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Sarkoscope

Envoyé par cacouboulou 
Sarkoscope
25 novembre 2007, 06:28
PARIS (Reuters) - Préoccupation numéro un des Français selon les sondages, le pouvoir d'achat devrait occuper le devant de la scène politique la semaine prochaine, après la fin de la grève sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.


Avant de s'envoler pour la Chine, où il entamait dimanche sa première visite en tant que chef de l'Etat, en compagnie de sa mère et de son fils, Nicolas Sarkozy a annoncé son intention de répondre aux "angoisses" des Français sur ce thème dès son retour de Pékin.

"Je ne prends pas ces attentes à la légère", a assuré le président, qui avait fait du pouvoir d'achat l'un des axes majeurs de sa campagne élyséenne.

Selon plusieurs articles de presse, le président s'exprimera à la télévision jeudi soir - une intervention qui avait été envisagée cette semaine puis repoussée pour se donner le temps de la réflexion et laisser passer la fin du conflit dans les transports publics. L'Elysée n'a confirmé ni la date ni la forme de cette prise de parole.

Selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France, 65% des Français estiment que leur pouvoir d'achat a diminué depuis un an, contre 59% en janvier dernier.

"Beaucoup commencent à se dire qu'on leur a raconté des sornettes" avec le slogan de Nicolas Sarkozy "travailler plus pour gagner plus", juge Laurent Fabius dans Libération. "Tout augmente, sauf les salaires", déplore l'ancien Premier ministre socialiste.

Nicolas "Sarkozy doit cesser de gesticuler et maintenant agir", intime de son côté le député européen Benoît Hamon dans un communiqué.

Le PS réclame un "Grenelle" sur le pouvoir d'achat des fonctionnaires et des salariés privés ainsi que l'encadrement des loyers et la mise en place effective du "chèque transports".

AUGMENTER LE SMIC OU LA DUREE DU TRAVAIL ?

Côté majorité, plusieurs députés ont avancé pistes et hypothèses cette semaine, mais en tout état de cause "aucune annonce ne viendra de chez nous" avant l'intervention de Nicolas Sarkozy, précise-t-on au siège de l'UMP.

A la tête d'un comité parlementaire pour le pouvoir d'achat, composé de dix députés de l'UMP, Pierre Méhaignerie a prôné une augmentation de la prime pour l'emploi. De son côté, le secrétaire national à l'Economie du parti présidentiel, Frédéric Lefebvre, s'est dit favorable à une généralisation des stock-options, y compris pour les fonctionnaires.

Au diapason du PS, le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a demandé samedi des mesures salariales, insistant sur un coup de pouce rapide sur le Smic.

A ses yeux, le déblocage de la participation salariale, comme cela avait déjà été fait par le gouvernement Villepin, ou un 13e mois défiscalisé ne sont pas des bonnes solutions.

"Il faut sortir d'un discours qui tend à dire depuis quelques mois: 'OK, il y a un problème de pouvoir d'achat mais si vous voulez voir votre pouvoir d'achat augmenter, ou vous bossez plus ou vous attendez que les prix baissent'. Donc, on doit passer aussi par la question des salaires si on veut augmenter le pouvoir d'achat", a-t-il fait valoir sur Europe 1.

Il faut également conditionner les exonérations de cotisations patronales à la signature d'accords salariaux dans les entreprises - une proposition catégoriquement rejetée par le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), Jean-François Roubaud.

"Si on retire les exonérations de charges, (ce sont) des centaines de millions d'emplois qui seront perdus en quelques mois", a-t-il mis en garde sur France Info.

Pour pouvoir augmenter les salaires, il préconise, à l'instar de la présidente du Medef Laurence Parisot, de jouer sur la durée légale du travail.

Il veut "faire sauter les derniers verrous des 35 heures", auxquelles François Fillon a imputé la stagnation du pouvoir d'achat depuis dix ans lors d'une passe d'armes avec François Hollande à l'Assemblée nationale.

"La France ne distribuera plus de richesses aux Français que si elle est capable d'en produire plus", a prévenu le Premier ministre.

Re: Sarkoscope
25 novembre 2007, 16:26
XIAN, Chine (Reuters) - Alain Delon a bien été invité à participer à la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Chine mais ne l'accompagnera pas en raison d'autres engagements, apprend-on dans l'entourage du président de la République, après le coup de colère de l'acteur français dans les colonnes du Parisien.

"Alain Delon ne vient pas. Il a été invité mais il avait d'autres engagements", explique-t-on à l'Elysée, précisant en revanche que la mère du chef de l'Etat, Andrée Mallah, serait du voyage.

"Il a été invité mais un peu tard (...) C'est un peu un loupé de notre part", admet-on de même source, où l'on invoque le rythme effréné des voyages du président pour expliquer l'affaire ainsi que le nombre très important de personnalités qui souhaitent le suivre lors de ces déplacements.

Dans le quotidien, Alain Delon s'emporte, se disant "très humilié" de ne pas avoir été informé s'il faisait ou non partie de la délégation jusqu'au dernier moment.

"Dimanche c'est l'anniversaire de ma fille Anouschka et j'avais tout organisé en fonction du voyage. J'ai la haine, j'ai la rage de ce manque de courage (...) Il y a, au niveau de la communication, autour du président une bande de charlots", accuse-t-il.

"Il appartient au président de décider qui participe ou non à son voyage. Je respecte sa décision mais il appartient à son staff d'avoir au moins la courtoisie, la politesse, la décence, voire le devoir d'en avertir les intéressés", poursuit l'acteur.

Pour sa première visite en Chine en tant que chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy est accompagné par sept ministres, dont celui de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, de l'Economie, Christine Lagarde, de la Justice, Rachida Dati, et de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

Commentaire d'un internaute :

Sarkozy n'a aucun amour-propre ? il emmène sa mère en Chine sur le compte des contribuables?

Même pas les tripes de lui payer un voyage à sa pauvre mère, il profite du carburant payé par le contribuable ?

[fr.news.yahoo.com]...

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sarko1.jpg
Re: Sarkoscope
27 novembre 2007, 01:10
Le Sarkoscope

Il y a des images qui en disent plus long que des mots...
Voici donc des photos de Nicolas Sarkozy qui révèlent les différentes facettes de son inquiétante personnalité.
Regardez attentivement ces images en essayant de vous imprégner des sentiments et des pensées qui l'animent...

Voir le diaporama sur : [www.syti.net]



Pièces jointes:
Sarkozy_index_GP.jpg
Re: Sarkoscope
30 novembre 2007, 07:52
Pouvoir d'achat, Sarko l'avait promis !

[www.dailymotion.com]

Pièces jointes:
sarko3.jpg
Re: Sarkoscope
30 novembre 2007, 09:45
J'ai visite le site que tu as recommande dans ton message du 27 nov.
Voici ce que j'ai pu lire, entre autres, sous le titre :
---LIAISONS DANGEREUSES-----
Pièces jointes:
Sarkozy_Sharon.jpg
Re: Sarkoscope
30 novembre 2007, 11:28
Déclaration d'amour au chef de l'état.

Pour visionner le clip sur le site:

[www.aujourdhuilachine.com]

Pièces jointes:
sarko-chiens.jpg
Re: Sarkoscope
30 novembre 2007, 11:41
Hannibal


Pièces jointes:
sarko_hannibal.jpg
Re: Sarkoscope
01 décembre 2007, 02:19
L'impossible équation Sarkozy-Fillon


C'est un débat dont on commence à avoir l'habitude, entre les tenants de la rigueur et ceux de la relance par le pouvoir d'achat.

A gauche, Henri Guaino et tous ceux qui croient dans l'entourage du président qu'il faut absolument remettre du charbon dans la machine, donner du grain à moudre aux syndicats et aux salariés, afin d'éviter un embrasement social et que la croissance ne pique du nez.

A droite, François Fillon, soutenu par Bercy, une partie du patronat et tous ceux qui estiment que le pays doit d'abord faire les réformes, avant de songer à redistribuer. D'un côté, un président qui reconnaît qu'il y a un vrai problème de pouvoir d'achat. De l'autre, un premier ministre qui répète à l'envi que l'Etat est en faillite et qu'il n'a pas un sou à distribuer. A l'évidence, il n'y a pas de vision commune entre les deux rives de la Seine, entre l'Elysée et Matignon.

