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DURBAN 2 (et 3 ?)

Envoyé par Victor 
Re: DURBAN 2
22 avril 2008, 22:43
DUR-BAN A Z ...ARBOUR....Dure Dure...!!!
Re: DURBAN 2
25 avril 2008, 10:27
Le cauchemar annoncé de Durban II

par Caroline Fourest

LE MONDE | 24.04.08

L'illusion d'un consensus mondial autour de l'universalité des droits de l'homme est en passe de voler en éclats. Il suffit d'observer le détournement de certaines conférences de l'ONU et la dérive en cours au Conseil des droits de l'homme pour s'en convaincre. L'inquiétante tournure prise par la Conférence contre le racisme organisée à Durban au début de septembre 2001 n'était qu'un symptôme. Depuis, le mal s'est considérablement aggravé.

Les Etats liberticides ont profité de l'après-11-Septembre pour faire évoluer l'ONU vers une vision différentialiste des droits de l'homme. Sous prétexte de lutter contre le risque - bien réel - d'amalgames entre musulmans et terroristes, ils ont réussi à imposer leur définition du mot "islamophobie" dans le langage onusien. Contrairement à l'expression "racisme antimusulmans", qui vise bien le racisme envers des individus, le mot "islamophobie" désigne la phobie envers l'islam au risque de disqualifier toute parole critique envers la religion ou l'intégrisme comme étant une forme de racisme.

Regroupés au sein de l'Organisation de la conférence islamique, les pays musulmans s'en servent pour soustraire leurs politiques liberticides à toute sanction, au nom d'une vision "islamique" des droits de l'homme. Cette mascarade ne serait pas possible sans le soutien de pays comme la Chine, la Russie, Cuba ou le Venezuela, qui ont tout autant intérêt à refuser une vision dite "occidentale" des droits de l'homme.

Entre la lâcheté sur le Soudan, la fin des enquêtes sur les violations des droits de l'homme à Cuba et de la Biélorussie, le tabou tibétain, l'impasse sur la Birmanie, et le troublant désintéressement (y compris des pays islamiques) pour la question tchétchène, la plus grande victoire du front commun contre l'universalité des droits de l'homme fut d'obtenir la tête du rapporteur chargé "du racisme et de l'intolérance qui y est associée": le Béninois Maurice Glélé-Ahanhanzo. Il avait osé rapporter la montée de l'extrémisme religieux et du racisme antijuifs d'inspiration coranique. En 2003, sous présidence libyenne, il est remplacé par un rapporteur sénégalais, Doudou Diène, autrement plus docile.

Sous prétexte de lutter contre "l'islamophobie, la christianophobie et l'antisémitisme", le nouveau rapporteur a redéfini le racisme, et même l'antisémitisme, comme une forme de "diffamation envers les religions". Ce qui lui permet d'accuser la "laïcité radicale", et tout particulièrement les élites françaises, d'être responsable de l'intolérance au niveau mondial. Ses rapports ne laissent pas d'étonner. Pas une ligne sur les discours de haine sexistes et homophobes de certains prédicateurs, ni sur les journaux arabes décrivant les Noirs comme des insectes envahisseurs, silence sur le sort des minorités en Chine, aucun détail sur celui des minorités chrétiennes en terre d'islam, pas même sur la discrimination des chiites en terre sunnite, mais des pages et des pages à déplorer la "stigmatisation de la burqa" ou la publication de douze dessins danois sur Mahomet... Comme autant d'atteintes à la "liberté de religion". Alors qu'il existe déjà une rapporteuse sur la liberté de religion. Et que le rapporteur en charge de "la protection de la liberté d'opinion et d'expression", doté d'un regard légèrement plus équilibré sur l'affaire des dessins danois, semble sur la sellette. Saisissant le prétexte du film Fitna, les Etats les plus liberticides viennent de redéfinir sa mission. Il n'est plus tellement chargé d'enquêter sur les atteintes à la liberté de la presse (par exemple en Russie ou en Tunisie), on lui demande désormais de traquer surtout les "abus" commis au nom de la liberté d'expression.

Par un formidable tour de passe-passe, les prédateurs des droits de l'homme et de la presse ont réussi à transformer l'ONU en un tribunal grotesque, où les accusés siègent désormais sur le banc des juges. Mère de la Déclaration universelle des droits de l'homme, la commission était déjà largement discréditée, notamment depuis la présidence libyenne de 2003. Le Conseil des droits de l'homme - qui la remplace depuis mai 2006 - était censé rectifier le tir. Grâce au système des quotas régionaux et de vote bloqué, les Etats les plus répressifs se sont taillé la part du lion. L'Organisation des pays de la conférence islamique a placé dix-sept de ses membres, soit un tiers des sièges. Dès la première séance plénière, le ministre iranien des affaires étrangères fixait pour priorité de lutter contre "la diffamation des religions, particulièrement du message divin de l'islam, et de faire cesser son dénigrement".

Prévue en 2009, Durban II doit se tenir alors que la Libye préside le comité préparatoire, et que l'Iran tient la vice-présidence. La présidente libyenne a ouvert les travaux "Au nom d'Allah, le miséricordieux". C'est dire si Durban II promet. Si le Canada tire la sonnette d'alarme, l'Union européenne propose sagement de s'en tenir à une simple réunion de suivi. Journaliste à l'ONU depuis 1970 et auteur d'un livre intitulé L'ONU contre les droits de l'homme (Mille et une nuits, 2003, avec Claude B. Levenson), Jean-Claude Buhrer est encore plus pessimiste: "L'acharnement à détourner le Conseil de ses objectifs est tel qu'il devient nécessaire de s'interroger sur l'avenir de cet organe. Il est en train de vider de leur substance les principes qu'il est censé promouvoir et défendre."

Caroline Fourest est essayiste et rédactrice en chef de la revue ProChoix

Article paru dans l'édition du 25.04.08
Re: DURBAN 2
27 avril 2008, 01:46
Alain Jean-Mairet » Ni Europe ni Eurabia — la — la pagaille
.

De mon correspondant à Paris.
Pour info.


