Des graffitis sur le mur de la synagogue - Par Denis MacShane, ancien ministre britannique des Affaires européennes - Le Temps - vendredi 20 février 2009
Denis MacShane décrit la montée de l’antisémitisme qui accompagne la crise économique
Les crises qui ont périodiquement secoué le monde durant le siècle qui a suivi l’écriture du Capital par Marx ont été marquées par un phénomène commun: la montée de l’antisémitisme politique. Comme le canari est le premier à sentir les émanations de gaz toxiques dans une mine de charbon, les attaques contre les juifs et leur culture sont le signe avant-coureur que quelque chose va vraiment mal.
Le mois dernier, un informaticien de 32 ans, Michael Booksatz, a été passé à tabac dans une rue du nord de Londres par deux hommes masqués qui criaient des slogans palestiniens. Des étudiants juifs de la London School of Economics – qui a compté dans ses rangs de nombreux juifs brillants ayant fui l’Allemagne nazie – sont maintenant terrifiés par les insultes anti-juives des étudiants islamistes. Des graffitis tels que «Tuez les juifs» ou «Djihad contre Israël» apparaissent près des synagogues de Londres.
Ces dernières semaines, la police de Londres a recensé quatre fois plus d’attaques anti-juives que d’agressions contre les islamistes. Le respecté Community Security Trust, qui enregistre scrupuleusement les attaques anti-juives, recense autant d’attaques antisémites de nature verbale ou physique durant les premières semaines de 2009 que durant les six premiers mois de 2008.
Tandis que le monde entre dans une nouvelle période de crise, l’antisémitisme est de retour. Comme toujours, l’histoire se répète. L’effondrement et la fièvre des marchés évoqués dans le roman d’Emile Zola L’Argent ou la colère populiste contre Wall Street à la fin du XIXe siècle ont alimenté la virulence de politiques antisémites illustrées par l’affaire Dreyfus en France ou la montée au pouvoir à Vienne de politiciens ouvertement antisémites. La Grande Dépression a donné naissance aux pires expressions de l’antisémitisme, à savoir les politiques qui ont conduit à l’Holocauste. Même en Grande-Bretagne, le duc de Wellington était à l’époque à la tête d’une organisation anti-juive secrète dont l’en-tête du papier à lettres était orné des initiales «PJ» pour péril juif.
La crise économique des années 1970 a entraîné en Grande-Bretagne une augmentation marquée des votes pour le Front national, et le parti qui lui a succédé, le BNP, ouvertement antisémite, rencontre actuellement beaucoup de succès au niveau local.
La détresse et la peine causées par les terribles images d’enfants tués lors des combats israéliens contre le Hamas à Gaza ont autorisé les sentiments anti-israéliens à s’exprimer avec davantage de véhémence et de violence qu’ils ne l’avaient jamais été auparavant. Critiquer Israël n’est pas faire preuve d’antisémitisme. Mais tous les antisémites haïssent l’existence d’un Etat juif et, se cachant derrière des termes tels que l’anti-sionisme, laissent s’exprimer de manière de plus en plus vicieuse leur haine des juifs.
En Italie, les rues de Milan sont barbouillées de slogans enjoignant aux Italiens de boycotter les produits juifs – écho au slogan nazi «Kauft Nicht Bei Juden». En Allemagne, les forums des émissions de radio résonnent d’accusations selon lesquelles les banquiers responsables de la crise économique actuelle sont juifs. Les démonstrations anti-juives se répandent à Berlin par le biais d’affiches proclamant «C’était une bonne idée d’utiliser du gaz» ou «Je suis antisémite et c’est bien». Ainsi, tous les juifs sont amenés à se sentir exclus des pays dans lesquels ils sont nés ou des sociétés dans lesquelles ils vivent.
