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Faut-il bombarder l'Iran ?

Envoyé par Richard S. 
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
20 juin 2008, 08:54
Pas de confirmation ni démenti israélien après une information du New York Times sur la préparation d'un raid sur l'Iran

AP - il y a 58 minutes


JERUSALEM - L'armée israélienne a refusé vendredi de confirmer ou de démentir une information du "New York Times", selon laquelle son aviation a effectué début juin un vaste exercice en prévision d'une éventuelle attaque contre l'Iran.

Selon le quotidien new yorkais, qui cite vendredi des responsables américains, plus d'une centaine de F-16 et F-15 israéliens ont réalisé cet exercice grandeur nature dans la première semaine de juin au-dessus de la Méditerranée orientale et la Grèce. Les avions ont parcouru quelque 1.500km, à peu près la distance séparant l'Etat hébreu de la centrale iranienne de Natanz, où sont installés des centrifugeuses destinées à enrichir de l'uranium.

Des appareils ravitailleurs et des hélicoptères pour le secours aux pilotes ont participé à ces manoeuvres militaires, a ajouté le "New York Times". L'armée de l'air israélienne "s'entraîne régulièrement pour diverses missions afin de faire face aux défis posés par les menaces" contre l'Etat hébreu, a commenté l'armée. Le porte-parole du gouvernement Mark Regev s'est refusé à tout autre commentaire.

"Israël a toujours été en position de se défendre contre tout adversaire et toute menace", a déclaré le Premier ministre Ehoud Olmert dans un entretien paru mercredi dans le magazine allemand "Der Spiegel".

Selon un responsable du Pentagone qui a requis l'anonymat, "il a été signalé qu'un important exercice a eu lieu, auquel des dizaines et des dizaines d'appareils ont participé. Nous surveillons tous les jours, et cela a été signalé".

Un autre responsable du ministère américain de la Défense a noté que ces manoeuvres peuvent être interprétées comme un signal envoyé à l'Iran et au reste de la communauté internationale. "C'est une des appréciations que l'on peut faire de cet exercice. Ils (les Israéliens), comme le reste de la communauté internationale sont inquiets au sujet de l'Iran, et l'Iran a fait part de ses intentions hostiles à l'égard des Israéliens", a-t-il dit.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a réaffirmé jeudi sa détermination à poursuivre le programme nucléaire iranien, assurant que les pressions internationales n'avaient pu briser la "volonté de la nation iranienne".

Il s'agissait de sa première déclaration depuis que le groupe des Six (les cinq permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) a présenté le 14 juin à Téhéran de nouvelles propositions pour l'inciter à suspendre l'enrichissement d'uranium. Le gouvernement iranien avait déjà fait savoir qu'il n'accepterait pas l'offre des Six si elle impliquait le gel des activités sensibles.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a déjà adopté trois séries de sanctions à l'encontre de l'Iran pour son refus de suspendre des activités l'enrichissement, susceptible de servir à la fabrication d'armes nucléaires. Téhéran assure que son programme nucléaire est destiné uniquement à des fins civiles et revendique son droit à l'indépendance énergétique.

A Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a mis en garde contre tout usage de la force contre l'Iran. "Le droit international protège clairement l'intégrité territoriale de l'Iran et de tout autre" pays, a-t-il dit.

Selon Martin Van Creveld, spécialiste des questions de défense à l'Université hébraïque de Jérusalem, Israël se prépare de "longue date" à ce type d'opérations, qui a des précédents. En 1981, l'aviation israélienne avait bombardé la centrale nucléaire irakienne d'Osirak, pour mettre fin au programme nucléaire de Saddam Hussein alors au pouvoir. En septembre 2007, Israël a bombardé une installation en Syrie, un réacteur nucléaire construit avec l'aide nord-coréenne selon des responsables américains.

D'après M. Van Creveld, un raid israélien en Iran permettrait probablement de "paralyser les plus importantes installations nucléaires iraniennes". Mais, ajoute-t-il, "je serais très surpris si Israël pouvait mettre KO tout le programme, qui selon tous les renseignements apparaît à grande échelle, bien dissimulé et bien dispersé". AP
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
11 juillet 2008, 03:44
L'Iran a truqué ses photos de lancement de missiles.

Iran's Photoshopped Missile Launch
Wed, Jul 9, 2008 at 6:13:47 pm PST

At least one of the photographs released today by Iran and published by an unquestioning Western media is a Photoshop fake:

UPDATE at 7/9/08 8:20:34 pm:

An animated version at Suitably Flip: Mahmoud the Fauxtographer.