Si la pratique de la religion islamique n’est pas rejetée catégoriquement en Europe, l’avenir du continent, contrairement à ce que prévoit Daniel Pipes dans Europe ou Eurabia, est tout tracé. En un mot: ce sera la déchéance.
L’Europe est trop repue et raffinée, trop vieille, trop complexée et fatiguée, et pourrait sans doute trouver le sens de l’abandon ou du sacrifice nécessaire pour s’effacer devant une culture qu’on la forcerait à croire supérieure. Mais l’âme d’Eurabia est celle d’une bête médiévale, barbare, orgueilleuse et sans réelle culture, si ce n’est celle du mensonge. Leur union ne saurait générer une société tournée vers l’avenir.
C’est que la culture de l’Islam lui-même est inexistante, ce n’est guère à la base que le suc épais, salé et putride du désert, les coutumes tribales que l’on cultive quand le besoin de survie du groupe domine l’essentiel de ses préoccupations. La culture qu’on lui attribue lui vient de conquêtes, de rapines, ou d’élans qui se sont imposés non pas par ou grâce à l’Islam, mais en dépit de ce véritable trou noir spirituel qu’est le message du prophète Mahomet. Ainsi, la rencontre culturelle entre l’Europe et Eurabia ne donnera guère que des avortons, et le culte de haine et de fatalisme borné qui se répandra avec les mosquées empêchera toute nouvelle éclosion créative.
De plus, les Musulmans qui s’installent en masse en Europe ne forment pas une communauté unie, ni amie. Ainsi, il est extrêmement improbable que les Musulmans en provenance de Turquie parviennent à se partager harmonieusement un pouvoir islamique européen avec les Musulmans téléguidés par l’Arabie Saoudite et ceux arrivant du sous-continent indien. Pour l’instant, tous ont encore beaucoup d’espace, mais les premiers accrochages apparaissent déjà, notamment en Allemagne entre les Turcs et les Kurdes. Il n’y a aucune raison de s’attendre à ce que les communautés musulmanes opposées entre elles s’entendent mieux dans le contexte européen.
Il est certes très probable que la présence toujours plus massive de l’Islam en Europe réveille certaines ardeurs chez les Européens de souche et encourage beaucoup de Chrétiens tièdes à raviver leurs propres croyances, ce qui améliorerait aussi leur fertilité, mais à condition que l’information puisse circuler, que les gens puissent se déterminer en connaissance de cause, avant que les choses n’aient atteint un point de non-retour. Or l’Europe ne permet pas de tenir le débat nécessaire à cette évolution. Comme le montre le déluge de censure qui a accueilli le film de Geert Wilders — cette fois, les islamistes n’ont même pas eu besoin de tuer des gens pour que les politiciens européens se mettent à leurs ordres.
Cela a pour effet que seuls des gens exceptionnellement bien décidés, prêts à passer le reste de leur vie sous protection policière, jusqu’à qu’ils finissent dans l’un ou l’autre attentat, vont se lever pour dire les deux ou trois choses que tous les Européens doivent absolument savoir sur l’Islam pour avoir une petite chance de réagir correctement. Or dans un tel contexte, ces gens courageux, ou téméraires, seront toujours récupérés par les éléments politiques violents de la société européenne. Je ne crois pas qu’il faille pour autant s’attendre à voir renaître le spectre du nazisme ni à ce que les violences des Européens de souche dépassent celles des Musulmans (excepté peut-être à l’extrême-gauche). Mais enfin il fera toujours moins bon vivre, en Europe. Les fronts se durciront, les haines aussi, la violence deviendra de plus en plus habituelle. Les enfants ne seront plus sereins, les esprits brillants s’en iront et les conquérants mafieux s’y affronteront.
Et, contrairement aussi à ce que laisse entendre Daniel Pipes, je ne crois pas qu’il y aura une crise susceptible de clarifier l’évolution de la situation et de montrer la voie vers un déblocage. Dans tous les pays où l’Islam est aujourd’hui une partie prenante dominante, la crise, sous une forme ou une autre, est pratiquement permanente — on s’y habitue, c’est tout. Et l’Islam progresse, avec ses multiples médisances cultuelles quotidiennes tolérées sans mot dire, avec ses livres sacrés qui prennent toujours plus d’importance bien qu’ils regorgent de malédictions et n’offrent aucune chance de réconciliation. Avec sa haine sainte et ses justifications religieuses du crime, qui permettent aux pires despotes de se faire passer pour des gens pieux.
Un jour, c’est sûr, l’Islam retournera dans le puit d’oubli qu’il n’aurait jamais dû quitter, et les Musulmans pourront alors former des «synthèses créatives» avec d’autres peuples. Mais pour l’instant, tout indique que le mal s’aggrave et si l’Europe ne parvient pas à éliminer, à moyen terme, sans coercition, la presque totalité de la pratique de la religion islamique sur son territoire, c’est-à-dire le moteur de la haine et le nerf de l’ascension politique des islamistes, elle perdra les moyens de se gouverner.
D’une manière ou d’une autre, l’Islam sera l’avenir de l’Europe. Rien, probablement, n’aura plus de poids sur le devenir du vieux continent que cette civilisation dont toutes les croyances et les lois sont fondées sur des ouï-dire médiévaux. Si les Européens se penchent avec sérieux sur ce problème, sur ses fondements, puis agissent avec courage et détermination, ils auront une chance de le résoudre. S’ils préfèrent croire en leur bonne étoile, ils coucheront bientôt dessous.

