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Enquête sur la mort de Mohamad al-Dura

Envoyé par lapid 
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
02 mars 2008, 06:16
Au procès en appel de Phillipe Karsenty de la semaine dernière, poursuivi par France 2 et Charles Enderlin pour ses articles sur l'affaire al-Dura, un expert indépendant en balistique, Jean-Claude Schlinger, déclare que la mort du jeune Mohammed al-Dura ne peut pas être due à un tir israélien.

C'est la première fois qu'un tel expert, qui ne représente pas l'Etat d'Israël, est chargé de vérifier les déclarations de Phillipe Karsenty.

Jean-Claude Schlinger a été pendant 20 ans conseiller dans les enquêtes balistiques et médicolégales auprès des tribunaux français.

Independent expert: IDF bullets didn't kill Mohammed al-Dura

By Adi Schwartz

02/03/2008

A report presented to a French court last week by an independent ballistics expert maintains that the death of Mohammed al-Dura, a Palestinian child seen being shot in the Gaza Strip during the first days of the intifada in September 2000, could not have been the result of Israeli gunfire, corroborating claims that the shocking footage was doctored.

The ballistics expert, Jean-Claude Schlinger, presented his conclusions after reviewing the footage, which shows Dura and his father cowering by a wall after being caught in the crossfire between Palestinian gunmen and Israel Defense Forces soldiers at the Netzarim junction.

The case revolves around a libel suit brought by the France 2 television channel and its Middle East correspondent, Charles Enderlin, against Phillipe Karsenty. On November 22, 2004 Karsenty wrote on his Web site, Media Ratings, that Dura's death had been staged and that France 2's conduct "disgraces France and its public broadcasting system."

A few weeks later France 2 and Enderlin sued him for libel. In October 2006 Karsenty was found guilty and was required to pay symbolic damages of 1 euro (and 3,000 euros in court costs).

Karsenty appealed. The judge asked to examine all of the film footage in the report of the shooting before rendering a verdict.

On Saturday, Enderlin rejected Schlinger's findings, arguing that "only partial evidence was given to him for evaluation."

In his report, Schlinger wrote, "If Jamal [the boy's father] and Mohammed al-Dura were indeed struck by shots, then they could not have come from the Israeli position, from a technical point of view, but only from the direction of the Palestinian position."

He also wrote, "In view of the general context, and in light of many instances of staged incidents, there is no objective evidence that the child was killed and his father injured. It is very possible, therefore, that it is a case [in which the incident was] staged."

Schlinger confirmed these statements in a telephone conversation with Haaretz.

Schlinger has served as an adviser on ballistic and forensic evidence in French courts for 20 years.

In his examination, he recreated the incident emphasizing the angle from which the shots could have been fired, the types of injuries and the types of weapons used by the IDF and the Palestinians.

According to his report, there is no evidence that the boy was wounded in his right leg or in his abdomen, as was originally reported.

Regarding the injuries reportedly suffered by the father, Schlinger wrote that "If the injuries are genuine, they could not have occurred at the time of the events that television channel France 2 reported."

Regarding the angle of the shots, Schlinger wrote, "Assuming that the shots came from the Israeli position, only the lower limbs could have been hit, because the rest of the body was protected by the house at the location."

This is the first time that an independent ballistics expert, not representing the State of Israel, undertook to examine Karsenty's claims.

[www.haaretz.com]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
02 mars 2008, 21:23
COUP DE PROJECTEUR SUR L’AFFAIRE AL-DOURA


Par Tom Gross, analyste du Moyen-Orient et expert en médias

Traduction française intégrale de l'exposé, par Menahem Macina pour www.upjf.org

Texte original en vidéo est accessible en cliquant le lien ci-après. Click to view interview.

Texte original : "Spotlight On L'affaire Al-Doura".

www.HonestReporting.com du 26 février 2008 (attention www.honestreporting.org est un site de désinformation palestinienne, créé "pour tromper ceux qui se trompent" d'adresse….)

L’affaire Mohammed Al-Doura remonte au mois de septembre 2000, et beaucoup affirment qu’elle a été la cause de la seconde Intifada palestinienne, qui s’est poursuivie durant plusieurs années.

