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Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisemitisme
09 avril 2008, 13:39
Le nouveau numéro de «La revue civique»

09/04/08

- - Thème: Racisme

Quels sont les moyens dont se dote l’Etat pour lutter efficacement et durablement contre le racisme et l’antisémitisme sur l’Internet ? Cette question est posée par Marc Knobel dans le second numéro de « La revue civique », la revue européenne des acteurs-citoyens (printemps 2008). Le Chercheur au CRIF estime qu’il est trop facile que les pouvoirs publics s’en remettent au seul dévouement des associations antiracistes. Et, si l’Etat se dote de moyens conséquents pour traquer la pédophilie, l’apologie du terrorisme, les trafics divers sur l’Internet, le téléchargement de musique (MP3)… l’Etat doit aussi lutter plus efficacement contre le racisme sur l’Internet. « Quelle étrange défaite de la démocratie ce serait de laisser les extrémistes les plus redoutables envahir peu à peu les écrans de nos ordinateurs ! », conclut Marc Knobel. Le numéro comprend également un dossier d’analyse du nouveau Traité européen, par la Fondation Robert Schuman ; un entretien avec Eli Barnavi sur les perspectives historiques et muséologiques du « Musée de l’Europe », de Bruxelles ; un entretien avec Michel Rocard sur les blocages de la société en France ; un extrait du discours de Rama Yade, Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l’Homme, prononcé à la Conférence des Ambassadeurs (28 août 2007) ou un entretien avec le réalisateur Serge Moati, qui parle de « courage citoyen » : « Il faut faire preuve de courage, j’utilise même des grands mots : de courage citoyen. Il faut des despotes éclairés pour mener des chaînes. Des gens qui se font une idée de ce qui est intéressant de proposer et qui se bagarrent pour cela. L’Etat pourrait demander ce type d’approche, mais aussi un mécène. Rien n’interdirait à François Pinault, qui aime et défend l’art moderne, de lancer une chaîne qui soit fondée sur la mise en avant de la culture et des créateurs… »

« La Revue Civique », carrefour d’idées, de contributions et d’expériences, est consacrée à une question redevenue moderne et centrale : le civisme, le respect des règles, d’une certaine idée de l’intérêt général, respect des autres aussi. Le civisme concerne tous les citoyens et chaque responsable, au-delà des différences de sensibilité ou d’activité. Tous les secteurs de notre vie publique sont concernés. Entourée d’un comité de parrainage prestigieux, et de conseils de haute qualité, l’équipe de « La Revue Civique », est réunie autour de Jean-Philippe Moinet, qui a été grand reporter au Figaro, éditorialiste à la Chaîne Parlementaire. Jean-Philippe Moinet a marqué un engagement citoyen en fondant, il y a dix ans, l’Observatoire de l’extrémisme pour une vigilance républicaine, puis Secrétaire général du Haut Conseil à l’Intégration, il a été l’auteur d’ouvrages et de rapports remarqués (en particulier pour le Ministère de la Cohésion Sociale, sur le racisme, l’antisémitisme et toutes formes d’intolérance, décembre 2004 ; sur les cérémonies d’acquisition de la nationalité française en avril 2006.) Il a été aussi en charge d’une mission sur l’action humanitaire durable pour une grande organisation de la Croix-Rouge.

Revue Civique, 10, rue Dollfus, 75018 – Paris.
[www.revuecivique.com]

[www.crif.org]
Re: Antisemitisme
10 avril 2008, 06:17
www.tolerance.ca.

Regard sur nous et ouverture sur le monde

Indépendant et neutre par rapport à toute orientation politique ou religieuse, Tolerance.ca® vise à faire connaître les grands principes démocratiques sur lesquels repose la tolérance.

Médias


La communauté juive canadienne subit des menaces de mort, des agressions et de l’intimidation, selon le B'nai Brith


OTTAWA – La Ligue des droits de la personne de B'nai Brith Canada a publié le 9 avril 2008 son Rapport des incidents d’antisémitisme pour 2007, une étude annuelle des modèles de préjugés dans ce pays. Au total, 1 042 incidents ont été signalés en 2007, ce qui représente une hausse de 11,4 % par rapport aux incidents de 2006 et plus de quatre fois le nombre d’incidents d’il y a dix ans.

