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Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute

Envoyé par mena 
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
08 janvier 2009, 13:56
Le Hamas au bord du gouffre (info # 010801/9) [Breaking]
© Metula News Agency

Metula, Sdérot, 19h 30, (18h 30 à Paris)

Les informations relatives au sacrifice de la population de Gaza par les chefs du Hamas se confirment de jour en jour. Hier et aujourd’hui, les radios et télévisions de Gaza ville ont sommé les habitants de ne pas s’approvisionner en nourriture lors de la trêve humanitaire – respectée par Israël chaque jour de 13h à 16h – diffusant qu’il s’agissait d’ "un piège des sionistes destiné à les massacrer".

En dépit de ces menaces, les civils de Gaza se sont rendus en nombre aux points de vente des denrées arrivées par le couloir sécuritaire imposé par Israël.

Si les Gazaouis avaient obéi aux injonctions des islamistes, ils seraient demeurés sans ressources. Ce qui aurait accentué l’idée que les fondamentalistes tentent de répandre sur les media, aux dépens de la population, d’une situation de pénurie alimentaire et médicamenteuse imposée par le blocus israélien.

La trentaine d’hôpitaux de Gaza ont eux aussi été livrés en matériel médical et en fuel pour les générateurs et ils ne manquent toujours de rien. D’autre part, des médecins volontaires internationaux ont été autorisés par Israël à venir prêter main forte aux praticiens palestiniens, pénétrant dans la Bande par la frontière égyptienne.

Les terroristes islamistes ont rompu la trêve humanitaire, qu’ils avaient pourtant respectée hier, et ce, à plusieurs reprises dès 13h. Des roquettes se sont notamment abattues sur Ashkelon et sur Sdérot, tandis que des mortiers explosaient à proximité des camions transportant l’aide humanitaire destinée à Gaza.

Tsahal n’a pas riposté.

La preuve est faite que la Résistance Islamique n’hésite pas à affamer les civils palestiniens afin de se servir de leur détresse comme argument visant à obtenir un cessez-le-feu israélien unilatéral.

De plus, il apparaît de plus en plus évident que les miliciens détournent à leur profit une partie de l’aide humanitaire convoyées à l’intérieur de la Bande. Les quantités de matériel franchissant les points de passage israéliens sont sensiblement supérieures à celles recueillies par les centrales responsables de leur distribution.

Plus inquiétant encore : une partie de l’approvisionnement médical disparaît des camions ; ce qui fait croire à des observateurs que les miliciens entretiennent un hôpital secret dans lequel ils soignent leurs blessés, à l’écart des caméras des media, qui ne filment que des blessés civils.

Sur le terrain militaire, un officier israélien, le major Roï Rosner, 27 ans, de la Brigade Kfir (lionceau), a été tué ce matin lors des combats, et un autre soldat a été légèrement blessé. Roï a perdu la vie alors que les fantassins attaquaient cinq groupes de miliciens.

Cela s’est déroulé dans les ruines de l’ancienne implantation de Nétzarim, au Sud de Gaza-city, lorsque le major a été la cible, à pied, d’une grenade antichar.

L’aviation et la marine arborant l’étoile à six pointes, de même que les troupes au sol, poursuivent l’accomplissement de la phase 2 de l’opération.

De multiples bâtiments à caractère sécuritaire ont ainsi été rasés (25), neuf stocks de roquettes détruits, et trois chefs importants, liés aux tirs de Qassam, deux du Djihad Islamique et un du Hamas, ont été neutralisés.

La décision gouvernementale de passer à la phase 3 – l’invasion de Gaza et l’éradication du régime islamique – est retardée de quelques jours, afin de donner une chance à une solution négociée.

A ce titre, une mission du ministère de la Défense, conduite par Amos Guilad, s’est envolée ce matin pour le Caire. Elle sera prochainement suivie par le 1er ministre Ehoud Olmert, qui a été invité dans la capitale égyptienne par Hosni Moubarak.

Un flou certain préside aux négociations. Un brouillard de malentendus que l’on doit largement à l’intervention dans le processus du président français, M. Nicolas Sarkozy.

