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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Corruption
20 septembre 2007, 01:53
Le contrôleur d’État protégera-t-il Yaron Zelekha ?

Par Marie Meyer et la Rédaction pour Guysen International News.

Mercredi 5 septembre 2007 à 05:52


Lundi 3 septembre, le comptable général du ministère des Finances, Yaron Zelekha, a rencontré le contrôleur d’État Micha Linderstrauss, afin de discuter de la décision du ministre des Finances, Ronnie Bar-On, de ne pas renouveler son contrat, censé prendre fin en octobre prochain. Retour sur une sombre affaire qui n'a pas encore livré tous ses secrets.


Y. Zelekha, qui accuse le ministre des Finances d’avoir invoqué de faux prétextes pour le démettre de ses fonctions, s’est adressé à Micha Linderstrauss pour solliciter une protection particulière.

En effet, selon l’article 45 c du comité parlementaire du contrôle d’État, toute personne servant de " dénonciateur" a droit à une protection exceptionnelle.

Or, durant les quatre années de son mandat, Y. Zelekha s’est montré très actif pour lutter contre la corruption au sein du gouvernement.

Il représente notamment le témoin essentiel dans l’affaire de la Banque Leumi dans laquelle le Premier Ministre est impliqué.

Selon lui, Ehoud Olmert, à l’époque ministre des Finances, serait intervenu en faveur de deux de ses amis, le milliardaire australien Frank Lowy et l’Américain S. Daniel Abraham, pour la vente des intérêts de la Banque Leumi.

Y. Zelekha soutient que son intervention dans cette affaire aurait motivé la décision de Ronnie Bar-On, ami fidèle du Premier ministre.

Selon Yaron Zelekha, les arguments officiels avancés par le Ministre des Finances représenteraient donc de "faux prétextes" masquant une sorte de punition infligée par Bar-On au fonctionnaire trop bavard et trop intègre.

Lors de l’annonce de sa décision, la semaine dernière, Ronnie Bar-On avait invoqué le besoin de changer de personnel afin de dynamiser ses services.

Ce choix aurait d’ailleurs été approuvé légalement.
"Un contrat de 4 ans est raisonnable et honorable", a-t-il annoncé.
Cette affaire a cependant attisé de nombreuses tensions au sein des partis et organisations politiques.

Lundi, le député membre du parti travailliste, Ophir Pinez-Paz, soutenu par des membres du parti Meretz, a ainsi demandé à la porte-parole de la Knesset, Dalia Itzik, d’ajouter cette affaire à l’agenda de la session parlementaire hebdomadaire.

L’organisation Ometz, luttant contre la corruption et l’injustice, a également tenu des propos virulents à l’encontre du ministre des Finances dans une lettre qui lui était adressé.
" Vous avez justifié votre décision en déclarant seulement que le contrat arrivait à expiration. En faisant cela, vous essayez juste de vous rendre innocent. On ne peut nier la vérité qui se cache derrière cette décision : c’est une vengeance contre une personne qui a osé blesser votre ami Ehoud Olmert ".

Micha Linderstrauss a prié Zelekha et son avocat de lui remettre rapidement "tous les documents de cette affaire" pour qu’il puisse les étudier.

Suite à cette enquête personnelle, il devra se décider à rendre ou non une injonction pour défendre Zelekha.

L’avocat de ce dernier a cependant tenu à souligner qu’il avait bien l’intention de porter plainte contre le Ministre des Finances devant la Haute Cour de Justice.

On attend désormais une réaction du comité parlementaire du contrôle d’État sur cette nouvelle et délicate affaire.


Pièces jointes:
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La diplomatie du balancier
20 septembre 2007, 01:57
Iran - France : La diplomatie du balancier
20.09.2007


Hier, Bernard Kouchner a expliqué le malentendu à propos de ce qui serait pire mais ses explications n’expliquaient pas ses autres phrases comme : « Mais on se prépare en disant nous n’accepterons pas que cette bombe (atomique iranienne) soit construite, suspendez l’enrichissement de l’uranium et on vous montre que nous sommes sérieux » ou encore : mais il est « normal qu’on fasse des plans ». Il ne pouvait y avoir de malentendu. Hervé Morin, le ministre Français de la Défense, a dû démentir le scoop de Bernard Kouchner.


« La France ne prépare aucun plan militaire contre l’Iran et insiste au contraire sur la nécessité de poursuivre les négociations », a déclaré mercredi sur Canal+ le ministre de la Défense Hervé Morin.

« Personne ne peut penser un seul instant que nous sommes en train d’imaginer et de préparer des plans contre l’Iran », a indiqué le ministre de la Défense. Et il a bien raison, l’armée Française ne peut malheureusement pour elle prétendre à un rôle planétaire. C’est pourquoi la France ne peut, dans la crise iranienne, se transformer qu’en un allié d’un des 3 acteurs principaux de cette crise, les Américains, les mollahs ou les Russes.

Sous Chirac, la France s’alignait sur Moscou (allié de Téhéran) et avait insisté que les Russes soient impliqués dans les négociations. Sous Sarkozy, la France joue les balanciers.

Dimanche, Kouchner partait en guerre, mardi il s’alignait sur Moscou... A présent Kouchner est d’accord avec El Baradai, il accepte l’accord de coopération proposé par ce dernier pour retarder une nouvelle résolution, il aimerait jouer un rôle d’intermédiaire entre l’Occident et les mollahs (propos confiés au Figaro) et il serait même prêt à aller à Téhéran discuter avec les modérés et les pas modérés !
La France essaie de prendre la direction de crise
20 septembre 2007, 02:00
Iran : La France essaie de prendre la direction de crise
14.09.2007


Mohammad el Baradai, le directeur de l’AIEA, a longtemps employé toute son énergie pour empêcher l’adoption d’une nouvelle résolution et de nouvelles sanctions contre les mollahs, prêchant la poursuite d’un dialogue aussi interminable qu’infructueux. Ses prises de positions polémiques l’ont finalement isolé et il a dû renoncer à son discours partisan pour revenir à une demande de respect par l’Iran des injonctions des deux précédentes résolutions du Conseil de Sécurité.


