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Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisemitisme
20 août 2008, 23:59
un nouveau groupe neonazi lance un site antisemite
l'actualite nous rappelle chaque jour que l'antisemitisme sevit
chaque jour
un nouveau groupe nazi les NSS (nationaux socialistes suisses)viennent de lancer leur site via l'hebergeur Woldpress.com
la CICAD informe par la l"association AKDH (action kinder des holocauts)a souhaite rendre public les theses de ce mouvement

les NSS se definissent comme un rassemblement de jeunes suisses nationnaux socialistes nostalgiques de la grande europe qui est tombee entre les doigts fourchus des GOlteins et des Levy en 1945

le texte de presentation est un condense d'appel aux violences racistes
antisemites et negationistes

les nss rapportent les propos maintes fois condannes
Re: Antisemitisme
21 août 2008, 06:41
jài bien le mot `rappel````
on avait deja oublie ???
cordialement sarel
Re: Antisemitisme
29 août 2008, 05:51
"La judéophobie des modernes", métamorphoses de la haine

LE MONDE DES LIVRES | 28.08.08 | 12h31

Depuis de longues années Pierre-André Taguieff construit une œuvre imposante, au carrefour de l'histoire des idées, de la sociologie et de l'intervention politique. Directeur de recherches au CNRS, enseignant à Sciences-Po, il a contribué, en une trentaine de livres, à renouveler l'analyse du racisme dans la société contemporaine. Il a notamment souligné les insuffisances de l'antiracisme, montrant qu'on se trompe d'adversaire et de combat, si l'on croit vivre dans les années 1930 et n'avoir affaire qu'à des répétitions du nazisme, indique Roger-Pol Droit, dans le Monde du 29 août 2008.

Travaillant sur des sujets conflictuels, porteurs de querelles passionnées, ne répugnant pas à la polémique, Taguieff suscite critiques et controverses. La somme tout à fait remarquable qu'il publie aujourd'hui, La judéophobie des modernes, ne fera pas exception. Car le politologue s'y emploie à démontrer comment fonctionne le changement majeur intervenu au cours des dernières décennies : la haine envers les juifs passe désormais par la détestation de l'Occident. Autrefois, les racistes européens haïssaient dans le juif celui qu'ils jugeaient extérieur (non chrétien, oriental, sémite...). Aujourd'hui, c'est au contraire en détestant l'Occident qu'on va haïr le peuple juif, car il symbolise désormais ce qu'on veut détruire (judéo-christianisme, capitalisme, libéralisme, impérialisme). "Le peuple juif a été désorientalisé ou désémitisé, pour être radicalement occidentalisé", souligne Taguieff.
Principale conséquence : l'antisionisme - qui accuse l'Etat d'Israël de violence systématique, de racisme, d'apartheid et qui, sous sa forme radicale, veut sa disparition pure et simple en l'accusant de tous les maux du monde - constitue pour Taguieff le dernier avatar de l'antique et multiforme haine des juifs. "Le slogan "Mort à Israël !" a remplacé le slogan "Mort aux juifs !"", écrit-il.

Ceux qui refusent d'admettre cette substitution insidieuse que décèle Taguieff répliquent par exemple : combattre la politique israélienne ne saurait être confondu avec une hostilité envers "les juifs" dans leur ensemble. On peut être "antisioniste" sans être "antisémite". On ne saurait assimiler "critiques envers Israël" et "hostilité antijuive"... Pourtant, dans ces torrents d'accusations, en principe purement politiques, qui fleurissent envers l'Etat juif, dans ces imprécations qui le décrètent insensible, inhumain, haineux, injuste, raciste, brutal, perfide, comploteur, dangereux... on retrouve bien des préjugés séculaires et des haines anciennes, dont les juifs, au cours de l'histoire, ont fait l'objet, note Roger-Pol Droit.

