellule du sous-sol du tribunal...

"On contrôle mon identité puis on m'emmène dans une pièce glauque, avec un comptoir en béton derrière lequel se trouvent 3 policiers dont un avec des gants", précise Vittorio de Filippis. Puis d'ajouter: "On me demande de vider mes poches, puis de me déshabiller. (...) Je me retrouve en slip devant eux, ils refouillent mes vêtements, puis me demandent de baisser mon slip, de me tourner et de tousser trois fois."

Mais pourquoi toute cette histoire ?
Il s'agit d'une mise en examen dans le cadre d'une affaire qui oppose Xavier Niel, fondateur de Free, au journal Libération. L'homme d'affaires a plusieurs fois attaqué le quotidien en diffamation après des articles évoquant ses démélés avec la justice.

Cette fois-ci, c'est pour un commentaire déposé sur le site liberation.fr il y a un an et demi. "Il n'est pas acquis qu'un directeur de publication soit responsable des commentaires des internautes" ont expliqué des juristes au Monde.

Des réactions ?
"Nous demandons qu'une enquête soit ouverte sans délais sur ces méthodes", exige la société civile des personnels de Libération, actionnaire du journal.

"Je suis choqué par la violence avec laquelle son interpellation a été menée", explique Jean-Paul Lévy, l'un des avocats du quotidien. "En trente ans, c'est la première fois que j'entends ou vois une chose pareille".

(Sources: Liberation.fr, Le Monde)
Arrestation de Filippis: Dati ne voit pas de problème
Par LEXPRESS.fr, publié le 01/12/2008 16:03 - mis à jour le 01/12/2008

La ministre de la Justice Rachida Dati, le 28 novembre 2008 lors d'une réunion à Bruxelles.

Interrogée lundi au Sénat sur les conditions de l'interpellation de l'ancien directeur de la publication du quotidien Libération, Vittorio de Filippis, la ministre de la Justice Rachida Dati a estimé "la procédure tout à fait régulière".

La Garde des Sceaux, Rachida Dati, a déclaré lundi au Sénat que la procédure était "tout à fait régulière" dans l'interpellation de l'ex-directeur de la publication de Libération Vittorio de Filippis car quand "un citoyen ne défère pas aux convocations, on lui envoie un mandat d'amener".

Interpellée par le sénateur PS, Jean-Pierre Sueur lors de l'examen des crédits de la Justice dans le projet de budget 2009, la garde des Sceaux a annoncé que le parquet de Paris avait demandé "officiellement la communication de la procédure ce matin".

"Dans cette affaire, il y a une personne qui est mise en cause, à trois reprises on lui envoie une convocation, il ne défère pas aux convocations à trois reprises, le juge d'instruction en toute indépendance délivre un mandat d'amener, ce qui est tout à fait possible dans le cadre des procédures", a expliqué la garde des Sceaux devant les sénateurs.

La cour d'appel de Paris demande des explications
"Un citoyen qui ne défère pas aux convocations on lui envoie un mandat d'amener, cela ne veut pas dire qu'il est coupable", a-t-elle ajouté.

"Un mandat d'amener est délivré, la police va chercher cette personne, il n'y a pas de procédure de garde à vue, il est directement dirigé au commissariat et emmené au tribunal de grande instance de Paris" a-t-elle poursuivi.

"Le juge d'instruction prend son mandat d'amener dans le cadre d'une procédure tout à fait régulière avec des outils juridiques tout à fait autorisés par la loi", a-t-elle lancé.

Elle a enfin indiqué qu'il s'agissait "d'une constitution de partie civile auprès du doyen des juges d'instruction, donc une initiative tout à fait indépendante du parquet ou du Garde des Sceaux".

Le premier président de la cour d'appel de Paris, Jean-Claude Magendie, a, de son côté, demandé des explications sur les conditions dans lesquelles a été délivré et appliqué le mandat d'amener.

