Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

La neutralité de la Suisse

Envoyé par Victor 
Re: La neutralité de la Suisse
30 avril 2008, 05:44
Chroniques iraniennes

Le CJM veut que la Suisse annule son contrat avec l’Iran

30/04/08 - - : Iran

Le président du Congrès juif mondial, a déclaré qu'il voulait que la Suisse annule un contrat de plusieurs milliards de dollars passé avec l’Iran concernant le gaz naturel. Cet accord a choqué le dirigeant du CJM car l'Iran est un pays dangereux qui menace à la fois Israël et les pays occidentaux.
"Peut-être que l'argent que la Suisse accorde à l'Iran sera un jour utilisé pour acheter des armes et des missiles pour tuer des Israéliens et des Américains ou servira à la mise en place de l’arme nucléaire», a déclaré Ronald Lauder tout en indiquant qu’il n’exercera aucune pression sur le gouvernement suisse.
Je suis venu ici comme un ambassadeur ... et non comme celui qui tient un bâton », a déclaré à la Fédération suisse des communautés juives.

[www.crif.org]
Re: La neutralité de la Suisse
30 avril 2008, 05:49

Alfred Donath, digne fils du dernier rabbin d'Yverdon


PORTRAIT | 00h00 Jeudi, Alfred Donath dirigera pour la dernière fois les délibérations de la Fédération suisse des communautés israélites, qu'il a présidée depuis 2000.

Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte Imprimer l'article Envoyer par email Réagir sur l'article Recommander FRANCINE BRUNSCHWIG | 29 Avril 2008 | 00h00

Alfred Donath est la voix des juifs de Suisse. Pour deux jours encore. «Ce n'est pas la première fois queje tourne la page. J'ai toujours ressenti le besoin de changer», affirme le Vaudois, plus connu à Genève, où il a fait une brillante carrière médicale à la tête du premier service de médecine nucléaire de Suisse, ouvert par l'Hôpital universitaire du bout du lac en 1971.

Issu d'un milieu modeste, c'est grâce à une bourse que le gymnasien a pu entreprendre ses études de médecine à Lausanne. Il a grandi à Yverdon, où son père était rabbin. Alfred Donath est resté fidèle aux pratiques qu'exige le judaïsme. Tous les matins, avant d'aller jouer au tennis (cinq à huit heures par semaine), il prie et met les phylactères, l'acte quotidien qui scelle l'alliance avec Dieu. Le samedi, il se retire du tumulte quotidien pour vivre le shabbat. Alfred Donath, 76 ans, incarne la synthèse réussie entre pratique religieuse minoritaire et intégration.

«Je n'allais pas à l'école le samedi. Le dimanche, je me rendais chez un camarade pour rattraper. Je n'ai jamais eu de problème.» A l'armée non plus, où ses supérieurs hiérarchiques lui ont toujours facilité la vie, lui proposant même d'acheter de la viande casher. Pas de difficulté non plus à l'hôpital lorsqu'il était de garde le samedi. «C'est l'un des principes de base du judaïsme: si une vie est en jeu ou si l'on craint qu'elle puisse l'être, on peut transgresser le shabbat ou tout autre commandement.»

Rapport Bergier, abattage rituel, guerre du Liban: durant son mandat, Alfred Donath a affronté plusieurs flambées d'antisémitisme. Sans les minimiser, il a su éviter d'en exagérer la portée. «Les chiffres indiquent une certaine
stabilité.» En huit ans, il a appris le difficile exercice qui consiste à défendre les juifs «et leur relation spéciale avec Israël», tout en soignant les (bons) contacts avec le Conseil fédéral, dont certaines prises de position sur le conflit israélo-palestinien heurtent la communauté juive. Certains coreligionnaires lui reprochent de se montrer trop gentil avec Micheline Calmy-Rey. Il se défend. «Nous avons des échanges âpres et diffi-ciles, je lui dis ce que je pense. Ce qui n'empêche pas que l'on s'apprécie.»

Alfred Donath relève la fermeté de la Suisse à défendre le droit à l'existence d'Israël. Raison pour laquelle, même s'il désapprouve le voyage à Téhéran, il prend ses distances lorsque les juifs américains donnent de la voix. «Nous n'aimons pas beaucoup que des étrangers tapent sur notre gouvernement», affirme celui qui est aussi vice-président de la branche européenne du Congrès juif mondial.

