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Enquête sur la mort de Mohamad al-Dura

Envoyé par lapid 
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
13 septembre 2010, 01:06
Les 10 et 11 octobre prochains aura lieu à l'Université de Boston une conférence intitulée "War By Other Means: The Global Campaign to Delegitimize Israel" (La guerre par d'autres moyens : La campagne mondiale pour délégitimer Israël).

Pour voir le programme : [camera.org]

Parmi les conférenciers on trouve Philippe Karsenty qui parlera de "Pallywood and Muhammad al-Durah".

Le caricaturiste israélien Yaacov Kirshen interviendra sur "A cartoonist view of Jewish deafamers" (le point de vue d'un caricaturiste sur les diffamateurs juifs).
Il a réalisé le dessin suivant pour cette conférence.

Pièces jointes:
Boston-10-111010.gif
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
16 septembre 2010, 04:41
«Médias» : 1er magazine français à révéler la vérité sur al Doura
16/09/10 - - : Médias

La revue « Médias », dirigée par Robert Ménard, ancien président de Reporters Sans Frontières, est le 1er média français non communautaire à publier la réalité de l’affaire Al Doura. Cette revue est en kiosque depuis mercredi 15 septembre 2010.

Canal + a récemment été condamnée en diffamation pour un reportage que la chaîne privée avait diffusé le 24 avril 2008. En vertu du jugement rendu le 10 juin 2010 par le Tribunal de Nanterre, Canal + avait été condamnée à publier le jugement dans trois journaux français. Canal +, très mécontente de sa condamnation, a obtenu la suspension de l’exécution provisoire du jugement. Par ailleurs, Philippe Karsenty effectuera deux séries de conférences aux Etats-Unis et au Canada en octobre et en novembre 2010prochain.

Programme d’octobre :
A Boston, participation à la prestigieuse conférence de CAMERA qui se tiendra le 10 et le 11 octobre. [www.camera.org]
A Philadelphie, déjeuner-conférence organisé par le Middle East Forum de Daniel Pipes le 12 octobre.
A Montréal, plusieurs présentations les 12 et 13 octobre. Pour plus de détails, écrire à : bibifayer@hotmail.com
A Chicago, soutient à un candidat au Congrès, Joel Pollak, le jeudi 14 octobre. Pour obtenir plus d’informations, écrire à : ashley@pollakforcongress.com
Le vendredi 15 octobre à 10h30, conférence à l’université De Paul de Chicago. Pour obtenir plus d’informations, écrire à : ggottlie@depaul.edu

[www.crif.org]

Photo : D.R.

Pièces jointes:
Karsenty-CRIF-160910.jpg
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
22 septembre 2010, 07:45
Philippe Karsenty : «Al Dura : France 2 doit reconnaitre son erreur»
22/09/10 - - : Médias

Voici 10 ans, France 2 diffusait un reportage prétendant montrer la mort d’un enfant palestinien Mohammed al Dura à Netzarim dans la bande de Gaza. Vous contestez l’authenticité de ce reportage. A partir de quelles preuves ?

Les preuves de la mise en scène de France 2 sont très nombreuses. Elles ont été apportées au fil du temps par les enquêtes réalisées par Nahum Shahaf, Yosef Doriel, Gérard Huber, Esther Schapira, Richard Landes, Stéphane Juffa et quelques autres, dont moi-même.
Dans le même temps, France 2 et Charles Enderlin n’ont jamais été en mesure d’apporter une seule contre preuve authentifiant leur reportage contesté… Pas une seule !

Pour notre part, voici les preuves les plus accablantes de la mise en scène que nous détenons et qui prouvent que le reportage de Charles Enderlin que France 2 a diffusé le 30 septembre 2000 était une mise en scène:

Malgré les 15 balles qu’auraient reçues Mohamed al Dura et son père , l’image finale du reportage de France 2 montre que ni le père ni l’enfant n’ont de sang sur leurs corps ou sur leurs vêtements ; pas plus que sur le mur sur lequel ils étaient adossés.

Selon la version du caméraman de France 2 qui se trouvait sur place, les soldats israéliens auraient tiré intentionnellement sur les « victimes » pendant 45 minutes avant de les atteindre. Or, les soldats se trouvaient à 80 mètres des al Dura. N’importe quelle personne ayant déjà tiré avec une arme sait qu’à une telle distance, la cible peut être atteinte en quelques secondes. Cette version des faits est donc absurde ! Tout comme les autres affirmations ultérieures du caméraman pour couvrir son bidonnage.

Alors que l’enfant est annoncé mort par Charles Enderlin à la fin du reportage de France 2, on observe, grâce aux images obtenues en justice, que dans les 10 secondes qui suivent sa « mort », l’enfant lève le coude, tourne sa tête en direction du caméraman, puis le baisse avant de lever sa jambe droite et de la garder suspendue au dessus du sol. Etrange pour un enfant « mort » !

Les expertises balistiques, médico-légales et biométriques infirment la version des faits données par France 2 et confirment le bidonnage.
Les contradictions et les mensonges des déclarations des collaborateurs de France 2 (Charles Enderlin, Arlette Chabot et Talal Abou Rahma, le caméraman) sont autant de preuves de l’inconsistance de leur version des faits. Ainsi, quand Charles Enderlin a affirmé détenir les images de l’agonie de l’enfant, il a menti et il n’a jamais apporté de justification à ce mensonge originel.

Dans quelques jours, Charles Enderlin publiera un livre intitulé « Un enfant est mort » dans lequel il revient sur l’Affaire al Dura. J’attends sereinement de voir quels sont ses nouveaux arguments et le cas échéant, je serai là pour les contester.

Le reportage a été tourné par un cameraman palestinien Talal Abu Rahma et commenté par Charles Enderlin qui n’était pas sur place .Complot ? Bonne ou mauvaise foi ?

