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L'Union Pour la Méditerranée

Envoyé par girelle 
L'Union Pour la Méditerranée
04 novembre 2008, 08:39
Un accord global a été trouvé mardi à Marseille, au cours d'une réunion ministérielle, pour que l'Union pour la Méditerranée siège à Barcelone et que la Ligue arabe en soit un participant à part entière en contrepartie d'un secrétariat général adjoint pour Israël.


Un accord global a été trouvé mardi à Marseille, au cours d'une réunion ministérielle, pour que l'Union pour la Méditerranée siège à Barcelone et que la Ligue arabe en soit un participant à part entière en contrepartie d'un secrétariat général adjoint pour Israël.

"Ca ne devait pas réussir. C'est fait", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, dont le pays assure la présidence de l'Union européenne, aux côtés de son homologue égyptien, Ahmed Aboul Gheit.

Les pays de la rive sud ont finalement accepté que le siège de l'UPM aille à un pays du nord, obtenant en échange que le poste de secrétaire général revienne à un pays du sud, qui n'a pas encore été choisi.

Au sein du secrétariat général, il a fallu créer cinq postes d'adjoints, dont un pour Israël, pour que la Ligue arabe soit acceptée comme participant à part entière au sein de l'organisation.

Israël devrait ainsi se retrouver au coeur du dispositif pour une période initiale de trois ans, éventuellement renouvelable.

La déclaration finale précise que "pour le premier mandat", les cinq secrétaires généraux adjoints seront l'Autorité palestinienne, la Grèce, Israël, l'Italie et Malte.

M. Kouchner a précisé qu'un sixième poste d'adjoint pourrait être créé à la demande de la Turquie, la décision revenant aux co-présidents de l'UPM, le Français Nicolas Sarkozy et l'Egyptien Hosni Moubarak, qui doivent acter cet accord.

En contrepartie de son poste, Israël accepte que la Ligue arabe puisse participer pleinement à l'UPM, une demande des pays arabes.

"La Ligue arabe aura le droit de participer à toutes les réunions et de prendre la parole à tous les niveaux", a précisé pour sa part le chef de la diplomatie égyptienne.

Traditionnellement, elle participait aux réunions des ministres des Affaires étrangères euro-méditerranéens seulement au sein de la délégation égyptienne, qui l'invitait.

Le diplomate en chef de l'Union européenne Javier Solana s'est déclaré "heureux" de voir qu'un accord avait été trouvé pour que Barcelone héberge le siège de l'UPM.

La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner a qualifié cette décision de "logique", étant donné que cette ville avait donné son nom au processus euro-méditerranéen.

Ayant obtenu satisfaction, les Espagnols ont proposé que le titre officiel de l'organisation : "Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée" devienne désormais "Union pour la Méditerranée" tout court.

Le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos avait présenté début octobre la candidature de Barcelone, où a été lancé en 1995 le processus du même nom.

Tunis, pourtant soutenu par la présidence française, avait renoncé vendredi à sa candidature.

M. Kouchner a demandé à la presse de "souligner" que cette réunion avait été "un succès". "Ca nous ferait plaisir à tous", a-t-il dit.

Le résultat peut être en effet considéré comme positif, après des longs mois de blocage qui renvoyaient aux clivages ayant asphyxié le précédent partenariat euro-méditerranéen.

Le sommet de Paris du 13 juillet, qui avait donné naissance à l'UPM, avait dû renvoyer à cette réunion toutes les questions de "gouvernance" sur lesquelles un compromis semblait difficile.

Mais au final, c'est la question de la "politisation" du processus de Barcelone et des risques de retomber dans les pièges du passé qui est de nouveau posée.

Un secrétariat général flanqué de cinq ou six adjoints semble à l'opposé de la structure légère et technique qui avait été souhaitée pour pouvoir s'occuper des projets de dépollution maritime ou d'énergie renouvelable sans être gênée par le conflit israélo-palestinien.

