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ISRAEL a 60 ans

Envoyé par Braham 
Re: ISRAEL a 60 ans
08 avril 2008, 10:21
Un film au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme
Re: ISRAEL a 60 ans
13 avril 2008, 02:09
Un nom impérissable

Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d’Europe
de Georges Bensoussan

Par Paul Benaim pour Guysen International News

10 avril 2008

Les écrits d’un historien sur une période que l’on croit bien connaître peuvent ébranler des certitudes. Tel est le cas du dernier ouvrage de Georges Bensoussan qui apporte un éclairage inattendu, à la fois sur la façon dont la Shoah a été perçue dans le Yichouv puis en Israël, et sur les liens de causalité entre la destruction des Juifs d’Europe et la création de l’Etat juif.

Les analyses de l’auteur reposent sur des sources multiples, discours d’hommes politiques, articles, livres, témoignages, qui font l’objet de larges citations. L’importance du travail de l’historien réside dans la remise en question d’ idées reçues. L’intelligence du propos et la qualité de l’écriture, font qu’à aucun moment la lecture de l’ouvrage ne suscite la lassitude.

La perception de la Shoah et l’attitude vis-à-vis des rescapés

Aujourd’hui le souvenir de la Shoah occupe une place centrale dans l’éducation et la vie politique en Israël, mais il n’en a pas toujours été ainsi.
La perception de la Shoah et parallèlement l’attitude vis-à-vis des rescapés, ont évolué au fil des années. C’est là le premier volet de l’ouvrage de Georges Bensoussan qui distingue « la période « cananéenne* » et la période actuelle.

- La période du mépris et du silence

Le Yichouv, à partir de l’expérience des pionniers cultivateurs ou travailleurs manuels, des défenseurs des moshavim et des kibboutzim, avait forgé une image du nouveau juif « régénéré », le sabra, héritier de Josué et des Maccabim, différent du juif du ghetto, le « petit juif » victime des pogroms. Ce « nouveau juif » voulait se démarquer du juif persécuté de la diaspora.
Or, les millions de juifs assassinés au cours de la Shoah reflétaient précisément l’image humiliante du faible, du vaincu, image rejetée par les nouvelles générations, celles qui avaient construit le pays et résisté avec succès à ses agresseurs arabes, avant puis pendant la guerre d’indépendance de 1948.
Ainsi s’explique la place réduite de la Shoah dans les médias du Yichouv et une forme de mépris vis-à-vis des rescapés, « les restes du massacre » selon l’expression biblique, et cela malgré l’héroïsme des révoltés du ghetto de Varsovie, des passagers de l’Exodus, de l’immigration illégale et des milliers de rescapés présents dans les rangs de la Haganah et des commandos du Palmach dans les combats de la guerre d’indépendance en 1948.

L’opinion publique reprochait aux victimes « d’avoir été conduits à l’abattoir comme des agneaux ». A cette vision s’associait un sentiment de culpabilité des rescapés qui se reprochaient d’avoir survécu alors que toute leur famille avait été exterminée.
Ainsi s’explique le manque de chaleur de l’ accueil des rescapés et le silence sur la Shoah qui étaient la règle jusqu’au début des années 60.
- La période actuelle : unification de la mémoire

Le procès Eichmann (1961) avec les témoignages publics des survivants, devenus des « monuments vivants », puis les jours d’angoisse qui ont précédé la guerre des six jours , avec la menace d’une nouvelle Shoah (1967), le traumatisme de la guerre de Kippour (1973), ont radicalement modifié l’opinion : un rapprochement unificateur s’est établi entre le sionisme, la destruction des Juifs d’Europe et l’Etat d’ Israël. La Shoah s’inscrit désormais dans la continuité de l’histoire du judaïsme et d’Israël, processus logique lorsque l’on sait
- que l’ Afrika Korps de Rommel n’était pas très loin de Tel-Aviv en 1942 ,
- que le Mufti de Jérusalem allié de Hitler prônait d’étendre la « solution finale » à la Palestine,
- que des nazis ayant fui la justice avaient mis leurs talents au service des gouvernements arabes ennemis de l’Etat juif.
Cette prise de conscience tardive se traduit aujourd’hui par la place du génocide dans l’enseignement de l’histoire, les voyages de la jeunesse israélienne à Auschwitz, les cérémonies commémoratives en Israël où fusionnent l’hommage aux soldats tombés pour la défense du pays et le souvenir des juifs d’Europe assassinés, enfin l’édition et la diffusion des écrits en hébreu de rescapés de la Shoah.
Israël aurait-il existé sans la Shoah ?

