La Tunisie et moi...

Merci Henri,

Il y a des pépés qu'on n'oublie pas et le mien était de ceux-là.
Dans tout ce que tu décris, tes petits-enfants semblent être aux anges à tes côtés.
Tu sais les enfants sentent très bien les vrais sentiments. Ils ne sont pas à l'aise avec tout le monde.
Puisque les pépés sont à l'honneur, je vous présente le mien...
S'il savait aujourd'hui qu'il allait être célèbre dans le monde entier. Il le mérite tant...

Tu as vraiment pris un coup de JEUNE....Kolli brabi, echbiq on dirait ROBINSON CRUSÔE...?

POUR QUE TU SOIS TJS DANS LA LUMIERE.
HANOUKIA DE NAO.
Pièces jointes:

Bebert ya roul,
Merci pour ta benediction, et a toi qui nous eclaire tout le temps sur Harissa, j'ajouterais a la lumiere, la joie, entoure de tes petits enfants.
Rabbi maak ya houya.

Lorsque je les vois
Tout disparaît comme par enchantement.
Je rentre dans un autre univers.
J’abandonne tout.
Je me laisse emporter par la noria.

Toutes les fois
Qu’ils viennent chez nous, tout devient magique.
Adieu l’ordre,
Vive le désordre.
Vivent leurs cris, leurs pleurs, et les jouets dispersés de partout.
Vivent leur petite voix, vives leurs petits gestes,
Vivent leurs caprices, vives leurs délices.


L’une rampe, l’autre la mord.
Elle pleure.
Sharon joue les mamans.
Lena qui répète ‘ Tita’ le surnom que je lui ai donne
Elle s’accroche partout pour tenir en équilibre.
Emmanuel se déshabille tandis que sa maman rit.
Et vas y que je piétine un jouet cache sous une couverture
Je risque la chute mais chuter pour une noble cause, quel kif.

Sharon me demande de mimer un nain.
Je fais le nain.
Elle me demande de la poser sur mes épaules.
Gribabess, je lui fais gribabess.

Elle me demande de me mettre à quatre pattes.
Je marche sur mes huit pattes.
Elle me demande de faire l’âne.
Je braie.
Elle me demande de faire le clown.
Je fais l’idiot.

Elle me dem......

Je fais tout ce qu’elle me demande.

Juste pour m’entendre dire

‘...Je t’aime Papie... !’

C’est cela être grand-père ... !

Mon cher Henri.

Chacun de nous porte en lui une part de lumière.
Comme une part d’obscurité.

Il a ceux qui font partie de l’obscurantisme par les idées qu’ils véhiculent comme il y a ceux qui font partie de la lumière pour les mêmes critères.

On parle dans ces cas de pensées négatives et de pensées positives.

On reconnaît ces pensées négatives ou positives à l’aura qui se dégage de certaines personnes.
On dit de qu’un qu’il illumine de sa présence une assemblée alors que d’autres au contraire assombrisse l’atmosphère.

Pas besoin de fréquenter des gens pour conclure qu’ils sont soit dans la lumière soit dans l’obscurité, leurs écrits témoignent et suffisent pour se fixer une idée de ce qu’ils sont.

Combien même ils s’acharneront à vouloir être sympathiques et voilà que l’on se rend après coup que leur Lumière n’est en fait qu’un mirage tout juste bon à éclairer au pétrole les alouettes.

La lumière c’est le rire. C’est la légèreté du personnage. Kfif ou mouch Tqil.
Illuminer ses paroles par le rire et l’humour sont les thèmes majeurs du propre de l’homme.
A part cela, je ne vois rien qui fasse rire.
Ourass khouye.


Michka excuse moi, celà n'a rien avoir avec la Tunisie et Toi mais le rire et toi font partie aussi de cette rubrique.
Je ne compte pas la détourner.
R.M.

Special pour Bebert.

Ma ze Ophir?
Tu rangeras tous les jouets avant de partir!!!!
Oui pepe, donne moi un kinder.
Pièces jointes:

La Source.

D’une source jaillit l’eau vive.
Les souvenirs sont ainsi.
Limpides et clairs. Et s’étirent.
Ils coulent sur le lit de ton enfance.
Cette mémoire dorée d’antan.

Des chants, des odeurs, des petits pas, des blas blas
Des parfums, des effluves qui ne te quittent pas.
Des photos, des paroles sages que tu n’oublies, n’est ce pas... !
Et soudain tout redevient magique comme par enchantement.

Le rideau s’ouvre, spectateurs, sur sa scène
Sur ses planches vernies défilent ses envies,
Ses contes et histoires souvent narrés par l’ancien sur le seuil d’une skiffa.
Pas loin d’un ‘bir’*où dort l’eau sereine n’est ce pas ... ! * Puits.
Qui rappelle le reflet d’un visage d’enfante.

Où d’un cep de vigne qui pousse et s’étale malgré les ans.
Vétuste sans doute mais toujours vert à ton regard d’aujourd’hui.
Le voilà qui longe des années plus tard la lisière de ta mémoire.

Sans vieillir, il s’abreuve en secret
Sans perdre ses racines, il vit comme vit en toi
Ta petite jeunesse jolie
Et aujourd’hui femme épanouie.

L’oubli s’oubli lorsque le vent du passé caresse
La palette de tes couleurs dont tu connais l’ivresse.

Heureuse icelle qui revient de loin, pépé
Pour redonner vie à celui qui ne meurt jamais.

Tres touchant, mon ami.

Encore, et encore de ces sensations !!!

Elle aurait pu dire Mesdames et Messieurs

‘...Peindre est ma vraie nature... !’

Car qui peint son pays peint aussi l’amour.
Car qui écrit, dessine sa vie et nul mot dérisoire
Soit t’il n’est vain lorsque coule dans ses veines
Sa nostalgie.

Lorsqu’il s’agit de la croquer, son goût est amer
Mais lorsqu’on la vit en secret dans son cœur
Par sa plume ou son pinceau, alors monte la sève
De la renaissance, de la reconnaissance.
L’ingrat n’a pas de foi.
La gratitude mérite toutes les religions.
C est de bon aloi.