Ce dernier s’était mis d’accord avec le triumvirat israélien sur le mode opératoire suivant : l’Etat hébreu négociera avec le Caire les modalités d’un cessez-le-feu, basé sur l’engagement de Moubarak de parvenir avec Jérusalem à une solution rendant la Bande imperméable au trafic d’armes et de munitions.

Une fois ces modalités arrêtées, elles seraient soumises au Hamas par l’Egypte ; dans le cas où les gouverneurs du Califat accepteraient ces conditions, on décréterait un cessez-le-feu et on réglerait les points de détail d’un accord durable.

La France, représentée à Jérusalem par Messieurs Kouchner et Sarkozy, s’est entendue avec Mme Livni, M. Olmert et M. Barak, pour Israël, sur deux éléments supplémentaires. Le premier : si le Hamas n’accepte pas les offres proposées par le Caire et Jérusalem, Tsahal sera libre de chercher une solution militaire au conflit.

Le second : forte de cette entente avec Israël, Paris cessera de pousser dans le sens de l’adoption d’une résolution contraignante au Conseil de Sécurité, enjoignant l’Etat hébreu de faire immédiatement taire ses armes.

Le second engagement a été tenu par la France, et le Conseil de Sécurité à momentanément laissé à l’Egypte et à Israël la possibilité de s’entendre sur une solution extra-onusienne.

Les problèmes ont commencé à surgir le lendemain, quand la délégation tricolore s’est rendue au Caire, où, de façon plus que surprenante, M. Sarkozy s’est entendu avec Hosni Moubarak sur des termes singulièrement différents de ceux qu’il avait scellés la veille dans la ville trois fois sainte.

Pour Moubarak, les Français sont d’accord avec lui pour commencer par un cessez-le-feu, et discuter, ensuite, de la façon de faire cesser la contrebande d’armes à Rafah et dans le Sinaï.

Le plus cocasse, dans cette pièce de boulevard, c’est que, le surlendemain, dès son retour à Paris, Nicolas Sarkozy a annoncé à la cantonade la conclusion d’un accord. Priée de s’expliquer, devant l’incompréhension israélienne, égyptienne, et la poursuite des combats, la France a étonnamment fait savoir que Jérusalem et… l’Autorité Palestinienne à Ramallah s’étaient accordées sur les conditions du cessez-le-feu.

A ce point, certains conseillers ont discrètement fait savoir à M. Sarkozy que l’AP de M. Abbas ne disposait malheureusement d’aucune influence sur les décisions prises à Gaza. Constatation qui fut reprise, beaucoup moins discrètement, par le Hamas lui-même.

Quelles que soient les nuances entre les propositions faites par Sarkozy, la direction de l’Organisation de Résistance Islamique, installée chez Béchar Al Assad à Damas, a communiqué qu’elle n’était pas preneuse. Que ses conditions étaient le retrait préliminaire de Tsahal de Gaza, qu’elle cesse son "agressions", ainsi que la réouverture, battants au vent, de tous les points de passage, y compris celui de Rafah avec l’Egypte.

A ce compte, on se dirige sûrement vers l’invasion générale de la bande et le dépôt du régime islamique par la force. Ce, bien que la décision ad hoc n’ait pas encore été prise en conseil des ministres.

A l’exception de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah et de quelques autres régimes fondamentalistes musulmans, l’agenda du Hamas n’est accepté par personne. Nicolas Sarkozy a d’ailleurs présenté une troisième mouture de son programme de pacification, aujourd’hui, à l’occasion de sa rencontre avec la chancelière Angela Merkel à Paris : "Nous devons d’abord donner à Israël la garantie que les armes ne passeront plus par cette frontière", ont déclaré les deux chefs d’Etats à l’unisson.

"Dès ce moment", ont-ils poursuivi, "l’armée israélienne doit se retirer de Gaza. Ensuite, lors d’une seconde phase, nous discuterons de la réouverture de la frontière.

Et si le Hamas ne veut pas en entendre parler ? Parce que le Hamas, sans le composant djihad et destruction d’Israël, c’est un chat castré ; ça n’est plus la figure de proue de la conquête de la Terre par les Frères Musulmans. Ca n’est plus une tête de pont d’Ahmadinejad entre les côtes d’Hosni Moubarak et de Shimon Pérès.

Les Européens nous semblent à vrai dire un peu largués. La discussion avec Poutine pour un cessez-le-feu en Géorgie, c’était une pêche Melba à côté du contraste entre les points de vue au Moyen-Orient. L’unique aspect positif du manifeste Merkel-Sarko de ce jeudi, c’est qu’il barre, dans les faits, et à cause du refus des fondamentalistes, la promulgation d’une résolution mettant autoritairement fin au conflit au Conseil de Sécurité.

Si Sarkozy était un génie qui aurait voulu nous octroyer le temps nécessaire à mener à bien la phase 3 de Plomb fondu, il ne s’y serait pas pris autrement. Quant à conclure qu’il est un génie, de ce que nous en avons vu et entendu ces derniers jours, c’est une remarque que je ne pense pas que vous trouverez prochainement dans les colonnes de la Ména.

Ce matin, nous avons été autorisés à rendre visite aux divisions de réservistes qui s’entraînent dans le Néguev. La motivation et le sérieux de ces hommes font plaisir à voir. De plus, ils ont touché le même matériel que les divisions d’appelés, Givati, Golani et les paras, ce qui n’était pas le cas en 2006. Un détail peut-être, mais ils sont gonflés à bloc.

Lorsque le ministre de la Défense, Ehoud Barak, leur a rendu visite, il n’était pas question de "si vous allez entrer à Gaza", mais de "lorsque vous allez y entrer".

Pendant ce temps, à la maison, au chnord, cinq Katiouchas sont tombées sur la Galilée occidentale, faisant quelques blessés superficiels. Ces tirs ont été – en dépit de ses dénis – ordonnés par le Hezbollah. Car rien, mais alors strictement rien, ne se passe au Liban-sud qui ne soit pas décidé par les intégristes chiites.

L’ONU et l’armée libanaise quadrillent le terrain afin d’empêcher d’autres tirs. Siniora présente presque des excuses à Israël et affirme que son pays ne veut pas nous provoquer.

Il s’est agi d’un geste symbolique iranien en direction du Hamas presque au bout du rouleau, et de la rue arabe, qui constate que, tandis que Jabaari et Hanya écrivent leur testament, Nasrallah et Ahmadinejad se contentent de vociférer.

Mais à moins d’une grosse erreur d’analyse de la Ména, ou d’un élan suicidaire subit du Hezb, il n’y aura pas de guerre au Liban cet hiver. Il est vrai qu’il ne suffit pas d’être fou d’Allah pour souhaiter recevoir le même traitement que celui qui est actuellement administré par nos garçons au Hamas à Gaza.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
08 janvier 2009, 15:01
Documents compromettants pour le Hamas
Lors de l'investigation d'une maison occupée par des terroristes, dans le nord de la Bande de Gaza, les soldats de Tsahal ont trouvé un document présentant un plan de tactique du Hamas. Ce plan prévoyait notamment de poster des commandos terroristes et des snipers près des mosquées, et de poser des charges explosives dans des lieux de concentration de civils palestiniens, afin de provoquer un carnage à l'arrivée de soldats israéliens. Les médias internationaux vont-ils en faire état?
[01/08/2009 22:30] source Arouts
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
08 janvier 2009, 17:11
mamili , Dieu est la et nous sauve de tout mensonge, la verité eclatera apres la guerre, n'oublie pas que nos pilotes ont tout enregistré.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
09 janvier 2009, 01:18
Neutralité,,,

Des critiques se font entendre contre les Islamistes accusés de mettre en danger inutilement la population

© Télévision Suisse Romande

Enfin des gens qui ouvrent les yeux!!!

(Swiss TV on Hamas threatening the lives of ordinary Palestinians in Gaza)




Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
09 janvier 2009, 03:39
Le caricaturiste Yaakov Kirschen rapporte une anecdote qu'il a vécue il y a quarante ans quand il cherchait du travail dans un journal à New York.

Dans la salle d'attente il y avait un aquarium dans lequel il n'y avait qu'un seul poisson. Pour passer le temps il plongea son crayon dans l'aquarium. Le poisson bondit sur le crayon en plantant ses dents dans le bois. En voyant les traces laissées par les dents du poisson, il fut heureux de n'avoir pas plongé son doigt.

Il demanda au rédacteur qui le reçut de quel poisson il s'agissait. il lui répondit : un piranha.

Cette anecdote lui a inspiré le dessin du jour.


Many many years ago I was a young gag cartoonist trying to break into the business. One day I found myself cooling my heels in the small reception room of a magazine publisher in New York. I sat in the room with my portfolio of work, doodling with a pencil on the pad I always carried with me ...waiting to meet with the editor. The minutes dragged on and my boredom increased.

The room was dominated by a large fish tank in which swam only one fish! It was bluish in color with an amusingly pugnacious look on his face. I walked over to the aquarium to take a closer look. The top of the fish tank was not covered, and so I could look down into the water from above. Absent-mindedly I tapped the water surface with the eraser end of my pencil ...and the fish jumped, snapped, and SANK HIS TEETH INTO THE WOOD OF THE PENCIL!! He then let go and dropped back into the water. I staggered back, in shock. I looked at the deep teeth holes in my pencil and was thankful that I had decided against tapping the water surface with my finger.

When I was ushered in to meet with the editor I was still shaking. "What kind of fish is that in the reception area?" I asked. "Oh that's a Piranha" was the answer.

When I did today's cartoon I drew the fish to look like the piranha fish that attacked me in a New York reception room more than forty years ago.

Name: Yaakov Kirschen

Location: Israel

I started Dry Bones in Jan 1973. Since then I've been known as "Bones" to friends and colleagues. This is the first time I've ever shared the "stories behind the cartoons." Enjoy.


Israel Breaks the Rules

Pièces jointes:
Fish-Gaza-D09104_2-090109.gif
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
09 janvier 2009, 08:00
Golda Meir disait cela il y a 40 ans, et c'est toujours d'actualité !





Traduction: Nous pouvons pardonner aux Arabes de tuer nos enfants.

Nous ne pourrons jamais leur pardonner de nous forcer à tuer les leurs.

Nous aurons seulement la paix avec les Arabes que quand ils aimeront leurs enfants plus qu'ils nous détestent
ava
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
09 janvier 2009, 08:39
Libérer les Palestiniens du Hamas, par Bernard-Henri Levy
08/01/09

- - Thème: Le conflit israëlo-palestinien



N’étant pas un expert militaire, je m’abstiendrai de juger si les bombardements israéliens sur Gaza auraient pu être mieux ciblés, moins intenses.

N’ayant, depuis des décennies, jamais pu me résoudre à distinguer entre bons et mauvais morts ou, comme disait Camus, entre « victimes suspectes » et « bourreaux privilégiés », je suis évidemment bouleversé, moi aussi, par les images d’enfants palestiniens tués.

Cela étant dit, et compte tenu du vent de folie qui semble, une fois de plus, comme toujours quand il s’agit d’Israël, s’emparer de certains médias, je voudrais rappeler quelques faits.

1. Aucun gouvernement au monde, aucun autre pays que cet Israël vilipendé, traîné dans la boue, diabolisé, ne tolérerait de voir des milliers d’obus tomber, pendant des années, sur ses villes : le plus remarquable dans l’affaire, le vrai sujet d’étonnement, ce n’est pas la « brutalité » d’Israël – c’est, à la lettre, sa longue retenue.

2. Le fait que les Qassam du Hamas et, maintenant, ses missiles Grad aient fait si peu de morts ne prouve pas qu’ils soient artisanaux, inoffensifs, etc., mais que les Israéliens se protègent, qu’ils vivent terrés dans les caves de leurs immeubles, aux abris : une existence de cauchemar, en sursis, au son des sirènes et des explosions – je suis allé à Sdérot, je sais.

3. Le fait que les obus israéliens fassent, à l’inverse, tant de victimes ne signifie pas, comme le braillaient les manifestants de ce week-end, qu’Israël se livre à un « massacre » délibéré, mais que les dirigeants de Gaza ont choisi l’attitude inverse et exposent leurs populations : vieille tactique du « bouclier humain » qui fait que le Hamas, comme le Hezbollah il y a deux ans, installe ses centres de commandement, ses stocks d’armes, ses bunkers, dans les sous-sols d’immeubles, d’hôpitaux, d’écoles, de mosquées – efficace mais répugnant.



