Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisemitisme
11 février 2009, 16:47
La faute aux juifs…


L’antisémitisme reste fort en Europe, titre Canoe.ca, mercredi 11 février 2009. Pas moins de 31% des personnes interrogées dans sept pays européens imputent la crise économique mondiale aux juifs et une proportion plus importante encore pense que ces derniers sont trop influents dans le monde des affaires, selon un sondage de la Ligue anti-diffamation (ADL) publié mardi 10 février 2009.
L'ADL, une organisation basée aux États-Unis qui affiche l'objectif de «lutter contre la diffamation des juifs et pour la justice et le traitement équitable de tous», estime que ce sondage confirme la persistance d'un antisémitisme fort en Europe.
L'enquête a été menée auprès de 3500 personnes au total, à raison de 500 dans chacun des pays où elle a été conduite: Allemagne, Autriche, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hongrie, Pologne.
Globalement, 40% des personnes interrogées dans les sept pays estiment que les juifs ont trop de pouvoir dans le monde des affaires, un avis exprimé par plus de la moitié des sondés hongrois, Espagnols et Polonais. Et 44% estiment qu'il est «probablement vrai» que les juifs parlent trop de la Shoah.
Si 31% estiment que les juifs sont «en grande partie» ou au moins «un peu» responsables de la crise économique mondiale, ce chiffre varie largement d'un pays à l'autre: C'est en Hongrie que cette opinion est la plus forte avec 46%, devant l'Autriche (43%), la Pologne (38%), l'Allemagne (30%), l'Espagne (25%), la Grande-Bretagne (16%) et la France (15%).
Selon le sondage commandité par l'ADL, 74% des personnes interrogées en Espagne estiment «probablement vrai» que les juifs ont trop de pouvoir sur les marchés financiers mondiaux. Il s'agit du chiffre le plus élevé relevé par l'étude.
«Ce sondage confirme que l'antisémitisme persiste bel et bien dans l'esprit de nombreux Européens», commente Abraham Foxman, directeur nationale d'ADL aux Etats-Unis. «Clairement, les vieux stéréotypes antisémites ont la vie dure.»
Selon Abraham Foxman, les résultats du sondage sont «particulièrement inquiétants» à la lumière de la colère suscitée par la crise mondiale, et alors que des violences antisémites ont été recensées après le déclenchement de l'offensive israélienne menée dans la bande de Gaza le mois dernier.
Le grand rabbin de Pologne, Michael Schudrich, qui a eu connaissance de l'enquête avant sa publication, a déclaré ne pas avoir constaté de montée de l'antisémitisme en Pologne depuis le début de la crise financière mondiale. Selon lui, un certain degré d'antisémitisme persiste en Pologne, mais n'est pas plus important que dans d'autres pays d'Europe.
L'étude a été menée par l'institut First International Resources entre 1er décembre 2008 et le 12 janvier 2009, et comporte une marge d'erreur de 4 points pour chaque pays.

Photo : D.R.

L'antisémitisme reste fort en Europe (canoe.com)
Re: Antisemitisme
11 février 2009, 23:14
En suivant tous ces evenements antisemites dans le monde on sent que l'attention vers Israel a beaucoup augmente .
On apparrait dans les journeaux bien plus qu'avant.
Effectivement dans le mauvais sens 'ce mouvement opere et s'alimente de nouvelles adaptees a son interet .

Et c'est la qu'a mon avis il faudrair agir.
Il ne faut pas essayer de se defendre 'car on sera toujours perdants d'avance .
Il ne faut pas attaquer ceux qui nous calomnient pour ne pas participer a leur facon de juger
.
Par contre je propose de nous presenter en "modele"de vie vivant.

Il est necessaire de montrer des volontes d'aide humaine et de conduite exemplaire avec l'amour et la solidarite.
car au fait c'est notre but innitie.
Nos bases morales et surtout de justice {avec preuves a l'appui} effaceront les mauvaises rumeurs qui ont cree la haine ancestrale.

Parallellement on ne doit en aucun cas nous soumettre ou montrer une defaillance .
Cela parait utopique de que j'ecris et a la fois plausible .
Bien a tous
sarel
Re: Antisemitisme
14 février 2009, 22:13
Arthur, le roi fatigué

La dissymétrie qui prévaut dans le conflit israélo-palestinien, et plus largement dans ce qu’il convient d’appeler le «choc des civilisations», ne concerne pas seulement les aspects militaro-stratégiques où des armées régulières se voient confrontées à un ennemi informe et à une nébuleuse d’organisations terroristes.