Je ne peux affirmer que Charles Enderlin savait que les images diffusées qui ont été tournées par son caméraman étaient mises en scène. J’observe simplement que ce caméraman, qui travaillait aussi pour CNN, avait proposé ses images à la chaîne d’information américaine. Cette dernière, plus prudente et en tout cas plus professionnelle, a douté des images, puis a demandé des garanties d’authenticité qu’elle n’a jamais obtenues. En conséquence, elle a décidé de ne pas monter le reportage à partir des rushes envoyés par leur caméraman commun. Charles Enderlin n’a pas eu ces scrupules.

De plus, je me suis aperçu que dès le lendemain, le 1er octobre 2000, France 2 et Charles Enderlin diffusait un reportage qui était aussi clairement bidonné et qui a bien fait rire les juges de la cour d’appel de Paris en février 2008.

En tout état de cause, il n’y a pas eu de complot mais une accumulation de bidonnages, puis d’incompétences, puis de négligences de la part des soutiens successifs de Charles Enderlin.

Quels sont les dégâts qu’a fait ce reportage à travers le monde ?

Ce reportage a tout simplement embrasé le monde musulman au début du 21ème siècle.

Il a servi de détonateur à la 2nde Intifada. Ben Laden l’a utilisé dans ses clips de recrutement précédant le 11 septembre 2001. Le journaliste du Wall Street Journal Daniel Pearl a été égorgé pour venger la « mort » de Mohamed al Doura. Les pays arabes ont émis des timbres et érigé des monuments et des places à la mémoire de l’enfant.

L’image al Doura est tout simplement devenu l’icône antisémite planétaire du 21ème siècle !

Depuis 10 ans y-a-t-il eu des éléments nouveaux ?

Au départ, tout le monde a cru authentique le reportage de France 2 car personne ne pouvait imaginer que la chaîne phare de l’audiovisuel public français pouvait diffuser autre chose que des informations exactes.
La polémique a commencé lorsque certains, notamment la télévision publique allemande ARD, a émis des doutes sur l’origine des tirs qui auraient tué l’enfant.

Puis, les choses sont devenues plus claire au fil du temps, notamment à partir de la fin 2002 lorsque la Mena a fait connaitre au grand public les conclusions de l’enquête de Nahum Shahaf.

Aujourd’hui, les choses sont claires : le reportage de Charles Enderlin que France 2 a diffusé est une pure et simple mise en scène.

De très nombreuses preuves ont été découvertes au fil des années. De nouveaux documents sont apparus. Certains témoins ont été retrouvés et ont parlé.

J’ai gagné des procès, contre France 2 en 2008, et plus récemment encore contre Canal + que j’ai fait condamner pour diffamation en juin 2010. La chaîne privée avait trouvé judicieux de diffuser, en 2008, un reportage soutenant Charles Enderlin et me trainant dans la boue.

En mars 2009, la télévision publique allemande ARD a diffusé un second documentaire qui reprenait à son compte toute la démonstration de la mise en scène.

En mai 2010, Pierre-André Taguieff publiait aux PUF « La Nouvelle Propagande Anti-Juive » dans lequel il consacrait une centaine de pages à l’affaire et soutenait la démonstration de la mise en scène. Sa prise de position courageuse lui a valu un black-out total des médias sur son livre ; ce dernier ayant été boycotté par l’ensemble des médias français.

Le 12 juillet 2010, le sénateur français Jean-Pierre Plancade interrogeait le nouveau président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, en lui demandant d’enfin rétablir la vérité de l’Affaire al Dura.
Plus récemment, le magazine « Médias » de Robert Ménard m’a interviewé sur 5 pages et a publié mes réponses de façon libre et indépendante en titrant « France 2 raconte des bobards ».

Pour autant, Bernard Kouchner a fait décorer Charles Enderlin de la légion d’honneur en juillet 2009, malgré sa défaite en justice. Dans le même ordre d’idées, lorsque j’ai gagné mon procès contre France 2 et Charles Enderlin, plusieurs centaines de journalistes français et quelques personnalités égarées ont signé une pétition initiée par le Nouvel Obs, reprise par Le Monde et Marianne, m’accusant de mener « une campagne de négation ». Rien que ça !

Il reste donc du travail pour convaincre une partie l’establishment français du bidonnage. Mais la vérité est en marche. Rien, ni personne, ne pourra l’arrêter.

Il y a aussi de bonnes nouvelles très récentes pour ceux qui souhaitent que la vérité soit révélée : Patrick de Carolis et Arlette Chabot ont été remplacés.

Comment se fait-il que les Israéliens sont plutôt tièdes sur cette affaire ?

Il faudrait le leur demander.

Néanmoins, je crois qu’on peut essayer de comprendre leur erreur.
Ils n’ont avant tout pas saisi l’importance historique de cette manipulation médiatique.

Ensuite, quand ils ont pris conscience de l’importance symbolique ce cette image, ils n’ont pas compris que ces images étaient fausses.
Puis, lorsque tout cela a été compris au sommet de l’Etat, ils n’ont pas su comment gérer l’affaire.

Si vous ajoutez à cela les amitiés anciennes dont bénéficie Charles Enderlin au sein des cercles de pouvoirs israéliens, médiatiques et politiques, on comprend qu’il a été difficile de faire poindre la vérité en Israël.

Enfin, pour avoir pratiqué depuis de nombreuses années différents acteurs diplomatiques et politiques israéliens, j’observe qu’ils acceptent mal l’idée d’avoir commis tant d’erreurs et de se les faire remarquer par d’autres.

Avez-vous des soutiens en France et ailleurs dans le monde ?

Alors qu’au départ ce combat fut quasiment solitaire, je dispose de nombreux soutiens en France et dans le monde. Dans l’univers politique, médiatique et associatif.