« Les constatations de 2007 indiquent que l’antisémitisme n’est plus un phénomène marginal dans la société canadienne ni l’œuvre de quelques sectaires isolés, » dit Frank Dimant, vice-président exécutif de B’nai Brith Canada. « L’antisémitisme est beaucoup plus systémique et survient dans des lieux anodins où l’on ne s’attendrait pas normalement à trouver de racisme. Cette forme de haine semble augmenter dans les zones rurales alors qu’auparavant les incidents se limitaient surtout aux centres urbains.

« Le Rapport signale, entre autres, la progression d’une tendance inquiétante, celle de l’antisémitisme qui sévit sous les dehors de la rhétorique antisioniste. Cela se traduit par le nombre grandissant d’incidents sur les campus qui entraînent la marginalisation croissante des étudiants juifs. Nous craignons qu’au lieu de vivre une expérience universitaire enrichissante, ces jeunes doivent endurer sur les campus une atmosphère empoisonnée où l’intimidation se banalise.

Allan Adel, le président national de la Ligue des droits de la personne installé à Montréal, a remarqué la poussée d’incidents au Québec cette année, en particulier au cours du mois de novembre, au plus fort des audiences de la Commission Bouchard-Taylor. « La controverse suscitée par le débat sur les accommodements raisonnables a libéré des sentiments latents d’antisémitisme chez les Québécois, à preuve la haine ouvertement exprimée au micro pendant les audiences de la Commission.

« Un modèle en particulier donne froid dans le dos, celui des représailles exercées à l’égard de personnes qui ont dénoncé des actes racistes et qui, ce faisant, sont elles-mêmes devenues des cibles. Quand une victime est la cible de la haine, c’est toute la communauté qui en est aussi victime. Cette forme d’intimidation vise à réduire au silence les victimes, perpétuant le problème des omissions de signalement et déformant la véritable ampleur du problème. »

Pour le texte complet du Rapport, voir
[www.bnaibrith.ca].

[www.tolerance.ca]
Re: Antisemitisme
16 avril 2008, 01:37
L’antisémitisme Afrikaner



(Note du traducteur : l’histoire coloniale de l’Afrique du Sud a comporté plusieurs étapes. Au XVIIème siècle, la conquête du pays commence avec l’arrivée de colons d’origine néerlandaise, qui se définissent comme « Afrikaner », et parlent une langue très proche du néerlandais, l’Afrikaans.

Mais l’Empire britannique pénètre à son tour le pays. Il entre en compétition avec les premiers colonisateurs, les Afrikaners. Il en résultera une guerre entre les deux camps, la guerre des « Boers » (1899-1902, Boer signifiant paysan en néerlandais, la colonisation ayant d’abord été rurale, avant le développement des ressources minières et industrielles du pays avec une main-d’œuvre noire privée de droits.

Après 1902 et la défaite des Afrikaners, l’Afrique du Sud entre dans le giron de l’Empire britannique, sans que cela mette fin aux volontés « indépendantistes » -façon de parler, la majorité noire étant promise à une exploitation encore plus féroce- de la partie Afrikaner de la population blanche.

En 1948, le PN Afrikaner gagne les élections comme on l’a vu plus haut, il construit le régime d’apartheid, et rompt officiellement ses derniers liens avec l’Empire britannique en 1961)
L’apartheid avait pour objectif d’introduire la ségrégation dans tous les domaines de la vie, du travail à la chambre à coucher, alors même que les Blancs dépendaient des Noirs, en tant que main-d’œuvre et domesticité. La ségrégation prit ensuite l’appellation de « développement séparé » et on créa les « bantoustans », ces cinq enclaves nominalement indépendantes, où l’on entassa des millions de Noirs sous la férule de potentats locaux, à la solde des dirigeants (blancs) de Pretoria, la capitale.

Lorsque le PN prit pour la première fois le pouvoir à Pretoria, en 1948, les Sud-africains juifs - dont la majeure partie était arrivée à la fin du XIXème siècle, fuyant les pogroms de l’Empire tsariste, en Lituanie et en Lettonie surtout - avaient quelques soucis à se faire.

Une petite dizaine d’années avant de prendre les commandes du gouvernement, c’est-à-dire en 1937, Malan dirigeait en effet l’opposition à l’accueil des Juifs allemands pourchassés qui essayaient d’être admis en Afrique du Sud. « On a dit que je m’en prends maintenant aux Juifs en tant que Juifs.

Eh bien, permettez-moi de vous dire que c’est parfaitement exact », se vantait ainsi Malan devant le Parlement sud-africain en 1937.
Les préjugés antisémites, dans la population Afrikaner, s’étaient développés depuis les succès économiques obtenus par des Juifs à partir des années 1860, consécutivement à la ruée vers les mines de diamant du Kimberly.

Au début du XXème siècle, un envoyé spécial du journal The Manchester Guardian, nommé JA Hobson, racontait par exemple que la guerre des Boers était ressentie, sur place, comme une guerre conduite dans l’intérêt « d’un petit groupe de financiers étrangers, principalement d’origine allemande et de race juive ».

Cinquante ans après, Malan et ses hommes étaient toujours habités par ces théories de complots. Hendrik Verwoerd, directeur d’un journal violemment antisémite, Die Transvaler, et futur auteur d’un projet de « Grand apartheid », accusait les Juifs de contrôler l’économie. Avant la seconde guerre mondiale, une confrérie secrète Afrikaner, la Broederbond -dont Malan et Verwoerd étaient membres- entra en relation avec les Nazis.

Un autre membre de la Broederbond et futur Premier Ministre, John Vorster, fut interné pendant la seconde guerre mondiale (l’Afrique du Sud restant encore dominée par la Grande-Bretagne), pour ses liens avec les Nazis, et avec la milice fasciste locale des « Chemises Grises ».

,,, A Suivre,,,

Pièces jointes:
afrikaner1.jpg
Re: Antisemitisme
16 avril 2008, 04:40
Envoyé par Monsieur Albert SOUED


Voilà ce qu'on trouve sur le site officiel de campagne de
Mr Barack Hussein Obama

Un brûlot antisémite


L'Obamanianisme est le remède pour la Clintonite qui a dévasté l'Amérique et j'espère que les Juifs vont rallier Obama et le soutenir pour gagner aussi bien la nomination (au parti démocrate) que la présidence, car s'il gagne, il pourra aider les Juifs et Israël, et résoudre les problèmes du Moyen Orient.

Cependant si les Juifs trahissent Obama et s'il perd, les Africains du monde entier penseront qu'il a trahi tout le peuple africain et n'oublieront pas de sitôt la Juiverie mondiale.

En représailles (œil pour œil, souvenez-vous), l'Afrique cherchera à expulser tous les Juifs d'Afrique, ces Juifs qui ont exploité l'or et le diamant du continent et se sont enrichis pendant des siècles. La finance internationale, le commerce et la banque que dominent les Juifs ont été bâtis sur le diamant et l'or africain ((Rothschild, Warbug, Rockefeller les autres)(1).

Les Américains sont en train de somnoler et ne pensent pas à la situation mondiale actuelle dangereuse et volatile. Et c'est là où les Juifs peuvent aider.

En soutenant Obama pour qu'il gagne, ils aideront l'Amérique à guérir de la Clintonite, et seront ainsi capables de trouver une solution durable au problème judéo-arabe au Moyen Orient.

Les Juifs doivent soutenir Obama ou faire face à de graves conséquences. Vous ne pouvez pas vous le permettre…

(1) Rockfeller n'est pas juif



Obamanism is the cure for Clintonitis that has devastated America and I hope Jews all over US rally around Obama and support him to win both the nomination and the Presidency because after he wins, he would help the Jews and Israel as well as settle the Middle East problems.

However, if Jews betray Obama and he loses, Africans worldwide would consider it a betrayal to the whole African people and will never forgive world Jewry.

In retaliation, (eye for eye, remember!) Africa would consider expelling all Jews from Africa who have been mining African Gold and Diamond and enriching themselves for many centuries.

