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Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute

Envoyé par mena 
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
12 janvier 2009, 01:51
Hammas Gaza contre Hammas Damas ?
Pas tout a fait !
Aucune difference !!

L'un aussi courageux que l'autre, quand il s'agit
De se terrer (comme des Taupes),
D'aboyer (comme des Chiens) et
De s'abreuver du sang des autres (comme des Vampires).
.

Pièces jointes:
HAMAS.jpg
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
12 janvier 2009, 06:12
REPORTAGE - Sderot, à 5 kilomètres de Gaza, est l'une des villes les plus exposées aux tirs de roquettes du Hamas. Ses crèches et écoles sont «bunkérisées», et les enfants traumatisés. Mais habitués.

De notre envoyée spéciale au Proche-Orient.

Note: ce reportage a été effectué grâce à l'armée israélienne.

A première vue, cette crèche de Sdérot est comme toutes les autres. Des jouets, des poupées, des animateurs, des dessins, des enfants qui dansent et chantent… Mais à y regarder de plus près, elle porte les stigmates d’un pays en guerre, d’une ville qui depuis 2001 vit dans la terreur constante des tirs de roquettes.

«Il y a des alertes tous les jours, et toutes les trois heures en moyenne», raconte Rachel, l’une des animatrices. Ici, il faut donc apprendre aux enfants comment réagir en cas d’alerte. Pas facile quand on a trois ans! Alors on le fait sous forme de chanson. «Va vite, va vite dans un abri. Parce que c’est dangereux. Boum Boum Boum. Mon cœur bat. Boum Bouml Boum», dit le texte que les enfants chantent par coeur et dansent en l’accompagnant de gestes. «Voilà, maintenant je peux libérer mon corps. Tout s’est bien passé», se doit de conclure ce qui est hélas devenu leur comptine. En cas d’alerte, les 21 enfants, âgés de 2 à 4 ans, vont dans la «safe room», derrière la salle principale. Une télé, des dessins animés, des jouets. On a tout fait pour qu’elle ressemble à une salle normale.

«Ca c'est une Qassam»

L’école, fermée depuis le lancement de l’opération de Tsahal sur Gaza le 27 décembre, a rouvert dimanche. Et on compte beaucoup d’absents. «Les enfants ont peur de quitter leurs parents», explique Nourid, la directrice. Qui ne sait plus comment faire pour évacuer le stress grandissant des bambins. «Ils ne vont plus jouer dehors. C’est trop dangereux. A la place, on essaie de faire un maximum d’activités physiques qui soient thérapeutiques en même temps.» Des équipes de psychologues ont mis au point des programmes de danses et de «parcours physiques». Et ont aussi distribué à chaque enfant, un chien en peluche dont les bras sont suffisamment long pour s’accrocher à leur cou. «On les appelle des chibuki», qui en hébreu, signifie «serrer». Esther, à peine quatre ans, ne le quitte pas. «Je le serre tout le temps contre moi comme çà j’ai pas peur», dit-elle de sa petite voix.

Mais cela ne suffit pas à guérir les enfants de leur traumatisme. Si des équipes de psychologues viennent une fois par semaine et appellent chaque soir pour savoir comment vont les enfants, de plus en plus souffrent de traumatismes. «Ils font pipi au lit, pleurent beaucoup, restent prostrés ou ne participent pas», témoigne Noah, une psychologue qui se devait d’être là le jour de la «rentrée». Elle est accompagnée de Noah, une des «soldates» de la crèche. «Chaque crèche compte un soldat mais en ce moment, on est deux ou trois car les enfants, comme les parents se sentent plus en sécurité», témoigne-t-elle.

Alors qu’elle parle, l’alarme retentit. Il faut aller dans l’autre pièce. Un bruit assourdissant se fait entendre. «Cà c’est une Qassam», lance une enfant qui commence à peine à parler. A moins de trente mètres, une roquette venait en effet de s’abattre. Comme tous les jours.
A Sdérot, Pauline Garaude

[www.20minutes.fr]
Utilisateur anonyme
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
12 janvier 2009, 07:01
Une vidéo effrayante mais édifiante.
Merci de l'avoir mise en ligne

suzanne2 a écrit:
-------------------------------------------------------
> Des critiques se font entendre contre les
> Islamistes accusés de mettre en danger inutilement
> la population.
>
> Esperons que ceux qui s'expriment a visage
> decouvert n'auront pas a le payer cherement. Voici
> la video de la television Suisse.
>
> Cliquer sur le lien :
>
[www.tsr.ch]
Re: Le Hamas a dיcidי, ce mercredi de Noכl, de sa chute
12 janvier 2009, 09:06
Encore un message d’un ami que je recopie ici.

Un Tapis Persan, qui a ete offert par Ahmerdeni-djaj a ses fantoches de Gaza, fut trouvé dans un des tunnels, par des soldats de Tsahal.
.
Pièces jointes:
tapisPersan.jpg
Re: Le Hamas a dיcidי, ce mercredi de Noכl, de sa chute
12 janvier 2009, 10:07
Dans le secret des tunnels de Gaza

George Malbrunot


REPORTAGE - Plus d'un millier de galeries souterraines permettent au Hamas de s'approvisionner clandestinement en armes de plus en plus sophistiquées.



À Rafah, on les appelle «les nouveaux riches» : de jeunes hommes d'affaires aux 4 × 4 rutilants qui ont fait for­tune dans l'industrie des tunnels de contrebande avec l'Égypte, employant une armée de petites mains, des ouvriers au chômage ou des gosses qui fanfaronnent à moto dans les rues de cette ville frontalière au sud de la bande de Gaza. Pour Israël, la fin de la contrebande d'armes est une condition pour stopper son offensive militaire. Pour le Hamas, ces cavités souterraines sont, au contraire, essentielles pour se maintenir à flot face au blocus de Gaza et affronter militairement Tsahal.

Les tunnels de Rafah, c'est un peu comme l'Arlésienne d'Alphonse Daudet. Pendant longtemps, tout le monde en parlait, mais personne ne les voyait. Et pour cause, jusqu'à la seconde intifada en 2000, leurs propriétaires étaient protégés par des responsables de services de sécurité de l'Autorité palestinienne, qui en verrouillaient l'accès. Les premiers faisaient bénéficier leurs protecteurs d'une partie de la rente. Le trafic portait sur des cigarettes, du lait, des vêtements, des pièces détachées de voitures, de la drogue également, ainsi qu'accessoirement sur quelques prostituées russes que la mafia acheminait ainsi en Israël. Bref, un trafic, comme on en trouve dans la plupart des zones frontalières du Moyen-Orient, où l'autorité de l'État est souvent défaillante.

Cent dollars pour chaque mètre creusé

À partir de fin 2000, la donne a changé : les insurgés palestiniens ont utilisé ces galeries pour s'approvisionner en armes. Tsahal a commencé à livrer une lutte sans merci contre le creusement de ces tunnels, n'hésitant pas à raser les quartiers supposés les cacher. Des Palestiniens sont morts, ensevelis sous le sable, mais d'autres ont continué de remuer la terre. Le retrait israélien de la bande de Gaza à l'été 2005 et la prise de contrôle du territoire par le Hamas en juin 2007 ont alors renforcé cette contrebande d'armes, qui va des pièces détachées de roquettes iraniennes ou chinoises, aux missiles antiaériens, en passant par des tonnes de TNT et autres explosifs, indispensables à la détonation des missiles que le Hamas tire sur le sud d'Israël.

«Jusqu'au retrait israélien, les creusements se faisaient uniquement la nuit. La journée, les gens avaient peur des patrouilles de Tsahal», se souvient Mohammed, un habitant de Rafah, au fait de ces trafics en tout genre. Le percement de ces tunnels est devenu la principale activité économique de Rafah, et un mode de redistribution sociale, savamment contrôlé par le Hamas, avec ses règles, ses tarifs, et même son vocabulaire propre. «Celui qui creuse est appelé le coupeur, le propriétaire la tête du serpent, et la fraiseuse pour perforer, un lapin», raconte Mohammed.