Un enfant a apparemment été abattu, et France 2, chaîne gouvernementale française de télévision, est en possession d’un film de l’événement qu’elle ne s’est pas contentée de diffuser, mais dont – initiative peu commune – elle a réalisé des copies qu’elle a distribuées sous forme de cassettes-vidéo à des chaînes concurrentes, telles CNN et la BBC. Le correspondant de France 2, Charles Enderlin, affirme d’abord que le garçon est mort, et ensuite qu’Israël a tué ce garçon. En fait, il s’est avéré plus tard que Charles Enderlin ne se trouvait pas à Gaza, ce jour-là, mais à Ramallah, et qu’un caméraman palestinien indépendant a donné le film à Charles Enderlin.

Presque immédiatement des questions se sont posées sur l’identité de l’auteur des tirs qui avaient coûté la vie à l’enfant. Plus tard, il y a eu des interrogations sur la réalité même de la mort du garçon. L’angle sous lequel l’enfant semblait avoir été atteint excluait que le tir provînt de l’endroit où se trouvaient les soldats israéliens. Comment ces derniers pouvaient-ils être responsables d’avoir abattu l’enfant, alors que celui-ci n’était pas dans leur ligne de tir ? - s’est-on demandé.

Et il n’est même pas évident que le garçon ait été réellement abattu. Il s’avéra bientôt que, ce jour-là, les Palestiniens avaient délibérément "joué" de nombreuses autres scènes pour les caméras. Nous le savons, parce qu’un film réalisé par des caméramans de Reuters montre plusieurs scènes de ce genre : on voit, par exemple, des Palestiniens, transportés dans des ambulances du Croissant Rouge et qui semblent gravement blessés, descendre, en riant, de ces véhicules, quelques minutes plus tard, et ainsi de suite. On sait également que d’autres scènes ont été 'fabriquées' au carrefour de Netzarim, ce même jour. Le film fourni par France 2 n’a pas du tout permis de tirer des conclusions.

Une action judiciaire est en cours depuis quelque temps, et ses conclusions sont imminentes.

Lors de la dernière audience, en novembre 2007, France 2 avait dû produire les rushes du film "Al-Doura", dont la chaîne avait dit auparavant qu’il durait 27 minutes. Mais devant le tribunal, Enderlin n’en a montré que 18 minutes, c’est-à-dire seulement les deux tiers du film. Le juge en a été plutôt surpris. Pour toute excuse, Enderlin a marmonné qu’il n’avait pas la totalité du film et avait perdu la partie manquante; ce qui n’aura pas manqué de donner lieu à de sérieux soupçons. Et dans le film qui fut projeté, on voit Al-Doura bouger le bras après avoir été "mortellement touché", puis ouvrir encore les yeux.

Al-Doura était devenu une figure emblématique de l’Intifada et au-delà. Par exemple, Osama bin Laden a fait mention d'Al-Doura dans sa vidéo du 11 septembre. Les assassins de Daniel Pearl ont inséré une photo d'Al-Doura dans la vidéo de la décapitation de leur victime. Des rues, des squares, des universités, etc., portent le nom d'Al-Doura dans tout le monde musulman.

L’affaire Al-Doura est au cœur même de la couverture de presse de l’époque moderne.

Nous avons affaire à des photographes et des caméramans indépendants, qui sont souvent partiaux, qui saisissent des images en plein conflit local, montent le film et l’envoient à une chaîne internationale comme France 2. Du fait de la pression des programmes télévisuels, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, des chaînes comme France 2 diffusent ce matériau immédiatement, avant que qui que ce soit examine le film et s’assure de son authenticité.

Dans la guerre entre le Hezbollah et Israël, durant l’été de 2006, certaines images prises tant par Reuters que par Associated Press, au sud-Liban, ont été falsifiées, et Reuters a congédié quelques-uns de ses photographes shiites libanais.

Mais c’était trop tard. A l’époque, l'agence Reuters procéda à une enquête indépendante et découvrit qu’elle avait été flouée par ses preneurs de vue libanais locaux : les photos avaient paru partout, dans des milliers de publications, petites ou grandes, et ce dans le monde entier.