Du Cachemire au Gujarat, des musulmans ont été massacrés dans des parties très éloignées du monde au cours de ce siècle. En Irak et en Afghanistan, les soldats de l’OTAN sont accusés de brutalité, mais les hommes qui ont sur les mains le plus de sang musulman sont les idéologues islamistes. Or, il n’y a pas envers ceux qui ont perpétré ces attaques la même colère que celle qui s’exprime à l’égard d’Israël et des juifs.
N’est-il pas raisonnable de supposer que la raison pour laquelle le monde entier est en colère contre Israël et non contre les autres régimes ou religions qui massacrent des musulmans est que les Israéliens sont juifs? Est-ce que la critique et la colère légitimes envers Israël autorisent la haine des juifs à devenir à nouveau acceptable? Ajoutez une crise économique mondiale au sujet de laquelle il est aisé de pointer du doigt les noms des escrocs et bankster qui se trouvent être juifs, et une nouvelle vague d’antisémitisme prend forme.
Une conférence a réuni à Londres des parlementaires venus de toute l’Europe, dont la Suisse, et du monde pour discuter de ce qui peut être entrepris. Le conservateur Michael Gove a rejoint les ministres travaillistes Hazel Blears et Jim Murphy pour dire qu’il est temps pour les parlements du monde démocratique de lutter contre l’antisémitisme, spécialement contre les attaques des islamistes envers les jeunes juifs sur les campus des universités.
Le pape étreint un négationniste, évêque de Winchester et de Cambridge; des slogans tels que «Hamas, Hamas, les juifs au gaz» sont psalmodiés à Amsterdam.
Les juifs sont encore amenés à penser qu’ils ne sont pas des citoyens à part entière dans leur pays natal parce qu’ils refusent d’accorder au Hamas et au Hezbollah le droit d’user de la terreur envers les civils israéliens. Dans la mine, le canari sent encore une fois que sa vie est en danger.
Source : [ www.letemps.ch]|2
J’irai encore cracher sur vos tombes ! - Par Marc Knobel - 25 fevrier 2009 -
Regardez les s’agglutiner comme des vautours autour de leur proie ! Ils sont venus d’un peu partout pour fêter leur héraut, rire de bon cœur avec lui et festoyer autour du Sieur Robert Faurisson. Ils ont fait la queue dans la bonne humeur, se délectant d’avance parce qu’ils savent qu’ils en auront sûrement pour leur argent.
Le voici enfin, leur héros des temps modernes, l’implacable et l’auguste M’bala M’bala, dit Dieudonné. Si beau en son miroir, levant les bras au ciel -tel un pitre impitoyable- et commençant par chauffer la salle. Il annonce enfin le clou de son spectacle : le roi, l’empereur des négationnistes : dixit Sieur Faurisson.
L’ovation monte dans la salle, des gens se lèvent. Hourra ! Il est enfin là le « divine vieillard » ! Et d’un coup, d’un seul, un autre homme surgit, affublé d’une tenue rayée -celle des déportés- avec son étoile jaune, bien visible, sur la poitrine. L’homme est venu remettre le plus beau des trophées, celui de l’insolence.
Quelle belle scène que voilà, n'est-il pas ? Que d’impudence ! La claque suprême ! L’excellence dans la perfidie et le voyeurisme ! Faurisson est enfin auréolé de gloire, le maître du négationnisme peut chanter son couplet favori: « je vous l'avais bien dit » et verser une larme au passage, jouant et excellant en martyrologie : la sienne. N’a-t-il pas été -dit-il- victime de « traitements spéciaux » faisant perfidement allusion au « traitement spécial » utilisé par les nazis pour éviter de laisser une trace écrite de l’extermination des déportés juifs? Ne serait-il pas lui le si frêle chantre de la "vérité", comme un « palestinien » en son propre pays ?
La salle exulte alors. C’est le triomphe, les rires et les gloussements fusent, tous et toutes comme des poules qui jacassent. N’est-ce pas cela au fond, le clou du spectacle? Dieudonné M’bala M’bala a réussi à galvaniser cette foule : Ils auront bien ri, n’est-ce pas là l’essentiel ? Ils auront peut-être aussi été charmés par tant de faurissonneries. Dieudonné peut alors embrasser SON Robert...