April 26th 2008 Posted to Islam
Re: DURBAN 2
30 avril 2008, 03:47
Mardi 29 avril 2008

07:33 Economie : la police sud-africaine achète au kibboutz Beit Alfa des véhicules anti-émeutes. Les Israéliens vont ainsi fournir des dizaines de voitures aux Sud-Africains en vue du Mondial de football 2010. Montant de la transaction : 22 millions de dollars. (Guysen.International.News)
Re: DURBAN 2
31 août 2008, 06:17
Durban II, le retour !

Par Hélène David pour Guysen International News

27 août 2008 15:23

Cette semaine s'est tenue la Conférence d'Abuja, (Nigéria) qui visait à évaluer les évolutions apportées depuis la Conférence de Durban de 2001, et à préparer la prochaine Conférence des Nations Unies sur le racisme qui se tiendra en avril à Genève. Il semble que cette Conférence n'ait fait que réitérer le scandale raciste, antisémite et antisioniste de 2001, créant à nouveau la controverse.


La Conférence d'Abuja, définie comme une « Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et les diverses formes d'intolérance » aurait à nouveau failli dans ses objectifs.

« La déclaration ne fait pas mention des crimes raciaux et ethniques commis au Soudan, piétine les droits internationaux garantissant la liberté d'expression, place l'Islam à une position supérieure aux autres religions et vise Israël comme étant un pays raciste » rapporte Hillel Neuer, directeur de l'organisation UN Watch, qui promeut les Droits de l'Hommes à travers le monde.

Contrairement aux objectifs annoncés de cette Conférence - viser à évaluer les résultats sur le terrain de la première conférence - elle « n'a évoqué aucune des actions des pays africains et ses prises de positions provocatrices menacent de mettre à mal la Conférence mondiale d'avril » a ajouté Neuer.

Le Canada a d'ores et déjà annoncé qu'il boycotterait cette Conférence, estimant que la Conférence d'Abuja avait été aussi antisémite qu'avait pu l'être la manifestation de 2001. La France, la Grande Bretagne et la Hollande ont également émis des réserves quant à leur participation à la Conférence de 2009.

Censée s'intéresser en priorité aux performances des pays Africains, la Conférence qui s'est tenue au Nigeria cette semaine a échoué dans sa mission initiale :
ni la Conférence, ni sa déclaration finale ne font mention des crimes contre l'humanité perpétrés par le gouvernement soudanais au Darfour, où au moins 200 000 Africains ont été massacrés, un million d'hommes femmes et enfants déplacés et des milliers de femmes violées.

Lorsque l'organisation UN Watch a soulevé la question ce dimanche lors de la Conférence, le Soudan a immédiatement objecté, et le Nigeria a décrété que les situations des pays ne devaient pas être mentionnées.

Par ailleurs, la déclaration finale ne fait pas non plus mention des attaques xénophobes qui ont récemment éclaté en Afrique du Sud, ou des crimes ethniques perpétrés au Kenya cette année, qui ont tué un millier de personnes.

La déclaration met en outre la liberté d'expression en danger, en dénoncant les discours exprimant des critiques envers la religion, et « une société indifférente aux sentiments religieux ».

D'après Neuer, il s'agit d'une « tentative d'intégrer au droit international la prohibition islamique anti blasphématoire ».
La déclaration tend de plus à imposer une hiérarchie des religions, en plaçant l'Islam à la tête de toutes les religions, s'opposant ainsi aux principes élémentaires d'équité gravés dans la charte des Nations Unies et la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

Enfin, comme cela avait été le cas lors de la Conférence de 2001, la déclaration met l'accent sur le conflit israélo-palestinien, réitérant son « inquiétude quant à la détresse du peuple palestinien sous l'occupation étrangère ».

Un sujet hors contexte : la référence au conflit israélo-palestinien dans le contexte de cette Conférence, impliquerait donc à mots à peine couverts, qu'Israël serait un Etat raciste, revenant ainsi à une résolution de l'ONU datant de 1975 établissant l'équation « Sionisme = racisme », qui a été abrogée en 1991.

Lors de la Conférence de Durban, qui s'était tenue en septembre 2001 en Afrique du Sud, plusieurs pays avaient déjà dénoncé « l'hypocrisie » de la Conférence, qui sous-couvert de mentionner le conflit israélo-palestinien, avait tenté de « délégitimer l'Etat d'Israël et à déshonorer son histoire et la souffrance du peuple juif ».

Les délégations israélienne et américaine avaient quitté la Conférence avant qu'elle ne s'achève.

[www.guysen.com]

Intervention de la représentante de l'Union des Etudiants Juifs Européens (220.000 membres annoncés) devant la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU, au sujet de la préparation de DURBAN II organisée par l'Iran et la Lybie.






Re: DURBAN 2
03 septembre 2008, 08:52
Israël boycottera Durban II

03/09/08

- Thème: Racisme

Israël est ferme dans sa décision de boycotter la conférence de Durban II, prévue en 2009, malgré l’appel du nouveau haut-commissaire aux droits de l’Homme aux Nations Unies, Navi Pillay. « Je voudrais qu’un grand nombre de pays participe à cette réunion dans la mesure du possible » a-telle déclaré.
Interrogé par le Jerusalem Post, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU à Genève, Roni Leshno Yaar, a estimé qu’il n’y a aucune raison de croire qu’Israël avait tort de décider de ne pas participer. En fait, tous les signes conduisent à une conclusion: Durban II sera une répétition de la première conférence. C'est malheureux et nous le regrettons. » Leshno Yaar espère que Navi Pillay sera la voix modérée qui pourrait utiliser son influence pour garantir que la conférence dont l’objectif est la lutte contre le racisme n’affichera le même antisémitisme que lors de la première réunion.
La Sud-Africaine Navanathem Pillay, nouveau haut commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, a promis de se dévouer à la défense des intérêts des opprimés partout dans le monde. "Le haut commissaire doit se consacrer sans trembler à la protection des intérêts des victimes dans le monde entier, ce qui implique de dénoncer leurs agresseurs", a-t-elle déclaré devant la presse, lors de sa prise de fonction. Née en 1941, Navanathem Pillay, d'origine tamoule, a grandi dans un quartier indien de Durban où elle fut confrontée aux discriminations raciales. "Je suis du côté des victimes (...) J'ai été victime de l'apartheid en Afrique du Sud", a-t-elle poursuivi. Diplômée en droit d'Harvard et juge à la Cour pénale internationale de La Haye, Pillay a succédé à la Canadienne Louise Harbour au poste de haut commissaire.

[www.crif.org]

Israel firm on boycotting Durban II despite UN plea (The Jerusalem Post)
Re: DURBAN 2
08 septembre 2008, 03:38
Le Crif en action

Le CRIF se prépare pour la conférence de Genève chargée du suivi de celle de Durban II

04/09/08 - - : Racisme

Du 20 au 24 avril 2009 aura lieu à Genève la conférence de l’Onu chargée du suivi de celle de Durban, qui fut, en 2001, le lieu de débordements antisémites. Sous l’autorité de Richard Prasquier, son président, le CRIF a mis en place un groupe de liaison depuis plusieurs mois.

Dans le cadre d’une réunion exceptionnelle de cette structure que coordonne Marc Knobel, le CRIF a reçu, le 3 septembre 2008, le directeur de l’organisation UN Watch, Hillel Neuer.

En présence du président du CRIF, Richard Pasquier, du directeur général, Haïm Musicant, de Nathalie Cohen-Beizerman et Jean-Pierre Allali, membres du bureau exécutif et de nombreux responsables associatifs, Hillel Neuer a tenu tout d’abord à insister sur le rôle essentiel que doit jouer le CRIF, compte tenu de la place qu’occupe actuellement la France à la présidence de l’Union européenne, dans l’action à mener d’ici avril 2009. Le directeur de UN Watch a rappelé pour s’en féliciter la présence d’une importante délégation du CRIF à Genève en mai dernier à une réunion internationale préparée par cette organisation.

Hillel Neuer s’est félicité de la fermeté de Nicolas Sarkozy .Lors du diner du CRIF, le 13 février 2008, le président de la République avait en effet déclaré : «Vous avez rappelé, Monsieur le Président, le traumatisme de la conférence de Durban de 2001, et les débordements intolérables qui ont fait de cette conférence une tribune contre l’Etat d’Israël. Une conférence de suivi est prévue pour 2009. Je n’accepterai pas que les dérives et les outrances de 2001 se répètent. La France présidera l’Union européenne dans les derniers mois précédant la conférence. Elle saura se désengager du processus si nos exigences ne sont pas prises en compte ».

Par la suite, le chef de l’Etat a confirmé la position de la France qui a été relayée par Rama Yade, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères en charge des Droits de l’Homme.
Emanation de l’American Jewish Committee, dont la représentante en France Valérie Hoffenberg participait à la réunion, UN Watch, fondé en 1993 par Maurice Abrams, ambassadeur des Etats-Unis à Genève et qui agit dans le cadre des principes de l’ONU, s’est donné pour tâche de promouvoir les Droits de l’Homme partout dans le monde : lutte contre l’antisémitisme, contre l’antisionisme et pour un traitement équilibré d’Israël, mais intervient aussi à propos du Darfour, du Tibet, de Cuba où des journalistes sont emprisonnés ou encore du Zimbabwe.
Cette action ferme de UN Watch est néanmoins rendue difficile du fait que la commission des Droits de l’Homme n’est pas vraiment digne de ce nom. On l’a encore vu à la conférence préparatoire d’Abuja au Nigéria où les mêmes travers ont été relevés.

Seul le Canada a annoncé qu’il boycottera la conférence de Genève. Hillel Neuer a tenu à souligner que le Premier ministre du Canada, Steven Harper, est aujourd’hui le soutien mondial numéro 1 d’Israël. La position des Etats-Unis et d’Israël est similaire. Une non-participation se dessine avec 80% de chances d’être effective, « à moins qu’il soit établi que Durban 2 ne sera pas antisémite », ce qui a peu de chance d’être prouvé par avance.

En Europe, la France, la Grande-Bretagne (par le biais du ministre Jim Murphy) et les Pays-Bas, répètent à qui veut l’entendre qu’en cas de reproduction de Durban 1, ce sera « non ». Ce message de fermeté a été semble-t-il entendu par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon et par son équipe ainsi que par l’ensemble des pays arabes et africains.

Dans l’ensemble, les actions entreprises en France et ailleurs dans le monde ont un effet positif mais « Il faut rester ferme et continuer » estimé Hillel Neuer.

De nombreux responsables se sont associés à cette réunion dont Yves Kamami, vice-président du B’nai B’rith Europe et membre du comité directeur du CRIF, David Lévy Bentollila, ancien président du B’nai B’rith européen et Jacques Jacubert, président du B’nai B’rith. France, accompagnés d’une forte délégation de cette organisation, Shimon Samuels, du Centre Simon Wiesenthal, le président de l’UEJF, Raphaël Haddad ainsi que Pierre Lévy, délégué alsacien du CRIF, venu tout spécialement de Strasbourg.

[www.crif.org]
Re: DURBAN 2
20 septembre 2008, 07:17
Le président de la CICAD invité de «Genève à chaud»


Me Philippe A. Grumbach, président de la CICAD, était invité hier à l'émission Genève à chaud, sur la chaîne régionale Léman Bleu. Sujets abordés: Durban II et la politique de Micheline Calmy-Rey.

Nous vous proposons ci-dessous une retranscription de l'interview:

Me Grumbach, la CICAD nous rappelle qu’Israël boycottera ce qu’on appelle «Durban II». Pouvez-vous déjà nous rappeler ce qu’était «Durban I» ?