Pour en revenir au cas Al-Doura, il a déclenché l’Intifada, en ce sens que, n’était la diffusion, maintes fois réitérée, de ce film incendiaire, l’Intifada aurait pu n’être qu’un désordre localisé de quelques jours, occasionnant un nombre limité de victimes.

Au lieu de cela, il a enflammé la population, ce que souhaitait probablement l’Autorité Palestinienne en diffusant à plusieurs reprises le film à la Télévision. Quelques semaines plus tard, deux réservistes israéliens furent lynchés à Ramallah par une foule scandant le nom d'Al-Doura. On se souvient sans doute de l’un des Palestiniens brandissant à la fenêtre du poste de police ses mains dégoulinantes de sang. L’Intifada ne tarda pas à monter en puissance et à échapper à tout contrôle.

Ainsi, d’une certaine manière, France 2 a-t-elle probablement aussi du sang sur les mains, en ce sens que l’Intifada aurait pu ne jamais se produire sans la diffusion répétée qu’a faite la chaîne de ce qui est peut-être une vidéo falsifiée de la mort d’un enfant appelé Al-Doura.

Nous sommes maintenant témoins d’un conflit entre Israël et les Palestiniens, pire qu’avant l’événement Al-Doura. C’est pratiquer un journalisme irresponsable que de diffuser de telles images sans être sûr qu’elles sont authentiques. Ce que la procédure pénale a montré, jusqu’à présent, c’est qu’elles sont l’objet d’un doute raisonnable.

D’autres iront plus loin que moi et diront qu’ils sont sûrs qu’elles ont été mises en scène. J’ai regardé les images et les ai examinées soigneusement; je ne suis pas médecin légiste, et je n’agis pas en avocat. Mais, pour autant que je puisse en juger, il y a des motifs très raisonnables de douter que les rushes soient authentiques; et même si l’enfant est mort, il y a des motifs très raisonnables de douter qu’Israël ait été responsable de sa mort.

Donc, que France 2 ait pu dire au monde qu’Israël avait effectivement assassiné un enfant sans défense, puis fournir la séquence filmée de l’événement à des chaînes internationales de Télévision, alors que ce n’était pas vrai, c'est un acte extrême et générateur de violences.

En France, dans les années postérieures au cas Al-Doura, il y a eu des attaques liées à la violence au Moyen-Orient : des Juifs français, tels Ilan Halimi et d’autres, ont été assassinés. Ce climat peut avoir été créé par la séquence de France 2.

Le gouvernement israélien a été très lent à s’atteler au cas Al-Doura. On a laissé à des organisations indépendantes, telle HonestReporting, le soin d’enquêter comme il faut sur cette affaire. J’estime que le gouvernement israélien a été plutôt lent à comprendre à quel point la presse est importante dans la diplomatie et les conflits modernes.

Dans le passé, des politiciens israéliens, tel Moshe Dayan, ont dit qu’Israël n’avait pas de politique étrangère, mais seulement une politique de défense et de sécurité. Au moment des Accords d’Oslo, Shimon Peres, qui était alors Ministre des Affaires étrangères d’Israël, disait qu’avoir une bonne politique dispensait de relations publiques, et qu’en cas de mauvaise politique, les relations publiques ne servaient à rien.

Je crains que ce ne soit pas exact. Qu’Israël ait une bonne ou une mauvaise politique est presque sans importance en matière de relations publiques. Si les critiques d’Israël veulent attaquer, ils le feront.

Avec des médias actifs 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, tout pays du monde doit être au courant de l’état de ses relations publiques. Je crois que, dans la bataille pour les relations publiques, non seulement Israël est très à la traîne vis-à-vis d’autres pays, mais qu’il est même loin derrière des milices telles que celles du Hamas, du Hezbollah et d’autres organisations similaires.


Note de www.nuitdorient.com

Deux remarques complémentaires à cette affaire de "rush" de France 2.

1. Nous proposerions que France 2 rediffuse les infos de midi et du soir relatives à l'incident Al Doura, le jour de sa relation. On verra que le père emporté sur une civière n'est pas le même père entre midi et soir; et dans une des séquences, il semble rigoler.