Par la suite, Dieudonné trouvera sûrement autre chose. Peut-il y avoir plus grande insolence encore que d'inviter Faurisson ? L’évêque intégriste et antisémite, monseigneur Williamsson, peut-être ? L’avenir nous le dira. Mais, tant que les vautours se précipiteront pour voir son spectacle, Dieudonné pourra leur en donner pour leur argent, au centime près...
Source : [ www.crif.org]
Les étranges amitiés de Dieudonné - Par Abel Mestre et Caroline Monnot - LE MONDE - 25 fevrier 2009 -
C'est l'histoire d'un humoriste dont les meilleurs amis d'aujourd'hui sont ses pires ennemis d'hier. D'un comique qui, il y a douze ans, s'engageait en politique, à Dreux (Eure), contre Jean-Marie Le Pen, qu'il qualifiait alors de "grand marabout borgne", et qui offre désormais son théâtre à des courants politiques plus radicaux encore que le Front national.
Jadis proche de la gauche alternative, Dieudonné, 43 ans, est devenu une sorte de caisse de résonance pour une frange composite de l'extrême droite française. Ces liaisons dangereuses, il les assume publiquement. L'occasion nous a été donnée de le constater récemment au Théâtre de la Main d'or. Ce soir-là, l'humoriste donne dans sa salle du 11e arrondissement de Paris une représentation de son spectacle J'ai fait le con. Le même show, qui, un mois auparavant, le 26 décembre 2008, avait fait scandale : Dieudonné avait invité sur la scène du Zénith de Paris le négationniste Robert Faurisson pour lui faire remettre un "Prix de l'infréquentabilité et de l'insolence" par son régisseur Jacky, vêtu d'un pyjama rayé de déporté et arborant une étoile jaune.
Ce 29 janvier, le spectacle est surtout parmi le public. Tout le gratin négationniste s'est donné rendez-vous, à l'invitation de Robert Faurisson, dont le 80e anniversaire tombait quelques jours plus tôt. Il y a là une petite famille marginalisée de militants qui nient la réalité du génocide des juifs pendant la seconde guerre mondiale et n'apparaissent que très rarement ensemble, compte tenu de l'hostilité qu'ils suscitent.
Un carré de places leur a été réservé au pied de la scène à la Main d'or. Le garde du corps personnel de Dieudonné veille à la sécurité de M. Faurisson. Ses voisins dans la salle sont Serge Thion et Pierre Guillaume, les principaux animateurs du site Internet négationniste Aaargh (Association des anciens amateurs de récits de guerres et d'holocaustes), domicilié à l'étranger et sous le coup d'une interdiction d'accès en France. A leurs côtés, Ginette Skandrani, ancienne militante des Verts, exclue de cette formation pour ses collaborations à l'Aaargh, et qui a fait partie du bureau de campagne de Dieudonné quand l'humoriste envisageait de se présenter à l'élection présidentielle de 2007.
Le théâtre est tout petit, 150 sièges à vue d'oeil. Des jeunes plaisantent entre eux. Ils appartiennent à cette partie du public, plutôt masculine et métissée, qui semble ignorer la dimension politique de cette soirée. Pourtant, outre les négationnistes, plusieurs courants de l'extrême droite radicale, qui ont tous en commun un antisémitisme virulent, ont leurs représentants. Il y a là Charles-Alban Schepens, l'un des dirigeants du Renouveau français, un groupuscule "catholique, nationaliste et contre-révolutionnaire", qui se réclame, entre autres, de Charles Maurras, du maréchal Pétain et des Phalanges espagnoles. On remarque aussi des membres du courant "nationaliste révolutionnaire", qui combine idéologie fasciste et anti-impérialisme, ainsi que le patron d'une boutique parisienne réputée dans les milieux skinheads.