Cette dissymétrie touche également la perception qu’a «l’opinion» des différents protagonistes. La doxa a pris l’habitude, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, d’inscrire les belligérants de tout conflit qui éclate à quelque point de la planète dans deux cases bien distinctes et parfaitement opposées : celle du progressisme et celle de la réaction.

La confusion est totale et, dans nos sociétés modernes façonnées, plutôt avec succès, par la lutte entre le prolétariat et le pouvoir de l’argent, la seule grille de lecture utilisée pour «comprendre le monde» reste celle de la lutte des classes.

Rajoutez à cela le vieil antijudaïsme chrétien, le plus récent antisémitisme maurassien. Touillez avec une pincée de ressentiment musulman envers ces Juifs qui ont eu l’outrecuidance d’abandonner leur statut de dhimmis au profit de celui de bâtisseurs d’un Etat moderne. Faites chauffer le tout à la température idéale soutenue par une crise sociale et financière mondiale.

Voilà, c’est prêt ! Plus le moindre problème. Si l’on avait jusque-là l’impression de raisonner à l’envers, le prisme déformant servi par les «faiseurs d’opinion» va permettre de supporter l’inversion des valeurs servie par les pouvoirs médiatique et politique, et les cerveaux de nos contemporains inscriront à l’endroit les aberrations qui s’étalent sous leurs yeux.

Ils auront vu Staline en porte-drapeau du progrès social, Mao en bienfaiteur de l’humanité, Che Guevara en Robin des bois, Pol Pot en libérateur de son peuple. Le recul de l’Histoire leur a fait regretter leurs prises de position (pour «le Che», il faudra peut-être encore attendre quelques décennies !). Peu leur chaut ! Ils ont persévéré et affublé Yasser Arafat d’un prix Nobel de la Paix. Ils ne voient dans le Hezbollah que sa branche sociale et dans le Hamas que la version moderne d’un FLN confronté au colonisateur dont ils ont honte d’avoir été l’incarnation par le passé.

Et, par-dessus tout, ils disposent des «méchants» rêvés pour leur scénario fantasmé : un grand et un petit Satan ! À l’arrivée, on a pu voir une banderole «Palestine vivra! Palestine vaincra!» s’inviter à la séance d’inauguration du NPA sur les cendres de feu la LCR.

Quelques rares esprits libres refusent de chausser ces lunettes facétieuses mais leurs voix, couvertes par le brouhaha inepte de la fête progressiste, risquent de demeurer encore longtemps inaudibles.

Les Juifs, comme l’Histoire leur en a donné l’habitude, sont en première ligne de cette confrontation. Ils ont le choix entre l’affronter et l’éviter. Certains d’entre eux préfèrent délibérément rejoindre le camp majoritaire. Comme tout converti, ils sont parmi les plus véhéments envers leurs racines, allant même jusqu'à nazifier Israël. L’horreur que suscite en nous toute publication d’une liste de Juifs nous interdit de les désigner mais ils se reconnaîtront sans mal.

D’autres savent confusément que renoncer à cette confrontation ne sert à rien et que l’Histoire a toujours fini par les rattraper. Ceux-là ont choisi de soutenir l’existence d’Israël, vue, à tort ou à raison – là n’est pas le débat -, comme la garantie de la survie de leur propre identité juive.

Entre les deux, il y a Arthur

Oh ! Le pauvre animateur de télé n’est pas le seul dans son cas mais la publication de sa longue plainte dans la rubrique «Opinions» du Monde nous donne l’occasion de décrire l’atmosphère empoisonnée dans laquelle nous baignons.

S’indignant des manifestations pro-palestiniennes qui l’ont obligé à annuler ou à différer ses spectacles, Arthur a cette réflexion étonnante : «D'où vient cette haine ? Et qu'est-ce que je viens donc faire dans le conflit israélo-palestinien ?».

La suite de sa lamentation tourne autour de ce thème : Arthur fait semblant de ne pas comprendre pourquoi ces foules haineuses lui en veulent.

Or, Arthur a bel et bien animé des manifestations en faveur d’Israël avec collectes de fonds à la clé. Il a bel et bien fait en sorte que de l’argent de donateurs français, juifs ou non, vienne améliorer, directement ou pas, le «bien-être du soldat israélien».

Et alors ? Où est le problème ? Des gamins qui sacrifient leur jeunesse, leurs études et parfois leurs vies pour défendre leur Etat démocratique contre la barbarie terroriste seraient-ils des pestiférés ?

Pourquoi Arthur n’assume-t-il pas jusqu’au bout son soutien à Israël ?