[www.suitablyflip.com]

[littlegreenfootballs.com]

Pièces jointes:
IranMissilePhotoshop4-090708.jpg
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
11 juillet 2008, 03:47
L'AFP publie un communiqué de correction à propose de l'image qu'elle a diffusée sans l'avoir vérifiée.

UPDATE at 7/10/08 9:25:53 am:

Here’s another one for my collection:


Pièces jointes:
IranMissilePhotoshop4-090708-correction.jpg
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
29 juillet 2008, 11:04
Le tic-tac de l'horloge nucléaire, par Laurent Zecchini
LE MONDE | 28.07.08


Les diplomates occidentaux habitués des négociations avec les Iraniens le savent : une des facettes de la culture perse est l'art de ratiociner, d'ergoter à l'infini sur les détails sans jamais aborder le coeur du sujet. Pour gagner du temps. Ce jeu intellectuel pourrait être divertissant s'il ne s'agissait de l'horloge et de l'arme nucléaires. Or le temps qui passe comporte des risques. Bien des indices - le raid israélien du 6 septembre 2007 contre le réacteur nucléaire syrien d'Al-Kibar, les exercices aériens réunissant une centaine d'avions de combat de Tsahal en juin, les manoeuvres navales et les tirs de missiles iraniens en juillet - incitent à penser que le risque d'une confrontation militaire avec l'Iran ne s'éloigne pas.

Les pourparlers de Genève du 19 juillet ont été sans surprise : il n'y a "aucune chance", a dit l'un de ses négociateurs, que l'Iran renonce à l'enrichissement de l'uranium, c'est-à-dire à un absolutisme nucléaire qui conforte le nationalisme d'une partie de la population. Même si un âpre débat semble se dérouler dans les cercles du pouvoir iranien, Téhéran montre ainsi son peu d'intérêt à accorder à une administration Bush en fin de parcours le "cadeau" d'un gel, à défaut d'un abandon, de son programme nucléaire.

Parier que davantage de concessions pourront être obtenues d'une administration Barack Obama ou John McCain, c'est prendre les risques d'un joueur d'As Nas, cet ancêtre du jeu de poker interdit par la révolution islamique. Le temps gagné par l'Iran ne joue pas en faveur d'Israël. Les Israéliens sont convaincus que les Iraniens poursuivent sans relâche leur programme d'enrichissement de l'uranium et la modernisation de leur arsenal balistique. Même si on exagère la détermination politique de l'Iran à exercer des représailles contre Israël et les forces américaines dans la région, Tel-Aviv ne peut prendre à la légère le risque de déclencher un embrasement. C'est pourquoi Israël préférerait que les Etats-Unis prennent l'initiative de détruire une partie des nombreuses installations nucléaires iraniennes.

Le temps électoral que vit l'Amérique n'est pas le plus propice à l'ouverture d'un troisième front militaire, en sus de l'Irak et de l'Afghanistan. Mais les dirigeants faibles prennent souvent des décisions folles : si M. Bush est discrédité, ce n'est rien en comparaison des scandales qui éclaboussent en Israël le premier ministre Ehoud Olmert. Si l'Amérique temporise, Israël, s'il acquiert la double conviction que l'Iran se rapproche dangereusement du "seuil nucléaire" et qu'une administration Obama fera preuve de pusillanimité envers l'Iran, ordonnera à son aviation d'agir. La démonstration de Tsahal en juin, avec toutes les caractéristiques d'une attaque fictive contre les sites iraniens, avait valeur d'avertissement. Comme si le raid sur Al-Kibar n'avait pas suffi.

Celui-ci est une application de la "doctrine Begin", énoncée par l'ancien premier ministre israélien pour justifier sa décision de détruire le réacteur nucléaire irakien Osirak, le 7 juin 1981. Elle tient en peu de mots : "Nous avons choisi ce moment : maintenant, pas plus tard, parce que plus tard pourrait être trop tard, peut-être pour toujours." M. Olmert a suivi ce conseil en envoyant sept chasseurs-bombardiers détruire Al-Kibar.

Si rien ne permet de confirmer la thèse israélienne selon laquelle il était urgent d'agir, il y a plus important : l'efficacité de cette opération militaire n'est rien comparée à son succès diplomatique et médiatique. Bruno Tertrais, expert sur les questions nucléaires à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), parle du "silence assourdissant" de la communauté internationale qui a salué ce raid israélien : aucune condamnation américaine ou européenne, aucune critique du Conseil de sécurité des Nations unies...


