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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 août 2020, 06:02
LA LÉGENDE DE LA DEGUAZZA

PAR ALBERT SIMEONI

Tous les faits narrés dans cette légende ne sont que pure imagination et ne s’inspire d’aucun œuvre connue.

Dans le douar de SIDI CHAABANE, au fin fond de la Tunisie, pas loin de l’oasis de ZARZIS, vivait une famille dans un gourbi. 4 garçons et un fille du om de DEGUA. Une enfant De 8 ans, au regard bleu acier. Elle est blonde, sans doute une gène berbère. Elle n’est pas scolarisée, elle parle sa langue l’arabe du SUD ( pour le compréhension du texte, je ne peux écrire dans ce langage très gutturale) Ses principales taches sont d’aller chercher de l’eau avec des bidons attachés sur les cotés de la seule bête que la famille possède, une mule. Elle sait pétrir le pain et bien sur, il lui revient de faire ce qu’on appelle là bas le PAIN TABOUNA. Le jour du marché, c’est son papa SIDI AHMED accompagné par sa mule qui fait ses emplettes, des emplettes qui ne ressemblent en rien à nos couffins remplis à ras le bord, la pauvreté laisse souvent les paniers à demi plein mais dans ces douars perdus, on se contente de ce D ieu donne et offre.

La jeune DEGUA qd sa domesticité est terminée aime à s’asseoir sous l’ombrage du grand olivier et jouer avec avec des pierres de diverses couleurs, et de diffétentes formes, elle va même même jusqu’à graver des lettres sur chaque pierre Lundi Tnin,..MARDI tléte et ainsi de suite , rien que le début des lettres T,TL,TL3, K, J, S, H 7 en tout, alors qu’elle lançais ses pierres, elle se rend compte que l’une d’elle s’agitait toute seule, comme si elle lui annonçait un message. Elle a une vision on scrutant la pierre, elle voit son papa en difficulté sur le chemin de retour, elle courre vite à la maison préviens sa maman et ses fréres qui rigolent de ce qu’elle raconte. Il ne croit pas que leur papa est tombé dans un fossé avec sa mule pas loin d’ici. Sans réfléchir, elle décide d’aller toute seule , un quart d’heure plus tard, en effet, son papa git au fond du fossé, mais vivant, il peine à se relever, elle descend, le soutient et le tenant par les bras, elle réussit à le faire monter en haut du talus, elle va vers la mule, lui parle et la mule lentement se met sur ses pattes. Les trois regagnent la maison et là la famille est surprise par ce qu’elle voit, DEGUA a vu juste. Et ça ne rigole plus, Aurait t’elle des dons de @#$%& la jeune fille pubère…. ? Ahmed la papa s’en remet ainsi que la mule. ‘...Degua.. !’ Dis moi’ lui dit sa maman….’...Comment as tu su cela… ? J’ai lu dans la pierre… ! ‘...Qu’elle pierre… ? ‘...Celle du LUNDI… !’ ..Et dc tu lis dans les pierres maintenant…. ? ‘..La jeune fille baisse la tête et s’en retourne à on jeu sans rien dire. Qqs jours, plus tard alors que la famille est réunie sous l’argile séché de leur gourbi ‘….Il faut protéger la maison, dans qqs jours, il va y avoir une crue, et il faut remonter plus haut pour échapper à la catastrophe…. !’ Tout le monde se regarde et là, la famille prend au sérieux ses prédilections. Elle fait se qu’elle dit, le gourbi est cassé et construit plus haut en hauteur. Trois jours plus tard, L’OUED CHAABANE débord de son lit, emporte tout sur son passage sauf le gourbi de la famille AHMED BAROUD. La famille lui doit la vie. Et là plus de question, il reconnaisse les dons et pouvoirs de leur sœur et fille.

Un jour son papa l’emmène au marché. Au souk de la place du village SIDI ATTROUSS. Elle remarque un jeune homme assez louche, elle comprend dans son regard, qu’il veut voler le pauvre marchand ambulant Elle va voir le marchand ‘...Fais attention, ce jeune homme en veut a ta marchandise…. ! Si tôt dit si tôt fait le voleur s’en prend au marchand mais celui là averti le maîtrise, les sbirs du bey l’emmène.