Le débat sur l’existence d’un lien de causalité entre la Shoah et la création de l’Etat d’Israël est toujours actuel.

Le nazisme et ses conséquences au Proche-Orient

Le premier effet de l’avènement de Hitler au pouvoir a été l’expulsion des juifs d’Allemagne qui a été à l’origine de leur alya massive entre 1933 et 1939.
Les informations sur l’extermination des juifs européens parviennent au Yichouv dés 1942, mais l’Agence juive ne dispose d’ aucun moyen diplomatique ou militaire susceptible de peser sur le cours tragique des évènements.
Entre 1945 et 1950, prés de 300.000 Juifs européens, dont la majorité étaient des rescapés de la Shoah, réussirent à immigrer malgré le blocus britannique (1945-1948).

L’horreur de la Shoah a-t-elle joué un rôle dans le vote de l’ONU du 29 novembre 1947 en faveur du partage de la Palestine ?
Bien des observateurs considèrent que ce vote a été dicté par la compassion des nations pour les persécutions subies par le peuple juif. Cela n’est pas prouvé : Georges Bensoussan rappelle l’abstention de la Grande Bretagne et le fait qu’aucune des nations participant au vote ne se sentait responsable des crimes nazis.

Un état en gestation depuis un demi-siècle

« Toute chronologie est jugement. Se limiter aux années 1945-1948 pour comprendre la naissance de l’Etat d’Israël, c’est établir ente le génocide et la refondation de l’Etat juif un lien de causalité qui semble aller de soi. »
C’est en ces termes que l’auteur nous invite à prendre la question plus en amont, avant 1940, à une période où le Yichouv avait déjà créé l’essentiel des infra-structures du futur Etat, une administration, une industrie, une agriculture en plein essor et une armée organisée** qui a pu triompher de la coalition arabe en 1948.

Un coup presque mortel au rêve sioniste

Si la Shoah a pu accélérer la naissance de l’Etat juif, elle l’a privé de ses réserves démographiques, perte immense, coup presque mortel au sionisme. Et l’on est amené à évoquer ce qu’aurait pu être un Etat d’Israël renforcé par le soutien des communautés disparues, les descendants des six millions de juifs assassinés entre 1941 et 1945.
Pour Georges Bensoussan, en définitive, la destruction des Juifs d’Europe a failli compromettre la naissance d’Israël et encore aujourd’hui ses effets négatifs sur l’Etat juif persistent.
« La Shoah ne crée pas l’Etat d’Israël, elle en parasite la naissance au contraire, et l’existence et le sens jusqu’aujourd’hui encore »

Notes

* Le mouvement cananéen, mouvement intellectuel né dans le Yichouv au début du XXe siècle « estime qu’il faut dissocier le destin d’Israël enraciné au Proche-Orient, de celui des Juifs de la diaspora »(G.B.).
**Armée aguerrie de 1936 à 1945 par sa participation à l’autodéfense contre les insurgés arabes et la lutte contre les forces de l’axe. (G.B.)

Source
Georges Bensoussan
Un nom impérissable Israël,le sionisme et la destruction des Juifs d’Europe,
Ed. du Seuil 2008

Georges Bensoussan
Historien et professeur d’histoire, Georges Bensoussan est l’auteur de plusieurs livres sur la Shoah et le sionisme. Il est rédacteur en chef de la « Revue d’histoire de la Shoah » et directeur de la collection du « Mémorial de la Shoah » aux éditions Calmann-Lévy


[www.guysen.com]

Pièces jointes:
Bensoussan Georges.jpg
Re: ISRAEL a 60 ans
13 avril 2008, 06:38
Rien aurait été possible sans ces hommes et ces femmes merveilleux


qui ont assuré la pérennité de l'état hébreu
Re: ISRAEL a 60 ans
22 avril 2008, 14:57
Pour les harissiens en Israël