DU CRÉDIT À L'OPTION MILITAIRE


L'impunité dont a bénéficié l'Etat juif s'explique par l'image détestable de la Syrie dans le monde arabe. Les pays du Golfe n'étaient pas mécontents de la leçon infligée à Damas, tout comme ils verraient d'un bon oeil la destruction du potentiel nucléaire de leur voisin iranien. "L'attaque israélienne était un excellent exemple de la doctrine de la guerre préventive défendue par Begin, Bush et les néoconservateurs", fait observer l'expert américain sur les questions de prolifération Joseph Cirincione.

"Mais, ajoute-t-il, c'est un dangereux précédent : comment allons-nous réagir si un autre pays suit la même stratégie ? L'Inde peut-elle frapper une installation suspecte pakistanaise ou chinoise ? La Russie peut-elle, de façon préventive, frapper une base de missiles en Pologne ?" Israël a ses raisons historiques pour ne pas faire confiance à un système international long à réagir. Il n'empêche : le silence de la communauté internationale ne peut que redonner du crédit à l'option militaire, et enhardir un gouvernement israélien lassé des atermoiements occidentaux à franchir son Rubicon.

En prenant des risques : les sites nucléaires iraniens, nombreux, disséminés, enterrés, représentent un défi stratégique sans commune mesure avec la destruction relativement simple des sites d'Osirak et Al-Kibar. Les Israéliens estiment qu'à choisir, il vaut mieux un Proche-Orient en ébullition qu'un Iran nucléaire. Parce que celui-ci entraînerait inévitablement une prolifération généralisée : l'Arabie saoudite, l'Algérie, l'Afrique du Sud, la Turquie, le Brésil, bien d'autres nations, s'engouffreraient dans la brèche.

Refuser le manichéisme d'Israël impose d'en rester à une stricte application du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Cela signifie plusieurs conséquences : ne pas jouer l'apaisement avec la Syrie, en acceptant de facto - par exemple lors du défilé du 14 Juillet à Paris - les "frasques" nucléaires du président Bachar Al-Assad ; ne pas conclure de juteux contrats nucléaires avec l'Inde, comme le font les Etats-Unis, en fermant les yeux sur le fait que le combustible livré à New Delhi servira à renforcer l'arsenal nucléaire de la "plus grande démocratie du monde" ; ne pas chercher à tout prix un accord avec la Corée du Nord, en oubliant de lui demander des comptes sur son stock d'armes atomiques et sa coopération nucléaire clandestine avec le Pakistan et la Syrie. Au moment où le fragile TNP fête son 40e anniversaire, le risque est grand de revenir aux années 1960, avant la non-prolifération, lorsque dix ou vingt Etats nucléaires paraissaient émerger. "Si c'était le cas, souligne Joseph Cirincione, comme le disait le président Kennedy, "il n'y aura de repos pour quiconque''."


Courriel : zecchini@lemonde.fr.
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
19 août 2008, 04:28
Le dessin du jour de Diem, TV5
Pièces jointes:
dilem_photo_405_TV5-190808.jpg
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
20 septembre 2008, 20:38
Refus de nouvelles sanctions contre l'Iran : Israël poussée par Poutine à agir (info # 012009/8) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Une réunion cruciale pour une solution pacifique de la crise du nucléaire iranien s'est tenue hier à New York et s'est soldée par un cuisant échec. Les membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU, ainsi que l'Allemagne y participaient.

A l'agenda de cette rencontre, organisée en marge de l'assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies, qui s'ouvrira la semaine prochaine à Manhattan, la nécessité d'imposer un quatrième train de sanctions à la République Islamique.

Démarche obligée, après que l'Iran n'a pas obtempéré aux exigences de la communauté internationale, en dépit des mesures déjà décidées par le Conseil de Sécurité et appliquées en vain. Elle est rendue encore plus urgente après le refus des autorités de Téhéran de collaborer avec les inspecteurs de l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique, qui a mené au gel de l'activité de l'AIEA dans ce pays.

A ce sujet, le conseiller du président Bush à la sécurité nationale, Stephen Hadley, a observé que "puisqu'ils (les Iraniens) n'ont pas fait le (bon) choix stratégique et semblent encore moins coopératifs, je pense que nous allons assister, lors des prochaines semaines, à une augmentation de la pression appliquée à l'Iran".