L’incident n’est pas passé inapercu aux yeux des badauds et chacun veut parler à la jeune fille ‘...Tu es voyante…. !’..Non, je sens, et je préviens… !’ Elle se fait connaître et des douars voisins, on accourt pour la consulter, elle prodigue ses conseils gratuitement. ‘...Tu te nommes coment ma fille … !’ Lui dit, une dame venu de KASSERINE pour lui prédire l’avenir. ‘...DEGUA…. ! ‘...DEGUAZA, c est mieux… !’
(Le Z est une lettre finale étrange.
Elle symbolise un va et vient, le croisement des temps. C’est la lettre de l’alliance entre le début et la fin. Le Z est alors associé au A, bouclant la ronde des lettres et ré-inséminant le début. Source WIKPEDIA)
Ainsi né le mot DEGUAZA. Celle qui prédit l’avenir en jetant sur le sol ses pierres et en laissant à la consultante le soin de choisir sa pierre. Ses conseils sont presque des miracles. Ses prévisions sont justes et même le BEY l’a faite venir chez lui pour lui demander conseil sur la marche à suivre, mettre une tribu arabe sur le droit chemin. Elle sera honorée par toute la cour. Le BEY décide de construire une maison a la famille, une grande maison avec un cabinet de consultation, mais sans que personne ne paie en espèces mais avec des victuailles s’il le désire.

DEGUA fait des émules, des jeunes filles viennent la voir, elle leur apprend à lire les pierres et à leur donner un sens.
Depuis les DEGUAZZE ont fleuri dans toute la TUNISIE. Pour la plupart des charlatans mais aucune ne ressemblât à DEGUA. Elle meurt à l’age de 103 ans, dans son ancien gourbi comme elle a demandé et enterrée sous l’ombre de l’olivier avec ses pierres.

Son nom sera gravé sur l’écorce de l’olivier...’...OUNI RAQ ‘DA EL MARHOUMA DEGUA, allah ou akbar, bel noum el AA’QOL ( Ici git…….qui dort su sommeil des justes.)

Pièces jointes:
DEGAZZA.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 août 2020, 12:49
size=large]Albert Siméoni


LA LÉGENDE DE LA MACARONI BASTARDA.

Tous les éventements narrés dans cette légende ne sont que pure imagination et ne s’inspire d’aucune œuvre connue.
Le partage doit citer mes patronymes. Merci
Toutes dérogations à cette condition verra son auteur mis en pâture sur mon mur et sera condamné à bouffer toute sa vie des pâtes seiches.

LE 8 MAI 1946.