20 mai : grand colloque sur les relations France-Israël

22/04/08 - - : France/Israël

À l’occasion du 60ème anniversaire de l’Etat d’Israël, le CRIF, l’ambassade de France en Israël, les Amis français de l’Université de Tel-Aviv, la Fondation France-Israël, l’Université de Tel-Aviv et le Ministère des affaires étrangères d’Israël organisent un colloque sur le thème : « France-Israël 1948 – 2008 : des relations pas comme les autres ».
De très nombreuses personnalités israéliennes ont déjà annoncé leur participation à cette réunion qui aura lieu à l’Université de Tel-Aviv. Parmi elles, les ambassadeurs de France en Israël, Jean-Michel Casa ; Jacques Huntzinger ; Alain Pierret ; les ambassadeurs d’Israël en France, Dany Shek ; Elie Barnavi ; Asher Ben-Natan, Meir Rosenne ; Yéhouda Lancry ; Ovadia Soffer ; Raphaël Barak ; Avi Pazner et Nissim Zvili.
Des historiens, des hommes politiques et des journalistes participeront également à cette journée à laquelle sont invités tous les lecteurs de la newsletter du CRIF.


[www.crif.org]
Re: ISRAEL a 60 ans
23 avril 2008, 03:11
Mardi 22 avril 2008

13:19 Etats-Unis : la diva américaine Barbara Streisand a annulé sa visite en Israël, prévue le mois prochain pour le 60ème anniversaire de l'Etat hébreu. Cette dernière devait notamment intervenir lors de la conférence de Jérusalem présidée par le chef d'Etat israélien, Shimon Pérès, le 13 mai prochain. (Guysen.International.News)
Re: ISRAEL a 60 ans
23 avril 2008, 11:40
Dans quelqes jours YOM HAA'TSMAOUT.

.
Pièces jointes:
isra60.jpg
Re: ISRAEL a 60 ans
23 avril 2008, 11:48
60 ans : les noces de diamant, matériau impossible à rayer (de la carte).
Re: ISRAEL a 60 ans
24 avril 2008, 00:51
L'Hatikva dans le livre des records

Par Nina Levy Strauss pour Guysen International News

20 avril 2008

Un petit pays plein d’ambition. Une définition qui semble convenir à l’Etat d’Israël. En 60 ans d’existence, l’Etat hébreu a su se hisser tout en haut de l’affiche. Et le nouveau défi qu’il s’apprête à relever n’est pas des moindres : réunir le maximum de personnes pour chanter l’hymne national israélien… à travers le monde.

Les festivités organisées à l’occasion du soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël s’annoncent grandioses. Et pour marquer le coup, Israël a décidé de relever un nouveau défi : réunir les communautés juives du monde entier pour chanter l’Hatikva, l’hymne national israélien.

La date est fixée : le 7 mai prochain.

Une initiative originale, lancée par Albin Galia, l’une des principales femmes d’affaires israéliennes, qui a souhaité mettre en avant l’histoire du peuple juif.

Jeunes et moins jeunes, parents, amis, familles, sont donc tous invités à se réunir dans les synagogues et écoles du monde entier afin de chanter ensemble.

"L’Hatikva est le chant emblématique du peuple juif. Il a été chanté pendant de nombreuses années, avant même l’existence de l’Etat d’Israël, et reste aujourd’hui chanté par toutes les communautés juives du monde entier" a expliqué Albin Galia.

"L’Hatikva est un hymne qui unit les juifs du monde entier, et chanter tous ensemble permettra de rassembler le peuple juif" a-t-elle encore ajouté.

Un évènement qui a su séduire. Plusieurs communautés ont déjà annoncé qu’elles participeraient à l’évènement, et pas uniquement en Israël.

Car l’objectif est clair : pulvériser le record et entrer dans le ‘Guinness book’ dans la catégorie "nombre de personnes qui chantent simultanément un hymne national". Et oui ça existe…

Pour figurer dans ce palmarès, l’hymne doit être chanté en présence de deux témoins qui confirmeront le nombre exact et définitif de participants. Des vidéos permettront également d’apporter des preuves concrètes au jury.

"Je souhaite que cet évènement devienne une véritable tradition et se reproduise tous les ans. C’est un acte de solidarité qui renforce notre sentiment d’appartenance" a déclaré l’organisatrice, Albin Galia.

L’invitation est donc lancée. Rendez-vous le 7 mai prochain et avec une belle voix de préférence.