Tous ceux-là apprécient comme autant de clins d'oeil les allusions à la Shoah et au pouvoir prêté aux juifs qui parsèment le spectacle. Comme au début de la représentation, quand une voix off demande, étrangement, avant le lever de rideau l'extinction des téléphones portables "en mémoire des victimes de la seconde guerre mondiale". Une heure et demie plus tard, quand la salle se vide, les plus militants font la queue pour serrer la main de Robert Faurisson, qui restera avec ses alter ego au théâtre pour y souper avec Dieudonné.
Pour l'humoriste et ses amis, il n'y a plus désormais ni gauche ni droite. Il y a le système - comprendre "l'axe américano-sioniste" - et les ennemis du système. D'où l'étrange attelage qui gravite autour de lui : chiites radicaux du Centre Zahra, héritiers de Maurras, quelques jeunes de banlieue et des étudiants membres de l'extrême droite musclée. Ce 29 janvier, la sécurité était assurée par des jeunes gens barbus, habillés à la manière des salafistes.
Au centre de cette galaxie, un club politique : Egalité et Réconciliation, une association créée il y a deux ans, qui a toujours évolué à la périphérie du Front national. Ses dirigeants officiels sont le polémiste Alain Soral, transfuge du Parti communiste passé à l'extrême droite, et Marc George, qui dit avoir commencé à militer au Parti socialiste dans les années 1980 avant de rejoindre le Front national après la première guerre du Golfe, puis de jouer le rôle de coordinateur de la campagne de Dieudonné avant la présidentielle de 2007. Tous deux étaient membres du comité central du FN, jusqu'à leur suspension début février.
Dieudonné s'affiche aujourd'hui comme une sorte de compagnon de route d'Egalité et Réconciliation. Cette association entend convertir au nationalisme politique les jeunes des milieux populaires, et notamment ceux issus de l'immigration. Ces jeunes sont une des composantes principales du public de Dieudonné, dont les spectacles peuvent servir de passerelle pour un engagement politique. Comme Idriss, 22 ans, qui affirme avoir "découvert les thèses d'Alain Soral" par le biais des spectacles de l'humoriste.
C'est aussi au Théâtre de la Main d'or qu'Alain Soral a tenu une conférence de presse, mercredi 4 février, en compagnie de l'humoriste, pour annoncer son départ du FN. De l'aveu même de M. Soral, Dieudonné, "qui entend faire de son théâtre un lieu de résistance culturelle", le met "gracieusement à disposition d'Egalité et Réconciliation une fois par mois, à condition que nous fassions tourner le bar".
La véritable nature d'Egalité et Réconciliation reste un mystère. La consultation de ses statuts, déposés le 21 mars 2007 au bureau des associations de la préfecture de police de Paris, fait apparaître deux personnes qui préfèrent rester très discrètes. Outre Alain Soral, sont inscrits comme membres fondateurs Jildaz Mahé O'Chinal et Philippe Peninque. A vingt ans d'écart, tous deux ont milité activement au sein de la même organisation d'extrême droite étudiante, le Groupe union défense (GUD), réputé pour sa violence. La spécificité du GUD - autrefois basé à l'université de Paris II-Assas et aujourd'hui dissous - était de rassembler des adeptes de la provocation qui faisaient leurs premières armes en politique en cassant du "gauchiste".
Jildaz Mahé O'Chinal travaille aujourd'hui dans l'entreprise de communication Riwal, avec Frédéric Chatillon, qui était, dans les années 1990, le chef du GUD. Tous les deux avaient à l'époque fondé l'association sportive du Marteau de Thor, où les étudiants d'extrême droite s'entraînaient aux sports de combat. Frédéric Chatillon est aussi un ami de Dieudonné et d'Alain Soral. A l'été 2006, ils étaient ensemble au sud du Liban et en Syrie - où M. Chatillon a de nombreux contacts haut placés.