Pourquoi ne revendique-t-il pas le même droit octroyé à Jamel Debbouze reçu en grande pompe au 20h de Claire Chazal ? Il y faisait la promotion de son «avion pour Gaza» avec force propos comminatoires envers la journaliste pour qu’elle y participe nommément.

Arthur bénéficie d’une position privilégiée. Il est riche, ce n’est pas honteux, il est célèbre, ça l’est encore moins, et dispose de tribunes dont nous ne bénéficierons jamais pour faire entendre une autre musique que celle servie, à longueur de journée, par des journalistes incultes, paresseux ou malveillants.

On peut le comprendre. Pourquoi se placerait-il témérairement à l'avant-poste d'un combat que ses collègues juifs ont massivement délaissé? Là non plus, pas de liste infâme; l'analyse présente a choisi Arthur en raison de son actualité mais elle vaut pour une multitude de Juifs du showbiz faisant preuve, quand la parole leur est donnée, d’une surprenante pusillanimité.

Mais, n’est-ce pas, l’important est de ne surtout pas «importer le conflit du Proche-Orient» sous nos latitudes. Comme si ce conflit était circonscrit à cette seule région du monde. Malheureusement, ce conflit est protéiforme. Il n’est pas seulement territorial. Il concerne également nos sociétés, nos banlieues, nos choix religieux, culturels, sexuels…

Cette supposée importation est plutôt une imbibition par un conflit de civilisations inévitable. Maintenant, on peut en effet en débattre sans avoir recours à la violence. Les Etats de droit dans lesquels nous vivons nous permettent d’avoir ces débats-là sans Kalachnikov ni M 16 à la main.

C’est pourquoi la contrition affichée par Arthur est pénible à lire même si elle est excusable. Assumer ses convictions n’est peut-être pas la position la plus confortable de nos jours mais nous vivons une époque particulière.

L'antisémitisme progresse à une allure telle qu'un jour viendra où la star de la petite lucarne réalisera qu'avoir regretté la fin du «cocon douillet de l'animateur vedette» aura été bien dérisoire par rapport à l'évolution de l'Histoire.

Un peu comme ces Juifs allemands qui, en 1939, se plaignaient de ne plus pouvoir faire prospérer leurs commerces...

Jean-Pierre Chemla © Primo, 14 février 2009
Re: Antisemitisme
15 février 2009, 06:21
Antisémitisme France Arthur

Dimanche 8 février 2009

La réponse "d'Arthur le financier des soldats sionistes"



Après Vals-les-Bains et Lille, alors que je suis dans ma loge, on m’annonce que, pour la troisième fois cette semaine, des manifestants pro palestiniens sont devant le théâtre où je dois me produire. Encore. Muni d’une banderole, un groupe scande "Arthur sioniste, Arthur complice !" Un autre : "Arthur Essebag finance la colonisation !"D’autres encore, brandissent à bout de bras des photos d’enfants palestiniens ensanglantés avec écrit "Arthur soutient la guerre !" Et puis, se voulant sans doute blessant, mais juste ridicule, pathétique : "Arthur larbin !"Par la fenêtre, au milieu d’un imposant service de sécurité, je les regarde. Ils sont moins nombreux qu’à Lille et Vals-les-Bains. Mais calmes. Organisés. Déterminés. Le plus effrayant, c’est qu’ils semblent sincèrement convaincus de ce qu’ils disent...

Après l’étonnement, l’incompréhension. Puis, le silence. Puis, ce dilemme que, pour la première fois de ma vie, je découvre : répliquer au risque de donner trop d’importance à une minorité de sots qui ne rêvent que de jeter le feu dans les esprits - où me taire en espérant, ainsi, apaiser cette violence folle ? Il m’aura fallu attendre la troisième manifestation pour prendre mon parti. Je ne le fais pas pour moi. Je le fais pour les hommes et les femmes qui sont venus à ces spectacles malgré la menace, je le fais pour tous les amis, connus et inconnus, qui entendent ces inepties, m’écrivent et ne comprennent pas. Je le fais pour tous les simples citoyens qui n’ont pas le même accès que moi aux médias et qui ont à supporter, souvent avec plus de violence que moi, le même type d’injures, de stigmatisation, bref, d’antisémitisme.