[www.guysen.com]

Re: ISRAEL a 60 ans
25 avril 2008, 06:09
Hajdenberg : Nous n’admettons pas que l’existence d’Israël soit mise en cause

25/04/08 - - : France/Israël

Mercredi 23 avril, à l’occasion du 60e anniversaire de l’Etat d’Israël, ITélé a diffusé un documentaire de Gérard Benhamou, « France Israël-je t’aime moi non plus ». Laurent Bazin a ensuite animé un débat sur les relations franco-israéliennes avec comme intervenants Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël, directeur général des Affaires politiques au ministère des Affaires, Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France, et Henri Hajdenberg, ancien président du CRIF.

Henri Hajdenberg est revenu sur le tournant significatif de 1967 marqué par les propos du Général de Gaulle qui avait déclaré : « Les juifs qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps c’est à dire un peuple d’élite, sûr de lui même et dominateur. »
L’ancien président du CRIF a rappelé combien ces propos avaient été choquants et violents. « Quand on analyse chaque mot, ça veut dire que le peuple juif, qui a subi toutes les persécutions pendant 2000 ans et notamment dans la chrétienté, a été un peuple dominateur alors que c’était un peuple qui malheureusement a été dispersé, qui subissait l’humiliation dans la plupart des pays, qui a été chassé de terre en terre dans toute l’Europe. » Il s’est étonné, d’ailleurs, que ces mots soient prononcés par le représentant de la Résistance contre le régime nazi tout en signalant que de Gaulle n’a jamais appelé les Français à se mobiliser contre l’antisémitisme dont furent victimes les Juifs en France pendant l’occupation nazie et sous le régime de Vichy.

Pour Henri Hajdenberg, « la phrase du Général de Gaulle marque la fin d’une époque : celle d’une alliance de la France avec Israël ». Une France qui aide ce jeune pays à se construire et à se défendre. En 1967, c’est la rupture. Il s’agit d’un « tournant qui est différent de ce que l’on peut analyser aujourd’hui par rapport à la cause palestinienne, au combat palestinien ». Ce véritable tournant « c’est la fin de la guerre d’Algérie en 1962, c’est un retournement stratégique de la France dans le monde qui est impulsé par le Général de Gaulle ». Henri Hajdenberg a rappellé que le conflit au Proche-Orient ne concerne pas les Palestiniens : « C’est un conflit entre Israël et le monde arabe. Il n’y a pas à l’époque de cause palestinienne qui soit défendue même pas par les Palestiniens et les pays arabes. » Charles de Gaulles a voulu se désengager d’Israël pour « se reconstruire une politique avec le monde arabe après le désengagement à l’égard de l’Algérie ».

L’ancien président du CRIF a également insisté sur la politique française anti-israélienne sous Giscard d’Estaing. La France a eu une politique cynique mercantile basée sur le pétrole et la vente d’armes aux pays arabes. Cette politique a même « mis en danger Israël avec la fourniture par la France d’un centre de recherche nucléaire à l’Irak ».

Enfin, interrogé par Laurent Bazin sur l’ambigüité de la communauté juive qui « serait plus israélienne que les Israéliens » et faisant ainsi référence à la présence des drapeaux israéliens dans des manifestations contre l’antisémitisme en France, Henri Hajdenberg assure que « les juifs français se sentent des citoyens français à part entière » et explique que ce drapeau est symbole. « . Il y a une sensibilité particulière à l’égard de l’Etat juif, qui est un Etat refuge pour tous les Juifs du monde. Le sionisme, c’est la conception qu’il y ait une patrie juive avec l’idée que tous les Juifs, qui pourraient être opprimés, qui pourraient souffrir de persécutions, puissent se retrouver en Israël Il y a eu des moments où les Juifs ont été heureux en France et il y a eu des moments où les Juifs ont été persécutés en France. Ils n’ont pas été persécutés sous l’affaire Dreyfus mais ils ont subi l’antisémitisme anti-dreyfusard. Les Juifs ont subi la collaboration française. La France a été le seul pays d’Europe à collaborer de manière à ce que les Juifs soient arrêtés par la police de l’Etat français de l’époque et qui les a conduits directement vers les chambres d’extermination. Nous sommes aujourd’hui, en tant que juifs, qui vivons dans un pays tout en étant engagés en tant que Français, avec une solidarité effective à l’égard de l’Etat d’Israël pour des raisons qui tiennent à l’histoire. Nous avons, avec les Israéliens, une religion, une tradition, une civilisation communes mais aussi la mémoire des persécutions subies par tous les Juifs au cours des siècles. Nous n’admettons pas que l’existence de l’Etat d’Israël soit mise en cause. »

[www.crif.org]
Re: ISRAEL a 60 ans
28 avril 2008, 14:38
Pour les harissiens d'Israël

Israël et les intellectuels français : entre admiration et réprobation

28/04/08 - - : France/Israël


L’Association française des Amis de l'université de Tel-Aviv, le Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France en Israël et le Département de Français de l'université de Tel-Aviv organisent un colloque sur ce thème, « Israël et les intellectuels français : entre admiration et réprobation » les 18 et 19 mai à l’Université de Tel-Aviv, Salle 003, Bâtiment Dan David.