Homme d'ouverture
Toujours prêt à répondre aux journalistes au bout de son portable, il est aux antipodes des juifs pensant que pour vivre heureux, il faut vivre caché. «Nous devons nous exprimer, même si cela peut se retourner contre nous.» Homme d'ouverture, le fils de rabbin a cultivé les relations avec les chrétiens et les musulmans. Il est l'un des fondateurs, en 2003, du Conseil suisse des religions, qui réunit protestants, catholiques, musulmans et juifs. Paradoxe: il n'est pas parvenu à unir juifs orthodoxes et juifs libéraux sous le même parapluie de la Fédération.

Père de cinq enfants, tous mariés, dix fois grand-père, Alfred Donath ne craint pas de s'ennuyer. Il a gardé la responsabilité de la gestion de l'enseignement de la radioprotection aux médecins de Suisse romande. Et les heures qu'il ne passera plus dans le train pour des séances à Berne et à Zurich, il pourra les consacrer à l'étude du Talmud et aux échecs, une autre passion.

Pièces jointes:
donath2.jpg
Re: La neutralité de la Suisse
30 avril 2008, 06:08
Un danger pire que Saddam


Une bourse iranienne du Pétrole

Le gouvernement iranien a mis au point l’ultime arme « nucléaire » qui pourrait rapidement détruire le système financier qui soutient l’Empire Américain. L’arme d’une bourse que l’Iran a prévu d’ouvrir en mars 2006. Elle sera basée sur un mécanisme de négoce de pétrole en euros. En termes économiques, le danger pour le dollar est bien plus grand que celui représenté naguère par Saddam, parce que cela permettrait à n’importe qui, désireux d’acheter ou de vendre du pétrole en euros, de court-circuiter complètement le dollar. Dans ce cas, il est probable que pratiquement tout le monde adopterait avec enthousiasme l’euro comme monnaie de paiement du pétrole. [1]

● Les européens n’auraient plus à acheter ou vendre des dollars pour payer le pétrole, et pourraient payer avec leur propre devise. L’adoption de l’euro pour payer le pétrole donnerait à la monnaie européenne un statut de devise de réserve au détriment de celle des Etats-Unis.

● Les Chinois et les Japonais seraient particulièrement heureux d’adopter cette nouvelle monnaie d’échange pour le pétrole, parce que cela leur permettrait de réduire considérablement leurs énormes réserves de dollars et de diversifier avec des euros, se protégeant ainsi des dévaluations successives du dollar. Ils pourraient décider de garder une petite partie de leurs dollars et de carrément se débarrasser d’une autre partie. Une partie serait gardée pour régler quelques futurs achats en dollars, mais leurs réserves seraient désormais constituées en euros.

● Les Russes ont un grand intérêt à adopter l’euro - la majeure partie de leurs échanges s’effectuent avec les pays européens, les pays exportateurs de pétrole, avec la Chine et avec le Japon. L’adoption de l’euro faciliterait d’emblée les échanges avec les deux premiers blocs, et facilitera à terme les échanges avec la Chine et le Japon. De plus, il semblerait que les Russes détestent posséder des dollars qui se dévaluent, car ils viennent de se convertir à la religion de l’or. Les Russes ont aussi ranimé leur nationalisme et ils ne seraient que trop heureux d’adopter l’euro si cela pouvait donner un coup de poignard dans le dos des étasuniens, et c’est avec un sourire aux lèvres qu’ils observeraient les étasuniens perdre leur sang.

● Les pays arabes exportateurs de pétrole, face à leurs montagnes de dollars dévalués, adopteraient l’euro avec enthousiasme (…). Comme les Russes, leurs échanges s’effectuent principalement avec les pays européens, et ils préféreraient la devise européenne, plus stable. Sans oublier le djihad contre l’ennemi infidèle.

Seuls les Britanniques se trouveraient entre le marteau et l’enclume. Ils ont toujours eu un partenariat privilégié avec les Etats-Unis, mais ont toujours subi une attraction naturelle vers l’Europe. Jusqu’à présent, ils ont eu de nombreuses raisons pour rester aux côtés du vainqueur. Néanmoins, quand ils assisteront à la chute de leur vieil allié, se tiendront-ils toujours fermement à ses côtés ou délivreront-ils le coup de grâce ? Il ne faut cependant pas oublier que les deux principales places boursières de pétrole dans le monde sont le New York Mercantile Exchange (NYMEX) de New York et le International Petroleum Exchange (IPE) à Londres et les deux sont contrôlés par les Etats-unis. Il semblerait donc plus probable que les Britanniques devront couler avec le navire ou alors se tirer une balle dans le pied en portant atteinte aux intérêts de leur propre IPE. Il faut noter ici qu’au delà de toute la rhétorique autour du maintien de la livre sterling, il est très probable que les Britanniques n’ont pas adopté l’euro principalement parce que les étasuniens ont fait pression. Dans le cas contraire, l’IPE aurait basculé vers l’euro, portant ainsi un coup mortel à leur partenaire stratégique.