«Durban I» est une grande conférence internationale qui s’est déroulée à Durban, en Afrique du Sud. «Durban II», quant à elle, ne se déroulera pas à Durban, mais à Genève, dans notre belle cité de Calvin, au mois d’avril 2009.

C’était donc une conférence dans le domaine des Droits de l’Homme. Qu’est-ce qui vous avait profondément déçu, heurté ou choqué même, lors de «Durban I» ?

Nous avions été très choqués parce que «Durban I» s’est transformé en forum international mettant en cause la légitimité de l’Etat d’Israël. En résumé, «Durban I» a été un véritable forum où les pays du Tiers-monde, et d’autres pays, se sont déchaînés contre Israël, avec de forts relents antisémites.

Est-ce que ce déchaînement est intervenu comme cela ou a-t-il été le fruit d’une préparation, d’une préméditation ?

Le coup avait été manifestement monté. C’était, à l’évidence, une préméditation, préparée par les pays arabes notamment, mais également par de nombreux pays du Tiers-monde. Et vous savez que plusieurs pays appellent au boycott de la conférence qui se déroulera à Genève au mois d’avril 2009 ; Israël, notamment, ainsi que la Canada, qui a confirmé tout récemment, par la voie de son Premier ministre, vouloir boycotter cette conférence.

[…] La politique de la chaise vide est-elle nécessairement une bonne politique selon vous ? Vous n’êtes pas citoyen israélien, je le rappelle, mais bel et bien suisse, mais est-ce que, selon vous, c’est une bonne politique ?

En tant que citoyen suisse, je pense que la politique de la chaise vide n’est pas forcément, effectivement, une très bonne politique, mais je pense que c’est également un message qui pourrait être donné par les démocraties occidentales, l’Etat d’Israël et les Etats-Unis. Mais, en tant que citoyen suisse, je vous dirais que je suis particulièrement préoccupé si l’on a en tête la politique de la cheffe de notre Département fédéral des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, qui s’est livrée à de nombreux écarts ces derniers temps et qui nous cause beaucoup de souci par rapport à «Durban II», notamment.

Alors on embraye, puisque vous nous y amenez, sur tout ce qui est en train de se concentrer autour de Micheline Calmy-Rey. Longtemps, l’UDC a condamné sa politique ; depuis hier, le Parti Démocrate-Chrétien embraye, condamne la politique de Micheline Calmy-Rey, demande à Pascal Couchepin de la recadrer, cette politique. Pour vous, le principal grief, c’est l’affaire du conflit au Proche-Orient, l’affaire du voile, des affaires comme celles-là ?

C’est l’affaire du voile, c’est les propos qu’elle a tenu récemment à l’occasion de la conférence des ambassadeurs de Suisse réunis à Berne, où elle a prononcé le nom de Ben Laden.

Mais quand elle dit que c’est un lapsus, vous ne la croyez pas ?

J’ai beaucoup de peine à la croire et notre pays, la Suisse, a malheureusement perdu beaucoup de crédibilité ces derniers temps, en Europe et aux Etats-Unis, suite à ses déclarations.

Oui la thèse du lapsus s’écroule un peu devant une révélation de nos confrères de L’Hebdo d’aujourd’hui, qui nous montre que le texte avait été relu plusieurs fois avant publication.


Source: Léman Bleu - jeudi 4 septembre 2008
Re: DURBAN 2
05 novembre 2008, 12:37
Chroniques Durban 2 (Genève)

Bilan du Comité préparatoire de la Conférence de Durban 2 (Genève) et prospective

05/11/08

- - Thème: Racisme

Le deuxième Comité préparatoire (PrepCom) de la Conférence d’examen de Durban (20 - 24 avril 2009) s’est tenu du 6 au 17 octobre 2008 aux Nations unies à Genève. On peut en faire le bilan suivant :

1 : Préparation du document final de Durban 2 :

Le PrepCom s’est achevé sur un constat d’échec, puisqu’aucun projet de texte n’a abouti. La responsabilité en revient à la méthode de négociation de fond, puisqu’elle a consisté à une juxtaposition des différentes contributions régionales (Europe + Asie+ Organisation de la Conférence Islamique + Amérique latine + Afrique…). Le document inexploitable de 640 paragraphes (dont 160 en provenance de l’Union européenne) est un fourre-tout destiné à faire plaisir à tout le monde, y compris aux plus extrémistes.