Quant à la position des principaux intéressés, elle a le mérite de la clarté, Ahmadinejad ayant, la veille de la réunion de New York, répété que la République Islamique ne suspendrait pas son programme d'enrichissement de l'uranium, et négligé la menace de nouvelles sanctions.

En dépit de ces signaux alarmants pour la paix du monde, la Russie, suivie par la Chine, s'est opposée à l'option d'un nouveau train de sanctions. Les seuls dénominateurs communs que les six participants à la réunion ont admis concernent l'appel à Téhéran d'accepter les compensations positives, qui lui ont été présentées en juin dernier en contrepartie de l'arrêt de l'enrichissement de l'uranium.

Les six ont ainsi réaffirmé cette proposition de troc et se sont engagés à "explorer de possibles mesures additionnelles attenantes aux compensations (la seconde voie, celle de la carotte, oubliant le bâton)".

Si, en théorie, la Russie n'a pas totalement repoussé l'idée de nouvelles sanctions, elle a fait part de son opposition à leur application immédiate. En pratique, au vu de l'expérience récente, cela signifie que Moscou n'envisage pas d'imposer de nouvelles mesures coercitives avant trois ou quatre mois.

Même dans l'éventualité où elle se joindrait finalement à une telle décision – conditionnalité incontournable, la Russie disposant d'un droit de veto au Conseil de Sécurité - Moscou exigera d'analyser le texte de la résolution au microscope et le purgera de toute sanction de nature à obliger les Perses à obtempérer.

En fait, la réunion d'hier a été marquée par la tension qui règne entre le régime de Poutine et les USA. Repousser de nouvelles sanctions pendant une durée de quatre mois signifiant que George W. Bush ne sera plus président lorsqu'elles seront rediscutées.

Préalablement à la réunion, le porte-parole du Département d'Etat américain (l'équivalent de nos ministères des Affaires Etrangères), Sean McCormack, avait instamment invité les Russes à mettre de côté tous les sujets de disputes entre l'Occident et Moscou à propos de la Géorgie, afin de collaborer positivement sur une solution du problème iranien.

Non seulement McCormack n'a pas été entendu, mais les positions affichées d'entrée de jeu par Moscou et Pékin ont obligé les autres participants à se rencontrer sans leurs représentants, vendredi matin, au Département d'Etat. C'est uniquement à partir du déjeuner que toutes les délégations se sont retrouvées.

Pour les Européens, seule une résolution anémique et sans conséquence pour le règlement du contentieux pourrait résulter, à terme, de la réunion tenue dans une véritable atmosphère de Guerre Froide.

McCormack s'est dissocié de ce point de vue, rappelant ainsi la sensibilité de sa cheffe Condoleezza Rice, en affirmant "nous sommes à la recherche de la résolution la plus robuste que nous puissions obtenir au Conseil de Sécurité".

Le meilleur des mondes possible ?

Certes, mais cette formule de diplomates, qu'ils ont volée à Aldous Huxley, ne saurait cacher l'échec significatif de la rencontre de vendredi. Plus gravement encore, cet insuccès a dévoilé que la crise avec le Kremlin est plus profonde qu'on était prêt à se l'imaginer. Il apparaît, ce samedi, que Poutine préfère la confrontation tous azimuts avec l'Ouest au danger d'une confrontation militaire dans le Golfe.

On est même appelé à déduire qu'un conflit entre l'Amérique et/ou ses alliés et les ayatollahs ne serait pas pour lui déplaire. Il est vrai qu'une attaque des installations stratégiques iraniennes aurait pour effet immédiat de faire flamber le cours du brut, la principale ressource des nouveaux tsars.

Autre effet prévisible d'une guerre en Iran : elle jetterait dans les bras de Poutine les régimes en désaccord avec Washington, en Amérique du Sud, au Proche et en Extrême Orient.

Au risque d'un embrasement de la planète, en se plaçant dans une optique strictement Guerre Froide, la Russie serait la principale bénéficiaire des retombées d'une attaque contre Téhéran.

Ceci dit, l'équation, pour Israël, se pose dans des termes fondamentalement différents. Ahmadinejad, en plus des déclarations restituées dans cet article, a, à nouveau durant la semaine qui s'achève, réitéré des propos génocidaires à l'encontre de l'Etat hébreu ; il a asséné qu'Israël "ne saurait subsister sous quelque forme que ce soit".