2. Le tonneau derrière lequel le père d'al Doura s'était réfugié est-il un tonneau métallique "perçable" par des balles ou une buse en béton épais, dans laquelle le père aurait pu protéger son fils, au lieu de se protéger lui-même avec le corps de son fils.


La recherche de la vérité sur ces deux sujets complémentaires permettrait de conclure aisément à des "mises en scène macabres"
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
03 mars 2008, 09:03
France 2 et Charles Enderlin n’expliquent pas à la Cour d’appel de Paris les incohérences et contradictions relatives à l’incident al-Dura


Par Véronique Chemla pour Guysen International News

Dimanche 2 mars 2008 à 22:38


Le 27 février 2008, Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings (1), a listé devant la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris les incohérences, contradictions et invraisemblances relatives au reportage filmé au carrefour de Netzarim (bande de Gaza) et diffusé au JT de France 2 le 30 septembre 2000. Ce qui l’amenait à maintenir ses propos initiaux - « faux reportage » - et à souligner la « mise en scène de la mort de Mohamed al-Dura ». Ce qui a fortement embarrassé Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, et Charles Enderlin, correspondant en Israël de la chaîne publique, démunis d’explications pour contrer les objections de l’appelant. Reportage sur des débats tendus.

Voir les détails du long article accompagné d'illustrations sur

[www.guysen.com]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
04 mars 2008, 03:25
Par mon correspondant.

Contributeurs Spécialisés



En marge de l'affaire Al-Dura: Manifeste d'« imbéciles de tous bords »... épris de vérité
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais il me semble impossible de passer par pertes et profits, et en feignant de ne l'avoir pas senti, ce soufflet sur la joue de Philippe Karsenty, qui, au-delà de lui, brûle encore ma joue et - je l'espère du moins - la vôtre également. Car nous sommes tous insultés en la personne de ce "Don Quichotte de Netzarim", et j'oserai dire en espérant ne pas blasphémer, et en étant bien conscient que ce n'est qu'un midrash, nous sommes insultés en la personne de ce serviteur dont Isaïe disait : "...ce sont nos souffrances qu'il porte et nos douleurs dont il est chargé... (cf. Is 63, 4). On lira, ci-après le texte que cet événement, minime en apparence, m'a inspiré. Nul ne doit se sentir obligé d'y souscrire. Nul doute même qu'il en agacera plus d'un(e), en raison de sa coloration religieuse (ceux qui me connaissent bien comprendront). Qu'ils me pardonnent: quand mon âme est blessée, elle vibre avec les accents de nos prophètes... Ceux, par contre, qui se retrouvent plus ou moins dans ces propos ont un moyen simple et discret d'y souscrire : faire circuler ce "manifeste". Une seule demande - qui n'est pas une exigence - insérer mon adresse e-mail dans vos listes de diffusion de ce texte. Merci. (Menahem Macina).

28/02/08

Manifeste d’ « imbéciles de tous bords »
…épris de vérité




Ainsi, dans ce qu’on appelait jadis un « auguste prétoire » de la République française, on a pu, en ce 27 février 2008, insulter impunément un citoyen français (1) et, à travers lui, des dizaines de milliers de personnes de par le monde, dont le seul tort est d’être persuadées que l’Etat d’Israël a été victime d’une audacieuse supercherie médiatique, fomentée par des extrémistes palestiniens.

Libre à quiconque d’être en désaccord avec Philippe Karsenty et avec tous ceux – dont je suis – qui croient fermement, sur base de recherches et d’enquêtes sérieuses accumulées au fil des années, que tel est bien le cas, et de dire et d’écrire que cette thèse est excessive. Mais qu’un avocat puisse se permettre, sans être au moins rappelé à l’ordre par les magistrats présents, d’accuser un justiciable de révisionnisme, au cours d’une audience publique, en l’assimilant explicitement à deux personnages perdus de réputation - Robert Faurisson (2), un universitaire dévoyé, qui nie systématiquement l’existence des chambres à gaz, et Thierry Meyssan (3), un auteur extravagant, qui impute à la CIA et au Mossad israélien les attentats perpétrés le 11 septembre 2001 sur le sol américain -, c’est, nous semble-t-il, une attitude indigne.