"Le premier président a demandé au coordinateur des chambres de l'instruction d'obtenir toute précision utile sur les conditions qui ont entouré la délivrance du mandat d'amener et sur ses modalités d'exécution", a-t-on affirmé à la première présidence.
Entraver la liberté de la presse?

La chambre de l'instruction est une formation de la cour d'appel qui examine les recours contre les décisions rendues par le juge d'instruction et contrôle leur régularité.

Dans ce cas précis, il s'agit d'un acte administratif et non judiciaire qui vise à déterminer si M. de Filippis avait ou non répondu aux convocations du juge avant de se voir délivrer un mandat d'amener et si le principe de proportionnalité a été respecté, a précisé cette source.
Le magistrat chargé de ce rapport doit obtenir les explications de la juge Muriel Josié, chargée de l'instruction dans laquelle M. de Filippis a été mis en examen.

Un peu plus tôt dans la journée, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie avait elle aussi assuré que la police avait "suivi les procédures" pour exécuter le mandat d'amener d'une juge d'instruction parisienne.

Ainsi, elle a affirmé que Vittorio de Filippis n'avait "pas été menotté devant ses enfants".

Enfin, la ministre de l'Intérieur a annoncé qu'elle allait "lancer au début de l'année" 2009 une série de "rencontres entre la police et la population" afin que la première "explique ses procédures" à la seconde.
"La méthode utilisée dans une simple affaire de diffamation semble tellement disproportionnée qu'elle nous paraît devoir donner lieu à une enquête", avait affirmé samedi soir le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre.

Sans se prononcer sur le fond de l'affaire", la ministre de la Culture Christine Albanel avait souhaité que "toute la lumière" soit faite, tandis que dans l'opposition, le Parti socialiste a jugé que ces méthodes judiciaires "inadmissibles" ont pour but "d'entraver la liberté de la presse".


Pièces jointes:
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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
01 décembre 2008, 11:49
Il est urgent, très urgent que mesdames Dati et Alliot Marie quittent leurs ministères.

Ces dames ont approuvé ce qui vient de se passer!!!!

Ce qui vient de se passer à l'encontre d'un directeur de site internet est scandaleux, indigne de notre République.

Un message était passé sur le site de Libération qui n'a pas plu à un quidam qui a porté plainte en diffamation, dans ce cas là, c'est le directeur de la publication qui est visé, le délit en question est puni d'une amende et c'est tout.

Pour cela on s'est permis d'humilier un homme en lui infligeant deux fouilles au corps, c'est à dire pas du tout une simple palpation des vêtements, si vous voyez ce que je veux dire. On lui a passé les menottes devant ses enfants qu'il a été obligé de laisser à la maison!

On pourrait faire une différence entre diffamation...et encore pas faite par lui et délinquant, tout de même!

Voici ce qu'en dit Maître Leclerc:



Affaire de Filippis : droits et dignité bafoués
Marc Fauvelle - 09:06
L’affaire Vittorio de Filippis est "absolument ahurissante" pour l’avocat Henri Leclerc, ancien président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme. Les trois principes fondamentaux en justice ont été bafoués lors de l’arrestation de l’ancien directeur de la publication de Libération...


Selon ces principes, les mesures de contrainte doivent être "strictement limitées aux nécessités de la procédure, proportionnelles à la gravité de l’infraction et surtout ne jamais porter atteinte à la dignité de la personne", a détaillé l’ancien président de la Ligue des droits de l’Homme.

En 50 ans de carrière, Me Henri Leclerc n’a "jamais vu ça". "A quoi bon faire une fouille à nu ?", s’est-t-il demandé. "Ce sont les détails les plus intimes qui sont en cause."

L’ancien directeur de la publication de Libération avait été interpellé vendredi dernier dans des conditions musclées : au petit matin, devant ses enfants, menotté, il a été emmené au commissariat. Puis, il a été déshabillé à deux reprises. Tout cela à cause d’une plainte en diffamation du fondateur du fournisseur d’accès internet Free, Xavier Niel.


L'enregistrement de l'avocat en question qui en dit beaucoup plus!