Il a fallu travailler patiemment pour que les gens acceptent simplement de regarder les preuves. Dès que cette étape de méfiance était franchie, la bataille était gagnée puisque les choses sont clairement établies.
Pour info, dans les 4 dernières années, j’ai effectué plus d’une centaine de conférences dans le monde entier dans des endroits plus ou moins amicaux, mais aussi parfois hostiles.

Je suis passé des Etats-Unis à la Turquie, en passant par l’Inde, l’Afrique du Sud et la plupart des pays d’Europe occidentale. Eh bien, après avoir effectué ces présentations dans le monde entier, je n’ai jamais rencontré une seule personne en mesure de contrer la démonstration de la mise en scène.

Avez-vous pris contact avec la nouvelle direction de France 2 ?

Pas encore car je souhaite lui laisser prendre ses marques mais cela se fera prochainement.

M. Pflimlin semble être un homme honnête et intelligent.
Il n’y a aucune raison qu’il laisse sa présidence se dérouler avec cette épée de Damoclès au dessus de sa tête.

Je crois donc que le changement de têtes à la direction de France Télévisions sera salutaire pour la vérité.

Si la raison et la force de la démonstration ne suffisait pas à gagner ce combat, il faudra alors passer par d’autres moyens médiatiques et politiques pour faire entendre raison.

Pour mémoire, de nombreux parlementaires soutiennent ce combat pour la vérité et la démocratie en France.

Avez-vous rencontré Charles Enderlin ?

Oui, à la cour d’appel de Paris en novembre 2007 et en février 2008.
Par des amis communs, j’ai tenté d’avoir des rapports directs avec lui, non judiciarisés, pour que l’on puisse s’opposer nos arguments calmement. Il a toujours refusé cette confrontation et ce débats d’idées, images et preuves à l’appui. C’est dommage car s’il continue à s’entêter, et il semble que cela soit le cas, il s’enfoncera de plus en plus dans l’erreur.

Pourquoi avez-vous consacré 8 ans de votre vie à cette affaire ?

Cela fait 8 ans que je travaille sur ce dossier alors que je pensais qu’il allait être réglé assez rapidement.

Si cette affaire n’est toujours pas résolue, c’est parce que France 2, Charles Enderlin et leurs soutiens continuent à persister dans l’erreur, la négation des évidences et la mauvaise foi.

Il ne tient qu’à ceux qui ont fauté de corriger leur erreur et à l’admettre.

Le jour où France 2 reconnaitra avoir diffusé une mise en scène en lieu et place d’un reportage d’actualité le 30 septembre 2000, l’affaire sera résolue.

Je serai content. Tout le monde sera content et je crois même que les autres journalistes de France 2 seront soulagés de ne plus avoir cette accusation infâme de bidonnage peser sur leur entreprise.

Comment sortir de cette impasse ?

Très simplement : France 2 doit admettre son erreur.

Il faudra ensuite comprendre comment un bidonnage aussi grossier a pu perdurer aussi longtemps dans l’univers médiatique français. Comprendre comment et pourquoi la société française est si perméable à la propagande antisémite. Comprendre comment un journaliste qui bénéficiait auparavant d’une réputation honorable a pu devenir le vecteur de fausses informations telles que celles qu’il a diffusées depuis 10 ans.

Tout cela devra être analysé. Je ferai ma part du travail dans le livre que je publierai en 2011 mais le travail d’historien sera à faire par d’autres qui se pencheront sur le sujet et ses nombreuses ramifications et explications possibles.

Propos recueillis par Haim Musicant

[www.crif.org]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
16 octobre 2010, 21:52
Les visites de Mahmoud et de Charles (info # 011510/10) [Analyse]

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency




Les visites de Mahmoud et de Charles (info # 011510/10) [Analyse]

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency


Le déplacement de Mahmoud Ahmadinejad à Maroun A-Ras, sur une montagne surplombant le kibboutz Iron, n’aura finalement pas eu lieu. Sans qu’aucune explication ne soit donnée à la dizaine de milliers de chiites euphoriques, qui avaient fleuri leur village et l’avaient noyé sous les pancartes faisant l’apologie de la "révolution persane", dans l’attente du passage du "président" de la République Islamique Iranienne.

Certains parlaient d’une visite surprise que le petit homme allait faire, plus tard, à Kfar Kileh, en face de Métula. Sur la seule base de cette rumeur, des reporters et des photographes d’Israël et du monde entier se sont massés hier le long de notre frontière, ne se faisant une raison que vers le milieu de la nuit.

Ce genre d’événement conduit parfois à des rencontres cocasses, telle celle qui s’est produite à l’hôtel Bet Shalom, le plus confortable de notre village.

Le boss, Stéphane Juffa, sans rapport avec la visite historique du petit dictateur, y avait, voici plus d’une semaine, donné rendez-vous à une lectrice suisse, qui tenait à le voir durant un séjour en Terre Sainte.

Lorsque Juffa arriva à l’hôtel, il y vit son propriétaire, le sympathique Haïmké, qui buvait un café sur sa magnifique terrasse. "Tu es en retard, lança, l’hôtelier au rédac-chef de la Ména, ton équipe t’attend déjà".

"Mon équipe ?", rétorqua un Juffa surpris.

"Mais oui, ces deux cameramen disant travailler pour un media francophone", ajouta Haïmké.

"Mmm... pas à moi !", fit Stéph en les découvrant. Il leur demanda s’ils bossaient pour un media français. Ils répondirent oui, en hébreu.

"France2 par hasard ?".

"Ken" (c’est oui en hébreu).

"Votre patron, c’est Enderlin ?" – "Ken".

"Il est ici avec vous ?" – "Ken, nous avons tous dormi ici. Pourquoi, vous le connaissez ?".

"Un peu".

"Un ami à vous ?"

"Pas vraiment ; on pourrait même parler de son pire adversaire".