Tous les deux ont à la fois tort et raison. Nicolas Sarkozy a raison, politiquement et socialement, d'insister sur le pouvoir d'achat.

François Fillon a raison de tirer la sonnette d'alarme, car l'équation budgétaire s'inverse, comme en 1992. Ces dernières années, la tendance était d'avoir des plus-values fiscales supérieures aux prévisions. Désormais, elles deviennent inférieures aux prévisions.

Mais les deux ont tort car ni l'un, ni l'autre n'ont intégré dans leurs réflexions la crise, partie cet été des États-Unis, qui va entraîner un net ralentissement mondial, pour ne pas dire une récession. François Fillon et tous les tenants de l'orthodoxie, les yeux rivés sur le niveau de l'endettement, ont également tort parce qu'une politique de rigueur va, dans ce contexte, amplifier la crise qui s'amorce. Il est des moments où il faut interpréter les dogmes pour ne pas tuer le malade.

Quant à Nicolas Sarkozy et Henri Guaino, ils ont tort parce que les mesurettes qu'ils vont prendre auront en commun de ne satisfaire personne et de mécontenter tout le monde. Du blocage évoqué des loyers au déblocage des fonds de la participation, en passant par une éventuelle revalorisation de la prime de Noël… Le tout vraisemblablement agrémenté de ces plafonds, seuils et autres exclusions que l'administration et Bercy affectionnent et qui rendent les mesures aussi inefficaces qu'illisibles. Ils ont également tort, parce que ce saupoudrage va se traduire par des achats de produits importés qui accroîtront le déficit commercial.

Toute politique macro-économique devrait donc aujourd'hui anticiper, sans la cacher, la crise qui se profile. Et en profiter pour simplifier et remettre à plat les systèmes de prélèvements obligatoires, afin de dégager un nouveau consensus social entre le travail et le capital, les jeunes et les moins jeunes.

Pourquoi, par exemple, au moment où l'on fusionne l'Unedic et l'ANPE, ne pas fiscaliser les cotisations Assedic ? Salariés et patrons ne verseraient plus de cotisations salariales pour le chômage, soit un gain net respectif, pour chacun, de 2,4% et de 4%. Pour financer la vingtaine de milliards nécessaires, l'Etat pourrait supprimer les multiples aides aux entreprises - mises en place hier avec les 35 heures, et aujourd'hui avec les heures sup' - qui coûtent nettement plus aux finances publiques. Depuis une vingtaine d'années, on n'a cessé d'alourdir le coût des emplois qualifiés, pour protéger et aider les emplois non qualifiés.

En oubliant que l'on peut délocaliser des ingénieurs, mais pas les caissières d'hypermarchés.
Re: Sarkoscope
01 décembre 2007, 10:59
Imaginez ce que le chef de l’Etat a pu dire aux Chinois, en partant :

Moi aussi, j’ai des cités interdites...



Retour à des préoccupations plus terre à terre : banlieues et pouvoir d’achat...

Des préoccupations qui sont celles de Nicolas Sarkozy ce matin... De retour de Chine, le chef de l’Etat s’est donc emparé des dossiers les plus chaud... C’est vraiment lui qui doit tout faire dans ce pays, ironise Didier Pourquery, dans l’éditorial de Libération...

Peut-être aura-t-il le temps de lire les journaux et notamment Sud-Ouest, qui publie une interview d’Azouz Begag... L’ancien secrétaire d’Etat, qui n’a jamais porté Nicolas Sarkozy dans son coeur, l’accuse d’avoir semé la haine dans les banlieues pendant la campagne présidentielle...

Moi, ajoute Azouz Begag, je n’ai d’autre solution que d’aller vers eux pour lancer des appels au calme et leur demander de faire confiance à la justice, sinon c’est la guerre... Dans un autre registre, je vous livre également ce titre du Canard Enchainé, qui imagine ce que le chef de l’Etat a pu dire aux Chinois, en partant : moi aussi, j’ai des cités interdites...