It was African gold and diamond that built international finance, trade and banking that the Jews (Rothschild, Warbug, Rockefeller and others) dominate. It was African gold and diamond that built Jewish banks and wealth worldwide. It goes on in this vein for a long time, concluding with:

Americans seem to be in slumber and in complete denial of the present dangerous and volatile world situation.

This is where Jews can help.

By supporting Obama to win, they would cure America of Clintonitis and thereby be able to find a permanent solution to the Arab-Jewish problem in the Middle East.

Jews must support Obama or face grave consequences. You cannot afford not to.
Pièces jointes:
obama.jpg
Re: Antisemitisme
16 avril 2008, 06:07
L’antisémitisme Afrikaner




,,,Suite,,,

Don Krausz, qui préside aujourd’hui l’Association des Survivants de l’Holocauste, est arrivé en Afrique du Sud en 1946, après être passé par les camps de concentration de Ravensbrück et Sachsenhausen, et il a perdu une grande partie de sa famille dans le génocide.

« Les Nationalistes avaient un programme électoral fortement antisémite en 1948. La presse Afrikaans était méchamment anti-juive, on pourrait la comparer à ce qu’était le Stürmer dans l’Allemagne d’Hitler. Quand on était juif, à l’époque, on avait peur de l’Afrikaner.

Ma femme est originaire de Potchefstroom, dans ce qui était alors la province très Afrikaner du Transvaal. Chaque fois qu’un Juif arrivait dans la localité, il pouvait être sûr d’avoir des ennuis avec les Chemises Grises. Il n’y a aucun doute que dans les villes et localités à prédominance Afrikaner, les Juifs étaient brimés. Et voilà que ces types prennent le pouvoir en 1948 ... On craignait le pire », se souvient Don Krausz.

Helen Suzman, laïque d’origine juive, fut pendant longtemps la seule voix anti-apartheid au parlement sud-africain. « Les Juifs ne craignaient pas une répétition du génocide, mais ils redoutaient l’adoption de lois raciales de type Nüremberg, par exemple des lois qui leur barreraient l’exercice de leurs professions respectives.

Le nouveau gouvernement avait prévenu qu’il accentuerait la ségrégation raciale, et les Juifs se demandaient quel serait leur sort particulier », raconte-t-elle.

La peur fut cependant de courte durée, parce que si le gouvernement adopta effectivement de dures lois raciales, les Juifs en furent exonérés. Le gouvernement d’apartheid, fondé sur la suprématie blanche, devait tenir compte des réalités démographiques, et il considéra qu’il ne pouvait pas se payer le luxe de se priver d’une partie de la population blanche, fût-elle juive.

En l’espace de quelques années, beaucoup de Juifs arrivèrent à une situation où non seulement ils n’avaient plus peur, mais où ils trouvaient franchement leur compte avec le nouveau système. Il y en eut même qui établirent un parallèle centre ce renouveau du nationalisme Afrikaner et le renouveau juif incarné par Israël.

Beaucoup d’Afrikaners considéraient que la victoire électorale du Parti Nationaliste les libérait d’un ordre britannique détesté. Les camps de concentration créés par les Britanniques pendant la guerre des Boers pour y parquer les Afrikaners rebelles ne pouvaient certes se comparer à ceux où les Nazis mettaient les Juifs, mais la mort de 25.000 femmes et enfants, de faim et de maladies, avait laissé des traces profondes dans la mémoire Afrikaner, une mémoire analogue à celle du génocide, avec laquelle Israël a construit son identité.

Le régime Afrikaner, lui aussi, martela l’idée que les Afrikaners devaient défendre leurs intérêts, ou faire face à l’anéantissement.
(...)

Et puis il y avait Dieu. L’Eglise Réformée Hollandaise alla chercher des justifications à l’apartheid dans l’Ancien Testament et dans l’histoire Afrikaner, affirmant que la victoire, déjà ancienne, des Afrikaners sur le peuple Zoulou à la bataille de Blood River était un signe que le Tout-Puissant était bien du côté de l’homme blanc.
« Les Israéliens disent qu’ils sont le peuple élu, choisi par Dieu, et ils trouvent une justification biblique à leur racisme et à leur exclusivisme sioniste », dit Ronnie Kasrils, ministre des Renseignements de la nouvelle Afrique du Sud, post-apartheid.

Ronnie Kasrils, qui est juif, a lancé une pétition en direction des Juifs d’Afrique du Sud, leur demandant de protester, eux aussi, contre l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

« Il y a une similitude avec les Afrikaners de l’époque de l’apartheid ; eux aussi avaient un discours biblique, dans lequel la terre était à eux, car Dieu la leur avait donnée.

Tout comme les sionistes qui racontaient que la Palestine dans les années 1940 était une terre sans peuple pour un peuple sans terre, les colons Afrikaners répandent le mythe qu’il n’y avait pas de peuple noir en Afrique du Sud quand ils ont commencé à arriver au XVIIème siècle.

En fait, ils ont conquis par la force des armes, la terreur, et ont déclenché une série de guerres coloniales sanglantes », poursuit Kasrils.

,,,Suite,,,


Photo d'Eugène Terreblanche président de l'Afrikaner Verband, Terreblanche ! Un nom qui ne s'invente pas !
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Re: Antisemitisme
17 avril 2008, 01:45
L’antisémitisme Afrikaner



,,,Suite,,,

L’antisémitisme ne disparut pas, mais au bout de quelques années de pouvoir PN, un grand nombre de Juifs d’Afrique du Sud se sentaient vraiment sur un pied d’égalité avec les autres blancs. « On était des blancs, et même si l’Afrikaner n’était pas notre ami, c’était un blanc lui aussi », reconnaît Krausz. « Ce qui nous unissait, c’était la crainte des Noirs.

Quand je suis arrivé en 1946, les Juifs ne cessaient de dire ‘les Noirs ceci, les Noirs cela’. Moi, je leur disais ‘vous savez, j’ai entendu les Nazis dire et faire aux Juifs exactement la même chose que ce que vous dites des Noirs. Ici, on a des panneaux marqués « Réservé aux Blancs », eh bien là bas, en Allemagne, c’était des panneaux « Interdit aux Juifs ».

Mais pendant des décennies, la Fédération Sioniste et le Jewish Board of Deputies (équivalent sud-africain du CRIF, NDR) a tenu en grande estime un de ses notables, Percy Yutar, le procureur qui avait requis contre Nelson Mandela, qu’il accusait de sabotage et conspiration,et qu’il fit condamner à la réclusion perpétuelle en 1964 !

Yutar poursuivit ensuite une belle carrière sous le régime de l’apartheid : procureur général de l’Etat « libre » d’Orange, puis de la province du Transvaal, et il fut également élu président de la plus grande synagogue orthodoxe de Johannesbourg.

Dans l’establishment juif du pays, on louait volontiers « son apport à la communauté », et un symbole de la contribution des Juifs au développement de l’Afrique du Sud.

« Pourtant, en termes d’image, quand on pensait aux Juifs, on pensait plutôt à Helen Suzman », estime Alon Liel, ancien ambassadeur d’Israël en Afrique du Sud.

« A mon avis, la plupart des Juifs n’aimaient pas l’apartheid et ce que ce système imposait aux Noirs, mais ils retiraient les fruits, et se consolaient peut-être en se disant qu’après tout, c’était la seule manière de diriger un tel pays », ajoute-t-il.

L’establishment juif évita toute confrontation avec le gouvernement. La doctrine officielle du Jewish Board of Deputies était la « neutralité », de manière à « ne pas mettre en danger » la communauté.

Quant aux Juifs qui trouvaient que se taire, c’était approuver l’apartheid et l’oppression raciale, et qui s’engageaient dans la lutte contre la discrimination, ils étaient mis à l’écart.

« On stigmatisait ceux-là fortement, en les accusant de mettre la communauté en danger. Le Board of Deputies disait que chaque Juif pouvait bien sûr adhérer au parti politique de son choix, mais en pesant bien toutes les conséquences que cela pouvait avoir pour la communauté.

Pour faire court, disons que les Juifs appartenaient à la minorité blanche privilégiée, et l’attitude du plus grand nombre a été : ne pas faire de vagues », résume de son côté Helen Suzman.

Des intérêts communs

L’Etat d’Israël, de son côté, critiqua ouvertement l’apartheid dans les années 1950 et 1960, à une époque où il construisait des alliances avec les gouvernements des pays africains nouvellement indépendants. Mais la plupart des Etats d’Afrique rompirent avec Israël après la guerre de Kippour de 1973, et Jérusalem commença à avoir des vues plus sympathiques pour le régime isolé de Prétoria.

L’évolution fut importante et rapide si bien que dès 1976, Israël lança une invitation officielle au Premier ministre John Vorster (l’ancien Nazi dont on a parlé plus haut, NDR)

Silencieux sur le comportement de Vorster pendant la deuxième guerre mondiale, Yitzhak Rabin veilla à ce qu’on n’en parle surtout pas pendant la visite obligée au mémorial de Yad Vashem, dédié aux 6 millions de Juifs massacrés par les Nazis.

Au dîner d’Etat offert à Vorster, Yitzahak Rabin porta un toast « aux idéaux communs à Israël et à l’Afrique du Sud : l’espoir en la justice, et en une coexistence pacifique ». Les deux pays, dit encore Rabin, « affrontent une brutalité et une instabilité inspirées par l’étranger ».

Vorster, dont l’armée envahissait, à ce moment-là, l’Angola, répondit que les deux pays étaient l’un et l’autre les victimes des adversaires de la civilisation occidentale. Quelques mois plus tard, le gouvernement sud-africain, dans son bilan de l’année écoulée, écrivit que les deux pays avait un même problème : « Israël et l’Afrique du Sud ont une chose essentielle de commun : ils sont tous les deux situés dans un environnement hostile, habité par des peuples à la peau sombre ».

,,,A suivre,,,

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Re: Antisemitisme
17 avril 2008, 03:15
Cacou je voulais faire une pause et voir un peu les news - je tombe partout sur tes parachottes !!!!!!qui va lire ca avec tous les préparatifs de Pessah???? j'a t envoyé un mail pour que tu vois chez moi !!!

attends après Pessah et mets nous tout ce que tu trouves relatifs à Harissa - les tunes - les sémites - les anti - les bons et les mauvais petits suisse gervais et danone - les australiens ---- mais ne me parle pas de chatelains, ni de canada dry -
allez kol touv et n'exagère pas trop avec les matsots - c'est lourd.



Pièces jointes:
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Re: Antisemitisme
17 avril 2008, 03:34
Mam Bonnes Fêtes A Toute La Famille,,,

,,, Mais même à pessah, il n'y a pas de pose pour dénoncer l'antisémitisme,,,

La garde ne doit jamais être baissée, quelque soient les circonstances.

La fuite d'Egypte est aussi une des conséquences, d'un des plus anciens actes antisémites connu.

Pièces jointes:
pessah.jpg
Re: Antisemitisme
17 avril 2008, 04:33
Cher Cacou ma pause concernait les préparatifs ........;tu sais ceux qu'on fait, parce qu'en quittant rapide l' Egypte, les hébreux (nos ancêtres (pas gaulois)n'ont pas eu le temps de faire lever leur pain!!!!!!

alors, nous, cartésiens comme pas deux -----on bosse pendant un mois minimun pour nous souvenir de ca -----et c'est ainsi que commenca "Manichtana.......les marors, les matsots......et enfin lé chana aba .......jérusalem.

Ton gif sur Pessah est superbe !

Re: Antisemitisme
24 avril 2008, 15:12
La haine vidéopartagée


Marc Knobel, Chercheur au CRIF, président de l’association de lutte contre le racisme sur Internet et journaliste et

Laurent Duguet, journaliste.

QUOTIDIEN : jeudi 24 avril 2008

La galaxie du site de partage en ligne YouTube se porte bien. Il aurait reçu 250 millions de visites en janvier 2008. Mais cette YouTube mania à son revers. Personne à YouTube n’est chargé de visionner les vidéos avant leur mise en ligne. Le site s’appuie exclusivement sur les dénonciations des internautes pour procéder à un éventuel retrait. Un exemple : dans l’édition du 4 septembre 2007 de Libération, Arnaud Vaulerin publiait un article intitulé «YouTube pris dans le piège négationniste». Il indiquait que des films de Robert Faurisson circulant sur le Net étaient masqués sous des titres racoleurs, des clips érotiques, voire franchement pornographiques ! Le journaliste rapportait également que Google France (YouTube appartient à Google) avait retiré les films et avait déclaré que leur «visionnage n’était pas possible dorénavant pour les utilisateurs d’ordinateurs à IP française, allemande ou polonaise».

Nous avons voulu vérifier. Le 16 novembre, à l’aide d’un ordinateur à IP française, nous avons tapé sur YouTube l’entrée «Robert Faurisson». Douze occurrences se sont alors affichées. Cinq d’entre elles au moins sont des vidéos négationnistes. Dans ces différentes séquences, Faurisson pavoise devant un public particulièrement attentif ou hilare lorsqu’il parle des chambres à gaz. Cette fois, les films ne sont pas masqués et ne sont pas camouflés par des clips sexy. Nous avions lu dans la rubrique «Règlement de la communauté YouTube» la précision suivante : «Tout ce que vous verrez ne vous plaira peut-être pas. Certains contenus sont susceptibles de vous choquer. Si vous pensez qu’ils sont contraires à nos conditions d’utilisation, cliquez sur "Peut offenser" sous la vidéo que vous êtes en train de regarder pour la soumettre à la vérification de l’équipe YouTube. Si la vidéo n’est pas contraire à notre règlement, cliquez simplement sur une autre. Pourquoi perdre votre temps à regarder des images que vous n’aimez pas ?»

Ce règlement est-il suffisamment explicite ou (et) coercitif pour empêcher de diffuser des propos choquants ? Néanmoins, plus loin, YouTube informe qu’il n’autorise pas les discours «incitant à la haine et les insultes, ni l’utilisation malveillante de stéréotypes en vue d’attaquer ou de rabaisser un sexe, une orientation sexuelle, une ethnie, une religion ou une nationalité». Prenant au mot le site, comme le contenu de ces vidéos négationnistes et antisémites nous a choqués, nous avons attiré l’attention sur elles, en cliquant sur «Signaler». Mais, nous n’avons pas eu la possibilité d’expliciter notre démarche ni de correspondre avec YouTube. Nous avons publié aussi un commentaire sous une séquence de Faurisson : «Cette vidéo est contraire aux articles 23, 24 bis et 42 de la loi du 29 juillet 1881.» Nous avons également demandé (dans notre commentaire) que ces séquences soient retirées, en rappelant que la peine encourue pour cette infraction est d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Le 9 avril 2008, les vidéos négationnistes étaient toujours là.

Un autre site de partage en ligne, Dailymotion, a semble-t-il été plus prompt à réagir. Le 2 avril 2008, quatre vidéos de Faurisson étaient en ligne. Le 3 avril, elles avaient été retirées de la circulation. Sur video.search.yahoo.com, au nom de «Faurisson», on obtient dix-huit films, en français ou en italien. Nous nous sommes alors redirigés vers YouTube qui propose plus de matières négationnistes qu’on ne pourrait l’imaginer. En effet, sous le vocable «revisionnists Rus» (pour Revisionnists are us), un surfeur basé aux Etats-Unis propose des vidéos d’Ernst Zündel, de Faurisson et même des cours pour «débutants» intitulés «Holocaust Revisionnism for Beginners part 1.» Certains internautes sont intéressés et demandent des films supplémentaires. Sur video.google.fr, taper le mot «Shoah» offre de curieuses réponses. Première vidéo disponible : «La Shoah, je n’y crois pas» ; la seconde : «La vérité sur la Shoah», de Faurisson, est dissimulée par une image à caractère pornographique.

Pendant ce temps, en langue française, le négationnisme est toujours accessible sur YouTube avec WPfighter88, Faurisson et compagnie. Nous invitons alors YouTube et les autres sites à méditer sur l’article 29 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) : «Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.» La même Déclaration stipule, dès son premier article, que «les êtres humains... doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité». Les vidéos des assassins de la mémoire ou de néonazis procèdent-elles de cet «esprit de fraternité», pour être ainsi tolérées ?

[www.liberation.fr]
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