En tout état de cause, et quelque soit la décision britannique, si la bourse iranienne du pétrole devait voir le jour, les entités qui comptent - les Européens, les Chinois, les Japonais, les Russes et les Arabes - adopteront avec enthousiasme l’euro, scellant ainsi le destin du dollar. Chose que les Etats-Unis ne peuvent se permettre et ils recourront, si nécessaire, à toute une série de stratégies pour déstabiliser ou interrompre les opérations de la bourse iranienne :

* Le sabotage - par un virus informatique, une attaque contre le réseau, les communications ou un serveur, par différentes failles de sécurité ou une attaque de type 11 septembre contre le site principal et les sites de secours.

* Un coup d’état - de loin la meilleure option à long terme pour les Etats-Unis.

* Une négociation acceptable des conditions et des restrictions - autre excellente solution pour les Etats-Unis. Bien sûr, le coup d’état est nettement préférable pour les Etats-Unis car cela garantirait une neutralisation totale de la bourse qui ne représenterait plus une menace pour leurs intérêts. Cependant, si le coup d’état ou le sabotage échouent, alors la négociation devient à l’évidence la meilleure solution de rechange.

* Une résolution de guerre à l’ONU - difficile à obtenir étant donné les intérêts en jeu chez les états membres du Conseil de Sécurité. Mais tout le discours fébrile autour d’un développent d’armes nucléaires en Iran est clairement destiné à préparer une telle éventualité.

* Une Frappe Nucléaire Unilatérale - un choix stratégique terrible pour toutes les raisons liées à l’éventualité suivante : la Guerre Totale Unilatérale. Les Etats-Unis feront probablement appel à Israël pour mener ce sale boulot.

* Une Guerre Totale Unilatérale - à l’évidence, la plus mauvaise des solutions. D’abord, les ressources militaires US ont déjà été entamées par deux guerres. Ensuite, les Etats-Unis dégraderont encore plus leurs relations avec d’autres nations importantes. Troisièmement, les grands pays possesseurs de dollars pourraient riposter en se débarrassant discrètement de leurs montagnes de billets verts et empêcher ainsi les Etats-Unis de financer leurs nouveaux projets militaires. Enfin, l’Iran a des alliances stratégiques avec de puissantes nations, ce qui pourrait les entraîner dans la guerre ; l’Iran a une telle alliance avec la Chine, l’Inde, et la Russie, connue sous le nom de Groupe de Coopération de Shanghai, ou Coop de Shanghai, et un pacte avec la Syrie [2].

Quel que soit le choix, d’un point de vue purement économique, si la Bourse iranienne de pétrole devait prendre son envol, elle serait adoptée par de grandes puissances économiques et précipiterait la chute du dollar. La chute du dollar accélérerait l’inflation aux Etats-Unis et ferait monter les taux d’intérêts US. À ce stade, la “Fed” [3] (banque centrale US - NDT) se retrouverait à devoir choisir entre Charybde et Scylla - entre la déflation et l’hyperinflation - et serait rapidement obligée de prendre soit sa « médecine habituelle », de ralentir l’inflation en augmentant les taux d’intérêt, provoquant ainsi une dépression économique majeure, un effondrement de l’immobilier, un implosion des valeurs boursières et un effondrement financier total, ou bien de choisir une voie de sortie « à la Weimar » par l’inflation, ce qui écornera les rendements des placements à long terme, fera décoller les hélicoptères noiera le système financier sous des tonnes de liquidités, mettra fin aux LTCM [? probablement les Long-Term Capital Management, fonds spéculatifs soutenus par la “Fed”] et provoquera l’hyperinflation de l’économie.