Lors d'un dîner à son domicile, Frédéric Chatillon a voulu présenter Dieudonné à Marine Le Pen, une de ses amies : "Quand j'ai appris que c'était pour me faire rencontrer Dieudonné sans me le dire, j'étais furieuse et je n'y suis pas allée", affirme la vice-présidente du FN. Enfin, M. Chatillon était présent au Zénith le 26 décembre, quand Robert Faurisson est monté sur scène lors du spectacle de Dieudonné.
Alain Soral et Marc George nient un quelconque rôle des anciens "gudards" dans Egalité et Réconciliation, sans doute en raison de l'image sulfureuse véhiculée par le GUD. M. Soral dit avoir rencontré MM. Mahé O'Chinal et Peninque "lors d'une fête de la Saint-Patrick". Lorsqu'il a fallu constituer le bureau de l'association, "ils ont accepté par amitié de prêter leur nom, explique-t-il, sans jamais s'y être investis en aucune façon". Et d'ajouter : "Ils ont d'ailleurs été remplacés à leur demande."
Or si les statuts ont bien été modifiés en septembre 2008 pour faire entrer Marc George et Julien Limes, il n'est nulle part fait mention d'un départ de MM. O'Chinal et Peninque. Contactés par téléphone, tous deux ont refusé de répondre, sur ce point comme sur d'autres, sans toutefois nier leur présence au bureau.
La matrice idéologique d'Egalité et Réconciliation emprunte à la ligne politique du GUD, impulsée par M. Chatillon au tournant des années 1990, quand ce dernier avait imposé un positionnement violemment antisioniste au nom de la défense de l'identité. Lors d'une manifestation de soutien aux Palestiniens, à Paris, le 24 janvier, Alain Soral et une partie de ses troupes ont ainsi tenté de défiler aux cris de : "Sioniste, casse-toi, la France n'est pas à toi !" A cette occasion, M. Soral déclarera : "Nous, patriotes français, (...) sommes traités en Palestiniens dans notre propre pays." Et il saluera "partout, au Venezuela, en Iran, en Russie, la nouvelle résistance qui se lève contre le nouvel ordre mondial sous imperium américain". Ce jour-là, Egalité et Réconciliation était hébergée dans le cortège du tout nouveau Parti antisioniste créé par le centre chiite radical Zahra, souvent représenté au Théâtre de la Main d'or de Dieudonné et assidûment courtisé par l'extrême droite.
C'est l'histoire d'un humoriste jadis opposé au FN et qui incarne la dernière provocation en date de l'extrême droite radicale.
Elsa, c'est le meilleur clip que j'ai vu en faveur de Sarkozy,
bien meilleur que tout ce qu'il a fait faire lui même.
Oui, il est à diffuser largement à nos amis.
Elsa,se sont des cons!!!des supers conard jaloux
pauvres types
je t'embrasse Mario
Waouh, les crétins, j'espère qu'ils ne prendront jamais un tram, à Nice ça fera de la place!!
Qu'ils n'utiliserons aucun médicament dû à la recherche israelienne, abandonneront leurs ordinateurs (on ne sait jamais ce qui est dû aux israeliens) et pour faire bon poids et apporter une vraie aide, se contenteront de ce qui est produit, inventé, crée par les musulmans, puisque toute l'Europe et les Etats Unis sont complices d'Israel.
Je leur souhaite bien du plaisir!!
Ah les c...
Et si en plus ils croient que l'économie israelienne, c'est les lingettes et les oranges, comme ils sont bêtes!!!
qui sait !! c'etait peut etre une parade, pour que les petits casseurs du coin ... puissent venir devaliser, merveilleuse aubaine !!
mais voila carrefour a fermé vite fait le magasin
Eh bé je suis sidérée par la violence de cette manifestation ! Que de haine dans leurs propos, que de cris. C'est vraiment effrayant de voir des gens se comporter comme ça.
En plus, ils empêchent les gens de faire leurs courses sereinement,ils empêchent un commerce d'opérer ... en ces temps de crise, c'est un HONTEUX. Il faut croire qu'ils ont les moyens de "glander"!
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