Par Indalecio ALVAREZ © 2008 AFP
Re: L'Union Pour la Méditerranée
07 novembre 2008, 03:34
Le Proche-Orient selon l'UPM

Par A. Grayman pour Guysen International News

5 novembre 2008

L’Union pour la Méditerranée siègera à Barcelone, la Ligue arabe en sera un participant à part entière et Israël disposera d'un secrétariat général adjoint. C’est ce qui a été décidé les 3 et 4 novembre par les ministres des Affaires étrangères des 43 pays participants au second sommet de l’UPM ; cette grande organisation regroupant 800 millions de personnes et qui symbolise selon le président français, « la volonté d’égalité entre le Nord et le Sud ». En exclusivité, Guysen publie les extraits du document final et officiel de cette seconde rencontre qui traitent des rapports entre les pays arabes, ainsi que de la paix au Proche-Orient.

- Présence de la Ligue Arabe en tant que membre à part entière :

« Les ministres décident que la Ligue des États arabes participera à toutes les réunions à tous les niveaux du Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée, contribuant ainsi de manière positive aux objectifs du processus qui sont de réaliser la paix, la prospérité et la stabilité dans la région méditerranéenne ».

- Engagement en faveur du processus de paix :

« Les ministres réaffirment leur volonté de parvenir à un règlement juste, global et durable du conflit israélo-arabe, conformément aux termes de référence et aux principes énoncés lors de la Conférence de Madrid, y compris le principe de l’échange de la terre contre la paix, et sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies et de la feuille de route.
Les Ministres soulignent également l’importance de l’initiative de paix arabe et réaffirment leur soutien aux efforts visant à favoriser les progrès sur tous les volets du processus de paix au Proche-Orient ».
« Les ministres se félicitent du rôle positif joué par l’UE dans le processus de paix au Proche-Orient, notamment dans le cadre du Quatuor» .

- Engagement à respecter les accords conclus, ou en cours :

« Ils (les ministres ndlr) réaffirment leur volonté de soutenir les négociations israélo-palestiniennes en cours afin de conclure un traité de paix qui règle toutes les questions en suspens, y compris toutes les questions essentielles sans aucune exception, comme prévu dans les accords précédents ».
« Ils se félicitent de l’engagement pris par les deux parties de s’engager dans des négociations intenses, soutenues et ininterrompues en faisant tout pour conclure un accord de paix conformément au processus d’Annapolis arrêté en novembre 2007».

- Engagement à l’égard de la sécurité d’Israël :

« Ils encouragent également les parties à intensifier leurs efforts sur la voie du dialogue et des négociations directs afin de parvenir à un règlement sur la base de deux États : un État d’Israël dont la sécurité est assurée et un État palestinien viable, souverain et démocratique, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Les parties doivent trouver un accord sur les questions liées au statut final».
« Les ministres appellent les deux parties à respecter leur engagement de mettre immédiatement en œuvre leurs obligations respectives conformément à la feuille de route axée sur des résultats afin de parvenir à un règlement permanent du conflit israélo-palestinien sur la base de deux États et ils appellent les parties à s’abstenir de toute mesure unilatérale susceptible de compromettre l’issue des négociations sur le règlement final ».

- Encouragement à poursuivre le dialogue avec la Syrie et le Liban :

« Les ministres saluent et soutiennent les pourparlers de paix indirects entre Israël et la Syrie, sous les auspices de la Turquie, et ils encouragent tous les efforts déployés pour parvenir à la stabilité, à la paix et à la sécurité dans la région».
« Les ministres se félicitent de l’établissement de relations diplomatiques entre la Syrie et le Liban».