Heureusement que le Président de la République a bien réagi, mais il ne peut pas réparer une gaffe par jour de ses Ministres, et là, c'est plus qu'une gaffe!

[www.france-info.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
01 décembre 2008, 14:40
Contrôlez ce que regardent les enfants sur le web.

[tv.repubblica.it]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 décembre 2008, 00:19
ETRANGE LOI ELECTORALE



Par Albert Soued, écrivain www.chez.com/soued , pour le site www.nuitdorient.com

Le 1er décembre 2008

Les étrangetés de la loi électorale israélienne font que lorsqu'un ministre démissionne, il peut se passer plus de six mois avant que le suivant ne le remplace. Et pendant ce laps de temps, le 1er ministre démissionnaire a tous les pouvoirs et peut en abuser. C'est ce que fait l'actuel 1er ministre. Après des discours tonitruants sur la nécessité de revenir aux frontières d'avant 1967, après avoir libéré des centaines de terroristes ayant du sang sur les mains, voilà qu'il conseille à ses ennemis Palestiniens de faire paraître dans les quotidiens du pays des encarts publicitaires d'une page entière, vantant les mérites du plan de paix saoudien de 2002.

Depuis l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, ce plan qui était moribond semble retrouver des couleurs. Considéré comme peu sérieux et refusé par le précédent gouvernement Israélien, ce plan fait miroiter une paix totale avec les 57 pays arabo-musulmans contre une véritable reddition des revendications israéliennes. En effet il préconise le retour aux frontières de l'armistice de 1949, le retour au partage de Jérusalem, le retour en Israël des 0,65 million de réfugiés arabes devenus plus de 4 millions en 60 ans, l'abandon du plateau stratégique du Golan à la Syrie (1)…

Or Israël est déjà en paix avec la plupart des pays arabo-musulmans. Sur le plan stratégique ce plan fait fi des diverses guerres, intifada et boycott imposés à Israël depuis 1948 par les Arabes. Il fait fi des 0,9 million de réfugiés juifs chassés des pays arabes et qui, pour une grande partie d'entre eux, ont perdu tous leurs biens et leur avenir dans le pays natal. Le plan saoudien ne tient pas compte des souffrances imposées à tout un peuple par les Arabes, parce que ce peuple est juif. Il ne tient pas compte des pertes subies de leur fait et qui méritent de substantielles compensations de leur part.

Conseillée par un 1er ministre démissionnaire, la propagande arabe dans les journaux Israéliens est une gifle au bon sens du citoyen et une manœuvre mesquine pour saper toute autre proposition de paix possible (2). Elle complète l'image que le citoyen s'est fait de son 1er dirigeant, le plus honni de l'histoire du pays (3) et qui ne semble pas avoir compris qu'en 3 ans de pouvoir il a largement démontré son arrogance, ses insuffisances et sa rouerie. Il est grand temps qu'on puisse retrouver dans les médias du pays des images positives de réalisations bénéfiques, de projets de dirigeants honnêtes, dévoués et compétents, plutôt que la saga des exploits des diverses familles mafieuses qui se sont engraissées avec le pouvoir, lors de cette dernière décennie, ou la recrudescence conséquente de la violence domestique, de la violence sur les routes (4), et maintenant … on nous assène de la propagande arabe.

Notes

(1) Dans les mêmes conditions, la Syrie a renoncé à revendiquer la province turque d'Iskenderoun. Rappelons que le Golan n'a été administré par la Syrie que pendant 20 ans et il a été transformé en camp militaire. Il est rattaché à Israël depuis 41 ans et il a été transformé sur le plan agricole (vignobles notamment), industriel et touristique.

(2) Notamment celui de B Natanyahou qui préconise de renverser les données du problème: d'abord développement économique de la zone palestinienne, ensuite indépendance, si cela est réalisable sans péril.