Le plus grand d’entre les deux : "Vous n’êtes pas... ".

"Juffa ? Si", puis il alla se rasseoir auprès de son invitée, à une table ombragée, pour déguster ensemble le délicieux gâteau au fromage préparé par Myriam, l’épouse de Haïmké, d’après une tradition qui daterait de Mathusalem. Si vous passez par Métula, par hasard ou par devoir professionnel, ne manquez surtout pas ce haut fait gastronomique...

Quelques minutes plus tard, le grand cameraman s’approcha d’eux et demanda à Juffa si cela l’embêterait que Charles se joigne à eux pour le café. Recevant la réponse "bien sûr que non, au contraire, je lui offrirai volontiers un gâteau au fromage et un café".

Le grand : "dans ce cas, je vous le ramène".

Juffa : "Bonne chance, c’est une réunion difficile à organiser, essayez d’abord Khaled Mashal (Hamas) et Bibi Netanyahu !". Mais l’autre, n’écoutant que sa bonne volonté, était déjà parti rejoindre le nommé Charles dans ses appartements.

Une demi-heure s’écoula selon les témoins ; puis Enderlin pénétra timidement sur la grande terrasse boisée, mais il ne prit pas la direction de la table de notre camarade. Au contraire, il tenta ce qu’il pouvait pour s’en éloigner, au point d’essayer de pénétrer dans l’établissement par une porte cochère (on en a des tonnes ici) afin de ne pas passer à proximité du capitaine de la Ména.

Andreï, le chef de salle de l’hôtel, m’a raconté comment "le Français" s’acharna à faire ouvrir cette entrée, tour-à-tour gesticulant et jouant de la chevillette". Cela dura longtemps, déclencha quelques rires dans l’assistance, mais la bobinette ne chut pas.

Résigné, le Charles, déjà tout vouté, se pencha encore un peu plus en avant, entra sa tête entre ses épaules, passa à deux mètres de la table de Juffa en se regardant les pieds (j’ai tout reconstitué, mes belles cousines, vous connaissez mon sens du détail), pénétra dans la réception, s’acquitta de sa facture – c’est un menteur, pas un voleur – et entreprit de passer une fois encore devant notre ami, toujours sans le regarder.

Oui, sauf que cette fois-ci, il fut stoppé net dans sa fuite par un "Chaaaarles !" tonitruant, qui fracassa la sérénité légendaire de Métula et interrompit un instant Ahmadinejad, dans le discours qu’il prononçait, à trente kilomètres de l’hôtel.

Enderlin, très hésitant, fut bien obligé de se retourner et de bredouiller un timide "ça va ?, tout en s’éloignant à une distance de sécurité.

"Bien, viens t’asseoir, viens prendre un café avec nous !"

Enderlin : "Non, je ne peux pas, nous travaillons, nous".

Formule pas très heureuse - qui, si on la complète, signifie ...je travaille, moi, toi tu te les roules... -, quand elle est prononcé à 11 heures du matin dans l’hôtel d’un village devant lequel Ahmadinejad ne passera pas.

Sauf que votre serviteur, mes sublimes, a manqué l’incident historique et le gâteau de tata Myriam, parce qu’il guettait – un Canon de cinq kilos autour du cou - la venue de n’importe quel Iranien (quand on attend beaucoup on prend ce qui vient), planqué dans un buisson sur la frontière, depuis 7 heures, l’heure des reporters.

Dans sa retraite, le correspondant de France Télévisions à Jérusalem marmonna encore quelques remarques qui se voulaient désobligeantes, reçut des réponses claquantes, puis quitta la scène sans honneur ni applaudissements.

Vingt minutes plus tard, une petite fourgonnette contenant les trois hommes de Fr2 quittait définitivement Métula.

Il paraît que Charles avait une mine bien moins rayonnante que celle qu’il venait d’afficher, très maquillé, sur tous les plateaux de télévision et dans tous les studios radio de France et de Navarre, pour y présenter son grimoire, dans lequel il continue à diffuser des menteries sur la Controverse de Nétzarim et sur la Ména.

Le bonhomme ne perd rien pour attendre notre réponse. On la lui promet à point nommé, et proportionnelle (pas de souci, Nico et Nanar !), comme celle qui se fignole contre Ahmadinichose.

Il est vrai, qu’à son retour de tournée audiovisuelle francilienne, Charles-le-pas-téméraire n’a pas eu beaucoup de chance en tombant nez-à-nez sur son principal détracteur, qu’il tente, par tous les moyens, surtout les plus pitoyables, de dénigrer dans son bouquin. Mais on a la chance qu’on mérite, naaan ?

Cela me donne l’occasion de soulever une interrogation, que les Tarzan du lectorat de la Ména, qui sont tombés dedans quand ils étaient petits, avec tous ceux qui n’ont pas encore été cérébralement nivelés par le passage répété du râteau du médiatiquement correct, ont soulevée en même temps que moi :

Comment est-il possible que toute la profession de journalistes, dans un pays en principe démocratique et avancé comme la France, déplie outrageusement le tapis rouge devant le héros de Bet Shalom, et qu’aucun, - zéro, nessuno, ninguno, none, af akhad – confrère ne s’enquît de la version des abominables mangeurs de gâteaux au fromage, qui tourmentent le brave Charles depuis dix ans ?

Et je suis prêt à vous parier que si nous sortions un livre en guise de réponse, aucun des valets de pied (on ne peut raisonnablement pas leur donner du "confrère"), au service de l’imposture de l’assassinat d’A-Dura (et pas Al-Dura, comme disent les ignares), n’en parlerait, pas même pour dire que l’ouvrage est paru.

Bravo les flibustiers au Quai d’O et les corpo-copains du faussaire de Nétzarim, vous lui avez organisé le meilleur marketing qu’un livre ait reçu depuis "Mangez vite votre luzerne va faner", de la Prix Concourt (dans les prés), Rika Zaraï.