D’où vient cette haine ? Et qu’est-ce que je viens donc faire dans le conflit israélo-palestinien ? Tout commence en janvier 2004, quand Dieudonné déclare au détour d’une interview au magazine The Source, qu’il existerait : "Un lobby juif très puissant qui aurait la mainmise sur les médias, dont fait partie Arthur qui, avec sa société de production, finance de manière très active l’armée israélienne. Cette armée qui n’hésite pas à tuer des enfants palestiniens." Qu’est-ce qui fait que ces propos aient été relayés sans commentaire dans les colonnes du Monde ? (NDLR : <Le Monde du jeudi 8 janvier 2004 citait les propos de Dieudonné au magazine The Source).Qu’est-ce qui fait que cette pure imbécillité, cette rumeur sans l’ombre d’un fondement, est aussitôt relayée par une grande partie de la presse ?



D’où vient que soit pris pour argent comptant le délire d’un humoriste qui eut, jadis, un peu de talent mais qui commence, à ce moment-là, la pathétique dérive qui, à coups d’insultes répétées contre des artistes juifs ou supposés tels, va le mener tout doucement au contact du Front national ? Je l’ignore.

D’autres que moi recomposeront l’histoire de cette incroyable indulgence dont les provocations, les mensonges, les constructions énormes de ce personnage auront bénéficié dans les médias



Pour moi, le mal était fait. Si c’était dans le journal c’est que c’était vrai. Suite à cet article, Dieudonné sera condamné pour diffamation raciale par le tribunal correctionnel de Paris et par la cour d’appel de Paris. Mais, encore une fois, le mal était fait. Et je me trouvais confronté à cette loi d’airain qui veut que, dans ces "batailles", là aussi, la première frappe est souvent, hélas, la plus dévastatrice. Tous les témoins de ces manifestations racontent. De l’imbécile "Arthur est sioniste, il finance Israël avec son fric !", on est vite passé à l’infect "de toute façon il est juif donc il soutient les bombardements de Gaza !" Juif... sioniste... finance... fric... Tout est dit.

Et, sitôt la dépêche AFP publiée, les sites et blogs Internet se déchaînent. C’est comme s’ils étaient dans les starting-blocks et n’attendaient que cela. C’est comme si ceux qui n’avaient jamais pu exprimer leur fiel, leur antisémitisme à mon encontre, pouvaient enfin se lâcher au grand jour. Certains sites, débordés, horrifiés, fermeront leurs commentaires et forums ; d’autres comme celui du Point où du Nouvel Observateur laisseront faire.

Quant à moi, pour la première fois de ma vie, à 42 ans, je découvre cette forme de haine. Fini le cocon douillet de l’animateur vedette. Je prends de plein fouet ce drôle de retour du refoulé. Les vieux démons se réveillent et c’est moi, cette fois, qu’ils pointent du doigt.

En surfant sur le Net dans l’encyclopédie Wikipédia, je découvre, dès la première ligne, au milieu de mille inepties, que je suis "d’origine juive, marocaine" et plus loin "déjà multimillionnaire". Laurent Gerra, Jamel Debbouze, les autres artistes, ont-ils droit à ce type de précisions et, dans mon cas, d’imprécisions peu innocentes ? Non. Arthur, juif, argent, marocain, donc pas français. Encore...

C’est aussi sur Internet que Le Figaro a lancé l’odieuse rumeur "Arthur aurait vendu son appartement à Vladimir Poutine !" Non seulement odieuse, la rumeur. Non seulement lancée sur la Toile et aux chiens, sans que nul ait pris la peine d’aller à la source, se renseigner, vérifier. Mais fausse, évidemment. Dénuée- je rougis d’avoir à la préciser - de l’ombre d’un fondement. Mais voilà... Tout le monde connaît Poutine





.. Et quelle aubaine de pouvoir ajouter à mon portrait cette délicate nuance : "Arthur... argent... que ne ferait-il pour de l’argent, Arthur ? Ces gens-là, les gens de son espèce, n’ont-ils donc aucun principe, aucune valeur et, quand il s’agit d’argent, aucune retenue ?", "Arthur sioniste ! Arthur finance l’armée d’Israël !" : Cette horrible phrase, ce mensonge repris en boucle par des centaines de sites et d’articles de presse, comme j’aurais aimé qu’un journaliste, un seul, prenne soin de le vérifier. J’aurais aimé que le maire de Lille réagisse. J’aurais aimé que le maire de Belfort réagisse. J’aurais aimé que tout ceci ne soit qu’un cauchemar. Mais ce n’est pas un cauchemar et le réveil est douloureux. Même si je suis sonné, je reste debout. Même si c’est compliqué, je mets un point d’honneur à ce que ma tournée se poursuive. Venant de ma part, certains trouveront tout cela anecdotique. D’autres non. Je m’appelle Jacques Essebag. Je suis né le 10 mars 1966 à Casablanca. Durant la guerre des Six-Jours, ma famille a quitté le Maroc pour s’installer dans la patrie des droits de l’homme. Je suis français. Jamais je n’aurais imaginé, que dans mon propre pays, dans ce pays que j’aime tant, dans ce pays qui m’a tant donné et auquel j’essaie de rendre un peu, on puisse manifester contre moi uniquement parce que je suis juif