Pour s'en convaincre, il faut s'immerger dans cette enquête passionnante. Sur près de 700 grandes pages imprimées serrées - dont 200 de notes -, Taguieff brasse une documentation colossale et la met en perspective pour éclairer les lignes de force de ces récentes métamorphoses de la haine.

Car, selon lui, on doit éviter de parler de "l'antisémitisme" comme d'un bloc figé, identique de siècle en siècle. Certes, les juifs furent toujours au centre de mythes, fantasmes et rumeurs. On peut en suivre les thématiques principales, en discerner les points communs. Toutefois, cette haine continuée prend, selon les époques, des formes historiques distinctes. Et la nouvelle judéophobie fusionne la haine des juifs et celle de l'Occident, poursuit Roger-Pol Droit.

CONTINUITÉ DES DISCOURS

Taguieff a déjà formulé cette thèse dans des travaux antérieurs. Mais ce livre l'illustre avec plus de force, de références, et de profondeur qu'aucun autre. Il révèle en effet les variations et les continuités des discours depuis Voltaire jusqu'à diverses figures actuelles comme Garaudy ou Dieudonné. Ainsi, après des siècles d'antijudaïsme chrétien, où les juifs sont jugés "déicides" et organisateurs de crimes rituels, le "moment voltairien" marque la naissance d'une nouvelle forme de condamnation des juifs, au nom cette fois de l'antichristianisme : ce seraient eux, les inventeurs du "dieu barbare" de la Bible !

Bientôt suivent les invectives sociales. De Fourier à Marx et au-delà, "le" juif (essentialisé et diabolisé, selon le dispositif propre à tout racisme) est haï pour son lien supposé à l'argent, à l'usure, aux banques (prétendument apatrides et toutes-puissantes). "En France, rappelle Taguieff, l'extrême-gauche révolutionnaire a explicitement été antijuive tout au long du XIXe siècle", sans être pour autant raciste comme le seront les nazis.

Car l'antisémitisme nazi est issu, lui, du "moment racialiste" où, de 1840 à 1890, la haine des juifs se métamorphose en empruntant aux sciences nouvelles (anthropologie, mythologie, philologie). Cette fois, les juifs sont considérés comme des spécimens d'une race supposée inférieure - "asiatique" ou "négroïde". Cette race imaginée malsaine, impure et dangereuse, menace de corrompre à jamais la santé de la "race aryenne". C'est à cette seule forme racialiste de la judéophobie qu'il convient de réserver, selon Pierre-André Taguieff, la dénomination "antisémitisme". On peut donc, sans être "antisémite" en ce sens, c'est-à-dire sans partager l'idéologie de la race, être judéophobe, ce qui n'est pas moins grave.

Le dernier moment des métamorphoses contemporaines s'élabore autour des Protocoles des sages de Sion, ce célèbre faux confectionné par la police tsariste. On attribue cette fois aux juifs la mise en œuvre d'une conspiration mondiale, d'un complot permanent pour la domination universelle. Les juifs sont censés être partout, tout contrôler et manipuler, de la finance aux médias, de la politique à l'industrie.

Au terme du parcours, on voit combien les discours antisionistes radicaux, depuis certaines franges de l'extrême-gauche jusqu'aux islamistes jihadistes, reprennent et réactivent, tantôt à leur insu, tantôt volontairement, une série de thèmes antijuifs forgés de longue date. La diabolisation (Satan, le goût du sang), la conspiration et le complot, le cosmopolitisme financier hantent en effet leurs représentations. A quoi s'ajoute, comme on sait, l'ignominie récente décrétant "nazis" et "racistes" les Israéliens, voire tous les juifs. A ce prix, on aura bonne conscience, avec la haine en prime.