Lors, quand l'auteur de ce genre de projets s'emploie à défier le monde pour parvenir à l'arme suprême et qu'il modifie, au pas de course, ses missiles Shihab-3 afin qu'ils puissent emporter une charge nucléaire, la victime désignée n'a pratiquement plus d'autre choix que celui de se livrer à une campagne préventive.

La Maison Blanche avait supplié Jérusalem de laisser une chance aux sanctions diplomatiques. Voilà que même cet ultime recours vient de cesser d'exister. Ceci oriente naturellement le futur gouvernement israélien vers la prise d'une décision cardinale.

Dans l'hypothèse où Tzipi Livni parviendra à former rapidement une coalition et à remplacer Ehoud Olmert au poste de 1er ministre, on ne peut imaginer une première décision plus difficile à prendre.

En fait, la situation requiert, sans l'ombre d'un doute, la formation d'un gouvernement d'union nationale, mais le chef de l'opposition, Binyamin Netanyahu, n'acceptera d'y participer qu'au titre de président du conseil. Quant au parti travailliste, et à sa tête de liste Ehoud Barak, ils ne montrent aucun empressement à entrer dans la coalition de Livni.

Les ambitions personnelles de ses élites politiques, doublées d'un manque de vision pragmatique de leur part et du sens de l'urgence, pourraient coûter à l'Etat hébreu de subir un gouvernement de transition – à la place de l'union nationale ! – confié à la houlette d'Olmert jusqu'à des élections anticipées au printemps prochain.

C'est plus de temps qu'il n'en faut pour permettre aux génocidaires déclarés de la nation israélienne d'acquérir l'arme suprême ainsi que les fusées destinées à nous les jeter à la tête.

C'est plus de temps qu'il n'en faut pour voir une nouvelle puissance nucléaire régionale se dresser face à l'Europe et l'Amérique dont elle abhorre les valeurs. Mais la faiblesse endémique des démocraties consiste à voir le reste du monde à leur image et à détester la guerre. Moi aussi, je déteste la guerre, jusqu'au point de prendre le risque de ne plus être là pour le clamer.
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
21 septembre 2008, 02:53
Pour les New-Yorkais d'entre vous:

Mobilisation pour la manif anti Ahmadinedjad de New York (voir plus bas Hebreu et Anglais), le Lundi 22/09/08.

Anti Ahmadinejad demonstration in New York (see below in Hebrew and English).


Haaretz (repris par Le Monde) nous voit en guerre contre l'Iran d'ici une semaine ou un mois, car "nous ne serions pas seuls a prendre l'initiative".


[...]

Pour Haaretz, la priorité de celle qui prendra dimanche ses fonctions de première ministre intérimaire sera de "dé-olmertiser" Kadima. Il lui faudra "purger la corruption à la tête du gouvernement, ce qui veut dire, en pratique, mettre fin à la culture de copinage qui règne au cabinet du premier ministre". Le quotidien souligne également l'urgence de la situation : "Tzipi Livni pourrait bien se trouver à la tête d'un Etat en guerre, non pas dans un an, mais dans un mois, voire une semaine, car Israël n'est pas seul à prendre l'initiative. Et ses ennemis – l'Iran, le Hezbollah, le Hamas – pourraient être tentés de tirer parti de son inexpérience."

Pour lire l'integralite de l'article:

Le Monde

"Tzipi Livni va devoir 'dé-olmertiser' Kadima"



LEMONDE.FR | 18.09.08 | 13h25


C'est une figure relativement neuve, jeune et inexpérimentée (selon les critères israéliens)" que les membres de Kadima, le parti au pouvoir en Israël, ont élue à leur tête, mercredi 17 septembre, relève le Jerusalem Post. "Et de plus, c'est une femme." Mais pour celle qui a fait campagne sur le thème du "changement", il sera difficile d'échapper à un paradoxe, estime le Post : comment rompre avec la "politique d'hier" quand on dirige "le parti qui tient les rênes du pouvoir et est donc le premier responsable de cette politique" ?
Accédez à l'intégralité de cet article sur Lemonde.fr
[www.lemonde.fr]


English to follow - Hebrew first

çáøéí åçáøåú - éãéãéí åéãéãåú - æå ùåá àðé - äîèøéãä àúëí á÷èðåú - åäôòí áòðééï ôòåè åùîå - àçîãðéâà'ã - àå àéê ù÷åøàéí ìå - (áâéîèøéä àâá - áï æåðä îðééà÷ - ÷éùèà - ÷éùèà - ÷éùèà - øåç îéï äåï)

åáëï - îñúáø ùäåà îâéò ìðéå éåø÷ - åáéåí ùðé äåà éäéä áàå"í - ùîåí ùîåí - àáì àðçðå ðäéä ùí åðöò÷ áéçã - áîìåà äâøåï, îîòî÷é äçæä äéùøàìé äéåøã ôçåú àå éåúø - äâàä ùìðå - ôçåú àå éåúø - àú äñéñîà äáìúé ðùëçú ùäåîöàä ááéú äæä ìôðé ëîä ã÷åú

àçîãéðéâ'àã - àúä ìà ðçîã
àçîãéðéâ'àã - àúä ìà ðçîã
àçîãéðéâ'àã - àúä ìà ðçîã

åúáéàå àú ëì äçáøéí ùìëí åàú ëì äéìãéí ùìëí - æä éåúø çùåá îáéú ñôø - åúôéöå àú äîééì äæä ìçáøéëí äéåøãéí
æä áéåí ùðé ä÷øåá - áùòä 11:45 ááå÷ø - ìéã äàå"í - ôøèéí áäîùê áàðâìéú - åãéø áì÷ àúí ìà áàéí
ùøéú

And now in English - since the following announcement is in English - I don't have to say much - but I can teach you the new
slogan we invented here 2 minutes ago
Ahmadinejad - ata lo nechmad
Ahmadinejad - ata lo nechmad
Ahmadinejad - ata lo nechmad

translation - Ahmadinejad - you are not nice - in Hebrew it sounds better

You have 4 days to practice and pass this mail to all your friends
and tell your kids - no school on Monday - we are going to fight evil.


STATEMENT FROM THE ORGANIZERS OF THE RALLY TO STOP IRAN NOW


From The National Coalition to Stop Iran Now


(New York, Sept. 18, 2008) --- The purpose of “THE RALLY TO STOP IRAN NOW” on Monday, Sept. 22, 2008, is to protest the presence of Iran’s President Ahmadinejad at the United Nations, and to oppose his nuclear weapons program. We take most seriously his threat to wipe the United States and Israel “off the map” and believe the world leaders gathered at the United Nations must act with resolve to prevent a nuclear armed Iran that would be a threat to this country, Israel and the world.

For this reason, tens of thousands of people of every faith and ethnicity are expected to hear messages from prominent religious and civic leaders, including Nobel Laureate Elie Wiesel and Israeli Knesset Speaker Dalia Itzik. In order to keep the focus on Iranian threats and to ensure that this critical message not be obscured, the organizers of the rally have decided not to have any American political personalities appear.

This issue, opposition to a nuclear-armed Iran, is one which enjoys bipartisan support and the backing of the American people across the political spectrum. On this, all Americans stand together. We acknowledge and deeply appreciate those American political leaders who have been and remain prepared to stand with us as we collectively address the dangers of Iran's nuclear program and its support for terrorism globally.

We hope that the world leaders gathered at the UN will hear this message and resolve to act decisively against the Iranian nuclear program by implementing UN and Security Council resolutions and sanctions.

We again call on all concerned Americans of every background to join us at the "RALLY TO STOP IRAN NOW" on Monday, Sept. 22, at 11:45 A.M.

Signed:
The National Coalition to Stop Iran Now
The Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations
United Jewish Communities
UJA-Federation of New York
The Jewish Council for Public Affairs
The Jewish Community Relations Council of New York


Jewish Community Relations Council
70 West 36th Street, Suite 700
New York, New York 10018
US
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
26 septembre 2008, 12:13
Selon le quotidien britannique "The Guardian", qui rapporte l'information, c'est le président américain George W. Bush qui a refusé d'apporter sa caution à de telles frappes et a dissuadé l'Etat hébreu.

afp LIBERATION.FR


Israël a sérieusement pensé à bombarder les sites nucléaires de l'Iran courant 2008, mais le président américain George W. Bush a refusé d'apporter sa caution à de telles frappes, rapporte le quotidien britannique The Guardian dans son édition de ce vendredi.
Selon le quotidien, qui cite des sources diplomatiques européennes de haut niveau, le Premier ministre Ehud Olmert a évoqué cette question avec le George W. Bush au cours d'un tête-à-tête le 14 mai.