Nous autres, « imbéciles de tous bords », relevons l’insulte, à la juive, et disons avec Job (4) : "Le libelle qu'aura rédigé mon adversaire, je veux le porter sur mon épaule, le ceindre comme un diadème !". Et tant pis si nous devons, une fois de plus, être la risée de ceux et celles qui haïssent le sionisme, en ignorant qu’ils prennent rang parmi les haïsseurs de Sion, Jérusalem, qui sera l’objet d’une contestation, d’un procès même – autrement redoutable que celui dont nous parlons ici, car instruit par l’Eternel Lui-même –, et à propos duquel le prophète Isaïe parle de riv tsion (5).

Nous autres, « imbéciles de tous bords », savons ce qui se cache derrière cet "appeasement" (6) politiquement correct, qui vise à ne pas déplaire à la part extrémiste du monde arabe, qui fait peur – c’est-à-dire, à la lettre, qui "terrorise", et donc à se la concilier, pour qu’ils soutiennent nos économies anémiques de leurs pétrodollars, pour qu’ils ne nous décapitent pas, pour qu’ils ne soient pas fâchés avec nous, car qui sait ce qui nous arrivera, si c’est le cas…

Nous autres, « imbéciles de tous bords », savons que la peau d’Israël ne vaut pas cher face aux intérêts d’Etat, et que son droit à l’existence ne vaut pas plus que le papier des traités qui le stipulent. Nous savons qu’il ne fait pas bon, de nos jours, de reconnaître, voire de feindre reconnaître le moindre droit à ce « petit Etat de merde », y compris celui de se défendre. Et mieux vaut ne rien dire du sort de ceux qui osent mettre au jour les modernes Protocoles des Sages de Sion, de Jénine, de Durban, ou de Netzarim, pour nous limiter à quelques libelles meurtriers dont l’unique but est de diffamer l’Etat juif et d’attiser la haine de ceux qui veulent sa disparition politique, voire sa liquidation physique.

· Un monde qui déroule le tapis rouge à Mahmoud Ahmadinedjad ;

· qui courtise des dictatures arabes - où la vie d’une femme libre ne vaut pas plus que celle d’un chien, et où l’exercice de la liberté religieuse est considéré comme un blasphème punissable de mort ;

· une assemblée de nations, dites unies, qui tolère une Commission des droits de l’homme entièrement à la discrétion d’Etats musulmans fanatiquement antisionistes, voire antisémites, et qui, à longueur d’années, fait d’Israël l’unique coupable de violations imaginaires des droits de l’homme ;

· un monde qui dit : "Paix, Paix, alors qu’il n’y a pas de paix" (7), parce qu’il veut seulement qu’on lui foute la paix…

… un tel monde n’est pas fait pour les Juifs (8), même s'il leur faut, par la force des choses, y survivre, de génération en génération, jusqu’à celle qui verra l’avènement du Roi juste, annoncé tant par les Ecritures que par la Tradition : le Messie d’Israël, qui instaurera la paix véritable, même s’il faut, pour cela, écraser les nations qui refusent d’obéir (9).


En attendant, nous autres, « imbéciles de tous bords », désignés à la vindicte publique, comme négationnistes 'faurissoniens' et conspirationnistes 'meyssaniques', pour avoir osé mettre en doute l’authenticité d’un montage qui aveuglerait un non-voyant, nous qui sommes marqués à vie du sceau de l’infamie et victimes de ségrégation politique pour cause de sionisme aigu, nous nous consolons comme nous pouvons en lisant et/où en écoutant, sans nous lasser, le « Plaidoyer pour ma terre » du regretté Pagani. Il date de 1975, mais il n’a rien perdu de sa verdeur et de sa pertinence.



Menahem Macina
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
11 avril 2008, 07:36
Affaire Al-Durra: il n’est pas trop tard pour savoir

11/04/08

- - Thème: Médias

Le président du CRIF, Richard Prasquier, publie cette semaine dans Actualité juive, une réflexion autour de l’affaire du petit Mohammed Al-Durra. Nous publions ci-dessous l’intégralité de son article.