« La Judéophobie des modernes. Des Lumières au Jihad mondial », de Pierre-André Taguieff
Ed. Odile Jacob, 686 p., 35 €

[www.lemonde.fr]


Pièces jointes:
Taguieff-CRIF-290808.jpg
Re: Antisemitisme
29 août 2008, 06:41
Au lieu de prouver ou demontrer quel nouvel antisemitisme est ne
Au lieu de chercher refuge dans les lois de pays en question.
Au lieu d essayer `d``expliquer quelque chose dinexpliquable
au lieu de se plaindre et crier`quon est pas ce que lon pense.
Cessons une fois pour toutes de nous conduire en`tant QU ÀACCUSEs `.
Ne pretons plus nos regards vers ceux qui desirent depuis bien longtemps a nous detruire .
Ne les ecoutons pas `car cest cela quils cherchent .
Jai presente bien avant un tableau qui traite ce sujet.
Vous pouvez le voir dans la page d``acueil d`Harissa a la rubrique
sarel sarfati peintre et penseur
Chabbat chalom sarel
Re: Antisemitisme
07 septembre 2008, 00:42
PARIS 19e
07/09/2008 | 09:08

Trois jeunes juifs agressés à Paris
Le Square Petit, rue Petit (19e arrondissement), lieu de l'agression d'un jeune homme le 21 juin 2008 à Paris

© France 3 Trois jeunes juifs ont déposé plainte vendredi après avoir été victimes, selon eux, d'une agression antisémite à Paris
La police a confirmé que les trois jeunes gens avaient "été légèrement blessés" et précisé que l'affaire avait commencé par des jets de pierre sans se prononcer sur le caractère antisémite de ces violences.

L'aggression s'est produite rue Petit (19e arrondissement), près du square où un jeune juif, Ruddy, 17 ans, avait été roué de coups le 21 juin.

Le président de l'Union des étudiants juifs de France, Raphaël Haddad, selon qui les agresseurs sont des gens du quartier, précise que les victimes âgées de 17 et 18 ans ont été agressées vers 18h30 par une dizaine de personnes qui les ont frappées au visage à coups de poings. Le plus jeune a de nombreux bleus au visage. Les deux autres ont le nez cassé. Un d'entre-eux a une ITT (Incapacité temporaire totale) de 3 jours. Ils ont reçu des soins à l'hôpital avant de déposer plainte au commissariat du Xe arrondissement et de rentrer chez eux.

Pour Raphaël Haddad, ils auraient été pris à partie par une dizaine de jeunes du même âge au seul motif qu'ils avaient "un profil de juif traditionnel" et qu'ils "portaient une kippa".

"Le parquet a saisi la 2e division de la police judiciaire avant le dépôt de la plainte" a ajouté la porte-parole de la préfecture de police de Paris, Marie Lajus.

L'Union des étudiants juifs de France "s'inquiète de la multiplication des manifestations antisémites dans le 19e arrondissement ces derniers mois et en particulier de la violence croissante des agressions".
Re: Antisemitisme
07 septembre 2008, 04:33
Historiens engagés

Par Cyrano pour Guysen International News

4 septembre 2008 22:35

L’ historien britannique David Pryce-Jones vient de publier un essai sur la diplomatie française et les constantes de son action envers le monde juif au cours du siècle dernier (1).
Simon Epstein, historien israélien, a écrit récemment un ouvrage sur la versatilité d’ hommes politiques, d’écrivains, d’universitaires et de journalistes français, dans leur approche de l’antisémitisme à la veille et au cours de la guerre de 39-45 (2).
Deux livres importants dont on tentera de dégager les idées essentielles.

Ces deux essais qui mettent en cause des personnalités connues ont en commun une grande liberté de ton.

I - David Pryce-Jones
Un siècle de trahison. La diplomatie française et les Juifs, 1894-2007


Les exemples ne manquent pas où de grands pays n’ont pas respecté leurs engagements ou agi contre leurs intérêts. Pour David Pryce-Jones, la singularité du Quai d’Orsay réside dans sa persévérance : pendant plus de cent ans, la diplomatie de la République est restée obstinément fidèle à une ligne politique, « la politique arabe de la France », politique stérile ou source d’événements graves dont la France a été et est encore aujourd’hui l’une des victimes.