- Condamnation du terrorisme :

« Les ministres réaffirment leur condamnation du terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, quels qu’en soient les auteurs, ainsi que leur détermination à l’éradiquer et à lutter contre ceux qui le soutiennent ;
ils sont déterminés à mettre intégralement en œuvre le Code de conduite en matière de lutte contre le terrorisme, adopté le 28 novembre 2005 au sommet de Barcelone, afin d’améliorer la sécurité de tous les citoyens dans un cadre qui assure le respect de l’état de droit et des droits de l’homme, en particulier au moyen de politiques de lutte contre le terrorisme plus efficaces et d’une coopération plus étroite pour faire cesser toutes les activités terroristes, protéger les cibles potentielles et gérer les conséquences des attentats».
« Ils rappellent aussi qu’ils rejettent totalement les tentatives d’associer une religion, une civilisation ou une culture, quelle qu’elle soit, au terrorisme et confirment qu’ils sont résolus à tout mettre en œuvre pour résoudre les conflits, mettre fin à l’occupation, lutter contre l’oppression, réduire la pauvreté, promouvoir les droits de l’homme et la bonne gestion des affaires publiques, améliorer la compréhension interculturelle et garantir le respect de toutes les religions et croyances » .

- Engagement à prévenir la prolifération d’armes au Proche-Orient :

« Les parties s’efforceront de réaliser au Proche-Orient une zone exempte d’armes de destruction massive, d’armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs, qui soit mutuellement et effectivement vérifiable».
« En outre, les parties envisageront des mesures pratiques pour prévenir la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques ainsi que l’accumulation excessive d’armes conventionnelles ; elles s’abstiendront de développer des capacités militaires en excès des besoins de défense légitimes, tout en réaffirmant leur détermination à atteindre le même degré de sécurité et de confiance mutuelle avec le nombre le plus faible possible de soldats et d’armements et en adhérant à la CIAC ;
elles mettront en place les conditions susceptibles de permettre des relations de bon voisinage entre elles et soutiendront les processus visant à atteindre la stabilité, la sécurité, la prospérité et la coopération régionale et sous-régionale ; elles étudieront les mesures de confiance et de sécurité qu’elles pourraient prendre afin de créer une « zone de paix et de stabilité en Méditerranée », avec la possibilité à long terme d’instaurer un pacte euro-méditerranéen à cette fin».

[www.guysen.com]
Re: L'Union Pour la Méditerranée
14 avril 2010, 00:38
UNION POUR LA MEDITERRANEE : Les illusions bercent, les réalités ennuient - Par Gabriel Levy - 12 Avril 2010

Lancée, et toujours entretenue à grands frais, cette utopie de notre président, qui consistait à réunir dans un tour de Babel les pays riverains de la méditerranée, ne sort toujours pas de ses limbes.

Certes, M. Muselier a été nommé président du conseil culturel de l’Union, et il a convoyé les 500.000 livres offerts à la bibliothèque d’Alexandrie en Egypte, « soulignant le caractère historique de ce don », « symbole fort de l’amitié franco-égyptienne et de l’esprit de l’Union pour la Méditerranée ».

Mais, ce prétendu esprit d’amitié soufflait-il, dans ce même pays, quand peu de jours avant, , selon l’AFP « le Centre culturel français du Caire (avait) décidé de déprogrammer un court-métrage d'un festival de cinéma qu'il organise, après des protestations d'un membre égyptien du jury contre le fait que la réalisatrice possède la nationalité israélienne. Le court-métrage, intitulé "Presque parfait", de la réalisatrice Keren Ben Rafael, a été réalisé dans le cadre de ses études à l'Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son (Fémis), un établissement français. Il raconte l'histoire d'un garçonnet de douze ans en quête d'anniversaire. Le court-métrage a fait l'objet de virulentes attaques de la part du réalisateur égyptien Ahmed Atef, au motif de la nationalité de sa réalisatrice, ont rapporté des journaux égyptiens. » ? « L’union est un combat » ?