Mais le président américain a répondu qu'il ne soutiendrait pas une telle initiative, en raison de craintes de représailles sur des cibles américaines en Irak et en Afghanistan, et de doutes sur la capacité d'Israël, quoi qu'il en soit, d'endommager sérieusement les installations nucléaires iraniennes.

The Guardian souligne que même si Israël avait voulu mener cette opération sans l'aval de Washington, ses avions n'auraient pu atteindre l'Iran sans passer par l'espace aérien irakien, sous contrôle américain, ne laissant d'autre choix à Téhéran que de considérer que les Etats-Unis avaient approuvé l'attaque, laissant craindre une riposte contre des cible américaines.

Israël considère l'Iran comme la menace la plus importante à son encontre, en raison de l'accélération du programme nucléaire iranien et des déclarations répétées de ses dirigeants prédisant la fin de l'Etat hébreu.


L'Etat juif, seule puissance nucléaire du Proche-Orient, même si elle refuse de le reconnaître officiellement, et les Etats-Unis accusent l'Iran de tenter de développer un armement nucléaire, alors que Téhéran assure que son programme nucléaire est totalement pacifique.
Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
02 octobre 2008, 09:09
Selon le quotidien "Al Seyassah"
Des experts syriens et iraniens auraient été dépêchés au Liban pour lutter contre une contamination chimique accidentelle



Le Hezbollah aurait stocké des armes chimiques dans de mauvaises conditions
jeudi 25 septembre 2008 - 00h47, par Khaled Asmar - Beyrouth

Cette information, parue dans le journal koweïtien "Al Seyassah" daté du 25 septembre, n’est pas confirmée, et ne le sera probablement jamais, puisqu’elle évoque la présence d’armes chimiques stockées au Sud Liban par le Hezbollah, et destinées par conséquent à être utilisées contre Israël.

Le quotidien cite en effet des sources libanaises « bien informées » selon lesquelles « une équipe syrienne relevant des unités de la guerre chimique de l’armée syrienne, commandée par le brigadier Saïd Khalil, a été dépêchée depuis près de deux semaines au Liban, et s’est immédiatement rendue au Sud du pays pour traiter et contenir une contamination chimique résultant d’une fuite de matières dangereuses stockées par le Hezbollah dans le secteur de Nabatiyeh. Les experts syriens travaillent avec d’autres spécialistes de la guerre chimique relevant des Gardiens de la Révolution, dépêchés spécialement depuis l’Iran ».

Le journal ajoute que « ces experts ont constaté les dégâts dus à une fuite accidentelle des produits chimiques, et ont délimité le périmètre contaminé. Ils ont découvert que les mauvaises conditions de stockage ont permis ces fuites, lesquelles ont provoqué des maladies graves et inexpliquées notamment chez les enfants de la région ». Le journal conclut que « les membres du Hezbollah qui ont été contaminés ont été évacués à Téhéran pour y être soignés. Le Hezbollah a informé leurs familles qu’ils suivent des entraînements en Iran ».

NDLR : Il convient de rappeler que ces informations, publiées dans la nuit de mercredi à jeudi, n’ont pas été démenties, encore moins confirmées. Et logiquement, elles ne seront jamais confirmées pour plusieurs raisons :

Car, le Hezbollah qui a toujours promis des surprises à Israël, en cas de nouveau conflit, ne peut pas assumer sa détention d’armes chimiques. L’Etat hébreu, se sentant ainsi menacé, ne tarderait pas à reprendre la guerre de là où elle s’était arrêtée en août 2006, pour éloigner ce danger.

Ensuite, parce que toute confirmation de la présence de ces ADM aux mains du Hezbollah implique Damas, responsable de leur transfert entre l’Iran et le Hezbollah. D’autant plus que la Syrie est déjà montrée du doigt par la communauté internationale et l’AIEA, après son refus des inspections du site présumé nucléaire détruit par l’aviation israélienne en septembre 2007.

Enfin, parce que cette information conduit directement à accuser l’Iran de développer des armes chimiques et de contribuer à leur prolifération.