La « politique arabe de la France* »

La politique arabe de la France est fondée sur un concept simple : pour demeurer une grande puissance, la République se doit de soutenir la cause du vaste monde arabe. Elle ne s’est écartée de ce principe de base que pendant le conflit algérien où la rébellion était soutenue par la Ligue arabe. Cette période s’achèvera en 1962 avec l’indépendance de l’Algérie.

Pour Pryce-Jones, les intérêts pétroliers ont, à l’évidence, une place dans ce parti-pris en faveur des Etats arabo-musulmans, notamment à propos de l’Irak et de l’Iran. Sans doute aussi la rivalité avec la Grande-Bretagne a-t-elle joué un rôle à un époque où les deux nations cherchaient à s’imposer au Proche-Orient après l’éviction de l’Empire ottoman.
Mais ces objectifs non dissimulés n’expliquent pas tout : un autre facteur, moins avouable, interviendrait pour l’historien, celui d’un anti-sionisme teinté d’antisémitisme, expliquant l’indifférence, voire la complaisance, de grands intellectuels du Quai d’Orsay vis-à-vis de la persécution des Juifs par l’Allemagne nazie. Après la guerre de 39-45, certains diplomates acceptent mal que des Juifs déterminent leur destin « sans tenir compte des desseins que la France nourrit pour eux ».

Un bilan désastreux

Deux conséquences négatives sont mises en exergue par Pryce- Jones, la première à propos de l’Iran, la seconde à propos du conflit israélo-arabe.

- Un tremplin pour l’ayatollah Khomeyni

Le 6 octobre 1978, l’ayatollah Khomeyni, exilé d’Iran depuis 1963 en raison de son opposition au régime du Shah, est accueilli en France (dont le président est à l’époque Valery Giscard d’Estaing). Bien que réfugié politique et en violation des règles internationales, Khomeyni va poursuivre son activité subversive sur une grande échelle, par la radio, la télévision, la presse écrite..., et son influence grandit en Iran où se multiplient les manifestations de rue contre le Shah. Le Shah doit s ‘ enfuir et, en février 1979, l’Ayatollah atterrit à Téhéran dans un avion d’Air France (dont les hôtesses avaient dû porter le voile).
(Peu de temps après, en septembre 1980, éclate la guerre Iran-Irak et c’est l’Irak laïque de Saddam Hussein que la France approvisionnera en armes. Virage à 180 degrés qui souligne l’incohérence de cette politique). On récolte aujourd’hui les retombées de la contribution du gouvernement français à la victoire des Islamistes sur le régime du Shah : la République islamiste d’Iran soutient le Hezbollah, devenu un Etat dans l’Etat libanais, pays ami de la France. Bien plus, le régime des ayatollahs est en passe de se doter de l’arme atomique, menace jugée inacceptable par l’Europe et les Etats-Unis.

- L’exclusion du rôle d’arbitre au Proche-Orient

David Pryce-Jones dresse la longue liste des actes et des propos hostiles à l’Etat juif tout au long du siècle, avant et après 1948.
Il rappelle l’opposition, dés les années 20, à la création de l’Etat juif, l’ « évasion » du territoire français de Hadj Amin Al-Husséini, mufti de Jérusalem et criminel de guerre (1945), l’embargo sur les armes à destination d’Israël après la guerre des Six-Jours (1967), la livraison d’avions « Mirage » à la Libye (1970), les gestes d’amitié envers Yasser Arafat malgré son implication dans le terrorisme après les accords d’Oslo et ceci jusqu’à sa mort dans un hôpital français en 2004…
Tout cela a abouti à écarter la France du processus de paix au Proche-Orient, alors qu’ une politique plus équilibrée vis-à-vis de l’Etat hébreu aurait permis à la diplomatie française d’y jouer un rôle constructif.

