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Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute

Envoyé par mena 
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
03 janvier 2009, 19:21
Vertige de la Paix - Par Jean-Paul de Belmont - Pour Primo - 4 janvier 2009

Aucun doute là-dessus : Nicolas Sarkozy est le chef d’Etat le plus actif et le plus volontariste que la Ve République ait connu. Sa détermination à avancer sur tous les fronts fait l’admiration – ou l’irritation – de ses partenaires.

Ses prédécesseurs étaient plus calculateurs, plus lents, plus cyniques aussi.

Déjà, au poste de Ministre de l’Intérieur, il s’était attelé à la mise en place du CFCM, Le Conseil Français du Culte Musulman, avec l’efficacité et la rapidité d’un bulldozer. En six mois, il y était parvenu là où tous les autres, dont Michel Rocard, s’étaient cassé les dents.

Plus tard, en charge de la fonction suprême, il avait réussi, à la force du poignet, à imposer à ses partenaires européens l’adoption du Traité de Lisbonne censé régler l’impasse institutionnelle dans laquelle se trouvait l’Europe.

Dans sa précipitation, Nicolas Sarkozy provoque parfois des « dégâts collatéraux » comme, par exemple, la légitimation au sein du CFCM de l’UOIF, l’Union des Organisations Islamiques de France, émanation fondamentaliste des Frères Musulmans.

Mais peu importe ce côté Gribouille, ce qui compte à ses yeux, c’est l’action, faire bouger les lignes, faire en sorte que ça se sache et que ça se voit.

On aurait pu croire, lors de sa campagne électorale, que sa politique étrangère serait fondamentalement différente de celle de son prédécesseur, Jacques Chirac, dont le tropisme arabe fut le plus important de l’Histoire de France (1).

On nous annonçait une rupture totale en matière de diplomatie française (2).

Lors de son premier voyage officiel en Israël, en juin 2008, il assura : « Le peuple français s'est rangé depuis votre naissance à votre côté. Je suis venu vous dire que le peuple français sera toujours à votre côté quand l'existence de votre Etat sera menacé ».

Bref, on était en pleine idylle franco-israélienne, à des années-lumière du fameux « What do you want ? Me to go back to my plane ? » de Chirac, en 1996 dans les rues de Jérusalem-Est.

L’énergie de Sarkozy, à l’heure où sont écrites ces lignes, n’a pas varié. En revanche, c’est son originalité qui s’est considérablement émoussée en quelques mois. Il n’hésitait pas, au début de son mandat, à prendre l’opinion bien-pensante à rebrousse-poil, à choquer la presse, les organisations droitsdelhommistes, les « faiseurs d’opinion ».

Progressivement, le temps a eu raison de cette touch si spéciale. Lors de la libération d’Ingrid Betancourt, il a été le premier à proposer l’immunité aux repentis des FARC, en tenant un discours empreint de tiers-mondisme, offrant à d’anciens terroristes des avantages que certains travailleurs français auraient bien aimé obtenir (3).

La révolte lycéenne de cet automne l’a fait renoncer à une réforme de l’Education Nationale – provisoirement est-il dit - avec une rapidité déconcertante, cédant pour la première fois de son mandat à la pression de la rue.

Aujourd’hui, c’est la Realpolitik qui s’invite sur le perron de l’Elysée et Sarkozy lui tend une main chaleureuse. On verra bien ce que donnera son voyage au Proche-Orient prévu pour le 5 janvier.

Mais le président français a désormais dans ses bagages la rhétorique archi-usée de « l’usage disproportionné de la force » et de « la légitimité du Hamas librement élu par son peuple ».

Cela augure mal d’une influence française enfin positive. La diplomatie française – elle n’est malheureusement pas la seule – a souffert depuis des décennies d’une absence totale de compréhension de la problématique israélo-arabe.

La création d’un Etat palestinien est le dernier souci des… Palestiniens ! Ce peuple de bric et de broc souffre d’une pathologie contre laquelle aucun remède n’a vu le jour : le vertige de la Paix.

La Paix signifie la fin de l’essence même qui a fait exister artificiellement ce « peuple » depuis 1967. C’est à cette date que Gamal Abdal Nasser a sorti de la naphtaline une OLP jusque-là inconnue pour la substituer à son rêve de panarabisme englouti dans les sables du Sinaï lors de la Guerre des Six Jours.

Certes, aujourd’hui, les principaux dirigeants de l’Autorité palestinienne ont choisi le chemin du pragmatisme pour parvenir à la création d’un Etat palestinien. Leur bonne volonté et leur sincérité ne font aucun doute.

Mais que peuvent-ils face à la vacuité essentielle de l’idéal palestinien ?

Comment bâtir une nation avec un « peuple » protéiforme qui n’a que la haine de l’Autre pour le cimenter ? Un « peuple » qui, à chaque fois que l’occasion lui a été présentée, a eu le vertige de la Paix.

En 1947, lors du plan de partage : non !

En 1967, à Khartoum : non, 3 fois non !

En 1970 quand Hussein de Jordanie propose à Arafat de devenir son Premier ministre d’une Jordanie palestinienne : non ! suivi du massacre de Septembre noir.

En 2000, à Camp David, non ! quand Arafat, pris lui aussi du vertige de la Paix à laquelle il était acculé, sort de son chapeau l’exigence inacceptable d’un retour massif des « réfugiés » palestiniens à l’intérieur des frontières d’Israël.

Non ! Toujours non ! Le même « non ! » que n’importe qui hurlerait au bord d’un précipice avant de s’y jeter.

Mais le reste du monde, avec désormais Sarkozy en fer de lance, a l’obsession de la Paix là où les Palestiniens ont le vertige.

Il y a pourtant une solution. Ce n’est pas parce qu’un mensonge dure depuis 42 ans qu’il faut continuer à le proférer. Ces Arabes de Palestine doivent commencer leur propre psychanalyse, se regarder sans se mentir, réaliser à quel point ils ont été manipulés par des idéologues depuis si longtemps.

C’est le seul moyen pour eux d’envisager un avenir serein, en se débarrassant de cette identité factice tournée vers la guerre et la haine. Encore faut-il que les médecins qui se penchent sur leur cas ne les encouragent pas dans leur délire, cessent de sublimer la « justesse de leur cause », « la splendeur de leur identité ».

C’est la seule porte de sortie à ce conflit.

Elle peut paraître frustrante à ces gens qui combattent depuis si longtemps, mais c’est la seule, même au sein d’un Etat qu’ils nommeront comme bon leur semblera : Palestine par exemple.

Pourquoi pas ?


1) Chirac d’Arabie d’Eric Aeschimann et Christophe Boltanski. Editions Grasset

2) Interview de Claude Goasguen sur Primo (I et II)

3) Des FARC au FRIC, de Jean-Michel Peretz
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
03 janvier 2009, 19:52
Après une semaine de combats (info # 010301/9) [Breaking]
© Metula News Agency

Sdérot, 16h, 15h (à Paris)

La pluie et l’état des sols ne sont plus une raison pour ne pas lancer l’attaque terrestre contre le Hamas. Ce samedi il fait relativement beau ; hier, les rayons du soleil avaient également prédominé. Le sable est sec, et les tankistes de Tsahal l’ont testé ce matin en effectuant des manœuvres dans un terrain qui était détrempé mardi et mercredi.

A noter que, jusqu’à ce matin, les bulletins de la météorologie israélienne ne mentionnaient plus la couverture nuageuse et les prévisions des précipitations. Ce samedi, les bulletins sont redevenus complets.

La parole est désormais à l’échelon politique, qui, s’il veut tenir son engagement de changer la réalité dans cette région du pays, et d’amener le Hamas à un niveau de nuisance où il ne pourrait plus tirer des roquettes sur Israël, devrait incessamment donner le feu vert aux militaires.

Les tractations diplomatiques se multiplient. Elles atteindront leur point crucial lundi, avec la réunion du Conseil de Sécurité et la visite de Nicolas Sarkozy à Jérusalem. Le Président Bush a également déclaré vendredi œuvrer pour un cessez-le-feu.

On doit prendre en compte que la pression internationale sur le gouvernement hébreu va augmenter au cours de la semaine à venir, et fixer – à moins d’une surprise – une ligne rouge mettant un terme à la liberté d’action israélienne autour de samedi-dimanche prochains.

Les militaires prévoient qu’il faudrait deux jours – avec une marge de manœuvre confortable – pour couper la Bande en plusieurs lignes Est-ouest. Une opération longitudinale, quant à elle, durerait entre une et trois semaines, dépendant de l’objectif poursuivi.

En principe, les campagnes militaires débutent à l’aube ou un peu avant elle, afin de donner au belligérant qui en prend l’initiative le plus grand nombre possible d’heures diurnes lors de la première et cruciale journée de combats.

Toutefois, il ne s’agit pas là d’une règle intransgressible, certainement pas dans l’armée israélienne. Il faut remarquer, au titre des inconvénients de l’attaque à l’aube, que c’est précisément ce à quoi s’attendent les miliciens de la Résistance Islamique.

Au chapitre des avantages d’un assaut lancé en soirée ou de nuit, on inclura la plus grande adaptation des Israéliens au combat nocturne, et le plus grand nombre de moyens de vision à infrarouge dont ils disposent.

Le résultat stratégique et politique d’une opération terrestre nous semble prédominant. Même s’il ne s’agit que de réaliser le premier des trois buts prévisibles que nous avons retenus – isoler la frontière égyptienne, morceler le Califat et déposer le Hamas – le seul avantage d’une présence de Tsahal sur le terrain est considérable.

Dans l’état actuel des discussions d’arrière-scène, les USA, l’Egypte et Israël envisagent la construction d’un mur de sécurité high-tech par des ingénieurs américains, tout le long des 15 kilomètres de la frontière égypto-gazéenne, côté égyptien (ce qui comporte l’avantage évident de ne pas devoir être négocié !).

Cette barrière artificielle aurait pour fonction de rendre impossible la contrebande d’armes et de munitions en provenance du Sinaï, et, partant, d’empêcher le réarmement du régime islamiste.

Reste qu’en étant présents sur le terrain, en coupant l’accès à l’Axe Philadelphie, et en ne retirant leurs troupes que lorsque l’accord aura été finalisé ET le mur réalisé, les Israéliens s’assureraient ne pas avoir à dépendre du bon vouloir d’autrui pour garantir leur sécurité.

Observons encore qu’au cas où le Hamas ne pourrait plus compter sur les tunnels pour s’armer, sa capacité à mener une guerre d’usure contre l’Etat hébreu disparaitrait rapidement. Compte-tenu qu’il s’agit de la raison d’être de cette organisation djihadiste, on peut se demander ce qu’il adviendrait de Gaza.

Probablement, cela obligera l’organisation d’Hanya et de Mashal à s’entendre avec l’Autorité Palestinienne.

C’est en tout cas ce qu’espèrent les trois Etats à l’origine du projet du nouveau mur de sécurité ainsi que l’AP de Mahmoud Abbas.

L’Egypte, se faisant de plus en plus claire quant à son intérêt dans la défaite des islamistes armés et soutenus par Téhéran. Le ministre cairote des Affaires Etrangères, Ahmed Aboul-Gheit, a ainsi expliqué que ce que le Hezbollah et son sponsor perse désirent, c’est que son pays ouvre le point de passage de Rafah au Hamas. Non pas uniquement pour y faire passer de l’aide humanitaire, selon M. Aboul-Gheit, ni de la nourriture et du carburant, mais aussi des armes et des combattants. De telle manière, a conclu le ministre, que la sécurité du pays des pharaons se trouverait elle-même menacée.

Le Président Moubarak est monté lui-même, par deux fois, aux barricades, en cette fin de semaine, accusant à nouveau le Hamas d’être à l’origine des affrontements et justifiant la demande israélienne pour un contrôle des marchandises à destination de Gaza.

D’autre part, des émissaires du Caire ont conseillé à des responsables du ministère israélien de la Défense "de ne pas s’attaquer à des mosquées à Gaza, même si elles regorgent d’armes et de munitions", expliquant que "la destruction de mosquées avait un effet incendiaire sur les populations musulmanes".

Cette démarche a le mérite de démontrer aux observateurs que le Caire connaît parfaitement la nature des édifices pris pour cibles par l’aviation israélienne et qu’il reconnaît, au moins implicitement, la nécessité de ces frappes.

Les lignes qui précèdent dégagent les raisons pour lesquelles les intérêts et représentations égyptiens au Liban, au Yémen, en Jordanie, en Syrie, en Iran, et dans d’autres pays arabes ou musulmans ont été visés par les manifestations pro-islamistes.

Pendant ce temps, à Gaza, la Hel Avir poursuit ses raids : 900 en une semaine, une quarantaine hier. Les F-16 s’en prennent désormais plus particulièrement aux groupes de lanceurs de roquettes et aux maisons des dirigeants du Hamas.

Dans le cadre de cette seconde mission, Tsahal met en usage la règle qu’elle a inventée et intitulée "frapper au toit", paraphrasant "frapper à la porte".

Dans un premier temps, un responsable des renseignements de l’armée appelle sur son portable la personnalité du Hamas dont l’habitation est visée. Il l’informe que sa maison sera l’objet d’une attaque dans le quart d’heure qui suit et l’invite très poliment à s’en éloigner avec sa famille et ses proches.

Un quart d’heure plus tard, les pilotes hébreux lancent sur l’objectif désigné un petit missile (c’est lui qui frappe au toit), non pas destiné à détruire l’édifice, mais à confirmer le sérieux de l’avertissement qui a été lancé.

Quelques minutes plus tard intervient l’attaque proprement dite, qui réduit la maison du chef terroriste à l’état de ruine.

C’est exactement cette règle du "frapper au toit" qui a été utilisée jeudi contre Nizar Rayane, un leader fondamentaliste connu pour sa barbarie, à l’origine du décès de nombreux civils israéliens. Le fanatisme islamique de Rayane était tel, qu’il envoya son propre fils perpétrer une mission suicide mortelle contre les habitants d’un kibboutz de la région.

Jeudi, Rayane, qui avait reçu les avertissements de "frapper au toit", a décidé de demeurer chez lui, malgré les risques qu’il connaissait. S’ensuivit sa mort, ainsi que celle de ses quatre épouses et de dix de ses enfants.

La raison qui pousse l’armée israélienne à détruire les maisons des grosses légumes fondamentalistes réside en ce que, la plupart du temps, elles hébergent des stocks d’armes, de munitions, et, parfois, des ateliers de fabrication de roquettes.

Lorsque c’est le cas, à l’instar de la frappe contre la demeure de Rayane, on observe une double, voir une triple explosion : la première, résultant de l’attaque aérienne, les autres, de la mise à feu des stocks de munitions. Lors de ces occurrences, les explosions de répliques causent des dégâts considérables à leur environnement immédiat et dégagent un gigantesque champignon noir au-dessus de l’impact.

La majorité des chefs terroristes du mouvement islamiste n’attend pas que les Israéliens frappent à leur toit. Les leaders les plus importants se sont réfugiés dans des abris souterrains – ce qui fait dire aux Egyptiens qu’ils se protègent au dépens de la population dont ils n’ont cure et qui, pour eux, peut bien crever jusqu’au dernier Gazaoui.

Quant aux sous-chefs, largement plus nombreux, ils ont trouvé refuge dans les mosquées et surtout dans les hôpitaux, sachant parfaitement que les "génocidaires juifs", comme ils les appellent, ne tirent pas sur les hôpitaux.

Depuis le début de Plomb fondu, les miliciens fondamentalistes ont lancé 400 roquettes sur Israël, tuant trois civils et un militaire. Dans les circonstances qui prédominent une semaine après le début de la campagne, les miliciens ne sont plus à même que de tirer entre 30 et 50 projectiles quotidiennement.

De plus, ils ont pratiquement cessé de recourir aux obus de mortier, réservant sans doute ceux qui leur restent pour l’éventualité d’une confrontation terrestre.

Si cette dernière a lieu, nous n’assisterons pas à un combat de front entre deux forces armées : pour les Israéliens, il s’agira, faisant usage de leur extraordinaire puissance de feu, de parvenir sans encombre et le plus rapidement possible à la mer, tout en mettant hors de combat le plus grand nombre possible de miliciens.

Pour lesdits miliciens, l’objectif sera de mener des actions de guérilla, de tendre des embuscades, et de mettre en action ceux des pièges qu’ils ont préparés depuis des mois et qui ont résisté au travail d’amollissement mené par l’aviation de leurs ennemis.

Dans l’hypothèse où les Israéliens entendraient également prendre Gaza et/ou des camps de réfugiés, nous verrions, dans un second temps, se développer des combats urbains, rue par rue, maison par maison.

Dans l’attente des prochains développements, on peut d’ores et déjà affirmer que la capacité de nuisance du Hamas est très inférieure à ce que l’on avait connu lors de la Seconde Guerre du Liban.

En été 2006, les terroristes de Nasrallah tiraient fréquemment 200 projectiles par jour sur l’Etat hébreu. Tous étaient des Grad-Katiouchas, hormis certaines roquettes de 80 kilos d’explosif, comme celles qui avaient atteint Hadera et celle qui avait provoqué un carnage dans un atelier de réparation ferroviaire de Haïfa.

Il était fréquent que 50, voire 70 Katiouchas s’abattent en une seule journée sur les villes de Tzfat ou de Kiryat Shmona.

Lors de Plomb fondu, plus de 90% des roquettes sont des Qassam et des Super-Qassam, des armes à la charge létale et à la porté inférieures à celles des Grad-Katiouchas. Ceux-ci sont ceux qui touchent Ashdod, Beer-Sheva et Netivot.

La différence vient de ce que la Bande d Gaza est entourée de mer, d’Egypte et d’Israël – pays hostiles aux islamistes – tandis que le Hezbollah, au Liban, a bénéficié d’un approvisionnement continu en provenance de Syrie et d’Iran.

Facétie de la guerre électronique : hier, Khaled Mashal, le chef de la Résistance Islamique en exil à Damas, s’est adressé aux Gazaouis sur les ondes de la télévision du Hamas. Mais voilà qu’à plusieurs reprises, le son original a été remplacé par la voix grave d’un homme, qui rejetait la responsabilité de la misère des habitants sur Mashal et Hanya, et faisait l’apologie du comportement des Israéliens.
Re: Le Hamas a dיcidי, ce mercredi de Noכl, de sa chute
03 janvier 2009, 23:15
Gad a écrit:
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> Est-ce vraiment le Hamas qui a rompu la trêve?
> Celle-ci posait comme condition la fin du blocus,
> hors le blocus a continué tout au long des six
> mois.
>
> Donc les gazaouis se sont sentis arnaqués si je
> puis dire.

Inutile de faire l'âne , vous n'aurez pas de foin.
Vous le savez , et vous voulez l'ignorer ,les dirigeants palestiniens , ont toujours profité de chaque concession ,à de mauvaises fins.
Toute brèche a été exploitée à fond.
la voie maritime était la plus utilisé pour l'apport d'armes et d'explosifs , sous forme de convois humanitaires .
la ligne Philadelphie , entre Rafah et l'Égypte ,évacuée par tsahal, , est aujourd'hui une passoire qui sert aux mêmes trafics .
Parmi les dizaines de milliers d'ouvriers , aux quels Israël permettait l'accès à ses territoires ,ils réussissaient toujours a infiltrer ,de meurtriers terroristes .
Notre déférence , face à leur réelle détresse , a toujours été prise pour de la faiblesse ,suite leur faits de terreur, et leurs menaces .
Pas plus tard que la semaine dernière , quand Israël , a permis le passage à un convoi de provisions , nous les avons vu déclarer avoir triomphé , grâce à la pression du Hamas .
Moi même le grand pacifiste humanitaire , je crois que dans cette situation ,il faut éviter le retrait unilatéral,des forces Israéliennes , et permettre une vie normale , parce que ce sera tout de suite traduit par une défaite israélienne , malgré les résultats sur le terrain, et ils n'en seront que plus motivés pour recommencer leurs agressions
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 janvier 2009, 01:46
Voici en fait, de quel blocus il s'agit :


Israël impose un blocus à Gaza
J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP et AP
18/01/2008 | Mise à jour : 15:14 |

Pour faire pression sur le Hamas, tous les points de passage entre Gaza et l'État hébreu sont fermés jusqu'à nouvel ordre.

Le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a ordonné dans la nuit de jeudi à vendredi la fermeture temporaire de tous les points de passage entre Gaza et Israël. Une décision destinée à faire pression sur le mouvement islamiste Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en juin dernier, pour que cessent les tirs de roquette en direction des villages frontaliers israéliens. «Cette mesure, qui devrait rester en vigueur plusieurs jours, concerne aussi bien le trafic des marchandises que le passage des personnes», a précisé un porte-parole du ministère de la Défense. «C'est un signal que nous adressons au Hamas. Nous ne pouvons maintenir les passages ouverts alors que le tirs de roquettes s'abattent sur nos localités».

Vendredi, 13 roquettes ont encore été tirées en direction d'Israël ainsi que des obus de mortiers, a indiqué le porte-parole, sans faire de blessés. Ces tirs sont ouvertement revendiqués par le Hamas.

Plus de ciment pour les tombes
Conséquence de ce blocus, l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a affirmé vendredi que ses livraisons d'aide humanitaire ne passaient plus à Gaza. «Il est impératif que ces points de passage rouvrent pour empêcher une détérioration supplémentaire de la situation et une aggravation de la misère de 1,5 million de personnes», a réagi le porte-parole de l'Unrwa Christopher Gunness. Selon lui, la situation est tellement mauvaise que les Palestiniens ne trouvent plus de ciment «pour construire des tombes».

Lors d'une tournée auprès des forces israéliennes déployées autour de la bande de Gaza, Ehoud Barak a également donné pour consigne d'intensifier les «raids ciblés» contre les membres des groupes armés tout en «poursuivant les préparatifs pour une attaque à vaste échelle». Vendredi, l'armée israélienne a tué un activiste palestinien dans un raid aérien et un autre lors d'une incursion en Cisjordanie. En tout, ce sont trente-deux Palestiniens, pour la plupart des activistes, qui ont été tués cette semaine.

Un camouflet aux négociations
Côté palestinien, le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, a affirmé jeudi que «les raids et l'escalade militaire d'Israël visaient à infliger un camouflet aux négociations de paix israélo-palestiniennes». Il a appelé les Etats-Unis «à intervenir rapidement pour empêcher une nouvelle détérioration, qui pourrait porter un coup fatal à la chance historique de paix». Il faisait allusion aux pourparlers israélo-palestiniens censés aboutir à un accord de paix cette année, engagés après la conférence d'Annapolis et la récente visite du président américain George W. Bush en Israël et en Cisjordanie.

En France, le porte-parole de l'Élysée, David Martinon, a appelé «toutes les parties à la retenue», déplorant «les nombreuses victimes civiles» des raids israéliens. Nicolas Sarkozy doit recevoir le 23 janvier le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 janvier 2009, 02:13
TOUS AUJOURD'HUI A 15 HEURES DEVANT L'AMBASSADE D'ISRAEL A PARIS POUR UN RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN A L'ETAT D'ISRAEL
15 RUE RABELAIS - METRO CHAMPS ELYSEES..



HAM ISRAEL HAI
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 janvier 2009, 03:00
attention aux pieges des manifestants arabes contre les juifs.
vous leur offrez un plat chaud avec ce froid. prions dans nos maisons, nou ne sommes pas des barbares et voyous comme eux.
ava
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 janvier 2009, 03:33
elsa a écrit:
-------------------------------------------------------
> ce n'est absolument pas une manifestation !! mais
> un rassemblement de soutien !!
> merci de rester au chaud a naples !!!
> Personne ne craint le froid ici !!!
> et rester au chaud est bon pour les peureux !!!
> a bon entendeur !! salut

LES ATTAQUES PERSONNELLES NE SONT PAS DE MISE QUAND DES FAMILLES SONT DANS LA PEINE!!
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 janvier 2009, 03:40
On peut se demander pourquoi Tsahal ne resterait pas au chaud!!!!!!!!!!

Quand les enfants d'Israel sont aux front

Quand les familles sont dans l'angoisse

Nous n'aurions pas le courage de leur

dire notre soutien, justement dans les

pays ou nous sommes "au chaud", et protégés

par des cars de CRS en plus??????

Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 janvier 2009, 03:49
L'Association France-Israël soutient la démarche du CRIF et appelle ses membres à se rendre au rassemblement devant l'ambassade d'Israël dimanche 4 janvier 2009 à 15h00.

Nous comptons sur vous.
Avec nos sincères salutations.

Gilles William GOLDNADEL
Président

France-Israël
Alliance Général Koenig

Rassemblement silencieux en solidarité
avec les victimes israéliennes du Hamas

Le CRIF appelle à un rassemblement silencieux en solidarité avec les victimes israéliennes du Hamas

Dimanche 4 janvier 2009
à 15h

Devant l'ambassade d'Israël à Paris
3 rue Rabelais 75008 PARIS

Le CRIF appelle l'ensemble des Parisiens à rejoindre cette manifestation pacifique.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 janvier 2009, 05:21
sache que je n'ai jamais dit de rester au chaud , j'ai dit que c'etait mieux de ne pas offrir aux arabes de paris un plat chaud( c'est a dire vous dans les rues pour vous faire du mal) et comme d'habitude tu comprends a ta facon.

et ce que tu ne sais pas c'est qu'on ira prier a la syna de naples au lieu de manifester.
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