-Article rédigé par Arthur et publié dans Le Monde, édition du 7 février 09-



Arthur est victime de la rumeur (et là, je sais ce que c'est, ces fausses infos, sans aucune base, murmurées en catimini ou pas pour exciter les sots,) alliée à l'antisémitisme le plus clair et quand Arthur lutte contre cet anti sémitisme déclaré, monsieur Chemla le traite en plus de lâche et de renégat...ou tout comme...libre aux antisémites d'apporter cette nuance supplémentaire...

Rien, vous entendez, rien de ce que nous faisons dans la diaspora, ou même de ce que monsieur Chemla fait de sa plume ne pourra arriver à la cheville de ce que font les soldats de Tsahal.

Et, dans le cas précité, il y a des commentaires qui me paraissent de mauvais aloi.

Chacun de nous se comporte comme il veut, ou comme il peut.

Aux dernières élections régionales en PACA (ma région), un ministre candidat avait réuni quelque 200 membres de la communauté juive pour obtenir leurs voix.

A un moment de son exposé il parle de "résistants" palestiniens, je me lève et l'interrompant, je lui dis, "votre terme, Monsieur le Ministre est inapproprié et insultant pour mes parents résistants qui n'ont au grand jamais posé de bombes dans des cars de ramassage scolaire, pas plus que dans des mariages, des centres commerciaux et des cafétérias, je pense qu'en rester au terme terroriste serait plus convenable".

Réponse du Ministre, "vous avez tout à fait raison, madame".

Je n'en ai jamais voulu à la vingtaine d'amis juifs qui sont venus me dire que c'était "honteux" d'interrompre un ministre, bien que j'ai trouvé "honteuse" leur réaction.


Re: Antisemitisme
15 février 2009, 06:28
Re: Antisemitisme
Auteur: MeYeR (IP enregistrée)
Date: 8 February 2009, 11:40

Arthur est animateur de télévision et humoriste.

D'où vient cette haine des incendiaires des âmes ?, par Arthur

Après Vals-les-Bains et Lille,...
Re: Antisemitisme
16 février 2009, 00:56
Lu ce matin sur Juif.org

Pris du Figaro.
.
..............................
.

--------Défense de toucher à Arthur----------
.
Par Yann Moix - Le Figaro

dimanche 15 février 2009
.

A chacun de ses spectacles, l’humoriste Arthur, comme il en a témoigné dans un article bouleversant publié dans Le Monde, est insulté par des manifestants propalestiniens. Parmi les insultes proférées, il en a retenu quelques-unes. Exemple : « Arthur sioniste, Arthur complice ! » Ça y est, donc. C’est arrivé. Nous sommes dans un pays, la France, où le mot « sioniste » est devenu une insulte.

Pourtant, la véritable insulte, c’est bien que le mot « sioniste » soit devenu une insulte. Le sionisme est un idéal politique, devenu ( ce qui est rare dans l’humanité) une réalité. Le sionisme, c’est une forme politique possible ( pas exclusive) du judaïsme. Le sionisme fut l’utopie de quelques-uns qui, au XIXe siècle, ont décidé que les Juifs avaient eux aussi le droit non seulement d’exister, mais de vivre ; et non seulement de vivre, mais de vivre quelque part. Non plus n’importe où, non plus partout : non plus seulement sur la Terre, mais sur leur terre. Le sionisme est une idée qui peut être discutée, mais au sein du judaïsme lui-même ( et elle l’est !).

Seuls les Juifs ont le droit de se poser la question de savoir si le judaïsme est traduisible, ou pas, dans la langue du politique, de l’histoire, et si le sionisme est, ou non, la meilleure traduction, le meilleur avatar possible de la foi des Pères. Quant au reste du monde, il n’a qu’une chose à faire : respecter le sionisme comme une manière sûre, et on l’espère définitive, de ne plus reléguer le peuple juif à son nomadisme infernal qui, plus d’une fois, a failli le détruire. En aucun cas le mot « sionisme » , le mot « sioniste » ne sauraient être honteux.