Et l’auteur de conclure : « N’est-il pas temps que la politique arabe de la France laisse place à la politique française de la France ? C’est tout ce que nous devons souhaiter à la nation qui a inventé les droits de l’homme, la liberté, l’égalité et la fraternité. »

II - Simon Epstein
Un paradoxe français
Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance


Simon Epstein brosse les portraits d’hommes politiques, d’écrivains, d’universitaires et de journalistes qui ont marqué la vie politique française entre 1920 et 1945, et il centre son analyse sur leur approche de la « question juive ». Parmi ces personnalités, dignes héritiers de Drumont, de Maurras et de Barrés, les antisémites sont légion. Nombre d’entre eux avaient été des antiracistes avant de devenir des pourfendeurs de Juifs. On trouve chez ces néo-antisémites des hommes de talent, des chefs de file prestigieux qui ont entraîné dans leur sillage des milliers de leurs partisans dans la Milice vichyssoise ou la Légion des volontaires français contre le Bolchevisme

Une galerie de portraits contrastés

Simon Epstein nous éclaire sur le processus qui a pu conduire des pacifistes et des antiracistes à devenir les champions de la Collaboration et de l’antisémitisme. Grâce à un travail de recherche titanesque, une documentation tirée entre autres du dépouillement de la presse et de la littérature de l’époque, il expose en détail le retournement inattendu d’ anciens membres de la Ligue Internationale Contre l’Antisémitisme (LICA), ou très proches de cette association, devenus des antisémites militants.
Ce glissement s ‘est effectué dans un contexte très particulier, celui de la prise de pouvoir par Hitler en 1933. Quelques hommes politiques français lucides avaient pris conscience du danger nazi. Ils sont aussitôt taxés de va-t-en-guerre et accusés d’être à la solde des Juifs : « ces derniers, dit-on, souhaitent voler au secours de leurs coreligionnaires persécutés en Allemagne » ; argument fallacieux, exploité à fond par la propagande nazie qui présente Hitler comme un patriote n’aspirant qu’au bonheur de son peuple et à la paix.
Ce double mensonge a fait naître chez les pacifistes et antiracistes français une grande défiance vis-à-vis des Juifs à qui ils reprochent leur bellicisme anti-allemand. En clair, les Juifs veulent entraîner l’Europe dans « leur guerre ». Et voilà comment des partisans de la paix avec l’Allemagne sont devenus antisémites. Tel est le schéma commun, applicable à la majorité de ces convertis d’un nouveau genre, avec de multiples nuances de l’un à l’autre.
Ainsi Marcel Déat, membre éminent du parti socialiste et sympathisant de la LICA, s’oppose à Léon Blum en 1934 et fustige « la solidarité juive au détriment de la nation ». Figure de proue du pacifisme, il est « munichois » en 1938, refuse de « mourir pour Dantzig » en 1939 et après la défaite française de 1940 devient un inconditionnel des occupants.
De même, un comparse, Paul Ferdonnet (1901-1945), correspondant de presse à Berlin écrit en 1934 : « Le racisme allemand fait horreur à notre sensibilité latine » et en 1938, dans un livre intitulé La guerre juive, « Cette race maudite trouve dans l’horreur de la guerre la joie sauvage de détruire la civilisation chrétienne ». Il deviendra salarié de la radio allemande pendant la « drôle de guerre » (39-40).

Des parcours atypiques

Il y a aussi des parcours qui s’éloignent de ce schéma, tant il est vrai que les motivations des antisémites ne sont pas univoques : les uns voient dans les Juifs des suppôts du communisme, d’autres en font les représentants du capitalisme.
Deux hommes politiques ont effectué un changement de bord spectaculaire, Jacques Doriot et l’Abbé Gabriel Lambert.

- Jacques Doriot

Grande figure du Parti Communiste Français PCF, Jacques Doriot est exclu de ce parti en 1934 et devient un « anticommuniste obsessionnel », fondateur d’un parti pro-fasciste, le Parti Populaire Français, puis en1940 un partisan des nazis. Initiateur de la Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme, il se rend en personne sur le front de l’est. Il mérite de figurer en bonne place parmi les ultras de la Collaboration avec l’Allemagne.

- L’abbé Gabriel Lambert

Aventurier ambitieux, prêtre qui se prétend sourcier et antiraciste, l’abbé Lambert après avoir été élu à la mairie d’ Oran en partie grâce à l’ électorat juif, rompt avec la communauté juive qui n’ a pas soutenu sa candidature à la députation. Il est brutalement devenu l’ennemi déclaré de ses anciens amis

La longue liste de ces girouettes, dont je n’ai pas fait le décompte (sans doute plus d’une centaine) conduit le lecteur à s’interroger sur une énigme : pourquoi des esprits suffisamment brillants pour avoir suscité par leurs écrits ou leurs discours l’admiration de milliers de leurs compatriotes, ont-ils été incapables de discerner à temps l’horreur du nazisme ou, pire, ont apporté leur appui à ce régime criminel ?

Si le livre de Pryce-Jones se lit d’une seule traite comme le plus passionnant des romans noirs, le livre d’Epstein, ouvrage de référence sur les collaborateurs et les résistants dans leur approche de l’antisémitisme, est à consulter par petites tranches : dans de nombreux chapitres le lecteur est tout à la fois captivé par les informations souvent inédites qu’il recueille et écœuré par la veulerie, l’opportunisme et/ou l’aveuglement de certains hommes.
Une dernière remarque pour conclure : un authentique historien peut-il, comme les auteurs de ces deux essais, prendre parti, juger, condamner, sans se départir de sa qualité d’historien ? On peut s’en convaincre si l’on se réfère à Jules Isaac et à William Shirer au siècle dernier et, parmi nos contemporains, à Tsilla Hershco et à Yves Ternon que les lecteurs de Guysen connaissent bien.


Sources

1 - David Pryce-Jones Un Siècle de Trahison.
La diplomatie française et les Juifs. 1894-2007 Traduit de l’anglais par Henri Froment
Ed. Denoël 2008
2 - Simon Epstein Un Paradoxe français.
Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance. Ed. Albin Michel 2008

Notes

*Il serait plus exact de parler de « politique arabo-musulmane », car elle concerne l’Iran tout autant que l’Afrique du Nord

[www.guysen.com]
Re: Antisemitisme
07 septembre 2008, 07:14
Nouvelle agression a caractere antisemite
Le Bureau national de lutte contre l'antisémitisme et l'Union des étudiants juifs de France ont réagi à une agression à caractère antisémite qui a eu lieu samedi vers 18h30 dans le 19ème...

Re: Antisemitisme
07 septembre 2008, 14:45
Les télés rendent compte de la nouvelle agression à caractere antisémite qui a eu lieu hier dans la rue Petit du 19ème arrondissement de Paris

TF1
[videos.tf1.fr]

France 2
[www.france2.fr]
Vidéos - Les JT - Archives dimanche 7

France 3
[jt.france3.fr]
JT - édition Paris-IdF - dimanche 7 - 19/20

Re: Antisemitisme
15 septembre 2008, 15:18
Six jeunes en garde à vue dans l'enquête sur une agression de trois juifs


AP | 15.09.2008 | 18:33
Six jeunes hommes, deux mineurs et quatre majeurs, ont été placés en garde à vue lundi matin à Paris dans l'enquête sur l'agression de trois jeunes juifs portant la kippa dans le XIXe arrondissement de Paris le 6 septembre dernier, a-t-on appris de sources judiciaires et policières. Selon les premières auditions, il apparaîtrait que ces violences ne seraient pas à caractère antisémite.