4. Entre l’attitude des uns et celle des autres il y a, quoi qu’il en soit, une différence capitale et que n’ont pas le droit d’ignorer ceux qui veulent se faire une idée juste, et de la tragédie, et des moyens d’y mettre fin : les Palestiniens tirent sur des villes, autrement dit sur des civils (ce qui, en droit international, s’appelle un « crime de guerre ») ; les Israéliens ciblent des objectifs militaires et font, sans les viser, de terribles dégâts civils (ce qui, dans la langue de la guerre, porte un nom – « dommage collatéral » – qui, même s’il est hideux, renvoie à une vraie dissymétrie stratégique et morale).

5. Puisqu’il faut mettre les points sur les i, on rappellera encore un fait dont la presse française s’est étrangement peu fait l’écho et dont je ne connais pourtant aucun précédent, dans aucune autre guerre, de la part d’aucune autre armée : les unités de Tsahal ont, pendant l’offensive aérienne, systématiquement téléphoné (la presse anglo-saxonne parle de 100 000 appels) aux Gazaouis vivant aux abords d’une cible militaire pour les inviter à évacuer les lieux ; que cela ne change rien au désespoir des familles, aux vies brisées, au carnage, c’est évident ; mais que les choses se passent ainsi n’est pas, pour autant, un détail totalement privé de sens.

6. Et quant au fameux blocus intégral, enfin, imposé à un peuple affamé, manquant de tout et précipité dans une crise humanitaire sans précédent (sic), ce n’est, là non plus, factuellement pas exact : les convois humanitaires n’ont jamais cessé de passer, jusqu’au début de l’offensive terrestre, au point de passage Kerem Shalom ; pour la seule journée du 2 janvier, ce sont 90 camions de vivres et de médicaments qui ont pu, selon le New York Times, entrer dans le territoire ; et je n’évoque que pour mémoire (car cela va sans dire – encore que, à lire et écouter certains, cela aille peut-être mieux en le disant…) le fait que les hôpitaux israéliens continuent, à l’heure où j’écris, de recevoir et de soigner, tous les jours, des blessés palestiniens.

Très vite, espérons-le, les combats cesseront. Et très vite, espérons-le aussi, les commentateurs reprendront leurs esprits. Ils découvriront, ce jour-là, qu’Israël a commis bien des erreurs au fil des années (occasions manquées, long déni de la revendication nationale palestinienne, unilatéralisme), mais que les pires ennemis des Palestiniens sont ces dirigeants extrémistes qui n’ont jamais voulu de la paix, jamais voulu d’un Etat et n’ont jamais conçu d’autre état pour leur peuple que celui d’instrument et d’otage (sinistre image de Khaled Mechaal qui, le samedi 27 décembre, alors que se précisait l’imminence de la riposte israélienne tant désirée, ne savait qu’exhorter sa « nation » à « offrir le sang d’autres martyrs » – et ce depuis son confortable exil, sa planque, de Damas…).

Aujourd’hui, de deux choses l’une. Ou bien les Frères musulmans de Gaza rétablissent la trêve qu’ils ont rompue et, dans la foulée, déclarent caduque une charte fondée sur le pur refus de l’« entité sioniste » : ils rejoindront ce vaste parti du compromis qui ne cesse, Dieu soit loué, de progresser dans la région – et la paix se fera. Ou bien ils s’obstinent à ne voir dans la souffrance des leurs qu’un bon carburant pour leurs passions recuites, leur haine folle, nihiliste, sans mots – et c’est non seulement Israël, mais les Palestiniens, qu’il faudra libérer de la sombre emprise du Hamas.



(Le Point 8 janvier 2009)
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
09 janvier 2009, 12:14
LA COLOMBE, LE FAUCON ET LE VRAI CON


La tragédie qui se déroule au Moyen-Orient joue un rôle d’exutoire. Les passions qu’elle déchaîne hors de son périmètre, bien que manifestant une solidarité légitime aux victimes palestiniennes, prennent la forme, non d’un désir de paix, mais, au contraire, d’un encouragement à la radicalisation.

Autant je comprends que les soutiens aux négociateurs et aux dirigeants palestiniens du Fatah aient pu prendre des formes radicales, autant je n’arrive pas à comprendre que ces soutiens n’aient pas jugé utile de nuancer leur position dès lors qu’il s’est agi du Hamas et du Hezbollah.

Car la situation, en vingt ans, a beaucoup changé. Et, le plus froidement possible, avant d’emboucher les trompettes de l’indignation et de la vengeance, il faudrait peut-être faire un état de la situation nouvelle.

Le but n’est pas de faire plaisir aux belles âmes, mais de comprendre les données du problème afin d’en imaginer les solutions. En clair, le but, c’est d’avancer, non vers la victoire d’un des deux camps, mais vers la paix pour les deux populations. Évidemment, il est beaucoup plus facile de penser la victoire du bien contre le mal, il suffit d’inverser les termes imposés par le plus médiocre des présidents américains.

Mais on ne lutte pas contre la vision du monde de Bush en lui opposant une médiocrité symétrique. En définissant comme « mal » la barbarie des intégristes musulmans et comme « bien » son incompétence criminelle, il a incité une masse d’imbéciles à définir sa stupidité comme « le mal » et les intégristes musulmans comme « le bien ».

Sortir de ce piège est une priorité. Voici donc, bien modestement et sans prétention d’exhaustivité, quelques points qu’on devrait peut-être prendre en considération avant d’ouvrir les vannes des bons sentiments et des passions.

1. En France, d’abord. Le soutien aux Palestiniens était encadré par des partis ou des associations tels que le PC, le MRAP, la LDH, les Verts, la LCR, dont le logiciel était encore celui de la guerre froide. Pourtant, les Soviétiques eux-mêmes, en 1979, avaient senti le danger, et, à tort ou à raison, avaient envahi l’Afghanistan.

En face d’Israël, il y avait un parti palestinien laïque. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Aujourd’hui, en face, on a deux mouvements intégristes, le Hezbollah et le Hamas. Et désormais, en France, dans les manifestations, le gros des troupes est constitué de radicaux qui veulent détruire Israël au nom d’Allah. Ce n’est plus du tout la même chose.

Et le PC, le MRAP, les Verts et les autres se trouvent désormais, non plus à la tête de la contestation d’une politique, mais débordés et mêlés à des manifestants qui n’ont plus rien à voir avec le programme écologiste, communiste ou antiraciste.

Qu’ont en commun ces partis de gauche avec des mouvements religieux, racistes, millénaristes, apocalyptiques et totalitaires ? Leur répugnance à se démarquer de tels compagnons de route relève soit de la bêtise, soit d’une démagogie qu’ils paieront cher.

2. La guerre a changé de forme. D’abord le terrorisme, puis les stratégies du Hezbollah et du Hamas ont fait des civils les cibles privilégiées, et de l’adversaire, et de leur propre camp. Fondus dans la population, ils ne sont atteignables qu’au prix de victimes civiles.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, les conventions de Genève et tous les efforts de la communauté internationale ont tendu vers des règles « humanisant » les conflits. Cette période est révolue. Le Hamas tire des roquettes sur des populations civiles et prend en otages les populations dont il est censé défendre les intérêts.

Le terrorisme, les prises d’otages, les exécutions, la torture et la transgression spectaculaire des droits de l’Homme s’affirment de nouveau comme des moyens légitimes au service de la bonne cause. Cette mutation de la guerre est due au fait que certains protagonistes — comme le Hamas, le Hezbollah, ou les talibans en Afghanistan et au Pakistan — sont des mouvements religieux et non des armées d’État. Ils prospèrent sous les États et par-dessus les nations.

Ils échappent à toutes les lois en étant infra-étatiques et supra-nationaux. Leur problème n’est pas tant une revendication légitime — comme la fondation d’un État palestinien — qu’un combat global, prôné par des fanatiques, contre tout ce qui n’est pas eux-mêmes.

Philippe Val




Pièces jointes:
ch.jpg
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
09 janvier 2009, 12:15
Re: Le Hamas a dיcidי, ce mercredi de Noכl, de sa chute
09 janvier 2009, 12:49
voici la différence entre nos soldats israéliens
et ceux du hamas
Pièces jointes:
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