Et vous avez noyauté presque hermétiquement l’accès aux librairies et à la lucarne magique devant ceux qui vous dérangent. Soit nous.

La seule question que vous laissez derrière vous est : Semblable copinage, au détriment de l’information et de ceux qui y ont droit, l’ablation de l’organe de la curiosité sont-ils compatibles avec les notions fondamentales de démocratie ? Notamment celle qui, par le truchement de la propagation des connaissances, participe à assurer la sécurité de l’individu ?

Questions trop lourdes pour une veille de week-end ? Allez, j’en conviens. Et je ne vais d’ailleurs pas tarder à aller siester dans les bras confortables de ma Nihya qui s’impatiente. Et il ne faut pas fâlasher une Falasha, c’est fou ce qu’elles ont le sang chaud et elles explosent au quart de tour.

A Métula, hormis l’incident Bet Shalom, la journée d’hier a été assez calme. Depuis ma planque j’ai vu passer des autobus de chiites, qui se rendaient, tous drapeaux du Hezb et de Perse dehors, au meeting de Bint J’bail, pour y acclamer Ahmadinimachpro.

Dans la région d’en face, on ne sort déjà plus les drapeaux libanais : la conquête n’est pas à venir, elle est consommée, c’est ce qu’on y fêtait hier. Le Liban islamique "où Jésus suivra le Mahdi lorsqu’il reviendra" (mais quel joyeux programme, on a hâte d’y être !).

Soldats libanais ou Hezbollah, on ne fait plus la différence au Sud. Des commissaires du Hezb, dans leurs pick-up Toyota caractéristiques, et sous le nez de la FINUL impassible, circulent de soldat en soldat pour s’assurer qu’ils font le nécessaire.

Sinon, comment le gnome atomique de Téhéran pourrait-il rendre hommage à l’armée libanaise, "qui fait face comme un géant aux agressions de l’Etat hébreu".

Ce sont ces agressions, justement, qui font le plus cruellement défaut à la logique guerrière que tentent d’imposer les Perses, afin de rassembler tous les Libanais derrière la crinière verdâtre du canasson du Mahdi.

Pour résister, encore faut-il que quelqu’un vous attaque ; mais si ce quelqu’un n’a rien à faire de vous, et qu’il regarde les "résistants" d’un œil distrait, tout en cultivant ses vergers à Métula...

Aucun incident à signaler. Une scène comique, si, peut-être : à force de ne rien avoir à se mettre sous l’objectif, les photographes de presse des deux côtés du grillage se sont mis à se mitrailler les uns les autres. Ca a duré une trentaine de minutes, à dix mètres de distance.

Dans le tas, il y avait plusieurs très belles consœurs qui riaient de la situation (je vous le dis en sourdine afin que Nihya n’entende pas), pas du tout voilées. Et entre nous, même si elle, je l’aime, ça tchadore.
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
17 octobre 2010, 00:55
La mauvaise foi de Charles Enderlin - Par Luc Rosenzweig - 12 octobre 2010

Ces derniers jours, j’ai eu la désagréable impression d’habiter un pays du genre de la Corée du Nord ou de cette défunte RDA que j’ai bien connu naguère. L’écho médiatique massif et d’une complaisance inouïe donné au dernier livre de Charles Enderlin « Un enfant est mort » s’apparente en effet aux pratiques en vigueur dans les pires dictatures totalitaires.

Que Charles Enderlin défende son point de vue sur sa version de l’affaire dite Al Dura, objet d’une controverse qui dure maintenant depuis plus de dix ans ne me choque pas. Qu’il le fasse en calomniant bassement ceux qui mettent en doute sa version de l’enfant tué et de son père grièvement blessé par des balles israéliennes relève, hélas, d’une mauvaise foi alimentée par la mauvaise conscience. Mais c’est le jeu de la liberté d’expression dans les limites de la loi, et celle-ci ne saurait être remise en cause.

Mais ce qui est tout simplement insupportable, c’est que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec Charles Enderlin ne sont jamais sollicités de donner leur avis. Richard Prasquier, président du CRIF, Philippe Karsenty, relaxé dans le procès en diffamation que lui avait intenté France 2, ou encore Elie Barnavi ou Pierre André Taguieff, qui se sont penchés sur la question auraient pourtant des choses intéressantes à dire sur le sujet.

Ainsi, Charles Enderlin peut tranquillement dévider ses contre vérités en répondant à des journalistes complaisants et souvent totalement ignorants du sujet qu’ils abordent. Il se présente en victime d’un complot politique de la droite israélienne et des néo-conservateurs américains visant à le décrédibiliser en raison de ses analyses du conflit proche oriental. C’est absurde quand on connaît les idées sur la question de quelques uns de ses critiques comme Elie Barnavi ou Alain Finkielkraut.

Que faire devant ce matraquage à sens unique ? Pas grand chose, hélas, sinon manifester sa désapprobation devant de telles méthodes auprès des médias qui les mettent en pratique. Et rester persuadé que la vérité finira bien, un jour, par se frayer un chemin en dépit des obstacles placés sur sa route
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
17 octobre 2010, 01:05
Opinions : Et maintenant, il pleurniche… - Par Fratty albert - 15 octobre 2010

« Avec ou sans ce livre, cette campagne va continuer, parce que c’est mon travail, mes livres, c’est moi, qu’ils visent. »

Décidément, Charles Enderlin n’en démord pas. Certain d’être la malheureuse victime d’une campagne de dénigrement, pire voire d’une conspiration, le journaliste de France 2 propose un nouveau livre qu’il consacre non pas à l’affaire, montée de toutes pièces, de l’enfant palestinien “assassiné par les soldats de Tsahal” le 30 septembre 2000 au carrefour de Netzarim mais à l’autopsie d’une pseudo-calomnie à son égard.