Ce document qui devait être négocié chapitre par chapitre a posé problème sur quatre thèmes au moins :
- la liberté d’expression ;
- le Moyen Orient ;
- le passé colonial et la traite négrière
- les politiques migratoires.

L’UE a refusé des accords partiels (sectoriels), demandant un texte global équilibré. Le PrepCom a décidé d’une « réorganisation du travail » et d’une méthode nouvelle : Un « facilitateur unique » sera désigné le 29 novembre 2008.

Calendrier des travaux jusqu’en avril 2009 :

- Création d’un nouveau Groupe de travail intersessionel conduit par un facilitateur, se réunissant du 19 au 23 janvier 2009, et du 6 au 9 avril 2009.

- Réunion d’un troisième PrepCom, du 15 au 17 avril 2009 (à la veille de Durban 2)

Remarques :

Un projet de document final sera élaboré dans la plus grande opacité, en dehors d’un certain nombre de participants (Etats et ONG), et sous la pression de l’Organisation de la Conférence Internationale. L’Union Européenne envisagerait d’ores et déjà de réviser ses positions et la fixation de nouvelles « lignes rouges », sous une présidence qui ne sera plus française. Toutes les dérives et les excès sont à craindre.

2 : Forum des ONG :

- Au cours du PrepCom, de multiples manœuvres ont permis l’accréditation supplémentaire de dernière minute aux travaux de Durban 2 d’une dizaine d’ONG islamiques.

- Un groupe d’ONG a mené dans les couloirs une offensive pour la tenue d’un « Forum de la société civile », en marge de la Conférence des Etats.

Gérard Fellous

[www.crif.org]
Re: DURBAN 2
03 décembre 2008, 11:30
Durban 2 : le CRIF en pole position

03/12/08 - - : Diplomatie

Il faudra mobiliser la communauté juive de France pour qu’elle soit présente à Genève, en avril 2009, lors de la conférence de l’ONU, chargée du suivi de celle de Durban, qui en 2001, au lieu de traiter des droits de l’homme , était devenue un tribunal anti-israélien et anti-juif.

Invité de Radio Shalom le 2 décembre, Richard Prasquier s’attend à ce que « ceux qui mènent la danse » dans l’organisation de la conférence de Genève, laissent la part belle aux diatribes contre Israël et les juifs.
Le Président du CRIF a estimé que les lignes rouges définies par certains ont été franchies. Afin d’éviter que Genève (Durban 2) ne ressemble à Durban 1, le CRIF a lancé une action de sensibilisation dès le lendemain de l’élection de Richard Prasquier en mai 2007. Les principales personnalités politiques ont été informées par le CRIF des enjeux. Nicolas Sarkozy en a fait un thème majeur lors du dîner du CRIF de février 2008.

Animé par Marc Knobel, un groupe de liaison du CRIF réunit des compétences issues pour certaines du monde associatif (Association des Juristes Juifs, B’nai Brith, Centre Simon Wiesenthal, UEJF) et des organisations non gouvernementales. Leur but est d’échanger des informations sur les avancées de la conférence de Genève et de préparer une action coordonnée.

Une délégation du CRIF qui comprend quinze représentants de ces groupes, a participé en mai dernier à une réunion d’information à Genève organisée par UN WATCH qui suit l’action du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Le CRIF envoie des missions régulières à Genève, pour rencontrer les diplomates et préparer avec les responsables de la communauté de Genève des actions autour la conférence.

Yom Hashoah sera commémoré le 20 avril, soit le jour même de l’ouverture de la conférence.


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