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Match de football France-Tunisie
Communiqué
L’Association départementale de Paris des Tunisiens en France (ATF-Paris), exprime sa consternation et sa tristesse devant les manifestations et les conduites indignes d’une partie du public présent lors de la rencontre du football France-Tunisie.
Ces conduites inadmissibles et les sifflets, proférées contre l’hymne national français par une minorité bruyante qui prétendait supporter l’équipe de Tunisie, ne traduisent et ne reflètent nullement l’opinion et les sentiments profonds d’amitié, de fraternité et d’appartenance à la collectivité nationale que ressente et manifeste l’immense majorité des tunisiens et des français originaires de Tunisie, à l’égard du peuple de France ,de ses symboles et de tous les sportifs français
Les Tunisiens de Paris et d’Ile de France ont toujours considéré l’équipe de France et le mouvement sportif français comme le meilleur reflet et le symbole de la diversité des origines culturelles et du vivre ensemble pour réussir le projet commun entre toute les composantes de la société et du peuple français
L’ATF-Paris appelle à la vigilance contre l’instrumentalisation de tels incidents pour nourrir des confrontations et des entreprises culturelles et politiques inavouables et de nature à consacrer la méconnaissance, la méfiance et l’exclusion des uns vis à vis des autres et qui affaibliront l’œuvre commune pour une citoyenneté pleine et active.
Et si par hasard, c'était la chanteuse Lââm qui avait été sifflée, pour le timbre de sa voix, et non l'hymne national ???
Lââm a eu "un petit peu de peine" lors des sifflets contre "La Marseillaise"
AP | 15.10.2008 | 19:26
La chanteuse Lââm a confié mercredi avoir eu "un petit peu de peine" lorsque "La Marseillaise", qu'elle interprétait mardi soir en ouverture du match de football France-Tunisie, a été sifflée.
"C'est vrai que j'ai eu un petit peu de peine, je suis venue pour un match amical, pour la paix", a-t-elle dit sur France Info. "Je m'étais psychologiquement préparée, mon mari aussi. Il m'a dit: 'Surtout ne pleure pas'", a-t-elle indiqué.
La chanteuse franco-tunisienne a par ailleurs estimé que "c'est vrai aussi que ça ne va pas dans les cités, il y a des gens qui souffrent, des Français maghrébins qui souffrent", et que siffler pendant l'hymne français était "une façon à eux de s'exprimer en disant: voilà, ça ne va pas". AP
Regardez bien
on n'a pas sifflé la marseillaise mais l'ambiance du stade a poussé les jeunes a siffler la chanteuse LAAAAAAAAAAm
c'est bizarre , des qu'un jeune d'origine maghrébine est heureux on le met sur la sellette et on commence à faire sortir des méchancetés à son égard .
on ne siffle pas la marseillaise en Tunisie ni ailleurs parce que le Tunisien est respectueux des autres ,, sportif, cool
mes amis la reponse est simple c'est que :
Ceux qui ont sifflé la marseillaise ne SONT PAS DES TUNISIENS c'est tout
girelle a écrit:
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> jero a écrit:
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> > Match de football France-Tunisie
> > Communiqué
> >
>
> Voici un excellent communiqué qui remet les
> pendules à l'heure.
>
> Et en plus il n'y a certainement pas que des
> tunisiens qui ont sifflé ce jour là.
Me relisant, je rectifie et vous demande de bien vouloir lire "d'origine" tunisienne.
>
Ah !! Comme ces âmes sensibles (manipulées par des illusionnistes) cherchent toujours des excuses à ce qui est inexcusable, par définition.
Quand ils sont à court d’idées, ils brandissent le vieil épouvantail de l’Opprimé, pour créer chez l’Autre un sentiment de Culpabilité, prouvant encore une fois que la meilleure des défenses, c’est l’attaque.
Les sifflements de la Marseillaise viennent du même FANATISME que celui qui a créé les émeutes de Acco, non loin de chez moi, la nuit de ce Kippour.:
Un arabe a voulu humilier ses voisins juifs en roulant avec sa voiture, comme un fou, la nuit de leur fête la plus sacrée, dans leur quartier, et avec les hauts parleurs en « full volume ».
Toutes les provocations de ces Houligans n'ont qu'une seule Raison et un seul But.
La Raison est de dire aux Autres « Nous n’acceptons pas votre Culture ni votre Patrimoine, ils ne sont pas les Nôtres ! Nous vous emm… »
Le But est d’HUMILIER ceux à qui ces Valeurs sont chères, sachant bien qu’on ne leur fera jamais payer le prix qu’ils auraient fait payer aux Autres, s’ils leur avaient affligé le même outrage.
C’est ainsi que ne pouvant s’égaler à l’Autre, ils croient qu’en bafouant ses Symboles les plus chers, ils sauveront ce qu’ils considèrent comme être, leur Honneur.
N'y aurait il pas soudain l'apparition de deux forçats en rupture de ban, qui appartiennent au même fantôme, dont le bec fût cloué pour divagations graves, du genre vous le foutez à la porte, mais lui il revient par la fenêtre ???
Cela ne sert à rien de bannir, car il peut se transformer en revenant, en se glissant à travers les persiennes !!!
Je remercie les responsables d'avoir effacé les grossièretés d'hier Bravo
à ladouda , vous nous obligez à bien aimer le fantôme de la liberté surtout quand il est nu ...habillé personne n'aime la liberté c'est bizarre.
Le foot, c'est trop classe ! - Par Josiane Sberro - Pour Primo-Europe - 15 octobre 2008
Panem et circences : du pain et les jeux du cirque
Dévorer un bon livre les soirs de foot à la télé est un plaisir incomparable. C’est l’assurance de se plonger avec délice dans une lecture ininterrompue. La gente masculine étant plongée ces soirs là dans une semi-hypnose coupée de brusques éructations de plaisir de colère ou de rage au gré des actions sur le terrain, de ses héros.
Pour ma part, ces démêlés derrière une boule qui n’amasse pas mousse me laissent froide. Pour les matches internationaux cependant, je ne manque pour rien au monde le moment magique des hymnes nationaux.
Conception très partiale, je le confesse, de ce sport magnifique.
La ferveur et la beauté des chœurs anglo-saxons dans des harmonies superbes, la Marseillaise tour à tour murmurée par des joueurs qui en bredouillent quelques mots, hululée dans une tonalité fausse à vous rompre les tympans par les plus convaincus d’entre eux et souvent reprise par le public, voilà pour moi la pure manifestation du vivre ensemble.
Hier soir donc, match amical France-Tunisie. Ecouter cœur à cœur l’hymne de ma Tunisie natale et la Marseillaise de ma France d’adoption. La rencontre musicale est prometteuse d’émotion et de souvenirs.
Le stade de France est rouge de drapeaux tunisiens ; la foule est joyeuse et bon enfant, tarbouches et tenues folkloriques sont de rigueur. On se croirait au bled un jour d’Aïd et c’est du bonheur.
Amina et Laam, toutes deux chanteuses d’origine tunisienne, s’avancent dans l’arène, impressionnées et main dans la main. Interpréter a capella les deux hymnes dans ce temple de la virilité n’est pas une mince affaire pour elles.
Amina ouvre le bal. Et pour la première fois depuis de longues années, je réentends ces mots, cette musique qui dans la rue, à la radio ou dans les instances publiques ont bercé ma jeunesse. Le stade reprend en cœur. Cinquante cinq mille jeunes chantent avec enthousiasme l’hymne laissé au pays par les anciens depuis trois générations.
Amina a pleinement réussi sa mission. La soirée promet d’être belle.
Laam s’avance alors car c’est le tour de la Marseillaise. Elle saisit le micro et à pleine voix avec cœur et courage, elle entame le « Allons enfants.. ». Soudain tout bascule.
Nous ne sommes plus dans le même lieu, pour la même célébration d’amitié. Les sifflets stridents fusent de toute part.
La Marseillaise est sifflée !!!
Abondamment, violemment bruyamment sifflée. Ce n’est pas un accident, l’acte d’un groupe isolé. Non le stade siffle la Marseillaise en continu. Laam fait preuve d’un courage et d’une maîtrise admirables ; devant la difficulté, sa voix s’affirme, prend de l’ampleur. La voix de Laam défie le grondement. La Marseillaise, « sa » marseillaise n’en n’est que plus fière, plus révoltée, plus vraie.
C’est un effondrement de tristesse, puis très vite de colère, de rage folle. Faites les donc taire ! Arrêtez la musique !
Quelques spectateurs tentent bien de chanter mais sans donner de la voix, comme tétanisés par ce qui se produit sur les gradins.
L’amitié, l’échange sportif, la fête de la jeunesse, nous en sommes déjà bien loin. C’est un « vous » face à « nous ». Une rumeur d’une amplitude agressive et destructrice.
En l’absence totale de réaction des officiels présents, le match se déroule; les traces sont profondes. On en prend conscience au réveil.
Les commentaires désordonnés laissent entrevoir le désarroi général.
Il nous semble indispensable de citer un certain nombre des réactions matinales avant de tirer des conclusions.
Pour Malek, Hamel et autres auditeurs présents au stade « ce n’est pas le drapeau que nous avons sifflé, mais pour lancer un appel à la France, pour la discrimination, les sans papiers, tout ça ».
Pour ces merles siffleurs, manquer de respect à la nation est donc une façon visible (je n’ose dire positive) de crier sa détresse.
Pour le magnifique Riddah, jeune tunisien : «J’y étais et je suis écœuré, si on veut être respecté, on respecte d’abord les autres ».
Les politiques, comme à l’accoutumée, se partagent en fonction des intérêts du moment. Pour Madame Buffet du PC, c’est une réponse à la misère et à la non-intégration. Max Gallo répond quant à lui que l’hymne national est un symbole incontournable. Le siffler c’est refuser la nation et l’intégration.
Pour le Premier Ministre, il fallait interrompre le match et quitter le stade. Pour Bernard Laporte, secrétaire d’Etat aux Sports, jouer désormais les matches France-Maghreb en province et pour Claude Bartolone du PS, commencer par s’excuser d’avoir cité les pays du Maghreb en mauvaise posture.
En bref, la gabegie habituelle !
Qui se préoccupe, des quelques français d’origine polonaise, italienne ou picarde qui se sont plaint ce matin d’avoir été au stade en présence de leurs jeunes enfants traités de sales blancs , sales français ? Perfidement naïf, le journaliste insiste « on vous a vraiment dit ça » ??
Pour les medias, le carrousel se poursuit.
Karim Zerribi, chroniqueur de RMC, désapprouve le chahut ; mais dit-il, ces jeunes ont un problème identitaire. Ils ne savent plus où ils sont. Nous avons connu Monsieur Zerribi beaucoup plus tonique et sévère pour juger les dérives communautaristes du XIXème arrondissement de Paris.
Pour Jean Marc Morandini sur Europe « si un siffleur veut nous appeler pour expliquer pourquoi il a sifflé, ce serait une bonne idée » ! Pour booster l’audimat, il y aurait donc une bonne idée d’explication possible pour huer le symbole de la Nation ?
Selon un autre chroniqueur, les paroles de la Marseillaise sont peut être un peu guerrières et peu adaptées à notre époque (sic).
Pour rassurer la conscience de ce journaliste, je vais donc lui traduire le refrain de l’hymne tunisien, « Na moutou, na moutou yahia el ouatan : nous mourrons nous mourrons et la patrie vivra ».
J’ai retrouvé ce soir là, cher ami chroniqueur, les paroles féroces de cet hymne oublié de Tunisie qui, hurlé dans les rues nous faisait si peur, à nous sujets juifs tunisiens au moment des "évènements», peu avant notre fuite devenue inévitable.
Dans la sécurité retrouvée de la France Républicaine, ces mêmes mots n’évoquent rien de plus pour moi aujourd’hui que la nostalgie d’un pays aimé et regretté
Le voilà conforté, je pense ; dans les hymnes, on meurt et l’on se bat des deux côtés de la musique.
La dernière touche artistique revient au journaliste tunisien interviewé en direct : « C’est regrettable disent les journaux du pays, de commencer un match par des sifflets. La France ne sait pas éduquer la troisième génération de la vague migratoire. En Tunisie cela ne serait pas arrivé car on respecte la Nation ».
Et les jeunes y respectent le bâton ! (NDLR)
Sans commentaire, cela va sans dire, en dehors d’un petit conseil à Bernard Laporte : et si l’on jouait tous les matches en Tunisie, pays respectueux des armes et des Lois ?
Au terme de cette folle journée, nous apprenons que des décisions draconiennes sont prises. Tout match sifflé sera annulé. Les personnalités se retireront aussitôt.
De grâce, gémit la police, cinquante mille jeunes privés de match et lâchés sur la voie publique c’est un défi impossible à relever. Qui vivra verra.
Trèves de balivernes, il nous faut conclure sur quelques sages conseils.
Pour éviter tout problème, nous, femmes, avons quelques idées qui mettraient tout le monde d’accord :
• Supprimer les matches de foot et mettre tout ce monde à la littérature.
• Chanter la Marseillaise en arabe et l’hymne invité en français pour la bonne compréhension du contenu.
• Proposer à Laurent Cantet un sujet de film "Entre les gradins" ou "en avant la musique".
En bref vous l’aurez compris, quand les hommes font du sport, c’est souvent la guerre qu’ils se livrent au détriment de l’amitié entre les peuples.