Cependant, El Baradai aurait préféré que les Européens lui apportent leur soutien pour défendre son projet initial de continuer le dialogue avec Téhéran selon les termes d’un accord de coopération qu’il avait signé avec les mollahs en août 2007. Le Quai d’Orsay a laissé entendre que Paris jugeait que le plan de travail et le calendrier présentés par El Baradai étaient insuffisants pour créer la confiance sur le programme nucléaire iranien. En l’absence de ce soutien, El Baradei a quitté la réunion du Conseil des Gouverneurs en signe de protestation.

Ce comportement est un message envoyé à Téhéran pour dire qu’il ne pouvait pas faire plus pour défendre la cause de Téhéran. El Baradei a essayé de rejeter la faute sur les Européens et plus particulièrement sur la France qui s’est mise en avant dans les critiques de son plan.

Mais Alors que la France aurait pu saisir l’occasion pour remettre en question le comportement d’El Baradai, elle n’a rien fait et même au contraire, Paris a renouvelé sa confiance à l’AIEA et surtout à l’indispensable El Baradai, le champion des discours à double sens et le plus efficace intermédiaire pour plaider la cause de la poursuite du dialogue.

En rappelant El Baradei à l’ordre et en lui accordant sa confiance, la France a prouvé sa capacité à jouer de son influence (sur le dossier et sur ses partenaires occidentaux). La France a ainsi prouvé qu’elle pouvait se poser en arbitre du désordre qui règne dans la gestion de cette crise. C’est un avertissement aux mollahs, mais ceci n’est vraiment pas un bon signe puisque la France agit en fonction de ses nombreux intérêts économiques en Iran.

Désormais toutes les actions diplomatiques françaises concernant l’Iran seront des demi-mesures et des demi-avertissements : ceci est aussi valable pour les sanctions. Ainsi, Sarkozy évoque d’abord le fait qu’il a la possibilité d’adopter des mesures économiques efficaces contre les mollahs pour revenir immédiatement à des déclarations plus modérées sur la nécessité de poursuivre le processus engagé avec ses partenaires Européens au sein de l’ONU.

La France a choisi une ligne peu orthodoxe pour prouver sa capacité à jouer de son influence (sur le dossier, sur les mollahs et sur ses partenaires occidentaux). Nous doutons de l’efficacité de cette versatilité érigée en méthode.

Certes les mollahs ont la même méthode, mais elle est faite pour diviser leurs adversaires. De plus ils ont dans leur panoplie l’arme du terrorisme, que la France n’a pas. La France peut manipuler El Baradei ou imposer des sanctions contre les intérêts économiques de Rafsandjani en Europe, mais là sont les limites du rôle d’arbitre de la crise que veut jouer l’impatient M. Sarkozy.

Son impatience l’a déjà placé dans une position où il donnait l’impression de faire des cadeaux diplomatiques aux mollahs notamment au Liban et en Irak. A trop changer de direction, il risque de devenir non pas un arbitre de la crise, mais un agitateur de plus dans cette crise où déjà les Russes et les Chinois veulent jouer l’arbitre. Il se trouvera aux côtes de ces deux alliés stratégiques des mollahs.
Netanyahou évoque l'incident aérien entre la Syrie et Israël
20 septembre 2007, 08:47
Netanyahou évoque l'incident aérien entre la Syrie et Israël


Reuters - Jeudi 20 septembre, 13h57JERUSALEM (Reuters) - Benjamin Netanyahou, le dirigeant du principal parti d'opposition israélien, a rompu le silence entourant les accusations de la Syrie, selon laquelle l'aviation israélienne a mené un raid dans le nord-est de la Syrie.


C'est la première fois qu'un homme politique israélien évoque publiquement cette affaire.

Interrogé mercredi par une chaîne de télévision israélienne, Netanyahou a déclaré: "J'ai été mis au courant de cette opération et j'y ai accordé mon soutien. Mais il est trop tôt pour discuter de cela", a-t-il déclaré.

Cette déclaration du chef du Likoud va à contre-courant de l'attitude observée par le Premier ministre Ehud Olmert et par ses alliés qui refusaient d'évoquer le sujet, sans jamais infirmer ni confirmer l'existence de ce raid mené en Syrie.

Selon Damas, les défenses anti-aériennes syriennes ont contraint l'aviation israélienne à larguer ses bombes dans le désert sans qu'elles fassent de dégâts.

En affirmant qu'il avait été averti de l'imminence de l'opération, Netanyahou reconnaît implicitement l'importance de cette opération.

Par le passé, les dirigeants de l'opposition avaient en effet toujours été avertis de l'imminence d'une action militaire, quand celle-ci revêtait un caractère extraordinaire.

Ce fut le cas en 1981 lorsque Tsahal a attaqué le réacteur nucléaire irakien d'Osirak ou en 1976 lors du raid sur Entebbe, pour sauver des otages israéliens retenus par des pirates de l'air en Ouganda.
POUR SAUVER L'IRAK, LAISSONS DE COTE LA POLITIQUE POLITICIENNE
20 septembre 2007, 08:55
POUR SAUVER L'IRAK, LAISSONS DE COTE LA POLITIQUE POLITICIENNE



Par Henry A Kissinger, ancien Secrétaire d'Etat, dirige la société de conseil Kissinger et associés.

Article distribué par Tribune Media Services et publié par l'IHT le 16/09/07

Traduit par Albert Soued, écrivain, dernier ouvrage paru Quand le Moyen-Orient verra-t-il la lumière ?



Deux réalités couvrent tout débat valable sur la politique à l'égard de l'Irak. Primo, on ne peut pas mettre fin au conflit par des moyens militaires seulement. Secundo, de même, on ne peut pas y mettre un terme, en cédant le champ de bataille au jihad, dont le radicalisme n'a pas de limite.

Un retrait brutal d'Irak ne fera pas cesser la guerre, mais la redirigera vers les conflits génocidaires entre sectes et vers la résurrection de bases terroristes. Si l'Amérique abdique, le Liban sera dominé par le Hezbollah, aux ordres de l'Iran, une guerre Israélo-syrienne pourrait éclater, Israël pourrait frapper les installations nucléaires d'Iran, afin de desserrer l'encerclement islamiste, la Turquie et l'Iran séviraient chacun contre ses autonomistes kurdes et les talibans d'Afghanistan s'enhardiraient. Voilà ce que signifie un départ précipité. Les Etats-Unis perdraient toute initiative pour façonner les événements, en Irak même, dans la lutte contre l'islamisme radical, et dans le monde en général.