Et bien entendu, c’est absolument sans surprise que le livre est salué en France comme un ouvrage courageux contre un puissant lobby pro-israélien visant à délégitimer son auteur. Et les critiques contre la communauté juive de France qui conteste dans son ensemble la théorie d’Enderlin qui n’apporte toujours absolument aucune preuve concrète à ce qu’il avance, se multiplient. On y parle d’une campagne haineuse, insultante et pourquoi pas, menaçante.

Là, franchement, Charles Enderlin, vous devriez calmer l’ardeur de vos supporters. Vous êtes et vous demeurez le seul et unique responsable de cette affaire montée de toutes pièces. Enfin un scoop de France 2, enfin un scoop d’Enderlin!

Mais le mal que vous avec fait à Israël, à nos enfants soldats de Tsahal est définitif et impardonnable.

On ne vous aime pas en Israël, M. Enderlin. Certains même vous détestent. Inutile de pleurnicher encore et toujours.....

....“Un enfant est mort”,....vous incitera certainement à poursuivre cette polémique qui vous fait tant de bien. Car enfin, le but essentiel de votre vie n’est-il pas que l’on parle de vous, encore, encore et encore.

Personne ne nous enlèvera l’idée que vous n’êtes pas un journaliste honnête et que jamais, jamais, les décisions d’un quelconque gouvernement israélien, soit-il de gauche, ne trouveront grâce à vos yeux, ni à ceux de vos employés ou de vos amis.....


Source : [www.radiochalomnitsan.com]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
19 octobre 2010, 06:28
Une lettre de Philippe Karsenty

Le Monde
Article paru dans l'édition du 15.10.10

Après la publication de la critique du livre du journaliste Charles Enderlin, Un enfant est mort, à propos de la fin tragique, à Gaza, du jeune Mohammed Al-Doura, âgé de 12 ans (Le Monde du 22 septembre), M. Karsenty, qui a été poursuivi en diffamation par M. Enderlin et relaxé en appel, nous écrit notamment :
« La polémique évoquée au sujet de «l'affaire Mohammed Al-Doura» a été déjà tranchée par la justice, le 21 mai 2008. Contrairement à ce que décrit l'article, je ne défends aucune théorie du complot et je ne cherche pas à délégitimer ce journaliste. En revanche, je réaffirme que le reportage qui fut diffusé par France 2, le 30 septembre 2000, était une pure et simple mise en scène. S'il est vrai que la profession journalistique a apporté un large soutien à Charles Enderlin, votre journaliste omet d'en présenter le contexte : la cour d'appel de Paris venait de me relaxer des accusations de diffamation, le 21 mai 2008, et, dans un réflexe corporatiste, plusieurs centaines de journalistes avaient signé une pétition intitulée «Pour Charles Enderlin» qui s'étonnait que la justice m'accorde plus de crédit qu'à Charles Enderlin. (...) Je laisse vos lecteurs juger de la pertinence de l'analyse de votre journaliste qui m'accuse d'avoir fait «un fonds de commerce» de cette affaire qui m'occupe effectivement depuis de nombreuses années au seul bénéfice de la vérité, de la démocratie et de la déontologie des médias bafouée par France 2. »

Philippe Karsenty

Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
19 octobre 2010, 08:35
Affaire Al-Doura : une commission d’enquête pour sortir de l’impasse - Par Richard Prasquier - 19 octobre 2010



Le CRIF rappelle, à propos du livre de Charles Enderlin, que sa demande n’a pas varié au sujet du reportage diffusé par ce dernier sur France 2, le 30 septembre 2000, concernant « la mort du petit Mohamed Al Dura » : quelle est la vérité des faits ? Les images montrent-elles ce qu’on nous dit qu’elles montrent ?

Ce reportage a provoqué stigmatisation et haine envers Israël. Il se retrouve à l’origine ou au prétexte de nombreux actes terroristes. Il a été critiqué avec des arguments parfaitement honorables. Il ne faudrait pas qu’il devienne dans l’avenir exemplaire du refus de se remettre en cause.

Le livre de Charles Enderlin n’apporte aucun élément factuel nouveau. Il se sert, comme auparavant, d’arguments d’autorité et d’attaques ad hominem. Les raisons qu’il donne du blocage de la commission d’enquête demandée par le CRIF à France 2 sont fausses.

L’arrêt, très documenté, de la Cour d’Appel de Paris le 21 mai 2008 relaxant Philippe Karsenty, le film d’Esther Schapira en 2009, le livre de Pierre-André Taguieff en 2010 ont subi dans notre pays une sorte d’omerta médiatique, mais aucune réponse n’a été donnée aux questions qu’ils posent.

Par ailleurs, le CRIF et son président, mis en cause par Charles Enderlin, n’ont jamais participé à une quelconque chasse à l’homme contre lui. Ils sont hostiles à toute attaque contre les individus. Mais les amalgames que M. Enderlin et certains de ses soutiens effectuent sont mensongers et diffamatoires. Nous faire passer pour des extrémistes parce que nous recherchons la vérité est tout simplement grotesque.

Nous pensons que seule une commission d’enquête indépendante sera à même d’établir la vérité, et nous sommes prêts à en accepter les résultats.
Est-ce bien la position de Charles Enderlin ? A voir ses réactions, nous ne pouvons qu’en douter.
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
20 octobre 2010, 10:40
Philippe Karsenty à Montréal: la supercherie derrière l'affaire Al-Dura - Par Marc Lebuis - Pour Point de Bascule - 16 Octobre 2010



Le 13 octobre dernier, Montréal a accueilli Philippe Karsenty pour présenter les faits derrière la supercherie de l'affaire d'Al-Dura. Deux conférences, une en français à l'Université de Montréal et une autre en anglais au collège Marianapolis, ont été tenues devant un public excédant 150 personnes.

L'affaire Al-Dura :

Le 30 septembre 2000, la chaîne France 2 diffusait un reportage de Charles Enderlin de moins d'une minute semblant montrer en direct la mort du jeune Mohamed Al-Dura. Les images du père et du fils accroupis derrière un baril sont accompagnées du son des rafales de balles censées provenir d'un poste de garde occupé par des soldats israéliens. Selon le reportage, les tirs pour atteindre les Al-Dura auraient duré 45 minutes. L'image des deux innocents a vite fait le tour du monde et a contribué à jeter de l'huile sur le feu qui a mené au déclenchement de la deuxième intifada. Le jeune Mohamed Al-Dura est devenu un héros et un martyr récupéré dans les propagandes d'al-Qaïda et cette affaire a même servi de justification aux djihadistes qui ont décapité le journaliste du Wall Street Journal, Daniel Pearl. Plusieurs pays du monde ont même dédié des timbres postes en l'honneur du jeune Mohamed Al-Dura. Des rues, un hôpital et des places portent son nom, de la Palestine en passant par la Tunisie, jusqu'en Afrique. Les groupes militants dévoués à l'anti-israélisme ramènent constamment cette histoire dans les conférences, les forums et les groupes de discussion, y compris ici au Québec et au Canada.

La Présentation :

Karsenty débute sa conférence en présentant la version officielle de Charles Enderlin pour France 2. Selon le reportage, les soldats sont à une distance de 80 mètres des Al-Duras. Les Al-Duras sont continuellement et intentionnellement ciblés, pendant 45 minutes, par les soldats israéliens. Le caméraman a filmé l'incident pendant 27 minutes et Mohammed Al-Dura a été tué par 3 balles alors que le père, Jamal Al-Dura, a été grièvement blessé et atteint par 12 balles.



Karsenty explique ensuite son analyse du matériel journalistique qui documente l'événement de même que les conclusions auxquelles sont arrivées de nombreux experts médiatiques, balistiques et médicaux de renommée. Il démontre que la version des évènements proposée par France 2 est fausse. Les images des Al-Duras ne révèlent aucune trace de sang. Les quelques balles qui ont atteint le mur derrière les Al-Duras l'ont fait en ligne droite plutôt qu'en diagonale, alors que la position israélienne était à 80 mètres de distance et en diagonale par rapport à la position des Al-Duras. Les témoignages des autres caméramans censés avoir été sur place démontrent plutôt une situation de délire: un caméraman de l'Associated Press a déclaré que l'armée israélienne avait tiré des missiles sur le père et l'enfant, un autre, Youssef Khadra, a déclaré que les tirs provenaient des airs et un troisième, représentant Abu Dhabi TV, a déclaré que des snipers israéliens tiraient des missiles anti-chars à partir d'un hélicoptère. La fin du reportage de France 2 (dont la scène des mouvements du jeune Mohamed a été coupée au montage, alors qu'il avait déjà été déclaré mort dans le commentaire) nous montre l'enfant censé avoir été tué qui lève le coude, tourne la tête vers la caméra, baisse le coude et garde le pied suspendu au-dessus du sol.

Documentaire sur le reportage de France 2:

partie 1



et partie 2



Réactions des médias d'ici:

Le Devoir du samedi 16 octobre 2010, en page E 9, sous la plume de Stéphane Baillargeon, a publié un article sur cette affaire intitulé: « Médias - L'affaire al-doura - Philippe Karsenty dénonce la désinformation d'un reportage de France 2 » [www.ledevoir.com]

Le 13 octobre 2010, Karsenty a été interviewé à l'émission de Benoit Dutrizac diffusée sur les ondes du 98,5FM Montréal. Pour écouter l'entrevue, veuillez cliquer ICI

[www.985fm.ca]

Le portail d'information Vigile.net a même dédié une pleine section de sa page d'accueil à ce sujet, intitulée l'affaire Mohamed al-Dura. À l'heure de la publication de ce texte, le portail Vigile.net a publié des textes favorisant uniquement la version de Charles Enderlin et n'a pas encore donné la chance à la partie adverse, celle de Philippe Karsenty, de présenter ses arguments. [www.vigile.net]-

Les tribunes médiatiques et la muraille d'amis

« tout le monde le fait, fais-le donc »:

En octobre 2008 le site internet du Nouvel Observateur [tempsreel.nouvelobs.com] publiait une lettre supportant la position de Charles Enderlin. La lettre, signée par une longue liste de représentants des médias français, énonce la surprise et l'inquiétude des signataires face au jugement de la Cour d'appel de Paris [www.m-r.fr]
qui reconnaît la « bonne foi » de Philippe Karsenty qui « a exercé son droit de libre critique » et « n'a pas dépassé les limites de la liberté d'expression ». En d'autres mots, les signataires de cette lettre ne s'inquiètent pas des entraves mises à l'information du public sur un sujet controversé, mais plutôt des « atteintes à l'honneur et à la réputation des professionnels de l'information ». La Cour d'appel, sans se prononcer sur la véracité du reportage en cause, estime qu'il est légitime de se poser des questions et que les arguments des professionnels qui critiquent le comportement d'Enderlin et de France 2 méritent d'être entendus.

Comme le soulignait Luc Rosenzweig [www.m-r.fr] : « Jamais les lecteurs du Nouvel Observateur, ni des autres médias où travaillent les signataires n'auront eu la moindre information sur les thèses développées par Philippe Karsenty lors de son procès en appel. Aucun site Internet des grands journaux n'a mis en ligne les fameux « rushes » qui montrent les mises en scènes organisées, ce 30 septembre, au carrefour de Netzarim à Gaza, ni les questions que l'on est amené à se poser au visionnage de la fameuse scène Al Doura père et fils. »

La vérité vs la mise en scène soutenue par la « muraille d'amis »

Parmi les signataires de la lettre se trouvait, entre autre, le réputé Robert Ménard. Ménard, reconnu tant pour ses critiques d'Israël que pour avoir été le président de Reporters Sans Frontières, a été promu Chevalier de la Légion d'Honneur par le Président de la République Nicolas Sarkozy. Il est marié à Emmanuelle Duverger, qui est secrétaire générale de la rédaction du magazine Médias et juriste internationaliste à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme et co-auteur avec son conjoint de La Censure des bien-pensants.

Ménard a admis avoir signé la pétition sans avoir pris la peine de constater les faits présentés par Karsenty. C'est après avoir été exposé aux faits qui n'ont jamais d'ailleurs été contestés par France 2 que Ménard et Duverger viennent de cosigner un spécial de 5 pages publié dans l'édition No 26/ automne 2010 de Médias, en prenant bien soin de spécifier qu'ils avaient déjà, « à trois reprises » donné « la parole à la chaîne publique française » sans avoir donné à la partie adverse, Karsenty, la chance de présenter ses arguments, dans une entrevue intitulée : Philippe Karsenty « France 2 raconte des bobards... » [www.revue-medias.com]

Dans ce spécial de Médias, Karsenty apporte d'autres faits intéressants comme celui de la chaîne CNN qui avait reçu les mêmes images que France 2 mais qui avait refusé de les montrer faute de garanties d'authenticité. À la question « Mais pourquoi Charles Enderlin, juif et israélien, s'entêterait-il ainsi à couvrir son caméraman ? » Karsenty répond: « Au lieu de creuser pour vérifier l'authenticité du reportage, Charles Enderlin s'est érigé une muraille d'amis qui le protègent de la critique. »

À force de persévérance et de consistance, Karsenty réalise petit à petit ce que Luc Rosenzweig avait récemment écrit [www.france-israel.org] en répondant à sa propre question: « Que faire devant ce matraquage à sens unique ? Pas grand chose, hélas, sinon manifester sa désapprobation devant de telles méthodes auprès des médias qui les mettent en pratique. Et rester persuadé que la vérité finira bien, un jour, par se frayer un chemin en dépit des obstacles placés sur sa route. »

À la question « Pourquoi avoir fait de cette affaire le combat d'une vie? » Karsenty répond: « Je ne peux concevoir de vivre dans un pays où le mensonge est protégé et ne rien faire pour changer cet état de fait intolérable! »


À consulter:

A Modern Blood Libel [www.thesuburbannews.ca]

Entrevue d'Eric Le Ray: Arrêt sur les médias: Philippe Karsenty - la manipulation Mohamed al-Doura de France 2 démontée [www.radio-shalom.ca]

Média-Ratings [www.m-r.fr]

Le jugement la Cour d'appel de Paris [www.m-r.fr]

Source : [www.pointdebasculecanada.ca]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
22 octobre 2010, 08:28
De l'affaire Mohammed Al Dura

1. Les conclusions dans l'affaire Mohammed Al Dura, et notamment le reportage de la chaine allemande ARD, éveillent des doutes sur le bien-fondé des affirmations de la chaine française FRANCE 2, telles qu'elles ont été diffusées le 30 septembre 2000, et selon lesquelles l'enfant aurait été touché par des tirs en provenance du poste de l'armée israélienne au carrefour de Netsarim, visant l'enfant et son père Jamal.

2. Il est à signaler que depuis l'incident, des méthodes ont été révélées par lesquelles les palestiniens ont créé et mis en scène des événements médiatiques au service de leur propagande; d'ailleurs, le journaliste à l'origine du reportage Al Dura avait admis dans un documentaire être au courant de ces pratiques palestiniennes. On se rappelle tout particulièrement la campagne d'horreur qui prétendait attribuer à Israël un "massacre" a Jenin, qui n'a jamais eu lieu, ainsi que de l'épisode ou un "mort" était tombé du brancard et avait commencé à marcher. Au vu de ces cas, on est en droit de s'attendre à ce que les médias vérifient minutieusement de tels reportages, et qu'ils évitent de publier des allégations non vérifiées.

Il faut souligner, à ce sujet, que pendant des années, l'affaire Al Dura a servi de prétexte a certains pour inciter à la haine, à l'antisémitisme et à la violence contre des israéliens.

3. Quoi qu'il en soit, il est clair à présent, qu'il était faux de faire endosser la responsabilité dans l'affaire Mohammed Al Dura à Tsahal et à l'Etat d'Israël. Les éléments révélés réfutent les assertions qui avaient alors été émises à l'encontre des israéliens, et que les médias internationaux, FRANCE 2 en tête, n'avaient jamais soumises à examen approfondi en leur temps. Il est toujours avéré que, malgré la présence sur place de dizaines de photographes, aucune preuve supplémentaire, filmée ou autre, n'a jamais été fournie sur le tir israélien supposé vers Jamal et Mohammed Al Dura. Les circonstances même de ce tir (la distance, l'angle, les indices sur le terrain) démontrent qu'il ne pouvait pas provenir du poste israélien.

4. Comme on s'en souvient, l'incident avait fait l'objet d'une enquête scrupuleuse par Tsahal. L'enquête, comprenant des tests de lignes de feu, des expertises balistiques, l'analyse de la documentation de l'incident etc., avait constaté l'impossibilité de démontrer de manière claire et nette l'identité de la personne qui aurait atteint le jeune garçon. A ce moment la déjà, la thèse d'un tir de Tsahal avait été sérieusement mise en doute. Une forte probabilité a plutôt été évoquée, selon laquelle il aurait été en fait atteint par le feu nourri des Palestiniens, émanant au même moment à partir de plusieurs sources, dont certaines étaient proches de l'endroit où se tenaient le jeune garçon et son père.


Source : Ambassade d’Israël à Berne –Jeudi 21 octobre 2010
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