L’antisémitisme n’a jamais reculé devant rien ( il a même toujours avancé devant tout) : un des coups de génie, un des coups tordus qu’il est parvenu à réaliser, c’est cet amalgame systématique entre sionisme et nationalisme, puis, tranquillement, avec l’air de ne pas y toucher, entre nationalisme et national-socialisme : Arthur est traité, sur les banderoles, de « complice » , comprenez, mes amis : de collaborateur. De collabo. Les manifestants essaient, c’est très clair, de faire passer dans les moeurs l’équivalence Israël-Allemagne nazie. Retournement insoutenable, symétrie axiale diabolique où le nazisme, ramenant les fils d’Abraham dans son camp, colle encore au destin des Juifs mais, cette fois, en tentant d’en faire des associés, des jumeaux, des semblables : Hitler avait plus d’un tour dans son sac, et le diable sait que la vérité doit sans cesse changer de vérité pour se perpétuer dans les siècles.

Cette abomination est un des visages nouveaux ( il y en a plusieurs, c’est très ramifié, très fin) de l’antisémitisme qui, pour exister, doit muter à mesure que le monde mute, doit muer à mesure que le monde mue. Sionisme, donc, égale nationalisme, égale aussi colonialisme, évidemment : tout le monde sait que le destin d’Israël est de conquérir le monde ! De s’étendre ! De se répandre ! Les « antisionistes » , traduction « politiquement correcte » du mot « antisémites » , ne sont pas très cohérents : d’un côté, ils passent leurs journées à fustiger le communautarisme juif, sa propension à rester fermé sur lui-même ; et, de l’autre, ils entendent faire accroire que les Juifs sont des colons prêts à faire n’importe quoi pour agrandir leur espace vital ( terme nazi, bien entendu). On « accuse » Arthur de « financer l’armée d’Israël » . Il s’en défend. Mais j’ajoute : il aurait parfaitement le droit de la financer. Arthur est juif. Ce qui signifie que, quand les nazis futurs reviendront ( car sous une forme encore inédite, peut-être moyen-orientale, ne doutons pas une seconde qu’ils feront tout pour revenir), lui et les siens seront, comme jadis ses ancêtres, les premiers, oui, les tout premiers sur la liste des suppliciés.

Arthur s’inscrit, comme tous les Juifs du monde, dans une famille dont l’humanité, depuis qu’elle existe, veut la peau. Alors Arthur, même s’il ne le fait pas, même s’il a choisi de ne pas le faire, aurait parfaitement le droit, aurait humainement le droit, sans en rougir, d’aider un État qui, bien que critiquable ( car une défense aveugle de la politique d’Israël n’aurait évidemment aucun sens), est le résultat, le fruit d’une histoire tragique dont la mémoire ne se négocie pas.

Reste la question suivante : pourquoi s’en prendre à lui, lui Arthur, humoriste, présentateur de télévision ( dont on peut par ailleurs, là n’est évidemment pas la question, n’être pas très fan) ? Regardons la logique antisémite à l’oeuvre, voyons comment elle procède :
1) L’armée israélienne a fait des victimes civiles dont des femmes et des enfants.
2) L’armée israélienne, c’est Israël.
3) Israël ? Ce sont les Juifs ( ou sionistes, tout ça c’est pareil).
4) Comme ce n’est pas une guerre, l’armée israélienne, autrement dit Israël, autrement dit les Juifs ne sont pas des combattants, des belligérants ; mais des assassins.
5) Les Juifs ont tous le même sang, par conséquent les Juifs et un Juif c’est la même chose : on dira donc le Juif pour dire les Juifs.
6) Ce qui signifie que n’importe quel Juif pris au hasard est strictement équivalent à tous les autres Juifs, ses semblables. Tout Juif est sosie de tout Juif.
7) Conséquence : Olmert égale Nétanyahou égale Elie Wiesel égale Arthur.

Conclusion : Arthur est un assassin. Mais pourquoi lui ? Parce qu’il a réussi et qu’il est riche, qu’il est célèbre, qu’il a une jolie fiancée ( comme Djamel, non ?), et surtout parce que, humoriste, il est inoffensif.