L’hebdomadaire satirique affirme également que les conseillers de Nicolas Sarkozy n’ont pas encore déniché l’oiseau rare, la pierre philosophale, à savoir la mesure spectaculaire et pas chère pour relancer le pouvoir d’achat... On sait que le président doit s’exprimer prochainement sur ce sujet...

Est-ce la perle rare, en tous les cas le Figaro annonce que l’une des mesures à l’étude, c’est le gel du prix du gaz... Vioence en banlieue et pouvoir d’achat : les deux problèmes sont liés, ajoute Bernard Revel dans l’Indépendant du Midi, et selon lui, les propositions que fera le chef de l’Etat seront dramatiquement incomplètes si elles ne concernent pas d’abord les habitants des banlieues, trop souvent oubliés...
Re: Sarkoscope
04 décembre 2007, 01:33
Seuls Sarkozy, Gollnisch et le président kazakh félicitent Poutine, BRAVO !


Le président français Nicolas Sarkozy a «chaleureusement félicité» son homologue russe Vladimir Poutine pour la victoire de son parti dimanche aux législatives russes, a annoncé lundi le Kremlin dans un communiqué.

Les deux présidents ont «eu un échange de vues sur les questions d'actualité relatives aux relations franco-russes au cours d'une conversation (téléphonique) durant laquelle le président français Nicolas Sarkozy a chaleureusement félicité Vladimir Poutine pour sa victoire aux élections», selon le Kremlin. Une déclaration confirmée quelques heures plus tard par l'entourage de Nicolas Sarkozy.

Félicitations solitaires

Interrogée sur la différence de ton entre cette déclaration et celle de la diplomatie française, l'Elysée n'avait toujours pas répondu lundi soir. En revanche, à 21h, l'Elysée confirmait bien, via une dépêche AFP, que le président français avait bien appelé le président russe pour le «féliciter» de la victoire de son parti.

Poutine a aussi reçu les félicitations de son homologue du Kazakhstan (ex-république soviétique), Noursoultan Nazarbaïev. Ce dernier a estimé que le résultat de ces élections allait «garantir un développement stable de la Russie à l'avenir». Et celles de Bruno Gollnisch. Le vice-président du FN a estimé que les élections russes traduisaient «la renaissance de la fierté russe», et fustigé les «donneurs de leçons occidentaux» qui ont critiqué le manque de démocratie du scrutin.


Des félicitations qui tranchent avec les opinions exprimées par les chancelleries occidentales, dont la France.

La porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andréani, a souhaité lundi que Moscou fasse «toute la lumière» sur les allégations de fraude lors des législatives de dimanche et a «pris note» des résultats partiels donnant «une large majorité» au parti du président Vladimir Poutine. Contacté par 20minutes.fr, le quai d'Orsay a confirmé ses déclarations, renvoyant à l'Elysée. Qui n'a pour l'instant pas répondu.

«Réserver son jugement»

Le chef de la mission d'observation de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE a critiqué les élections, estimant que leur déroulement n'avait pas répondu aux «critères» de l'organisation. Le Foreign office britannique a fait part de son «inquiétude» face aux allégations d'irrégularités. A Berlin, le porte-parole du gouvernement Thomas Steg a déclaré: «il ne peut y avoir de doute. Si l'on prend en compte nos critères et nos normes, ce n'étaient pas des élections libres, équitables et démocratiques». A Bruxelles, la Commission européenne a dit «réserver son jugement» afin «d'analyser les informations émanant de différentes sources».

De son côté, Garry Kasparov, l'ex-champion d'echecs leader de l'opposition russe, a qualifié le scrutin d'«élections les plus malhonnêtes et les plus sales dans l'histoire moderne de la Russie».

«Farce électorale»

«Cynisme, manipulation, farce électorale», la presse et les responsables européens manifestaient également dans leurs premières réactions leur scepticisme après la victoire «douteuse» du parti de Vladimir Poutine aux élections législatives de dimanche en Russie.

Et vous, qu'en pensez-vous? Nicolas Sarkozy a-t-il bien fait de féliciter Vladimir Poutine?


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