Que pense le président du conseil culturel de l’Union de l’attitude d’un pays de cette « Union » en gésine, le Liban, et du bateau de croisières le Club Med 2, qui écarte de son bord les passagers français (ou autres) ayant un cachet israélien sur leur passeport ? Nous ne savons pas, à ce jour, ce que feront les autorités françaises, mais voici l’avis - ou l’aveu - de M. Thierry Orsoni, directeur de la communication du Club Med (site Primo-info du 9 avril 2010) : « Voici l’intégralité du texte paru dans notre brochure : Croisière Bodrum - La Valette: la croisière Bodrum/La Valette du 16 au 28 septembre 2010 fera escale au Liban. Les autorités libanaises n’admettent ni sur leur territoire, ni à bord du Club Med 2, de ressortissants détenteurs d’un passeport avec visa ou tampon israélien. En cas de non respect de ces formalités douanières, relevant de la responsabilité du ressortissant, celui-ci se verra refuser l’accès au bateau le jour de l’embarquement le 16 septembre à Bodrum, et supportera tous les frais en résultant. Le Club Méditerranée n’encourra aucune responsabilité pour toute omission, faute ou négligence du ressortissant. »

Négligeons les entorses, occultées par le président du conseil culturel, à « l’esprit de l’Union pour la Méditerranée », mais devons-nous admettre sur un bateau appartenant à une compagnie française, au nom « annonciateur », de « Club Méditerranée », une discrimination que la très fameuse HALDE condamnerait ?
Re: L'Union Pour la Méditerranée
14 avril 2010, 00:47
EN RAISON D’UN DÉSACCORD ENTRE ISRAËL ET LES PAYS ARABES, La conférence de l’UPM tombe à l’eau


Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, a déploré un « échec ».

Une référence aux « territoires occupés » a suffi hier à sceller l’échec d’une conférence ministérielle de l’Union pour la Méditerranée (UPM) sur l’accès à l’eau, portant un coup dur à la mise en marche de cette organisation naissante.

« Il y a des fois où à l’impossible nul n’est tenu, malheureusement nous ne sommes pas parvenus à un accord », a annoncé hier pendant la conférence de presse finale le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, déplorant un « échec ».

Israël et les pays de la Ligue arabe ont fait capoter l’adoption d’une « stratégie pour l’eau en Méditerranée » censée garantir l’accès de cette ressource rare et empêcher qu’elle serve à l’avenir de détonateur à de nouveaux conflits dans la région.

Une référence aux « territoires occupés » par Israël a empêché l’adoption de ce document.

L’Etat hébreu a rejeté cette appellation tandis que la partie arabe s’opposait à la formulation alternative de « territoires sous occupation » proposée par les Européens, a expliqué M. Lellouche.

« Je suis en proie à une grande tristesse » car cet échec « fait planer des doutes sur l’avenir de l’UPM », a déploré son propre secrétaire général, le Jordanien Ahmad Massa’deh, qui a été installé cette année dans ses fonctions.

« Projet fondamental »

« L’UPM est un projet fondamental pour le devenir de la paix dans cette région qui n’a rien perdu de validité parce que les défis qui sont devant nous sont considérables », a estimé pour sa part M. Lellouche.

L’UPM, créée en 2008 à Paris par la France et l’Egypte, ambitionne justement de surmonter les difficultés politiques dans la région en donnant à travers des projets concrets, comme l’accès à l’eau, un nouveau souffle à la coopération euro-méditerranéenne inaugurée en 1995 à Barcelone, et restée lettre morte. Elle regroupe 43 Etats (les pays de l’Union européenne, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée).

L’UPM a été mise en veilleuse début 2009 en raison des tensions provoquées par l’offensive israélienne contre le Hamas à Gaza.

Elle doit avoir son IIe sommet le 7 juin à Barcelone, où est installé son siège. M. Lellouche a espéré que les chefs d’Etat parviendraient à surmonter l’échec de la conférence sur l’eau à cette occasion.

La question de l’accès à l’eau est pourtant cruciale pour les habitants du bassin méditerranéen.

Quelque 290 millions de personnes risquent d’ici à 2025 de manquer cruellement d’eau, selon des données de l’Onu, sous les effets conjugués d’un boom démographique, de l’accroissement des besoins de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme, ainsi que du réchauffement climatique.


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En Méditerranée, l’eau est une affaire géopolitique - Par RFI


Carte de la Méditerranée et de son bassin.

Les pays membres de l'Union pour la Méditerranée se sont réunis à Barcelone, en Catalogne espagnole, pour une conférence sur l'eau. Pour les pays du pourtour de la Méditerranée, l’eau douce est une ressource inégalement répartie et souvent surexploitée par une population en forte croissance démographique. Mais la gépolitique et le conflit israélo-palestinien se sont invités à la conférence.


«L’accès à l’eau pour tous en Méditerranée ne doit pas être une source de conflits», peine perdue : les beaux discours s’en vont à la dérive et l’Union pour la Méditerranée échoue sur la rive où elle a vu le jour, à Barcelone.

Le plan stratégique pour la gestion des eaux dans le bassin méditerranéen achoppe sur une susceptibilité politique : la mention faite dans le texte aux Territoires occupés. C’est le conflit israélo-palestinien qui s’invite à la table de cette réunion très technique.

Pierre Lellouche, ministre français aux Affaires européennes, considère que l’eau, de toutes les façons est une affaire de géopolitique : «Le dilemme aujourd’hui était de savoir si l’eau allait diluer la tension politique ou si la tension politique allait polluer l’eau. On a un mélange des deux : j’étais au milieu d’Israéliens, d’Egyptiens ou d’Arabes qui se parlaient quand même… les Israéliens et les Palestiniens travaillent tous les jours au traitement des eaux. Le climat politique est atroce mais l’eau arrive quand même dans les Territoires.»

Le 7 juin prochain un nouveau rendez-vous est fixé à Barcelone. Cette fois-ce ce sont les chefs de gouvernement qui devront apporter de l’eau au moulin de l’Union pour la Méditerranée.

Re: L'Union Pour la Méditerranée
14 avril 2010, 01:30
Commentaire - Par Jacques - 14 Avril 2010

"Comme pour la francophonie , israël sera exclue de l'union pour la méditerrannée , autrement dit c'est le monde arabo-musulman qui dirigerait cette "union pour la méditerrannée" .

Le monde arabo-musulman met toujours l'islam en avant , dans n'importe quel situation : une guerre de religion , avec en tête la haîne du juif , sous couvert de la haîne du sionisme , comme l'a souligné il n'y a pas si longtemps le porte parole du gournement égyptien , hossam zaki , lequel avait notamment déclaré : ..."tout comme sous hitler , la haîne du juif n'a pas de limite en égypte !

L'égyptien reste hostile à toutes normalisations et s ' oppose à toute oeuvre israëlienne " , telle est la déclaration haîneuse du porte parole du gouvernement égyptien !

Alors comment croire en un quelconque accord --même virtuel -- israëlo-arabe ?

Aujourd'hui c'est la guerre des mots , des crachats de venin haîneux du secrétaire général de la ligue arabe , Amir Moussa * , qui brigue la présidence égyptienne , contre aussi bien le fils de Hosni Moubarak , que contre le nouveau venu , El Baradéï , ancien directeur de l'AIEA , qui brigue également la présidence critiquant sans retenue aucune israël , allant jusqu'à appeler les palestiniens à la violence contre israël ! { [www.actu.co.il] }

Accepter un accord quelconque avec l'ennemi sioniste est une traitrise vis à vis du monde arabo-musulman ...

Le syndrome de kharthoum restera toujours présent dans le monde arabo-musulman .

c'est une guerre de religions !"


* Amr Moussa a déclaré le 27 Mars 2010 au sommet Arabe à Syrte en Libye : "vu l’éventuel échec des négociations de paix de l’autorité autonome avec le régime sioniste, les pays arabes devraient trouver des plans pour remplacer le processus du compromis. Il a ajouté : le processus du compromis est inutile et il est temps que les pays arabes affrontent le régime sioniste."

Source : [www.juif.org]
Re: L'Union Pour la Méditerranée
15 avril 2010, 11:48
L’UPM renait de ses cendres - par Jacques BENILLOUCHE - Actu.co.il - 15 avril 2010

L’Union pour la Méditerranée (UPM) a été créée par Nicolas Sarkozy le 13 juillet 2008 durant la période où la France présidait l’Union Européenne. Elle rassemble quarante quatre Etats riverains de la Mer Méditerranée, dont Israël, et les membres de l’Union Européenne. Les buts de base de cette organisation rejoignaient les principes chers à Benjamin Netanyahou de « la paix par l’économie ». La politique était volontairement exclue des débats car elle pouvait raviver des sujets qui fâchent.

Projet ambitieux

L’eau, les problèmes énergétiques incluant les énergies renouvelables comme l’énergie solaire, l’environnement avec la dépollution de la mer étaient des thèmes consensuels qui pouvaient masquer les divisions affichées des Etats membres. Mais c’était sans compter sur l’ostracisme de certains membres, en particulier ceux de la Ligue Arabe, qui n’ont pas réussi à se départir de leur haine viscérale au point de refuser de siéger aux côtés de l’Etat juif alors qu’il s’agissait de débattre de sujets cruciaux pour l’avenir des riverains de la Méditerranée.

Nicolas Sarkozy n’avait pas hésité à inviter à Paris des dictateurs à grands renforts de trompettes et de Gardes Républicains en tenue de gala mais les problèmes politiques ont aussitôt torpillé le projet lors de l’opération « plomb durci » à Gaza. Même le problème de l’eau, qui risque d’être le prochain fléau du siècle, n’a pas échappé à la sémantique des membres. Alors qu’Israël rejetait, dans une résolution, la qualification de « territoires occupés », les pays arabes refusaient l’alternative « territoires sous occupation ». Les mots prenaient ainsi le dessus sur le danger pour l’humanité.

Organisation mort-née

L’UPM devenait donc une organisation mort-née que déplorait Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes : « Il y a des fois où à l’impossible nul n’est tenu.» La France va tenter de faire renaitre de ses cendres une organisation voulue par le président Sarkozy mais endormie sous les lambris de la République. Le 14 avril s’ouvre à Tunis une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Méditerranée avec cinq pays du nord (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) et cinq pays du sud (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) dont les sentiments anti israéliens de certains sont notoires.

L’idée de départ, astucieuse, de relancer le débat en réunissant des ennemis sur des sujets consensuels et de parler d’économie plutôt que de politique a été pervertie. Aujourd’hui, il s’agit pour les participants de réduire leurs prétentions en se penchant, pendant deux jours, sur le changement climatique, l’insécurité alimentaire, les flux migratoires, l’emploi et l’énergie. La situation au Proche-Orient sera inévitablement abordée ainsi que la lutte anti-terroriste, non pas pour trouver des amorces de solution au conflit mais pour faire l’analyse de l’échec de l’union.

Le ministre Tunisien Kamel Morjane, qui refuse de se prononcer sur le refus de certains pays arabes de siéger aux côtés d’Israël, estime que « la question est toujours là et qu’elle dépend de l’attitude d’Israël dans son conflit avec les Palestiniens. Il faut la traiter avec beaucoup de prudence ». Il enterre ainsi les principes constitutifs de l’UPM dont les dogmes énoncés sur les fonts baptismaux ne devaient s’appuyer que sur des thèmes non politiques. Le président Nicolas Sarkozy aura du mal à faire entendre sa voix parmi des pays dont la rancune n’a d’égale que la haine.
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