(3) 3% d'avis favorables

(4) en 2008, le nombre de piétons écrasés par rapport aux accidents de la route est un des plus élevés dans le monde

Pièces jointes:
albert-soued_pf.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 décembre 2008, 06:31
NE LAISSEZ PAS CE GOUVERNEMENT REFAIRE

LES MEMES ERREURS



Par Benjamin Natanyahou, ex 1er ministre, président du parti d'opposition Likoud

Paru dans le Jerusalem Post du 29/10/08

Traduction partielle par Albert Soued, pour www.nuitdorient.com

Nous pouvons réussir dans tous les domaines, nous pouvons construire une économie prospère, nous pouvons développer des technologies, l'éducation, combattre le crime et la violence et créer une société cohérente et plus encore.

Certains efforts sont en cours, notamment la libération de l'économie, ce qui a rempli les coffres de l'état. Nous pouvons continuer dans les autres directions, en aidant ceux qui sont dans le besoin. Avec des dirigeants courageux, capables de prendre les bonnes décisions et de lancer des réformes fondamentales, la tâche peut être accomplie.

Mais auparavant nous avons besoin de dirigeants qui sauront neutraliser les menaces qui nous guettent, empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires, objectif primordial que nous avons toujours mis en avant, mes collègues et moi-même. Le compte à rebours a bien commencé et le temps presse. Nous devons redoubler d'efforts pour convaincre les leaders du monde et l'opinion publique internationale pour que des sanctions économiques plus efficaces soient prises à l'encontre de l'Iran. Nous devons être prêts à appliquer ce que nous préconisons, c'est pourquoi nous avons présenté un projet de loi à la Knesset qui interdise tout investissement indirect en Iran….

J'ai du mal à comprendre pourquoi ce gouvernement cherche à supprimer la menace iranienne, d'un côté, puis la rapproche de nous dangereusement, d'un autre côté. En effet le départ précipité du Sud Liban a ouvert la voie à la base iranienne du Hezbollastan, qui menace de ses missiles la Galilée et la ville de Haifa. Puis le retrait unilatéral de la bande de Gaza a créé une seconde base iranienne, le Hamastan dont les diverses milices attaquent Sdérot, Ashqelon et le Négev, avec des missiles "Qassam" de plus en plus sophistiqués….

Aujourd'hui, ce gouvernement projette un 3ème retrait de Judée et de Samarie, retrait qui va créer au centre du pays, une 3ème base Iranienne qui menacera Jérusalem, la plaine côtière et l'aéroport de Ben Gourion. Israël sera alors enveloppé de tout côté par les 3 tentacules de la pieuvre iranienne. J'ose espérer que ces retraits apporteront la paix au pays, mais j'ai l'intime conviction que le résultat sera inverse….

Ce gouvernement cherche à appliquer le même plan que celui offert par Barak en 2000, à Camp David, retour aux frontières de 1967, cession de la moitié de Jérusalem et des lieux saints…Et le Hamas s'installera dans les zones évacuées par nos forces. La vie sera intenable à Jérusalem, en Judée et en Samarie, des enclaves juives dans un océan de terreur. Les habitants juifs fuiront vers la côte….

Avant le retrait unilatéral de Gaza, Mr Olmert disait: "La terreur cessera bientôt et nous aurons des parcs industriels… Nous prendrons les mesures nécessaires pour que le couloir de Philadelphi ne se transforme pas en un pipeline de contrebande d'armes, mettant en danger Israël"

Avant le retrait unilatéral du Liban, avant l'enlèvement de 3 soldats à Har Dov et le bombardement par des milliers de Katiouchas de nos villes, Mr Barak disait: "Qui osera tirer sur nos soldats et nos communautés, qui nous fera du mal si on quitte le Liban, il n'y a aucune raison, aucune excuse…"

Combien de fois est-il possible de répéter les mêmes erreurs, avec le même aveuglement ? Et cette fois-ci, cela risque d'être fatal puisque la population est concentrée dans la zone visée. Ce gouvernement est en train de brader le pays, en affaiblissant notre position dans toute négociation future. Il cède sur tous les fronts, sans aucune concession tangible en retour. Il pense ainsi renforcer les arabes modérés et affaiblir les radicaux: en fait c'est l'inverse qui se produit. L'annonce de concessions israéliennes incite à la terreur arabe…. Quitter les lieux saints, c'est la fin d'une garantie de libre accès pour les 3 religions monothéistes. C'est grâce à nos forces que cette sécurité est assurée….