Une équipe de «coupeurs» perçoit en moyenne 100 dollars chaque mètre de tunnel dégagé. Côté égyptien, on compterait environ 850 entrées de cavités, et 1 250 à Rafah, chez les Palestiniens, sur quatorze kilomètres de frontières. «Des tunnels sont en effet apparus qui se subdivisent en deux boyaux», précise Mohammed, soulignant ainsi la sophistication croissante de ces galeries. En Égypte, les entrées peuvent être situées aussi bien dans des maisons qu'au milieu de champs d'oliviers ou d'amandiers. Un militaire français se souvient d'une de ses visites dans le Sinaï : «Je sentais de l'air frais du placard d'une maison, j'ai demandé d'où ça venait, on m'a répondu tout naturellement d'un tunnel. En ouvrant le placard, j'ai découvert une cheminée à bord franc qui plongeait profondément sous terre.» On y descend grâce à une nacelle actionnée par un treuil électrique. Certains tunnels sont équipés d'interphones pour communiquer avec la surface. Pour éviter les appareils de détection, les plus profonds vont jusqu'à 30 mètres sous terre. Leur largeur, en revanche, ne dépasse pas «celle d'un homme à quatre pattes». Quant à la hauteur, les «tunnels de luxe», étayés par une armature en bois, atteignent la taille d'un homme (1,70 m environ).

Les Israéliens ayant détruit beaucoup de maisons le long de la frontière, les trafiquants ont riposté en accroissant leur longueur. «Des galeries plongent jusqu'à 800 mètres, à l'intérieur de zones urbanisées», observe le militaire français.

Depuis 2007, le Hamas a la haute main sur les trafics, tout en laissant agir d'autres «opérateurs», moyennant le paiement d'une taxe annuelle de 10 000 dollars pour avoir le droit de percer un tunnel. En revanche, les autres groupes palestiniens engagés dans la lutte contre Israël sont exemptés de cette dîme, ce qui n'empêche pas le Hamas de bien surveiller leurs approvisionnements en armes. Et si un ouvrier est tué par un éboulement, le Hamas exigera que le propriétaire de la cavité verse l'équivalent de 20 000 euros à sa famille.

Chaque mois, le Hamas empocherait entre 6 et 8 millions d'euros de revenus. Un trafic particulièrement lucratif pour une organisation qualifiée de «terroriste» par l'Union européenne et les États-Unis, et donc privée des subsides internationaux pour payer ses milliers de fonctionnaires qui administrent la bande de Gaza depuis le renversement de l'Autorité palestinienne par les islamistes en 2007.

Policiers égyptiens corrompus

Derrière le Hamas, «les rois des tunnels» sont aussi les grandes familles de Rafah (El-Sha'er, Qishtah, Barhoum), dont les membres sont dispersés de part et d'autre de la frontière, depuis le retrait israélien du Sinaï en 1982. S'y ajoutent côté égyptien, les Bédouins qui «gardent» les entrées, moyennant bien sûr un pourcentage (30 % environ) de la fraude. Mais après l'instauration de la trêve entre Israël et le Hamas, en juin dernier, les habitants de Rafah ont vu arriver d'autres mercanti : «les gros commerçants de Gaza, dont l'activité s'était effondrée avec le blocus, se sont mis à acheter de nombreux tunnels entre 100 000 et 120 000 dollars chacun», affirme Mohammed. En élargissant l'éventail de ses bénéficiaires, le Hamas renforçait du même coup son réseau d'obligés.

Au Caire, tous les diplomates le reconnaissent : la sécurité égyptienne n'ignore rien de cette contrebande en tout genre, véritable soupape pour une région lointaine, délaissée par les autorités. «Les policiers envoyés surveiller les souterrains viennent de la vallée du Nil, ces déracinés qu'on dépêche là-bas ne sont pas les majors de promotion », regrette un expert occidental. Leur désir de réprimer les trafics est d'autant moins grand que la plupart d'entre eux «toucheraient» entre 50 et 80 dollars chaque mois, en échange de leur silence. Pas étonnant que dans le désert de Rafah d'autres solidarités se créent : «Juste après avoir été avertis de l'imminence de bombardements israéliens contre des tunnels, des policiers égyptiens se précipitent à la frontière pour nous avertir, en criant», raconte un autre habitant de Rafah.