Pour un antisémite, c’est toujours l’inoffensif qui représente le plus grand danger. On se souvient de Hitler et des enfants juifs : toute l’Allemagne braquée contre des petits enfants ! Je crois bien que jamais je n’oublierai, de ma vie, ces quelques lignes d’Arthur qui, en 2009 ( je répète : en 2009) s’est vu contraint, dans un quotidien national de premier ordre, d’écrire « Je m’appelle Jacques Essebag. Je suis né le 10 mars 1966 à Casablanca. (…) Je suis français. Je suis juif. »

Arthur vient de faire l’expérience fondamentale que tout Juif fait dans sa vie, tôt ou tard : celle de l’irrémissibilité de l’être-juif. Quand on est juif, on est toujours juif d’abord. Et français, canadien ou marocain, ensuite. C’est cela que les Juifs paient tous les jours. Tel est leur destin. C’est de cela, aussi, qu’ils doivent être fiers. Le monde comprendra-t-il, demain, que sans les Juifs il court à sa perte ? Oui : sans les Juifs, nous sommes perdus. Et l’humanité suicidaire le sait. C’est pourquoi, inventant sans cesse des tortures nouvelles, elle continue de les persécuter.
Re: Antisemitisme
16 février 2009, 03:32
‘Assoud le lapin’, dernière victime en date d’Israël
Par Julien Bahloul pour Guysen International News


Dans la Bande de Gaza, le contrôle de la population ne se limite pas aux personnes, il va jusqu’aux esprits.

La chaine du Hamas ‘Al-Aqsa’ s’assure depuis environ un an de formater le cerveau des jeunes palestiniens en diffusant l’émission ‘les pionniers de demain’, destinée aux 7-13 ans.

Présentée par la jeune Saraa Barhoum, entourée d’un personnage en peluche de taille humaine sur un plateau coloré, les producteurs de l’émission passent, sur un ton enfantin, des diatribes antisémites, antioccidentales et font l’éloge de la guerre sainte et du martyr.

Régulièrement, le Hamas fait mourir ou tabasser l’un de ces personnages inoffensifs. Dernière victime : Assoud le lapin, qui meurt en direct face à une petite fille suite aux bombardements israéliens à Gaza
Re: Antisemitisme
21 février 2009, 19:02
Défense de toucher à Arthur
Par Yann Moix

Le Figaro

Le chroniqueur du Figaro littéraire s'insurge contre les insultes et les menaces dont l'humoriste Arthur a été l'objet de la part de militants palestiniens

A chacun de ses spectacles, l'humoriste Arthur, comme il en a témoigné dans un article bouleversant publié dans Le Monde(voir plus bas) , est insulté par des manifestants propalestiniens. Parmi l es insultes proférées, il en a retenu quelques-unes. Exemple:« Arthur sioniste, Arthur complice! » Ça y est, donc. C'est arrivé. Nous sommes dans un pays, la France , où le mot « sioniste » est devenu une insulte.
Pourtant, la véritable insulte, c'est bien que le mot « sioniste» soit devenu une insulte. Le sionisme est un idéal politique, devenu (ce qui est rare dans l'humanité) une réalité. Le sionisme, c'est une forme politique possible (pas exclusive) du judaïsme. Le sionisme fut l'utopie de quelques-uns qui, au XIXe siècle, ont décidé que les Juifs avaient eux aussi le droit non seulement d'exister, mais de vivre; et non seulement de vivre, mais de vivre quelque part. Non plus n'importe où, non plus partout : non plus seulement sur la Terre, mais sur leur terre.
Le sionisme est une idée qui peut être discutée, mais au sein du judaïsme lui-même (et elle l'est !).
Seuls les Juifs ont le droit de se poser la question de savoir si le judaïsme est traduisible, ou pas, dans la langue du politique, de l'histoire, et si le sionisme est, ou non, la meilleure traduction, le meilleur avatar possible de la foi des Pères. Quant au reste du monde, il n'a qu'une chose faire: respecter le sionisme comme une manière sûre, et on l'espère définitive, de ne plus reléguer le peuple juif à son nomadisme infernal qui, plus d'une fois, a failli le détruire. En aucun cas le mot « sionisme « ne sauraient être honteux.
L'antisémitisme n'a jamais reculé devant rien (il a même toujours avancé devant tout) : un des coups de génie, un des coups tordus qu'il est parvenu à réaliser, c'est cet amalgame systématique entre sionisme et nationalisme, puis, tranquillement, avec l'air de ne pas y toucher, entre nationalisme et national-socialisme: Arthur est traité, sur les banderoles, de « complice », comprenez, mes amis: de collaborateur. De collabo. Les manifestants essaient, c'est très clair, de faire passer dans les mœurs l'équivalence Israël-Allemagne nazie.