PROGRAMME

Dimanche 18 mai 2008
15h00: Allocutions de Bienvenue
Monsieur le Professeur Zvi Galil, Président de l'Université de Tel Aviv
Son Excellence Monsieur Jean-Michel Casa, Ambassadeur de France en Israël
Madame Nadine Kuperty-Tsur, Directrice du Département de Français

15h15-16h45
Israël et la République des Lettres en France: soixante ans de relations intellectuelles
Présidence : Avner Ben Amos, Université de Tel Aviv
15h15-15h45 : Denis Charbit, Open University et Université de Tel Aviv
La place d'Israël dans la vie intellectuelle française: des marges au centre ?
15h45-16h15 : Antoine Compagnon, Collège de France et Columbia University
Israël avant Israël
16h15-16h45 : Jean-François Sirinelli, Sciences-Po, Paris
Les intellectuels français en 1967: état des lieux

Lundi 19 mai 2008
9h15-10h55
"Ecoute Israël": sur la sensibilité sioniste de quelques figures intellectuelles françaises
Présidence : Nadine Kuperty-Tsur, Université de Tel Aviv

9h15-9h40 : Gil Mihaely, EHESS-AHMOC, Paris
Une révolution sans table rase : François Furet et le sionisme
9h40-10h05 : Gary D. Mole, Université de Bar-Ilan
"Outre qu'une régression est toujours possible...": Blanchot face à Israël
10h05-10h30 : Ilan Greilsammer, Université de Bar-Ilan
De Brit-Shalom aux Amis de la Paix Maintenant: les tourments de l'intellectuel sioniste de gauche en France
10h30-10h55 : Denis Charbit, Open University et Université de Tel-Aviv
Du parti communiste au parti d'Israël: l'itinéraire d'Annie Kriegel

10h55-11h15 : Pause-café

11h15-13h00
La vocation d'Israël dans les revues intellectuelles et les médias en France
Présidence : Elie Barnavi, Université de Tel-Aviv

11h15-11h40 : François Lafon, CRFJ, Jérusalem
Israël après 1967 dans la revue Esprit : une polémique significative entre Marc Jarblum et Jean-Marie Domenach
11h40-12h05 : Samuel Gilhes-Meilhac, EPHE, Paris
Le Monde diplomatique: un acteur médiatique engagé dans le débat français sur Israël
12h05-12h30 : Jérôme Bourdon, Université de Tel-Aviv
L'esprit du temps: la télévision, les intellectuels et Israël (1948-2007)
12h30-13h00 : Régine Mihal Friedman, Université de Tel-Aviv
Description d'un combat de Chris Marker (1961) : entre l'Essai et le Midrash

13h00- 14h30 : Déjeuner
14h30-15h30 : Projection du film de Chris Marker, Description d'un combat (1961)


15h30-18h00
Sociologie et généalogie de la délégitimation d'Israël en France
Présidence : Tobie Nathan, Conseiller de coopération et d'action culturelle, Ambassade de France

15h30-16h00 : Eliézer Ben-Rafaël, Université de Tel-Aviv
Israël vu de France: accomplissements et vicissitudes
16h00-16h30 : Eric Marty, Paris VII
Alain Badiou et la question d'Israël

16h30-16h40 Pause-café

16h40-18h00
Les intellectuels français et Israël : bilan et devenir
Présidence: François Heilbronn, Président des Amis français de l'Université de Tel Aviv

16h40-17h10 : Pierre Birnbaum, Paris IV-Sorbonne
Loin du franco-judaïsme ?
17h10-17h40 : Alain Finkielkraut, Ecole Polytechnique, Paris
La réprobation d'Israël, vingt-cinq ans après
17h40-18h00 : Elizabeth Lévy, Le Point et rédactrice en chef du site causeur.fr

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