Israël a besoin d'une politique basée sur la réalité du terrain et une paix véritable ne peut résulter que de l'application des principes suivants:

- un partenaire fiable et conséquent

- des frontières sûres et défendables, le Jourdain à l'est

- Jérusalem unie et non divisée

- souveraineté israélienne sur les lieux saints et pas de transfert de leur contrôle aux extrémistes arabes

- coopération avec l'Egypte et la Jordanie, pour les questions du statut final

- démantèlement préalable de toutes les infrastructures terroristes

- démantèlement des camps de réfugiés et réhabilitation de ceux-ci dans les pays hôtes

Une paix réelle n'émergera que si les Palestiniens ont un dirigeant fiable et conséquent, à l'image d'Anwar al Sadate et du roi Hussein de Jordanie. Ce qui n'est pas le cas d'Abou Mazen. Personne en Israël ne refuse la paix. Nous avons prouvé dans le passé que nous avons toujours recherché la paix. Aujourd'hui c'est aux Palestiniens de prouver qu'ils la recherchent également et sincèrement…

Dans cette attente, nous devrions encourager le développement économique de la Judée et de la Samarie. Je veux parler du développement économique de la population palestinienne des territoires, et non pas de l'enrichissement de quelques bureaucrates corrompus….

Je vous demande, amis de Shas et d'Israel Beteinou, que faîtes-vous dans le gouvernement actuel? Acceptez-vous réellement la politique de concession de ce gouvernement, celle qui amènera le Hamas aux portes de Jérusalem et sur les hauteurs surplombant Raa'nana ou Kfar Saba ? En restant dans ce gouvernement vous n'empêchez pas le danger, bien au contraire, vous légitimez les actions de ce gouvernement…. Pendant 2 millénaires des générations de Juifs ont prié pour notre retour vers ce lieu sacré et en un clin d'œil, vous voulez tout abandonner?....

Il y a 40 ans dans un moment de grande émotion, le général Motta Gour a dit "le Mont du Temple est entre nos mains!". Alors, il doit rester entre nos mains et tout Jérusalem aussi! Après 2000 ans et la dévastation de la Shoah, nous sommes revenus, nous avons construit un état, nous avons libéré notre ancienne capitale, par le sacrifice des meilleurs de nos fils. A travers l'histoire qui se déroule, nous avons acquis la force de notre foi dans la justesse de notre cause. Si le gouvernement actuel n'a pas cette foi, s'il est incapable de tenir tête contre nos ennemis, qu'il parte, qu'il y ait de nouvelles élections ! (1)

Si vous êtes fatigués, quittez les lieux et laissez la place à ceux qui sont prêts à porter le fardeau, à ceux qui sauront restaurer la foi et l'espoir dans le peuple.

Note de la traduction

(1) les élections sont prévues le 10 février 2009, dans l'espoir d'un résultat de scrutin

permettant la constitution rapide d'un nouveau gouvernement solide et conséquent

Don't let this government make the same mistakes again

Jerusalem Post - Jerusalem

Author:

Binyamin Netanyahu : 2008ct 29,




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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 décembre 2008, 09:58
Des médecins israéliens sauvent la vie d'une petite irakienne
04/12/08


La petite Alla Hassain ne devait pas survivre à une défaillance cardiaque, mais les médecins israéliens sont intervenus a temps.
C'est ce que rapporte Yédioth Aharonot, jeudi 4 décembre 2008, à propos de l'opération à cœur ouvert d'une petit fille irakienne de huit ans, dont le prénom signifie, « symbole », qui s'est déroulée au centre médical Sheba, en Israël.