« C'était à Gaza au carrefour de Netzarim, le 30 septembre 2000, dans les premiers jours de l'Intifada...
Je me souviens des images terribles de cet enfant et de son père essayant de se protéger contre les balles, derrière l'abri d'un baril dérisoire. Puis à la suite d'une dernière rafale on nous montre l'enfant mort et le père gravement blessé.....
Je me souviens de mes sentiments mêlés d'incrédulité, de honte, d'effroi et de rage à l'idée que des soldats israéliens avaient pu faire "ça", comme l'annonçait péremptoirement le commentaire de cette séquence télévisée.
Je me souviens de l'explosion d'indignation et de haine qui a suivi ces images, distribuées dans le monde entier, reprises sans fin sur des affiches, des tracts et des timbres, installant dans le subconscient du public l'image de l'Israélien tueur d'enfants, justifiant a priori toutes les vengeances et toutes les horreurs. Ces images incrustées en arrière fond lors de l'assassinat de Daniel Pearl ou des clips de propagande de Ben Laden...
Aujourd'hui, je veux comprendre....Comment se fait-il que des blessures aussi nombreuses et aussi graves, sur le père et sur l'enfant, ne laissent pas de trace de sang visible sur les corps, sur le mur ou sur le sol? Et que la seule tache rouge soit celle d'un chiffon déplacé par l'enfant sur son abdomen? Comment se fait-il que l'enfant supposé mort bouge son bras dans un mouvement qui n’est pas un spasme d'agonie?
Comment se fait-il que des tirs à l'arme automatique pendant 45 mn (témoignage du caméraman palestinien), ne laissent sur le mur que 7 ou 8 impacts de balles quand on s'attendrait à en trouver des centaines? Comment se fait-il que ces impacts soient circulaires alors que les tirs israéliens, du fait de la localisation très oblique (35°) du fortin israélien par rapport au mur auraient dû provoquer des impacts elliptiques à grand axe horizontal? Comment se fait-il que des balles soient tirées vers le mur, non situé entre les positions israélienne et palestinienne, qu'il ne peut donc pas y avoir de balle perdue dans cette direction, alors que la position palestinienne se trouve, elle, en face de l'adulte et de l'enfant?
Autrement dit, puisque les balles ont été tirées de face, elles ne peuvent provenir que du côté palestinien, et comme on ne peut pas imaginer que les Palestiniens tiraient vers le mur pour tuer, la seule possibilité est celle d'une mise en scène...
C'est l'opinion que défend Philipe Karsenty contre un barrage de silence et de mépris d'une efficacité redoutable. J'ai été réticent à l'écouter. Plus que d'autres, du fait de mes années d'implication personnelle sur la Shoah, je me méfie d'une explication "conspirationniste": les Juifs en furent d'ailleurs si souvent les victimes!
Mais les questions sont là et les réponses ne viennent pas...Alors je veux dire ici qu'il n'est que temps de faire analyser les documents par une commission neutre d'experts, de spécialistes en balistique, en médecine légale, en traumatologie et de spécialistes en images. Cette commission doit être française car France 2 est une chaîne publique française.
Il ne s'agit pas d'interférer avec un procès actuellement en cours. Ce procès, dont le jugement est attendu au mois de mai porte sur la qualification de diffamation vis-à-vis de propos portés par Philippe Karsenty contre la directrice de l'information, Arlette Chabot, et le correspondant Charles Enderlin. Quelle qu’en soit l'issue, elle ne mettra pas un point final à la polémique sur l'événement du carrefour de Netzarim. Or c'est bien celle-ci qui a vraiment de l'importance. L'affaire dépasse largement ses protagonistes.
Ne me dites pas qu'il s'agit de l'histoire ancienne qui n'intéresse plus personne. Nous savons tous l'influence de ces images, les vocations de terroristes qu'elles ont facilitées.
La plupart de ceux qui critiquent Philippe Karsenty, n'ont pas voulu analyser les documents qu'il a rassemblés. Ils ont –ou, pour certains, ils avaient- leur opinion a priori. Certains utilisent des arguments "ad hominem"; ils lui font dire des choses qu'il n'a pas dites. Oui, il y a eu un enfant tué à Gaza ce jour-là; on en a montré les images; la question est de savoir si c'est bien l'enfant qui est représenté sur le film de France 2 ou non.
On n'a pas le droit sur des documents d'une telle gravité de dire, comme cela a été fait qu'ils représentent la "vérité du contexte". Le journaliste n'est pas supposé présenter de la fiction, ni même de la docu-fiction lorsqu'il montre une bande d'actualités. Il y a une vérité des faits, alors que dans le conflit du Proche Orient, plus qu'ailleurs, les mises en scène sont fréquentes. Le public en est trop souvent la dupe. Si l'information mène le monde, cette information doit être indiscutable. Il nous faut la vérité sur l'Affaire Al-Durra! »


