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L'assassinat d'Ilan Halimi devant les assises des mineurs de Paris

Envoyé par MeYeR 
Re: L'assassinat d'Ilan Halimi devant les assises des mineurs de Paris
14 janvier 2011, 02:54
Elsa, rien que pour ça, elle risquerait cinq ans supplémentaire, et plus de conditionnelle pour

bonne conduite!
Re: L'assassinat d'Ilan Halimi devant les assises des mineurs de Paris
14 janvier 2011, 03:38
et lui ? parce que gardien de prison, il a sauvé sa vie, pas comme Ilan !!

on devrait lui donner quoi ???
Re: L'assassinat d'Ilan Halimi devant les assises des mineurs de Paris
26 mars 2011, 02:57
La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi la relaxe prononcée par le conseil de l’ordre des avocats de Paris à l’égard de l’avocat de la famille Halimi, Me Francis Szpiner, qui avait qualifié l’avocat général au procès du "gang des barbares" de "traître génétique".


Le ministère public, qui avait fait appel de la relaxe prononcée par le conseil de discipline de l’ordre des avocats de Paris, avait requis un blâme contre Me Szpiner, estimant cette "expression outrancière".

Dans un article du "Nouvel Observateur" publié le 23 juillet 2009, après la décision de la cour d’assises de Paris, Me Szpiner, avocat de la mère d’Ilan Halimi, avait reproché à l’avocat général Philippe Bilger d’être un "traître génétique".



Les accusés devaient répondre de leur participation, à divers degrés, de l’assassinat précédés de tortures d’Ilan Halimi avec en toile de fond le mobile de l’antisémitisme.

L’expression "traître génétique" a été revendiquée par l’avocat lors de l’audience du 24 février. Me Szpiner avait affirmé ne pas avoir fait référence au passé collaborationniste du père de M. Bilger, condamné à la Libération à 10 ans de travaux forcés, mais à la déloyauté du magistrat vis-à-vis de l’institution judiciaire. Notamment en raison de ses positions publiques sur le procès Fofana qui se déroulait à huis clos.

La cour a rappelé que le magistrat tient un blog, "livre ses pensées sur la justice et divers sujets de société et participe à des controverses" et qu’il s’est exprimé publiquement sur cette affaire.

Elle ajoute qu’il s’était adressé au principal accusé en ces termes : "Est-ce que vous ne croyez pas que par l’outrance de vos propos, vous allez à l’encontre du but que vous recherchez et que vous risquez de rendre odieux l’antisémitisme ?".

La cour a considéré que la participation du magistrat "à de tels débats et l’expression d’opinion (...) qui ont heurté la sensibilité de M. Szpiner et de Mme Halimi, sa cliente, ont conduit le dit M. Szpiner à s’exprimer de façon violente".

Ce qui, ajoute la cour, "dans les circonstances particulières de la cause, enlève à son propos tout élément constitutif d’un manquement à l’honneur, à la délicatesse et à la modération".

Le conseil de l’ordre, qui avait également fait appel de cette relaxe, considérait que les propos de Me Szpiner s’apparentaient à un manquement délibéré au principe de la profession d’avocat.

"Je suis très heureux que les magistrats aient porté sur ce dossier le même regard que mes confrères, à savoir qu’il n’y avait rien à me reprocher", a déclaré Me Szpiner, joint par l’AP.

A l’audience disciplinaire devant la cour d’appel, l’avocat avait assumé son expression, soutenant que l’avocat général n’avait pas eu lors du procès du "gang des barbares" le "comportement loyal d’un magistrat du parquet". AP


hebergeur d'image
Re: L'assassinat d'Ilan Halimi devant les assises des mineurs de Paris
03 mai 2011, 14:38
Paris rend hommage à Ilan Halimi - 2 mai 2011


Bertrand Delanoë et Ruth Halimi (à gauche) ont dévoilé lundi la plaque du jardin Ilan Halimi, au 54, rue de Fécamp (XIIe).

Le maire de Paris a baptisé lundi un jardin du XIIe du nom du jeune juif de 23 ans torturé à mort en janvier 2006. Les proches d'Ilan Halimi étaient présents.

Quelques mots prononcés rapidement, préparés à l'avance sur un bout de papier pour éviter les sanglots. Entourée de ses proches et de plusieurs personnalités, dont le chanteur Enrico Macias, Ruth Halimi, la mère d'Ilan, remercie chaleureusement mais sans s'attarder le maire de Paris.

Devant près de 200 personnes, dont de nombreux représentants de la communauté juive, Bertrand Delanoë dévoile la plaque rendant hommage à Ilan Halimi, torturé à mort à 23 ans par le "gang des barbares".

On peut y lire : "Jeune du XIIe arrondissement victime de l'antisémitisme". Le choix du jardin, un paisible espace verdoyant situé rue de Fécamp (XIIe), où poussent des cyprès et des arbres de Judée, n'est pas neutre. Le jeune homme, enfant du quartier, venait y jouer lorsqu'il était enfant. "Il était important qu'un lieu où des gens passeraient chaque jour porte son nom, a simplement commenté Ruth Halimi. Je suis contente que ce soit un jardin car en hébreu, Ilan signifie arbre."

A travers l'hommage, la Ville concrétise ainsi une promesse faite et votée à l'unanimité en conseil de Paris en janvier 2010. "Je voudrais que l'installation du nom d'Ilan Halimi soit un moment de vérité, de détermination et un hymne à la vie, a lancé Bertrand Delanoë. Lorsque le motif crapuleux s'associe à des préjugés antisémites, nous sommes à nouveau dans la barbarie, dans l'assassinat, dans le crime contre l'humanité."

L'hommage intervient quatre mois après le procès en appel du "gang des barbares", responsable de l'enlèvement du jeune Ilan dans la nuit du 20 au 21 janvier 2006. Les auteurs, qui réclamaient une rançon à la famille, avaient séquestré et torturé la victime durant trois semaines dans une cité de Bagneux (Hauts-de-Seine). Ilan Halimi était mort quelques temps après avoir été retrouvé agonisant dans l'Essonne, le 13 février. Le principal accusé, Youssouf Fofana, avait été condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans.
Re: L'assassinat d'Ilan Halimi devant les assises des mineurs de Paris
20 mai 2011, 08:35
Le calvaire d’Ilan Halimi va être adapté par Alexandre Arcady

20/05/11 - - : Ilan Halimi

Le réalisateur français a annoncé à Cannes, lundi 16 mai 2011, qu’il va tourner un film racontant le calvaire d’Ilan Halimi. Il a racheté les droits du livre « 24 Jours. La vérité sur la mort d’Ilan Halimi », écrit par la mère d’Ilan, Ruth Halimi, et Emilie Frèche.

Pour Alexandre Arcady, lui-même né d’une mère juive d’Algérie, c’est « une affaire incroyable que ce crime antisémite. Il a mis en évidence les erreurs que la police a commises durant l’enquête. Des fautes que dénonce Ruth Halimi, convaincue que son fils aurait pu être sauvé. » Le tournage du film débutera en 2012.

[www.crif.org]
Re: L'assassinat d'Ilan Halimi devant les assises des mineurs de Paris
25 janvier 2012, 02:59
L’appât du "gang des barbares" est libre !


Elle était au cœur de l’affaire. "Yalda", La jeune femme condamnée pour avoir "appâté" Ilan Halimi, un jeune Juif de 23 ans tué en 2006 par Youssouf Fofana après trois semaines de séquestration par le "gang des barbares", est récemment sortie de prison. Elle y aura passé un peu moins de six années, alors qu’elle avait été condamnée à neuf ans de réclusion. La jeune femme aura notamment refait parler d’elle pendant sa réclusion en raison d’une relation amoureuse avec le directeur de la prison. Aujourd’hui, elle n’espère qu’une chose : se faire oublier.

Aucun traitement de faveur

Son avocate, maître Dominique Attias, nie toute clémence de la justice à son égard. "Elle a été libérée en conditionnelle. Mais on ne peut pas dire qu’elle ait bénéficié d’un régime de faveur. Elle a au contraire eu un régime de défaveur. Jusqu’au bout, le parquet a tout fait pour empêcher sa libération".



Mineure au moment des faits, aujourd’hui âgée de 23 ans, Emma S. avait été condamnée aux assises en première instance et en appel à neuf ans de réclusion. Elle était incarcérée depuis février 2006.

"Yalda" n’en a pas fini avec la justice. Elle doit prochainement être jugée pour avoir été retrouvée en possession d’une puce électronique au sein de la prison pour femmes de Versailles où elle entretenait une relation amoureuse avec le directeur de l’établissement. Celui-ci est aujourd’hui suspendu de ses fonctions.

Recrutée par Youssouf Fofana à 17 ans

"Vous imaginez qu’avec le nombre de recels qu’il y a en prison tous les jours en France, le nombre de détenus qu’on trouve avec du cannabis, on la poursuis, elle, pour une puce de téléphone ? C’est un gag ! C’est de l’acharnement", a commenté Me Attias.

Recrutée par Youssouf Fofana alors qu’elle était une lycéenne de 17 ans, la jeune fille avait attiré Ilan Halimi dans un guet-apens un soir de janvier 2006, à Sceaux, où le jeune homme avait été enlevé avant d’être retenu dans une cité de Bagneux pour extorquer des fonds à sa famille.

Après trois semaines de séquestration, il avait été tué par le seul Youssouf Fofana, condamné à la perpétuité pour ce crime antisémite qui avait soulevé une importante vague d’émotion en France.

RTL.fr

Re: L'assassinat d'Ilan Halimi devant les assises des mineurs de Paris
25 janvier 2012, 03:45
A lire l'histoire de la prisonnière et du directeur de la prison: incroyable!!

[www.parismatch.com]

Anniversaire de l'assassinat d'Ilan Halimi
13 février 2013, 10:46
Création du "Prix Ilan Halimi contre l’antisémitisme"

Communiqué de Jérôme Guedj, Député et Président du Conseil Général de l’Essonne, 13 février 2013

Le 13 février 2006, Ilan Halimi, jeune juif de 20 ans, est retrouvé agonisant sur les voies de RER en gare de sainte Geneviève des Bois (91), trois semaines après son enlèvement. Il décèdera quelques heures plus tard. Trois semaines de séquestration, de sévices, de coups, de tortures. Trois semaines ayant permis l’expression, à huis clos, de l’antisémitisme le plus sauvage. Trois semaines où l’antisémitisme, la violence et l’ignorance se mélangent en un cocktail explosif dont les éclats demeurent et continueront, si l’on n’y prend garde, à fissurer le pacte républicain.

Sept années ont passé et le souvenir demeure – pour moi – d’autant plus vivace que les évènements de Toulouse l’an passé donnent à l’enlèvement et à l’assassinat tragique d’Ilan Halimi un relief particulier. Si la tentation a pu exister chez certains de nier le caractère spécifiquement antisémite de ce meurtre en le rangeant à la rubrique des faits divers, l’affaire Merah démontre bien la persistance d’un phénomène que nous devons combattre, collectivement, sans aucune complaisance.

Cette réalité sociale nouvelle doit interpeler notre société au plus profond d’elle-même. Lors de son remarquable discours de commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv le 22 juillet dernier, le Président de la République rappelait que « la Shoah n’avait été rendue possible que par des siècles d’aveuglement ; de bêtise et de mensonge » et citant Primo Levi, ajoutait : « sauf exception, ils n’étaient pas des monstres, ils avaient notre visage ».

Dès lors, comment combattre le poison qui conduit à assassiner des individus parce qu’ils ont le tort d’être nés juifs ? Quelles mesures prendre pour s’attaquer au mal et aux causes du mal ?

Comme parlementaire, comme Président de Conseil Général, je souhaite que l’éducation soit au cœur de notre projet collectif de lutte contre l’antisémitisme. Lors du procès des meurtriers d’Ilan Halimi, les prévenus avaient tous moins de trente ans et certains étaient même mineurs au moment des faits. Mohammed Merah avait lui 24 ans lors de la tuerie de Toulouse. Et le torrent de haine qui s’est déversé il y a quelques mois sur twitter était pour l’essentiel le fait de jeunes puisqu’on sait que 80% des utilisateurs de ce réseau de micro-blogging ont entre 15 et 29 ans.

C’est la raison pour laquelle, en ce jour anniversaire de la mort d’Ilan Halimi, je participe à la cérémonie du souvenir organisée là même où Ilan a été retrouvé agonisant, cérémonie organisée depuis 7 ans à l’initiative d’Olivier Leonhardt, maire de Sainte-Geneviève-des-Bois.

C’est la raison pour laquelle, cette année, j’ai annoncé au nom du Conseil Général de l’Essonne, la création du "Prix Ilan Halimi contre l’antisémitisme". Ce prix, doté de 10.000 euros, viendra, chaque année le 13 février récompenser toute initiative, conduite en Essonne ou ailleurs dans le pays, visant à déconstruire les stéréotypes antisémites: travail de recherche universitaire, initiative culturelle, projet associatif, scolaire ou périscolaire. Ce prix qui incarnera les valeurs de fraternité de cohésion et d’universalisme du département sera remis par un jury composé d’élus, de personnalités académiques et intellectuelles, de membres du CRIF, de représentants de l’éducation nationale et des associations de lutte contre le racisme.

Ici, ce n’est pas de communauté qu’il s’agit, mais de la République. La République qui émancipe, libère et protège. La République du vivre ensemble et de la fraternité.

Jérôme Guedj

Député et Président du Conseil Général de l’Essonne

[www.crif.org]
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