Nous sommes à la PICOLLA CHICHILIA, le quartier nord de la GOULETTE. Là où vivent les italiens pêcheurs, cette grande communauté que la Goulette a perdu à cause de BOURGUIBA.
Ces italiens vieux et jeunes qui ont conquis nos cœurs autrefois et qui encore aujourd’hui peuplent ma mémoire. Ces italiens bien costumés le DIMANCHE pour aller prier à l’église et une fois la messe terminée, les voilà changer de vêtements et s’attabler entre eux pour des A FAN CULO, des TESTA DI MINGUA etc... Bachus et MARIE sont leurs compagnons de route surtout qd ils sortent sur leurs balancelles.
Panzo est une jeune garçon très dégourdi, on le surnomme sur les quais ‘...L' UCELLO… !’ ‘L’OISEAU ‘ Il ne reste jamais en place et comme tous les enfants de son âge, l’école et les études l’ennuient bcp dc, son papa décide de lui apprendre le métier de mécanicien. Son atelier ‘chez BATISTA’ est connu et apprécié par les patrons pêcheurs. Il règne sur 15 ouvriers, dont les 1/4 sont des arabes venus du KRAM, le reste surtout de la Goulette.
Panzo apprend vite, le système des moteurs, la soudure, la confection des pièces tant et si bien que son papa s’en étonne bcp.
L’enfant n’a que 10 ans mais le sérieux et la passion qui l’animent le laisse perplexe.
Un jour, Panzo fouille dans une grande caisse à outil et là il tombe sur ce qu’on appelle UNE RAHAYE ( un vielle mouminete à manivelle) dans un état qui laisse à désirer.
Il décide de la restaurer en cachette de son papa le dimanche alors que l’atelier est fermé. Deux dimanches lui on suffit pour rendre cette chose fonctionnelle et pour l’essayer, il pétrit de la pâte à modeler et l’introduit dans la bouche de l’instrument, il tourne la manivelle et là il voit apparaître des filets de pâtes à modeler, mais intelligent comme il est, il laisse seulement sortir que 5 cms afin que les filets sortis de son instrument ne s’emmiellent pas les pattes.
Il coupe avec délicatesse 10 filets d’argile, qu’il laisse sécher au soleil. Le lendemain, ses petites barrettes rondes durcissent au soleil et ressemblent à des petites craies ocres. Ils les montre à sa maman qui tout étonnée ‘...Ma di mi Panzo, come a fatto questo cosa… ? ( Dis moi moi PANZO, comment as tu fait ce genre de chose….. ? ‘...E un sécréto mama…. ! ‘( C ‘est un secret maman…!) ‘..Alora posso apprendere à comptare con questo baretti…. ?’ ( Alors tu peux apprendre à comper avec cela...) ‘…..Perqué non, si voglio… !’ ( Pourquoi pas, si tu veux… !’
Mais le jeune veut aller plus loin, comment faire ses petites languettes sans qu’elles tombent et redeviennent une pâte molle et compacte. Il réfléchit longuement durant deux nuits. Il trouve la solution, il lui suffit d’agrandir un peu les trous de la passoire, d’en boucher qq’un uns et il pense qu’il obtiendra le résultat escompté s’il intercale dans ses petits trous de petits tuyaux de 20 cms de long, ainsi la pâte à modeler suivra le couloir du petit tube et sortira plus longue. L’essai est très concluant. Il a 8 baguettes de pâte à modeler uniforme et longue de 20 cms. Il rentre le soir et montre son œuvre à sa maman. ‘….Ma comé à fatto questa cosé, si longua… ? ‘...E une sécréto mama… !’ Mama posso mi fare un po di pasta, comé, la pasta dél pané… ? ( Maman peux tu me faire une rondelette de pâte, comme celle du pain…. ? ‘...Ma certo figlolio, amore mio… ! ( Mais bien sur mon fils chéri… !’ Si tôt , si tôt fait, la maman lui prépare la pâte.
Panzo, la laisse se reposer un peu et qd il juge qu’elle a prit un peu de dureté, il s’en retourne à son atelier et en secret, il introduit la pâte légèrement durcie dans l’embouchure de l’instrument. Et là Ô miracle, il voit sa pâte sortir tout en longueur, il coupe délicatement chaque filet, laisse sécher et une heure plus tard, il obtient des baguettes de pâtes. Il n’en croit pas ses yeux. Il prend son labeur entre les mains, coure voir sa maman ‘...MAMA...MAMA...VEDO…...VEDO…..A CREATO QUESTO...POSSO FARE QUALCHE COSA CON QUESTA PASTA…. !’ (..MAMAN...MAMAN….J AI INVENTE CECI….PEUX TU EN FAIRE QQ CHOSE...AVEC CETTE PÄTE…..?) ‘...SI SI SIGURA MENTE…. !’ ( ..BIEN SUR CERTAINEMENT….!) Elle met les dix brindilles dans une casserole, laisse bouilliret voilà que les pâtes se ramollissent et deviennent mangeables. Son papa qui rentre le soir, découvre sur la table, un tas de... il ignore ce que c ‘est…..’...Ma scusaté, é questo é… ? ‘ (..Excusez moi, mais c’est quoi cela…..?) ‘...PASTA DEL TUO FIGLIO PANZO…. !’ '..Ma sono excellente...!') Dit le papa ravi.
Ainsi sont nés les pâtes connues sous le nom de PANZANI.
L’atelier est transformé en fabrique de MACARONIS BASTARDA….Sous l’enseigne ‘...PANZANI EL GUSTO DELLA VITA' BASTARDA parce que BATARDE. Née de rien, mais d’un enfant intelligent qui au bout de 5 ans, rendra sa famille millionnaires en TUNISIE. Puis milliardaire en ITALIE. L ‘usine commercialisera aussi la sauce, et toute sorte de pâtes sous toutes ses formes que l’on connaît.
‘ ...Panzo, mi chiamo Alberto, sono ebrai é la tua soria é la storia dei tutti italiani ché sono come la tua pasta AL DENTE….Sono come té della GOLETTA ma ché importa sei mia storia é véra o no ma il tuo nome é conuscoto à traverso él mondo… GRAZIE figliolo…. !’
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 août 2020, 12:59
MR F.B me dit qu'allez vous dire ALBERT, en quoi MR cela vous intéresse ce que je vais raconter ou dire, etle brouheq, bref, mes amis, j'ai un salon et salle de bain en carrelage genre damier, noir et blanc alors une idée m'est venue, saugrenue sans doute comme toutes les idées qui me passent par la tête, comme devenir un canard, est passé dans le tambour, comme prendre la forme d'une grenouille pour détendre mes muscles ce qui m'a valu 555 € de réparation, plombier compris, la cuvette c était pour moi bref, là j'ai décidé de me transformer en oie à cause des dames, ben oui, j'ai donc commencer à sauter du blanc au noir en mangeant des pions invisibles, j'était dans une euphorie complète, je jouais aux dames ce jeu de mon enfance, mais voilà à force de sauter qui monte me voir ...? Mr RABAROT.... '...Mais qu'est ce que ce boucan, le plafond va me tomber sur la tête, ( in challah, nertah menou) '....Je me distrait mr...! '...Mais la loi interdit de sautiller sur le sol...? '....C 'est pas la loi c est le jeu de l'OIE....!' ...Oui mais qd même, il n'est pas de bon aloi de faire du bruit à cette heure là.....!' '...Croyez vous que si vous faites le chimpanzé chez vous, je vais vous parler de loi...? '...Nous avons une charte mr SIMEONI, et vous devez vous y confirmer....!'.... '....LA CHARTE...? MON VOISIN INSTALLE DEVANT SA PORTE SUR LE HALL, LA POUSSETTE DE SA FILLE...LE PETIT VÉLO DU JEUNE ANDRÉ...En plus sa femme déposé ses affaires dans une malle devant son entrée, c est devenu une cave le hall et vous ne leur avez jamais rien dit, c est contraire à la charte....!'....Oui mais entre voisin, on peut faire qqs dérogations...? '...Alors dérogez pour moi aussi, je ferai l'oie autant de fois que je veux et demain, je fais
l' éléphant, j'ai loué un CORNAC à moins que vous vouliez le faire pour moi, mes petits enfants veulent faire un tour sur le dos d'un éléphant...!' '...ET ALORS VOUS ALLEZ BARRIR....!'....'....OUI....EN ATTENDANT QUE VOUS VOUS BARREZ.....POUR LUNDI CE SERA LE TOUR DU COCHON DE BOURGOGNE....!' ....VOUS AVEZ
L' INTENTION DE RENDRE NOTRE IMMEUBLE UN ZOO....? '...MAIS RIEN QU'A VOUS REGARDER VOUS RESSEMBLER A UN MUFLE....!'
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 août 2020, 03:15
Je me souviens de Juan, il y a fort longtemps, j'étais un jeune papa, qui emmenaient mes enfants dans cette ville qu'elles appréciaient, leurs amis et amies étaient leur lieu de villégiature, elles rencontraient à heures fixes, leurs jeunes amis,amies, le soir , à la plage ou ailleurs, une bande mêlée qui tournait comme une toupie, allant d'un ou d'une amie à l'autre, elles aimaient JUAN et donc envie oblige, nous les emmenions là bas. La plus part du temps. Les cousins et cousines, beaux frères et nous même, etc étaient logés à la même enseigne, chez la mami RACHEL qui louait un grand appartement. Nous étions un quinzaine à partager le home. Avec l'age, elles ont grandit et JUAN fut remplacé pendant qqs années par la TUNISIE...DAR NAWAR, Hamilcar, les clubs de vacances puis une fois mariés, les choses ont changé pour d'autres ailleurs.
Je suis revenu à Juan avec mon épouse, et bcp de visions reviennent dans ma mémoire, la roue de la FORTUNE, l'ambiance de JUAN le soir, le CASINO, le VROUM VROUM....Un sentiment de jeunesse me saisit et je me dis comme le temps passe. Il n'est ni plus beau ni plus laid qu'avant, il est figé, immuable avec ses parasols sur la plage, ses transats, sa plage publique bandée, des anciens profils sont tjs assis dans certains cafés, le judéo est de mise, les lieux sont les mêmes, mais je n'ai pas encore été voir le quartier des jeunes, la JUANITA, le rassemblement des rdv, ce soir j'irai voir qui l'occupe.
Pour cause de COVID, j'ai opté pour JUAN sinon,, nous serions allés à HADERA auprès de ma fille et de ses enfants, nos petits enfants qui nous manquent et tardent à nous voir, le temps avance lentement alors que contrairement au COVID, il prend ses aises et nous empêchent de voyager, une atteinte forcée à notre liberté. Je les vois sur vidéo mes petits enfants, drôles de vacances qui ressemblent à du sur place, assis sur une chaise à parler dans un écran insipide. Alors qd viendra le moment de nous envoler vers le pays que nous avons choisi pour passer du bon temps avec eux...!!
Quand viendra la fin de cette pandémie, qui nous prive de tout, qui nous étouffe avec ses masques dérisoires, qui jonchent le sol. J'ai peine à reconnaitre un ami, seule sa voix me rappelle a lui.
Je me rappelle oui d'un JUAN sans masques, où les distances n'existaient pas, où le gel était inconnu, pour rentrer dans un super marché, un masque, allons nous être pour un bon temps des gens masqués...? Comme dans un bal pandémique.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 août 2020, 03:17
Rien ne ressemblât à la Goulette , celle où j'ai vécu, à ce que je connais à présent.
Ici à JUAN tout est différent.
Chez nous là bas, nos magasins étaient restés immuables, nous n’avions pas de SUPER MARCHE, nos enseignes étaient des plus simples, les murs de nos immeubles étaient rarement rafraîchis, sinon jamais. Nos épiceries n’avaient en rien changé et jamais une banderole ‘...CHANGEMENT DE PROPRIÉTAIRES… !’
Les patrons aimaient s’asseoir devant le seuil de leur boutique, attendant l’entrée d’un éventuel client, les bouchers avaient par contre fort à faire, le mercier ne comptait pas ses boutons et moins encore la longueur des ces ‘ tubinos’. Son employé passé souvent le temps à mesurer et remesurer les rouleaux de tissus, il fallait bien qu’il bosse à enrouler et dérouler.
Les marchands de beignets étaient les seuls à servir du matin au soir, le soir c est la ruée vers les frites coupées en lamelles et salées et servies enroulés dans du papier blanc.
Les cafés le matin étaient souvent déserts, c est vers les 16 heures que le café MILED arrosé le macadam sous la voix d’un FERID .Le café vert s’animait vers les 17 heures. Et les vendeurs ambulants, investissaient les trottoirs pour écouler glibettes et melha bnine.
Les boutiques chez nous étaient des échoppes, elles n’avaient pas de luxe ostentatoire, juste un espace pour accueillir deux ou trois clients, les restaurants étalaient de grandes surfaces. Ils y avaient ceux qui dégustaient l’apéro du midi et ceux du soir. Un apéro à la Goulette ce n’est pas un simple pastis encore moins un quart de boukha. La kemia et la fekia à profusion étaient assez copieux pour rassasier, inondés d’eau de vie, les ventres creux, mais cela ne suffisait pas, il fallait l’akoud avec, parfois un assiette de pkaila, et chacun y mettait son morceau de pain tenue par deux doigts, pour alléger le plat, telhich, LA BSAL OU LOUBIA était proscrite, elle ne faisait pas partie de l’apéro, la boutargue DE MULET oui sur demande. Après cela, il était difficile aux hommes d’aller honorer les plats de leur épouse mais plutôt leur couche.
Mais l’endroit le plus prisé était la plage, les goulettois succombaient à l’appel du sable et de la mer. On y voyait même des sirènes nous attiraient vers le large. Les pêcheurs à la ligne ou au filet étaient alignés à distance raisonnable pour titiller le poisson. Et les vieux et jeunes italiens, tjs biens mis, bien coiffés souvent en cravate pour faire bonne impression alors que nous avec la chlaqa….nous avions un air serf volant lol
C ‘est vrai, je ne peux pas comparer JUAN VILLE LUMIÈRE avec la Goulette ville où les moustiques tournaient autour des réverbères pour la plupart hors d ‘usage mais qu’importe la lumière était en nous.