[www.crif.org]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
28 avril 2008, 23:28
Affaire al-Dura : les rushes de France 2 en exclusivité sur Youtube


Par Véronique Chemla pour Guysen International News


24 avril 2008

Des rushes de France 2 en exclusivité et la vidéo de son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin, présentés à la Cour d’appel de Paris en 2008 dans le cadre de l’affaire al-Dura sont désormais visibles sur Internet. A ne surtout pas manquer !

Enfin, les fameux rushes de France 2 sur l’incident al-Dura sont enfin visibles par le plus grand nombre !

Une longue rétention des rushes
Le 30 septembre 2000, le JT de 20 h de France 2 a présenté un reportage de Charles Enderlin, son correspondant à Jérusalem, sur des images de son cameraman palestinien Talal Abu Rahma au carrefour de Netzarim (bande de Gaza).
Charles Enderlin y disait en voix off : « Près de l’implantation de Netzarim (bande de Gaza)… Jamal et son fils Mohamed (12 ans) sont la cible des tirs venus de la position israélienne. Son père tente de le protéger... Une nouvelle rafale. Mohamed est mort et son père gravement blessé ».

Le 3 octobre 2000, Talal Abu Rahma a affirmé sous serment avoir filmé 27 minutes sur l’incident al-Dura (1).

Une vive controverse (2) s’est développée quant à l’authenticité des faits allégués dans ce reportage, sur le fondement de diverses enquêtes, notamment celles du physicien Nahum Shahaf, la Metula News Agency, via son rédacteur en chef Stéphane Juffa et alors son correspondant Gérard Huber, la journaliste allemande Esther Schapira, le directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings (3), Philippe Karsenty.

En sept ans (2000-2007), seuls quelques happy few – les journalistes Luc Rosenzweig, Denis Jeambar et Daniel Leconte, et l’historien Richard Landes - avaient pu voir les rushes de France 2.
Philippe Karsenty a comparu devant la justice française poursuivi pour diffamation à l’encontre de Charles Enderlin et de la chaîne du service public pour avoir qualifié ces images de « faux reportage ».
En 2006, il a demandé leur transmission devant la XVIIe chambre du Tribunal de grande instance de Paris(4). Refus de France 2 et de Charles Enderlin.

18 minutes de rushes avec des incohérences et des invraisemblances
En 2007, Philippe Karsenty a réitéré sa demande devant la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris. La présidente de cette chambre, Laurence Trébucq, en a ordonné la production à France 2 et à Charles Enderlin(5). Ceux-ci ont accepté de remettre à la Cour ces rushes si attendus (6) .
Lors de l’audience devant la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris du 14 novembre 2007, ont été visionnés 18 minutes, et non 27 minutes, de rushes de France 2 (7).
Lors de l’audience du 27 février 2008 ont été visionnés un document Power Point élaboré par Philippe Karsenty et listant les incohérences du reportage controversé ainsi qu’une vidéo de Charles Enderlin et de France 2 (8).

18 minutes de rushes en exclusivité
Il est désormais possible pour ceux intéressés par l’affaire al-Dura et qui souhaitent se faire leur opinion sur cette affaire cruciale de visionner ces documents audiovisuels sur Internet.
En exclusivité, Alfred Dreyfus présente ces 18 minutes de rushes en deux parties à visionner avec attention :
La première partie est à


La seconde partie est à



Ceux qui manquent de temps peuvent voir les 10 secondes après l’image sur laquelle Charles Enderlin annonçait l’enfant palestinien mort. On y voit cet enfant « décédé » soulever le coude pour voir la caméra, et maintenir ses jambes au-dessus du sol :



Sur son blog, Charles Enderlin présente la vidéo de France 2 montrée lors de l’audience du 27 février 2008 : [blog.france3.fr]

Bon visionnage !
L’arrêt de la Cour d’appel de Paris sera rendu le 21 mai 2008.

--------------------------------------------------------------------

(1) [www.pchrgaza.org]
(2) Elisabeth Lévy et Gil Mihaely, Mohamed Al Doura et le Parti des Médias, Image de guerre ou guerre des images ?, 17 avril 2008, [www.causeur.fr]
(3) [www.m-r.fr]
(4) Véronique Chemla, La justice française se prononcera sur les images controversées de la mort de Mohamed al-Dura, 19 septembre 2006
(5) Véronique Chemla, La Cour d’appel de Paris demande à France 2 les rushes sur l’incident al-Dura, 19 septembre 2007
(6) Véronique Chemla, France 2 a accepté de remettre ses rushes de l’incident al-Dura à la Cour d’appel de Paris, 9 octobre 2007, [www.guysen.com]
(7) Véronique Chemla,Mohamed al-Dura est vivant à la fin des rushes de France 2 ! 15 novembre 2007
(8) Véronique Chemla,France 2 et Charles Enderlin n’expliquent pas à la Cour d’appel de Paris les incohérences et contradictions relatives à l’incident al-Dura, 2 mars 2008,
Véronique Chemla, Un expert balistique estime «sérieuse» la possibilité d’une «mise en scène» de la «mort» de Mohamed al-Dura, 27 février 2008,
à [www.guysen.com]-«sérieuse»-la-possibilité-d’une-«mise-en-scène»-de-la-«mort»-de-Mohamed-al-Dura
Nidra Poller, Out Damn Spot, 9 avril 2008, [frontpagemag.com]

[www.guysen.com]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
29 avril 2008, 03:01
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
29 avril 2008, 13:10
Mohamed Al Doura et le Parti des Médias

Image de guerre ou guerre des images ?

par Elisabeth Lévy et Gil Mihaely


Elisabeth Lévy est journaliste et écrivain. Gil Mihaely est historien.

Long article sur l'affaire Al-Doura sur le site

[www.causeur.fr]

Pièces jointes:
elisabethlevy.jpg
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
13 mai 2008, 01:12
Lundi 12 mai 2008
23:59

La cour suprême d'Israël a examiné la requête de Me Nitsana Darshan-Leitner, directrice de Shurat HaDin-Centre juridique d'Israël, qui demandait le retrait de l'accréditation, par le Bureau gouvernemental de presse (GPO), de France 2 et de son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin. (Guysen.International.News)

Me Nitsana Darshan-Leitner poursuivait sur les griefs de ''manquements professionnels et falsifications volontaires ayant entraîné des violences''. Pour les défendeurs, ''l'autorisation de pratiquer le métier de journalisme ne dépend pas de la qualité du travail et de l'honnêteté des professionnels'' et le retrait de l' accréditation ne serait possible qu'en cas exceptionnels, telle ''la diffusion d'informations liées à la sécurité de l'Etat''.
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
13 mai 2008, 02:09
Victor a écrit:
-------------------------------------------------------
> Lundi 12 mai 2008
> 23:59
>
> La cour suprême d'Israël a examiné la requête de
> Me Nitsana Darshan-Leitner, directrice de Shurat
> HaDin-Centre juridique d'Israël, qui demandait le
> retrait de l'accréditation, par le Bureau
> gouvernemental de presse (GPO), de France 2 et de
> son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin.
> (Guysen.International.News)
>
> Me Nitsana Darshan-Leitner poursuivait sur les
> griefs de ''manquements professionnels et
> falsifications volontaires ayant entraîné des
> violences''. Pour les défendeurs, ''l'autorisation
> de pratiquer le métier de journalisme ne dépend
> pas de la qualité du travail et de l'honnêteté des
> professionnels''
et le retrait de l' accréditation
> ne serait possible qu'en cas exceptionnels, telle
> ''la diffusion d'informations liées à la sécurité
> de l'Etat''.

Même ses avocats l'avouent malhonnête cet Enderlin !!

Elle est bonne celle là !!
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