« Le voyage de la petite Alla a duré plusieurs heures, depuis de nord de l'Irak jusqu'en Israël, en passant par la Turquie et la Jordanie », a expliqué le docteur Dudi Michali au quotidien israélien. « Elle est arrivé dans un état d'épuisement total qui a nécessité une réanimation. Le docteur Michali a pratiqué l'opération qui a sauvé la petite fille.
« Parfois, j'ai le sentiment que nous construisons un pont vers la paix ici", a-t-il ajouté.


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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
05 décembre 2008, 02:06
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
05 décembre 2008, 12:31
Sarkozy et "les Arabes" : pataquès entre Paris et Prague

Par Pascal Riché | Rue89 | 03/12/2008 | 18H09



Qui ment? Le magazine tchèque Reflex a publié le transcript d'une discussion qui aurait eu lieu entre Nicolas Sarkozy et le Premier ministre Mirek Topolanek, à Paris, le 31 octobre dernier, au cours d'un "déjeuner de travail". Discussion plutôt débridée, si l'on en croit ce verbatim tiré d'un document de l'ambassade tchèque à Paris.

Le contexte: la République tchèque doit prendre la présidence européenne en janvier. Sarkozy est soupçonné de mettre en doute ses capacités à diriger l'Europe par temps de crise. Le déjeuner doit permettre d'arrondir les angles entre les deux pays. Sarkozy s'emploie à convaincre son hôte de le laisser coprésider l’Union pour la Méditerranée, son bébé en gestation. Sarkozy sort les grands arguments:

"Tu sais ce que c’est d’être seul face à tous les Arabes? De les avoir au téléphone? Ils sont terribles, je te jure. Le président algérien Bouteflika, le Tunisien, le roi marocain, la Lybie, Israël (sic). Un travail fou."

Autrement dit: laisse moi faire le boulot, je connais.

Angela Merkel en prend aussi pour son grade

Pendant la discussion rapportée dans le document, le vice-Premier ministre tchèque Alexandr Vondra, présent lui aussi, cherche à savoir ce que son pays aura en retour:

"Bien, nous aiderons la France à nourrir l’enfant de la Méditerranée (l'Union en gestation, ndlr). Et qui va donner à manger à l’Est? L’Allemagne, la Suède ou la Pologne?"

"Ce sera la République tchèque, répond Sarkozy. Vous pourrez toujours compter sur le soutien de la France. (...) Tu penses sérieusement que je donnerais la priorité à Angela?"

Reflex a publié la page de garde du document, avec papier à en-tête de l’ambassade tchèque à Paris (selon le quotidien Mladá fronta Dnes, le magazine a obtenu le document d'un "diplomate haut placé"). Dans son éditorial, le rédacteur en chef du magazine, content de son bon coup, prévient le lecteur tchèque:

"Vous allez avoir l’impression que la délégation tchèque a négocié avec le représentant d’une civilisation extra-terrestre."

La publication de la discussion martienne, on peut le comprendre, a soulevé un certain émoi en République tchèque, en Algérie et dans d'autres pays arabes (mais curieusement très peu en France). A Paris comme à Prague, une véritable salve de démentis a donc été déclenchée pour stopper l'incendie:

Franck Louvrier, porte-parole de Nicolas Sarkozy entrevoit un complot:
"Cette histoire est une invention complète. Je ne sais pas d’où cela vient mais je suppose qu’il s’agit de quelqu’un qui veut nuire aux intérêts français. J’ajoute qu’à ce jour, nous n’avons reçu aucune excuse du gouvernement tchèque." (Cité par Métro.)

Karel Schwarzenberg, le ministre tchèque des Affaires étrangères, n'accuse pas Reflex d'avoir inventé l'histoire: c'est vers l'ambassade tchèque qu'il fronce les sourcils, tout en présentant, dans un communiqué, de plates excuses: "A l'évidence quelqu'un, dans nos services, a fait une erreur. Nous avons ouvert une enquête."
Pavel Fischer, ambassadeur tchèque à Paris, joue les témoins de moralité: il a assisté à l'entretien Topolanek-Sarkozy, et conteste la véracité des propos rapportés par Reflex: "C'est une pièce de théâtre... "
Selon l'Elysée, "l'incident est clos". En République tchèque, pourtant, le président de la République, le très anti-européen Vaclav Klaus, rival du Premier ministre, refuse de croire à l'officielle version.