ALBERT BREITOU SIMEONI
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 août 2020, 11:34
La légende du M HAMAR. (aubergine farcie)


Lorsque Hmaira est née à la HARA, tous les voisins ont remarque cette intelligence dans son regard de bébé. ‘..Ehdi tet’le hadqa..!( Celle là, elle sera intelligente).
Nous sommes en 1908….Hmaira à 11 ans, derrière elle FELIX….MERIE….CHOUCHOU…. BREITOU….BIJACOU…..Une famille nombreuse soit 5 bouches à nourrir pour un papa qui bosse dans la bâtiment, tailleur de pierres. Un métier harassant mal payé par les italiens.
FRAIHA la maman devait se contenter de satisfaire toute cette smalla avec des plats superficiels, bcp de pâtes, bouillons et pain rassis, drôô, hachoué, bissara, aasida falssou… etc la pain n’était jamais perdu.
Un matin, alors qu’elle fait son marché, elle voit qq chose qu’elle ignorait, l’arabe qui tient son étalage, lui annonce ‘...BEIT ENJEL… !’ Sa couleur violet foncé et sa forme lui plait, elle en prend 4 pour un demi sou. Elle rentre chez elle, met les 4 ‘..BEIT ENJEL ‘ sur la DOKHANA et les oublie.
Elle prépare le bain chaud du soir pour masser les pieds de son mari. Entre temps, elle prépare les boulettes du chabath, elle les fait frire et les couvre d’un papier journal.
Hmaira, la jeune fille, rentre dans la cuisine et voit ses 4 choses étranges, elle pose un petit tabouret se saisit d’une, la coupe en deux, la regarde puis avec une cuillère en bois, creuse son ventre, elle a dans les mains l’écorce. Elle a la présence d esprit de prendre une boulette et de l’encastrer dans le ventre de l’écorce. Elle met son œuvre dans le four encore chaud, attend un peu et la fait sortir qd sa maman rentre à l’improviste, elle voit sa fille scrutait cette chose. ‘..CHNOUE ELLI AAMELT… ? ‘ Qu’as tu ais fais..?) ‘...CHEY, hatite el mahchia fel kerch el hajje edi… ! ( Rien, j’ai juste intercaler cette boulette dans ce creux… !) ‘ Sa maman au lieu de la gronder, goute à la chose et trouve cela délicieux, elle n’en revient pas.

Son mari rentre et trouve cette curiosité posée entre les machiates. Il goutte, il la trouve si bonne qu’il la bouffe entièrement. Le lendemain, sa maman prépare une farce avec un peu de viande, oignon, rajoute un peu de sel, de poivre, qqs lamelles de piment, et enfourne l’autre moitié dans le four,...’..YE H’maria, edi bech nyatouha M'HAMAR...THAB… ? ( ….Nous allons la nommer M"HAMAR, !!!! Elle fait goutter cette chose légèrement baveuse à sa voisine MAIRA, qui n’en revient pas.
Forte de sa découverte, elle va voir CHMIYANE le gargotier, qui goûte, il risque de tomber dans les pommes par ce goût savoureux. Il propose à HMAIRA de lui en faire une dizaine par jour pour 5 sous. Au bout de 3 mois, tout TUNIS devient adepte du M’HAMAR nouveau plat inconnu à ce jour, la famille BEL AHSSEN sort de la misérè, s’établit à TUNIS et propose sa denrée à tous les restaurateurs juifs. Fortune est faite.


Tous nos plats doivent avoir une histoire, elles font partie de la MYTHOLOGIE TUNISIENNE. Je revendique le droit de ces créations, de ces légendes imaginaires car nulle chose au monde ne doit rester sans histoire, sans naissance.

ALBERT ABRAHAM SIMEONI.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 août 2020, 09:58
LE DRÔÔ...L ORGEAT ET LA CITRONNADE.


Le tune est un adorateur de ces trois boissons. Le DRÔÔ est pour l’hiver comme l’imper pour la pluie. Au début, il était nu sans rien, puis est arrivé le sucre en poudre, ou sucre glacée, un délice pour le palais. Sa préparation n est pas de tout repos, il faut le veiller, le surveiller pour éviter les grumeaux, certains y ajoutaient des morceaux de pain rassis, il était le petit déjeuner des pauvres, les riches étaient à la brioches, aux petits croissants, au petit beurre et à la confiture, les riches aimaient les choses faciles à faire mais tourner une cuillère en bois durant une demie heure, c’était trop dur. Puis un malin y rajoute un moreau de halwa ( caca de pigeon), le même malin y rajoute des petits morceaux de noix, des pignons, le même rusé introduit un morceau de hériche bel louj, le bol de DRÔÔ s est enrichi jusqu’à devenir une LEBKHA, un emplâtre, manquait plus que le l’œuf.

Il était le bol des familles modestes par excellence pour nourrir la smala le matin, Sa consistance pouvait laisser un individu sauter le déjeuner

En été, pas une maison juive n’avait sa bouteille d’orgeat dans le frigo. Et aussi sa bouteille de citronnade, faite maison. Ses ces deux boissons de rois s’accompagnaient souvent de boulou, de souaba ou de croquants mais jamais de pain. Et le meilleur moment pour savourer ces boissons étaient l’aprés sieste, qd tu te lèves ‘m'dassar’ ( ce qui veut dire peu en forme) le citron revigore et donne la pêche bien que les pêches ne manquaient pas chez nous. Certains amis aimaient prendre ces boissons debout devant la seuil des magasins, dans des pâtisseries, comme chez NATHAN ou NAOURI au SAAL à Tunis. La citronnade ne doit jamais être trop sucrée, parce qu’elle perd le goût du citron dans le palais, il faut goûter le citron et la pendre sans sucre c est mieux. L’orgeat c est autre chose, elle est sucrée et les diabétos doivent se l’interdire. Comme je les dis seuls les gâteaux orientaux dits consistants sont les compagnons de ses boissons.

ALBERT SIMEONI BREITOU.

LE 27/08/2020
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 août 2020, 10:21
A la conquête de la RIVE ADVERSE

5 Jeunes accrédités par la communauté bidon des goulettois, désignent 5 membres biens faits pour aller prospecter de l’autre coté NORD du canal. L’assemblée composée par 8 musulmans, trois italiens, trois maltais, deux niqués de la tête votent à mains levées les pressentis. Albert SIMEONI 22 ans, SYDNEY LELOUCHE ALIAS COPLAN FERKH , 18..RICHARD SIMEONI 18 ANS ET SAUVEUR SIMEONI 17 alias SCAPIN ET ALAIN DIT LE BOUCHER 14 ans
LE 1 AOUT 1970, ils décident de longer la cote, à partir de Goulette CASINO marchant sur le sable chaud du désert soit 350 mètres pour enfin arrivé comme des sioux aux abors du canal….SCAPIN QUE VOIS TU…. ‘...Je vois deux jeunes filles allongés, deux garçon dans l’eau… !’ ‘..C est tout… ? Lui demande son frére….’….Il y a des rochers qui m’empechent de voir plus loin… !’...Alors comment tu as fait pour remarquer ces 4 jeunes…. ? ‘...J’ai fais le saut du regard…. !’ Sydney lui donne une baffe ‘ ...In yaddin rade ye menteur… ! ‘...Nous allons pousser nos investigations plus loin, traverser le canal sans armure, ni flches mais avec nos shorts posés sur la tête… ! Dis Sydney. ….’….Et si on se noie .. !’ Dit Alain ‘...On le dira à EMMA HACHOUE TA MERE… !’..On traverse le canal, abirdons l’autre rive et poussant l’expédition 100 métrés plus loin et là, nous tombons médusés devant un carré de plage surchargé, des chaises longues, des gens nobles, parasol, parlant un français choisis, des jeunes filles au top, puis on remarque un lur délabré, où des nymphettes cuisses ouvertes bronze leur … ‘...Sydney ‘...Zut alors, c’est un autre monde Kherredine… !’ ‘..LE MONDE DES RICHES CACHE… !’ Une buvette, des jeunes inspirés, des jeunes filles classe idiote bref….On nous toise du regard, et le regard se pose des questions ‘...Qui sont ces barbares….avec leur short sur la tête… ?’ Un seul se léve et vient vers nous ‘..ALBERT, RICHARD, SAUVEUR, SYDNEZ….VOUS ICI PPAS POSSIBLE ‘...Dit l’ASPET qui nous reconnaît depuis Tunis en tant que CHAMPIONS GOULETTOIS DE VOLLEY A L U.S.G.
On retourne chez nous et on avise l’assemblée ‘...IL FAUT CONQUÉRIR CETTE PLACE DE SBOB… !’ ‘...AVEC LE BALLON… ? Annonce SYDNEY. ‘...LE BALLON n est pas une arme, on veut les déloger… !’ Dit LE BOUCHER…..il se prend un baffe.
TROIS JOURS PLUS TARD, 8 jeunes athlètes tenant un ballon de volley débarque sur la plage des SNOBS PIERROT..SYD..ALB..SAUV...RICH...AZZ...RICQUET….GIL….
Sans rien dire, on se partage par 4 et on se place sur le bord de mer, LE VOLLEY BEACH SANS FILET EST NE devant les yeux ahurris des petits riches. Et là se produit le miracle, un attroupement de jeunes se forment et nous regardent jouer.
Nous les avons conquis. Certains demandent à faire les 5 iemes joueur, on accepte….Une semaine plus tard, le BLEK LE ROC, LES AMANOU, YOUNES...etc se mêlent à nous, les filles enfin nous regardent et viennent nous parler sous l’œil de leurs parents méfiants. Depuis, les KHERRDINOIS sont devenus nos amis, de la plage, de l’ OLIVIER

ROUGE, DOKHANA, le DUNES, SANCHO et BARAKA à la fin.
Voilà comment nous avons conquis KHERREDINE. ET LES SNOBS ET SNOBINETTES.


ALBERT SIMEONI
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 septembre 2020, 12:48


DANS MON M ESSANGER, je reçois une demande d’amie….MAMAN LOUISE.
Déjà à la lecture du prénom, j’ai eu une jaunisse ; c est le prénom de ma maman défunte et je me suis dis que ce n’est pas possible, est ce bien elle qui vient me voir et me parler.
J’accepte l’invitation et voilà le dialogue.

‘...Bonjour mon fils, comment vas tu… ?’
‘...Maman, c’est bien toi… ?
‘...Et qui veux tu que ce soit enfin oui c’est bien moi en chair et en os… !’
‘ ...Incroyable, comment tu as fait, en générale, il faut passer par un spécialiste des arts divinatoires.. !’
‘...Euchmââ, je ne passe par personne, je suis assez capable pour apparaître qd je veux et où je veux… !’
‘...Comment c’est là bas, tu es bien…. ?
‘…Khir miné y’a pas, j’ai tout ce qu’il faut, ta sœur, et tes frères me parlent souvent… !’
‘...Ah bon et comment, ils communiquent avec toi… ?
‘...PAR WHAT ZAB…. !’
‘ ..Et papa comment il va, Fritné, Poupée…. !’
‘...Euchqoun e’dou ( qui sont ses gens là) ????
‘...Mais ton époux, papa, ta belle sœur, ta soeur….. !
‘...Mais je ne les connais pas ces étrangers, pas du tour, ebelt enti je crois… !’
‘...Tu es bien Maman Louise, Haya, notre maman.. ?
‘...Alors qui veux que que je sois, hier encore, j’ai vu tes frères et ta sœur… ?
‘...Attend maman, comment je m’appelle.. ?
‘...FREDD ? tu as perdu la tête, je crois… !’
‘...Madame Louise, sauf votre respect, je crois que vous vous êtres trompé de personne… !’
‘...Ah tu renies ta maman, maintenant, moi qui t’a fait grandir… !’
‘...Je me nomme ALBERT SIMEONI…. !’
‘..Ah, tu as changé de nom pour ne pas me parler… ?
‘...Non, maman la mienne se nomme LOUISE elle est décédé depuis 2011…. !
‘..OALALALALALAL….Pardon monsieur, je me suis trompe, j’ai pensé que vous étiez mon fils… !
‘...Et moi vous m’avez foutu la plus grande peur de ma vie MADAME LOUISE… !’
‘..Ah ce point… !’
‘...Je sais que ma mère est capable de tout mais ressusciter ici alors là c’est un SCOOP… !
‘...Justement j’adore la SCOPPA….Surtout qd j’ai la BARMILA…. !

Purée 4 jours sans dormir avec le peur au ventre.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 septembre 2020, 12:56
Je me suis présenté à un centre détecteur de COVID.....J'ai attendu 5 heures puis enfin, je rentre en prenant la température, c est un oussif qui fait le boulot '...Pourquoi donne t'on aux noirs le sale boulot Mr...!' '...Qu'entendez vous par là...? '...Au super marché, c'est un noir qui contrôle le port du masque, même dans les cabinets d'avocats, j'en vois au pas de la porte, on dirait que vous êtes faits pour des taches subalternes....! Bon je rentre pour le test...Une infirmière m'accueille '...Je me nomme Albert et vous madame..!' ...' HENRIETTE monsieur,..!' '...C est encore à ma mode ce prénom....!' '...Bon ouvrez grand vos narines...!' '...Mais c'est pas une bâtonnet ca c est une baguette chinoise et surtout attention à mes muqueuses, soyez délicate sinon, je m'en vais avec la baquette et surtout si vous pouvez me la rendre après, je l'utiliserai pour mes pâtes....Bref, elle me fait rentrer 10 cms de baguette...Et là, elle me sort un truc dégoutant '....CA FAIT15 jours que je ne me suis pas fait curer les narines, si vous voulez vous pouvez aussi curer mes oreilles, il y a tellement de cire que vous pouvez vous épiler le maillot '...Mr soyons sérieux, je vous ai retiré 100 grammes de morve ...!' '...Ah c'est bien je me sens mieux à présent....Vous allez l'analyser alors...? '...Je dois recommencer parce que votre morve est trop épaisse pour cela...' '...Prenez celle de gauche, elle est KOCHER et puis visqueuse, vous verrez mieux dans votre microscope...!' ...Vous êtes un drôle de type vous...!'....Un type goulettois, chose rare de nos jours, et pendant que vous y êtes vous ne pouvez pas aussi me soulager d'en bas, avec votre bâtonnet de merde , je suis constipé...!'
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