Mais en l’absence de confirmation, il est permis de penser que cette information soit à l’origine du changement de ton du Hezbollah. Depuis plusieurs jours, le parti chiite a en effet adopté un ton étrangement réconciliateur, et un profil bas, allant même jusqu’à tendre la main au courant du Futur en vue d’une réconciliation. Pour certains, il s’agit de préparatifs des élections législatives du printemps prochain. Le Hezbollah a envoyé une délégation, ce mercredi, rencontrer Saad Hariri. Plusieurs députés du parti, dont Mohammed Raad, Hussein Hajj Hassan et Hassan Fadlallah, ont invité Hariri à rencontrer Hassan Nasrallah, alors qu’ils constituaient, jusque là, le fer de lance de la razzia de Beyrouth (mai 2008). Il est peu probable que ce changement de ton du parti de Dieu résulte seulement d’une volonté réelle et spontanée de pacifier le Liban et de sceller la réconciliation avec ceux qui les a réprimés. Au contraire, en tentant sa manœuvre réconciliatrice avec les Sunnites, Hassan Nasrallah pourrait chercher à provoquer un « écran de fumée » pour cacher l’affaire de ses armes chimiques.

Traduction et analyse de Khaled Asmar

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Re: Faut-il bombarder l'Iran ?
05 octobre 2008, 08:51
Kouchner estime qu'Israël ne laissera pas l'Iran accéder à l'arme atomique

Par Christophe de ROQUEFEUIL AFP


JERUSALEM (AFP) - Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, en visite dimanche à Jérusalem pour soutenir les efforts de paix avec les Palestiniens, a estimé qu'Israël agirait contre l'Iran avant que ce pays ne produise sa première bombe atomique.

"Israël a toujours dit qu'il n'attendra pas que la bombe (iranienne) soit prête. Je pense que les Iraniens le savent. Tout le monde le sait", a-t-il déclaré dans le quotidien israélien Haaretz, tout en ajoutant que l'option militaire n'était "pas une solution".

Evoquant ensuite devant la presse l'hypothèse que l'Etat hébreu "frappe" l'Iran, le ministre a souligné que "c'est un danger, c'est une possibilité" et qu'il fallait "tout faire pour l'éviter".

M. Kouchner s'est prononcé une nouvelle fois pour une approche envers Téhéran associant "offre de dialogue et sanctions", tout en déplorant que le régime islamique reste sourd aux propositions internationales de négociations.

La France, avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, fait partie du groupe de six puissances engagées dans la recherche d'un accord avec l'Iran pour que Téhéran gèle ses activités nucléaires les plus sensibles, suspectées de mener à l'arme atomique malgré les démentis iraniens.

Israël considère l'Iran comme la menace la plus dangereuse à son encontre, en raison de l'accélération du programme nucléaire de Téhéran et des déclarations répétées de ses dirigeants, en particulier le président Mahmoud Ahmadinejad, prédisant la fin de l'Etat juif.

M. Kouchner a eu dimanche plusieurs entretiens avec les dirigeants israéliens à Jérusalem, après avoir consacré la journée de samedi à des rencontres en Cisjordanie avec les responsables palestiniens, dont le président Mahmoud Abbas.

Il a été reçu par le Premier ministre démissionnaire Ehud Olmert et sa ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, chargée de former un nouveau gouvernement, et a aussi rencontré le ministre de la Défense Ehud Barak.

Le chef de la diplomatie française a réaffirmé son message d'encouragement à poursuivre les efforts de paix avec les Palestiniens, malgré les incertitudes liées aux aléas politiques en Israël et à la période électorale aux Etats-Unis.

M. Kouchner a estimé que l'Etat hébreu allait connaître une "période difficile jusqu'à ce que la situation politique se stabilise", et a reconnu que "le rôle des Américains sera moins évident dans les mois qui viennent", en attendant la mise en place d'une nouvelle administration dirigée par le républicain John McCain ou le démocrate Barack Obama.

Il a ainsi estimé peu probable de parvenir à un accord de paix d'ici la fin de l'année, comme espéré lors de la conférence d'Annapolis (Etats-Unis) en novembre 2007.

Le ministre s'est toutefois déclaré "optimiste" sur les chances d'aller de l'avant après ses entretiens avec les Palestiniens, et il a salué une "vision pour la paix très positive" côté israélien.

"Je pense que tout le monde est prêt à continuer" sur la voie ouverte par la conférence d'Annapolis pour parvenir à un Etat palestinien "nécessaire", a-t-il estimé.

Il a une nouvelle fois démenti tout contact officiel entre la France et l'organisation islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza, sans toutefois exclure le recours à des canaux officieux.

"Officiellement, nous n'avons aucun contact avec le Hamas mais officieusement, il y a des organisations internationales qui entrent dans la bande de Gaza, en particulier des ONG françaises qui nous donnent des informations", a affirmé le ministre répondant à une question.

Le ministre devait regagner Paris dans la soirée.
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