Le bon niveau des troupes qu'on doit laisser en Irak ne dépend pas de compromis politiques chez nous. Si la réduction du niveau des troupes devient une mise à l'épreuve de la politique locale américaine, tout retrait générera des demandes pour d'autres retraits jusqu'à l'effondrement du système politique, militaire et psychologique. Toute stratégie correcte implique une direction politique, qui doit être l'alliée de la stratégie militaire et non sa démise. Des retraits symboliques demandés par des élus âgés et sages tels que les Sénateurs républicains de Virginie, John Warner, et d'Indiana, Richard Lugar pourraient en effet apaiser les inquiétudes du public. On doit néanmoins les comprendre comme des palliatifs.

L'argument que la mission des forces américaines devrait être confinée à la lutte contre le terrorisme, à la protection des frontières, à prévenir l'émergence de structures telles que celle des Talibans et rester en dehors de la guerre civile est tentant. En fait il est difficile de distinguer entre les différents aspects du conflit. Certains prétendent que le meilleur résultat politique peut être obtenu par un retrait total. Mais en fin de compte, vis-à-vis de leur population et de l'histoire, les chefs politiques seront tenus responsables non seulement de leurs attentes, mais aussi de leurs craintes.

Rien dans l'histoire du Moyen Orient ne montre que l'abdication donne de l'influence. Ceux qui suggèrent ce processus devraient assumer les terribles conséquences d'un retrait brutal, prévues par une majorité d'experts et de diplomates. Ce qui manque ce n'est pas un calendrier de retrait des troupes, mais un dessein politique et diplomatique, lié à la stratégie militaire globale. Le problème n'est pas que tel ou tel pays arabe ou musulman adopte la démocratie, mais comment peut-il devenir une démocratie avec l'aide militaire américaine, dans un délai acceptable pour le public américain.



Dans les sociétés homogènes, la minorité aspire à devenir la majorité après des élections. Cette transformation est peu probable dans des sociétés où des griefs historiques existent entre sectes et ethnies. Et l'Irak est multi-sectaire et multiethnique. La secte sunnite a dominé la majorité shiite et soumis la minorité kurde dans toute son histoire de moins d'un siècle.

Les exhortations américaines pour une réconciliation nationale sont basées sur des principes constitutionnels tirés de la culture occidentale. Et il est impossible d'obtenir un résultat en 6 mois, période définie pour la contre-insurrection, dans cet état artificiel ravagé par des conflits sectaires et ethniques millénaires. L'expérience doit nous apprendre qu'essayer de manipuler une structure politique fragile, résultant notamment d'élections sponsorisées par l'Amérique, fait le jeu des éléments radicaux. Et nos frustrations actuelles devant un gouvernement Irakien peu performant ne doivent pas être l'excuse pour les transformer en désastre pour nous. De nombreux Américains cependant ne sont pas d'accord avec notre intervention en Irak et avec la politique menée depuis. Mais les Etats-Unis sont en Irak aujourd'hui, en grande partie pour servir notre engagement pour l'ordre global, et non comme faveur à un gouvernement de Bagdad. Il est possible que la structure actuelle à Bagdad soit incapable de réaliser une réconciliation, parce que les éléments la composant ont été élus sur une base sectaire.



Une 1ère voie plus sage serait de se concentrer sur les 3 principales régions et de promouvoir dans chacune d'elle une administration technocratique, efficace et humaine. Un gouvernement régional pourrait réduire la violence chez lui et progresser vers un état de loi et vers une économie viable. Au bout d'un certain temps, apaisé, le peuple Irakien pourrait alors considérer une réconciliation nationale, surtout si chaque région n'est pas assez dominante pour imposer sa volonté aux autres. Sinon, le pays pourrait bien sombrer dans la partition de fait, sous le prétexte d'autonomie, comme c'est le cas aujourd'hui dans la région kurde. Cette perspective devrait encourager les forces politiques de Bagdad à se diriger vers une réconciliation.

La 2ème voie pour dépasser cette crise se trouve dans la diplomatie internationale. Aujourd'hui les Etats-Unis portent la majeure partie du fardeau sur tous les plans. Pourtant beaucoup d'autres pays savent que leur survie dépend de ce qui peut survenir en Irak et devraient être concernés pour éviter que la situation n'échappe à tout contrôle. Leur passivité ne peut pas durer. La meilleure voie pour ces pays est de participer à la reconstruction de la société civile irakienne. Et nous devons encourager cette reconstruction progressive par la voie multilatérale.

Ces objectifs ne pourront être atteints que pas à pas. L'effort militaire doit être reconnu et appliqué par des exigences internationales. La conférence internationale des pays voisins de l'Irak, comprenant les membres permanents du Conseil de Sécurité, est déjà un forum possible. L'Onu devrait encourager une action dans ce sens.

Cette stratégie est la meilleure pour pouvoir réduire à terme notre présence en Irak. Cependant aucun de ces objectifs ne peut être réalisé sans 2 conditions: la nécessité d'une présence américaine dans la région sur laquelle nos amis puissent compter et que nos ennemis puissent prendre au sérieux. Et surtout, notre pays doit comprendre la nécessité d'être uni, sans tactique politicienne.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
21 septembre 2007, 14:39
Israël dans les étoiles

Par Stéphanie Zenati pour Guysen International News.

Lundi 17 septembre 2007 à 20:55


Après des mois d’observation et de recherche, une équipe internationale d’astrophysiciens a livré ses conclusions au magazine Nature, révélant l’existence d’une planète jusqu’alors inconnue : V391b Pegasi. Selon eux, cette dernière serait la plus ancienne planète jamais identifiée, et aurait survécu à la mort de son soleil. Du jamais vu…


Le projet 'Télescope du Monde entier' grâce auquel cette planète au nom étrange a pu être identifiée, a été mené par 23 chercheurs originaires du monde entier.

Parmi eux, le Professeur Elia Leibowitz de l’Université de Tel-Aviv au département d’Astrophysique et d’Astronomie.

"La Planète tourne autour d’une étoile, la Peg V391, qui de 'géante rouge' se transforme peu à peu en 'Naine Blanche' ", explique-t-elle.

En effet, pendant la majeure partie de sa vie, une étoile crée de l’énergie nucléaire. Puis, arrivent ces deux étapes, qui sont les plus critiques de son existence, et qui la conduisent à sa disparition complète.

Normalement, une planète ne peut survivre à l’astre autour duquel elle gravite.

Pour V391b Pegasi, on assiste donc à une première car "même si l’on ne dispose pas de clichés attestant de sa présence dans la galaxie, certaines données certifient sa position" révèle le Professeur Eila Leibowitz.

Après avoir réuni leurs conclusions, il y a trois ou quatre mois, les chercheurs ont longuement discuté afin de savoir si V391b Pegasi pouvait réellement être qualifiée de planète.
Les démonstrations proposées par certains astrophysiciens ont réussi à convaincre la majorité des participants à ce projet, qui se sont mis d’accord pour considérer V391b Pegasi comme tel, et ce malgré la mort de son soleil.

V931b Pegasi et son étoile sont situés à plus de 4500 années lumière de notre système solaire, mais ne présentent pas de caractéristiques nouvelles par rapport aux 200 planètes gravitant hors de notre système solaire.

Elle est trois fois plus lourde que Jupiter, qui dans notre système solaire, est déjà la plus importante, et il lui faut près de 3,2 ans, soit 1 170 jours pour faire le tour complet de son soleil.
De plus, la température à la surface de 200 degrés Celsius permet d’affirmer qu’aucune vie ne s’y est développée.

Cette découverte résulte d’un travail collectif, dirigé par le Professeur italien de l’observatoire de Naples, Roberto Silvotti. Cependant, la participation d’Israël à ce projet s’est révélée particulièrement active.

En effet, comme les étoiles ne peuvent être observées que la nuit, les observatoires de tous les pays membres du projet se sont entendus afin que l’étoile en extinction puisse être observée durant 24 heures de suite.
Un véritable relais a donc été mis en place.

L’observatoire d’Israël, situé à 5 kilomètres à l’ouest de Mitzpe Ramon, dans le Negev, dispose d’une position stratégique.
Non seulement il y a très peu d’observatoires au Moyen-Orient, mais en plus, très peu de pays de cette région ont pris part à ces recherches.

Israël était donc l’unique relais de ce secteur et le Professeur Eila Leibowitz avoue "qu’il y avait des heures où nous étions les seuls capables d’observer".

La révélation de cette découverte, mercredi 12 septembre dernier, a provoqué l’émoi du monde scientifique qui voit là un espoir pour le futur de notre chère planète bleue.

En effet, d’ici quelques millions d’années, notre Soleil subira le même sort que Peg V391, et gonflera pour atteindre la phase de 'géant rouge'.
Il engloutira Mercure et Vénus, les deux corps célestes les plus proches de lui.
Suivra la Terre, qui entre-temps connaîtra des changements cruciaux, notamment de température.
Puis le Soleil commencera à se rétrécir et d’ici 100 millions d’années, sera réduit à une 'naine blanche'.

Les astrophysiciens envisagent déjà de mener des recherches afin de sauver la Terre et de lui permettre, à l’image de V931b Pegasi, de survivre à ces deux états qualifiés aujourd’hui de fatals…

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
21 septembre 2007, 14:41
Michael Mukasey : Le nouveau 'Mensh' de la justice américaine.

Par Ambre Grayman pour Guysen International News.

Mercredi 19 septembre 2007 à 08:38


Lundi 17 septembre, le président américain George Bush a décidé de nommer Michael Mukasey au poste de ministre de la Justice. Juif religieux, et ami intime de l'ancien maire de New York, Rudolph Giuliani, Michael Mukasey jouit d'une solide réputation d'intégrité et d'efficacité au sein de la classe politique américaine, toute tendance confondue.


Lundi 17 septembre, le président américain George Bush a décidé de nommer Michael Mukasey au poste de ministre de la Justice.

Agée de 66 ans, cet ancien juge fédéral de New York à la retraire, devrait, une fois sa nomination approuvée par le Sénat, remplacer Alberto Gonzales, lequel avait démissionné de son poste de le 27 août dernier.

Michael Mukasey s'est dit honoré d'avoir été par George Bush pour diriger ce ministère: "Mon plus grand espoir et mon souhait sont, si je suis confirmé, d'apporter le soutien et la direction qu'il mérite" a-t-il indiqué.

"J'ai hâte de rencontrer les membres du Congrès dans les jours prochains, et de travailler avec le Congrès pour faire face aux problèmes du pays", a précisé M. Mukasey.

Juif religieux, et ami intime de l'ancien maire de New York, Rudolph Giuliani, Michael Mukasey jouit d'une solide réputation d'intégrité et d'efficacité au sein de la classe politique américaine, toute tendance confondue.

Ancien journaliste, Michael Mukasey a étudié le droit avant d'être nommé juge fédéral par l'ancien président Ronald Reagan en 1987.
Considéré comme un expert des questions de sécurité nationale, il a notamment joué un rôle clé, en tant que président du tribunal de Manhattan dans la procédure sur les attentats du 11 septembre 2001, et le procès de José Padilla, un citoyen américain accusé d'avoir préparer un attentat à la "bombe sale" contre une grande ville des Etats-Unis.

En 1993, lors du procès contre Omar Abdel Rahman, le terroriste qui avait tenté de faire sauter le Word Trade Center, sa judaïté avait été directement mise en cause par un avocat qui avait prétexté que M. Mukasey ne pouvait présider le tribunal du fait de sa religion et de ses liens avecc Israël.

Cet argument avait été alors rejeté.

Après cette affaire, à l'issue de laquelle Rahman avait été condamné à la prison à vie, le couple Mukasey avait été l'object d'une protection rapprochée suite aux menaces de mort dont il fût victime.

Juif observant, Michael Mukasey avait refusé de diriger la prestation de serment de Rudolph Giuliani parcequ'elle se déroulait un samedi, jour du Shabbat.

Son épouse , Susan occupa pendant de longues années des fonctions de responsabilités à l'école juive 'Ramaz Lower School' de New York, dans laquelle M.Mukasey étudia pendant sa jeunesse.

Selon un de ses proches, M.Mukasey aurait d'ailleurs parfaitement intégré les deux messages de l'établissement : " Se conduire en 'Mensh' et en juif pieux".

Si sa nomination est confirmé, Michael Mukasey sera le second ministre juif de la Justice américain. Le premier, Ed Levi avait occupé cette fonction sous le président Ford.


La Turquie hésite à investir en Iran
21 septembre 2007, 14:47
Iran : La Turquie hésite à investir en Iran
21.09.2007


L’économie iranienne va de mal en pis et les caisses sont vides. Les grands pays rechignent à investir dans le secteur pétrolier iranien. Pour attirer les investisseurs, les mollahs doivent se tourner vers des pays de second ordre et leur proposer d’alléchantes offres de coopération énergétique dotées de remises de prix invraisemblables. La dernière à être sollicitée a été la Turquie qui ne semble pas pressée de finaliser l’accord.


Comme nous l’avons vu dans le cas de du contrat d’exploitation avec Total ou dans le cas du Gazoduc reliant l’Iran à l’Inde, les mollahs ne sont pas en position de force pour se montrer intransigeants et par conséquent ils rallongent les délais en essayant de rester aimables avec les retardataires !

Le régime des mollahs a accordé 4 mois de délais à la Turquie pour finaliser l’accord de coopération énergétique proposé par Téhéran. Selon le quotidien Zaman, la Turquie subit une double pression : de la part des Américains qui veulent isoler l’Iran, mais aussi de la part des Russes qui souhaitent devenir le fournisseur n°1 de la Turquie.

Dans un récent article consacré à un contrat signé entre les mollahs et les Suisses nous avions signalé que tout accord incluant un possible transit de gaz iranien via la Turquie vers l’Europe pouvait être bloqué par la Russie. C’est le cas de cette offre de coopération faite à la Turquie avec l’arrière pensée d’envoyer un message à l’Europe pour qu’en échange du gaz iranien elle n’adopte plus aucune nouvelle sanction contre Téhéran.

Comme l’Inde, la Turquie se retrouve dans une position délicate, mais elle a déjà trouvé un prétexte logique pour refuser l’offre : Elle prétend manquer d’experts pétroliers !

Iran : Les mollahs courtisent les Turcs
30.08.2007


Le régime des mollahs fait les yeux doux à la Turquie fraîchement dotée d’un président islamiste modéré et promet de lui livrer autant de gaz qu’elle voudra. Décodages d’un amour naissant !


Gholam-Hossein Nozari, le ministre intérimaire du Pétrole, a affirmé que l’Iran avait pour 170 ans de réserve de gaz, et que les Turcs devraient être rassurés. Il est vrai que dans les faits, les Turcs ne le sont pas. L’Iran a un engagement pour livrer du gaz à son voisin Turc mais c’est très régulièrement qu’il se retrouve dans l’incapacité d’honorer ses engagements énergétiques.

Par ailleurs, si l’existence des réserves est prouvée, les mollahs avaient laissé entendre le contraire l’année dernière. Ils affirmaient que leurs équipements étaient vétustes et que bientôt, ils n’auraient plus les moyens d’extraire ce gaz : ils justifiaient ainsi la nécessité pour le régime de maîtriser le savoir-faire nucléaire pour produire pacifiquement (c’est-à-dire sans se fâcher) du combustible pour les futures centrales nucléaires que le pays pourrait un jour acheter.

Plus récemment, l’argument avait changé et les experts du régime prédisaient que la consommation allait dépasser la production... Les déclarations énergétiques du régime changent avec ses objectifs à courts termes.

Dans le cas qui concerne les Turcs, l’objectif est de les rassurer afin de les encourager à investir des capitaux dans les champs gaziers de Pars Sud qui ne trouvent plus de preneurs depuis l’hiver 2006. Après que les grandes compagnies y compris les Russes et les Chinois aient refusé d’engager leurs capitaux aussi bien sur les gisements de Pars Sud que sur le gigantesque gisement d’Azadegan, les mollahs se sont retournés sans succès vers les petites compagnies (la malaisienne SKS, le groupe autrichien OMV), mais pour l’instant ils n’ont pas trouvé le bon pigeon.

C’est donc très généreusement que les mollahs offrent à leurs amis Turcs l’exclusivité d’extraire le gaz des 22ème, 23ème et 24ème Bassins de Pars Sud. Pour encore mieux intéresser les Turcs, les mollahs relancent leur projet d’acheminer du Gaz Turkmen via l’Iran vers la Turquie. Et ils ont ajouté à leur pack promo la construction de plusieurs centrales thermiques et hydrauliques par des entreprises Turques.

Il ne faudrait pas oublier que ces belles promesses sont liées à la pénurie d’investissement étranger en Iran. Ces promesses auront un coût de plusieurs milliards de dollars pour la Turquie.
Le bilan d'Al Qaïda six ans après
22 septembre 2007, 23:37
En cette « vieille d’anniversaire du 11 septembre » 2001 et après la diffusion d’une vidéo de Ben Laden soulignant la vulnérabilité américaine afin de redonner du moral aux combattants d’Allah en Irak et ailleurs, il est intéressant de dresser un état des lieux de la menace islamiste.

Dans sa version terroriste, comme on l’a vu avec les attentats en Algérie ou avec celui déjoué en Allemagne, que dans sa version « soft », avec la victoire du parti de la Justice et du Développement en Turquie, vainqueur des élections législatives de juillet 2007 et présidentielles d’août avec la victoire d’Abdullah Gül. Sans oublier la relative victoire des islamistes marocains du parti frère (PJD) lors du scrutin du 7 septembre. Présentés comme les pays musulmans les plus « pro-occidentaux », ces deux pays sont pourtant ceux où l’islamisme a le plus le vent en poupe. Egalement pro-occidentale, la Tunisie réprime d’une main de fer ses islamistes sans pour autant diminuer leur popularité montante dans les zones rurales comme dans les quartiers pauvres des villes. Phénomène nouveau, les partis de gauche tunisiens, jadis anti-islamistes, font désormais front face au régime laïc du Président Ben Ali. Quant à la monarchie du Roi jordanien Abdallah, fils de Hussein, descendant des Gardiens de la Mecque détrônés par les fanatiques wahhabites* au début du XXème siècle, elle vit dans un risque d’implosion permanent en raison d’une population majoritairement palestinienne et parce que les Frères musulmans progressent tant dans la société civile qu’au Parlement. Catégorie intermédiaire : les pays arabes « nationalistes autoritaires » comme l’Egypte du Président Moubarak - où rien ne parvient à enrayer la montée des Frères musulmans qui ont raflé près de 90 sièges au Parlement en décembre 2005 - et la Syrie « laïque » de Bachar al-Assad et du parti Baas*, qui soutient à l’extérieur le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais puis l’Iran tout en réprimant à l’intérieur les Frères musulmans qui attendent leur heure et ont le vente en poupe. Quant à la Libye de Mouamar Kadhafi, qui a appuyé pendant des années les Islamo-terroristes des mouvements philippins indépendantistes Abou Sayaf et Front Moros, elle craint tellement la progression des islamistes qu’elle collabore avec les Occidentaux dans la lutte policière contre Al Qaïda. N’oublions pas non plus l’Algérie de Boutéflika, qui lutte contre l’ascension inexorable des Islamistes en libérant des milliers de fanatiques du FIS et des GIA au nom de la « concorde civile » et en associant au pouvoir d’autres islamistes « modérés » du Hamas algérien. Côté Etats islamiques d’Asie et du Golfe, le bilan n’est pas plus rassurant : le Pakistan de Moucharaf est plus inquiet que jamais face à la radicalisation des islamistes du MMA détenant plus de 50 sièges ; face à la région tribale pachtoune du Waziristan, frontalière de l’Afghanistan et fief d’Al Qaïda, ou se trouve probablement Ben Laden, et où l’armée pakistanaise ne s’aventure plus; puis face à la bombe à retardement des Madrasas* salafistes pro-talibanes qui fanatisent des millions de jeunes pakistanais et alimentent les jihads afghan, kashmiri et irakien ; En Irak, mis à part la zone kurde, le retour de l’islamisme chiite* au Sud et sunnite au centre et à Bagdad (la rébellion d’Al Qaïda étant alliée aux anciens du Baas de Saddam) compromet le plan néo-conservateur de Grand Moyen-Orient démocratique. L’ancien Irak national-totalitaire laïque de Saddam Hussein a laissé la place à un nouvel Irak démocratique divisé et ré-islamisé… ; L’Iran du Président messianiste-chiite Mahmoud Ahmadinéjad qui rêve de « rayer Israël de la Carte » et réunit des Congrès négationnistes à Téhéran, embrase le Proche-Orient en finançant et envoyant au charbon le Hamas et le Hezbollah tout en profitant des divisions inter-occidentales et de la lâcheté européenne pour acquérir bientôt l’arme nucléaire. Ceci pendant que les Laïcs et les modérés iraniens sont réprimés comme jamais. Le Soudan militaro-islamiste du général Al Béchir, ancien protecteur de Carlos et Ben Laden, poursuit dans son génocide des « mauvais musulmans » noirs du Sud et du Darfour à la barbe des forces de l’Union africaine en attendant celles de l’ONU. Côté saoudien, les Wahhabites du pouvoir n’ont pas empêché la victoire électorale des Wahhabites de l’opposition pro-Al Qaïda, à l’occasion des premières élections consultatives libres organisées sur pression américaine, tandis que les Frères Musulmans infiltrent en douceur les monarchies et émirats voisins du Koweït, du Qatar (siège d’Al Jazira d’où le Cheikh Qardaoui lance ses fatwa* justifiant les attentas kamikazes), et même des Emirats dont Dubaï, où les grandioses réalisations architecturales et banques employant des jeunes cadres occidentaux brassent autant l’argent gagné avec l’Occident que celui destiné au terrorisme et à la réislamisation mondiale, via la juteuse finance islamique en progression jusque dans la « City » londonienne. Bref, Oussama Ben Laden n’a pas tout à fait tort d’être satisfait: en bien comme en mal, on a en effet jamais autant parlé de l’Islamisme, depuis six ans, de sorte qu’il progresse partout et sous tous les cieux, y compris dans les banlieues de l’Islam d’Amérique et d’Occident. D’où l’appel lancé par Oussama aux Occidentaux à « embrasser l’islam » dont les médias font une publicité négative ou positive constante.

Baas : hizb al Baas al Arabi ou Parti de la Résurgence arabe, laïque et nationaliste, au pouvoir en Syrie et jusqu’en 2003 en Irak.
Chiite : « scission, parti (shià)». Partisans d’Ali et de ses descendants, les chiites récusent la légitimité de tous les Kalifes sunnites instaurés après l’assassinat d’Ali (661).
Fatwa : décision juridique émise par un religieux musulman.
Madrasa : Université religieuse musulmane

Alexandre del Valle

Alexandre del Valle est géopolitologue, auteur de nombreux articles et ouvrages dont "Le Totalitarisme Islamiste" et "Le Dilemme Turc" parus aux éditions des Syrtes.
NE BRADEZ PAS LES ESPOIRS AU LIBAN
22 septembre 2007, 23:49
NE BRADEZ PAS LES ESPOIRS AU LIBAN



Par Amir Taheri, journaliste

New York Post – 19 Septembre, 2007 –

Article traduit par Fred Rothenberg pour www.nuitdorient.com



Depuis qu’il a été chassé du Sud-Liban lors de la mini-guerre de 2006, le Hezbollah applique une stratégie visant à remplacer le gouvernement du Premier Ministre Fouad Siniora par un gouvernement répondant aux ambitions régionales de la Syrie et de l’Iran.

Cette stratégie a débuté avec un retrait des ministres Hezbollah du Cabinet

de coalition de Siniora dans l’espoir que ce retrait forcerait le Premier Ministre à adopter une politique convenant à l’Iran et à la Syrie ou à affronter un effondrement de son gouvernement.

Lorsque ces efforts échouèrent, le Hezbollah s’allia à une faction de chrétiens maronites conduite par l’ex Général Michel Aoun pour prendre en tenaille le gouvernement Siniora. Idéologiquement Aoun et le Hezbollah n’ont rien en commun. Mais Aoun veut à tout prix devenir président et croit que seuls l’Iran et la Syrie peuvent l’aider à atteindre cet objectif. Le Hezbollah pour sa part a besoin d’un allié chrétien ne serait-ce que pour ne pas paraître sectaire.

Mais l’adjonction de Aoun au complot anti-gouvernemental n'a pas suffi pas pour obtenir le résultat désiré, et le Hezbollah entra alors directement en action. Il déploya des dizaines de milliers de protestataires professionnels dans les rues de Beyrouth pour assiéger les bureaux gouvernementaux et paralyser l’administration. Depuis maintenant un an, cette tactique s’est révélée également inefficace. Le gouvernement continue à fonctionner alors que le support populaire à l’alliance Aoun-Hezbollah s’est régulièrement érodé.

D’autres tactiques ont aussi échoué. L’assassinat ciblé de ministres et de membres du parlement visant à priver Siniora de sa majorité, ne réussit pas à abattre le gouvernement (1). Vint alors une tentative pour provoquer une guerre civile en envoyant le Fatath-al-Islam, un groupe radical armé lié à Al Qaeda, près du haut-lieu sunnite de Tripoli. Plusieurs semaines de combats conduisirent à la mort d’environ 1000 personnes dont la majorité des insurgés. Mais l’armée libanaise ressuscitée se montra loyale et prouva qu’elle était capable et résolue à défendre le gouvernement élu démocratiquement.



Tout cela affaiblit l’économie libanaise en écartant les touristes et les investisseurs étrangers. Mais l’effondrement de l’économie souhaitée par le Hezbollah et Aoun ne s’est pas concrétisé. La communauté internationale est venue au secours avec de généreux prêts et dons. Il était clair que les puissances intéressées par un Moyen-Orient stable ne permettraient pas à Téhéran et à Damas d’imposer leur plan et d’utiliser le pays dans leurs jeux régionaux.

Tout au long de cet effort de guerre d’un an, le Hezbollah et Aoun avaient une carte maîtresse : le Président Emile Lahoud. Avant que ses troupes n’aient été chassées du Liban en 2005, la Syrie avait imposé une extension du mandat de Lahoud; en retour, celui-ci fit tout ce qui était en son pouvoir pour aider Téhéran et Damas à gagner au Liban, refusant de signer des lois votées par le Parlement et réservant l’approbation présidentielle pour des nominations administratives et diplomatiques importantes. Mais même les efforts de Lahoud pour renverser le gouvernement ont échoué.

Le mandat de Lahoud après les trois années ajoutées suite aux pressions syriennes finit en novembre de cette année. Suivant la Constitution, le processus de sélection d’un nouveau président commence dimanche et devrait s’achever dans les deux mois. Suivant une convention non écrite, le président doit appartenir à la communauté maronite mais ne peut être élu sans majorité au parlement.



Deux points sont déjà clairs:



-Aoun, qui a abandonné l’opposition qu’il a eue toute sa vie à la domination syrienne pour tenter d’obtenir la présidence, ne semble pas en mesure de réaliser son objectif. Ses alliés iraniens et syriens ont décidé de le trahir en offrant un compromis sur ce qu’ils appellent « un candidat consensuel ».

Et les amis maronites d’Aoun le considèrent comme un trublion plus soucieux de ses propres intérêts que de ceux des Libanais chrétiens en danger.

- La coalition nationale qui soutient le gouvernement Siniora possède la majorité requise pour choisir le nouveau président, sans l’axe Hezbollah-Aoun (1).



Mais avant que cette règle de la majorité simple soit opérationnelle, le Parlement doit d’abord se mettre d’accord sur un candidat de consensus. C’est pourquoi Téhéran et Damas ont entamé des manœuvres visant à imposer un candidat de consensus – c’est-à-dire quelqu’un non engagé par l’agenda politique de la coalition démocratique. Lahoud a proposé que le chef d’état-major de l’armée, le Général Michel Suleiman soit choisi comme président intérimaire pour trois ans. Ce qui maintiendrait le Liban dans un état d’incertitude jusque bien avant en 2010, année que le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad a fixée comme devant marquer une « défaite totale » de la stratégie US de démocratisation du Moyen-Orient. Il n’y a en fait aucune chance que l’idée de Lahoud soit acceptée, ne serait-ce que parce qu’elle viole la Constitution. Donc Lahoud a proposé une seconde option que lui reste en place jusqu’à ce qu’une nouvelle élection choisisse un nouveau parlement. Les forces anti-démocratiques libanaises ont d’autres tours dans leur sac. Le parlement pourrait nommer son doyen comme président. Ou choisir un technocrate comme par exemple le Gouverneur de la Banque Centrale Riad Salamah.

Hélas! certains au Département d’Etat semblent tentés par ces idées et auraient même essayé de persuader les Européens, spécialement les français qui sont de retour, d’étudier un compromis. Il n’y a toutefois aucune raison logique, constitutionnelle ou politique de permettre à l’axe Hezbollah-Aoun et à ses alliés de Téhéran et Damas d’échapper aux conséquences de leur défaite. Ayant cyniquement essayé de casser la volonté de la majorité démocratique libanaise et de mettre l’avenir du pays en danger, dans l’intérêt des ambitions régionales de la république islamique, ils ne doivent même pas bénéficier d’une demi-victoire.

Il est clair que l’axe a menacé de paralyser la législature en retirant sa faction et même d’empêcher l’accès physique aux bâtiments du Parlement. Mais aucune de ces menaces ne devrait réussir : trois précédents présidents ont été élus hors les murs du Parlement – et l’un d’entre eux l’a été à la majorité simple des présents.

Suivant la Constitution, le présent Parlement doit choisir un nouveau président, assurant ainsi la continuité de l’état, avant la convocation de nouvelles élections générales. La majorité démocratique devrait se mettre d’accord sur une liste de deux ou trois candidats à la présidence et la soumettre au Parlement en déclarant président celui qui obtiendra la majorité simple.

Les démocraties occidentales et les états arabes intéressés à un Liban indépendant devraient soutenir le gagnant. Toute tentative pour aider la minorité putschiste à échapper à ses mauvais calculs serait une trahison des aspirations démocratiques du Liban.



Note de www.nuitdorient.com

(1) Selon le scénario habituel propre aux services secrets Syriens, dans le quartier maronite du Metn, à Sin el Fil, le 19 septembre 2007, une bombe puissante a tué le député chrétien Kataëb de Aley, Antoine Ghanem, et 6 autres personnes et en blessé 75! Antoine Ghanem est la dixième personnalité s’opposant à la Syrie à être la cible d’un attentat, depuis l’explosion qui avait touché le 1er octobre 2004 le ministre Marwan Hamadé. L’attentat perpétré à une semaine du scrutin présidentiel porte à 68 les députés de la majorité sur un total ramené à 127.







DON'T SELL OUT LEBANON'S HOPES



By Amir Taheri, journalist

New York Post – September 19, 2007 –



Ever since it was driven out of southern Lebanon in last year's mini-war, Hezbollah has pursued a strategy aimed at replacing the government of Prime Minister Fouad Siniora with one in accord with the regional ambitions of Syria and Iran.

The strategy started with the withdrawal of Hezbollah ministers from Siniora's coalition Cabinet in the hope that this would force the premier either to adopt policies that Iran and Syria wanted or face the collapse of his government.

When that didn't work, Hezbollah allied with a faction of Maronite Christians led by ex-Gen. Michel Aoun to form a pincer to crack the Siniora government. Ideologically, Aoun and Hezbollah have nothing in common. But Aoun badly wants to become president and believes that only Iran and Syria can help him achieve that goal. Hezbollah, for its part, needs a Christian ally, if only to reject charges of sectarianism.

But the addition of Aoun to the anti-government plot failed to produce the desired result - so Hezbollah went for direct action. It deployed tens of thousands of professional protesters in the streets of Beirut to besiege government offices and paralyze the administration. Almost a year later, however, that tactic, too, has failed. The government continues to function while popular support for the Aoun-Hezbollah alliance has steadily eroded.

Other tactics have also failed. The targeted killing of ministers and parliament members, designed to deprive Siniora of a majority, failed to bring down the government. Then came a bid to provoke a civil war by unleashing Fatah al-Islam, a radical armed group linked to Al Qaeda, near the Sunni heartland of Tripoli. Several weeks of fighting killed almost 1,000 people -including most of the insurgents. But the revived Lebanese army remained loyal and proved that it was willing and able to defend the democratically elected government.

All this has weakened the Lebanese economy by keeping away tourists and foreign investors. But the economic collapse desired by Hezbollah and Aoun didn't materialize. The international community came to the rescue with generous packages of loans and grants. It was clear that the powers interested in a stable Middle East weren't in a mood to allow Tehran and Damascus to impose their scheme and use the country as part of their power game in the region.

Throughout this yearlong tug of war, Hezbollah and Aoun had one key card to play: President Emile Lahoud. Before its troops were forced out of Lebanon in 2005, Syria forced through an extension of Lahoud's term; in return, he has done all in his power to help Tehran and Damascus win in Lebanon - refusing to sign bills passed by the parliament and withholding the presidential assent from key bureaucratic and diplomatic appointments. Yet Lahoud's efforts to derail the government have also failed.

Lahoud's term of office, including the three-year bid added to it under Syrian pressure, ends in November. Under the Constitution, the process of choosing a new president starts Sunday and should be completed within two months. Under an unwritten convention, the president must belong to the Maronite community but cannot be elected without the support of a majority of parliament.

Two points are already clear:

- Aoun, who abandoned his lifelong opposition to Syrian domination in the hope of getting the presidency, is unlikely to achieve his goal. His Iranian and Syrian allies have already decided to betray him by offering a compromise on what they term a "consensual candidate". And Aoun's fellow Maronites regard him as a maverick more concerned with his own interest than that of Lebanon's beleaguered Christians.

- The national coalition that backs the Siniora government has the majority required to choose the next president without the Hezbollah-Aoun axis.



But before that simple-majority rule becomes operational, the parliament must first fail to agree on a consensus candidate. This is why Tehran and Damascus have started maneuvers aimed at imposing a consensus candidate - that is to say, someone not committed to the democratic coalition's political agenda. Lahoud has suggested that the army chief-of-staff, Gen. Michel Suleiman, be chosen interim president for three years. That would keep Lebanon in a state of uncertainty well into the year 2010, the date that Iran's President Mahmoud Ahmadinejad has fixed as one marking the "total defeat" of the U.S. strategy to bring democracy to the Middle East. There is, however, no chance that Lahoud's idea would fly, if only because it violates the Constitution. So Lahoud has flown a second kite by suggesting that he should stay in place until after a new general election chooses a new parliament. Lebanon's anti-democratic forces have other tricks up their sleeve. One idea is that the parliament should name its oldest member as president. Another is to choose a technocrat, someone like Central Bank governor, Riad Salamah.

Sadly, some in the U.S. State Department appear to be tempted by such ideas and have even tried to persuade the Europeans, especially the resurgent French, to consider a compromise. There is, however, no logical, constitutional or political reason to allow the Hezbollah-Aoun axis and its allies in Tehran and Damascus to escape the consequences of their defeat. Having cynically tried to break the will of Lebanon's democratic majority and put the nation's future at risk in the interest of the Islamic Republic's regional ambitions, they must not be allowed even a half-victory.



To be sure, the axis has threatened to paralyze the legislature by withdrawing its faction and even to physically bar access to the parliament building. But neither tactic should succeed: Three previous presidents were elected outside the parliamentary building - and one of them won the presidency simple majority of the parliamentarians present.

Under the Constitution, the present parliament has the duty of choosing a new president, thus ensuring the continuity of the state before a new general election is called. The democratic majority should agree on a list of two or three candidates for the presidency and submit it to the parliament - with whoever secures a simple majority being declared president.

The Western democracies and the Arab states interested in an independent Lebanon should support whoever wins. Any attempt at helping the putschist minority escape the consequences of its miscalculations would be a betrayal of Lebanon's democratic aspirations.
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