D'après la version livrée par les six suspects, des jeunes du même quartier, aux enquêteurs de la 2e division de police judiciaire (DPJ), ils auraient joué avec un pistolet à billes, se lançant un défi de tirer sur quelqu'un et ce serait tombé sur un jeune portant une kippa, a-t-on précisé de sources policières.

Une dispute sur ces tirs aurait alors dégénéré en bagarre. Grâce notamment à des images de videosurveillance et des témoignages, les policiers ont ciblé six personnes domiciliées dans le quartier. Ces dernières sont inconnues des services de police. Parmi elles figure des mineurs et un jeune homme de confession juive. L'un des six suspects devrait être rapidement relâché. Une confrontation pourrait avoir lieu mardi dans les locaux de la 2e DPJ.

Ces faits se sont produits rue Petit, là même où un autre jeune juif avait été tabassé en juin. Lors du dernier incident en date, trois jeunes qui se rendaient à la synagogue ont été frappés par un groupe de plusieurs personnes. Les victimes souffrant d'hématomes et de blessures au nez s'étaient vu notifier des ITT de trois et quatre jours après avoir été brièvement soignés à l'hôpital.

L'affaire avait provoqué de nombreuses réactions politiques et de la part des associations juives qui réclamaient une plus forte présence policière dans le quartier. Le 21 juin dernier, un adolescent juif de 17 ans, Rudy H., avait été tabassé dans un affrontement entre bandes rivales au même endroit, rue Petit, près du parc des Buttes-Chaumont. Trois hommes ont été mis en examen dans ce dossier, alors que la police a fait état ces derniers mois de plusieurs incidents entre groupes de juifs et bandes de jeunes Noirs et Maghrébins. AP

Pièces jointes:
police.jpg
Re: Antisemitisme
16 septembre 2008, 01:18
Reuters - Lundi 15 septembre, 19h20PARIS (Reuters) - L'arrestation de six jeunes gens lundi à Paris dans l'enquête sur des violences commises contre trois jeunes juifs le 6 septembre dans le XIXe arrondissement de la ville met à mal la thèse de l'agression antisémite, soutenue par le gouvernement et l'opposition.

(Publicité)
L'usage d'un pistolet à billes par un jeune homme en direction d'un groupe d'autres jeunes passant dans la rue est à l'origine de l'incident, ont expliqué deux sources concordantes et proches de l'enquête.

La présence d'un suspect de confession juive parmi les agresseurs présumés arrêtés lundi affaiblit aussi, pour une de ces sources, la thèse d'une affaire antisémite défendue le 7 septembre par plusieurs associations de la communauté juive, le ministère de l'Intérieur et le porte-parole du Parti socialiste.

Selon les auditions et l'enquête, un des suspects a tiré une bille avec son pistolet, par jeu, vers un des trois jeunes juifs, ce qui a entrainé une riposte et une échauffourée, dit-on de même source. Il n'y a pas eu d'insultes antisémites.

La police va encore confronter les suspects et leurs victimes d'ici à la fin de la garde à vue, mercredi matin au plus tard, avant que la justice ne décide de la qualification à donner aux faits.

Le 7 septembre dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait condamné "les violences antisémites" commises à l'encontre des trois jeunes gens.

Julien Dray, porte-parole du PS, avait également condamné ces faits dans un quartier "où les tensions sont très fortes et où des agressions antisémites répétées ont déjà eu lieu."

Le fait divers avait attiré l'attention car il survenait après les coups portés dans le même quartier à un jeune adolescent de confession juive, Rudy, le 21 juin.

Dans cette affaire, deux jeunes gens de 25 et 26 ans sont en détention provisoire depuis fin juillet pour "tentative de meurtre", avec la circonstance aggravante de l'antisémitisme.

Le scénario alors retenu initialement, une agression antisémite déclenchée par le fait que Rudy portait une kippa, a été démenti par l'enquête. Les policiers parlent plutôt d'une bagarre entre deux bandes qualifiées de "communautaires", l'une formée de Juifs et l'autre de Noirs.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser
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