La théorie autrichienne sur la monnaie, le crédit et les cycles nous enseigne qu’il n’y a rien entre Charybde et Scylla. Tôt ou tard, le système monétaire devra basculer d’un côté ou de l’autre, obligeant la Fed à faire un choix. Il ne fait aucun doute que le commandant en chef Ben Bernanke, grand connaisseur de la Grande Dépression et fin pilote de (l’hélicoptère) Black Hawk, choisira l’inflation. Hélicoptère Ben, inconscient de la Grande Dépression telle qu’elle est analysée par Rothbard, a néanmoins retenu les leçons sur le pouvoir destructeur de la déflation. Le Maestro lui a enseigné que la panacée à tout problème financier, dans tous les cas, c’est l’inflation. Il a même enseigné aux japonais sa méthode originale pour lutter contre la déflation. Comme son mentor, il a rêvé de livrer une bataille au sein d’un hiver de Kondratieff. Pour éviter la déflation, il fera appel à la planche à billets, il fera décoller les hélicoptères des quelques 800 bases étasuniennes à l’étranger et, si nécessaire, il monétisera tout ce qui lui tombera sous la main. Son œuvre ultime sera la destruction par hyper inflation de la devise étasunienne. Et de ses cendres renaîtra la nouvelle devise de réserve du monde, cette relique barbare qu’on appelle l’or.

Mars 2006 est passé depuis deux ans, rien n'est arrivé,,, mais il vaudrait mieux faire gaffe!!!

Pièces jointes:
Warning.jpg
Re: La neutralité de la Suisse
30 avril 2008, 07:20
Bon, si rien n'est arrivé, tant mieux, la puissance des Etats Unis est importante.
Re: La neutralité de la Suisse
05 mai 2008, 01:38
Dimanche 4 mai 2008

20:03 Suisse : la ministre des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, a fait part de sa déception du fait qu'Israël n'ait pas invité son gouvernement à participer aux festivités des 60 ans de l'Etat juif. (Guysen.International.News)
Pièces jointes:
Iran-Suisse-Ynet-190308.jpg
Re: La neutralité de la Suisse
05 mai 2008, 02:17
Et alors, chacun n'est pas libre d'inviter, qui lui plait,,, ça fera peut être un peu réfléchir la porteuse de voile ???

Re: La neutralité de la Suisse
05 mai 2008, 05:34
La porteuse de voile en pantalon!!!!!
Re: La neutralité de la Suisse
05 mai 2008, 06:19
Henri a écrit:
-------------------------------------------------------
> La porteuse de voile en pantalon!!!!!


Ahahaha! Bien vu Henri!
Re: La neutralité de la Suisse
06 mai 2008, 07:45
La décision de Shimon Perez,,,


,,, de ne pas envoyer d'invitation, aux représentants du Peuple Suisse, paraît être une erreur à tiroirs multiples :

1. Erreur diplomatique : Sur le plan diplomatique, il est difficilement concevable qu'une Démocratie, procède à l'exclusion d'une autre Démocratie, à l'occasion d'un évènement d'une telle importance.

2. Erreur tactique : Il fallait au contraire inviter celle qu'on appelle en Suisse, "la porteuse de hijab" qui en publique prône la défense de la Femme, ça aurait au moins eu le mérite de la mettre en porte à faux, avec son copain Mahmoud.

3. Erreur stratégique : Il y avait là une superbe occasion, de parler entre quatre yeux, à propos de contrats gaziers et autre,,,

4. Erreur vis à vis des Juifs de Suisse : Qui dans leur ensemble considèrent que la Suisse est leur Père, et Israël leur Mère, qui depuis la création d'Israël n'ont rien épargné de leurs efforts, en contributions aides et donations, de tous ordres à Israël, et qui pour beaucoup se sentent à présent injustement "dés-aimés".

5. Erreur vis à vis des Justes d'Israël parmi les Suisse : qui pendant le dernier conflit mondial, ont au risque de leur vie tant fait pour les Juifs, et qui pourraient se sentir injustement exclus du souvenir.

6. Erreur envers une nation : qui malgré les menaces directes des allemands, a réussi à recueillir plus de vingt cinq mille réfugiés Juifs, exactement le même nombre que les USA, durant la même période
du deuxième conflit mondial.

7. Erreur politique : envers les adversaires suisse d'Israël, qui à présent se frottent les mains ayant beau jeux de dénoncer une nation qu'il désignent comme ostraciste.

8. Erreur de casting : car toutes les nation européennes ont été invitées, alors qu'elles se fournissent largement en gaz, etpétrole iranien, marchés gigantesques à côté de celui de la "Petite Suisse".

En résumé : avec un peu plus de "Ftil" à la Tune, on peut obtenir un résultat bien meilleur,,, mais bon, faut pas trop demander,,,

Pièces jointes:
tip.gif
Re: La neutralité de la Suisse
07 mai 2008, 14:17
Les 6 et 7 décembre 1997 le

Centre de Documentation Juive Contemporaine

a organisé un colloque à l'Assemblée Nationale sur


La Suisse pendant la seconde guerre mondiale
.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved