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Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute

Envoyé par mena 
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 février 2009, 06:48
Quand Palestiniens et Israéliens évoquent le chemin de la paix

Dix jours après l’arrêt de la guerre à Gaza, le parcours des Israéliens et des Palestiniens vers la paix est semé d’embûches, mais pas impossible

«Renouer les négociations de paix ? » La question surprend Omar Shaban. « Plus personne ne parle de négociations. Même Mahmoud Abbas a rayé le mot de son vocabulaire dans ses dernières interventions. Je ne crois pas qu’il pourra de sitôt publiquement serrer la main d’un dirigeant israélien. Les Palestiniens sont encore sous le choc », constate cet analyste, fondateur du groupe de réflexion PalThink, évoquant l’offensive israélienne dans la bande de Gaza.

Quand l’émotion soulevée par les violences de ces dernières semaines sera retombée, Omar Shaban en convient, « un cessez-le-feu durable (sera) la seule solution ». À condition que les Palestiniens parviennent à reconstruire une unité en lambeaux.

Jamais, dans son histoire récente, le mouvement national palestinien n’a paru aussi profondément divisé. Le coup de force de juin 2007, par lequel le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza, a abouti à un véritable schisme entre les deux territoires palestiniens. À Gaza, le Hamas est déterminé à conserver coûte que coûte le pouvoir qu’il juge avoir légitimement gagné auparavant par les urnes.

Quant à l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, elle s’est enlisée dans un processus de paix sans résultat. Les tentatives de réconciliation, par le Qatar, l’Égypte ou l’Arabie saoudite ont échoué. Mais une partie de l’opinion veut toujours y croire.

Mais le Hamas est-il prêt à des concessions ?

« Les divisions palestiniennes sont largement entretenues par des facteurs externes, explique Ghassan Khatib, un ancien négociateur. Le Hamas est instrumentalisé par l’Iran et la Syrie, tandis que Mahmoud Abbas est de plus en plus dépendant des États-Unis et d’Israël qui le dissuadent de dialoguer avec le Hamas. Si Barack Obama parvient à réduire les tensions avec l’Iran, les choses pourront changer. »

Déjà, dans les chancelleries occidentales, le discours vis-à-vis du mouvement islamiste est différent. La semaine dernière, l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, représentant du Quartette (États-Unis, Russie, ONU et Union européenne), a estimé que « le Hamas doit être impliqué dans le processus de paix au Proche-Orient parce qu’on ne peut pas isoler Gaza dans la recherche d’un règlement ».

Alors qu’ils avaient boycotté le gouvernement palestinien d’union nationale formé en mars 2007, les États-Unis et l’Union européenne semblent désormais enclins à une attitude plus pragmatique et à juger une future coalition Fatah-Hamas sur ses actes. « L’attitude de la communauté internationale change, juge Omar Shaban. L’Europe réalise que les sanctions contre le Hamas n’ont pas fonctionné et l’administration Obama pourrait suivre. »

Mais le Hamas est-il prêt à des concessions ? Les déclarations contradictoires de ces dernières semaines, en provenance de Gaza ou du commandement en exil basé à Damas, indiquent qu’il hésite.

"Le Hamas contrôle la rue, mais les langues se délient"

Les islamistes rechignent à autoriser une présence de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza, qui permettrait l’ouverture des points de passage. Ils insistent sur une réforme de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), instance suprême de représentation des Palestiniens, dont ils sont jusqu’ici exclus.

« Le Hamas doit modérer ses exigences et accepter sans nuance la ligne défendue par l’Autorité palestinienne : un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale », avance Ali Abou Shahla, un analyste de Gaza, convaincu que le mouvement islamiste n’est pas ressorti indemne du « tsunami » militaire qui a secoué le territoire côtier.

« Le Hamas contrôle la rue, mais les langues se délient », affirme-t-il, prenant pour exemple un sermon prononcé vendredi dernier par l’imam d’une mosquée de Gaza, évoquant les exactions dont ont été victimes des partisans du Fatah. Une critique ouverte rarissime, marquant peut-être les prémices d’une nouvelle donne.

Côté israélien, le mot de paix revient timidement sur la scène politique. « Israël peut vivre dans l’espoir ou dans la peur, et le prochain scrutin dira si nous sommes prêts à progresser vers la paix », affirme Tzipi Livni, ministre des affaires étrangères, chef du parti centriste Kadima et candidate au poste de premier ministre, à une semaine des élections législatives, mardi prochain. « La paix répond aux intérêts profonds d’Israël », estime-t-elle, jugeant qu’il n’y a pas lieu de craindre d’éventuelles pressions en ce sens de la part de l’administration Obama.

Net glissement à droite des Israéliens

L’alternative, dit-elle encore, est qu’Israël se transforme en État binational, perdant son caractère juif. Quelques semaines après la sanglante offensive « Plomb durci » contre le Hamas à Gaza, son plan de règlement négocié avec les Palestiniens reste paradoxalement d’actualité.

Il prévoit d’évacuer des dizaines de milliers de colons de Cisjordanie et de les regrouper dans des blocs d’implantations proches des lignes de 1967, au prix d’arrangements territoriaux mineurs, ainsi qu’un partage de Jérusalem. Mais il exclut le retour en Israël de millions de réfugiés palestiniens.

Échaudés par la guerre contre le Hezbollah en 2006 et les incessants tirs de roquettes du Hamas, 47 % des Israéliens reconnaissent que l’inquiétude sécuritaire va dicter leur choix aux urnes. Résultat : un net glissement à droite. Donné gagnant, Benyamin Netanyahou, chef du Likoud, propose « d’instaurer d’abord la sécurité d’Israël et le bien-être économique des Palestiniens ». Mais c’est un pragmatique.

À l’extrême droite, Avigdor Lieberman préconise des échanges de territoires et de populations. Lui aussi peut mettre de l’eau dans son vin. Martin Indyck, vieux routier des pourparlers de Camp David, vient de révéler qu’il s’était jadis accommodé d’un partage avec les Palestiniens du mont du Temple à Jérusalem.

Mitchell : "Tout conflit peut prendre fin"

Côté travailliste, le ministre de la défense Ehoud Barak, grand exécuteur de l’offensive sur Gaza, refuse aussi d’hypothéquer l’avenir. Lundi, il a évoqué le creusement d’un tunnel de 48 km reliant la Cisjordanie et Gaza, dont la gestion reviendrait aux Palestiniens.

L’important est de remettre en question le primat de la peur. Pour cela, il faut peut-être un homme providentiel, le soutien international, beaucoup de courage politique, et un partenaire. Israël pourrait relâcher Marwan Barghouti, ancien chef populaire du Fatah en Cisjordanie, dans le cadre d’un échange contre le soldat Gilad Shalit détenu à Gaza.

George Mitchell, envoyé spécial américain au Proche-Orient, a eu récemment ces mots à Jérusalem : « Tout conflit peut prendre fin (…). Les Israéliens n’obtiendront pas la sécurité si les Palestiniens n’ont pas d’État, et les Palestiniens n’auront pas d’État tant qu’Israël ne vivra pas en sécurité. »

Mardi 3 février, la nouvelle secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a affirmé que son pays voulait aider à l’établissement d’un État palestinien « viable » en Cisjordanie et à Gaza, appelant le Hamas à stopper ses tirs de roquettes sur Israël. Elle a annoncé que George Mitchell repartirait « avant la fin du mois » au Proche-Orient. Elle s’est engagée à œuvrer pour la paix au Proche-Orient « aussi longtemps qu’il le faudra » et à « travailler avec tous ceux qui feront preuve de bonne foi ».

Karim LEBHOUR et Joël DAVID

[www.la-croix.com]
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 février 2009, 13:15
le hamas ne dit pas tout .....angry smiley
Voici l'info au JT antenne 2- 20 h
il n'est pas impossible que d'autres révélations soient mises au jour


[jt.france2.fr]
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 février 2009, 22:46
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
04 février 2009, 22:49
Bébert
as tu vu le JT hier soir sur A2 ?


[jt.france2.fr]
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 février 2009, 01:49
Oui Blata.
Mais je n'ai pas attendu leurs infos TF2 pour me convaincre de la réalité des choses.

Ils font comme s'ils tombaient des nues.

Les journalistes français dans leur ensemble connaissent cette réalité sur le terrain mais que veux tu, il vaut mieux incriminer Israël que le
HAMAS. C'est dans l'air du temps.

L'affaire El Dura en est la preuve.

A chacun sa pub et son fond de commerce.

Y'à qu'à lire les journalistes de la MENA pour s'en rendre compte des mensonges et mises en scène de ces terroristes. Ça frôle le tragi- comique. Mais loin d'en rire, ces tueurs d'enfants, boucliers et chair à pâtée, ne reculent devant rien pour exaspérer l'opinion mondiale sur la pauvre 'situation gazaouite' et montrer ainsi aux yeux des envoutés de la presse partisane française, la 'barbarie israélienne.'

Voilà des hommes de terrain qui n'ont jamais mâchés leurs mots et surtout à la solde de personne alors que les journalistes francaouis se contentent de ce que l'on veut bien leur donner à manger de macabre
Mais heureusement qu'une certaine opinion silencieuse n'est pas dupe.


Même chez les courageux palestiniens qui osent enfin parler de leur ras le bol face à ces 'gouvernants barbus' à la solde de l'Iran.

La terreur, mon cher est la pire ennemi des peuples, elle est l'ingrédient principale pour mener à bien les basses besognes d'une clique sanguinaire qui s'impose par cette première citée.
C'est connu.


.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 février 2009, 02:17
En tous cas, Blata, merci d'avoir donné ce lien, je n'avais pas vu ce journal!

Le ton a bien changé!!! Je pense que l'affaire Al Dura a appris à France2 qu'il n'y avait pas que Charles Enderlin qui était capable de faire des reportages!!!

L'opinion change dans les salles de rédaction qui sont concurrencées par internet et qui recoivent par ailleurs une masse de documents!!!
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 février 2009, 02:48
girelle
comme tu le dis ,l'affaire Al Dura doit être pour quelque chose .
A2 doit avoir compris la leçon .
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
10 février 2009, 09:31
Selon Amnistie International (A.I.) le Hamas a effectué des opérations meurtrières contre ses opposants à Gaza : enlèvements, meurtres, tortures et menaces de mort contre ceux accusés de « collaboration » avec Israël.
Au moins deux dizaines de palestiniens ont été tués et un grand nombre d’autres ont été visés au genou, battus, torturés ou maltraités.
A.I. déclare dans son rapport que la plupart des victimes ont été kidnappées à leur domicile puis relâchées soit mortes, soit blessées, dans des lieux isolés ou des morgues.D’autres ont été abattues dans les hôpitaux où elles étaient soignées.
A.I. a réussi à rassembler des témoignages auprès de nombreuses victimes, mais plusieurs autres ont refusé de se faire connaître de peur de représailles de la part du Hamas. A.I. demande la présence d’observateurs neutres.

Amnesty International: Hamas carrying out 'deadly campaign' against opponents in Gaza
- 10/02/2009 -

Amnesty International group on Tuesday accused Hamas of carrying out a "deadly campaign" against its Palestinian opponents and critics in the Gaza Strip, particularly those they accuse of "collaborating" with Israel.

"Hamas forces in the Gaza Strip have carried out a deadly campaign of abductions, killings, torture and death threats against those they accuse of 'collaborating' with Israel, as well as opponents and critics," the human rights group wrote in its latest report, released on Tuesday.

"At least two dozen [Palestinian] men have been shot dead by Hamas gunmen and scores of others have been kneecapped, beaten or otherwise tortured or ill-treated," according to the report.

The rights group said that most of the victims were kidnapped from their homes and then released, either dead or wounded, in isolated areas or in local morgues. Others were shot dead at the hospital while being treated for their wounds, according to the report.

Amnesty International succeeded in gathering testimonies from a number of victims, but said many others refused to come forward for fear of retribution from Hamas.

In its report, the rights group urged Hamas to "immediately end the campaign of abuses" and to allow an impartial force into the Gaza Strip to investigate the allegations."

Tensions between Hamas, who seized control of Gaza in a bloody 2007 coup, and opponent groups such as Fatah have flared again in the wake of Israel's 22-day offensive on the Gaza Strip. The sides have held negotiations on reconciliation, but to little avail.

Amnesty's findings come in the wake of numerous media reports and quiet complaints by Fatah activists of similar instances.

Late last month, Hamas announced that it had begun reasserting control in the Gaza Strip and rounding up suspected collaborators with Israel, drawing accusations from the rival Fatah group that its members were being targeted.

"The internal security service was instructed to track collaborators and hit them hard," said Ehab al-Ghsain, spokesman of the Hamas Interior Ministry, without singling out Fatah members by name.

"They arrested dozens of collaborators who attempted to strike the resistance by giving information to the occupation about the fighters," he said, using a Hamas term for Israel.

[www.haaretz.com]
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
10 février 2009, 10:13
A.I.E.... A.I.E....!
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
16 février 2009, 02:15
Nonie Darwish: “La fin du statut de réfugiés du peuple palestinien”
13 février, 2009 par arabespourisrael

Nous pensons qu’il est légitime de garder l’espoir dans l’avenir du Proche Orient parce que si des voix arabes qui ont du poids osent dire la vérité en face, alors peut être que le monde et les medias cesseront le jeu pervers de la culpabilisation d’Israël. Nous présentons ici une lettre de Nonie Darwish qui avait grandi dans la ville de Gaza et au Caire. Expatriée aux Etats-Unis, Nonie Darwish est aujourd’hui journaliste, écrivain, et fondatrice du site anglophone partenaire “Arabs For Israel”.

La terrible situation humanitaire dans la Bande de Gaza m'est très pénible à voir parce que j'y ai vécu enfant dans les années 50. Les histoires montrées aux actualités disent que cette condition est uniquement due aux actions militaires et économiques israéliennes contre le Hamas, mais elles évitent d'en expliquer l'origine : 60 ans de politique arabe visant à maintenir le peuple palestinien comme des réfugiés apatrides dans le but de nuire à Israël.

Enfant à Gaza dans les années 50, j'ai ressenti les résultats précoces de cette politique. L'Égypte qui contrôlait alors Gaza, menait des opérations de type guérillas contre Israël à partir de Gaza. Mon père, qui commandait ces opérations exécutées par des “fedayin” (”autosacrifice”), sont devenus la ligne de front du Jihad arabe contre Israël. Mon père a été tué par Israël lors d'un assassinat ciblé en 1956.

Le monde arabe a commencé sa politique de réfugiés palestiniens dans ces années où la Ligue arabe mettait en place ses lois spéciales concernant les Palestiniens et à laquelle tous les pays arabes devaient obéir. Les pays arabes ne pouvaient pas intégrer les Palestiniens. Même si les Palestiniens se mariaient avec un citoyen d'un pays arabe, ils ne pouvaient pas devenir citoyens du pays de leur conjoint. Un Palestinien peut naître, vivre et mourir dans un pays arabe sans jamais en obtenir la nationalité.

Je reçois encore des emails de Palestiniens qui me disent qu'ils ne peuvent pas obtenir un passeport d'un des pays arabes. Ils doivent rester Palestiniens même s'ils n'ont jamais mis un pied à Gaza ou en Cisjordanie. Cette politique de forcer l'identité palestinienne sur les Palestiniens pour toujours a été destinée à perpétuer et à exacerber la crise des réfugiés palestiniens. Ceci s'applique également à la politique arabe de surpeuplement de Gaza. Soixante ans durant, les Palestiniens ont été utilisés et abusés par les nations arabes, et par les terroristes palestiniens, dans le but de détruire Israël.

Aujourd'hui c'est le Hamas qui utilise et abuse de ses frères, sœurs et enfants palestiniens à cette fin. Alors que les leaders du Hamas se cachent dans les bunkers bien achalandés et les tunnels qu'ils ont préparés avant d'avoir provoqué Israël par leurs attaques, les civils palestiniens sont exposés et sont rattrapés par les feux croisés mortels entre le Hamas et les soldats israéliens. Et la Bande de Gaza, aujourd'hui contrôlée par le Hamas, une organisation terroriste islamiste soutenue par l'Iran, s’enflamme.

La conséquence de cette politique arabe de 60 ans est que Gaza est devenu un camp de prisonniers pour 1,5 millions de Palestiniens, qui souffrent alors que - et parce que – cette politique continue à servir de rampe de lancement pour les attaques contre les citoyens israéliens. Aujourd'hui ces attaques prennent la forme des missiles du Hamas qui ciblent aveuglément les jardins d'enfants israéliens, les maisons et les commerces. Et le Hamas exécute ces attaques plus de deux ans après qu'Israël se soit totalement retiré de Gaza dans l'espoir que ce pas marquera le début d'un processus de construction d'un état palestinien et conduira à une solution pacifique de deux Etats au conflit israélo-palestinien.

Il n'y avait alors aucun cycle de violence, aucune justification pour autre chose que la paix et la prospérité. Avec son emplacement central et ses merveilleuses plages à l'est de la Méditerranée, Gaza aurait pu devenir paisible et prospère. Mais à la place, le Hamas a choisi le Jihad islamique. Les espoirs des habitants de Gaza et des Israéliens ont fait face à la misère pour les Palestiniens et aux missiles pour les Israéliens.

Le Hamas, mandataire iranien, est devenu un danger non seulement pour Israël mais aussi pour les Palestiniens, les pays arabes voisins, et à la paix mondiale. Le monde a besoin de comprendre que cette dangereuse pagaille a commencé lorsque les 22 pays arabes se sont mis d'accord pour créer une prison humaine appelée la Bande de Gaza. Les médias mondiaux doivent le signaler.

Ces pays arabes prétendent aimer le peuple palestinien, mais ils semblent être davantage intéressés à les sacrifier. S'ils aiment leurs parents palestiniens, ils doivent faire immédiatement pression sur le Hamas pour qu'il arrête de tirer des missiles sur Israël. Ces attaques ne mènent à rien sinon à la mort et à la souffrance des Palestiniens et des Israéliens.

A plus long terme, le monde arabe doit mettre fin au statut de réfugiés des Palestiniens et ainsi à leur désir de nuire à Israël. Les 22 pays arabes doivent ouvrir leurs frontières et intégrer les Palestiniens de Gaza qui souhaitent être intégrés. Il est temps pour le monde arabe d'aider réellement les Palestiniens et non de les utiliser

N.Darwish



Remarque du Collectif :

Quelle lucidité! MAIS que faire pour que les foules assoiffées de sang prennent connaissance de cette parole et la comprennent, pour que les leaders changent de stratégie? Et les Européens accepteront t-ils d’avouer qu’ils se sont trompés? J’en doute.


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«Lettre aux Arabes Palestiniens de la part de leurs amis Arabes » Par Youssef M.Ibrahim
11 février, 2009 par arabespourisrael
Youssef M. Ibrahim, un ex-correspondant du New York Times, pour le Moyen Orient, et Editeur du Wall Street Journal de l’Energie, pendant 25 ans, est un écrivain indépendant, implanté à New York et Dubaï, dans les Emirats Arabes Unis. Il s’adresse par une lettre à ses « frères palestiniens » à l’occasion de la fin de la Guerre de Janvier 2009 provoquée à Gaza par les tirs incessants des rouettes sur le Sud d’Israël. Les palestiniens ont toujours entendu la voix de ceux qui leur mènent tout droit vers la ruine et les guerres .Vont t-ils entendre cette fois les voix qui leur appellent à suivre le chemin de la raison ?

« Chers palestiniens, frères arabes : la guerre avec Israël est terminée.

Vous avez perdu.

Rendez vous et négociez pour garantir un futur à vos enfants.

Nous, vos frères arabes, pouvons crier, jusqu’à avoir le visage cramoisi, que nous sommes avec vous … mais le sage parmi vous et la plupart d’entre nous savons que les choses ont changé, car nous avançons loin des vieilles et fatigantes idées de la « cause arabe palestinienne », et « l’éternelle lutte « contre Israël».

Chers amis, vous et vos dirigeants avez perdu trois générations, en essayant de lutter pour la Palestine, mais la vérité et que la Palestine que vous auriez pu avoir en 1948 était beaucoup plus grande que celle que vous auriez pu avoir en 1967, elle-même beaucoup plus grande que celle que vous pourriez avoir aujourd’hui, ou dans dix ans.

Continuer la lutte signifie moins de territoire, plus de misère et une absolue solitude. Maintenant mes frère, vous avez la chance de garantir la création d’un état palestinien dans la frange de Gaza, dans laquelle vous vous êtes tous entassés, ainsi qu’une petite partie de la Rive Occidentale du Jourdain.

Ça ne va pas être mieux. Le temps presse, même pour cette quantité de territoire, alors voici quelques faits, figures, et témoignages, mes amis.

Vous gardez des consignes, qui sont utilisées par la télévision, vous montrez des maisons qui n’existent pas ou sont habitées par des israéliens, des maisons qu’ils n’ont pas l’intention de laisser, Jaffa, Haïfa, Tel Aviv, ou Jérusalem occidental. Vous utilisez de vieux fusils contre des tanks modernes israéliens et américains, qui ne font pratiquement aucun dommage en Israël, alors que l’ire de sa puissante armée vous écrase. Vous utilisez une force de frappe de fusées Kassam, qui cause peu de dégâts, alors que vous vous trompez vous-mêmes en pensant que vous menez une guerre de libération.

Vos gouvernements, vos institutions sociales, vos écoles et votre économie sont en ruine. Vos jeunes grandissent analphabètes, imbus de rites de mort et de suicide, alors qu’ils vivent en réalité de la charité de l’étranger, incluant les dons Américains et des Nations Unies. Chaque jour, vos fonctionnaires doivent mendier leur pain quotidien, puisqu’ils dépendent du secours apporté par les camions qui transportent aliments et médicaments à la frange de Gaza et Cisjordanie, alors que le musulman fondamentaliste du Hamas et son gouvernement continuent à nourrir le feu d’une guerre qui ne peuvent ni rivaliser, ni espérer gagner.

En d’autres mots, mes frères, vous êtes tombés et vous êtes seuls dans un paysage brûlé, qui s’amenuise un peu plus chaque jour.

Qu’est-ce que c’est que cette lutte ?? Vaut-elle la peine ??

Plus important : Quelle sorte de misérable futur bâtissez-vous pour vos enfants, qui sont la 4° ou 5° génération d’un monde arabe qui n’existe plus.

Nous, vos frères arabes, nous avons changé et nous avançons vers le futur.

Les pays arabes qui ont l’argent du pétrole sont occupés à accumuler des richesses, du bien être, construisent des maisons, des hôpitaux, des universités de premier ordre, de nouvelles écoles, routes et chemins.

Les pays qui ont des frontières communes avec Israël, comme l’Egypte et
la Jordanie, ont signé des traités de paix, et ils n’iront pas à la guerre pour vous…dans un proche avenir.

Les pays arabes qui sont loin, comme l’Afrique du Nord, ou l’Irak, franchement ne sont pas trop intéressés par vos problèmes.

Seule la Syrie continue à alimenter vos fantasmes, qu’un jour ils se joindront à vous pour la libération de la Palestine, et cela n’arrivera pas de si tôt, malgré qu’une partie de son territoire, le Golan, a été conquis par Israël puis annexé en 1967.

Mes amis !! Les Syriens ne feront que vous inciter à la lutte … jusqu’au dernier des palestiniens.

Avant d’être pris par le Hamas, vous avez souffert du mensonge d’un autre de vos leaders, Yasser Arafat, qui vous a vendu un projet corrompu jusqu’à la moelle, plus de douleur, plus de corruption et des millions volés par ses familiers, pendant que vos enfants jouaient dans les caniveaux de Gaza.

La guerre est terminée. Pourquoi ne pas donner une chance à un futur nouveau ?? »µ

M. Ibrahim Youssef


Remarque du Collectif :

Rétablir la vérité était toujours notre mission. Nous remercions à ce titre M. Ibrahim Youssef pour cette lettre très sincère. Cette lettre est à lire est à diffuser massivement. Rétablir la vérité face à l'hypocrisie de la propagande islamiste, en dépit des risques (on pense notamment à la courageuse déclaration de la sociologue Wafa Sultan, à l'acteur égyptien Adil Imam) est un exercice périlleux mais nécessaire pour améliorer la vie de ces gens infortunés qui ne pensent à la guerre. Le maintien par le Monde arabe des palestiniens en otage constitue tout à la fois une immonde expérimentation sur l’être humain et une instrumentalisation abjecte d’hommes et de femmes au service d’une haine qui ne dit plus son vrai nom depuis longtemps, mais qui n’a cessé de quêter la destruction d’Israël.

Nous disons ici aux gens de Gaza, enrichissez-vous, par votre travail et par votre épargne, au lieu de vous vautrer dans le malheur, la misère et l'oppression ! Enrichissez-vous, tous, en fonction de votre énergie et de vos capacités au lieu de laisser quelques vautours faire de l'argent sur votre déréliction. Débarrassez-vous des terroristes qui vous conduisent vers le désespoir .Votre détresse est leur capital, et sa perpétuation leur rente. Regardez vers le futur, donner l’espoir à vos enfants et éduquez les à la tolérance et à la Paix.
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