Après avoir beaucoup rechigné, les Égyptiens ont enfin accepté de sécuriser leur frontière. Jusqu'où peuvent-ils aller ? Déjà, l'été dernier après la visite d'une délégation de parlementaires américains, Le Caire s'était résolu à inonder les entrées d'une douzaine de tunnels. «De vieux passages hors d'usage, minimise Mohammed, on avait bien compris qu'il s'agissait simplement de faire plaisir aux Américains.» En attendant, malgré les centaines de bombes israéliennes larguées depuis quinze jours sur Rafah, de nombreux tunnels restent opérationnels. Ces derniers jours, deux équipes de médecins arabes ont encore avancé clandestinement dans le sous-sol en gruyère de Rafah.



Alexia Schamisso
Pièces jointes:
tunnel.jpg
Re: Le Hamas a dיcidי, ce mercredi de Noכl, de sa chute
12 janvier 2009, 10:46
Elle a tout compris !!!et ca date pas d'hier !



Gaza, ou l’hypocrisie inégalée
Le 12 janvier 2009 par Christophe | Actualités
De Wafa Sultan (وفاء سلطان ), article paru dans آفــاق - صفحة المقال.

La célèbre sociologue d’origine syrienne, Wafa Sultan, vient de publier l’un des points de vue le plus cinglants concernant la situation à Gaza. Elle plonge aux origines de l’islam pour expliquer le conflit entre deux conceptions diamétralement opposées : la culture de la vie contre la culture de la mort et du martyre. Elle s’appuie sur des exemples de l’histoire récente pour dénoncer une religion, une culture et une idéologie barbares… En voici les extraits les plus significatifs, traduits par Chawki Freïha (Beyrouth) pour MédiArabe.info

(…) Puisqu’il m’importe peu de satisfaire les uns, de défendre les autres ou d’éviter la colère des troisièmes, je peux dire que le Hamas n’est qu’une sécrétion islamique terroriste dont le comportement irresponsable à l’égard de sa population l’empêche de se hisser au niveau du gouvernement. Mais ceci est conforme à l’habitude, puisque, à travers l’histoire de l’islam, jamais une bande de criminels islamistes n’a respecté ses administrés. (…) Je ne prétends pas défendre Israël, puisque les Juifs ne m’ont pas demandé mon avis quant à leur terre promise. S’ils me demandent mon avis, je leur conseille de brûler leurs livres sacrés et de quitter la région et de sauver leur peau. Car les musulmans constituent une nation rigide exempte de cerveau. Et c’est contagieux. Tous ceux qui les fréquentent perdent la cervelle…

Avant la création de l’État d’Israël, l’histoire n’a jamais mentionné une guerre impliquant les Juifs, ni qu’un Juif ait commandé une armée ou mené une conquête. Mais les musulmans sont des combattants, des conquérants et leur histoire ne manque pas d’exemples et de récits de conquêtes, de morts, de tueries, de razzias… Pour les musulmans, tuer est un loisir. Et s’ils ne trouvent pas un ennemi à tuer, ils s’entretuent entre eux.

Il est impossible pour une nation qui éduque ses enfants sur la mort et le martyre, pour plaire à son créateur, d’enseigner en même temps l’amour de la vie. La vie a-t-elle une valeur pour une société qui inculque à ses enfants qu’ils doivent tuer ou être tués pour aller au Paradis ?

(…) Depuis le début de l’opération israélienne contre Gaza, je suis bombardée de courriers électroniques venant de lecteurs musulmans qui me demandent mon avis sur ce qui se déroule à Gaza. Je ne suis pas concernée par ce qui s’y passe, mais je suis intéressée par les motivations qui animent ceux qui m’écrivent. Je suis convaincue que ce qui les motive n’est pas la condamnation de l’horreur, ni la condamnation de la mort qui sévit à Gaza. Car, si la motivation était réellement la condamnation de la mort, ces mêmes lecteurs se seraient manifestés à d’autres occasions où la vie était menacée.

Ceux qui condamnent le massacre de Gaza, par défense de la vie en tant de valeur, doivent m’interroger sur mon avis à chaque fois que cette vie-valeur était menacée. Plus de 200.000 musulmans Algériens ont été massacrés par d’autres musulmans Algériens ces quinze dernières années, sans qu’aucun musulman ne s’en émeuve. Des femmes Algériennes violées par les islamistes ont témoigné et raconté que leurs violeurs priaient Allah et imploraient son Prophète avant qu’ils ne violent leurs victimes. Mais personne ne m’a demandé mon avis. Plus de 20.000 citoyens syriens musulmans avaient été massacrés par les autorités (Hamas en 1983) sans qu’aucun musulman ne réagisse et sans qu’aucun ne me demande mon avis sur ces massacres étatiques. Des musulmans se sont fait exploser dans des hôtels jordaniens tuant des musulmans innocents qui célébraient des mariages, symboles de la vie-valeur, sans qu’aucune manifestation ne soit organisée à travers le monde, et sans qu’on ne me demande mon avis. En Égypte, des islamistes ont récemment attaqué un village copte et ont massacré 21 paysans, sans qu’un seul musulman ne dénonce ce crime. Saddam Hussein a enterré vivant plus de 300.000 chiites et kurdes, et en a gagé beaucoup plus, sans qu’un seul musulman n’ose réagir et dénoncer ces crimes.

Au plus fort des bombardements de Gaza, une femme musulmane, fidèle et pieuse, s’est fait exploser en Irak dans une mosquée chiite, tuant une trentaine d’innocents, sans que les médias ou les musulmans ne s’en émeuvent. Il y a quelques mois, le Hamas avait aussi tué onze personnes d’une même famille palestinienne, accusés d’appartenir au Fatah, sans que des manifestations ne soient organisées en Europe ou dans le monde arabe, et sans qu’aucun lecteur ne m’écrive et ne m’envoie ses protestations.

Ainsi, la vie n’a pas de valeur pour le musulman (Ceci est faux et la généralisation ne peut être faite que dans un cadre extrémiste, et non dans un cadre global, ndlr). Sinon, il aurait dénoncé toute atteinte à la vie, quelle qu’en soit la victime. Les Palestiniens et leurs soutiens dénoncent les massacres de Gaza, non pas par amour de la vie, mais pour dénoncer l’identité des tueurs. Si le tueur était musulman, appartenant au Hamas ou au Fatah, aucune manifestation n’aurait eu lieu.

(…) CNN a diffusé un documentaire sur Gaza montrant une femme palestinienne qui se lamente et crie : mais qu’on fait nos enfants pour être tués comme ça ? Mais qui sait. Peut-être qu’il s’agit de la même palestinienne qui se réjouissait il y a deux ans quand l’un de ses fils s’était fait exploser dans un restaurant de Tel-Aviv et qui disait souhaiter que ses autres enfants suivent le même exemple et devenir martyrs.

Mais quand l’idéologie et l’endoctrinement sont d’une telle bassesse, il devient normal que cette palestinienne perde toute valeur à la vie. Sinon, elle pleurerait ses enfants de la même façon qu’ils se tuent dans un attentat suicide à Tel-Aviv ou sous les bombes israéliennes. Car, la mort est la même qu’elle qu’en soient les circonstances, et elle demeure rejetée, et au contraire, la vie mérite d’être vécue et pleurée.

Dans ce cas, comment puis-je me solidariser avec une femme qui lance les youyous de jouissance quand l’un de ses enfants se fait exploser contre les juifs (ou contre d’autres personnes, musulmanes ou chrétiennes, ndlr), et elle pleure quand les juifs tuent ses autres enfants ? Mais l’idéologie enseigne aux musulmans que tuer ou être tué permet au fidèle de gagner le paradis. Dans ce cas, pourquoi pleurer les Gazaouis alors qu’ils n’ont pas bougé le petit doigt pour les Irakiens, les Algériens, les Égyptiens ou les Syriens pourtant musulmans ?

(…) Après ce qui précède, je suis certaine que ceux qui m’écrivent et me demandent mon avis sur ce qui se passe à Gaza cherchent à me faire dire ce qu’ils peuvent utiliser pour m’incriminer et me condamner, ou pour me faire dire ce qu’ils ne peuvent exprimer eux-mêmes.

(…) Borhane, un jeune palestinien de 14 ans, a perdu il y a une dizaine d’années ses bras, ses jambes et la vue dans l’explosion d’une mine en Cisjordanie. La communauté palestinienne aux États-Unis s’est mobilisée pour lui venir en aide et financer son hospitalisation dans l’espoir de sauver ce qui pouvait l’être. Lors d’un diner de bienfaisance organisé à son profit en Californie, la plus riche palestinienne des États-Unis s’est présenté en grande fourrure, et a qualifié Borhane de héros. Elle s’est adressée à ce bout de chair immobile et inerte : Borhane, tu es notre héros. Le pays a besoin de toi. Tu dois retourner dans le pays pour empêcher les Sionistes de le confisquer… Mais l’hypocrisie de la palestinienne la plus riche des États-Unis l’empêche d’envoyer ses propres enfants défendre la Palestine contre les Sionistes. Exactement à l’image des chefs du Hamas qui demandent les sacrifices à Gaza, mais restent à l’abri à Damas et à Beyrouth.

(…) La guerre contre Gaza est certes une horreur. Mais elle a le mérite de dévoiler une hypocrisie inégalé dans l’histoire récente de l’humanité. Une hypocrisie qui distingue les Frères Musulmans syriens qui annoncent abandonner leurs activités d’opposition, pour resserrer les rangs contre les sionistes. Mais ces Frères musulmans ont-ils le droit d’oublier les crimes du régime commis contre les leurs à Hama, Homs et Alep ? Avant de se réconcilier avec le régime pour lutter contre les sionistes, ces Frères musulmans ont-ils dénoncé les crimes commis par leurs alliés et partenaires (dans la confrérie) en Algérie et en Irak ? Ont-ils dénoncé la mort de centaines de milliers de chiites en Irak sur le pont des oulémas à Bagdad, pulvérisé par l’un des vôtres conformément aux enseignements de votre religion de la paix et de la miséricorde ? Avez-vous une seule fois dénoncé les exactions contre les chrétiens en Irak ? Ou contre les coptes en Égypte ? Votre hypocrisie nous empêche de croire vos sentiments à l’égard des enfants de Gaza, puisque vous êtes responsables du pire.

(…) Essayons d’imaginer ce que le Hamas aurait fait du Fatah, et des autres, s’il possédait la technologie et les armes d’Israël ? Essayons d’imaginer ce que l’Iran aurait fait des sunnites de la région, s’il détenait les armes modernes que possède Israël ? Ce serait sans doute le massacre garanti.

(…) J’ai récemment rencontré un religieux hindou en marge d’une conférence consacrée à la guerre contre le terrorisme. Il m’a dit : « toutes les guerres se sont déroulées entre le bien et le mal. Sauf la prochaine, elle doit se dérouler entre le mal et le mal ». N’ayant pas compris ses propos, je lui ai demandé des explications. Il m’a dit : « Je suis contre la présence américaine en Irak et en Afghanistan. Si les États-Unis veulent gagner la guerre contre les islamistes, ils doivent se retirer et laisser les deux pôles du mal s’entretuer. Les sunnites et les chiites étant nourris sur la haine, vont se battre et se neutraliser ».

Tirant la conclusion de ces mots remplis de sagesse, on peut dire qu’Israël contribue aujourd’hui, inconsciemment, au succès de l’islam. En s’attaquant à Gaza, Israël pousse les musulmans à se solidariser et à surpasser leurs divergences. Et septembre noir en Jordanie est encore dans tous les esprits (…). Les exactions dont sont capables les arabes et les musulmans dépassent toute imagination. Un char jordanien avait écrasé un palestinien, puis le conducteur du char est descendu de son blindé et a bourré la bouche de sa victime avec un journal… Un comportement qu’aucun militaire israélien n’a eu à Gaza. Aussi, pendant les massacres de Hama en Syrie, des militants des Frères musulmans trempaient leurs mains dans le sang des victimes pour écrire sur les murs : Allah Akbar, gloire à l’islam. Je n’ai jamais entendu qu’un juif ait écrit avec le sang d’un autre juif des slogans à la gloire du judaïsme. Je le dis avec un pincement au cœur : pour sauver l’humanité du terrorisme, il faut que le monde libre se retire et qu’il laisse les musulmans s’entretuer.

(…) Je me souviens quand j’étais étudiante à l’université d’Alep, et quand l’ancien ministre syrien de la Défense Mustapha Tlass était venu nous rencontrer. Dans un élan d’hypocrisie, Tlass nous avait dit qu’« Israël craint la mort et la perte d’un de ses soldats lui fait peur et mal. Mais nous, nous avons beaucoup d’hommes et nos hommes ne craignent pas la mort ». Là réside la différence entre les deux conceptions et les deux camps, et le témoignage de Tlass semble avoir inspiré les dirigeants du Hamas aujourd’hui.

Ainsi, l’extermination de tous les enfants de Gaza importe peu aux dirigeants islamistes et du Hamas, la vie n’ayant aucune valeur pour eux. Ils se réjouissent simplement de la mort de quelques soldats israéliens. Pour les islamistes, l’objectif de la vie est de tuer ou de se faire tuer pour gagner le paradis. La vie n’a donc aucune valeur.

(…) Si le Prophète Mohammed savait que le Juif allait voler un jour à bord des F-16, il n’aurait pas commandé à ses disciples de tuer les juifs jusqu’au jour dernier. Mais ses disciples doivent modifier cette idéologie par pitié pour les générations futures, et pour sauver leur descendance et lui préparer une vie meilleure, loin de l’idéologisation de la mort.

Les musulmans doivent commencer par se changer, pour prétendre changer la vie. Ils doivent rejeter la culture de la mort enseignée et véhiculée par leurs livres. C’est seulement quand ils y parviendront qu’ils n’auront plus d’ennemis. Car, celui qui apprend à aimer son fils plus qu’à haïr son ennemi appréciera mieux la vie. Aussi, jamais la terre ne vaut la vie des personnes, et les Arabes sont le peuple qui a le moins besoin de la terre. Mais paradoxalement, c’est le peuple qui déteste le plus la vie. Quand est-ce que les Arabes comprendront-ils cette équation et commenceront-ils à aimer la vie ?

Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
12 janvier 2009, 11:18
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
12 janvier 2009, 13:20
Sondage :

Selon un sondage publié par le Parisien et Aujourd'hui en France, l'image d'Israël a changé. En 2002 au plus fort de la deuxième Intifada, 33 % des Français considéraient qu'Ariel Sharon était le principal responsable, et seulement 22 % d'entre eux rendaient Yasser Arafat coupable des événements.

Selon un sondage publié ce lundi 12 janvier, 23 % des Français considèrent que le Hamas est responsable de la situation, 18 % pensent que c'est Israël, 28 % autant l'un que l'autre et 31 % ne se prononcent pas.

« A noter que les sympathisants de gauche (24 %) sont plus sévères envers Israël que ceux de droite (15 %). Ceux du MoDem (31 %) et ceux de droite (29 %) sont plus enclins à condamner le Hamas que l'ensemble des Français (23%) », commentent le Parisien et Aujourd'hui en France.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
12 janvier 2009, 14:43
De Gaza à Paris, la manipulation

Par Yves Thréard le 12 janvier 2009 19h04

Des milliers de musulmans ont été tués en Tchétchénie, au Darfour et ailleurs, mais on n'a pas souvenir que leur tragédie suscite en France autre chose qu'une compassion contenue. Une guerre oppose, au Proche-Orient, Israël aux islamistes du Hamas, et les passions se déchaînent ici ou là. À tel point qu'on redoute que ce conflit propage de malsains relents sur notre sol.

Parce que la France compte 600 000 juifs et quelque 6 millions de musulmans, il faudrait qu'ils épousent, pour les premiers, la cause de l'État hébreu, pour les seconds, celle des Palestiniens. Comme s'il leur fallait être de l'un ou l'autre camp. Vision fausse, réductrice et absurde, qu'il convient de combattre sans répit.

Certes, d'importantes manifestations, surtout en faveur des Gazaouis, ont été organisées ces jours-ci. Mais elles ne résument pas l'état d'esprit majoritaire de ces Français - faut-il rappeler qu'ils portent cette nationalité ? - qui observent, non sans inquiétude, mais sans prendre parti, l'inextricable drame du Proche-Orient.

Aux pouvoirs publics, aux partis politiques, aux associations dites communautaires et aux médias d'assumer leurs responsabilités en conscience, pour éviter toute confusion des sentiments, des émotions, des opinions.

Car, chez quelques-uns, c'est vrai, là est l'occasion de cultiver un terreau de divisions pour réveiller de vieilles haines, contester l'ordre républicain ou favoriser le militantisme - l'obscurantisme - religieux.

Ceux qui servent ces desseins vont au-delà du débat de fond. On peut critiquer la politique du gouvernement israélien, les conditions de création de l'État hébreu, les méthodes d'action des Palestiniens, l'exploitation que telle ou telle organisation fait de la religion, l'attitude des autorités françaises.

On ne doit pas, en revanche, admettre que les mots perdent leur sens ou dépassent la raison. C'est le cas quand l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) parle « d'un génocide sans précédent » à Gaza sur son site Internet. C'est le cas lorsque des dévots du Hezbollah ou du Hamas défilent dans Paris au cri de « Tremblez, juifs de France ». C'est le cas quand des leaders d'extrême gauche distribuent des tracts pour évoquer un « nettoyage ethnique ». C'est encore le cas lorsque des intellectuels décrivent un " holocauste" en Palestine. Même Rama Yade eût été bien inspirée en évitant la « martyrisation de Gaza ».

Souvent, ces messages fleurent mauvais l'antisémitisme. Ils sont pourtant relayés par de nombreux médias, images à l'appui, sans autre forme de procès. Ils n'expliquent pas les attaques enregistrées ces derniers jours contre des synagogues ou des personnes, mais encouragent n'importe quelle dérive. Il faut donc les condamner. Sans ajouter d'huile sur le feu, sans céder à la généralisation, comme le font parfois des représentants juifs. Car il convient de prendre ces slogans pour ce qu'ils sont : d'odieuses provocations et manipulations.

Au Proche-Orient, il n'y a pas un camp du bien et un autre du mal. Mais, à Paris, la haine et le venin sont du côté des pseudo-pacifistes. Ne nous y trompons pas.

[blog.lefigaro.fr]
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
12 janvier 2009, 14:54
La TV du Hamas interdite en Europe grâce au CSA
12/01/09

- - Thème: Télévision

Les autorités de régulation françaises ont obtenu que la chaîne de télévision du mouvement islamiste Hamas, Al-Aqsa TV qui émet depuis Gaza, ne soit pas diffusée en Europe comme cela devait être le cas à partir de cette semaine, a-t-on appris vendredi de plusieurs sources.
La chaîne Al-Aqsa avait annoncé lundi 5 janvier 2009 qu'elle commencerait à émettre ses programmes sur l'Europe à partir de mercredi 7 janvier via un satellite de télécommunication européen appelé Eurobird exploité par Eutelsat, société de droit français basée à Paris. Mais Al-Aqsa a en fait émis moins de 24 heures, précise-t-on de source proche du dossier, le signal ayant été rapidement interrompu à la suite d'une mise en garde du Conseil supérieur de l'audiovisuel français (CSA).
Le CSA a indiqué avoir adressé dès décembre à Eutelsat une telle mise en garde, estimant que certains des programmes de Al-Aqsa TV étaient de nature à contrevenir à la loi qui proscrit toute incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de religion et de nationalité.
Dès réception de la mise en garde du CSA, Eutelsat a précisé avoir transmis ce courrier demandant au distributeur de la chaîne Al-Aqsa, la société Noorsat, « de respecter l'ensemble des lois internationales et nationales concernant le contenu des chaînes ».

Source : Agence de presse Belga et RTBF.

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