Retournement insoutenable, symétrie axiale diabolique où le nazisme, ramenant les fils d'Abraham dans son camp, colle encore au destin des Juifs mais, cette fois, en tentant d'en faire des associés, des jumeaux, des semblables: Hitler avait plus d'un tour dans son sac, et le diable sait que la vérité doit sans cesse changer de vérité pour se perpétuer dans les siècles.
Cette abomination est un des visages nouveaux (il y en a plusieurs, c'est très ramifié, très fin) de l'antisémitisme qui, pour exister, doit muter à mesure que le monde mute, doit muer à mesure que le monde mue. Sionisme, donc, égale nationalisme, égale aussi colonial isme, évidemment: tout le monde sait que le destin d'Israël est de conquérir le monde! De s'étendre! De se répandre! Les « antisionistes », traduction « politiquement correcte" du mot « antisémites », ne sont pas très cohérents: d'un côté, ils passent leurs journées à fustiger le communautarisme juif, sa propension à rester fermé sur lui-même; et, de l'autre, ils entendent faire accroire que les Juifs sont des colons prêts à faire n'importe quoi pour agrandir leur espace vital (terme nazi, bien entendu). On « accuse» Arthur de « financer l'armée d'Israël». Il s'en défend. Mais j'ajoute: il aurait parfaitement le droit de la financer. Arthur est juif. Ce qui signifie que, quand les nazi futurs reviendront (car sous une forme encore inédite, peut-être moyen-orientale, ne doutons pas une seconde qu'ils feront tout pour revenir), lui et les siens seront, comme jadis ses ancêtres, les premiers, oui, les tout premiers sur la liste des suppliciés.
Arthur s'inscrit, comme tous les Juifs du monde, dans une famille dont l'humanité, depuis qu'elle existe, veut la peau. Alors Arthur, même s'il ne le fait pas, même s'il a choisi de ne pas le faire, aurait parfaitement le droit, aurait humainement le droit, sans en rougir, d'aider un État qui, bien que critiquable (car une défense aveugle de la politique d'Israël n'aurait évidemment aucun sens), est le résultat, le fruit d'une histoire tragique dont la mémoire ne se négocie pas.

Reste la question suivante: pourquoi s'en prendre à lui, lui Arthur, humoriste, présentateur de télévision (dont on peut par ailleurs, là n'est évidemment pas la question, n'être pas très fan) ? Regardons la logique antisémite à l'œuvre, voyons comment elle procède:
1) L'armée israélienne a fait des victimes civiles dont des femmes et des enfants.
2) L'armée israélienne, c'est Israël.
3) Israël? Ce sont les Juifs (ou sionistes, tout ça c'est pareil).
4) Comme ce n'est pas une guerre, l'armée israélienne, autrement dit Israël, autrement dit les Juifs ne sont pas des combattants, des belligérants; mais des assassins.
5) Les Juifs ont tous le même sang, par conséquent les Juifs et un Juif c'est la même chose: on dira donc le Juif pour dire les Juifs.
6) Ce qui signifie que n'importe quel Juif pris au hasard est strictement équivalent à tous les autres Juifs, ses semblables. Tout Juif est sosie de tout Juif.
7) Conséquence: Olmert égale Nétanyahou égale Elie Wiesel égale Arthur.

Conclusion: Arthur est un assassin. Mais pourquoi lui? Parce qu'il a réussi et qu'il est riche, qu'il est célèbre, qu'il a une jolie fiancée (comme Djamel, non ? ), et surtout parce que, humoriste, il est inoffensif.

Pour un antisémite, c'est toujours l'inoffensif qui représente le plus grand danger. On se souvient de Hitler et des enfants juifs: toute l'Allemagne braquée contre des petits enfants! Je crois bien que jamais je n'oublierai, de ma vie, ces quelques lignes d'Arthur qui, en 2009 (je répète: en 2009) s'est vu contraint, dans un quotidien national de premier ordre, d'écrire «Je m'appelle Jacques Essebag. Je suis né le 10 mars 1966 à Casablanca . ( ... ) Je suis français. Je suis juif »
Arthur vient de faire l'expérience fondamentale que tout Juif fait dans sa vie, tôt ou tard: celle de l'irrérnissibilité de l'être-juif. Quand on est juif, on est toujours juif d'abord. Et français, canadien ou marocain, ensuite. C'est cela que les Juifs paient tous les jours. Tel est leur destin. C'est de cela, aussi, qu'ils doivent être fiers. Le monde comprendra-t-il, demain, que sans les Juifs il court à sa perte? Oui: sans les Juifs, nous sommes perdus. Et l'humanité suicidaire le sait. C'est pourquoi, inventant sans cesse des tortures nouvelles, elle continue de les persécuter.
Re: Antisemitisme
24 février 2009, 02:40
Re: Antisemitisme
24 février 2009, 02:48
En tout cas l'opération plomb durci a bien montré l'efficacité du Merkava, n'en déplaise à certains! A bons entendeurs
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved