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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 septembre 2020, 11:13
Les bonnes habitudes servent à meubler tout le bon temps . On s’en sert dans certaines occasions, les mauvaises causent problème.

Vous avez prit l’habitude d’attendre de moi des textes qui font rire et pleurer aussi, car j’en ai un à faire fondre la pierre mais elle n’est pas pour ce soir. Ce soir, je vous parle d’autres chose.

De l’hypnose. J’ai pris rendez vous avec une hypnotiseuse pour me débarrasser de la deché ( béatitude) chez madame BRILLANT. Notée 5 étoiles sur internet. Elle a du en rajouter trois en douce.
Bref, je sonne à la porte et je suis accueillis par une jolie dame à 14 heures précises.

Je m’assoie .

Elle me pose les questions d’usage et moi bien sage, je lui raconte ma déchè. Elle note. Puis, elle m’installe sur une chaise à bascule. Me demande de me détendre, ché che, je suis bien. Elle me demande de fermer les yeux. Elle m’indique d’abord certains points à masser et à tapoter. Et surtout de penser à ce que j’ai fais de beau dans votre vécu.J ‘ai les yeux femés. Je lui raconte que j’entends des clameurs venus d’un stade, une galerie qui hurle mon nom, certains après le match de volley viennent m’embrasser, j’entends des échos de joie, les insultes de SYDNEY Lellouche, je lui parle de la diarrhée de mon ami Pierrot avant un match, je lui parle de MAX FITOUSSI, bref des moments heureux, je sens des fourmillements dans mes jambes, je suis détendu, très à l’aise. J’entends aussi le train TGM passer, JULOT LELLOUCHE jeter son mégot avant de monter dans sa voiture...Des clameurs Madame, celles de mes 20 ans...’...C’est bien continuez.. !’ Je me souviens de MEIHA qui repassait ma tête avec ses grosses fesses pour me punir….Bref, je me sens détendu. Arrive l’heure de partir. Je ne bouge pas de ma chaise. ‘...Mr la séance est finie...’ ‘...Pour vous mais moi je reste, je ne bouge pas de ce fauteuil relaxant… !’ ‘...Mais c ‘est impossible, il faut me payer…. !’ ‘….Ourass chiffer toura, ourass ABRAHAM ISHAQ YACOB que d’ici je ne bouge pas appeler les pompiers…. !’ Elle prend cela au sérieux et les pompiers arrivent toutes sirènes hurlantes. Ils sont 4…..’...D’ici, je ne bouge plus et je défie quiconque de me lever….Vous vous appelez comment.. ? … VOUS LE CASQUE SANS MASQUE… ?’‘...MR SERPENTIN… ! ‘
‘...Justement, j’ai besoin de vous, la semaine prochaine je fête mon anniversaire….Il me faut des serpentins, vous faites l’affaire, comme je suis mage, je peux là sur le champ vous rendre un ruban de serpentin…. !’ Ils se regardent et me prennent pour un fou… !’ Sachez aussi que j’ai pratiqué le KARATE je suis ceinture noire et je connais la technique de l’immobilisme…. ! Vous pouvez essayer de me lever que vous n’y arrivez pas…. ! Ils se mettent à 4 pour me lever, rien à faire, je pèse 3 tonnes. Ils n’en reviennent pas. ‘ ...Vous pouvez appeler les CRS avec leurs FLACH BALL...Dix minutes plus tard, un escadron de CRS débarque..Ils interrogent l’hypno, les pompiers et ils écoutent leur version ‘...Mr, vous devez vous levez…. !’ ‘...Sinon quoi vous me crevez un œil, d’ailleurs, vous pouvez tirer, votre machin ne fonctionnera pas sur moi, je l’ai bloqué à distance. L’hypno est désespérée, 12 personnes en armes sont dans son cabinet et moi scotché sur ma chaise. Elle ‘...Mr, je ne vous prend aucune consultation, mais je je vous en prie, levez vous et qu’on en finisse…. !’...Je veux bien, mais je prend la chaise avec moi et tout l escadron me fera descendre par l escalier de service et me ramènera chez moi, c’est cela ou rien OURASS BABA AYOUCHE elli méet… !’ Ils se concertent tous ‘...Vous comptez lancer une bombe asphyxiante… ? Je lis dans vos pensées messieurs, ça ne marchera pas, soit vous acceptez mes conditions soit je ne bouge pas même si l’armée intervient avec ses chars… ! Ma technique est imparable… ! Ils se concertent encore une fois ‘….Bien, nous allons vous prendre avec la chaise et vous faire descendre et vous ramenez chez vous, mais essayez d’être plus léger… !’ ‘...Ne comptez pas sur moi, les gens violents surtout vous les CRS , je ne vous fait pas confiance…. !’ Ils se mettent à 12 pour me soulever, prennent l’escalier de service et enfin j’arrive en bas….’...Vous vous êtes donné tant de mal pour rien, si vous m’aviez parler gentiment, tout cela ne serait pas arriver… !’ Je me lève comme une fleur sans effort….RAMENEZ LA CHAISE A MADAME BRILLANTE...ELLE DOIT ÊTRE TERNE EN CE MOMENT et remettez lui son chèque, prenez rendez vous pour moi POUR dans un mois j’attends son SMS sinon, je reviens, et je lui fait un tour de magie, je peux la rendre SALAMANDRE si elle ne m’ouvre pas la porte…! BANDE DE SALAUDS…. ….Attention mr SERPENTIN, ne faites aucun geste sinon vous roulez sur le macadam comme un rouleau de SERPENTIN….’

NB LA TECHNIQUE DE L IMMOBILISME SUR PLACE EXISTE EN KARATÉ. J’en ai fais l’expérience avec mon ancien MAÎTRE DE KARATE FEU CHEDLI HAMADI...A LA SALLE DU ZEPHIR DE LA MARSA. 10 ÉLÈVES ONT ESSAYE DE LE FAIRE BOUGER MAIS RIEN N Y FAIT. IL EST DEVENU COMME UNE STATUE SANS SEL.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 septembre 2020, 09:34
KIPPOUR

Voici revenir les mamans, nos épouses
Reprendre la batterie de cuisine en douce.
Le moment de répit de ces qqs jours
Va leur donner un second souffle pour
Prendre possession de la cuisine, des fourneaux
Et les flammes des gazinières déjà mises à rudes épreuves
A ROCH ACHANA vont reprendre du service de plus belles.
Confiture de coing auront comme voisine la poule farcie
A coté, les pâtes coulantes vont se dilater pour donner
Vie au bouillon rehaussé par qqs cuisses de poulet blanc
La cuisine va se transformer en jardinière
Les légumes sont à l’honneur, que de salades
Avant d’aller prier. La Torah n’aime pas les ventres creux.
Les boulettes mta dar el harch, vont prendre place.
Au midi pas loin du couscous au poulet.
Ah ce poulet sacrifié et mis à toutes les sauces.
Depuis la nuit des siècles, le rituel est resté immuable
Seul les cadres ont changé, du canoun désuet
Vive les 4 feux. Qui sans arrêt vont chauffer
Le cul des marmites et casseroles.

Honneur à Kippour.
Jour de repentance.
Mais cette année
Un inconnu s’est introduit
De partout, et les priants vont porter un bracelet
Un masque, l’attirail de guerre contre ce mal
Qui ne semble pas décrocher.

Sans vouloir conclure sur une note pessimiste
Je vous souhaite à tous, bien avant l’heure
Un bon Kippour, un bon jeun, une bonne purification
De notre âme et surtout une bonne santé.
Aâ’niIIIII AâniIIIII qol ouhed i yani
Hatté touffé el mââ’niyé fel… zok el djejé.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 septembre 2020, 11:52
CHEZ MABEL’S BOUTIQUE DE TOUS LES MIRACLES ET GUÉRISON EN TOUTES NATURES ( bel afie ye diwen)

Alors que j’avais les jambes allongés sur le comptoir sirotant mon café au sucre des malades, alors que je comptais les corneilles dans ma tête rentre vers les 9 heures du matin, al sbah el fetah, une haitienne légerment paniquée, un peu comme moi vers les 11 onze .

‘...Mr ‘...Me dit t’elle d’une voix bien triste ‘...Je crains le COVID 29…. !
‘...Et donc… ?’
‘...Avez vous une potion, une poudre pour me prémunir de cette pandémie, je ne veux pas mourir entubé…. !’
‘...Si vous savez le nombre de personnes qui se sont faits entubés avant le COVID 29, vous serez ébahis, en tout cas j’ai une poudre miraculeuse que je viens de recevoir de mon labo LA CHLORAUTRUCROTTEESCARGCOQUILLE Dosée à 12 milligrammes 5… !
‘….Ah vous me sauvez la vie et comment dois je la prendre…. ?’
‘ ...Le matin à jeun en respectant la posologie en fait c est 4 poudres à doser comme je vais vous l écrire…. !’
‘….Ah D ieu soit loué…. !’
‘...Depuis qd on loue D ieu, un Uber, un taxi oui mais pas D ieu enfin…. ! Ca coûte 125 €, il faut suivre le traitement durant 5 jours pas plus et vous serez immunisée contre le COVID 29…!’
‘...Ah merci, je paye, donnez moi ces 4 poudres…. !

Je lui sors les 4 poudres avec les dosages.

Une semaine plus tard, à 9 heures du matin, je vois rentrer qq chose, une espèce du genre humain, avec une petite tête d’autruche, sentant la crotte de souris, des petites coquilles ressemblant à des verrues, sur tous le long de ses bras, et sur ces lèvres de la bave….Un monstre quoi.

‘….Bjr Mr, c’est moi, regardez mon état… !’
‘...Attention, ne mettez pas votre tête dans le trou….Mais qu’est ce qui s’est passé…. !’
‘...J’ai forcé sur les doses, je crois et me voilà devant vous ressemblant à n’importe quoi…. !’
‘...En effet, vous ressemblez à un personnage de science fiction, mais dites moi au moins vous n’avez pas de courbatures, vous avez de l’appétit, pas de maux de tête, de température… ?
‘...Non, je me sens même mieux qu’avant, combien de temps vais je rester comme ca… ?
‘...Ne vous inquiétez pas, vous êtes immunisée contre le COVID, il n’aime pas les laides, et comme vous êtes horrible, vous êtes sauvée de la REA etc …..Essayez de rajouter une dose de coquille comme cela vous ressemblerez à une poule et vous pondrez des œufs SAINTS. Vous pouvez partir rassurée, ici on guérit l’impensable avec peu de poudre magique et bcp de FOI….HAG SAMEAH…. !’
‘...Merci Mr, vous êtes un homme de bien… !’
‘...A 125 €, je suis même un homme de bonne foi et honnête… !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
30 septembre 2020, 10:01
ANECDOTES KIPOUROUTS


Les anciens de la Goulette ou d’ailleurs ne peuvent oublier ce jour de Kippour, que je dédie à nos chers mamans disparus, nos papas, aux tantes, oncles qui hélas ne sont plus de ce monde.

Ce jour sacré est à mettre sur le compte de toutes ces épouses, qui parlaient notre jargon au marché, qui négociaient le prix des poules surtout et pas des coqs, les coqs en tant que mâle ne se farcissaient pas, pour ne pas employer un mot inadéquat.

Si je cite en exemple Maira, Gini, Fritné etc, elles avaient un rituel à respecter et qui leur tenaient à cœur, la dbiha de la poule, des poules car devant le CHOET souvent elles appréhendaient que leur futur victime, celle qui va honorer la table du midi et celle de la fin de kippour, ne soit impure, dc pas Kacher et là catastrophe car imaginez un peu que ces dames levées tôt pour se rendre au marché de la volaille, choisir ‘les martyres’ et s’entendre dire le MOT IMPUR c’est la fin du monde.

Il étai important pour elles d’être souvent les premières pour l’égorgement et là c est un véritable foklore qu’aucun artiste n’a peint. Je vous parle dans ma langue avec traduction

‘….Mohamed, ekhtarli hara mââ’chech kachir brass bouq Si Hamadi allah yarh’mou… ! ‘ …..Choisi moi quatre belles poules grasses et pures sur la tête de ton défunt pére….’ ‘...Ah Maira, me tah’lefch, enti baba cen dime i servilec b’qalbou ou brabou ( Ah Maira, ne jure pas, toi, mon papa t’a tjs bien servi avec coeur et son D ieu…!) Maira à 6 heures du matin ces poules ligotées par les pattes se pressent d’aller voir l’égorgeur des basses œuvres, le rabbin qui dix fois fait passer la lame de son couteau sur ses ongles… ‘...Qadech mel mara ouenti tahfi, ijji ye rebbi cheged’ni… ! ‘ Combien de fois tu vas aiguiser ton couteau avec tes ongles, allez finissons en… ! Le Rabin Touitou vérifie ‘ i naqui) la première victime…..’...Ehdi Trifa...( celle là est impure) ‘...HOU ALLA CHAADI…. ! ( Juron sur sa chance)….’...Hedi jedda trifa ( celle là aussi est impure… ! ‘..HOUUU AALA MEJELI… ( Hou sur ma fortune) ‘...Hedi jedda, trifa ‘...HOUUU AALA QABRI… ‘ Juron sur sa tombe…..’...Hedi jedda trifa… ( Celle là aussi est impure….) ‘….HOU ALLA HAMADI GHER’CHNI…. ( Juron sur le vendeur, il m a entourloupé)

Comme si c ‘est la faute du vendeur…Une file se forme devant le rabbin… Elle s’empresse d’aller voir HAMADI…..’...YE HAMADIIIIIII….TRIFA EL AARBA…...BEDLEM’NI…. ( Impures elles sont ,changent les moi) Hamadi s’exécute. Maira retourne au risque de trébucher. Elle est en queue de peloton, elle maugréait conte HAMADI. Le rabbin marque chaque poule égorgée par un signe à l’encre noire sur l’une des pattes afin qu’il n’y est pas de confusion. Puis, la poule égorgée est jetée prés du dépouilleur qui ne finit pas de se gratter. Et les embrouilles commencent ‘...Non ce n’est pas ma poule celle là… !’ Le rabbin est dépassé, la tension monte et le dépouilleur n’en peux plus, car toutes les femmes le houspillent. ‘...BECH NELBECH HOUAJI OU NEMCHI ( Je vais m’habiller et partir ) Un long HOUUU se fait entendre et MAIRA ‘..LOUCEN TEMCHI EUCH’QOUN BECH I NAKI DJEJET’NE…. ? ( Si tu pars qui va épouiller nos poules…) ‘Le dé-plumeur’ se ravise, et les femmes se taisent. Enfin Maira ‘...CHOUF YE REBI LOUCEN T’QOLLI ELLI EHDOU TRIFA….EN KOSS’LOQ RASSEQ…. ( Si cette fois çi tu m’annonces qu’elles sont impures, je t’égorge… !’ Prit de peur, il les déclare pures...MAIRA est sauvée mais pas les poules déplumées. Au fond de son couffin, les dépouilles encore chaudes, les poules, une fois rentrées à la maison, vont passer au dessus de la flamme du primus, brûler les duvets. L’opération est terminée...MAIRA PEU CUISINER. LOL

MAIRA LOUCEN TECH’MANI NET’MENE LIQ EL HAIM TOUBIM IN KÂÂDA…..Si tu m‘m’entends, je te souhaite la bonne santé) MAIRA n’est pas partie, elle vit en nous tous, car vous avez eu tous et toutes eu UN MAMAN MAIRA
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 octobre 2020, 11:41

Albert Siméon



NOS CHEUKEUTS D’ANTAN.


J’apprends à la syna que la construction de la CHEUKA obéit à certaines règles géométriques. Elle doit avoir des mesures strictes et respectés UN CERTAIN métrage.
Mon cher papa DEIDOU doit se retourner dans sa tombe car il ignorait que la construction de cet abri d’une semaine devait passer par un architecte parce que voyez vous à la Goulette, l’édification de la CABANE n’était pas une construction d’un bâtiment en béton, d’une grande tour mais tout juste une fabrication maison faite de roseaux, de feuilles de palmier, d’une structure en bois et jamais au grand jamais mon papa z’al n’a mesuré la hauteur ou la distance qui doit séparer un mur de la cabane. S’il le savait il aurait fait l’ENA, là où on forme des mollassons qui au moindre coup de vent s’envolent.
Pour vous rappeler notre cabane d’antan, rappeler vous que certains tunes, habitants encore dans les gourbi, venus des campagnes environnantes, traînaient toutes sortes de roseaux et de branches de palmier écolo. Sans aucun insecticide.
Nous les enfants aidions notre papa dans cette tâche et nous prenions plaisir à accrocher au plafond fait de branchage toutes sortes de fruits, de légumes épinglés, au centre trônait la AA’OUE’ME veilleuse, la flamme vacillait au moindre coup de vent et chose que personne ne fait à PARIS c est la pose de l’ARCHE, car pour rentrer dans la CHEUKA, il faut baisser la tête.
La cheuka était aussi recouverte, de draps sur tout son périmétrie afin qu’aucun étranger ne vienne nous saucissonner.
Les arabes étaient au courant de toutes nos fêtes à venir, ils s’y préparaient une semaine à l’avance d’où que l’on voyait fleurir à chaque coin de rue, ces gentils messieurs qui proposaient leurs branchage et même les transporter sans frais jusqu’à l’appartement ou la villa de l’acheteur.
Je ne pense pas qu'au temps des hébreux, nos hébraïsants utilisaient des tubulaires comme on le voit maintenant, aujourd’hui chaque syna se fait forte d’embellir d’une façon moderne ce qui auparavant n’était qu’un abri fragile, léger et surtout plein de ferveur.. LA CHEUKA MODERNE ce n’est pas le kif, le kif c’était avant, lorsque nous étions serrés dans nos cours, avec le vent qui caressait nos flancs, c’est de voir la grenade se balançait, ou la concombre tombait au centre du plat de pkeila. Le kif était de faire tourner ce fil de fer pour retenir la structure, le kif de la voir finie, en roseau et en palmier telle que nos aïeuls la faisaient.
J’ai encore dans mes oreilles cet écho de branchages qui traînaient sur le macadam, tirés par si MAHMOUD ou si HAMADI, oui ce CHHHHHHHEEEEEEEEEE… qui a disparu. Pour rappel, roseaux et branches étaient souvent disposés sur les murs des immeubles et le client choisissait ses roseaux etc pour deux ou trois dinars.
SEUL LES ANCIENS SAVENT DE QUOI JE PARLE ..LES JEUNES SONT ACCROS AUX TUBES….nous au bois de nos cabanes.

ALBERT SIMEONI
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 octobre 2020, 12:28


ZUT...LES PUNAISES


En 1956, la famille Adda de Sousse et leurs trois enfants, décident d’immigrer en Israël, avec l’espoir de vivre une nouvelle vie dorée.

Comme tout un chacun, elle embarque à Tunis avec les élus pour l’Alya. Mr Adda avait une bonne situation à Sousse mais les événements et surtout la crainte d’une Tunisie incertaine, lui fait craindre le pire, il laisse tout sur place.
Abandonnant ces biens et arrivée en Eretz dans des conditions que tous les exilés connaissent, au port d’Achdod, la famille est prise en charge par le personnel à quai, les fonctionnaires zélés israéliens qui les accueillent sans tambours ni trompettes et qui, sans perdre de temps les embarque dans un camion avec d’autres familles, destination BEERCHEVA, (LOS ANGELES, terminus) c’est à dire dans le désert à cette époque. On octroit à la famille un CHIKOUN et de quoi vivre pour un certain temps. Le certain temps se transforme en misère, elle est abandonnée à son triste sort et ne peut en aucun cas rouspéter sur cette nouvelle condition de vie.
Poux et punaises ont fait des ravages dans leur CHIKOUN, toutes les familles cohabitaient avec ces bestioles. Un vrai paradis, de moustiques, reptiles et j’en passe sur les hurlements des chacals la nuit.
La famille est au bord de la famine mais le papa très religieux ne perd pas espoir. Il boulotte d’ici et là pour qqs shekels. Mais la prolifération des petits carnivores surtout la nuit, le met dans une situation intenable. Il décide d’aller dans une petite épicerie acheter un tueur de punaises. Une boite anti punaises. Arrivé chez lui, alors qu’il tenait une cuillère de sucre pour son café, il laisse tomber par inadvertance sa précieuse denrée dans la boite. Dépitée, il renonce à la jeter et se met au travail, c’est à dire saupoudrer lits, matelas etc. Au petit matin, alors qu’il se lève pour faire ses ablutions et prières, il remarque sur le sol, une armada de punaises sans vie, joncher le sol en terre.
Il n’en croit pas ses yeux. Il recommence le soir et au matin, il ne trouve rien, il a éradiqué le fléau. Il se dit avoir trouvé le produit miracle. Le voisinage à l’écoute de tout se qui se passe, demande à mr Adda de lui vendre cette poudre miraculeuse. Mr Adda devant la demande importante, monte à Tel Aviv et s’approvisionne en bouteilles et en sucre. Sur le fronton de son cabanon CHIKOUN mta elli krani oulli habilli el douni, il pose un écriteau en hébreu ‘...ICI ON VEND UN PRODUIT MIRACULEUX POUR ÉRADIQUER LES PUNAISES ET LES POUX… !’ En moins de deux jours, le stock est épuisé. Il prend les choses au sérieux et ce n’est plus une centaine de bouteilles et un sac de sucre qu’il fait venir de TEL AVIV mais une camionnette louée sur place remplie à ras le bord de contenant en verre et de sacs de sucre.
La vente de son produit fait fureur, les gens viennent de loin pour se fournir de ce produit DESTRUCTEUR.
Sa fortune est faite, il agrandit son cabanon, qui devient une grande épicerie, quincaillerie et bric à brac. Il construit grâce à ses revenus miraculeux, une belle maison sous le regard des CHIKOUNIMS.
S’il a réussit dans son entreprise c’est parce que les punaises étaient toutes diabétiques et le trop plein de sucre les a tués. (lol)
A part ce dernière conclusion, tout le reste est réel.
Fort de cette découverte, je vais commercialiser l’ANTI PUNAISES en rajoutant du sucre parce que vous ignorez sans doute le nombre de noirs qui se font bouffer LA PEAU la nuit par ces punaises...BON SANG NE SAUREZ MENTIR.
ZUT ALORS ET PUNAISES.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 octobre 2020, 10:52
L enfant et le vieillard


Paris le 24/JUILLET 2020


Un vieillard tenant un canne est assis sur les célèbres anciennes marches du TAKKETS. Connu il y a fort longtemps pour toute sortes de rendez vous.
Il regarde dans le vague, son regard semble, au fil des ans a perdu de son reflet, un vieux regard qui se souvient encore de son ancien vécu, il y a 95 ans. Alors qu’il était dans ses vieilles pensées, son menton posé sur sa canne, un jeune garçon de 15 ans se poste devant lui et avec un accent français ‘….Bonjour, je peux m’asseoir prés de vous… ? ‘...Bien sur …. !’ Je m’appelle RACHID et mon père se nomme Mounir Mourad , le fils de Aam Chibani… !’ ‘...Celui qui avait un étal dans l’ancien marché… ? ‘...Vous le connaissez…. ? Le vieux ne répond pas. Mais le regarde intensément. ….Tu parles bien français … !’ ‘...Papa insiste que je m’instruise bcp dan cette langue, il projette un jour de m’envoyer en France… !’ ‘….Pourquoi faire, l’arabe est aussi une belle langue… !’ ‘...Il veut un meilleur avenir pour moi….Tu connais cette ville, si tu veux je peux te la faire visiter…. !’ ...Pourquoi pas, si tu veux, je te suis… !’...Ici, il y avait le café Amor, très connu….Plus bas, le RESTAURANT AU VERT GALANT...anciennement café vert… ! Marche, je t’aide, ici il y avait un coiffeur, très sympa, un juif….JULES LE HAJJAM on le nommait….Là le CAFE HAMOUDA…. ! Viens viens j’ai encore bcp de chose à te faire visiter…. ! Ils marchent ‘…. Ca c’est l’ancien restaurant Bichi et en face KAHLOUN, mon papa m’a tout raconté sur la Goulette et mon grand père aussi...Ils parlaient souvent des juifs….Ici la MAISON DES HAMAMI…. ! Mais dites moi Monsieur, vous êtes JUIF…. ? ‘….Oui, je m’appelle ALBERT…. !’...Justement il m’a parlé d’un Albert SIMON..SIMONI….J’ai oublié… !’...SIMEONI… !’ ‘...Oui, c’est cela, tu le connais.. ? ‘….Je l’ai connu autrefois au billard HASSAN…. !’ Mais comment tu connais le billard HASSAN…. ? ‘...LE CINEMA REX….LE THEATRE...LA CAFE GOULETTOIS….LE CASINO…. !’ ‘...Mais attendez, vous êtes d’ici…. ? ‘...Eye Nâam, yââ'dit hayéti ouni… ( J’ai passé 45 ANS ICI) et tu n es pas encore né quand je jouais à tous les sports…. !’...Tu es dc ALBERT SIMEONI, mais mon papa et mon grand père, vous vouaient un culte immense… !’ Il vient se blottir contre moi et m’embrasse les mains…. !’ ‘...Tu parles notre langue… !’ ...Je parle 3 langues fiston… ! Ici tout a changé sauf le BOU KORNINE….MA RUE n est plus ma rue, ma maison n’y est plus…. ! La SYNA est fermée… les juifs ne sont plus que des touristes… !’ Il me serre contre lui et je sens sa tristesse qui bat dans son cœur…. ! ...Mourad est tjs vivant… ? ‘...Oui bien sur, mais il est âgé, il ne sort plus de la maison…. ! ‘...Dis lui que tu as vu un fantôme, un ange qui est passé et qui retourne chez lui….De la Goulette, instruit toi encore tant que ton papa et ta maman sont là...Tu comprendras pourquoi elle fut la citée des anges RACHID…. ! ‘...Tu vas partir…. ? ‘...Il le faut bien, les bonnes choses ne durent qu’un temps….Mais apprends et apprends tjs… ! De la part d’ALBERT….Besslama RACHID….. !’
Il me suit du regard, longeant le mur de l’Avenue ROOSEVELT….IL me fait un grand salut, puis court vers moi et m’embrasse comme si j étais un de ses parents…. !’ ‘….TU REVIENDRAS ALBERT….. ? ‘…..MEKTOUB ALLAH…
!’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 octobre 2020, 11:01
L ENFANT ET LE VIEILLARD. VOLET 2°

Je quittais le jeune RACHID qui de loin me suivait de son regard triste, ce regard frustré, ce regard qui en demande plus, ce regard curieux qui veut tout savoir sur sa ville.

Je marchais sous une pluie fine, ma canne toute trempée, mon par dessus capitonné l’enveloppé d’une chaleur bienfaisante, je me retourné et là je fus surpris de voir le jeune RACHID courir vers moi et me prendre la main. ‘...Baba Albert, ( papa)… !’..Je ne suis pas ton papa, juste un ami plus agé que toi…!) Il me serre la main, l’emprisonne et me demande s’il pouvait marcher avec moi….’...Bien sur, je sens que tu es avide de savoir ce que tu ignores de ta ville, notre ville de lumière, cette lumière que le soleil a percé notre âme… !’ Il lève la tête pour me dire…’...Les rayons de ce soleil étaient t’ils différents de ceux que nous avons aujourd’hui… ? ‘….Téme chems ou chems, téme ouakt ou téme timbou ‘...Timbou, c‘est quoi Baba Albert… !’ Timbou en judéo arabe veut dire le TEMPS. Ici, chaque maison que tu vois avait une âme, une joie, une tristesse, une famille juive, un voisin arabe, et nous parlions tous avec cet esprit qui n’existe plus maintenant, tu es l’enfant de la nouvelle génération….Viens suis moi….Appelle d’abord ton papa et dis lui que tu es avec un vieIl ami afin qu’il soit rassuré…. ! Il le fait sur le champ. ‘…. Cette rue se nommait rue du GÉNÉRAL BOURDENNEAU….Là tu vois, ces maisons, ces villas n existaient pas il y a très longtemps, il y avait un terrain, le terrain NOIR appelle TERRAIN du CHARBONNIER…. !’ ‘….Albert, j’entends des échos, des bruis venus de loin, des cris, des insultes, des applaudissements, je crois voir des croche pieds, et aussi des toupies, des billes, un baton et un petit bâton… !’...Le jeu du TIRE-HAUT que tu ne connaîtras jamais… !’ ...J’entends la voix du mama qui appelle son fils ‘...CHARLINOOOOT…. !’ ‘...Mon ami CHARLY HADDOCK, il habitait là, dans sa cour un séculaire citronnier…. !’ ...BABA ALBERT….prends moi dans tes bras, lève moi, je veux t’enlacer le cou et t’embrasser sur les joues…. !’ ..Je suis trop vieux mon fils, mais je peux me mettre à genoux et fais ce que tu a faire… !’.Il m’entoure le cou et me chuchote à l’oreille…’...En habeq BABA ALBERT…. !’...Tu aimes le vieux juif que je suis… ? ‘...Oui, tu as qq chose de spéciale, et papa et maman, même mon grand père me parlait de l’essence JUIVE…. ! Ce parfum que vous diffusez de tout votre être…. !’ Sais tu que ton grand père était un grand footballeur, MANSOUR…. !’...Oui, nous avons de lui des cadres de son équipe USG…! ‘...Nous sommes devenus des cadres, des cadres silencieux, des hommes sportifs figés, sur des murs, des ornements, des vieux meubles qui iront un jour à la casse… ! As tu un ami juif...Ici… ? ‘...Un ami juif ici… ? Y’en a pas, même des amis goulettois de mon âge, je n’en ai pas, bcp fumes, certains vendent de la drogue, d’autres jouent aux cartes avec de l’argent, mes amis sont dans les bars, ils blasphèmes à longueur de journée, papa a raison, il ne veut pas que je les fréquente… !’ ‘….Pourtant moi, je les ai fréquantés mais j’ai su trier…. ! Tu vois ce balcon, c’est là qu’habitait DEDE BISMUTH…..Ici en face Les BENNADI…. !’ ‘….Tous des juifs… ? ‘...Oui, ici AAM KILANI… ! A tournant MANOUBI le colleur d’affiches qui collaient à l’envers les annonces de film… !’
BABA ALBERT...Ne me quittes pas, vient chez moi, papa serait heureux de te voir… !’ ...Qd nous aurons fini, peut être que...Je dois m’asseoir mon fils...Sur le bord du trottoir… !

Il s’assoit prés de moi, se colle à moi, m’enlace les épaules, et d’une voix très triste….’….Je voudrais être juif… !’ ‘...NE RÉPÈTE PLUS CELA….TU OFFENSES TON PAPA ET TA MAMAN ET TOUS TES AÏEUX….NOUS ON S’AIME ...TU COMPRENDS….. ? FEMT… ? ET SURTOUT CESSE DE PLEURER…. ! Je te raconterai encore et encore….Rentre à la maison et dis à ton papa, que tu étais avec un vieil ami ami juif sorti de nul part… !’

Albert SIMEONI.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 octobre 2020, 11:10
L’Enfant et le vieillard. Volet 3°

Le jeune Rachid est en 4ieme année secondaire au lycée CAILLOUX de la Marsa, l’enfant est intelligent, curieux et surtout élevé dans la Hnéne, ses parents ne lui ont jamais inculqués la détestation de l’autre et la haine, il ne connaît pas mais il lui manque ceux que nos anciens, connaissaient des Youdis, des juifs, leurs voisins.
En me croisant, un nouveau sentiment né en lui, il trouve en moi ce qu’il ignorait réellement.

Alors que nous avions l’habitude de nous rencontrer après ses cours de lycée, sur les marches du Takket’s, il ne me trouve pas. Il décide de faire rues, impasses et ruelles à ma recherche, questionnant les passants, qui lui répondaient invariablement, ‘...on ne connaît pas ce monsieur dont tu nous parles…!’ Puis, il a l’idée de rentrer à la plage et là, il voit le vieillard assis à mème le sable, le vent fouettant son visage….’….BABA ALBERRRRRT...BABA ALBERRRRRT… ! Il court vers moi tout haletant, jette son cartable sur les grains et m’enlace, ‘...J’ai pensé que tu ne voulais plus me voir… !’ ‘...Non, pas du tout, je savais que tu me cherchais, regarde là bas vers l’horizon, que vois tu… ? ‘….Rien, un bateau qui ne bouge pas depuis des semaines. La montagne, le BOU KORNINE…. ! ‘...Ici ..RACHID, nous avons appris à tisser des liens indéfectibles entre goulettois, il n y avait ni arabe, ni italiens, ni maltais, il y avait nous, nous et FEU FOLLET, nous et le DR BERREBI….Nous et Mouldi..HAMDA….RIZZO….Tu vois cette plage, elle appartenait à tous, elle a fait de nous des gens de la mer, au début, il y a très longtemps, tu aurais entendu les sirènes des chalutiers qui passaient devant le phare du BLOC, tu vois là bas, les grosses pierres qui se meurent, LES BLOCS c’était le lieu des rdv des jeunes amoureux, qui se cachaient de leurs parents car il était honteux qu’un jeune homme et jeune fille marchent dans la rue la main dans la main, tu aurais vu aux aurores, le grand défilé de ces chaluts italiens naviguer vers le large, dépasser le cap du CAP BON, et le soir venu, elles étaient toutes illuminées comme des perles d’or. Sur les quais, les épouses et vielles mamans, toutes en noir, attendre leurs enfants, maris tous avec un chapelet dans la main ….Tu aurais entendu leur parlé le sicilien, le maltais, l’arabe, je te ferait visiter la PICCOLA CHICHILIA, les quais qui ne sont plus, du moins tu imagineras ce nous étions les uns pour les autres...Il me prend la main, et nous marchions tout le long de la gréve, les vagues nous saluaient, et les mouettes volaient au dessus de nos têtes

‘...Mais où sont t’ils passés Aâm Albert… ? ‘...A LA TRAPPE fiston, car le destin en a voulu ainsi, comme il a voulu que le 15 Aout jour de l’Assomption ne soit plus qu’un jour trépassé….Tu verras, les anciennes maisons des juifs, de qqs voisins arabes qui dans le temps vivaient dans la miséré, derrière les stations de train, comme des lépreux, dans des gourbis entourés de mares d’eau sale, le domaine des moustiques, des rats et des insectes… !’ ‘...Aâm Albert, tous ses gens là ceux d’aujourd’hui sont t’ils goulettois… ? ‘….Tu sais fiston, la Goulette, n’est plus celle d’avant, d’autres personnes sont venues, elle est devenue une ville sans âme, sans juifs, et qd un juif part, chaque ville perd un peu plus de son âme… ! Tes parents ont du te le dire… ! Eux qui ont vécu longtemps ici, et qui se rappellent, mais ils n’ont sûrement pas le temps de tout te raconter, ils gardent en mémoire ce vécu mais hélas il n’y aura pas de relève pour te raconter la vraie histoire de notre ville, il ne reste qu’un seul endroit L OSE et qqs familles juives encore, des vieux qui attendent de partir… ! Tu va grandir et tu partiras un jour faire de grandes études en FRANCE, tu seras qq’un mais avant il faut que tu saches d’où tu viens, qui tu es, et pourquoi pas celui qui porteras haut notre drapeau, celui des trois religions…. !’ Il lève les yeux vers moi ‘...JE TE PROMETS Aâm Albert, que je serai plus tard, avec l’aide d’Allah, le porte parole de tous ces gens qui ne sont plus là… !’ ‘...Ne me promets rien, laisse le MEKTOUB faire ta vie et surtout parle avec ton coeur, aujourd’hui et demain… !’
Maintenant, rentre chez toi… !’ Alors que nous sortions de la plage, une vieille dame courbée, peinait à tenir son lourd couffin… !’ ‘...Rachid, tu vois cette dame, elle se nomme OMMI LEILA ANANE, elle a 91 ans, va prendre son couffin, et accompagne là chez elle, autrefois nous avions le respect des vieux, et vieIlles… !’
Il part vers elle prend son couffin et la raccompagne jusqu ‘au seuil de l’ancienne maison des HYRI… Il revient mais ne me trouve pas, il a compris que je me suis envolé pour un temps


ALBERT SIMEONI...L’enfant de la Goulette.
LE PARLE DE CHATEAUBRIAND.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 novembre 2020, 11:13
L’ENFANT ET LE VIEILLARD VOLET 4°.
( Mes textes sont ma propriété, ils peuvent être partagés mais en citant l'auteir merci)


Toute ressemblance avec des personnes existantes n'est que simple coïncidence.
Il était impatient de me rencontrer le jeune KHALLED le fils de Mounir. Mais il savait où me trouvait, comme guidé par un instinct, il avait du flair. Surement que mon odeur de JUIF s est collé à ses narines ‘...Viens, tu veux voir des juifs, viens, tu vas les voir, emprisonnés et gardés par un sentinelle depuis 50 ans… !’ Il marche avec moi, et tout comme un jeune enfant, il tient à me tenir la main, comme si ce contact l’imprégner d’un peu de juiverie...Nous arrivons à hauteur de l’O.S .E l’asile des vieillards ‘...Salem, jit en wari el sbay ehdé, dar el tqiye sidi (...Bjr, je suis venu faire visiter à ce jeune puceau l’asile des vieux) ‘...Enti mouch Bébert… ? ( Tu n’es pas Bébert…?) ‘...Eye nââm.. ! ( Oui ) ‘...Ye hassra’ il m’enlace et me serre fort dans les bras… !’
‘...OULD HALQUE’OUED….LE GRAND RENOMME ALBERT ...LE CHAMPION AVEC MAX FITOUSSI...SYDNEY…. ! J’avais 12 ans à cette époque, j’en ai 56 et je suis tjs policier..! Etfadlou ( rentrez).
Nous rentrons, et le jeune franchit l’antre des survivants… ! Regarde les bien Khalled, ce qu’ils sont devenus, abandonnés de tous leurs enfants, qui ne savent même pas s’ils sont vivant ou pas… !’ Khalled regard effaré,ces vieux et vielles qui vont de long en large, parlant seule parfois… !’ Tu vois celle là, pas un jeune homme ne l’a pas courtisée, Myriam, si belle, voilà ce qu’elle est devenue alors que ses enfants à Paris vomissent le fric, tu vois celui là, Moumou un maître dans la plomberie… !’ ‘..C’est des juifs ââm Bébert… ? ‘...Oui, des juifs, au nez spéciaux, celle là TREKI, elle hèle par sa fenêtre, sa prison les visiteurs, pour quémander qqs pièces…, Choué ould el Said, le meilleur bijoutier du SOUK, il servait les grands avant, là il
n' est plus rien, regarde le il mime la pose d'une pierre précieuse dans bijou, il ne dort presque jamais et la nuit, il appelle sa maman morte il y a 75 ans...GINI, celle qui la première a eut l’idée de faire la MALSOUKA, 8 enfants et je ne sais combien de petits enfants, ils ne savent même pas qu’ils ont une aïeule.
Ici on s’occupe très bien d’eux, la plupart du personnel des des femmes musulmanes, les connaissent tous, elles sont au petit soin avec eux…. ! Le jeune Khalled pleure ….’...Ne pleure pas, ils vont partir un jour, sans qu’aucun de leur progéniture ne viendra à leur enterrement… ! Ne pleure pas, ca ne vaut pas la peine…. !’ Aâm Bébert, je peux venir ici, parler avec eux…. ? ‘...De quoi… ? Ils n’entendent pas tous, ils salivent, ils peinent à parler, dés fois au petit matin, il y en un, une qui oublie de se réveiller… ! Ils ne t’apprendras rien, parce que eux même ne comprennent pas ce qui leur arrive...Ils sont séniles… !’ ‘...Aâm Albert, ââm Albert alors les jeunes juifs, ils sont où… !’ ‘...Toi qui vit ici, tu n’en verras aucun, il n’y en a plus...Là tu peux pleurer si tu veux… ! Dis à Mounir, ton papa, que tu es avec moi demain on ira ailleurs… !’
Albert Siméoni.

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