Il a ainsi déclaré au journal Mlada fronta Dnes qu'il n'avait "aucun doute" sur l'authenticité du transcript. A Prague, c'est lui qu'on soupçonne d'avoir organisé la fuite...

Correspondance.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 décembre 2008, 05:46
De plus en plus de femmes islamistes radicales en France

Cécilia Gabizon
05/12/2008 | Mise à jour : 22:14
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Ces groupes radicaux séduisent d'autant plus facilement les jeunes qu'ils sont en rupture avec la société française mais également avec l'islam traditionnel des parents. Ap/Cosgrove Crédits photo : AP
À Auxerre, une trentaine d'entre elles multiplient les propos antifrançais et antisémites.

De loin, leur groupe est impressionnant. Une trentaine de femmes perdues sous leur niqab noire. Des silhouettes qui ne sont pas passées inaperçues à Auxerre, où ce groupe, qui se revendique du tabligh, une mouvance piétiste et fondamentaliste, a attiré l'attention de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). La mouvance radicale se féminise, à en croire les policiers. À Auxerre, ce groupe est particulièrement prosélyte, suivant la doctrine des tablighs, ces croyants qui entendent reproduire le mode de vie du prophète et vont au-devant des publics, notamment marginalisés, pour porter cet islam du pied de la lettre. À la sortie des écoles, ces femmes entièrement voilées abordent les mères de famille, proposent une éducation musulmane, engagent à rejoindre un groupe de lecture du Coran. Elles forment un groupe soudé et tourné contre l'Occident, décrit la DCRI. Ces femmes se réunissent pour vouer aux gémonies la France, les juifs, qu'il «faut anéantir» et parler de djihad. À leur tête, deux femmes, l'une marocaine, l'autre convertie, mèneraient ces actions, dans la mouvance d'un imam surveillé, el-Mouloudi Moutaa.

«On observe une montée en puissance du féminisme islamique, avec son versant radical », confirme Bernard Godard, auteur des Musulmans de France (Robert Laffont). Les mouvements tablighs, mais aussi salafistes, tout aussi fondamentalistes, mais plus politiques, connaissent un succès croissant, avec la recrudescence des prêches enflammés, selon la DCRI. Notamment parmi les femmes, du Maghreb et d'Afrique noire, «ce qui est nouveau».


Ni intégration ni émancipation
Ces groupes séduisent d'autant plus facilement les jeunes qu'ils sont en rupture autant avec la société française qu'avec l'islam traditionnel des parents. « Ce n'est plus la génération des filles voilées qui avaient manifesté contre la loi sur les signes religieux à l'école, en agitant des drapeaux français », poursuit-il. Ces recrues gardent de leur jeunesse française les outils de la modernité, la revendication d'une place au même titre que les hommes. Elles s'investissent sur les forums Internet radicaux, organisent leurs propres manifestations. «Mais se fichent de l'intégration.» La plupart étaient «oppressées dans leur famille, marginalisées dans la société. Elles transforment leurs frustrations dans cet islam sectaire où l'on obtient facilement des bons points», analyse Antoine Sfeir, qui vient de publier une Lettre ouverte aux islamistes ( avec Ghaleb Bencheikh, chez Bayard).

«La religion leur permet de s'affirmer.» Certaines de ces femmes radicalisées ont servi de boîtes aux lettres dans des réseaux terroristes démantelés. Mais leur extrême visibilité les écarte de l'action clandestine et vise la propagande, estime encore Sfeir. Car ces femmes s'attaquent à l'idée que l'émancipation occidentale serait un bienfait.




Pièces jointes:
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